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Licence 2 en droit au CAVEJ

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<strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> 2 <strong>en</strong> DroitGuide de l’étudiant et planning 2009/10Inscription – Scolarité – Exam<strong>en</strong>s – Diplômes20/11/2009


Madame, Mademoiselle, Monsieur,Vous v<strong>en</strong>ez de vous inscrire <strong>au</strong> C<strong>en</strong>tre Audiovisuel d’Etudes Juridiques des Universités deParis pour préparer la <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> <strong>en</strong> <strong>droit</strong>. Il s’agit d’un diplôme national : le nive<strong>au</strong> desexig<strong>en</strong>ces <strong>en</strong> matière de connaissances et de capacité est id<strong>en</strong>tique à celui requis desétudiants qui suiv<strong>en</strong>t l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t traditionnel. Ce sont les mêmes professeurs et<strong>en</strong>seignants qui intervi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t dans l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t à distance. Mais les modalitéspédagogiques ont été adaptées à votre situation. Le C<strong>en</strong>tre Audiovisuel met à votredisposition un <strong>en</strong>semble de moy<strong>en</strong>s ou de techniques spécifiques : cours sur CD MP3,confér<strong>en</strong>ces du samedi, perman<strong>en</strong>ce prés<strong>en</strong>tielle et téléphonique des <strong>en</strong>seignants, plateformepédagogique numérique.L’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t à distance constitue pour vous, comme pour des milliers d’étudiants quivous ont précédé depuis plus de tr<strong>en</strong>te ans, une remarquable opportunité deperfectionnem<strong>en</strong>t personnel et de progression professionnelle. Il permet d’avancer à sonrythme, <strong>en</strong> fonction du temps que l’on peut r<strong>en</strong>dre disponible.Nous savons <strong>au</strong>ssi par expéri<strong>en</strong>ce qu’il exige de celui qui s’y <strong>en</strong>gage bi<strong>en</strong> des qualités <strong>en</strong>dehors de celles requises pour des études supérieures, avant tout le courage et la volonté.Dans l’effort que vous allez <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>dre, vous n’êtes pas seul : des <strong>en</strong>seignants sont àvotre écoute, les possibilités de r<strong>en</strong>contre avec eux ou avec d’<strong>au</strong>tres étudiants du C<strong>en</strong>tresont nombreuses pour peu que vous sachiez utiliser pleinem<strong>en</strong>t les services mis à votredisposition. Le secrétariat pédagogique vous y aidera.Je forme des vœux pour que votre effort soit couronné de succès.Jean-Cl<strong>au</strong>de MASCLETProfesseur à l’Université Paris I (Panthéon-Sorbonne)Directeur du C<strong>en</strong>treLE CENTRE AUDIOVISUEL D’ETUDES JURIDIQUES (<strong>CAVEJ</strong>)………………………………………... 3I. Une spécialité : l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t à distance <strong>en</strong> <strong>droit</strong> .................................................................... 3II. A la découverte de l’univers du <strong>droit</strong> ....................................................................................... 5III. Les perspectives de carrière ................................................................................................. 7LA FORMATION A LA LICENCE EN DROIT……………………………………………………………….. 8I. L’équipe pédagogique ............................................................................................................ 8II. Les <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts .............................................................................................................. 9A. Table<strong>au</strong> des disciplines .......................................................................................................... 9B. Les <strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>ts <strong>au</strong>dio et les cours numériques ........................................................... 11C. Les confér<strong>en</strong>ces : cal<strong>en</strong>drier 2009/2010 .............................................................................. 12D. Les devoirs ........................................................................................................................... 14INFORMATIONS PRATIQUES ……………………………………………………………………………... 16I. Conditions d'inscription .........................................................................................................16II. Les exam<strong>en</strong>s ......................................................................................................................17ANNEXES……………………………………………………………………………………………………….201


• Responsable pédagogique de la <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> 2 : Annick JAVET, maître deconfér<strong>en</strong>ces <strong>en</strong> sci<strong>en</strong>ces économiques à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne• Responsable de scolarité : secrétariat de <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> 2Chantal RENAUD, cavdeug2@univ-paris1.fr 01 44 08 63 42• Responsable technique : David LORENTE, studioan@univ-paris1.fr• <strong>CAVEJ</strong> - C<strong>en</strong>tre Audiovisuel d’Etudes JuridiquesC<strong>en</strong>tre R<strong>en</strong>é Cassin17, rue St-Hippolyte, 75013 PARISLes bure<strong>au</strong>x sont ouverts <strong>au</strong> public :du lundi <strong>au</strong> v<strong>en</strong>dredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 16h30, excepté le mardi <strong>en</strong>journée continue de 9h30 à 16h30Pour toute correspondance, l’étudiant précisera sur l’<strong>en</strong>veloppe le servicedestinataire : C<strong>en</strong>tre Audiovisuel d’Etudes Juridiques – secrétariat de la<strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> 2, et si possible la nature de son <strong>en</strong>voi.• Perman<strong>en</strong>ces <strong>en</strong>seignants : 01 44 08 63 54Se référer <strong>au</strong> table<strong>au</strong> des perman<strong>en</strong>ces p.8 pour connaître les plageshoraires.• Votre accès Internet : Le site du <strong>CAVEJ</strong> : www.e-cavej.orgPour chaque année, vous trouverez un table<strong>au</strong> de bord par semestre où vous pourrezretrouver les dates des confér<strong>en</strong>ces, les horaires des perman<strong>en</strong>ces, la date des remises desdevoirs, etc. Ces table<strong>au</strong>x vous permett<strong>en</strong>t de pr<strong>en</strong>dre connaissance d’év<strong>en</strong>tuelschangem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> cours d’année.Nous vous conseillons égalem<strong>en</strong>t de vous référer régulièrem<strong>en</strong>t à la rubrique « Actualités »dans laquelle est diffusée de l’information relative <strong>au</strong>x inscriptions, exam<strong>en</strong>s (dates,résultats, convocation à télécharger), confér<strong>en</strong>ces ou tout communiqué important dedernière minute. La plate-forme pédagogique numérique : www.cavej.univ-paris1.frVous trouverez les premiers cours numériques ainsi que des bulletins de liaison déposés parles <strong>en</strong>seignants tout <strong>au</strong> long de l’année dans chaque matière.Si vous r<strong>en</strong>contrez des problèmes pour accéder à ce service, veuillez vous adresser parcourrier électronique uniquem<strong>en</strong>t à Sevim Essiz, webcavej@univ-paris1.frLe prés<strong>en</strong>t guide doit être lu très att<strong>en</strong>tivem<strong>en</strong>t. Il est destiné à répondre à l’ess<strong>en</strong>tiel desquestions que les étudiants du C<strong>en</strong>tre Audiovisuel d’Etudes Juridiques des Universités deParis peuv<strong>en</strong>t se poser sur les inscriptions, la pédagogie, les méthodes de travail, lesexam<strong>en</strong>s, les diplômes. Il a été établi par l’équipe des <strong>en</strong>seignants du C<strong>en</strong>tre. Nous vousconseillons de le conserver à portée de main.2


LE CENTRE AUDIOVISUEL D’ETUDES JURIDIQUES(<strong>CAVEJ</strong>)I. Une spécialité : l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t à distance <strong>en</strong> <strong>droit</strong>Toute l’équipe pédagogique et le secrétariat du C<strong>en</strong>tre Audiovisuel vous souhait<strong>en</strong>t labi<strong>en</strong>v<strong>en</strong>ue, et vous assur<strong>en</strong>t de leur souti<strong>en</strong> <strong>au</strong> long de votre scolarité, <strong>en</strong> vue du meilleurrésultat possible.Le C<strong>en</strong>tre Audiovisuel offre une formation à distance <strong>en</strong> <strong>droit</strong> et prépare <strong>au</strong>x diplômesnation<strong>au</strong>x de Capacité, <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> et Master I (maîtrise). Réunissant six universités de la régionparisi<strong>en</strong>ne, le C<strong>en</strong>tre répond à un besoin : se former tout <strong>au</strong> long de la vie par des méthodesadaptées <strong>au</strong>x études à distance. Chaque année, plus de 4 000 étudiants choisiss<strong>en</strong>t le<strong>CAVEJ</strong>. Les formations du C<strong>en</strong>tre sont égalem<strong>en</strong>t accessibles <strong>au</strong>x étudiants qui s’inscriv<strong>en</strong>t<strong>au</strong> C<strong>en</strong>tre National d’Etudes à Distance (CNED) dans le cadre d’une conv<strong>en</strong>tion depart<strong>en</strong>ariat passée <strong>en</strong>tre le CNED et l’Université de Paris 1 assurant les <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts.L’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t à distance constitue un outil précieux pour ceux qui souhait<strong>en</strong>t suivre undouble cursus, m<strong>en</strong>er une activité professionnelle <strong>en</strong> parallèle, ou pour tous ceux qui, pourdes raisons de santé ou d’éloignem<strong>en</strong>t géographique, ne peuv<strong>en</strong>t se r<strong>en</strong>dre régulièrem<strong>en</strong>t àl’université. La mise à jour quotidi<strong>en</strong>ne du site, la disponibilité des <strong>en</strong>seignants, la variété des<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts ou <strong>en</strong>core la souplesse des épreuves échelonnées tout <strong>au</strong> long de l'annéedonn<strong>en</strong>t ainsi l'opportunité à tous d'obt<strong>en</strong>ir un diplôme d'études supérieures reconnu et àh<strong>au</strong>te valeur ajoutée.De la capacité à la maîtrise <strong>en</strong> <strong>droit</strong>, le <strong>CAVEJ</strong> offre une formation complète : il disp<strong>en</strong>se lescours, assure l'<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t pédagogique, le contrôle des connaissances. Spécialem<strong>en</strong>tconçue pour la formation à distance, la pédagogie est prise <strong>en</strong> charge par des universitaires(professeurs, maîtres de confér<strong>en</strong>ces, attachés temporaires d’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t et derecherche) et par des professionnels (magistrats, avocats).Pionnier de la formation à distance depuis près de 40 ans, le c<strong>en</strong>tre assurait à l'origine unediffusion radiophonique de ses <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts. Avec l'essor de l'<strong>au</strong>diovisuel, les cours ontpar la suite été diffusés sur CD. Aujourd'hui, le c<strong>en</strong>tre allie son savoir-faire <strong>au</strong>diovisuel àInternet. Au plus près des évolutions technologiques dès sa création, il propose désormaisun <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t numérique de travail.A. L'alliance de six universitésLe C<strong>en</strong>tre Audiovisuel d`Etudes Juridiques rassemble six universités de la régionparisi<strong>en</strong>ne :• Université Paris I Panthéon-Sorbonne12 place du Panthéon - 75005 Paris - Tél. : 01 44 07 89 45Services administratifs - C<strong>en</strong>tre PMF - 90 rue de Tolbiac - 75013 Paris• Université Paris II Panthéon-Assas92 rue d’Assas - 75006 Paris - Tél. : 01 44 41 57 29• Université Paris V Paris Descartes10 av<strong>en</strong>ue Pierre Larousse - 92240 Malakoff - Tél. : 01 41 17 30 00• Université Paris XI Paris-Sud54 boulevard Desgranges - 92000 Sce<strong>au</strong>x - Tél. : 01 40 91 17 59• Université Paris XIII Paris-Nordav<strong>en</strong>ue Jean-Baptiste Clém<strong>en</strong>t - 93300 Villetaneuse - Tél. : 01 49 40 30 53• Université de Versailles Saint-Qu<strong>en</strong>tin-<strong>en</strong>-Yvelines (UVSQ)23 rue du Refuge - 78000 Versailles - Tél. : 01 39 25 41 84 (ou 49)3


B. Les ressources pédagogiques : un <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t numérique de travailAfin de fournir <strong>au</strong>x étudiants une formation adaptée à leur situation, les <strong>en</strong>seignants etl'équipe technique du <strong>CAVEJ</strong> élabor<strong>en</strong>t des ressources pédagogiques de différ<strong>en</strong>tes natures.En plus des ressources traditionnelles <strong>au</strong> format papier, le <strong>CAVEJ</strong> fournit des cont<strong>en</strong>us<strong>au</strong>dio et numériques.Une fois inscrit, chaque étudiant peut accéder à la plate-forme de formation <strong>en</strong> ligne du<strong>CAVEJ</strong>. Véritable <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t numérique de travail, cet espace rassemble :• des cours <strong>en</strong> ligne pour certains <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts, accompagnés de docum<strong>en</strong>tsde travail pour toutes les matières ;• des conseils de travail et des bibliographies ;• des propositions de devoirs, puis des corrigés-types ;• des comptes-r<strong>en</strong>dus des confér<strong>en</strong>ces du samedi.Et pour comp<strong>en</strong>ser l'isolem<strong>en</strong>t des étudiants qui suiv<strong>en</strong>t une formation à distance, le <strong>CAVEJ</strong>met l'acc<strong>en</strong>t sur l'<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t pour sout<strong>en</strong>ir leur travail.1) Les Confér<strong>en</strong>cesLes confér<strong>en</strong>ces sont un point de contact avec les <strong>en</strong>seignants et les <strong>au</strong>tres étudiants. Ellespermett<strong>en</strong>t notamm<strong>en</strong>t de compléter les cours <strong>en</strong>registrés, de fournir un <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>tméthodologique comparable à celui disp<strong>en</strong>sé lors des trav<strong>au</strong>x dirigés du régime <strong>en</strong>prés<strong>en</strong>tiel, <strong>en</strong>fin d’accompagner le travail personnel des étudiants.2) Les Devoirs CorrigésLes devoirs corrigés vis<strong>en</strong>t à évaluer votre nive<strong>au</strong> et progresser par la pratique : pour chaquematière à coeffici<strong>en</strong>t 2, des devoirs sont proposés et notés. Les étudiants reçoiv<strong>en</strong>t lacorrection de leurs copies et un corrigé-type est mis <strong>en</strong> ligne sur la plate-forme afin deprés<strong>en</strong>ter ce qui est att<strong>en</strong>du <strong>au</strong>x exam<strong>en</strong>s. C'est <strong>en</strong> se confrontant <strong>au</strong>x difficultés decompréh<strong>en</strong>sion des sujets, d'élaboration d'une problématique, de composition d'un plan etde rédaction, qu'un étudiant progressera efficacem<strong>en</strong>t dans la préparation de ses exam<strong>en</strong>s.3) Les Perman<strong>en</strong>cesLes perman<strong>en</strong>ces offr<strong>en</strong>t des réponses à vos questions tout <strong>au</strong> long de l'année : uneperman<strong>en</strong>ce hebdomadaire est assurée <strong>au</strong> <strong>CAVEJ</strong> pour toutes les matières fondam<strong>en</strong>taleset pour un grand nombre de matières complém<strong>en</strong>taires. Les étudiants peuv<strong>en</strong>t ainsis'<strong>en</strong>tret<strong>en</strong>ir avec les <strong>en</strong>seignants pour obt<strong>en</strong>ir des conseils, faire part de leurs difficultés,demander des précisions sur la correction de leurs devoirs, etc. Le cal<strong>en</strong>drier de cesperman<strong>en</strong>ces est disponible dans les table<strong>au</strong>x de bord du site Internet du <strong>CAVEJ</strong> www.ecavej.org(rubrique « L2 <strong>en</strong> <strong>droit</strong>, Table<strong>au</strong> de bord »).Ces perman<strong>en</strong>ces se déroul<strong>en</strong>t chaque semaine <strong>au</strong> C<strong>en</strong>tre R<strong>en</strong>é Cassin, 17, Rue St-Hippolyte, 75013 PARIS du 16 novembre 2009 <strong>au</strong> 29 mai 2010. Les <strong>en</strong>seignants peuv<strong>en</strong>têtre égalem<strong>en</strong>t joints par téléphone p<strong>en</strong>dant les plages horaires de perman<strong>en</strong>ce, <strong>en</strong>appelant le 01 44 08 63 54. Un e-mail est <strong>au</strong>tomatiquem<strong>en</strong>t adressé <strong>au</strong>x étudiants à chaquepublication de bulletin.4) Les Bulletins de LiaisonLes bulletins de liaison sont des docum<strong>en</strong>ts rédigés par les <strong>en</strong>seignants de chaque matièreet mis <strong>en</strong> ligne tout <strong>au</strong> long de l’année sur la plate-forme numérique, afin de vous donner desconseils de travail, des comptes-r<strong>en</strong>dus des confér<strong>en</strong>ces, une actualisation du cours. Ilspeuv<strong>en</strong>t varier selon les matières de deux à cinq bulletins et vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t compléter vos cours etl’écoute des CD. Un e-mail est <strong>au</strong>tomatiquem<strong>en</strong>t adressé <strong>au</strong>x étudiants à chaque publicationde bulletin.4


5) Les Cours NumériquesDes cours numériques, intégralem<strong>en</strong>t téléchargeables et imprimables, sont disponibles sur laplate-forme pédagogique numérique http://cavej.univ-paris1.fr. Ils compr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t à la fois latotalité des connaissances théoriques nécessaires à la maîtrise de la matière, dans laperspective de l’exam<strong>en</strong>, et dans certaines matières des exercices permettant à chaqueétudiant de contrôler, <strong>au</strong> fur et à mesure de la progression de ses études, sa bonnecompréh<strong>en</strong>sion des notions fondam<strong>en</strong>tales et des développem<strong>en</strong>ts du cours.II. A la découverte de l’univers du <strong>droit</strong>Les trois années de la <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> propos<strong>en</strong>t une familiarisation progressive avec l’universjuridique <strong>en</strong> abordant toutes les catégories du <strong>droit</strong>. Il existe deux grandes familles : le <strong>droit</strong>privé et le <strong>droit</strong> public. Au fur et à mesure de l’avancem<strong>en</strong>t des études, il est possible de sespécialiser dans l’un ou l’<strong>au</strong>tre <strong>en</strong> fonction de ses goûts et du choix de sa future profession.A. Le <strong>droit</strong> privéIl concerne les personnes privées, personnes physiques et personnes morales. Tout <strong>en</strong>offrant les moy<strong>en</strong>s de la sécurité juridique, il compr<strong>en</strong>d notamm<strong>en</strong>t :• Le <strong>droit</strong> civil : les rapports d’une personne (nom, état civil) avec les <strong>au</strong>tres <strong>au</strong>sein de la famille (mariage, filiation, succession, adoption, pacs) ou <strong>en</strong> dehorsde la famille (contrats, propriété, bail, etc.)• Le <strong>droit</strong> commercial : l’activité des commerçants (actes de commerce, fondsde commerce, faillite)• Le <strong>droit</strong> du travail : les relations <strong>au</strong> travail <strong>en</strong>tre employeurs et salariés(contrat de travail, conv<strong>en</strong>tions collectives, <strong>droit</strong> de grève, syndical)• Le <strong>droit</strong> international privé : <strong>en</strong>tre une personne et un élém<strong>en</strong>t étranger(mariage avec un étranger, succession d’un français domicilié à l’étranger,acquisition de la nationalité française, activités économiques, etc.)B. Le <strong>droit</strong> publicSon but est la satisfaction de l’intérêt général. Il s’impose sans dérogation à toutes lespersonnes. C’est l’<strong>en</strong>semble des règles qui préside à l’organisation de l’Etat et gouverne lesrapports <strong>en</strong>tre l’Etat et les particuliers.Il compr<strong>en</strong>d notamm<strong>en</strong>t :• Le <strong>droit</strong> constitutionnel : la forme de l’Etat, la constitution du gouvernem<strong>en</strong>t(Etat unitaire ou fédéral, monarchie ou république, compét<strong>en</strong>ces des pouvoirslégislatif et exécutif), la Constitution, les régimes politiques, etc.• Le <strong>droit</strong> administratif : l’organisation des collectivités publiques (Etat, région,départem<strong>en</strong>t, commune), les moy<strong>en</strong>s juridiques (actes et contrats), lesfinalités (police et services), les bi<strong>en</strong>s (domaines et trav<strong>au</strong>x), le contrôlejuridictionnel et la responsabilité, et <strong>en</strong>fin le personnel (la fonction publique)• Le <strong>droit</strong> des finances publiques et le <strong>droit</strong> fiscal : les ressources et lesdép<strong>en</strong>ses de l’Etat, des collectivités publiques et des services publics (budget,impôts, taxes)• Le <strong>droit</strong> international public : les rapports <strong>en</strong>tre les Etats (traitésinternation<strong>au</strong>x) et le fonctionnem<strong>en</strong>t des organisations internationales (ONU,Union Europé<strong>en</strong>ne, etc.)5


C. Le <strong>droit</strong> mixte• Le <strong>droit</strong> pénal général constitue l’étude de l’<strong>en</strong>semble des règles relatives àl’infraction, à la responsabilité et à la sanction• La procédure pénale est l’<strong>en</strong>semble des règles de forme permettantl’application des lois pénales de fond (<strong>droit</strong> pénal général, <strong>droit</strong> pénal spécial,<strong>droit</strong> pénal des affaires)• La procédure civile <strong>en</strong>fin, ou <strong>droit</strong> judiciaire privé, rassemble les règlesapplicables <strong>au</strong> jugem<strong>en</strong>t• Les libertés publiques, matière à la frontière des <strong>droit</strong>s public, privé etinternationalD. Les <strong>au</strong>tres matières étudiéesAu programme de la <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> sont égalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>seignés les sci<strong>en</strong>ces politiques, l’histoire du<strong>droit</strong>, les sci<strong>en</strong>ces économiques, le <strong>droit</strong> europé<strong>en</strong>, les relations internationales ou <strong>en</strong>core leslangues. L’histoire ti<strong>en</strong>t une bonne place dans les études (<strong>au</strong> moins pour les deux premièresannées).E. Quelles sont les qualités requises pour réussir <strong>en</strong> faculté de <strong>droit</strong> ?• Un travail très régulier tout <strong>au</strong> long de l’année• un esprit de synthèse, de rigueur et d’analyse• une aptitude à la mémorisation• une bonne maîtrise de l’expression écrite et orale• une bonne méthodologie, nécessaire pour conduire un bon raisonnem<strong>en</strong>t (quiexige be<strong>au</strong>coup de la pratique)6


