poursuivre notre tâche." Daniel Ouezzin COULIBALY

1.3 Prônons le pardon vrai et sincère
Le Burkina Faso a besoin de tous ses enfants pour travailler main dans la main et faire face aux
nombreux défis de développement qui l’attendent. La mise en œuvre de la politique de productivité
développante, la stratégie du plein emploi, la stimulation de la croissance sont autant de chantiers qui
ne sauraient connaître le succès escompté si nous ne sommes pas tous engagés dans la même
dynamique.
Conscients que nous n’arriverons à rien si nous laissons une partie du peuple en marge du processus
de construction d’une nation unie et prospère, l’Alliance des Jeunes pour l’Indépendance et la
République (AJIR) s’engage à lancer une campagne nationale du pardon et de la réconciliation (CNPR)
sur l’ensemble du territoire national. Troisième maillon de notre politique de réconciliation conçue autour
du triptyque : Vérité-Justice-Réconciliation, le pardon en constitue l’aboutissement. Nous relèverons le
challenge du pardon vrai et sincère au nom de la cohésion sociale et pour une solidarité agissante des
filles et des fils de notre chère patrie.
Nous nous engageons, à l’issue de la campagne nationale du pardon et de la réconciliation (CNPR), à
commémorer chaque année l’unité retrouvée de la nation à travers une Journée de l’Unité Nationale
(J.U.N).
2. RENFORÇONS NOTRE DEMOCRATIE
L’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 est la preuve de l’attachement du peuple burkinabè à
la liberté et à la démocratie comme vertus cardinales de l’homme et de la société. Mais celles-ci
gagneraient à être renforcées par l’adoption d’une nouvelle constitution qui garantisse les droits et
libertés publiques, consolide la liberté de presse et la promotion de la citoyenneté.
2.1 Adoptons une nouvelle constitution en vue de nous doter d’institutions
fortes
L’adoption d’une nouvelle constitution peut paraître actuellement comme un exercice superfétatoire
dans la mesure où le peuple a rejeté la tentative d’instaurer une monarchie constitutionnelle ourdie par
Blaise COMPAORE, et qu’il s’apprête à organiser les premières élections véritablement libres de son
histoire. Mais elle s’avère d’autant plus indispensable que la constitution actuelle, adoptée le 02 juin
1991, était taillée à la mesure de l’ancien président pour lui garantir le pouvoir à vie. Elle vise donc
essentiellement à la débarrasser de toutes les entorses au renforcement de la démocratie, et des failles
KANAZOE PRESIDENT "Développer le Burkina Faso avec sa jeunesse" 14