DÉBLAYER POIL. US - Mairie de Toulouse

Edition de Toulouse* 

SAMEDI 6 JANVIER 1917 

jour : Epnii'n 

Hhaiter : am" 

>• /,. 7 l 

Organe quotidien de Défense Sociale et ReSlgieuse 

23' ANNÉE — N c 8.7')2 

ABONNEMENTS » »"> is * ,an 

H MLGABON.NE El LIMITROPHES. 6 II. 11 tT. M tT. 

nEPARTEM'" NON LIMITHOPHES. 7 fr. 13 II. 24 Ir. 

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Le numéro ; S centimes 

EDITIONS ReOîOHAS.ES 

i 

VI toi AveyfBn, Corrèze, Cantal 

Ji Gers ir 1-PuTénéii^}"'fvrenées.Lanie$ 

1 fam-elrGaTonne, Lot-et-Garonne 

Rédaction et Administration: Toulouse, rue Roquelaine, 

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Tarn, Aude, Hérault, Pyrènies-Orteni- 

Haute-Garonne, Ariège 

muîon du matin spéciale à Toulouse S 

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toutes les agences do publicité ; à Toutous» 

aux bureaux du journal, 25, ruo Roquelalna i 

M chez Sous nos correspondants. - La tari / 

de la publicité est envoyé franco sur demande. 

DÉBLAYER 

lit rCRRAIN 

là décision qui sortira dea réiuniiona PAGE NOS LISTES DE SOL- 

DATS DISPARUS ET NOS PRISONNIERS DU 

PERSONNEL SANITAIRE RAPATRIÉS. 

Front Français 

» ... 

Communiqué Ojpcie! 

de raprès-midi 

Paris, 5 janvier, 3 h., soir. 

AU COURS DE LA NUIT, ASSEZ GRANDE 

ACTIVITÉ DES DEUX ARTILLERIES DANS 

LES SECTEURS DE DOUAUMCNT ET DE 

VAUX. 

d e lortifications établies par les Allemands 

à la frontière, entre la Belgique et la Hol- 

lande ; certains ont même voulu voir dans 

ce lait la preuve des intentions de l'Allema- 

gne d attaquer la Hollande. Ces tranchées no 

f°i réalité, qu'une mesure de prudence 

1 • "?,, a pan du «"«mandement allemand, 

qui a 1 habitude de tenir compte de toutes les 

possibilités, môme des plus lointaines. » 

L'aveu est à rapprocher d'une lettré trou- 

vée, récemment, sur un prisonnier allemand: 

« Neuss, 23 octobre 1916 

« Ton oncle Henri a également fini par 

être appelé ; il est parti. pour la côte avec des 

prisonniers, pour construire des fortifica- 

tions contre le Danemark. • 

AVIATION 

SURVEILLONS LES POINTS FAIBLES 

La contre-offensive centrale des Busses 

dont je parlais hier avec quelques réserves 

de prudence, ne semble pas avoir eu de 

suite ; elle était peut-être trop aventureuse 

pour pouvoir être continuée. 

Au reste, Içs bulletins allemands la don- 

nent comme un simple raid de cavalerie ; 

par contre, Vaile droite de Mackensen 

avance dans Vile Balta, en chassant devant 

elle les troupes de Sakharoff, qui recule 

sur Braïla. 

Nous ignorons si celte ville est en état de 

se défendre longtemps, mais il est à crain- 

dre que le bombardement en ait raison ra- 

pidement. 

Des forces russes paraissent résister en- 

core dans le cul-de-sac du Danube, où 

s'étend une région marécageuse qtd cou- 

vre Galatz ; là elles pourront peut-être 

tenir un certain temps à la faveur des col- 

lines qui bordent les marais à Vest. 

Sur ce qui se passe à Vautre extrémité 

du front, les seuls renseignements qiœ nous 

ayons- proviennent 4e source allemande et 

ils laissent entendre que Focsani est de 

plus en plus menacée par le nord-est, sans 

d'ailleurs donner de précisions sur la si- 

tuation actuelle des troupes ; niais on voit 

fort bien que le chemin de fer de Jassy est 

en danger et comme il constitue l'unique 

artère de ravitaillement que possèdent nos 

alliés, on peut redouter que, par crainte 

DANS LA NUIT DU 4 AU 5 JANVIER, VINGT 

0E NOS AVIONS ONT EFFECTUÉ DIVERS 

BOMBARDEMENTS. 