III. Les perspectives de carrièreLes études juridiques mèn<strong>en</strong>t la très grande majorité des étudiants vers les juridictions, lesadministrations, les cabinets ou les études, les <strong>en</strong>treprises, les associations : les débouchéssont extrêmem<strong>en</strong>t divers mais ils ont <strong>en</strong> commun que l’on y « fait du <strong>droit</strong> ». Be<strong>au</strong>coupd’<strong>en</strong>tre eux sont offerts par des professions juridiques et judiciaires réglem<strong>en</strong>tées et dontl’accès est subordonné à un diplôme de <strong>droit</strong>.De nombreux débouchés s’offr<strong>en</strong>t ainsi <strong>au</strong>x étudiants diplômés <strong>en</strong> <strong>droit</strong>, titulaires d’une<strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong>. Ils peuv<strong>en</strong>t <strong>en</strong>suite :• Envisager une profession juridique : avocat, notaire, magistrat. Il f<strong>au</strong>t alorspoursuivre ses études <strong>en</strong> faculté de <strong>droit</strong> après la <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> et préparer unMaster 1 (Bac+4) de son choix, ou bi<strong>en</strong> un Master 2 (Bac+5) qui nécessite <strong>au</strong>minimum deux ans d’études supplém<strong>en</strong>taires. Il f<strong>au</strong>t garder à l’esprit quel’accès <strong>au</strong>x Masters 2 fait l’objet d’une sélection des dossiers universitaires• Passer le concours d’<strong>en</strong>trée dans les IEP (Instituts d’études politiques ouSci<strong>en</strong>ces Pô)• Passer les concours d’<strong>en</strong>trée <strong>en</strong> écoles de commerce : concours Passerelle2, Tremplin 2 pour <strong>en</strong>trer par admission parallèle <strong>en</strong> école de commerce• Passer le concours d’<strong>en</strong>trée <strong>en</strong> école de journalisme ou <strong>en</strong> école decommunication• Passer des concours administratifs de la fonction publique d’Etat outerritoriale. Il s’agira de la voie externe, la voie interne étant réservée <strong>au</strong>xfonctionnaires et à certains ag<strong>en</strong>ts publics. Sont ainsi ouverts <strong>au</strong>x titulairesd’une <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> de <strong>droit</strong> les concours d’attaché territorial, de commissaire desarmées, d’attaché d’administration – hospitalière, de l’éducation nationale, del’ONF –, de conseiller d’éducation, d’inspecteur des douanes, inspecteur desimpôts, officier de g<strong>en</strong>darmerie, etc.• Vous diriger plus spécifiquem<strong>en</strong>t vers la fonction RH (Ressources Humaines)<strong>en</strong> intégrant une école de RH ou un Master RHD’une manière générale, les étudiants <strong>en</strong> <strong>droit</strong> s’ori<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>en</strong> priorité vers la fonction publiqueet les professions intermédiaires du secteur privé. 40 % des jeunes diplômés <strong>en</strong> <strong>droit</strong> seretrouv<strong>en</strong>t dans la fonction publique à nive<strong>au</strong> Bac+3. Les <strong>au</strong>tres 60 % rejoign<strong>en</strong>t le privé, et,pour près de la moitié d’<strong>en</strong>tre eux, le secteur bancaire.7


LA FORMATION A LA LICENCE EN DROITI. L’équipe pédagogiqueL’équipe <strong>en</strong>seignante de <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> 2 se compose de 11 <strong>en</strong>seignants <strong>en</strong> poste <strong>au</strong> <strong>CAVEJ</strong>,issus de différ<strong>en</strong>tes spécialités. Particip<strong>en</strong>t <strong>au</strong>x <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts des professeurs agrégés desfacultés, des maîtres de confér<strong>en</strong>ces, et des Ater recrutés à l’Université de Paris 1Panthéon-Sorbonne, ainsi que des professionnels issus du monde juridique.Disciplined’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>tNom del’<strong>en</strong>seignantPerman<strong>en</strong>cesDu15/11/09<strong>au</strong> 29/05/10Statut de l’<strong>en</strong>seignantDroit civilJulie Tr<strong>au</strong>lléV<strong>en</strong>dredi9h30 - 12h30Maître de confér<strong>en</strong>ces<strong>en</strong> <strong>droit</strong> privéDroit administratifElisabeth ChaperonV<strong>en</strong>dredi9h30 - 12h30Maître de confér<strong>en</strong>ces<strong>en</strong> <strong>droit</strong> publicProblèmes monétaireset financiersAnnick Javet-TanguyMardi9h30 - 12h30Maître de confér<strong>en</strong>ces<strong>en</strong> économieFinances publiques –<strong>droit</strong> fiscalChristophe PierruciMardi14h - 17hMaître de confér<strong>en</strong>ces<strong>en</strong> <strong>droit</strong> publicDroit pénal général –procédure pénaleCorinne Van D<strong>en</strong>BusscheJeudi9h30 - 12h30Maître de confér<strong>en</strong>ces<strong>en</strong> <strong>droit</strong> privéHistoire des idéespolitiquesBruno de LoynesPas deperman<strong>en</strong>ceMaître de confér<strong>en</strong>ces<strong>en</strong> histoire du <strong>droit</strong>Droit civil des bi<strong>en</strong>sL<strong>au</strong>r<strong>en</strong>t ChassotMercredi9h30 - 12h30Ingénieur d’étudesDroit des affairesJean-D<strong>en</strong>is PellierV<strong>en</strong>dredi14h - 17hAterAnglaisIsobel NoblePas deperman<strong>en</strong>ceEnseignanteAllemandIngrid Manchuette-Keil WerthPas deperman<strong>en</strong>ceChargée d’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>tEspagnolP<strong>au</strong>lo AmblatPas deperman<strong>en</strong>ceMaître de confér<strong>en</strong>ces <strong>en</strong>espagnol1) Par téléphone : Téléphoner exclusivem<strong>en</strong>t sur ces plages horaires 01 44 08 63 542) Sur place :<strong>CAVEJ</strong> - C<strong>en</strong>tre Audiovisuel d’Etudes JuridiquesC<strong>en</strong>tre R<strong>en</strong>é Cassin - 17, Rue St-Hippolyte, 75013 PARISToute modification de ce cal<strong>en</strong>drier figure dans la rubrique « Actualités » sur le site Internetdu <strong>CAVEJ</strong>, www.e-cavej.org. N’hésitez pas à vous y référer régulièrem<strong>en</strong>t.8


II. Les <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>tsA. Table<strong>au</strong> des disciplines1) Semestre 3• Unité d'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts fondam<strong>en</strong>tale 1MatièresCoeff.CréditsE.C.T.SExam<strong>en</strong>sEnregistrem<strong>en</strong>ts descours effectués parSupports<strong>au</strong>dioDroit civil –obligations 12 7 Ecrit (3h)Philippe DelebecqueProfesseur à l'UniversParis 11 CD MP3 <strong>au</strong>dio(10 heures)+1 CD MP3 <strong>au</strong>dio(4 heures)de méthodologieDroit administratif 2 7 Ecrit (3h)Jean-Marie PontierProfesseur à l'UniversitéParis 1Elisabeth ChaperonMaître de confér<strong>en</strong>ces àl'Université Paris 11 CD MP3 <strong>au</strong>dio(10 heures)+1 CD MP3 <strong>au</strong>diométhode(4 heures)• Unité d'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts complém<strong>en</strong>taire 2MatièresCoeff.CréditsE.C.T.SExam<strong>en</strong>sEnregistrem<strong>en</strong>ts descours effectués parSupports<strong>au</strong>dioFinances publiques 1 4 OralChristophe PierruciMaître de confér<strong>en</strong>ces àl'Université Paris 11 CD MP3 <strong>au</strong>dio(10 heures)Droit pénal général 1 4 Ecrit (1h)Corine Van D<strong>en</strong> BusscheMaître de confér<strong>en</strong>ces àl'Université Paris 11 CD MP3 <strong>au</strong>dio(10 heures) +cours numériqueDroit civil des bi<strong>en</strong>s 1 4 OralMarie-Cl<strong>au</strong>de CatalaProfesseur à l'UniversitéParis-Sud 111 CD MP3 <strong>au</strong>dio(10 heures)Histoire des idéespolitiques1 4 Ecrit (1h)Bruno de LoynesMaître de confér<strong>en</strong>ces àl'Université Paris 11 CD MP3 <strong>au</strong>dio(10 heures) +cours numérique9


2) Semestre 4• Unité d'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts fondam<strong>en</strong>tale 1MatièresCoeff.CréditsE.C.T.SExam<strong>en</strong>sEnregistrem<strong>en</strong>tsdes cours effectuésparSupports<strong>au</strong>dioDroit civil -obligations 22 6 Ecrit (3h)Droit administratif 2 6 Ecrit (3h)Philippe DelebecqueProfesseur àl'Université Paris 1Jean-Marie PontierProfesseur àl'Université Paris 1Elisabeth ChaperonMaître de confér<strong>en</strong>cesà l'Université Paris 11 CD MP3 <strong>au</strong>dio(10 heures)1 CD MP3 <strong>au</strong>dio(11 heures)• Unité d'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts complém<strong>en</strong>taire 2MatièresCoeff.CréditsE.C.T.SExam<strong>en</strong>sEnregistrem<strong>en</strong>tsdes cours effectuésparSupports<strong>au</strong>dioDroit fiscal 1 4 Ecrit (1h)Procédure pénale 1 4 Ecrit (1h)Droit des affaires 1 4 Ecrit (1h)Christophe PierruciMaître de confér<strong>en</strong>cesà l'Université Paris 1Corine Van D<strong>en</strong>BusscheMaître de confér<strong>en</strong>cesà l'Université Paris 1Dominique LegeaisProfesseure àl'Université Paris 51 CD MP3 <strong>au</strong>dio(10 heures)1 CD MP3 <strong>au</strong>dio(10 heures) +cours numérique1 CD MP3 <strong>au</strong>dio(10 heures)Problèmesmonétaires etfinanciers1 3 OralAnnick JavetMaître de confér<strong>en</strong>cesà l'Université Paris 11 CD MP3 <strong>au</strong>dio(10 heures)AnglaisIsobel Noble,Enseignante àl'Université Paris 11 CD MP3 <strong>au</strong>dio(10 heures)Langues 1 3 OralEspagnolCarine Tumba,Professeure àl’Université Paris 1AllemandIngrid Manchuette-Keil Werth, chargéed’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>tPas de CDPas de CD10


B. Les <strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>ts <strong>au</strong>dio et les cours numériquesOn distingue les cours <strong>au</strong> format MP3, <strong>en</strong>registrés sur les CD et que les étudiants peuv<strong>en</strong>técouter, et les cours numériques téléchargeables et imprimables sur la plate-form<strong>en</strong>umérique du <strong>CAVEJ</strong> http://cavej.univ-paris1.fr.1) Enregistrem<strong>en</strong>ts AudioLes <strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>ts <strong>au</strong>dio sont assurés par un professeur ou un maître de confér<strong>en</strong>ces de<strong>droit</strong> de l’une des universités parisi<strong>en</strong>nes. Chaque CD porte sur l’un des thèmes duprogramme et comporte év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t des exposés, des exercices théoriques(dissertation), des exercices pratiques (comm<strong>en</strong>taire de texte, comm<strong>en</strong>taire d’arrêt, caspratique, consultation, etc.).Pour chacune des matières <strong>en</strong>seignées, le docum<strong>en</strong>t de travail fourni lors de l’inscriptionpédagogique indique de manière claire le programme à étudier dans chaque discipline.L’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t disp<strong>en</strong>sé repose principalem<strong>en</strong>t sur l’écoute des <strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>ts. Ceux-cisont comparables à l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t magistral délivré à la faculté, avec toutefois pourl’étudiant un avantage appréciable : il peut les écouter plusieurs fois avec souplesse etflexibilité <strong>en</strong> fonction de sa disponibilité, où qu’il soit et sur tout type de support. Il sefamiliarisera ainsi avec le vocabulaire et le raisonnem<strong>en</strong>t juridiques.Ces <strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>ts doiv<strong>en</strong>t être utilisés comme le serait un cours magistral : l’étudiant doitpr<strong>en</strong>dre des notes. Cet exercice est indisp<strong>en</strong>sable à l’acquisition des connaissances et à unecompréh<strong>en</strong>sion approfondie de la matière. Comme tout étudiant <strong>en</strong> <strong>droit</strong>, il devra se procurerles manuels conseillés et les codes.L’étudiant se trouve placé dans une situation <strong>au</strong>ssi proche que possible de celle desétudiants du régime prés<strong>en</strong>tiel, afin qu’il dispose, à travail égal, de chances égales lors del’exam<strong>en</strong>.2) Cours NumériquesIls compr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t la totalité des connaissances théoriques nécessaires à la maîtrise de cettematière dans la perspective de l’exam<strong>en</strong>.La liste des cours numériques de <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> 2 disponible pour cette r<strong>en</strong>trée 2009-2010 est lasuivante :- Histoire des idées politiques, Mr B. De Loynes, maître de confér<strong>en</strong>ces à Paris 1- Droit pénal général, Mme C. Van D<strong>en</strong> Bussche, maître de confér<strong>en</strong>ces à Paris 1- Procédure pénale, Mme C. Van D<strong>en</strong> Bussche, maître de confér<strong>en</strong>ces à Paris 1- Droit civil des obligations, semestre 2, Mr P-G. Marly, professeur à l’Université des AntillesLe <strong>CAVEJ</strong> va annoncer, dans les semaines et les mois qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t, la mise <strong>en</strong> ligned'<strong>au</strong>tres matières dans le cadre d'un programme de numérisation de ses cours et, pluslargem<strong>en</strong>t, de recours à l'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t numérique.Comm<strong>en</strong>t accéder à la plate-forme pédagogique numérique ?Entrez dans votre navigateur l'adresse http://cavej.univ-paris1.fr puis cliquez sur «Connexionuniversités de Paris».• Pour les étudiants inscrits à l’Université Paris 1 (<strong>CAVEJ</strong> etCNED/<strong>CAVEJ</strong>)Vous utiliserez pour vous connecter l’id<strong>en</strong>tifiant et le mot de passe de votre messagerieParis 1.11


Pour les étudiants inscrits à l’Université Paris 1 par équival<strong>en</strong>ce avec des matières àprés<strong>en</strong>ter dans une année inférieure, une «Demande d’inscription à la plate-formepédagogique numérique» est à compléter lors de votre inscription pédagogique.Le guide « mon université numérique » est à consulter att<strong>en</strong>tivem<strong>en</strong>t afin de bénéficier desservices numériques de l’université. Vous y trouverez notamm<strong>en</strong>t les informations sur laprocédure d’activation de votre compte. Il est égalem<strong>en</strong>t téléchargeable depuis la paged’accueil du site du <strong>CAVEJ</strong> (<strong>en</strong>cart à <strong>droit</strong>e «Guide numérique (pdf)»).• Pour les étudiants des <strong>au</strong>tres universités part<strong>en</strong>airesVous devrez impérativem<strong>en</strong>t compléter un formulaire de «Demande d’inscription à la plateformepédagogique numérique» lors de votre inscription pédagogique et y joindre laphotocopie d’un docum<strong>en</strong>t officiel comportant vos code INE et numéro étudiant. Un délaiminimum de 72 heures est nécessaire pour <strong>en</strong>registrer votre demande. Vous recevrez alorsun courriel vous invitant à activer votre compte <strong>en</strong> ligne. Un id<strong>en</strong>tifiant et un mot de passevous seront ainsi communiqués.NB : sur la page d’accueil du site, vous trouverez un aide-mémoire pour bi<strong>en</strong> utiliser la plateforme(<strong>en</strong> PDF). Si vous r<strong>en</strong>contrez des problèmes techniques pour accéder à ce service,veuillez nous écrire exclusivem<strong>en</strong>t à cette adresse e-mail : webcavej@univ-paris1.fr Il estinutile de téléphoner.C. Les confér<strong>en</strong>ces : cal<strong>en</strong>drier 2009/2010Les confér<strong>en</strong>ces sont assurées par les <strong>en</strong>seignants du <strong>CAVEJ</strong> tous les 15 jours. Cesr<strong>en</strong>dez-vous (facultatifs) sont très utiles <strong>au</strong>x étudiants, dans la mesure où ils leur permett<strong>en</strong>td’approfondir les cours par un travail régulier tout <strong>au</strong> long de l’année. Ils se ti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t dans l’undes deux amphithéâtres du C<strong>en</strong>tre R<strong>en</strong>é CassinAtt<strong>en</strong>tion : il convi<strong>en</strong>t de consulter régulièrem<strong>en</strong>t le site du <strong>CAVEJ</strong>, www.e-cavej.org,rubrique « Actualités » où sera signalé tout changem<strong>en</strong>t év<strong>en</strong>tuel de date.1) Semestre 3• 14 novembre 2009 (amphi 2)9h00 - 10h00 Tutorat de Mme JAVET10h00 - 11h30 Histoire des idées politiques (n°1)12h00 - 13h30 Droit civil des bi<strong>en</strong>s (n°1)14h00 - 15h30 Droit administratif : l’organisation territoriale (n°1)15h30 - 17h00 Droit civil : l’offre et l’acceptation (n°1)• 28 novembre 2009 (amphi 2)9h00 - 10h30 Droit pénal (n°1)10h45 - 12h15 Finances publiques (n°1)13h30 - 15h00 Droit administratif : sources constitutionnelles et europé<strong>en</strong>nes (n°2)15h15 - 16h45 Droit civil : les vices du cons<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t (n°2)• 5 décembre 2009 (amphi 1)9h00 - 10h30 Finances publiques (n°2)10h45 - 12h15 Droit pénal (n°2)• 12 décembre 2009 (amphi 2)9h00 - 10h30 Droit administratif : les sources internationales et internes (n°3)10h45 - 12h15 Droit civil : la c<strong>au</strong>se et l’objet (n°3)13h30 - 15 h00 Droit civil des bi<strong>en</strong>s (n°2)15h15 - 16h45 Histoire des idées politiques (n°2)12


• 9 janvier 2010 (amphi 2)9h00 - 10h30 Droit pénal (n°3)10h45 - 12h15 Droit administratif : l’acte administratif unilatéral (n°4)13h30 - 15h00 Droit civil des bi<strong>en</strong>s (n°3)15h15 - 16h45 Droit civil : l’effet relatif du contrat (n°4)• 23 janvier 2010 (amphi 2)9h00 - 10h30 Finances publiques (n°3)10h45 - 12h15 Histoire des idées politiques (n°3)13h30 - 15h00 Droit civil des bi<strong>en</strong>s (n°4)15h15 - 16h45 Droit pénal (n°4)• 30 janvier 2010 (amphi 1)9h00 - 10h30 Finances publiques (n°4)10h45 - 12h15 Histoire des idées politiques (n°4)13h30 - 15h00 Droit administratif : les contrats administratifs (n°5)15h15 - 16h45 Droit civil : les sanctions de l’inexécution du contrat (n°5)2) Semestre 4• 27 février 2010 (amphi 2)9h00 - 10h30 Droit administratif : le service public (n°1)10h45 - 12h15 Droit civil : généralités sur la resp. civile délictuelle (n°1)13h30 - 15h00 Droit fiscal (n°1)15h15 - 16h45 Procédure pénale (n°1)• 13 mars 2010 (amphi 1)9h00 - 10h30 Anglais juridique (Mme NOBLE)10h45 - 12h15 Droit des affaires (n°1)13h30 - 15h00 Droit civil : la responsabilité du fait personnel (n°2)15h15 - 16h45 Droit administratif : service public et police administrative (n°2)• 20 mars 2010 (amphi 1)9h00 - 10h30 Droit fiscal (n°2)10h45 - 12H15 Procédure pénale (n°2)13h30 - 15h00 Droit des affaires (n°2)15h15 - 16h45 Problèmes monétaires et financiers (n°1)• 27 mars 2010 (amphi 2)9h00 - 10h30 Anglais juridique (Mme NOBLE)10h45 - 12h15 Problèmes monétaires et financiers (n°2)13h30 - 15h00 Droit administratif : la procédure cont<strong>en</strong>tieuse (n°3)15h15 - 16h45 Droit civil : la resp. du fait des choses – régime général (n°3)• 03 avril 2010 (amphi 1)9h00 - 10h30 Droit fiscal (n°3)10h45 - 12h15 Procédure pénale (n°3)13h30 - 15h00 Droit administratif : le recours pour excès de pouvoir (n°4)15h15 - 16h45 Droit civil : la resp. du fait des choses – régimes spéci<strong>au</strong>x (n°4)• 10 avril 2010 (amphi 2)9h00 - 10h30 Droit administratif : la responsabilité administrative (n°5)10h45 - 12h15 Droit civil : la responsabilité du fait d’<strong>au</strong>trui (n°5)13h30 - 15h00 Procédure pénale (n°4)15h15 - 16h45 Problèmes monétaires et financiers (n°3)13


