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Licence 2 en droit au CAVEJ

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Sur la légalité de la décision attaquée :Considérant qu'il résulte des articles L. 123-4 à L. 123-8 du code des communes alors <strong>en</strong>vigueur que le versem<strong>en</strong>t des indemnités de fonctions prévues par ces dispositions <strong>en</strong>faveur des maires et adjoints est subordonné à l'exercice effectif des fonctionscorrespondantes ;Considérant qu'il ressort des pièces du dossier que M. Vergès, alors maire du Port, a disparude sa commune pour échapper à l'exécution d'un mandat d'am<strong>en</strong>er décerné contre lui le 29avril 1993 et n'y a plus reparu avant sa démission le 17 mars 1994 ; qu'ainsi et alors mêmequ'il serait resté <strong>en</strong> relations avec les adjoints <strong>au</strong>xquels il avait donné délégation, il n'a pasexercé effectivem<strong>en</strong>t ses fonctions et ne pouvait, par suite, prét<strong>en</strong>dre <strong>au</strong> versem<strong>en</strong>td'indemnités de fonctions ; que le maire qui, s<strong>au</strong>f dans le cas prévu par l'article L. 231-14 ducode des communes, n'a pas le pouvoir d'accorder des remises sur des créancescommunales était t<strong>en</strong>u, à la demande du préfet, de poursuivre le remboursem<strong>en</strong>t dessommes ainsi illégalem<strong>en</strong>t versées à son prédécesseur ; qu'il suit de là que la décisionimplicite du maire refusant de demander ce reversem<strong>en</strong>t à M. Vergès est <strong>en</strong>tachée d'excèsde pouvoir ;Considérant qu'il résulte de tout ce qui précède que la commune du Port n'est pas fondée àsout<strong>en</strong>ir que c'est à tort que, par le jugem<strong>en</strong>t attaqué, le tribunal administratif de Saint-D<strong>en</strong>isde la Réunion a annulé cette décision ;DECIDE :Article 1er : La requête de la commune du Port est rejetée.Article 2 : La prés<strong>en</strong>te décision sera notifiée à la commune du Port, <strong>au</strong> préfet de la Réunion,à M. Pierre Vergès et <strong>au</strong> ministre délégué à l'outre-mer.ATTENTION : votre devoir ne doit pas dépasser six pages. Le correcteur ne lira pas votrecopie <strong>au</strong>-delà.- Sujet 2 – Comm<strong>en</strong>taire dirigéC.E. Ass. 30 juin 2000, Association Choisir la vie et <strong>au</strong>tres (exam<strong>en</strong> mars 2001)Répondez <strong>au</strong>x questions suivantes après avoir lu l'arrêt (chaque question est notée sur 5points) :1° Prés<strong>en</strong>ter de façon claire les différ<strong>en</strong>ts actes <strong>en</strong> c<strong>au</strong>se dans cet exercice (les mesurescontestées et les textes invoqués à leur <strong>en</strong>contre).2° Pourquoi le Conseil d'Etat considère-t-il que les dispositions de l'article 3 de la loi de 1967(dans sa rédaction issue de la loi de 1982) «ne sont pas, eu égard <strong>au</strong> large pouvoird'appréciation que laisse la directive <strong>au</strong>x Etats membres, incompatibles avec les objectifs decette dernière et ne sont donc pas dev<strong>en</strong>ues inapplicables» (préciser, notamm<strong>en</strong>t, lestermes: large pouvoir d'appréciation, incompatibles avec les objectifs, dev<strong>en</strong>uesinapplicables) ?29

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