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Les derniers jours. - Éditions Jean Voltaire

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<strong>Les</strong> <strong>derniers</strong> <strong>jours</strong>.le savoir. Il faut bien les servir. Non ? Alors, tu viens ce soir, voirnos deux invités ?— Oui, à ce soir à la fermeture.— Salut Ajax, à ce soir et merci pour ta visite.C'est quand il quitte la boutique de Pénélope, qu'il voit Jou-el partiren direction de l'estaminet de Abdubu et décide de faire de même.Quand Jou-el entre chez Abdubu, il voit qu'il n'y a pas encoregrand monde à cette heure matinale. Il y a quelques commerçantsqui y prennent leur petit-déjeuner à défaut de l'avoir pris chez eux.Puis quelques clients réguliers, retraités depuis un certain temps déjà,qui cherchent à meubler leur temps libre en jouant au domino oudés. Jou-el s'assoit à la table habituelle et attend que Abdubu a letemps de lui servir. À peine assise, c'est Abdubu qui l'appelle, car ilavait déjà reçu une communication demandant à parler à Jou-el ouAjax et leur laisser un message d'appeler le commissariat dès qu'ilsarrivent, car, à ce qu'il paraît, ils ont tous les deux éteint leur communicateurpersonnel pour ne pas être repéré par le BSI. C'est Ajaxqui vient d'entrer pendant que Jou-el prend une communication avecle commissariat. Abdubu le salut :— Salut Ajax, comment vas-tu ? Tu as l'air à être un peu fatigué,tu as dû veiller ?— Salut Abdubu, lui répond Ajax, j'ai effectivement veillé, maispas là où tu crois. J'ai fini la soirée chez Pénélope, on a discuté jusqu'àtard la nuit.— Tu finis par la marier, ne crois-tu pas ?— Tu sais très bien, que personne, même pas Pénélope, ne replacerafeu ma femme. J'ai eu trop de peine quand elle est partie rejoindrele royaume de Ra. Une peine qui perdure. Peut-être que letemps me guérit, mais pour l'instant, il faut que je cherche à vivreavec.— Désolé, je ne voulais pas te blesser, lui répond Abdubu.— Ce n’est pas grave. Tu me portes un café avec du lait chaud,s'il te plaît ?— Des petits pains, pains-grillés-confiture ?175

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