• 15 mai 2010 (amphi 2)9h00 - 10h30 Droit des affaires (n°3)10h45 - 12h15 Droit des affaires (n°4)13h30 - 15h00 Droit fiscal (n°4)15H15 - 16h45 Problèmes monétaires et financiers (n°4)D. Les devoirsCes devoirs, bi<strong>en</strong> que facultatifs <strong>au</strong> même titre que les confér<strong>en</strong>ces, ont vocation à inciter lesétudiants à travailler régulièrem<strong>en</strong>t et à contrôler de ce fait, tout <strong>au</strong> long de l’année, leurnive<strong>au</strong> de connaissances, pour une préparation efficace à l’exam<strong>en</strong>. Ils sont <strong>au</strong> nombre dedeux par semestre et concern<strong>en</strong>t les matières à coeffici<strong>en</strong>t 2.Les devoirs doiv<strong>en</strong>t être adressés par voie postale <strong>au</strong> <strong>CAVEJ</strong> ou déposés <strong>au</strong> secrétariat deL2, <strong>en</strong> indiquant <strong>en</strong> tête de votre copie vos nom, prénom et adresse personnelle, ainsi quevotre université de rattachem<strong>en</strong>t. Doiv<strong>en</strong>t être m<strong>en</strong>tionnés la matière, l’intitulé du sujet ainsique l’id<strong>en</strong>tité de l’<strong>en</strong>seignant <strong>en</strong> charge de la matière.C<strong>en</strong>tre Audiovisuel d’Etudes Juridiques des Universités de ParisSecrétariat de <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> 2 - C<strong>en</strong>tre R<strong>en</strong>é Cassin17, rue St-Hippolyte -75013 PARISATTENTION : précisez égalem<strong>en</strong>t sur l’<strong>en</strong>veloppe la matière et l’année d’étude. Vous devezjoindre à votre courrier (ou bi<strong>en</strong> lors du dépôt du devoir <strong>au</strong> C<strong>en</strong>tre) une <strong>en</strong>veloppesuffisamm<strong>en</strong>t timbrée et libellée à vos nom et adresse, de taille suffisante pour cont<strong>en</strong>ir votredevoir et pouvoir ainsi vous être retournée une fois le devoir corrigé.Les devoirs ne doiv<strong>en</strong>t pas dépasser une copie double et demie, soit 6 pages manuscrites(ou 3 pages <strong>en</strong> format Word, police Times, caractère 12, interligne 1,5). Ils doiv<strong>en</strong>t <strong>en</strong> outrecomporter une marge de h<strong>au</strong>t de page suffisante pour les annotations, observations etremarques.Les corrigés sont <strong>en</strong>suite publiés sur la plate-forme numérique du <strong>CAVEJ</strong> http://cavej.univparis1.fr,fin janvier pour les devoirs du premier semestre (semestre 3), <strong>en</strong> mai pour lesdevoirs du second semestre (semestre 4).Ces devoirs peuv<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t faire l’objet d’une correction de l’<strong>en</strong>seignant lors desconfér<strong>en</strong>ces de méthode (Cf. sujets <strong>en</strong> annexe n°3).• Semestre 3MatièresDevoirs proposésEnseignantresponsableRemise dedevoirsDroit civil : lesobligationsSujet n°1 : Dissertation juridiqueSujet n°2 : Comm<strong>en</strong>taire d’arrêtJulie Tr<strong>au</strong>lléAvant le15/12/2009Avant le22/01/2010DroitadministratifSujet n°1 : Comm<strong>en</strong>taire dirigé n°1Sujet n°2 : Comm<strong>en</strong>taire dirigé n°2Elisabeth ChaperonAvant le11/12/2009Avant le22/01/201014


Anglais Comm<strong>en</strong>taire de texte Isobel NobleAvant le30/03/2010• Semestre 4MatièresDevoirs proposésEnseignantresponsableRemise dedevoirsDroit civil : laresponsabilitécivileSujet n°1 : Comm<strong>en</strong>taire d’arrêtSujet n°2 : Dissertation juridiqueJulie Tr<strong>au</strong>lléAvant le20/03/2010Avant le28/04/2010DroitadministratifSujet n°1 : Comm<strong>en</strong>taire de texteSujet n°2 : Cas PratiqueElisabeth ChaperonAvant le26/03/2010Avant le16/04/201015


INFORMATIONS PRATIQUESI. Conditions d'inscriptionL’inscription <strong>en</strong> <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> 2 comporte deux étapes : l’inscription administrative nécessaire etpréalable dans une université et l’inscription pédagogique <strong>au</strong> secrétariat du C<strong>en</strong>treAudiovisuel.A. Inscription AdministrativeLes étudiants inscrits <strong>au</strong> C<strong>en</strong>tre Audiovisuel d’études juridiques des Universités de Parissont obligatoirem<strong>en</strong>t rattachés à l’une des 6 Universités de Paris ou de la région parisi<strong>en</strong>nepré-citées.B. Inscription Pédagogique <strong>au</strong> C<strong>en</strong>tre AudiovisuelUne fois l’inscription administrative <strong>en</strong>registrée et la carte d’étudiant obt<strong>en</strong>ue, les étudiantsdoiv<strong>en</strong>t se connecter sur le site http://www.e-cavej.org pour pr<strong>en</strong>dre connaissance des datesdes inscriptions pédagogiques.Tous les étudiants sont t<strong>en</strong>us de se prés<strong>en</strong>ter personnellem<strong>en</strong>t ou de se faire représ<strong>en</strong>ter àcette réunion <strong>au</strong> cours de laquelle ils recevront l’ess<strong>en</strong>tiel du matériel pédagogiqu<strong>en</strong>écessaire pour l’année universitaire.ATTENTION : pour les étudiants suivant un double cursus, il apparti<strong>en</strong>t à ces étudiants d<strong>en</strong>e pas faire abstraction des difficultés qui risqu<strong>en</strong>t de se prés<strong>en</strong>ter lors des épreuves écriteset orales d’exam<strong>en</strong>, <strong>en</strong> raison des incompatibilités d’horaires.Aucune dérogation <strong>au</strong>x dates normales d’exam<strong>en</strong> ne peut <strong>en</strong> effet être accordée.• Réunion d’inscriptionIl s’agit d’une réunion d’<strong>en</strong>viron une heure dont la date et l’heure sont fixées par lesecrétariat qui indique les docum<strong>en</strong>ts à apporter par l’étudiant.La prés<strong>en</strong>ce de l’étudiant est obligatoire :- pour valider l’inscription pédagogique par le paiem<strong>en</strong>t d’une participation <strong>au</strong>x frais deproduction de CD et docum<strong>en</strong>ts ;- pour obt<strong>en</strong>ir divers r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts d’ordre pédagogique ou pratique nécessaires ;- pour recevoir les docum<strong>en</strong>ts et les CD du semestre ou de l’année universitaire.ATTENTION : cette réunion ne concerne pas les étudiants du CNED.Les étudiants rattachés <strong>au</strong> CNED devront obligatoirem<strong>en</strong>t adresser <strong>au</strong> secrétariat de <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong>1 par courrier uniquem<strong>en</strong>t les fiches d’inscriptions pédagogiques accompagnées desattestations demandées (demander év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t ces fiches <strong>au</strong> secrétariat de <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> 2 du<strong>CAVEJ</strong>, <strong>en</strong> joignant une <strong>en</strong>veloppe timbrée grand format libellée à l’adresse de l’étudiant).• Frais de scolaritéCette participation est distincte des <strong>droit</strong>s d’inscription à l’université. Elle correspond <strong>au</strong>x fraisde reproduction que nécessite le régime par correspondance.Elle doit être réglée par chèque libellé à l’ordre de Monsieur l’Ag<strong>en</strong>t comptable de Paris I lorsde la réunion d’inscription pédagogique et se monte à 320 €.La participation s’élève à 160 € pour les étudiants <strong>en</strong> cas de redoublem<strong>en</strong>t <strong>au</strong> <strong>CAVEJ</strong>.16


II. Les exam<strong>en</strong>sLes exam<strong>en</strong>s comport<strong>en</strong>t deux sessions pour les étudiants ayant effectué leur scolarité <strong>au</strong><strong>CAVEJ</strong>. La première session de l’exam<strong>en</strong> a lieu <strong>en</strong> juin avec possibilité dite de « délestage »<strong>en</strong> février pour certaines épreuves. La session de rattrapage a lieu <strong>en</strong> septembre.Les épreuves des <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts à coeffici<strong>en</strong>t 2 sont des épreuves écrites d’une duréemaximum de 3 heures. Pour les <strong>au</strong>tres <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts, les étudiants ont à subir desépreuves orales, qui ont été remplacées, conformém<strong>en</strong>t à l’article 18 al. 11 de l’arrêté du 9avril 1997, par une interrogation écrite d’une heure pour certaines matières.Si l’admission n’est pas acquise <strong>en</strong> juin, l’étudiant prés<strong>en</strong>te à la session de rattrapage deseptembre les matières non validées ou pour lesquelles il a été défaillant.ATTENTION : les étudiants ne reçoiv<strong>en</strong>t pas de convocation par courrier. Les convocations<strong>au</strong>x exam<strong>en</strong>s doiv<strong>en</strong>t être téléchargées sur le site www.e-cavej.org. Seuls les étudiantspédagogiquem<strong>en</strong>t inscrits <strong>au</strong> <strong>CAVEJ</strong> peuv<strong>en</strong>t les télécharger.A. L’Unité d’Enseignem<strong>en</strong>ts (U.E.)Elle se constitue de deux matières pour l’U.E. 1, à savoir le Droit des obligations et le Droitadministratif, et de quatre matières pour l’U.E. 2 <strong>au</strong> semestre 3, cinq matières <strong>au</strong> semestre 4.Chaque unité d’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t est définitivem<strong>en</strong>t acquise et capitalisable quand l’étudiant y aobt<strong>en</strong>u la moy<strong>en</strong>ne. Il y a comp<strong>en</strong>sation <strong>en</strong>tre les matières constitutives de l’U.E., de sorteque les notes inférieures à la moy<strong>en</strong>ne sont acquises. L’étudiant obti<strong>en</strong>t alors les créditseuropé<strong>en</strong>s correspondant à cette U.E.La défaillance dans une matière <strong>en</strong>traîne la défaillance pour l’U.E., et donc interdit lacomp<strong>en</strong>sation. Cela signifie que les notes supérieures ou égales à la moy<strong>en</strong>ne rest<strong>en</strong>tacquises, mais que les notes inférieures à la moy<strong>en</strong>ne d’une unité non acquise disparaiss<strong>en</strong>tet doiv<strong>en</strong>t être repassées à la seconde session (rattrapage de septembre).B. Le semestreChaque semestre se compose de deux unités d’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts : l’unité d’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts 1,dite unité fondam<strong>en</strong>tale, et l’unité d’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts 2, unité complém<strong>en</strong>taire. Il est validéquand l’étudiant a obt<strong>en</strong>u la moy<strong>en</strong>ne arithmétique de l’U.E. 1 et l’U.E. 2.La défaillance à une seule matière interdit la comp<strong>en</strong>sation du semestre.C. La <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> 2Elle se compose des deux semestres : semestre 3 et semestre 4. Elle est obt<strong>en</strong>ue quandchacun de ces semestres a été validé, ou quand l’étudiant obti<strong>en</strong>t la moy<strong>en</strong>ne comp<strong>en</strong>séedes deux semestres qui la compos<strong>en</strong>t.D. Le « délestage »Le règlem<strong>en</strong>t de l’exam<strong>en</strong> précise que la première session d’exam<strong>en</strong> pour les semestres 3 et4 se fait <strong>en</strong> juin. Toutefois, le <strong>CAVEJ</strong> organise des exam<strong>en</strong>s <strong>en</strong> février pour les<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts du semestre 3 : les étudiants qui se s<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t prêts pourront s’y prés<strong>en</strong>ter,mais il n’y a <strong>au</strong>cune obligation.L’étudiant peut ainsi se « délester » d’une ou plusieurs matières, et il prés<strong>en</strong>te les <strong>au</strong>tres <strong>en</strong>juin. Une matière non validée <strong>au</strong> délestage ne pourra être repassée qu’<strong>en</strong> septembre.L’étudiant peut choisir de ne se prés<strong>en</strong>ter qu’<strong>en</strong> juin et de ne pas participer <strong>au</strong> délestage.Il n’y a pas d’inscription particulière à ce délestage.17


Dates des délestages des matières du semestre 3 pour les étudiants qui désir<strong>en</strong>t s’yprés<strong>en</strong>ter à la place de la session de juin :Les exam<strong>en</strong>s ont lieu <strong>au</strong> C<strong>en</strong>tre R<strong>en</strong>é Cassin, 17 rue St-Hippolyte, 75013 PARIS• Ecrits le samedi 6 février 2010, toute la journée (amphi 1)Droit civil : les obligations, de 9h30 à 12h30Droit administratif, de 14h à 17h• Or<strong>au</strong>x les 3, 4 et 5 février 2010Les salles des or<strong>au</strong>x seront affichées devant le secrétariat• Autres épreuves écrites à confirmer (Prévues le 2 février 2010)Droit pénalHistoire des idées politiques.Un cal<strong>en</strong>drier des épreuves sera disponible sur le site www.e-cavej.org <strong>en</strong> janvier, précisantles dates et les salles des exam<strong>en</strong>s or<strong>au</strong>x et des épreuves écrites d’une heure.E. 1 ère session d’exam<strong>en</strong> <strong>en</strong> juinLa <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> 2 est obt<strong>en</strong>ue quand le semestre 3 et le semestre 4 sont validés, soit parl’obt<strong>en</strong>tion de la moy<strong>en</strong>ne dans chaque semestre, soit par la comp<strong>en</strong>sation annuelle.• Résultats <strong>en</strong> lignePour pr<strong>en</strong>dre connaissance de leurs résultats, les étudiants rattachés à l’Université de Paris1doiv<strong>en</strong>t se r<strong>en</strong>dre sur le site www.univ-paris1.fr, <strong>en</strong> ayant <strong>au</strong> préalable activé leurmessagerie.Aller à la rubrique Vous êtes : « Etudiant »Cliquer sur « Boîte mail, notes et résultats ».Les étudiants s’id<strong>en</strong>tifi<strong>en</strong>t avec leur login (id<strong>en</strong>tifiant), ainsi qu’avec le mot de passe qui leura été remis lors de l’activation de leur messagerie électronique « Malix ».Ensuite se r<strong>en</strong>dre dans la rubrique « mon ENT », « Vie estudiantine ».Cliquer sur « Dossier étudiant », Enfin aller sur « Notes et résultats ».Tout étudiant qui s’est prés<strong>en</strong>té à cette session reçoit un relevé de notes qui lui indique s’ilest admis, ajourné ou défaillant.L’étudiant non admis connaîtra ainsi les matières qu’il lui reste à acquérir.Pour les étudiants des <strong>au</strong>tres universités, les résultats sont affichés <strong>en</strong> juillet devant lesecrétariat du <strong>CAVEJ</strong>.• Consultation des copiesUne consultation des copies est proposée après la publication des résultats.F. 2 ème session d’exam<strong>en</strong> <strong>en</strong> septembreAu vu de son relevé de notes, l’étudiant qui veut obt<strong>en</strong>ir sa <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> 2 doit représ<strong>en</strong>ter cettesession pour :- les matières où il a été déclaré défaillant ;- les matières où la note obt<strong>en</strong>ue a été inférieure à la moy<strong>en</strong>ne s<strong>au</strong>f si l’U.E. a été validée,ou <strong>en</strong>core si le semestre a été validé par comp<strong>en</strong>sation <strong>en</strong>tre les U.E.18


L’étudiant doit donc représ<strong>en</strong>ter les seules matières dont la note est inférieure à la moy<strong>en</strong>nedans les seules U.E. non validées du semestre non validé, ainsi que les matières où il a étédéfaillant.A contrario, l’étudiant ne peut pas repasser les matières où il a obt<strong>en</strong>u la moy<strong>en</strong>ne (dans lesU.E non validées), ni, évidemm<strong>en</strong>t les matières des U.E validées. La note acquise <strong>en</strong> juin esttoujours conservée, même si l’étudiant se prés<strong>en</strong>te – par erreur – <strong>en</strong> septembre.Les dates des épreuves de rattrapage de septembre sont disponibles sur le site www.ecavej.orgfin juilletG. L’accès <strong>en</strong> <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> 3Il est acquis pour l’étudiant ayant obt<strong>en</strong>u la <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> 2, mais <strong>au</strong>ssi pour l’étudiant <strong>au</strong>quel il nemanque qu’un semestre (semestre 3 ou semestre 4), qu’il pourra donc valider l’annéesuivante. Cet étudiant pourra donc s’inscrire <strong>en</strong> <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> 3 pour les matières du semestre nonvalidées et <strong>en</strong> <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> 3. On dit alors qu’il est AJAC 2.H. DiplômesLes étudiants inscrits pédagogiquem<strong>en</strong>t <strong>au</strong> <strong>CAVEJ</strong> rest<strong>en</strong>t attachés administrativem<strong>en</strong>t àl’Université où ils ont effectué leur inscription.Cette université, <strong>au</strong> terme de leurs études, et <strong>au</strong> vu des résultats obt<strong>en</strong>us <strong>au</strong> C<strong>en</strong>tre, leurdélivrera le diplôme national de <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> <strong>en</strong> Droit, et celui du DEUG (Bac+2) - sur demande.Les étudiants rattachés à l’Université de Paris 1 peuv<strong>en</strong>t retirer leur diplôme :- <strong>en</strong> se prés<strong>en</strong>tant munis de leurs relevés de notes et d’une pièce d’id<strong>en</strong>tité <strong>en</strong>viron 6 moisaprès la publication des résultats ;- par courrier, <strong>en</strong> joignant à leur demande une photocopie des relevés de notes, unephotocopie d’une pièce d’id<strong>en</strong>tité, une grande <strong>en</strong>veloppe timbrée <strong>au</strong> tarif Lettrerecommandée (libellée à l’adresse de l’étudiant), et un recommandé déjà rempli à l’adressede l’étudiant. Le courrier est à adresser :Diplôme du DEUGUniversité de Paris 1 Panthéon-SorbonneUFR 26 – Retrait de diplôme17, rue St-Hippolyte75013 PARISDiplôme de LICENCEUniversité de Paris 1 Panthéon-SorbonneBure<strong>au</strong> 208 – Retrait de diplôme12 Place du Panthéon75005 PARISPour les étudiants des <strong>au</strong>tres universités part<strong>en</strong>aires, se r<strong>en</strong>seigner directem<strong>en</strong>t <strong>au</strong>près deces universités.Si les étudiants ont besoin d’une attestation, ils peuv<strong>en</strong>t l’obt<strong>en</strong>ir <strong>au</strong> secrétariat de <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> 2du <strong>CAVEJ</strong> <strong>en</strong> joignant une <strong>en</strong>veloppe timbrée à l’adresse de l’étudiant.I. Le redoublem<strong>en</strong>tTout redoublem<strong>en</strong>t doit faire l’objet d’une réinscription administrative préalable (dansl’Université de rattachem<strong>en</strong>t) et pédagogique (<strong>au</strong> <strong>CAVEJ</strong>). Le bénéfice des notes égales ousupérieures à la moy<strong>en</strong>ne est conservé pour les années suivantes. De même, les unitésd’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts (U.E.) et les semestres validés rest<strong>en</strong>t acquis.19


ANNEXESAnnexe n°1 : Unités d’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts fondam<strong>en</strong>tale (U.E. 1)Thèmes des confér<strong>en</strong>ces <strong>en</strong> Droit des obligations et <strong>en</strong> Droit administratifConfér<strong>en</strong>cesThèmesabordésDroit civil : lesobligations(semestre 3)Droitadministratif(semestre 3)Droit civil : lesobligations(semestre 4)Droitadministratif(semestre 4)N°1L’offre etl’acceptationLe contrôleadministratif desactes descollectivitésdéc<strong>en</strong>traliséesGénéralités sur laresponsabilitécivile délictuelle +le fait personnelLe service public –notion-N°2Les vices ducons<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>tLes sourcesconstitutionnelleset commun<strong>au</strong>tairesLa resp. du fait deschoses : régimegénéralService public etpoliceN°3La c<strong>au</strong>se etl’objetLes sourcesinternationales etinternesLa resp. du fait deschoses : régimesspéci<strong>au</strong>xLa procédurecont<strong>en</strong>tieuseN°4L’effet relatif ducontratL’acte administratifunilatéralLa resp. du fait deschoses : régimesspéci<strong>au</strong>xLe recours pourexcès de pouvoirN°5Les sanctions del’inexécution ducontratLe contratadministratifLa responsabilitédu fait d’<strong>au</strong>trui :régime « général »La responsabilitéadministrative20


1) Droit civil : Les Obligations / Semestre 3• N°1 L'offre et l'acceptation : 14 novembre 2009 de 15h30 à 17h- point sur l'interprétation des arrêts de la Cour de cassation et sur la méthode ducomm<strong>en</strong>taire et de la dissertation ;- étude de l'offre et l'acceptation.• N°2 Les vices du cons<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t : 28 novembre 2009 de 15h15 à 16h45- étude de l'erreur et du dol ;- exercice (dissertation) : le dol.• N°3 La c<strong>au</strong>se et l'objet : 12 décembre 2009 de 10h45 à 12h15- étude de la théorie de la c<strong>au</strong>se et son évolution réc<strong>en</strong>te ;- focus sur la jurisprud<strong>en</strong>ce relative à l'indétermination du prix ;- point sur la nullité comme sanction de la formation du contrat ;- exercice (dissertation) : la c<strong>au</strong>se.• N°4 L’effet relatif du contrat : 9 janvier 2010 de 10h45 à 12h15- étude des distinctions suivantes : effet relatif / opposabilité ; parties / tiers ;- focus sur la relativité de la f<strong>au</strong>te contractuelle ;- exercice (comm<strong>en</strong>taire d’arrêt) : comm<strong>en</strong>taire de l'arrêt r<strong>en</strong>du le 22 octobre 2008 (pourvoisn° 07-15583 et 07-15692) par la 3e Chambre civile de la Cour de cassation. Les étudiantssont invités à consulter l'arrêt sur le site http://www.legifrance.gouv.fr, <strong>en</strong> <strong>en</strong>trant la date et l<strong>en</strong>° de pourvoi.• N°5 Les sanctions de l’inexécution du contrat : 30 janvier de 15h15 à16h45- étude de la résolution ;- focus sur les cl<strong>au</strong>ses limitatives ou exonératoires de responsabilité ;- point sur la notion de force majeure ;- exercice (comm<strong>en</strong>taire d’arrêt) : comm<strong>en</strong>taire de l’arrêt r<strong>en</strong>du par la Chambre commercialede la Cour de cassation le 22 octobre 1996 (pourvoi n° 93-18632). Les étudiants sont invitésà consulter l'arrêt sur le site http://www.legifrance.gouv.fr, <strong>en</strong> <strong>en</strong>trant la date et le n° depourvoi.2) Droit civil : Les Obligations / Semestre 4• N°1 Généralités sur la responsabilité civile délictuelleLa responsabilité du fait personnel : 27 février 2010 de 10h45 à 12 h15- introduction <strong>au</strong> <strong>droit</strong> de la responsabilité civile ;- étude des élém<strong>en</strong>ts constitutifs de la f<strong>au</strong>te personnelle ;- exercice (comm<strong>en</strong>taire d’arrêt) : comm<strong>en</strong>taire de l'arrêt (pourvoi n° 80-93031) r<strong>en</strong>du le 9mai 1984 par l’Assemblée plénière de la Cour de cassation (les étudiants sont invités àconsulter l'arrêt sur le site http://www.legifrance.gouv.fr, <strong>en</strong> <strong>en</strong>trant la date et le n° depourvoi).• N°2 La responsabilité du fait des choses (régime général) : 13 mars 2010de 13h30 à 15h- étude des conditions de la responsabilité du fait des choses ;- étude du régime de la responsabilité du fait des choses ;- exercice (dissertation) : la responsabilité du fait des choses inertes.• N°3 La responsabilité du fait des choses (régimes spéci<strong>au</strong>x) : 27 mars2010 de 15h15 à 16h45- introduction <strong>au</strong>x régimes spéci<strong>au</strong>x de responsabilité du fait des choses ;- étude de la responsabilité du fait des produits défectueux ;21