LES TERRAINS D'AVIATION ENNEMIS DE 

MATIGNY, HAHCOURT, FLEZ ET BERNES, 

LES GARES DE POUILLY, D'ATHIES ET DE 

VILLECOURT ET LES CANTONNEMENTS DE 

ROYE ONT REÇU DE NOMBREUX PROJEC- 

TILES. 

i de la perdre, ceux-ci se résignent à aban- 

perçoit le bruit de départ et l'arrivée du pro- d'eur-mfme* la liane de la Sereth 

est à 3.200 mètres. Sa le bruit du départ arrive 

après le projectile, c'est que la pièce qui tire 

est à plus de 3.20O mètres. C'est une erreur 

malheureusement trop répandue de croire 

qu'un canon est très rapproché, parce que 

l'éclatement à raairivée est concomitant de 

la. nercention du bruit de départ. 

Mais te tir des aimes à feu (canons et fu- 

sils) lançant des projectiles dont la vitesse 

initiale est supérieurs à la vitesse du son 

"Offensifs, 

*W m i 5 d ' An Sloterre et d'Italie, BU* 

3§*8g* Sf .uitérftt à y souscrire, 

*i «eHainement pas la faàtt 

m, 'UTO-obstacle. 

— ' m ^'^nom avec confiance 

donne lieu à un phénomène sonore qui peut 

amener (certaines confusions dans la per- 

ceptions des bruits de départ ; c'est l'onde de 

çtoofi, ainsi dénommée par opposition avec 

I onde de bouche, correspondant au bruit mê- 

me du départ. Le phénomène de l'onde da 

choc est souvent méconnu, et cette méprise 

a conduit des inventeurs à proposer des pro- 

cédés de repérage par le son reposant sur 

une base scientifique erronée. 

Voici en quoi consiste le phénomène : 

l'observateur, placé dans le plan de tir ou 

dans son voisinage, entend tout d'abord un 

bruit sec et violent (claquement), ressem- 

blant au bruit de l'explosion d'un obus, et 

qui semble provenir d'un point élevé situé 

dans une tout autre direction que celle du 

canon. Après un silence, l'observateur en- 

tend un bruit plus sourd qui est le bruit du 

départ, et qui émane nettement de la direc- 

tion ou se trouve le canon. 

Ce phénomène de deux bruits distincts ne 

peut être observé que dans le cas où la vites- 

se du projectile est nettement supérieure à 

celle du son dans l'air. 11 a été étudié vers 

1887, à propos du tir du fusil modèle 1886, 

par des expérimentateurs et des savants tels 

que le général Journée, le général Cossot et 

1 ingénieur général Charbonnier. 11 a été mis 

en- évidence dès le début de la guerre et 

nombreuses étaient les < pièces sonores »'qui 

déconcertaient les observateurs auxquels 

était dévolue la tache de repérer les batte- 

ries par le son. En 1915, M. Esclangon, pro- 

fesseur à la Faculté des sciences de Bor- 

deaux, poursuivait systématiquement ses re- 

cherches au polygone de l'artillerie navale de 

Gàvre et parvenait à mettre ep évidence 

avec une netteté parfaite lés différences phy- 

siques qui caractérisent ces deux phénomè- 

nes d'apparence si voisine à l'oreille, sa- 

voir : 1° l'onde de choc, due au mouvement 

du projectile dans l'air ; 2° Ponde de bou- 

che, due à l'explosion des gaz à la bouche 

du canon. 

