poursuivre notre tâche." Daniel Ouezzin COULIBALY

traditionnelles telles que l’honnêteté, le respect des aînés, le respect de la parole donnée, l’entraide et
la solidarité, etc.
Aussi, en tant qu’habitants du « pays des hommes intègres », les burkinabè se doivent-ils de
promouvoir la dignité humaine, l’intégrité, le sens du patriotisme, l’esprit de sacrifice et de partage,
l’amour du travail bien fait et le respect de la chose publique. Pour y parvenir, les mesures suivantes
s’imposent :
Nous étendrons l’instruction civique et morale jusqu’à la classe de terminale pour encrer
durablement les valeurs basiques dans les esprits de nos enfants,
Nous engagerons une politique nationale de sensibilisation et d’éducation citoyenne destinée à
toute la population ;
Nous repenserons notre système de reconnaissance de la nation en instaurant une distinction
pour les citoyens auteurs d’actes héroïques ou d’œuvres utiles. A ce titre, nous instituerons une
« journée nationale du mérite » pour récompenser ceux d’entre nous qui se seront distingués
par leur sens du patriotisme et leurs comportements citoyens.
5.2 Prévenons et luttons efficacement contre la corruption
Bien que notre pays ne soit pas étiqueté comme faisant parmi les pays les plus corrompus au monde
(85è sur 175 dans le classement 2014 de Transparency international), il convient de souligner que le
phénomène de la corruption prend de plus en plus une ampleur inquiétante. Les derniers rapports
annuels du REN-LAC sur l’état de la corruption au Burkina Faso font état d’une propagation du
phénomène dans tous les secteurs d’activités.
Ce fléau bouscule tous les principes et affecte négativement le tissu économique et social. Il sape les
bases de la république, freine les transactions financières et le progrès économique, décourage
l’initiative et l’investissement privés, appauvrit l’Etat et crée une atmosphère d’insécurité judiciaire
incompatible avec un climat propice à la création de richesses.
Pour garantir une saine concurrence économique et un libre accès au service public, il est
indispensable de lutter efficacement en vue d’éradiquer la corruption. Pour ce faire, un certain nombre
de mesures s’imposent :
Nous renforcerons notre dispositif juridique de lutte anti-corruption ;
Nous étendrons les prérogatives de l’Autorité Supérieure de Contrôle de l’Etat (ASCE) aux fins
de lui permettre d’engager directement des poursuites judiciaires contre les gestionnaires
indélicats de l’argent public ;
KANAZOE PRESIDENT "Développer le Burkina Faso avec sa jeunesse" 24