- exercice (comm<strong>en</strong>taire d’arrêt) : analyse de l’arrêt (pourvoi n° 08-11073) r<strong>en</strong>du le 9 juillet2009 par la 1 ère Chambre civile de la Cour de cassation (les étudiants sont invités à consulterl’arrêt sur le site http ://www.legifrance.gouv.fr, <strong>en</strong> <strong>en</strong>trant la date et le n° de pourvoi).• N°4 La responsabilité du fait d’<strong>au</strong>trui (régimes spéci<strong>au</strong>x) : 10 avril 2010de 15h15 à 16h45- introductions <strong>au</strong>x régimes spéci<strong>au</strong>x de responsabilité du fait d’<strong>au</strong>trui ;- étude de la responsabilité des pères et mères du fait de leurs <strong>en</strong>fants mineurs ;- exercice : analyse de l’arrêt (pourvoi n° 00-13787) r<strong>en</strong>du le 13 décembre 2002 parl’Assemblée plénière de la Cour de cassation (les étudiants sont invités à consulter l’arrêt surle site http ://www.legifrance.gouv.fr, <strong>en</strong> <strong>en</strong>trant la date et le n° de pourvoi).• N°5 La responsabilité du fait d’<strong>au</strong>trui (régime « général ») : 17 avril 2010de 10h45 à 12h15- étude du régime « général » de la responsabilité du fait d’<strong>au</strong>trui ;- exercice (dissertation) : la responsabilité du fait d’<strong>au</strong>trui.3) Droit administratif / Semestre 3• N°1 L'organisation territoriale : 14 novembre 2009 de 14h à 15h30La partie du cours consacrée à l'organisation territoriale fait l'objet des trois premiers<strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>ts <strong>au</strong>dio. Je vous r<strong>en</strong>voie à la lecture complém<strong>en</strong>taire d’un manuel. Vous lechoisirez dans la liste des manuels proposés dans la Bibliographie indiquée dans la premièrepartie de ce docum<strong>en</strong>t.Points particulièrem<strong>en</strong>t étudiés :- rappel de quelques notions de base sur la déconc<strong>en</strong>tration et la déc<strong>en</strong>tralisation ;- le contrôle des actes des <strong>au</strong>torités territoriales avec l’étude des deux textes suivants :*C.C. Décision n° 82-137 DC du 25 février 1982, Loi relative <strong>au</strong>x <strong>droit</strong>s et libertés descommunes, des départem<strong>en</strong>ts et des régions ;*articles L. 2131-1 à L. 2131-8 du Code général des collectivités territoriales.• N°2 Les sources constitutionnelles et europé<strong>en</strong>nes du <strong>droit</strong>administratif : 28 novembre 2009 de 13h30 à 15hLe programme de travail particulièrem<strong>en</strong>t lourd porte sur des points d’actualité. Je vousrecommande de lire quelques décisions du Conseil d’Etat citées dans le cours etreproduites, par exemple, dans les grands arrêts de la jurisprud<strong>en</strong>ce administrative (GAJA).Points particulièrem<strong>en</strong>t étudiés :- les rapports qu'<strong>en</strong>treti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t le <strong>droit</strong> constitutionnel et le <strong>droit</strong> de l'Union Europé<strong>en</strong>ne serontplus particulièrem<strong>en</strong>t exposés lors de cette confér<strong>en</strong>ce avec l’étude des deux décisionssuivantes :*C.C. n° 2004-496 DC du 10 juin 2004, Loi pour la confiance dans l'économie numérique(csdrt 7 et 9) ;*CE. 8 février 2007, Société Arcelor Atlantique et Lorraine et communiqué de presse duConseil d’Etat.• N°3 Les sources internationales et internes : 12 décembre 2009 de 9h à10h30Pour mieux suivre les développem<strong>en</strong>ts, je vous conseille de lire un certain nombre de textesreproduits dans el fascicule ou dans un recueil de jurisprud<strong>en</strong>ce (par exemple, le GAJA).Point particulièrem<strong>en</strong>t étudié :L’étude de deux décisions :* C.E. 18 décembre 1998, S.A.R.L. Parc d’activités de Blotzheim et S.C.I. Haselaeker* C.E. 8 juillet 2002, Commune de Porta• N°4 L’acte administratif unilatéral : 9 janvier 2010 de 15h15 à 16h45- la notion d’acte administratif ;- Le régime juridique de l’acte administratif.22


Point particulièrem<strong>en</strong>t étudié :Seule la partie délicate concernant l’abrogation et le retrait de ces actes fera l’objet de ceregroupem<strong>en</strong>t avec l’étude des textes suivants :- C.E. 10 Janvier 1930, Despujol ;- C.E. 3 février 1989 Compagnie Alitalia ;- C.E. 24 octobre 1997, Mme de L<strong>au</strong>bier ;- loi n° 2000-321 du 12 avril 2000 relative <strong>au</strong>x <strong>droit</strong>s des citoy<strong>en</strong>s dans leurs relations avecles administrations. (art. 20 à 23) ;- C.E. 26 octobre 2001, M. Ternon.• N°5 Les contrats administratifs : 30 janvier 2010 de 13h30 à 15h- la notion de contrat administratif ;- le régime du contrat administratif.Textes plus particulièrem<strong>en</strong>t étudiés :- pour les critères du contrat :* T.C. 21 mars 1983, UAP ;* C.E. 26 juin 1996, Commune de Cereste.- pour le régime du contrat :* C.E. 16 juillet 2007 Société Tropic Trav<strong>au</strong>x Signalisation et communiqué de presse duConseil d’Etat.4) Droit administratif / Semestre 4• N°1 Le service public : 27 février 2010 de 9h à 10h30La notion de service public, longtemps considérée comme un «pilier» du <strong>droit</strong> administratif,est à la fois l’une des plus importantes et l’une des plus controversées. Notion importante,car elle conti<strong>en</strong>t l’idée de finalité sociale, de satisfaction des besoins collectifs et peut doncêtre appréh<strong>en</strong>dée comme le «pivot de l’Etat». Notion controversée sur le plan économique,les critiques port<strong>en</strong>t sur l’excessif déploiem<strong>en</strong>t des services publics. Mais ce n’est pas tant lanotion qui est alors critiquée qu’un modèle d’organisation qui consiste à confier les servicespublics à des monopoles publics dont les salariés ont un statut particulier.Très <strong>en</strong> vogue dans les années 1950, ce modèle est actuellem<strong>en</strong>t rénové, notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong>faisant une place à la concurr<strong>en</strong>ce.Points particulièrem<strong>en</strong>t étudiés (textes reproduits dans le fascicule) :- l’id<strong>en</strong>tification de la notion de service public ;- les principes communs à tous les services publics ;- C.C. Décision n° 86-217 DC du18 octobre 1986, loi relative à la liberté de communication ;- C.E. Sect. 29 déc. 1997, Commune de G<strong>en</strong>nevilliers.• N°2 Service public et police administrative : 13 mars 2010 de 15h15 à16h45Cette séance, un peu hétéroclite, abordera à la fois les modalités d’organisation des servicespublics, ce qui nous permettra de terminer la partie du programme qui leur est consacré, etla police administrative, <strong>au</strong>tre fonction sociale de l’activité administrative.Points particulièrem<strong>en</strong>t étudiés (textes reproduits dans le fascicule) :- le régime juridique des services publics :* C.E. Ass. 1956, Union syndicale des industries aéron<strong>au</strong>tiques (Rec. p. 434) ConclusionsL<strong>au</strong>r<strong>en</strong>t - extraits -- La police administrative :* Articles L. 2211-1 à L. 2212-5 du CGCT ;* CE Ordonnance 29 juillet 1997, Préfet du Loiret ;* TC 5 décembre 1977, Demoiselle Motsch.• N°3 La procédure administrative : 27 mars 2010 de 13h30 à 15hDeux séances seront consacrées <strong>au</strong> cont<strong>en</strong>tieux administratif. Dans celle-ci nousaborderons <strong>en</strong> premier un aspect de la répartition des compét<strong>en</strong>ces <strong>en</strong>tre le juge23


administratif et le juge judiciaire, les dérogations à la compét<strong>en</strong>ce administrative. Puis nousexaminerons quelques traits spécifiques à la procédure administrative cont<strong>en</strong>tieuse, <strong>en</strong>particulier les référés d’urg<strong>en</strong>ce.Points particulièrem<strong>en</strong>t étudiés (textes reproduits dans le fascicule) :I - Les dérogations à la compét<strong>en</strong>ce administrativeT.C. 4 juillet 1991, 2 espèces, G<strong>au</strong>dino et Association de la Maison de la culture Boris VianII - Les procédures d’urg<strong>en</strong>ce* C.E. Ass. 2 juillet 1982, Huglo ;* C.E. Sect. 28 février 2001, Préfet de Alpes-Maritimes.• N°4 Le recours pour excès de pouvoir : 10 avril 2010 de 13h30 à 15hDeux <strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>ts sont consacrés <strong>au</strong> recours pour excès de pouvoir <strong>en</strong> raison de sonrôle c<strong>en</strong>tral dans la construction du <strong>droit</strong> administratif. Il existe cep<strong>en</strong>dant d’<strong>au</strong>tres recourscont<strong>en</strong>tieux, <strong>en</strong> particulier le recours de pleine juridiction, d’un tout <strong>au</strong>ssi grand intérêt. Lesconditions de recevabilité sont communes à tous les recours mais seuls les docum<strong>en</strong>tsconcernant l’intérêt à agir <strong>en</strong> matière de recours pour excès de pouvoir sont reproduits dansle fascicule de trav<strong>au</strong>x dirigés.Nous aborderons égalem<strong>en</strong>t les cas d’ouverture du recours pour excès de pouvoir. Cetexposé se trouve parfois prés<strong>en</strong>té dans une partie consacrée <strong>au</strong> principe de légalité parfoismême avec la prés<strong>en</strong>tation de la décision administrative. Sont alors égalem<strong>en</strong>t étudiés lesprincipes qui régiss<strong>en</strong>t ce que l’on nomme la légalité d’exception. Tous ces points ont étévus lors du semestre 3.Points plus particulièrem<strong>en</strong>t étudiés (textes reproduits dans le fascicule) :I - L’intérêt à agir :C.E. sect. 30 oct. 1998, Ville de Lisieux et conclusions J.H. STAHL –extraitsII - Pour les cas d’ouverture du REP :* CE sect. 7 octobre 1994, Ville de Narbonne ;* CE 2 novembre 1992, M. Kherroua et <strong>au</strong>tres ;* C.E. Ass.11 mai 2004, Association AC.• N°5 La responsabilité administrative : 17 avril 2010 de 9h à 10h30Dans cette seule séance consacrée à la responsabilité administrative, la responsabilité pourf<strong>au</strong>te sera principalem<strong>en</strong>t abordée.Points particulièrem<strong>en</strong>t étudiés (textes reproduits dans le fascicule) :I - La f<strong>au</strong>te personnelle* CE Ass. 18 novembre 1949, Demoiselle Mimeur.II - La f<strong>au</strong>te de service* C.E. 6 octobre 2000, Ministre de l'Intérieur c/ commune de Saint-Flor<strong>en</strong>t ;* C.E. Ass. 3 mars 2004 Ministre de l'Emploi et de la solidarité c/ Csrts Botella.III - La responsabilité sans f<strong>au</strong>te* C.E. Ass. 9 avril 1993, Bianchi24


Annexe n°2 : Devoir d’anglaisLe devoir d’anglais est inséré dans le fascicule d’anglais qui vous est remis <strong>en</strong> début d’annéelors de votre inscription pédagogique.Conseils méthodologiquesL’essai a pour but d’<strong>en</strong>traîner l’étudiant à réfléchir sur un sujet traité <strong>en</strong> cours, de l’aider àorganiser sa p<strong>en</strong>sée et à rédiger <strong>en</strong> utilisant une langue appropriée. Je constate que lesétudiants ont souv<strong>en</strong>t t<strong>en</strong>dance à ne pas respecter la forme et le registre de cet exercice.Leur vie quotidi<strong>en</strong>ne est ponctuée de messages où tout doit être abrégé ; les règles d’usagede ponctuation, de grammaire et de syntaxe n’ont pas de place dans ce type decommunication simplifiée. Elles ont, <strong>en</strong> revanche, une importance capitale lorsqu’il s’agitd’un exercice universitaire du fait que les idées sont plus complexes et doiv<strong>en</strong>t êtreexprimées clairem<strong>en</strong>t.Comm<strong>en</strong>cez par une lecture att<strong>en</strong>tive du sujet. Quels sont les mots clés de l’intitulé? Faitesle tri du matériel à votre disposition. Repérez les unités <strong>en</strong>registrées, les chapitres du manuelet / ou les pages du fascicule qui trait<strong>en</strong>t le sujet. Relisez-les <strong>en</strong> soulignant les passages quivous sembl<strong>en</strong>t pertin<strong>en</strong>ts.Notez les points ess<strong>en</strong>tiels sans essayer d’imposer un ordre quelconque (pour l’instant).Relisez le sujet, puis essayez de construire un plan à partir des mots clés et des élém<strong>en</strong>tsque vous avez notés. Tâchez de trouver un li<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre les idées. Numérotez-les lorsqu’ilexiste un li<strong>en</strong> (par exemple un li<strong>en</strong> de c<strong>au</strong>se à effet, de rapprochem<strong>en</strong>t de deux idées quidévelopp<strong>en</strong>t le même thème ou alors un li<strong>en</strong> d’opposition.) Cela vous permettra de passerd’une idée à une <strong>au</strong>tre <strong>en</strong> gardant une cohér<strong>en</strong>ce d’<strong>en</strong>semble. Utilisez les mots de liaison(however, moreover, nonetheless, etc.)Vous serez am<strong>en</strong>é à éliminer certains élém<strong>en</strong>ts (on trouve souv<strong>en</strong>t des répétitions lors de laprise de notes) et à faire la synthèse de certains <strong>au</strong>tres (certaines idées se recoup<strong>en</strong>t.)Vous êtes maint<strong>en</strong>ant prêt à rédiger«Posez» le sujet dans l’introduction ; le lecteur doit savoir les points que vous allezdévelopper dans l’essai.L’essai <strong>en</strong> anglais exige une prise de position ; il f<strong>au</strong>t le déf<strong>en</strong>dre à l’aide d’argum<strong>en</strong>tsconvaincants, de référ<strong>en</strong>ces <strong>au</strong>x textes, de citations, etc.Préparez la conclusion, <strong>en</strong> essayant d’ouvrir le sujet vers d’<strong>au</strong>tres horizons, avant decomm<strong>en</strong>cer à rédiger l’essai. Cela facilitera la rédaction, car vous <strong>au</strong>rez toujours prés<strong>en</strong>t àl’esprit le fil conducteur de votre p<strong>en</strong>sée.Discuss and evaluate the views of K<strong>en</strong> Hartley, JP. (approximately 350 words)Référ<strong>en</strong>ces utiles :MP3 UNIT 6 «The Lay Magistrate and Reform »Fascicule: UNIT 6Manuel : INTERVIEW I K<strong>en</strong> Hartley: Magistrate25


Annexe n°3 : Sujet des devoirs proposés <strong>au</strong>x semestres 3 et 4SEMESTRE 3 : Droit civil des obligations – les contrats- Sujet 1 – Dissertation juridique : « La distinction <strong>en</strong>tre nullité absolue et nullité relative »- Sujet 2 – Comm<strong>en</strong>taire d’arrêt, Civ. 3, 17 janvier 2007 (reproduit ci-après)Cour de cassationchambre civile 3Audi<strong>en</strong>ce publique du mercredi 17 janvier 2007N° de pourvoi: 06-10442Publié <strong>au</strong> bulletinSur le moy<strong>en</strong> unique :Vu l'article 1116 du code civil ;Att<strong>en</strong>du, selon l'arrêt attaqué, que M. X..., marchand de bi<strong>en</strong>s, bénéficiaire de promesses dev<strong>en</strong>te que M. Y... lui avait cons<strong>en</strong>ties sur sa maison, l'a assigné <strong>en</strong> réalisation de la v<strong>en</strong>teaprès avoir levé l'option et lui avoir fait sommation de passer l'acte ;Att<strong>en</strong>du que pour prononcer la nullité des promesses de v<strong>en</strong>te, l'arrêt reti<strong>en</strong>t que le fait pourM. X... de ne pas avoir révélé à M. Y... l'information ess<strong>en</strong>tielle sur le prix de l'immeuble qu'ildét<strong>en</strong>ait <strong>en</strong> sa qualité d'ag<strong>en</strong>t immobilier et de marchand de bi<strong>en</strong>s, tandis que M. Y...,agriculteur dev<strong>en</strong>u manoeuvre, marié à une épouse <strong>en</strong> incapacité totale de travail, nepouvait lui-même connaître la valeur de son pavillon, constituait un manquem<strong>en</strong>t <strong>au</strong> devoirde loy<strong>au</strong>té qui s'imposait à tout contractant et caractérisait une rétic<strong>en</strong>ce dolosivedéterminante du cons<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t de M. Y..., <strong>au</strong> s<strong>en</strong>s de l'article 1116 du Code civil ;Qu'<strong>en</strong> statuant ainsi, alors que l'acquéreur, même professionnel, n'est pas t<strong>en</strong>u d'uneobligation d'information <strong>au</strong> profit du v<strong>en</strong>deur sur la valeur du bi<strong>en</strong> acquis, la cour d'appel aviolé le texte susvisé ;PAR CES MOTIFS : CASSE ET ANNULE.SEMESTRE 4 : Droit civil des obligations – la responsabilité- Sujet 1 – Comm<strong>en</strong>taire d’arrêt, Civ. 2, 28 février 1996 (reproduit ci-après)Cour de cassationchambre civile 2Audi<strong>en</strong>ce publique du mercredi 28 février 1996N° de pourvoi: 93-20817Publié <strong>au</strong> bulletinSur le moy<strong>en</strong> unique :Att<strong>en</strong>du, selon l'arrêt attaqué, que dans un magasin Contin<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> libre service, une cli<strong>en</strong>tedemeurée inconnue a fait chuter accid<strong>en</strong>tellem<strong>en</strong>t une bouteille qui a éclaté <strong>au</strong> sol ; queMme X... blessée par des éclats de verre a assigné la société Contin<strong>en</strong>t <strong>en</strong> réparation ;Att<strong>en</strong>du qu'il est fait grief à l'arrêt d'avoir ret<strong>en</strong>u la responsabilité de la société Contin<strong>en</strong>t surle fondem<strong>en</strong>t de l'article 1384, alinéa 1er, du Code civil, alors, selon le moy<strong>en</strong>, que, d'unepart, le supermarché, v<strong>en</strong>deur, ne peut être t<strong>en</strong>u <strong>en</strong> qualité de commettant des faits d'un deses cli<strong>en</strong>ts avec lequel il n'est lié que par un contrat de v<strong>en</strong>te ; qu'<strong>en</strong> déclarant que lemagasin Contin<strong>en</strong>t investit chaque cli<strong>en</strong>t d'une partie du rôle de v<strong>en</strong>deur et qu'il estresponsable de l'attitude de ce cli<strong>en</strong>t dans l'exercice de cette fonction sans ret<strong>en</strong>ir l'exist<strong>en</strong>ced'un li<strong>en</strong> de subordination <strong>en</strong>tre la cli<strong>en</strong>te et le supermarché, la cour d'appel <strong>au</strong>rait violél'article 1384, alinéa 1er, du Code civil ; alors que, d'<strong>au</strong>tre part, la garde d'une choseincombe, non <strong>au</strong> propriétaire, mais à celui qui a reçu les pouvoirs d'usage, de direction, de26


surveillance et de contrôle sur la chose ; qu'<strong>en</strong> ret<strong>en</strong>ant que le magasin avait conservé lagarde juridique des objets sans rechercher qui, du magasin ou de la cli<strong>en</strong>te, avait l'usage etle pouvoir de contrôle de la bouteille et était susceptible de prév<strong>en</strong>ir le préjudice que pouvaitc<strong>au</strong>ser cette chose, la cour d'appel a violé l'article 1384, alinéa 1er, du Code civil ;Mais att<strong>en</strong>du que dans un magasin où la cli<strong>en</strong>tèle peut se servir elle-même il ne suffit pasqu'un cli<strong>en</strong>t manipule un objet offert à la v<strong>en</strong>te pour qu'il y ait transfert de la garde ;Et att<strong>en</strong>du que l'arrêt reti<strong>en</strong>t qu'il est constant qu'une cli<strong>en</strong>te du magasin Contin<strong>en</strong>t a faitchuter accid<strong>en</strong>tellem<strong>en</strong>t une bouteille qui, <strong>en</strong> éclatant <strong>au</strong> sol, a blessé Mme X... ; qu'à bon<strong>droit</strong> il <strong>en</strong> a déduit que la société Contin<strong>en</strong>t était responsable des conséqu<strong>en</strong>cesdommageables de l'accid<strong>en</strong>t <strong>en</strong> tant que gardi<strong>en</strong>ne de la bouteille ; que, par ces seulsmotifs, l'arrêt est légalem<strong>en</strong>t justifié ;PAR CES MOTIFS : REJETTE le pourvoi.- Sujet 2 – Dissertation juridique : « La place de la f<strong>au</strong>te dans la responsabilité civile »27


