poursuivre notre tâche." Daniel Ouezzin COULIBALY

partager des expériences uniques, les plateformes de jeu, les jeux d’aventure et de
découverte en famille, les visites de sites historiques et des musées, des parcs naturels de
loisirs et d’attraction animalière.
La redynamisation du secteur du tourisme permettra de créer 1 000 à 2 000 emplois par an au profit
des femmes et des jeunes de notre pays.
2.3.4 ORGANISONS ET SOUTENONS LES ACTIVITES DU SECTEUR INFORMEL
Le secteur informel revêt une importance capitale au Burkina dans la mesure où il occupe une part
importante de la population active. Il est caractérisé par son extrême diversité et son accroissement
incontrôlé qui posent le problème de son organisation et de son intégration à l’économie formelle.
Pour réorganiser et promouvoir les activités du secteur informel dont les acteurs font preuve de
ténacité et d’esprit d’entreprenariat, il y a lieu de concevoir et de mettre en œuvre des politiques d’appui
et d'accompagnement à la professionnalisation. Concrètement:
Nous procèderons au recensement des acteurs du secteur informel en vue de définir une
stratégie nationale d’organisation et de professionnalisation du secteur informel ;
Nous faciliterons l’insertion des acteurs du secteur informel dans l’économie formelle par
un système allégé de reconnaissance pour leur permettre d’accéder aux marchés publics
et autres avantages financiers ;
Nous créerons des facilités d’accès au crédit pour les groupements et coopératives
d’acteurs du secteur informel.
2.3.5 ORGANISONS ET SOUTENONS LES ACTIVITES DES COMMERÇANTES ET
COMMERÇANTS DE NOS MARCHES ET YAARS
Les activités entrant dans le cadre de l’économie urbaine sont généralement exercées dans nos
marchés et yaars, mais de plus en plus un commerce informel se développe le long de nos rues, ou
encore à proximité des lieux publics comme les écoles, les services, les lieux de culte, sans oublier les
marchands ambulants qui pullulent dans les espaces publics.
Pour organiser et soutenir les activités dans ces espaces publics, il convient de repenser l’organisation
et le fonctionnement des marchés et yaars de nos centres urbains. Plus précisément:
Nous consacrerons un budget global d’au moins 20 milliards sur Cinq (05) ans à la
construction de marchés modernes et à la rénovation des infrastructures existantes. Nous
veillerons particulièrement à renforcer la sécurité des installations afin de les prémunir
d’éventuels sinistres, notamment les incendies ;
KANAZOE PRESIDENT "Développer le Burkina Faso avec sa jeunesse" 48