poursuivre notre tâche." Daniel Ouezzin COULIBALY

Nous développerons des systèmes innovants de collecte et de stockage des eaux de pluies et
de ruissellement, à l’image de l’impluvium
1.5 Restaurons et modernisons notre système de transport et de communication
En tant que pays enclavé, les infrastructures de transport et de communication occupent une place
prépondérante dans notre vision du développement du Burkina Faso. Aussi, la restauration et la
modernisation de notre système de transport et de communication constitueront l’un des fondements
de la relance de notre économie.
a. Entretenons notre réseau routier et construisons de nouvelles
infrastructures de transport
Bien qu’en constante progression, le réseau routier classé de notre pays long de 15300 Km dont 3250
de routes bitumées et plus de 12 000 Km de routes en terre, reste l’un des moins développés de la
sous-région eu égard à la superficie totale du territoire national et surtout à son taux de bitumage qui
peine à atteindre les 20%. Des provinces entières, 55 ans après l’indépendance, n’ont toujours pas le
moindre kilomètre de route bitumée.
De plus, le laxisme, la gabegie et la corruption qui depuis longtemps gouvernent la construction de nos
infrastructures routières ne nous ont pas permis de disposer de routes de bonne qualité. A cela, il
convient d’ajouter le phénomène de surcharge (plus de 34% des poids lourds contrôlés sur le réseau
classé sont en surcharge).
Par ailleurs, construit dans la première moitié du 20è siècle, le réseau ferré national long de 623 Km
dont 518 réellement fonctionnels requiert une attention toute particulière dans le cadre de l’exploitation
de nombreux minerais dont regorge le sol burkinabè.
Quelles actions allons-nous entreprendre concrètement ?
Nous relèverons la dotation du Fonds d’entretien routier (FER-B) qui passera ainsi de 13
milliards/an à 20 milliards afin d’assurer un entretien plus régulier de nos routes avec une plus
grande anticipation ;
Nous prendrons des mesures draconiennes contre le non-respect des standards de charge ;
notamment une taxe dissuasive à la surcharge car ceux qui détériorent nos routes doivent
payer pour leur entretien ;
Nous rechargerons 4 000 km de routes en terre par an, pour un coût annuel de 60 milliards de
FCFA. Ainsi, sur 03 ans, nous aurons procédé au reprofilage des 12 000 Km de routes non
bitumées ;
KANAZOE PRESIDENT "Développer le Burkina Faso avec sa jeunesse" 32