SEMESTRE 3 : Droit administratif- Sujet 1 – Comm<strong>en</strong>taire dirigé : C.E. 28 février 1997, Commune du Port (exam<strong>en</strong> juin2008)Répondez <strong>au</strong>x questions suivantes après avoir lu l'arrêt (chaque question est notée sur 5points) :1° Quel est l’objet exact de la requête de la commune ?Quel fondem<strong>en</strong>t juridique pouvait invoquer la commune à l’appui de sa requête pourdemander <strong>au</strong> Conseil d’Etat de rejeter le déféré du préfet comme irrecevable?2° La solution adoptée par le juge dans cet arrêt s’inscrit dans un logique favorable <strong>au</strong>contrôle de légalité . Pouvez-vous <strong>en</strong> citer quelques exemples jurisprud<strong>en</strong>tiels?3° Que savez-vous de la notion et du régime juridique de la décision implicite ?4° Rédigez l'introduction et la conclusion du comm<strong>en</strong>taire général que vous feriez de cetarrêt, et indiquez les intitulés des parties et sous parties que vous reti<strong>en</strong>driez ?Texte :Vu la requête sommaire et le mémoire complém<strong>en</strong>taire <strong>en</strong>registrés les 28 février 1995 et 28juin 1995 <strong>au</strong> secrétariat du Cont<strong>en</strong>tieux du Conseil d'Etat, prés<strong>en</strong>tés pour la commune duPort, représ<strong>en</strong>tée par son maire <strong>en</strong> exercice ; la commune du Port demande <strong>au</strong> Conseild'Etat :1°) d'annuler le jugem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> date du 14 décembre 1994 par lequel le tribunal administratif deSaint-D<strong>en</strong>is de la Réunion a, sur déféré du préfet de la Réunion, annulé la décision implicitepar laquelle le maire du Port a rejeté la demande du préfet <strong>en</strong> date du 31 mars 1994, t<strong>en</strong>dantà ce qu'il fasse reverser par M. Pierre X... les indemnités de fonction que celui-ci aillégalem<strong>en</strong>t perçues ;2°) de rejeter le déféré du préfet de la Réunion devant le tribunal administratif de Saint-D<strong>en</strong>isde la Réunion ;1) Sur la recevabilité du déféré préfectoral :Considérant que le préfet de la Réunion a demandé le 31 mars 1994 <strong>au</strong> maire du Port defaire reverser à la commune par l'anci<strong>en</strong> maire, M. Pierre Vergès, les indemnités defonctions perçues depuis le mois d'avril 1993 ; qu'il a déféré <strong>au</strong> tribunal administratif deSaint-D<strong>en</strong>is de la Réunion la décision implicite née du sil<strong>en</strong>ce gardé p<strong>en</strong>dant plus de quatremois par le maire du Port sur cette demande ;Considérant qu'<strong>en</strong> prévoyant à l'article L. 2131-6 du C.G.C.T. que le représ<strong>en</strong>tant de l'Etatdans le départem<strong>en</strong>t défère <strong>au</strong> tribunal administratif les actes m<strong>en</strong>tionnés à l'article L . 2131-2 qu'il estime contraires à la légalité, le législateur n'a pas <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du limiter la faculté qu'a lepréfet, investi dans le départem<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> vertu de l'article 72 de la Constitution de "la chargedes intérêts nation<strong>au</strong>x, du contrôle administratif et du respect des lois", de former un recourspour excès de pouvoir à l'<strong>en</strong>contre de tous les actes des collectivités territoriales ; qu'ainsison déféré dirigé contre la décision implicite sus-analysée était recevable ;28


Sur la légalité de la décision attaquée :Considérant qu'il résulte des articles L. 123-4 à L. 123-8 du code des communes alors <strong>en</strong>vigueur que le versem<strong>en</strong>t des indemnités de fonctions prévues par ces dispositions <strong>en</strong>faveur des maires et adjoints est subordonné à l'exercice effectif des fonctionscorrespondantes ;Considérant qu'il ressort des pièces du dossier que M. Vergès, alors maire du Port, a disparude sa commune pour échapper à l'exécution d'un mandat d'am<strong>en</strong>er décerné contre lui le 29avril 1993 et n'y a plus reparu avant sa démission le 17 mars 1994 ; qu'ainsi et alors mêmequ'il serait resté <strong>en</strong> relations avec les adjoints <strong>au</strong>xquels il avait donné délégation, il n'a pasexercé effectivem<strong>en</strong>t ses fonctions et ne pouvait, par suite, prét<strong>en</strong>dre <strong>au</strong> versem<strong>en</strong>td'indemnités de fonctions ; que le maire qui, s<strong>au</strong>f dans le cas prévu par l'article L. 231-14 ducode des communes, n'a pas le pouvoir d'accorder des remises sur des créancescommunales était t<strong>en</strong>u, à la demande du préfet, de poursuivre le remboursem<strong>en</strong>t dessommes ainsi illégalem<strong>en</strong>t versées à son prédécesseur ; qu'il suit de là que la décisionimplicite du maire refusant de demander ce reversem<strong>en</strong>t à M. Vergès est <strong>en</strong>tachée d'excèsde pouvoir ;Considérant qu'il résulte de tout ce qui précède que la commune du Port n'est pas fondée àsout<strong>en</strong>ir que c'est à tort que, par le jugem<strong>en</strong>t attaqué, le tribunal administratif de Saint-D<strong>en</strong>isde la Réunion a annulé cette décision ;DECIDE :Article 1er : La requête de la commune du Port est rejetée.Article 2 : La prés<strong>en</strong>te décision sera notifiée à la commune du Port, <strong>au</strong> préfet de la Réunion,à M. Pierre Vergès et <strong>au</strong> ministre délégué à l'outre-mer.ATTENTION : votre devoir ne doit pas dépasser six pages. Le correcteur ne lira pas votrecopie <strong>au</strong>-delà.- Sujet 2 – Comm<strong>en</strong>taire dirigéC.E. Ass. 30 juin 2000, Association Choisir la vie et <strong>au</strong>tres (exam<strong>en</strong> mars 2001)Répondez <strong>au</strong>x questions suivantes après avoir lu l'arrêt (chaque question est notée sur 5points) :1° Prés<strong>en</strong>ter de façon claire les différ<strong>en</strong>ts actes <strong>en</strong> c<strong>au</strong>se dans cet exercice (les mesurescontestées et les textes invoqués à leur <strong>en</strong>contre).2° Pourquoi le Conseil d'Etat considère-t-il que les dispositions de l'article 3 de la loi de 1967(dans sa rédaction issue de la loi de 1982) «ne sont pas, eu égard <strong>au</strong> large pouvoird'appréciation que laisse la directive <strong>au</strong>x Etats membres, incompatibles avec les objectifs decette dernière et ne sont donc pas dev<strong>en</strong>ues inapplicables» (préciser, notamm<strong>en</strong>t, lestermes: large pouvoir d'appréciation, incompatibles avec les objectifs, dev<strong>en</strong>uesinapplicables) ?29


3° Quelle est la nature juridique de la «fiche infirmière» et de la lettre d'accompagnem<strong>en</strong>t?Pourquoi ces textes sont-ils annulés ?4° Rédiger l'introduction et la conclusion du comm<strong>en</strong>taire général que vous feriez de cetarrêt, et indiquer les intitulés des parties et des sous parties que vous reti<strong>en</strong>driez .Texte :« Considérant que les dispositions de la "fiche infirmière : contraception d'urg<strong>en</strong>ce" et lesdispositions de la lettre d'accompagnem<strong>en</strong>t relatives à l'organisation de la "contraceptiond'urg<strong>en</strong>ce" prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t, contrairem<strong>en</strong>t à ce que souti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t les déf<strong>en</strong>deurs, un caractèreréglem<strong>en</strong>taire et sont susceptibles de faire l'objet d'un recours pour excès de pouvoir ;Considérant que s'il apparti<strong>en</strong>t <strong>au</strong> ministre de l'éducation nationale, ou le cas échéant <strong>au</strong>ministre délégué <strong>au</strong>près de lui, chargé <strong>en</strong> application du décret du 21 décembre 1984modifié par le décret du 10 octobre 1991 de promouvoir la santé des <strong>en</strong>fants et desadolesc<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> milieu scolaire, d'adresser <strong>au</strong>x infirmières scolaires placées sous son <strong>au</strong>toritéles instructions nécessaires à l'accomplissem<strong>en</strong>t de leur mission, il ne peut faire usage de cepouvoir que sous réserve des compét<strong>en</strong>ces attribuées à d'<strong>au</strong>tres <strong>au</strong>torités par les texteslégislatifs et réglem<strong>en</strong>taires <strong>en</strong> vigueur et dans le respect des lois et règlem<strong>en</strong>ts qui régiss<strong>en</strong>tles activités qu'il <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d confier à ces ag<strong>en</strong>ts ;Considérant, d'une part, qu'<strong>au</strong>x termes du deuxième alinéa de l'article 3 de la loi du 28décembre 1967 relative à la régulation des naissances : " ... Sous réserve des dispositionsprévues par le deuxième alinéa de l'article 4 de la prés<strong>en</strong>te loi, la délivrance descontraceptifs est exclusivem<strong>en</strong>t faite <strong>en</strong> pharmacie" ; que, selon le deuxième alinéa del'article 4 de cette loi, "les c<strong>en</strong>tres de planification ou d'éducation familiale agréés sont<strong>au</strong>torisés à délivrer, à titre gratuit, des médicam<strong>en</strong>ts, produits ou objets contraceptifs, surprescription médicale, <strong>au</strong>x mineurs désirant garder le secret ainsi qu'<strong>au</strong>x personnes nebénéficiant pas de prestations maladie assurées par un régime légal ou réglem<strong>en</strong>taire ..." ;Considérant, d'<strong>au</strong>tre part, qu'<strong>au</strong>x termes du troisième alinéa de l'article 3 de la même loi,dans sa rédaction issue de l'article 11 de la loi du 19 mai 1982, "les contraceptifs hormon<strong>au</strong>xet intra-utérins ne peuv<strong>en</strong>t être délivrés que sur prescription médicale" ; que si, <strong>en</strong> vued'harmoniser les conditions de délivrance des médicam<strong>en</strong>ts <strong>au</strong> public dans les différ<strong>en</strong>tsEtats membres, la directive du Conseil n° 92-26 CEE du 31 mars 1992 a défini les critèresde classification des médicam<strong>en</strong>ts à usage humain dans la Commun<strong>au</strong>té selon qu'ils sontsoumis ou non à prescription médicale et précisé à son article 3 les cas dans lesquels lesmédicam<strong>en</strong>ts sont soumis à prescription médicale, les dispositions législatives précitées nesont pas, eu égard <strong>au</strong> large pouvoir d'appréciation que laisse la directive <strong>au</strong>x Etats membres,incompatibles avec les objectifs de cette dernière et ne sont donc pas dev<strong>en</strong>uesinapplicables ;Considérant que, par les dispositions contestées, le ministre délégué à l'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>tscolaire a <strong>au</strong>torisé les infirmières scolaires à prescrire et à délivrer <strong>au</strong>x adolesc<strong>en</strong>tesinscrites dans l'établissem<strong>en</strong>t, dans certaines situations considérées comme relevant del'urg<strong>en</strong>ce, un produit dénommé "Norlevo" ; que ce produit, qui constitue un contraceptifhormonal <strong>au</strong> s<strong>en</strong>s de la loi du 28 décembre 1967 et ainsi n'<strong>en</strong>tre pas dans le champ de la loidu 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de grossesse, ne peut, <strong>en</strong> applicationdes dispositions précitées de l'article 3 de la loi du 28 décembre 1967, être prescrit que par30


un médecin et délivré qu'<strong>en</strong> pharmacie ou, dans les conditions posées par l'article 4 de la loi,par un c<strong>en</strong>tre de planification ou d'éducation familiale ; que dès lors, le ministre délégué àl'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t scolaire a méconnu ces dispositions législatives <strong>en</strong> confiant le rôle deprescription et de délivrance <strong>au</strong>x infirmières scolaires ; qu'eu égard <strong>au</strong> caractère indivisiblede la "fiche infirmière : contraception d'urg<strong>en</strong>ce" qui définit les devoirs de l'infirmière scolaire,à partir de l'<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> préalable avec l'adolesc<strong>en</strong>te jusqu'<strong>au</strong> compte-r<strong>en</strong>du ainsi qu'<strong>au</strong> suivi età l'accompagnem<strong>en</strong>t de l'élève après mise <strong>en</strong> place de la contraception d'urg<strong>en</strong>ce, cetteillégalité <strong>en</strong>tache l'<strong>en</strong>semble de la fiche, qui doit être <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t annulée ; qu'il <strong>en</strong> va demême des dispositions de la lettre d'accompagnem<strong>en</strong>t du ministre délégué à l'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>tscolaire <strong>en</strong> tant qu'elles annonc<strong>en</strong>t la mise <strong>en</strong> place de ce dispositif ».SEMESTRE 4 : Droit administratif- Sujet 1 – Comm<strong>en</strong>taire de texteArticle 53 de la loi n° 2001-1062 du 15 novembre 2001 relative à la sécurité quotidi<strong>en</strong>ne(exam<strong>en</strong> septembre 2002)Après l'article 23 de la loi n° 95-73 du 21 janvier 1993, il est inséré un article 23-1 ansirédigé:«Art. 23-1 - Les rassemblem<strong>en</strong>ts exclusivem<strong>en</strong>t festifs à caractère musical, organisés pardes personnes privées, dans des lieux qui ne sont pas <strong>au</strong> préalable aménagés à cette fin etrépondant à certaines caractéristiques fixées par décret <strong>en</strong> Conseil d'Etat t<strong>en</strong>ant à leurimportance, à leur mode d'organisation ainsi qu'<strong>au</strong>x risques susceptibles d'être <strong>en</strong>courus parles participants, doiv<strong>en</strong>t faire l'objet par les organisateurs d'une déclaration <strong>au</strong>près du préfetdu départem<strong>en</strong>t dans lequel le rassemblem<strong>en</strong>t doit se t<strong>en</strong>ir. Sont toutefois exemptées lesmanifestations soumises, <strong>en</strong> vertu des lois ou règlem<strong>en</strong>ts qui leur sont applicables, à uneobligation de déclaration ou d'<strong>au</strong>torisation instituées dans un souci de protection de latranquillité et de la santé publiques.«La déclaration m<strong>en</strong>tionne les mesures <strong>en</strong>visagées pour garantir la sécurité, la salubrité,l'hygiène et la tranquillité publiques. L'<strong>au</strong>torisation d'occuper le terrain ou le local où estprévu le rassemblem<strong>en</strong>t, donnée par le propriétaire ou le titulaire d'un <strong>droit</strong> réel d'usage, estjointe à la déclaration.«Lorsque les moy<strong>en</strong>s <strong>en</strong>visagées paraiss<strong>en</strong>t insuffisants pour garantir le bon déroulem<strong>en</strong>tdu rassemblem<strong>en</strong>ts, le préfet organise une concertation avec les responsables destiné<strong>en</strong>otamm<strong>en</strong>t à adapter lesdites mesures et, le cas échéant, à rechercher un terrain ou un localplus approprié.«Le préfet peut imposer <strong>au</strong>x organisateurs toute mesure nécessaire <strong>au</strong> bon déroulem<strong>en</strong>t durassemblem<strong>en</strong>t, notamm<strong>en</strong>t la mise <strong>en</strong> place d'un service d'ordre ou d'un dispositif sanitaire.«Le préfet peut interdire le rassemblem<strong>en</strong>t projeté si celui-ci est de nature à troublergravem<strong>en</strong>t l'ordre public ou si, <strong>en</strong> dépit d'une mise <strong>en</strong> demeure préalable adressée àl'organisateur, les mesures prises par celui-ci pour assurer le bon déroulem<strong>en</strong>t durassemblem<strong>en</strong>t sont insuffisantes;«Si le rassemblem<strong>en</strong>t se ti<strong>en</strong>t sans déclaration préalable ou <strong>en</strong> dépit d'une interdictionprononcée par le préfet, les officiers de police judiciaire et, sous leur responsabilité, les31


ag<strong>en</strong>ts de police judiciaire peuv<strong>en</strong>t saisir le matériel utilisé, pour une durée maximale de sixmois, <strong>en</strong> vue de la confiscation par le tribunal.«Est puni de l'am<strong>en</strong>de prévue par les contrav<strong>en</strong>tions de 5 ème classe le fait d'organiser unrassemblem<strong>en</strong>t visé <strong>au</strong> premier alinéa sans déclaration préalable ou <strong>en</strong> violation d'uneinterdiction prononcée par le préfet. Le tribunal peut prononcer la confiscation du matérielsaisi.«Un décret <strong>en</strong> Conseil d'Etat fixe les conditions d'application du prés<strong>en</strong>t article».- Sujet 2 – Cas pratique: La commune de Bellerive sur Tarn (exam<strong>en</strong> juin 2008)Chaque question est notée sur 5 points.Texte :I Dans sa séance du 28 avril 2008, la commune de Bellerive sur Tarn a décidé la création,sur son territoire, d’un vaste complexe touristique. Cette délibération régulièrem<strong>en</strong>t transmise<strong>en</strong> préfecture a été affichée le 2 mai 2008. La ligue des contribuables de Bellerive sur Tarn(association loi 1901 dont l’objet statutaire est de connaître de toute question relative <strong>au</strong>xintérêts des habitants et contribuables de la commune), très inquiète des conséqu<strong>en</strong>ces dece projet, souhaite mettre <strong>en</strong> œuvre tous les moy<strong>en</strong>s à sa disposition pour <strong>en</strong> empêcher laréalisation.1° Quelles sont les conditions de recevabilité que la Ligue doit remplir pour <strong>en</strong>gager unrecours cont<strong>en</strong>tieux contre cette délibération ?2° Son présid<strong>en</strong>t, M. Parfait, ayant vaguem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du parler « d’un privilège dupréalable » dont serai<strong>en</strong>t revêtus les actes pris par les <strong>au</strong>torités administratives, se demandece que cela signifie, son but étant, <strong>en</strong> saisissant le juge, de paralyser <strong>au</strong> plus vitel’application de cette délibération. Quelle(s) procédure(s) peut-il employer ?II Informé par les promoteurs du projet que toute manifestation ou réunion d’opposition <strong>au</strong>programme d’aménagem<strong>en</strong>t touristique les conduirait à r<strong>en</strong>oncer à celui-ci, le maire, M. deMontfort, fait adopter par sa majorité municipale une délibération interdisant sur tout leterritoire communal toute réunion dont l’objet serait de discuter du projet .1° La ligue, souhaitant organiser une telle manifestation dans les jours qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t, vousdemande quelle(s) procédure(s) mettre <strong>en</strong> œuvre pour que la manifestation puisse avoir lieu.2° Quel(s) moy<strong>en</strong>(s) de légalité la Ligue pourrait-elle développer à l’appui d’un év<strong>en</strong>tuelrecours pour excès de pouvoir ?III Le présid<strong>en</strong>t de la Ligue, M. Parfait, vous informe que M. Capitoul a eu le déplaisir deconstater la prés<strong>en</strong>ce, sur un terrain nu lui appart<strong>en</strong>ant, de deux baraques de chantierinstallées par la commune pour permettre <strong>au</strong>x promoteurs du projet d’effectuer des relevésgéologiques. Leur installation sur ce terrain n’a été précédée d’<strong>au</strong>cune démarche de lacommune. De plus, lors de cette installation, deux statues monum<strong>en</strong>tales, œuvres d’uncélèbre artiste américain, ont été mal<strong>en</strong>contreusem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>dommagées.1° Quelle juridiction M. Capitoul devrait-il saisir pour constater l’occupation par la communede son terrain ?2° Quelle juridiction M. Capitoul devrait-il saisir pour être indemniser du préjudice dont ilestime avoir été victime ?IV Pour convaincre les habitants de la pertin<strong>en</strong>ce de son projet de développem<strong>en</strong>ttouristique, M. de Montfort organise une grande fête sur le Tarn pour 1a fête des mères.Hélas, Mme Cathare est grièvem<strong>en</strong>t blessée par M. Lalbigeois, policier affecté <strong>au</strong> service deprotection des personnalités officielles, qui l’a percutée <strong>en</strong> scooter alors qu’il suivait le princehéritier du Danemark (v<strong>en</strong>u <strong>en</strong> voisin depuis sa résid<strong>en</strong>ce d’été) <strong>en</strong>gagé dans une courseeffrénée sur l’e<strong>au</strong>.1° Quelle(s) personne(s) pourrai(<strong>en</strong>)t voir sa responsabilité <strong>en</strong>gagée ?2° S’il s’agit de l’Etat, sur quel fondem<strong>en</strong>t ?32


Annexe n°4 : Bibliographie sommaireCette liste compr<strong>en</strong>d les ouvrages ess<strong>en</strong>tiels recommandés par les <strong>en</strong>seignants du <strong>CAVEJ</strong>.Il convi<strong>en</strong>t de rappeler que chaque matière <strong>en</strong>seignée comporte un docum<strong>en</strong>t de travail quiprés<strong>en</strong>te une bibliographie générale pour l’<strong>en</strong>semble de la discipline, et des bibliographiescomplém<strong>en</strong>taires pour chaque thème étudié.Il est vivem<strong>en</strong>t recommandé de se procurer ces ouvrages dans leur dernière édition.Droit civil :• Delebecque Ph. et Pansier J-F., Droit des obligations, 1er semestre – Contratet quasi-contrat, objectif Droit LITEC, dernière édition ;• Delebecque Ph. et Pansier J-F., Droit des obligations, La responsabilité civile,objectif Droit, LITEC, dernière édition ;• Terré F., Simler Ph. et Lequette Y., Droit civil. Les obligations, Dalloz, àparaître.Droit administratif :• Frier P-L. et Petit J., Précis de <strong>droit</strong> administratif, Montchresti<strong>en</strong> ;• Chaperon E., Réussir les épreuves de Droit administratif et de Droit del’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, Foucher, 9 e éd., 2009.Droit civil – les bi<strong>en</strong>s :• Druffin-Bricca S. et H<strong>en</strong>ry L-C., Droit des bi<strong>en</strong>s, Mém<strong>en</strong>to LMD, 2e édition,2007 ;• Terré F. et Simler Ph., Droit civil – les bi<strong>en</strong>s, Précis Dalloz, 7e édition, 2006.Droit des affaires :• Legeais D., Droit commercial, A. Colin, dernière édition.Finances publiques :• Saidj L., Finances publiques, cours Dalloz, dernière édition.Droit fiscal :• Beltrame P., La fiscalité <strong>en</strong> France, Hachette supérieur (coll. Lesfondam<strong>en</strong>t<strong>au</strong>x) ;• Groscl<strong>au</strong>de J. et Marchessou Ph., Droit fiscal général (coll. Cours), dernièreédition ;Problèmes monétaires et financiers :• Plihon D., La monnaie et ses mécanismes, éd. La découverte, Coll. Repères,2008 ;• Alternatives économiques, « La finance », 1 er trim. 2008, Hors-série n°75.Droit pénal général :• Stefani G., Levasseur G., Bouloc B., Droit pénal général, Dalloz, dernièreédition.Histoire des idées politiques :• Touchard J., Histoire des idées politiques, Tomes 1 et 2, PUF, coll. Thémis,dernière édition.Anglais :• Noble I., Droit, Sci<strong>en</strong>ce politique, 1er et 2ème cycles, langues appliquées.33