Une explication simplifiée peut résulter 

des considérations suivantes : En chaque 

point de .sa trajectoire le projectile devient 

centre d'ébranlement de Tair ; celui-ci est 

copprUné à l'avant, raréfié à l'arrière. La 

vibration instantanée ainsi produite se pro- 

page suivant une onde sono-re sphérique qui 

prend la vitesse du son. Une de ces ondes 

sonores, en raison de la position variable du 

proiiectile sur sa trajectoire et de la situa- 

tion relative de cette trajectoire et de l'ob- 

servateur, frappe 'ï'organo auditif de co der- 

nier. Le point d'où semble venir le son est 

le centre d'une sphère d'ébranlement pre- 

nant naissance eur La trajectoire. La position 

de ce centre 6onoro est déterminée par cette 

condition que l'origine du temps étant comp- 

tée au départ dit coup, le temps mis par l'on- 

de sphénique pour parvenir à l'observateur 

soit minimum. A un moment donné, toutes 

les sphères d'ébranlement sont contenues a 

l'intérieur d'une surface-enveloppe. Les tym- 

pans de robsen'ateua 1 se mettent à vibrer dès 

que cette surfacc-enveloppo les atteint. 

Ou peut comparer ce phénomène à celui 

du sillage- d'un navire. Au fui et à mesure 

que le navire se déplace, son hélice provoque 

un ébranlement de l'eau qui se propage sui- 

vant la loi sinusoïdale et donne lieu, a l'ar- 

rtèro. & une sorte de cône d'ébranlement. De 

même qu'une barque qui flotte immobile sur 

le flanc du navire est secouée dès qu'elle 

entre dans le sillage, de jnSut» les Tympans 

de l'observateur situé sur le flanc dm. plan 

 

restation de deux négociants de dfn-rées co- 

loniales en gros, Bourquin et Fontana, qui 

livraient de grosses quantités de produits ali- 

mentaires à Berne, à un nommé Dauer, ar- 

rêté également. Cette» affaire est en corréla- 

tion avec l'affaire de Muhlemann, chef du bu- 

reau chargé des exportations au département. 

d'Etat de Berne (ministèr-c' des affaires étran- 

gères), incarcéré, il y a quelques jours, sous 

l'inculpation d'avoir facilité des exportations 

frauduleuses en Allemagne. 

EN AUTRICHE 

IMPORTANT CONSEIL DES MINISTRES 

A VIENNE 

Zurich, 5 janvier. 

Un important conseil des ministres a ea 

lieu mardi, à Vienne, 60us la présidence dit 

comte Clam Martinic. 

Les délibérations se sont prolongées jusque 

fort avant dans la soirée. » 

Elle indique la ferme volonté de l'Entente 

de poursuivre la Guerre jusqu'à la Victoire 

IIIItlItiaiBHISlISflîSIllIlllft 

Rome, 5 janvier, i i . ç» • „ „ i %>m i i 

Aujourd'hui arriveront à Rome MM. Briand, k| fiS^OSSC 68 l EfitlS fl 

président du conseil français, lo général i 

Lyaûtèy, ministre de la guerre, Albert Tho- 

mas, ministre des munitions, M. Lloyd Geor- 

ge, président du conseil britannique, lo^l 

Milner. le général Robertson et le général Ga- 

litein, représentant do l'état-major russe à 

Paris. 

a*- 

LA VIE CHERE 

LES CARTES A LIMOGES 

Limoges. 5 .janvier. 

La distribution de cartes et de boais de oon- 

sonunation aux habitants de 'Limoges a com- 

mencé aujourd'hui. 

Chaque ménage reçoit une carte de charbon 

dormant droit à 250 Uilos mensuellement et 

une carte familiale do sucre attribuant 750 

grammes par tête et par mois. 

Sauf modification, la carte de charbon en- 

tre en vigueur le 8 courant et la carte de sucre 

le 1" février. 

DON D'UN DEMI MILLION POUR LA 

SOLUTION DES QUESTIONS SUCRIÊRES 

Paris, 5 janvier. 

La commission récemment nommée au mi- 

nistère de l'agriculture, av#c mission d'étu- 

dier los questions relatives a la sélection des 

graines de betteraves à sucre, ainsi qu'A l'ac- 

croissement de leur production en France, a 

inauguré, hier, ses travaux. 

M. Clémente), ministre du commerce, qui 

présidait cetto première séance, a amioucé 

qu'une personnalité du monde agricole, qui 

désire «urder l'anonymat, mettait à la dispo- 

sition do la commission la somme- d'un denii- 

miiyoh. au cas où elle jugerait utile pour me- 

ner H bien son œuvre si intéressante, au 

point tle vue national, de créer un organisjne 

/comportant une dépense quelconque. , • 

Les Souhaits du général Nivelle 


Le général Nivelé a adressé aux troupes 

l'ordre général ci-dessous : 

« Soldats de la République ! 

