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Les derniers jours. - Éditions Jean Voltaire

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Le cauchemar d'Ussa.— Mais que t'arrive-t-il ? La tête que tu fais, qu'est-ce qu'il y a machère ? Ce ne sont sûrement pas les quelques boissons d'hier soir, tuas fait les fêtes avant et tu n'as jamais eu le mal de tête après.— C'est sans doute cet affreux rêve que j'ai fait. J'ai peut-être cognéma tête contre le chevet de mon lit.— Tenez-vous tranquille un moment, mademoiselle, que jepuisse vous examiner.Le médecin procède à toutes les vérifications d'usage sans pourautant trouver l'origine du mal de tête. C'est quand il examine sa têteun peu plus attentivement, qu'il trouve une écorchure qui confirmela supposition d'Ussa. Il lui prescrit un léger médicament et luidonne le consigne de se reposer pendant la journée. Il estime que cen'est sûrement pas grave et qu'il y a un côté émotionnel très important.Il lui suggère de raconter son rêve, ce qu'elle fait.— Alors, dit-elle, le début de mon rêve reste un peu flou. Je n'ai,hélas, pas une aussi bonne mémoire pour ces genres de choses queLeith, mais je m'en souviens que nous nous trouvons sur un bateauavec d'autres gens. Lors ce rêve, je n'étais sûrement pas la personneque je suis maintenant, car il y avait un grand nombre de neveux,nièces cousins et cousines ainsi qu'un homme qui tenait un bistro.C'est soudainement qu'un des membres croyait entendre quelqu'unappeler Leith de loin. Leith, qui était avec nous, et moi sommesmontés sur le pont et on voyait un beau voilier blanc, tel que l'on nevoit plus de nos <strong>jours</strong>. Sur la proue il y avait Angélique qui criait detout son désespoir le nom de Leith en regardant vers la côte où leszones côtières disparurent sous les eaux de la mer. C'est là qu'Angéliquecherchait Leith. Elle le croyait noyé et elle criait comme sion l'écorchait vive. Leith, qui avait entre temps déjà cherché toutesles valises, l'appelait sans succès. Moi je me sentais heureuse de voirqu'Angélique et sa famille étaient réellement venue nous chercher.C'est quand on était qu'à une dizaine de pieds de leur bateau, qu'Angéliquenous a vu. C'est elle qui a aidé Leith de monter à bord etavait commencé à ranger ses valises. Ce qui est curieux et qui mefait penser que j'étais sûrement quelqu'un d'autre, c'est que je mevoyais dans les bras de Julien. Mais. Quand je voulais monter àbord à mon tour, j'ai dû glisser et la dernière chose que je me230

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