Annexe n°5 : Annales de l’année 2008-09 de <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> 2Sont incluses dans votre guide quelques annales de l’année 2008/09 pour vous permettre devous familiariser avec les exam<strong>en</strong>s. L’<strong>en</strong>semble des annales sera disponible <strong>en</strong> ligne sur laplate-forme du <strong>CAVEJ</strong>.Droit administratif (sem.3) – Février 2009Comm<strong>en</strong>taire d'arrêt avec questions : C.E. 26 juin 1989 Fédération des syndicats génér<strong>au</strong>x del'éducation nationale et de la recherche.Répondez <strong>au</strong>x questions suivantes après avoir lu l'arrêt (chaque question est notée sur 4 points):1° Quel est l’objet exact de la requête de la Fédération ?2° Que savez-vous de l’abrogation des actes administratifs ?3° Sur quel fondem<strong>en</strong>t juridique se base le Conseil d’Etat dans cette affaire ? Quel est sa valeurjuridique ?4° Pourquoi le Conseil d’Etat estime-t-il le refus d’abroger <strong>en</strong>taché d’irrégularité ?5° Rédigez l'introduction et la conclusion du comm<strong>en</strong>taire général que vous feriez de cet arrêt, etindiquer les intitulés des parties et des sous parties que vous reti<strong>en</strong>driez .Vu la requête et le mémoire complém<strong>en</strong>taire <strong>en</strong>registrés les 29 juillet 1987 et 27 novembre 1987 <strong>au</strong>secrétariat du Cont<strong>en</strong>tieux du Conseil d'Etat, prés<strong>en</strong>tés pour la FEDERATION DES SYNDICATSGENERAUX DE L'EDUCATION NATIONALE ET DE LA RECHERCHE SGEN-CFDT, Unionprofessionnelle régionale de Midi-Pyrénées, et t<strong>en</strong>dant à ce que le Conseil d'Etat annule le refusimplicite opposé par le ministre de l'éducation nationale à la demande formée le 29 janvier 1987d'abroger les dispositions des articles 7 du décret du 11 mai 1937 portant statut des maîtres etmaîtresses d'internat et 6 du décret du 27 octobre 1938 portant statut des surveillants d'externat <strong>en</strong>ce que ces dispositions ont prévu une représ<strong>en</strong>tation distincte selon le sexe <strong>au</strong> sein des conseils dediscipline compét<strong>en</strong>ts pour ces personnels,Sans qu'il soit besoin de statuer sur les <strong>au</strong>tres moy<strong>en</strong>s de la requête :Considérant que l'<strong>au</strong>torité compét<strong>en</strong>te, saisie d'une demande t<strong>en</strong>dant à l'abrogation d'un règlem<strong>en</strong>tillégal, est t<strong>en</strong>ue d'y déférer, soit que ce règlem<strong>en</strong>t ait été illégal dès la date de sa signature, soit quel'illégalité résulte de circonstances de <strong>droit</strong> ou de fait postérieures à cette date ; qu'<strong>en</strong> se fondant surce principe, la FEDERATION DES SYNDICATS GENERAUX DE L'EDUCATION NATIONALE ET DELA RECHERCHE SGEN-CFDT, union professionnelle régionale de Midi-Pyrénées, a demandé le 29janvier 1987 <strong>au</strong> ministre de l'éducation nationale l'abrogation des articles 7 du décret du 11 mai 1937modifié et 6 du décret du 27 octobre 1938 <strong>en</strong> tant qu'ils ont prévu une représ<strong>en</strong>tation distincte selonle sexe <strong>au</strong> sein des conseils de discipline des maîtres d'internat et des surveillants d'externat, <strong>au</strong>motif notamm<strong>en</strong>t que ces dispositions ne serai<strong>en</strong>t pas compatibles avec le principe constitutionnelgarantissant dans tous les domaines des <strong>droit</strong>s ég<strong>au</strong>x <strong>au</strong>x hommes et <strong>au</strong>x femmes ; que l'unionprofessionnelle requérante a contesté pour excès de pouvoir dans le délai du recours cont<strong>en</strong>tieux ladécision implicite de rejet née du sil<strong>en</strong>ce gardé sur cette demande ;Considérant qu'<strong>en</strong> vertu du principe qu'a posé le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946<strong>au</strong>quel se réfère le préambule de la Constitution du 4 octobre 1958 et selon lequel "la loi garantit à lafemme, dans tous les domaines, des <strong>droit</strong>s ég<strong>au</strong>x à ceux de l'homme", les femmes ont vocation àoccuper tous les emplois publics dans les mêmes conditions que les hommes, <strong>au</strong>cune distinction nepouvant être introduite <strong>en</strong>tre les personnels de l'un et l'<strong>au</strong>tre sexe dans les conditions d'exercice desfonctions correspondant à ces emplois, hormis celles qui serai<strong>en</strong>t justifiées par les conditionsparticulières dans lesquelles sont accomplies certaines missions ou par la nécessité de la protectionde la femme ou de la promotion de l'égalité des chances <strong>en</strong>tre les hommes et les femmes ;Considérant que les dispositions sur lesquelles porte la demande institu<strong>en</strong>t une compositiondiffér<strong>en</strong>te des conseils de discipline compét<strong>en</strong>ts pour les maîtres d'internat et les surveillantsd'externat selon qu'ils ont à connaître de faits reprochés à des hommes ou à des femmes ; qu'unetelle discrimination, qui institue une représ<strong>en</strong>tation séparée d'ag<strong>en</strong>ts du sexe masculin et d'ag<strong>en</strong>ts dusexe féminin appart<strong>en</strong>ant à une même catégorie de personnels, n'est justifiée ni par les conditionsdans lesquelles les uns et les <strong>au</strong>tres exerc<strong>en</strong>t leurs fonctions, ni par <strong>au</strong>cun des <strong>au</strong>tres motifs d'intérêtgénéral sus évoqués ; que, dans cette mesure, les dispositions de l'article 7 du décret du 11 mai 1937modifié et de l'article 6 du décret du 27 octobre 1938, qui sont incompatibles avec le principeconstitutionnel de l'égalité des <strong>droit</strong>s accordés <strong>au</strong>x hommes et <strong>au</strong>x femmes, sont illégales et que34


l'union professionnelle requérante était fondée à <strong>en</strong> demander l'abrogation ; qu'ainsi le ministre del'éducation nationale a illégalem<strong>en</strong>t refusé de déférer à la demande à lui prés<strong>en</strong>tée ; (…).Droit administratif (sem.3) – Juin 2009Comm<strong>en</strong>taire d'arrêt avec questions: C.E. 3 décembre 1999, Association ornithologique etmammalogique de Saône et loire, Association France Nature Environnem<strong>en</strong>t1° Que savez-vous des directives commun<strong>au</strong>taires ? (4 points)2° Pourquoi le ministre refuse-t-il d'exercer le pouvoir réglem<strong>en</strong>taire pour fixer les dates d'ouverture dela chasse (4 points).3° Quel contrôle exerce le Conseil d'Etat sur la loi litigieuse par rapport à la directive n°79/409/CEE du2 avril 1979? Quelle conséqu<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> tire-t-il ? (4 points).4° Dès lors, quelles conséqu<strong>en</strong>ces le pouvoir réglem<strong>en</strong>taire doit-il <strong>en</strong> tirer ? (4 points).5° Rédigez l'introduction et la conclusion de votre comm<strong>en</strong>taire de cet arrêt et indiquez les parties etsous-parties que vous reti<strong>en</strong>driez (4 points).Considérant que l'ASSOCIATION ORNITHOLOGIQUE ET MAMMALOGIQUE DE SAONE-ET-LOIREet l'ASSOCIATION FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT ont demandé <strong>au</strong> ministre de fixer <strong>au</strong> 1erseptembre 1998 la date d'ouverture anticipée de la chasse <strong>au</strong> gibier d'e<strong>au</strong> dans différ<strong>en</strong>tsdépartem<strong>en</strong>ts métropolitains ; que, par lettres du 30 juillet et du 20 août 1998, le ministre del'aménagem<strong>en</strong>t du territoire et de l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t a refusé de faire <strong>droit</strong> à ces demandes <strong>au</strong> motif quela loi du 3 juillet 1998 lui avait retiré la compét<strong>en</strong>ce qu'il dét<strong>en</strong>ait antérieurem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> la matière ; que,contrairem<strong>en</strong>t à ce qui est sout<strong>en</strong>u par les interv<strong>en</strong>antes, ces refus ont le caractère d'actesadministratifs et sont susceptibles d'être déférés devant le juge administratif par la voie du recourspour excès de pouvoir ; que, par suite, les fins de non-recevoir qui ont été opposées <strong>au</strong>x requêtesdoiv<strong>en</strong>t être écartées ;Considérant qu'<strong>au</strong>x termes du premier alinéa de l'article L.224-2 du code rural, lequel alinéa a étérepris et maint<strong>en</strong>u par la loi du 3 juillet 1998 : "Nul ne peut chasser <strong>en</strong> dehors des périodesd'ouverture de la chasse fixées par l'<strong>au</strong>torité administrative" ; qu'<strong>au</strong>x termes de l'article R. 224-6 ducode rural : "Le ministre chargé de la chasse peut, par arrêté ( ...) <strong>au</strong>toriser la chasse <strong>au</strong> gibier d'e<strong>au</strong>avant la date d'ouverture générale et jusqu'à celle-ci : 1° : <strong>en</strong> zone de chasse maritime ; 2° : sur lesfleuves, rivières, can<strong>au</strong>x, réservoirs, lacs, étangs et dans les marais non asséchés ( ...)" ; quetoutefois, les dispositions introduites <strong>au</strong> second alinéa de l'article L. 224-2 du code rural par la loi du 3juillet 1998 ont <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du fixer elles-mêmes, selon les modalités retracées par le table<strong>au</strong> annexé à cesecond alinéa, les dates d'ouverture anticipée et de clôture temporaire de la chasse <strong>au</strong> gibier d'e<strong>au</strong>sur l'<strong>en</strong>semble du territoire métropolitain à l'exception des départem<strong>en</strong>ts du Bas-Rhin, du H<strong>au</strong>t-Rhin etde la Moselle ;Considérant qu'il résulte clairem<strong>en</strong>t des stipulations de l'article 189 du traité des commun<strong>au</strong>téseuropé<strong>en</strong>nes que les directives du Conseil des commun<strong>au</strong>tés europé<strong>en</strong>nes li<strong>en</strong>t les Etats membres"quant <strong>au</strong>x résultats à atteindre" ; que si, pour adapter, ainsi qu'elles y sont t<strong>en</strong>ues, la législation et laréglem<strong>en</strong>tation des Etats membres <strong>au</strong>x directives qui leur sont destinées, les <strong>au</strong>torités nationales sontseules compét<strong>en</strong>tes pour décider de la forme à donner à cette exécution et pour fixer elles-mêmes,sous le contrôle des juridictions nationales, les moy<strong>en</strong>s propres à leur faire produire leurs effets <strong>en</strong><strong>droit</strong> interne, ces <strong>au</strong>torités ne peuv<strong>en</strong>t édicter des dispositions qui serai<strong>en</strong>t incompatibles avec lesobjectifs définis par ces directives;Considérant qu'il ressort des pièces du dossier qu'<strong>en</strong> l'état des connaissances sci<strong>en</strong>tifiques lesdispositions introduites <strong>au</strong> second alinéa de l'article L. 224-2 du code rural par la loi du 3 juillet 1998sont, dans leur quasi-totalité, incompatibles avec les objectifs de préservation des espèces de l'article7 paragraphe 4 de la directive n° 79-409/CEE du 2 avril 1979 telle que celle-ci a été interprétée parl'arrêt de la cour de justice des commun<strong>au</strong>tés europé<strong>en</strong>nes du 19 janvier 1994 ; que, ces dispositionsdu second alinéa de l'article L. 224-2 du code rural étant ainsi inapplicables, elles ne pouvai<strong>en</strong>tlégalem<strong>en</strong>t justifier que, saisi d'une demande <strong>en</strong> ce s<strong>en</strong>s, le ministre chargé de la chasse refusâtd'exercer, dans le respect des objectifs de la directive, la compét<strong>en</strong>ce réglem<strong>en</strong>taire qu'il t<strong>en</strong>ait desdispositions combinées du premier alinéa de l'article L. 224-2 du code rural et de l'article R. 224-6 dumême code ;Considérant qu'il résulte de ce qui précède que les associations requérantes sont fondées àdemander l'annulation des décisions des 30 juillet et 20 août 1998 par lesquelles le ministre del'aménagem<strong>en</strong>t du territoire et de l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t a refusé de fixer les dates d'ouverture de la chasse<strong>au</strong> gibier d'e<strong>au</strong>.35


Droit administratif (sem.3) – Septembre 2009Comm<strong>en</strong>taire d'arrêt avec questions : CE. Ass. 21 décembre 1990, Confédération nationale desassociations familiales catholiques et <strong>au</strong>tresRépondez <strong>au</strong>x questions suivantes de façon argum<strong>en</strong>tée. Chaque question est notée sur 5 points.1° Quelles sont les relations générales qui exist<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre la loi et le règlem<strong>en</strong>t ?Qu’<strong>en</strong> est-il <strong>en</strong> l'espèce <strong>en</strong>tre les lois des 17 janvier1975 et 31 décembre 1979 et l'arrêté du 28décembre 1988 ?2° Quelles sont les « principes ou textes de valeur constitutionnelle » invoqués par les requérants ?Quelle est leur valeur <strong>au</strong> regard de la hiérarchie des normes ? Quelles conséqu<strong>en</strong>ces le Conseild'Etat <strong>en</strong> tire-t-il <strong>au</strong> regard du moy<strong>en</strong> tiré de leur violation ?3° Pourquoi la Déclaration universelle des Droits de l'homme ne peut-être invoquée alors que laConv<strong>en</strong>tion europé<strong>en</strong>ne de s<strong>au</strong>vegarde des Droits de l'homme et des Libertés fondam<strong>en</strong>tales et lePacte international sur les <strong>droit</strong>s civiques et politiques le seront ? Quelle est alors l’ét<strong>en</strong>due ducontrôle du juge ?4° Rédiger l'introduction, les intitulés des parties et de sous-parties du plan d'un comm<strong>en</strong>taire de cetarrêt.Vu 1°) sous le n° 105 743, la requête sommaire et le mémoire complém<strong>en</strong>taire, <strong>en</strong>registrés <strong>au</strong>secrétariat du Cont<strong>en</strong>tieux du Conseil d'Etat les 10 mars 1989 et 6 juillet 1989, prés<strong>en</strong>tés pour laConfédération nationale des associations familiales catholiques (C.N.A.F.C.), dont le siège est ...(9ème) et représ<strong>en</strong>tée par son présid<strong>en</strong>t <strong>en</strong> exercice ; la confédération demande <strong>au</strong> Conseil d'Etatd'annuler l'arrêté du ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale <strong>en</strong> date du 28décembre 1988, relatif à la dét<strong>en</strong>tion, la distribution, la disp<strong>en</strong>sation et l'administration de la spécialitéMifégyne 200 mg ;Vu les <strong>au</strong>tres pièces des dossiers ;Vu la déclaration universelle des <strong>droit</strong>s de l'homme publiée le 9 février 1949 ;Vu la Constitution du 4 octobre 1958 ;Vu le pacte international des <strong>droit</strong>s civils et politiques <strong>au</strong>quel la France a adhéré par la loi du 25 juin1980 et publié par décret du 29 janvier 1981 ;Vu la conv<strong>en</strong>tion europé<strong>en</strong>ne de s<strong>au</strong>vegarde des <strong>droit</strong>s de l'homme et des libertés fondam<strong>en</strong>talesratifiée <strong>en</strong> vertu de la loi 73-1227 du 31 décembre 173 et publiée par décret du 3 mai 1974 ;Vu le code de la santé publique ;Vu la loi 75-17 du 17 janvier 1975 ; (…)Considérant que la Mifégyne est un produit ayant la propriété d'interrompre la grossesse ; que sonemploi est, dès lors soumis, de plein <strong>droit</strong>, <strong>au</strong>x règles posées <strong>en</strong> la matière par les articles L. 162-1 àL. 162-14 du code de la santé publique issus des lois des 17 janvier 1975 et 31 décembre 1979relatives à l'interruption volontaire de grossesse ; que l'arrêté attaqué n'édicte <strong>au</strong>cune dispositionviolant ces textes mais, <strong>au</strong> contraire, rappelle les conditions posées, <strong>en</strong> ce domaine, par le législateurpour qu'il puisse être procédé à une interruption de grossesse ; que la circonstance que cetteréfér<strong>en</strong>ce à ces conditions figure non dans le corps de l'<strong>au</strong>torisation de mise sur le marché mais dansune annexe à cette décision, est sans incid<strong>en</strong>ce sur la légalité de l'arrêté attaqué ;Considérant qu'<strong>en</strong> invoquant la violation de principes ou textes de valeurs constitutionnelle ouinternationale, les requérants mett<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> réalité, <strong>en</strong> c<strong>au</strong>se non la légalité de l'arrêté attaqué, mais lacompatibilité des articles ci-dessus rappelés du code de la santé publique issus des lois des 17 janvier1975 et 31 décembre 1979 avec les principes et actes dont ils invoqu<strong>en</strong>t la violation ;Considérant qu'il n'apparti<strong>en</strong>t pas <strong>au</strong> Conseil d'Etat statuant <strong>au</strong> cont<strong>en</strong>tieux de se prononcer sur laconformité de la loi avec des principes posés par le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 ;Considérant, s'agissant du moy<strong>en</strong> tiré de la violation de traités internation<strong>au</strong>x, que la seule publicationfaite <strong>au</strong> Journal Officiel du 9 février 1949 du texte de la déclaration universelle des <strong>droit</strong>s de l'homm<strong>en</strong>e permet pas de ranger cette dernière <strong>au</strong> nombre des traités ou accords internation<strong>au</strong>x qui, ayant étératifiés et publiés, ont, <strong>au</strong>x termes de l'article 55 de la Constitution du 4 octobre 1958, "une <strong>au</strong>toritésupérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'<strong>au</strong>trepartie" ;Considérant, s'agissant de l'incompatibilité des dispositions législatives ci-dessus rappelées avec les<strong>au</strong>tres actes invoqués par les requérants, que l'article 2-4 de la conv<strong>en</strong>tion europé<strong>en</strong>ne des<strong>au</strong>vegarde des <strong>droit</strong>s de l'homme et des libertés fondam<strong>en</strong>tales ratifiée <strong>en</strong> vertu de la loi du 31décembre 1973 et publiée par décret du 3 mai 1974, stipule que "le <strong>droit</strong> de toute personne à la vieest protégé par la loi. La mort ne peut être infligée à quiconque int<strong>en</strong>tionnellem<strong>en</strong>t" et que, selonl'article 6 du pacte international sur les <strong>droit</strong>s civils et politiques <strong>au</strong>quel le législateur français a36


<strong>au</strong>torisé l'adhésion par la loi du 25 juin 1980, et dont le texte a été annexé <strong>au</strong> décret du 29 janvier1981 publié le 1er février 1981 "le <strong>droit</strong> à la vie est inhér<strong>en</strong>t à la personne humaine. Ce <strong>droit</strong> doit êtreprotégé par la loi. Nul ne peut être arbitrairem<strong>en</strong>t privé de la vie" ;Considérant qu'<strong>au</strong>x termes de l'article 1er de la loi du 17 janvier 1975 : "La loi garantit le respect detout être humain dès le comm<strong>en</strong>cem<strong>en</strong>t de la vie. Il ne s<strong>au</strong>rait être porté atteinte à ce principe qu'<strong>en</strong>cas de nécessité et selon les conditions et limites définies par la prés<strong>en</strong>te loi" ; qu'eu égard <strong>au</strong>xconditions ainsi posées par le législateur, les dispositions issues des lois des 17 janvier 1975 et 31décembre 1979 relatives à l'interruption volontaire de grossesse, prises dans leur <strong>en</strong>semble, ne sontpas incompatibles avec les stipulations précitées de la conv<strong>en</strong>tion europé<strong>en</strong>ne de s<strong>au</strong>vegarde des<strong>droit</strong>s de l'homme et du pacte international sur les <strong>droit</strong>s civils et politiques ; (…)Considérant qu'il résulte de ce qui précède que la confédération nationale des associations familialescatholiques, le comité pour s<strong>au</strong>ver l'<strong>en</strong>fant à naître, l'union féminine pour le respect et l'aide à lamaternité, et M. Jamin ne sont pas fondés à demander l'annulation de l'arrêté du 28 décembre 1988par lequel le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale a réglem<strong>en</strong>té la dét<strong>en</strong>tion,la distribution, la disp<strong>en</strong>sation et l'administration de la Mifégyne 200 mg ; … (rejet).Droit administratif (sem.4) – Juin 2009Traiter <strong>au</strong> choix l'un des deux sujets suivants.Sujet théorique: « Le juge judiciaire, juge de l’administration »Sujet pratique: La commune de Pin BalmaLe 12 mai 2004, le SIVOM de Pin-Balma a confié à la Société Léso la gestion et la distribution del’e<strong>au</strong>. Cette année, le SIVOM, soucieux de ne pas se retrouver dans la situation de pénurie de l’été2003, du fait de la sécheresse mais <strong>au</strong>ssi et à c<strong>au</strong>se de « nombreux gaspillages honteux », imposeune modification des tarifs précéd<strong>en</strong>ts.Le nouvel article 12 du cahier des charges établit, à partir du 15 avril 2005, la tarification suivante :pour les résid<strong>en</strong>ts perman<strong>en</strong>ts de la commune le prix de l’e<strong>au</strong> est de 1 euro par m3 pour une quantitéannuelle consommée de 0 à 100 m3, de 2 euro <strong>en</strong>tre 100 et 200 m3 et de 3 euros <strong>au</strong>-delà de 200 m3et pour les résid<strong>en</strong>ts non perman<strong>en</strong>ts, le prix du m3 d’e<strong>au</strong> est fixé à 2 euro pour une quantité annuelleconsommée comprise <strong>en</strong>tre 0 et 100 m3 et à 3,5 euros <strong>au</strong>-delà de 100 m3. Des résid<strong>en</strong>tssecondaires, <strong>en</strong> réaction à l’<strong>au</strong>gm<strong>en</strong>tation des tarifs, décid<strong>en</strong>t de ne plus payer l’e<strong>au</strong>.Première question (5 points)Quelle est la nature juridique du service de l'e<strong>au</strong>? Quel juge est compét<strong>en</strong>t pour régler le conflit relatif<strong>au</strong> refus de paiem<strong>en</strong>t des résid<strong>en</strong>ts secondaires ?A ces soucis provoqués par la gestion de l'équipe municipale, les habitants de Pin-Balma voi<strong>en</strong>t leurtranquillité gravem<strong>en</strong>t compromise par les trav<strong>au</strong>x de contournem<strong>en</strong>t <strong>au</strong>toroutier de leur petitebourgade déclarés d'utilité publique par l'acte déclaratif d'utilité publique du 23 avril 2009. L'opérationdoit permettre la liaison avec deux <strong>au</strong>toroutes déjà existantes, se terminant respectivem<strong>en</strong>t <strong>au</strong> nord et<strong>au</strong> sud-est de la ville.L'<strong>en</strong>quête préalable, exigée par le Code de l'expropriation pour c<strong>au</strong>se d'utilité publique (art. L 11 -5-I :«L'acte déclarant l'utilité publique doit interv<strong>en</strong>ir <strong>au</strong> plus tard un an après la clôturede l'<strong>en</strong>quête préalable») s'est achevée <strong>en</strong> février 2009. Contrairem<strong>en</strong>t <strong>au</strong>x dispositions desarticles R.11-11 et R.11-12 du même Code (art. R.11-11 : «Une copie du rapport dans lequel lecommissaire <strong>en</strong>quêteur ou la commission d'<strong>en</strong>quête énonce ses conclusions motivées est déposée àla mairie de la commune où s'est déroulée l'<strong>en</strong>quête» et art. R.11-12 : «Toute personne physique oumorale concernée peut demander communication des conclusions motivées du commissaire<strong>en</strong>quêteur ou de la commission d'<strong>en</strong>quête»), les conclusions de la commission d'<strong>en</strong>quête, favorablesà l'opération, n'étai<strong>en</strong>t pas motivées.La réalisation du projet doit <strong>en</strong>traîner la suppression de trois propriétés agricoles, d'un C<strong>en</strong>tre publicdépartem<strong>en</strong>tal pour jeunes handicapés et, dans sa quasi totalité, d'une forêt domaniale.Deuxième question (5 points)Monsieur BOUISSOU, propriétaire d’une des trois propriétés agricoles , vous demande quelle (s)procédure(s) il peut utiliser pour éviter que les trav<strong>au</strong>x ne comm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t .37


Troisième question (5 points)Estimant que la déclaration d'utilité publique est illégale, Monsieur BOUISSOU, <strong>en</strong>visage del'attaquer, ce 24 juin 2009.Quels moy<strong>en</strong>s de légalité externe et/ou interne, peut-il invoquer à r<strong>en</strong>contre de la déclaration d'utilitépublique ?Quatrième question (5 points)Dans l'att<strong>en</strong>te de l'issue de son recours contre la déclaration d'utilité publique, M. BOUISSOU se r<strong>en</strong>dà une manifestation organisée par l'Association SOS Environnem<strong>en</strong>t et destinée à informer lapopulation sur les graves inconvéni<strong>en</strong>ts que prés<strong>en</strong>terait la construction de l'<strong>au</strong>toroute decontournem<strong>en</strong>t.A la suite des débordem<strong>en</strong>ts d'un groupe de manifestants, les forces de police intervi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t, et, dansleurs mouvem<strong>en</strong>ts, heurt<strong>en</strong>t fortem<strong>en</strong>t le jeune AKAR, juché sur les ép<strong>au</strong>les de son père, <strong>en</strong> visitedans la ville ce jour là. Le père du jeune AKAR peut-il demander réparation du préjudice subi par sonfils dans sa chute. Devant quel(s) juge(s) ? Sur quel(s) fondem<strong>en</strong>t(s) ?Droit administratif (sem.4) – Septembre 2009Traiter <strong>au</strong> choix l'un des deux sujets suivants.Sujet théorique : « Le principe de proportionnalité dans les mesures de police »Sujet pratique : Comm<strong>en</strong>taire de l’arrêt du Conseil d’Etat Ass. 10 juillet 1996 CayzeeleVu la requête, <strong>en</strong>registrée le 22 juin 1992 <strong>au</strong> secrétariat du Cont<strong>en</strong>tieux du Conseil d'Etat, prés<strong>en</strong>téepar M. Jean-Cl<strong>au</strong>de Cayzeele, demeurant ... ; M. Cayzeele demande que le Conseil d'Etat annule unjugem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> date du 17 avril 1992 par lequel le tribunal administratif de Gr<strong>en</strong>oble a rejeté sa demandet<strong>en</strong>dant à l'annulation du 2ème alinéa de l'article 7 du contrat pour la collecte et l'évacuation desordures ménagères sur le territoire du canton de Boëge conclu <strong>en</strong>tre le syndicat intercommunal àvocation multiple du canton de Boëge (H<strong>au</strong>te-Savoie) et la société Chablais-service propreté, le 1erjanvier 1986 et r<strong>en</strong>ouvelé le 7 mai 1987 ;Vu les <strong>au</strong>tres pièces du dossier ;Considérant que le syndicat intercommunal à vocation multiple du canton de Boëge a conclu le 1erjanvier 1986 un contrat avec la Société Chablais service propreté, r<strong>en</strong>ouvelé le 7 mai 1987 ; qu'<strong>au</strong>xtermes de l'article 7 de ce contrat : "Les ordures ménagères seront déposées dans des sacsplastiques, hermétiquem<strong>en</strong>t fermés. Les collectivités, colonies, rest<strong>au</strong>rants, etc ... devront fairel'acquisition de containers <strong>en</strong> rapport avec leur volume de déchets pour supprimer le deuxièmeramassage" ; que M. Cayzeele fait appel du jugem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> date du 17 avril 1992 par lequel le tribunaladministratif de Gr<strong>en</strong>oble a rejeté sa demande t<strong>en</strong>dant à l'annulation des dispositions de l'article 7alinéa 2 de ce contrat.Sur les fins de non-recevoir soulevées <strong>en</strong> première instance par le syndicat intercommunal à vocationmultiple du canton de Boëge :Considérant, <strong>en</strong> premier lieu, que, si M. Cayzeele n'a déféré <strong>au</strong> tribunal administratif de Gr<strong>en</strong>oble lecontrat litigieux que le 1er août 1989, il ne ressort d'<strong>au</strong>cune pièce du dossier quece contrat ait fait l'objet d'une mesure de publicité plus de deux mois avant cette dernière date ; que lacirconstance que M. Cayzeele a, sur sa demande, obt<strong>en</strong>u une copie du contrat dont il s'agit n'est pasde nature à faire courir le délai de recours cont<strong>en</strong>tieux à son <strong>en</strong>contre ; que, dès lors, la requête depremière instance de M. Cayzeele n'était pas tardive ;Considérant, <strong>en</strong> second lieu, que M. Cayzeele, qui est propriétaire d'un appartem<strong>en</strong>t dans unimmeuble <strong>en</strong> copropriété, avait un intérêt personnel à contester la légalité du contrat litigieux ; que lemoy<strong>en</strong> tiré de ce qu'il ne disposait d'<strong>au</strong>cun mandat de la copropriété est inopérant ;Considérant, <strong>en</strong>fin, que les dispositions dont M. Cayzeele a demandé l'annulation ont un caractèreréglem<strong>en</strong>taire ; qu'elles peuv<strong>en</strong>t, par suite, être contestées devant le juge de l'excès de pouvoir ;Considérant qu'il résulte de ce qui précède que c'est à tort que, par le jugem<strong>en</strong>t attaqué, le tribunaladministratif de Gr<strong>en</strong>oble a rejeté sa demande comme irrecevable ; qu'ainsi ce jugem<strong>en</strong>t doit êtreannulé;Considérant qu'il y a lieu d'évoquer et de statuer immédiatem<strong>en</strong>t sur la demande prés<strong>en</strong>tée par M.Cayzeele devant le tribunal administratif de Gr<strong>en</strong>oble ;Sur la légalité des dispositions attaquées :Considérant que les propriétaires des immeubles collectifs, colonies, rest<strong>au</strong>rants, sont dans une38


situation différ<strong>en</strong>te, <strong>en</strong> raison notamm<strong>en</strong>t du volume de déchets qu'ils sont conduits à rassembler, des<strong>au</strong>tres usagers ; que, par suite, les dispositions attaquées n'ont pas méconnu le principe d'égalité <strong>en</strong>leur imposant l'achat de cont<strong>en</strong>eurs ;Considérant que le moy<strong>en</strong> tiré de ce que l'approbation de contrat par le préfet serait illégale estinopérant à l'appui d'une demande d'annulation de certaines cl<strong>au</strong>ses du contrat ;Considérant que le détournem<strong>en</strong>t de pouvoir allégué n'est pas établi ;Décide :Article 1er : Le jugem<strong>en</strong>t du tribunal administratif de Gr<strong>en</strong>oble <strong>en</strong> date du 17 avril 1992 est annulé.Article 2 : La requête de M. Cayzeele devant le tribunal administratif de Gr<strong>en</strong>oble et le surplus desconclusions de la requête sont rejetés.Droit civil (sem.3) – Février 2009Extrait du projet de réforme du <strong>droit</strong> des contrats émanant de la Chancellerie :§ 3 – L’intérêt <strong>au</strong> contratArt. 85Chaque partie doit avoir un intérêt <strong>au</strong> contrat qui justifie son <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t.Art. 86Un contrat à titre onéreux est nul f<strong>au</strong>te d'intérêt lorsque dès l'origine la contrepartie conv<strong>en</strong>ue<strong>au</strong> profit de celui qui s'<strong>en</strong>gage est illusoire ou dérisoire.Art. 87La cl<strong>au</strong>se vidant le contrat de son intérêt est réputée non écrite.Section 4. La licéité du contratArt. 88Est illicite le contrat prohibé par la loi ou contraire à l’ordre public ou <strong>au</strong>x bonnes mœurs.Art. 89L’illicéité ouvre <strong>droit</strong> à une action <strong>en</strong> nullité absolue.Celui qui a sciemm<strong>en</strong>t contrev<strong>en</strong>u à l’ordre public ou <strong>au</strong>x bonnes mœurs peut se voir refusertoute restitution.Répondez successivem<strong>en</strong>t <strong>au</strong>x questions suivantes :1 – En quoi l’intérêt <strong>au</strong> contrat défini <strong>au</strong>x articles 85 et 86 du projet de réforme fait-il écho <strong>au</strong>x réc<strong>en</strong>tesévolutions de la c<strong>au</strong>se de l’obligation prévue à l’article 1131 du Code civil ? (6 points)2 – Quel est le s<strong>en</strong>s de l’article 87 du projet de réforme et quelle jurisprud<strong>en</strong>ce cette dispositionsemble-t-elle consacrer ? (5 points)3 – Dans le <strong>droit</strong> actuel, quelles sont les notions qui permett<strong>en</strong>t de contrôler la licéité du contrat ? (6points)4 – Qu’est-ce qui justifie dans l’article 89 du projet de réforme que la sanction de l’illicéité du contratsoit la nullité absolue ? (3 points)Droit civil (sem. 3) – Juin 2009Comm<strong>en</strong>taire d’arrêt guidé : Civ. 1re, 30 oct. 2008, SA Figeac Aéro c/ EDF, n° 07-17.134, FS-P+BAtt<strong>en</strong>du que la société Figeac Aéro, ayant passé un contrat le 25 octobre 2002 avec la société EDF, asubi deux coupures de l'énergie électrique nécessaire à son activité industrielle, les 15 et 24 juin 2004,dues à des mouvem<strong>en</strong>ts soci<strong>au</strong>x motivés par le projet de privatisation de son fournisseur, et a étéassignée <strong>en</strong> paiem<strong>en</strong>t de factures arriérées ; qu'elle a reconv<strong>en</strong>tionnellem<strong>en</strong>t sollicité l'indemnisationde son préjudice ;Sur le premier moy<strong>en</strong>, pris <strong>en</strong> sa première branche :Vu les articles 1147 et 1148 du code civil ;Att<strong>en</strong>du que, pour débouter la société Figeac Aéro de sa demande de dommages-intérêts, l'arrêtattaqué reti<strong>en</strong>t que les ruptures dans la fourniture d'énergie, bi<strong>en</strong> que prévisibles puisqu'annoncéespubliquem<strong>en</strong>t, étai<strong>en</strong>t irrésistibles, inévitables et insurmontables dans les conditions de leur39


surv<strong>en</strong>ance et que dans le domaine contractuel, dans de telles circonstances d'irrésistibilité,l'imprévisibilité n'est pas requise ;Qu'<strong>en</strong> statuant ainsi, alors que seul un événem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>tant un caractère imprévisible, lors de laconclusion du contrat, et irrésistible dans son exécution, est constitutif d'un cas de force majeure, lacour d'appel a violé les textes susvisés ;PAR CES MOTIFS, et sans qu'il y ait lieu de statuer sur la seconde branche du premier moy<strong>en</strong> etcelle unique du second moy<strong>en</strong> :CASSE ET ANNULE,Répondez successivem<strong>en</strong>t <strong>au</strong>x questions suivantes :1 – Quel était le problème de <strong>droit</strong> posé à la Cour de cassation, et quelle est la solution ret<strong>en</strong>ue ? (4points)2 – A quelle évolution jurisprud<strong>en</strong>tielle concernant les critères de la force majeure, cette décision faitellesuite ? Cette décision confirme-t-elle ou infirme-t-elle cette évolution ? (12 points)3 – Quelle est le rôle de la force majeure ? (4 points)Droit civil (sem. 3) – Septembre 2009Comm<strong>en</strong>taire guidé de l’arrêt r<strong>en</strong>du le 4 novembre 2008 par la Chambre commerciale de la Cour decassationSur le premier moy<strong>en</strong> :Att<strong>en</strong>du, selon l'arrêt attaqué (Paris, 18 mai 2007, rectifié par arrêt du 6 juillet 2007), que la sociétéGSD Gestion, habilitée à exercer l'activité de société de gestion de portefeuille, qui avait conclu avecMme Y... un contrat de travail de gérant de portefeuille à temps partiel, a passé avec la sociétéEthique et performances, dont Mme Y... était l'unique associée, un contrat d'apport de cli<strong>en</strong>tèlestipulant notamm<strong>en</strong>t que la société GSD Gestion reverserait à la société Ethique et performances 80% des honoraires perçus de la cli<strong>en</strong>tèle apportée par cette dernière, sous déduction des salaires etcharges relatifs <strong>au</strong> contrat de travail de Mme Y..., et précisant que la société GSD Gestion s'interdisaitde se prévaloir d'un quelconque <strong>droit</strong> de propriété sur le fonds de commerce de la société Ethique etperformances ; que cette dernière société ayant demandé le paiem<strong>en</strong>t de sommes dues <strong>au</strong> titre de cecontrat, la société GSD Gestion a sout<strong>en</strong>u que celui-ci était nul pour c<strong>au</strong>se illicite et demandé larestitution des sommes versées par elle ;Att<strong>en</strong>du que la société Ethique et performances et M. X..., ès qualités, font grief à l'arrêt d'avoirdéclaré nul le contrat d'apport de cli<strong>en</strong>tèle conclu par cette société avec la société GSD Gestion, del'avoir condamnée à payer à celle-ci une certaine somme et d'avoir rejeté toutes <strong>au</strong>tres demandes,alors, selon le moy<strong>en</strong> :1°/ que la décision de sanction prise par l'Autorité des marchés financiers <strong>en</strong> vertu des articles L. 621-9 et L. 621-15 et suivants du code monétaire et financier à l'<strong>en</strong>contre d'une personne soumise à soncontrôle pour manquem<strong>en</strong>t à ses obligations professionnelles et la décision r<strong>en</strong>due par le Conseild'Etat sur le recours formé contre cette décision sont dépourvues d'<strong>au</strong>torité et ne sont pas opposablesà des personnes qui n'y ont pas été parties, qu'<strong>en</strong> se fondant néanmoins sur ces décisions, la courd'appel a violé les textes susvisés ainsi que l'article 1351 du code civil ;2°/ qu'<strong>en</strong> application des articles L. 531-1 et L. 533-4 du code monétaire et financier ainsi que desarticles 3, 9, 10, 11 du règlem<strong>en</strong>t n° 96-03 de la Commission des opérations de bourse, une sociétéde gestion de portefeuille agréée doit exercer effectivem<strong>en</strong>t son activité et exercer un contrôle effectifsur les personnes <strong>au</strong>xquelles elle recourt à cet effet, que les élém<strong>en</strong>ts sur lesquels la cour d'appels'est fondée ne permett<strong>en</strong>t pas de savoir si la société GSD Gestion, société de portefeuille agréée <strong>en</strong>vertu de ces textes, avait ou non exercé un contrôle sur l'activité de Mme Edith Y..., son gérant deportefeuille salarié, qu'à cet égard les conditions de la rémunération de cette dernière et de laprotection de la cli<strong>en</strong>tèle de la société Ethique et performances sont inopérantes, et qu'<strong>en</strong> statuantainsi, la cour d'appel a violé les textes précités ainsi que l'article 1128 du code civil ;3°/ que même si la société GSD Gestion avait manqué <strong>au</strong>x obligations prescrites par ces textes, et<strong>en</strong>courait à ce titre une sanction, il n'<strong>en</strong> résultait pas pour <strong>au</strong>tant que le contrat d'apport de cli<strong>en</strong>tèlequ'elle avait conclu avec la société Ethique et performances était nul et qu'<strong>en</strong> statuant ainsi, la courd'appel a violé les textes précités ainsi que l'article 1128 du code civil ;40


4°/ que la seule méconnaissance, par une société de gestion de portefeuille, de l'exig<strong>en</strong>ce del'agrém<strong>en</strong>t <strong>au</strong> respect de laquelle les articles L. 531-1 et L. 532-1 et suivants du code monétaire etfinancier subordonn<strong>en</strong>t l'exercice de son activité, n'est pas de nature à <strong>en</strong>traîner la nullité des contratsqu'elle a conclus et que la cour d'appel a donc violé les textes susvisés ;Mais att<strong>en</strong>du qu'après avoir relevé la concomitance absolue <strong>en</strong>tre l'exécution du contrat de travail deMme Y... et celle du contrat d'apport de cli<strong>en</strong>tèle litigieux ainsi que l'unité délibérém<strong>en</strong>t organisée desactivités exercées par Mme Y... <strong>en</strong> ses qualités, d'une part, de gestionnaire de portefeuille employéepar la société GSD Gestion et, d'<strong>au</strong>tre part, de gérante de la société Ethique et performances, l'arrêtreti<strong>en</strong>t que l'organisation ainsi délibérém<strong>en</strong>t mise <strong>en</strong> oeuvre emportait pour conséqu<strong>en</strong>ces que lasociété Ethique et performances garantissait les coûts salari<strong>au</strong>x de Mme Y..., gérante de portefeuille,que cette société se voyait reconnaître un li<strong>en</strong> privilégié avec sa cli<strong>en</strong>tèle id<strong>en</strong>tifiée et qu'elle percevait80 % des produits apportés par celle-ci ; que l'arrêt relève <strong>en</strong>core que dans ces conditions et dès lorsque le contrat de travail de Mme Y... n'avait porté que sur tr<strong>en</strong>te heures hebdomadaires, cettedernière, associée unique de la société Ethique et performances, avait <strong>en</strong> réalité exercé sur lacli<strong>en</strong>tèle de celle-ci une activité indép<strong>en</strong>dante de gérant de portefeuille ; qu'<strong>en</strong> l'état de cesconstatations et énonciations dont elle a pu déduire, abstraction faite des motifs surabondantscritiqués par la première branche, que le contrat litigieux avait eu pour objet de permettre à Mme Y...,prés<strong>en</strong>tée comme employée de la société GSD Gestion, d'exercer de manière <strong>au</strong>tonome une activitépropre de gestion de portefeuille pour laquelle elle ne disposait pas de l'agrém<strong>en</strong>t requis, la courd'appel a ret<strong>en</strong>u à bon <strong>droit</strong> que la nullité de ce contrat devait être prononcée <strong>en</strong> raison du caractèreillicite de son objet ; que le moy<strong>en</strong>, qui ne peut être accueilli <strong>en</strong> sa première branche, n'est pas fondépour le surplus ;Et att<strong>en</strong>du que les deuxième et troisième moy<strong>en</strong>s ne serai<strong>en</strong>t pas de nature à permettre l'admissiondu pourvoi ;PAR CES MOTIFS :REJETTE le pourvoi ; […]Répondez successivem<strong>en</strong>t <strong>au</strong>x questions suivantes :1 – Quel était le problème de <strong>droit</strong> et quelle est la solution ret<strong>en</strong>ue par la Cour de cassation ? (4points)2 – Qu’est-ce que l’objet du contrat ? (4 points)3 – Comparer la nullité pour c<strong>au</strong>se illicite et la nullité pour objet illicite ? (8 points)4 – Vous semble-t-il justifié que l’abs<strong>en</strong>ce d’agrém<strong>en</strong>t d’un cocontractant <strong>en</strong>traîne la nullité du contrat? (4 points)Droit civil (sem. 4) – Juin 2009L’étudiant traitera <strong>au</strong> choix l’un des deux sujets suivants, à l’aide du seul Code civil non annoté :1 er sujet : Dissertation : « La part du risque dans la responsabilité civile »2 nd sujet : comm<strong>en</strong>taire d’arrêtCiv. 3e, 7 janv. 2009, n° 07-20.783 (Publié <strong>au</strong> Bulletin)Sur le moy<strong>en</strong> unique :Vu l'article 1382 du code civil ;Att<strong>en</strong>du, selon l'arrêt attaqué (Douai, 25 septembre 2007) que, par acte du 21 juillet 1997, la sociétécivile immobilière Norimmo (SCI) a donné à bail commercial, un immeuble à la société RegalLez<strong>en</strong>nes ; qu'<strong>en</strong> décembre 2002, M. X... s'est prés<strong>en</strong>té à la SCI pour négocier la cession du bail ;que la SCI a donné son accord à la cession sous réserve de certaines conditions ; que la sociétéAnimal Food and System (AFS) est interv<strong>en</strong>ue dans la négociation ; que la SCI a finalem<strong>en</strong>t refusé leprojet mis <strong>au</strong> point <strong>en</strong>tre la société Regal Lez<strong>en</strong>nes et la société AFS ; que la société Regal Lez<strong>en</strong>nesa assigné la SCI et la société AFS afin d'obt<strong>en</strong>ir la réparation des préjudices subis du fait de la rupturedes pourparlers précontractuels ;Att<strong>en</strong>du que pour accueillir la demande l'arrêt reti<strong>en</strong>t, par motifs adoptés, que d'une part, la sociétéRegal sollicitait la somme de 250 000 euros de dommages-intérêts pour résistance abusive et <strong>en</strong>41


éparation du préjudice créé du fait du déf<strong>au</strong>t d'exploitation du local, que d'<strong>au</strong>tre part, par la réalisationde ce <strong>droit</strong> <strong>au</strong> bail, la société AFS faisait l'acquisition d'un immeuble particulièrem<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> placé dansl'une des plus importantes zones de chalandise situé <strong>au</strong> voisinage immédiat de la métropole lilloise <strong>en</strong>vue de réaliser une nouvelle implantation et remplacer à l'id<strong>en</strong>tique une implantation perdue paréviction dans un <strong>au</strong>tre c<strong>en</strong>tre commercial de la métropole lilloise à compter de janvier 2004, qu'elleindiquait égalem<strong>en</strong>t avoir subi depuis la date où elle <strong>au</strong>rait dû pr<strong>en</strong>dre les lieux un préjudiceindiscutable du fait de l'impossibilité dans laquelle elle avait été d'ouvrir le nouvel établissem<strong>en</strong>t qu'ellesouhaitait adjoindre à sa chaîne, que le tribunal disposait des élém<strong>en</strong>ts suffisants pour évaluer lepréjudice de la société Regal Lez<strong>en</strong>nes à la somme de 250 000 euros et celui de la société AFS àcelle de 150 000 euros ;Qu'<strong>en</strong> statuant ainsi alors que la f<strong>au</strong>te commise dans l'exercice du <strong>droit</strong> de rupture unilatéraledes pourparlers précontractuels ne peut être la c<strong>au</strong>se d'un préjudice consistant dans la perte dechance de réaliser des gains que permettait d'espérer la conclusion du contrat, la cour d'appel a violéle texte susvisé ;PAR CES MOTIFS :CASSE ET ANNULE.Droit civil (sem. 4) – Septembre 2009L’étudiant traitera <strong>au</strong> choix l’un des deux sujets suivants, à l’aide du seul Code civil non annoté :1 er sujet : Dissertation« La responsabilité du fait des choses inertes »2 nd sujet : comm<strong>en</strong>taire d’arrêt.Civ. 1e, 18 septembre 2008, N° de pourvoi: 07-13080Sur le moy<strong>en</strong> unique :Att<strong>en</strong>du que, lors d'une interv<strong>en</strong>tion chirurgicale visant à suturer la rupture du t<strong>en</strong>don d'Achille à l'aidedu t<strong>en</strong>don du muscle plantaire grêle, Mme X... a subi une lésion du nerf tibial postérieur ; qu'elle arecherché la responsabilité de M. Y..., chirurgi<strong>en</strong> ;Att<strong>en</strong>du que Mme X... fait grief à l'arrêt (Aix-<strong>en</strong>-Prov<strong>en</strong>ce, 14 novembre 2006) de l'avoir déboutée deses demandes, alors, selon le moy<strong>en</strong>, que la cour d'appel ne pouvait écarter l'exist<strong>en</strong>ce d'unemaladresse f<strong>au</strong>tive commise par M. Y... sans rechercher si la pati<strong>en</strong>te prés<strong>en</strong>tait une anomalie ou unefragilité particulière pouvant expliquer la lésion surv<strong>en</strong>ue, ce d'<strong>au</strong>tant plus que M. Y... lui-même dansses conclusions, soulignait que le t<strong>en</strong>don plantaire grêle sur lequel il était interv<strong>en</strong>u était situé à <strong>au</strong>moins cinq c<strong>en</strong>timètres du nerf tibial postérieur lésé <strong>au</strong> cours de l'interv<strong>en</strong>tion ; qu'<strong>en</strong> se bornant àaffirmer que le tr<strong>au</strong>matisme du nerf n'était pas imputable à une f<strong>au</strong>te ou une maladresse f<strong>au</strong>tive duchirurgi<strong>en</strong>, la cour d'appel a privé sa décision de base légale <strong>au</strong> regard de l'article 1147 du code civil ;Mais att<strong>en</strong>du qu'ayant relevé que la lésion du nerf tibial constituait un risque inhér<strong>en</strong>t à ce typed'interv<strong>en</strong>tion, et que les techniques de réparation chirurgicale de la rupture du t<strong>en</strong>don d'Achilleutilisées par M. Y... étai<strong>en</strong>t conformes <strong>au</strong>x données acquises de la sci<strong>en</strong>ce, la cour d'appel a pu <strong>en</strong>déduire que le dommage surv<strong>en</strong>u s'analysait <strong>en</strong> un aléa thérapeutique, des conséqu<strong>en</strong>ces duquel lemédecin n'est pas contractuellem<strong>en</strong>t responsable ; que le moy<strong>en</strong> n'est pas fondé ;PAR CES MOTIFS :REJETTE le pourvoi.42


Annexe n°6 : Illustration des hypothèses qui peuv<strong>en</strong>t se prés<strong>en</strong>ter à l’exam<strong>en</strong>1 ère possibilité : l’étudiant a obt<strong>en</strong>u la moy<strong>en</strong>ne <strong>au</strong>x semestres 3 et 4, donc <strong>au</strong> moins 10/20.UE 1 : Droit civil : les obligations (coeff. 2) : 14/20Droit administratif (coeff. 2) : 10/20UE 2 : Finances publiques : 13/20Droit pénal général : 07/20Droit civil des bi<strong>en</strong>s : 13/20Histoire des idées politiques : 11/20Moy<strong>en</strong>ne UE 1 : 44/80 soit 11/20Moy<strong>en</strong>ne UE 2 : 44/80 soit 11/20Moy<strong>en</strong>ne Semestre 3 : 11/20UE 1 : Droit civil : les obligations (coeff. 2) : 05/20Droit administratif (coeff. 2) : 15/20UE 2 : Droit fiscal : 08.5/20Procédure pénale : 10/20Problèmes monétaires et financiers : 12.5/20Droit des affaires : 11/20Langue : 13/20Moy<strong>en</strong>ne UE 1 : 40/80 soit 10/20Moy<strong>en</strong>ne UE 2 : 55/100 soit 11/20Moy<strong>en</strong>ne Semestre 4 : 10.55/20Moy<strong>en</strong>ne générale : 10.76/20 ADMIS2nde possibilité : l’étudiant n’a validé qu’un seul semestre, mais il a obt<strong>en</strong>u la moy<strong>en</strong>nearithmétique pour les deux semestres : il bénéficiera, de <strong>droit</strong>, de la comp<strong>en</strong>sation annuelle.UE 1 : Droit civil : les obligations (coeff. 2) : 14/20Droit administratif (coeff. 2) : 10/20UE 2 : Finances publiques : 10/20Droit pénal général : 07/20Droit civil des bi<strong>en</strong>s : 13/20Histoire des idées politiques : 12/20Moy<strong>en</strong>ne UE 1 : 44/80 soit 11/20Moy<strong>en</strong>ne UE 2 : 42/80 soit 10.5/20Moy<strong>en</strong>ne Semestre 3 : 10.75/20UE 1 : Droit civil : les obligations (coeff. 2) : 05/20Droit administratif (coeff. 2) : 15/20UE 2 : Droit fiscal : 08.5/20Procédure pénale : 10/20Problèmes monétaires et financiers : 10.5/20Droit des affaires : 10/20Langue : 06/20Moy<strong>en</strong>ne UE 1 : 40/80 soit 10/20Moy<strong>en</strong>ne UE 2 : 45/100 soit 09/20Moy<strong>en</strong>ne Semestre 4 : 09.4/20Moy<strong>en</strong>ne générale : 10.06/20 ADMIS43


3 ème possibilité : l’étudiant ne s’est pas prés<strong>en</strong>té à toutes les épreuves. La défaillance à uneou plusieurs matières fait obstacle à l’admission pour la session concernée.UE 1 : Droit civil : les obligations (coeff. 2) : 16/20Droit administratif (coeff. 2) : 06/20UE 2 : Finances publiques : 17/20Droit pénal général : 04/20Droit civil des bi<strong>en</strong>s : 13/20Histoire des idées politiques : 10/20Moy<strong>en</strong>ne UE 1 : 44/80 soit 11/20Moy<strong>en</strong>ne UE 2 : 42/80 soit 10.5/20Moy<strong>en</strong>ne Semestre 3 : 10.75/20UE 1 : Droit civil : les obligations (coeff. 2) :Droit administratif (coeff. 2) :défaillantdéfaillantUE 2 : Droit fiscal : 08.5/20Procédure pénale : 10/20Problèmes monétaires et financiers : 12.5/20Droit des affaires : 12/20Langue : 14/20Moy<strong>en</strong>ne UE 1 :défaillantMoy<strong>en</strong>ne UE 2 : 11.4/20Moy<strong>en</strong>ne Semestre 4 :défaillantMoy<strong>en</strong>ne générale :défaillantL’étudiant devra repasser les épreuves de Droit des obligations et de Droit administratif dusecond semestre. Les <strong>au</strong>tres notes rest<strong>en</strong>t validées parce qu’il a obt<strong>en</strong>u la moy<strong>en</strong>ne dansles matières concernées, ou bi<strong>en</strong> la moy<strong>en</strong>ne dans l’unité d’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts ou le semestreconcerné.Ex : dans l’U.E.2 du semestre 4, la note de 08.5/20 <strong>en</strong> Droit fiscal est comp<strong>en</strong>sée par les<strong>au</strong>tres notes de l’U.E.44


Annexe n°7 : Services <strong>en</strong> ligne du <strong>CAVEJ</strong> 2009/102 sites incontournables vous accompagn<strong>en</strong>t tout <strong>au</strong> long de votre année d’études etsont à consulter très régulièrem<strong>en</strong>t. Le site public du <strong>CAVEJ</strong> > http://www.e-cavej.orgPour chaque année, vous trouverez un table<strong>au</strong> de bord par semestre où vous pourrez retrouver lesdates des confér<strong>en</strong>ces / regroupem<strong>en</strong>ts, les horaires des perman<strong>en</strong>ces, la date des remises desdevoirs, etc. Ces table<strong>au</strong>x vous permett<strong>en</strong>t de pr<strong>en</strong>dre connaissance d’év<strong>en</strong>tuels changem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong>cours d’année.Nous vous conseillons égalem<strong>en</strong>t de vous référer régulièrem<strong>en</strong>t à la rubrique « Actualités » danslaquelle est continuellem<strong>en</strong>t diffusée de l’information relative <strong>au</strong>x inscriptions, exam<strong>en</strong>s (dates,convocations à télécharger, résultats) regroupem<strong>en</strong>ts ou tout communiqué important de dernièreminute. La plate-forme pédagogique numérique > http://cavej.univ-paris1.frVous trouverez les premiers cours numériques ainsi que des bulletins de liaison déposés par les<strong>en</strong>seignants tout <strong>au</strong> long de l’année dans chaque matière.Ces cours numériques, intégralem<strong>en</strong>t téléchargeables et imprimables, compr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t à la fois la totalitédes connaissances théoriques nécessaires à la maîtrise de la matière, dans la perspective del'exam<strong>en</strong>, et <strong>au</strong>ssi des exercices permettant à chaque étudiant de contrôler, <strong>au</strong> fur et à mesure de laprogression de son étude, sa bonne compréh<strong>en</strong>sion des notions fondam<strong>en</strong>tales et desdéveloppem<strong>en</strong>ts du cours.Ces cours s'ajout<strong>en</strong>t <strong>au</strong>x <strong>au</strong>tres ressources déjà fournies <strong>au</strong>x étudiants : <strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>ts, fascicules,regroupem<strong>en</strong>ts du samedi, bulletins de liaison. Les ressources actuelles, <strong>en</strong> particulier les<strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>ts <strong>au</strong>dio sous forme de CD MP3, resteront disponibles et fournies <strong>au</strong>x étudiants <strong>au</strong>mom<strong>en</strong>t de l’inscription pédagogique.Le <strong>CAVEJ</strong> va annoncer, dans les semaines et les mois qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t, la mise <strong>en</strong> ligne d'<strong>au</strong>tres coursdans le cadre d'un programme de numérisation de ses cours et, plus largem<strong>en</strong>t, de recours àl'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t numérique.Procédure d’accès à la plate-forme pédagogique numérique :Entrez dans votre navigateur l'adresse http://cavej.univ-paris1.fr puis cliquez sur «Connexionuniversités de Paris»Les étudiants inscrits à l’Université Paris 1 (<strong>CAVEJ</strong> et CNED/<strong>CAVEJ</strong>) utiliseront pour seconnecter l’id<strong>en</strong>tifiant et le mot de passe de leur messagerie Paris 1.Pour les étudiants inscrits à l’université Paris 1 par équival<strong>en</strong>ce avec des matières à prés<strong>en</strong>ter dansune année inférieure, une «Demande d’inscription à la plate-forme pédagogique numérique» està compléter lors de votre inscription pédagogique.Le guide « mon université numérique » est à consulter att<strong>en</strong>tivem<strong>en</strong>t afin de bénéficier des servicesnumériques de l’université. Vous y trouverez notamm<strong>en</strong>t les informations sur la procédure d’activationde votre compte. Il est égalem<strong>en</strong>t téléchargeable depuis la page d’accueil du site du <strong>CAVEJ</strong> (<strong>en</strong>cart à<strong>droit</strong>e «Guide numérique (pdf)»).Pour les étudiants des <strong>au</strong>tres universités part<strong>en</strong>airesvous devez impérativem<strong>en</strong>t compléter un formulaire de «Demande d’inscription à la plate-formepédagogique numérique» lors de votre inscription pédagogique et y joindre la photocopie d’undocum<strong>en</strong>t officiel comportant vos code INE (cf. glossaire) et numéro étudiant. Un délai minimum de72 heures est nécessaire pour <strong>en</strong>registrer votre demande. Vous recevrez alors un courriel vousinvitant à activer votre compte <strong>en</strong> ligne. Un id<strong>en</strong>tifiant et un mot de passe vous seront ainsicommuniqués.NB : sur la page d’accueil du site public, vous trouverez un aide-mémoire pour bi<strong>en</strong> utiliser la plate-forme (<strong>en</strong>PDF). Si vous r<strong>en</strong>contrez des problèmes techniques pour accéder à ce service, veuillez nous écrireexclusivem<strong>en</strong>t à cette adresse e-mail : webcavej@univ-paris1.fr. Il est inutile de téléphoner.45


Annexe n°8 : GlossaireAjac : « Ajourné <strong>au</strong>torisé à continuer ». Un AJAC est un étudiant qui a validé un semestred’une année mais n’a pas obt<strong>en</strong>u la moy<strong>en</strong>ne comp<strong>en</strong>sée <strong>au</strong>x deux semestres. Il peut alorss’inscrire dans l’année suivante, mais doit repasser les matières du semestre où ses notesont été inférieures à la moy<strong>en</strong>ne. On distingue les AJAC 1 (admis <strong>en</strong> L2 mais qui doiv<strong>en</strong>trepasser les matières de L1 non validées) et les AJAC 2 (admis <strong>en</strong> L3 mais qui doiv<strong>en</strong>trepasser les matières de L2 non validées).Ater : Attachés Temporaires d’Enseignem<strong>en</strong>t et de Recherche, les Ater sont des<strong>en</strong>seignants chercheurs non titulaires recrutés sur un contrat à durée déterminée.Bulletins de liaison ou d’information : Ce sont des docum<strong>en</strong>ts rédigés par les <strong>en</strong>seignantsde chaque matière et mis <strong>en</strong> ligne tout <strong>au</strong> long de l’année sur la plate-forme numérique, afinde vous donner des conseils de travail, des comptes-r<strong>en</strong>dus des confér<strong>en</strong>ces, uneactualisation du cours. Ils peuv<strong>en</strong>t varier selon les matières de deux à quatre bulletins.<strong>CAVEJ</strong> : C<strong>en</strong>tre Audio-visuel d’Etudes Juridiques des Universités de Paris.CNED : C<strong>en</strong>tre National d’Etudes à Distance.Code INE (Id<strong>en</strong>tifiant national de l’étudiant) ou code NNE (Numéro National de l’étudiant),ou code BEA (Base Elève Académique) : Ces trois appellations correspond<strong>en</strong>t à un seul etmême numéro, composé de 11 caractères. Ce numéro INE (ou BEA ou NNE) n’a étéattribué <strong>au</strong>x bacheliers que depuis 1995.Confér<strong>en</strong>ces : Il s’agit de cours <strong>en</strong> amphithéâtre assurés par des <strong>en</strong>seignants du <strong>CAVEJ</strong>.Ces cours d’une durée d’une heure et tr<strong>en</strong>te minutes par matière sont répartis tout <strong>au</strong> longde l’année et bi<strong>en</strong> que facultatifs, vous permett<strong>en</strong>t d’approfondir vos connaissances, de vousfamiliariser avec les <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts, de mieux percevoir l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t juridiqueCours numériques : Ces cours se compos<strong>en</strong>t des cours <strong>en</strong> ligne, téléchargeables etimprimables depuis la plate-forme pédagogique numérique http://cavej.univ-paris1.frCrédits E.C.T.S : Ces crédits exprim<strong>en</strong>t la quantité de travail que chaque cours requiert parrapport <strong>au</strong> volume global de travail nécessaire pour réussir une année d’étude complète.C’est donc un outil de transfert permettant de favoriser les échanges universitaires <strong>en</strong>tre lespays europé<strong>en</strong>s. Une année d’étude correspond à 60 crédits ECTS.Défaillance : C’est le fait de ne pas se prés<strong>en</strong>ter à une épreuve d’exam<strong>en</strong>. Il est alorsimpossible de calculer la moy<strong>en</strong>ne de l’étudiant, qui ne peut donc valider le semestre oul’année quand bi<strong>en</strong> même il <strong>au</strong>rait une moy<strong>en</strong>ne générale de 10/20. Pour <strong>au</strong>tant, ladéfaillance à la session de juin n’empêche pas de se prés<strong>en</strong>ter à la session de septembre.Délestage : Le <strong>CAVEJ</strong> organise des exam<strong>en</strong>s <strong>en</strong> février pour les <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts du premiersemestre. Les étudiants qui se s<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t prêts pourront s’y prés<strong>en</strong>ter, mais il n’y a <strong>au</strong>cuneobligation. L’étudiant peut ainsi se « délester » d’une ou plusieurs matières, et il prés<strong>en</strong>te les<strong>au</strong>tres <strong>en</strong> juin. Une matière non validée <strong>au</strong> délestage ne pourra être repassée qu’<strong>en</strong>septembre.<strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> : La <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> <strong>en</strong> <strong>droit</strong> est d'une durée de 6 semestres. Des <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>tsfondam<strong>en</strong>t<strong>au</strong>x sont disp<strong>en</strong>sés dans les disciplines générales du <strong>droit</strong> ainsi que d’<strong>au</strong>tresdisciplines (langues vivantes, etc.) <strong>en</strong> complém<strong>en</strong>t afin d'éviter un cloisonnem<strong>en</strong>t. Ces 6semestres sont répartis sur trois années.46


LMD : <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong> – Master – Doctorat. Nouvelle organisation de l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t universitairedans le cadre de l’harmonisation des cursus d’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t supérieur europé<strong>en</strong>s, <strong>en</strong>vigueur depuis la r<strong>en</strong>trée universitaire 2006. Le cursus universitaire s’organise désormais<strong>au</strong>tour de trois diplômes : la <strong>Lic<strong>en</strong>ce</strong>, le Master et le Doctorat.Maître de confér<strong>en</strong>ces : Les maîtres de confér<strong>en</strong>ces doiv<strong>en</strong>t être qualifiés à ces fonctionspar le Conseil national des Universités (CNU). Docteurs <strong>en</strong> <strong>droit</strong>, économie, sci<strong>en</strong>cespolitiques ou histoire du <strong>droit</strong>, ils sont recrutés par concours sur dossier et <strong>en</strong>treti<strong>en</strong> avec unecommission de spécialistes pour chaque faculté.Moy<strong>en</strong>ne arithmétique : Elle consiste à additionner toutes les notes obt<strong>en</strong>ues <strong>au</strong>x exam<strong>en</strong>set les ram<strong>en</strong>er à une moy<strong>en</strong>ne sur 20.Plate-forme numérique : Il s’agit d’un espace d’échanges d’informations, de communicationet d’appr<strong>en</strong>tissage <strong>en</strong> ligne <strong>au</strong>tour de cont<strong>en</strong>us et d’activités pédagogiques diverses. L’accèsà la plate-forme du <strong>CAVEJ</strong> est réservé <strong>au</strong>x étudiants inscrits.Professeur agrégé : Les professeurs sont titulaires d’une agrégation de <strong>droit</strong> obt<strong>en</strong>ue àl’issue d’un concours national très sélectif.Régime prés<strong>en</strong>tiel : Le régime prés<strong>en</strong>tiel est propre <strong>au</strong>x étudiants qui suiv<strong>en</strong>t de manièreassidue les cours à l’université tout <strong>au</strong> long de l’année, et qui sont ainsi t<strong>en</strong>us d’être inscrits<strong>en</strong> trav<strong>au</strong>x dirigés et d’y assister. Il s’oppose <strong>au</strong> régime à distance, qui est celui desétudiants du <strong>CAVEJ</strong> et du CNED.47

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