» Au moment où s'achève une nouvelle» an 

née de guerre, vous pouvez considérer avec 

fierté l'œuvre accomplie. 

» A Verdun, vous avez brisé le choc le plus 

puissant que» Jamais l'Allemagne ait fait con- 

tre aucun de ses adversaires. 

a Sur la Sommé,, rivalisait de courage avec 

nos alliés britanniques, vous avez, au cours 

d'une longue suite d'attaques, fait preuve 

d'une •supériorité tactique 1 - qui ira toujours en 

s'affirmant. 

| Jamais notre année ne fut plus entraînée-, 

plus vaillante, en possession de moyens plus 

puissants. 

i C'est sous ces brillants auspices que s'ou- 

vra l'année 1917. Vous en (cirez une année de 

victoire I 

D Dans cette absolue confiance, -je vous 

adresse à tous, officiers et soldats, mes vœux 

de nouvelle année kfe plus affectueux. I 

• Général NIVELLE. » 

AU G. Q. G. ALLEMAND 

Genève, 5 janvier. 

On mande de Berlin que le roi de Bulgarie 

s'est 'arrêté le 3 janvier au grand quartier gé- 

néral allemand. 

L'empereur eut avec le roi no entretien de 

plusieurs heures, après quoi Id roi continua 

son voyage. ; 

tes journaux de Vienne apprennent que le 

feld-maréchal archiduc Frédéric et le chef 

d'éta-t-major général Conrad von Hœtzendiarf 

se sont rendus le i janvier iaui quantifier géné- 

ral au kaiser et ils ont été invités à déjeuner 

par Guillaume IL 

Le prince héritier, le roi de Biiîgarte et le 

maréchal Ilindenburg- assistaient à ce dé- 

jeûner. 

.L'empereur -a conféré à l'arahid-uo FreaerSD 

la couronne de feuile de chêne de l'ordre 

pour le Mérite. 

ZiMMERMANN VEUT LES TORPILLAGES 

A OUTRANCE 


On commente très vivement le liait que ce 

soit M. Zimmermann, secrétaire d'Etat alle- 

maudl ainx affaires étrangères, qui ait été 

maudit) dieux l'ois par le kaiser au grandi q-uar- 

tfifcr général pour rendre -compte des comnnu- 

nications de M. Gérard, aanbassoduer des 

Etats-Unis, au sujet de la question sous-ma- 

rine. 

Régulièrement, c'est le chancelier de Beth- 

maim-Holtlweg. véritable ministre des affai- 

res étrangères, qui aurait dû discuter cette 

question avec le souverain. 

Or, M. de Bethmann-Holhveg est partisan 

d'une politique sous-marine œneiiiijante, tan- 

dis que M. Zimmoranaain est pour la piraterie 

à outrance. 

LE DEPART DE PARIS 


MM. Briand, président du conseil, ministre 

des affaires étrangères, et Lloyd George, pre- 

mier ministre anglais, et le général Lyautey, 

ministre de la guerre, sont partis avant-hier 

soir -pour Rome, où ils séjournent actuelle- 

ment. 

aus Empires Qgstraui 

LA MENACE ALLEMANDE 

AUX PUISSANCES NEUTRES 

p...- Paris,' 5 janvier. 

Les Allemands, qui avaient jusqu'ici pré- 

tendu que les tranchées creusées par eux à 

la frontière hollandaise n'étaient que des 

précautions destinées à. prévenir les évasions 

ou les désertions, viennent de lever le mas- 

que. 

La Gazelle de Cologne, organe officieux dit* 

gouveinoineiit allemand, dans un article di- 

nË coutro l'Angleterre, fait l'aveu suivant : 

i Depuis quelque temps, la presse hollan- 

daise a manifesté dés inquiétudes, au sujet 

L'ARRIVÉE A ROME 

Rome, 5 janvier. 

Par train spécial sont arrivés ce matin, à 

Rome, MM. Briand, Albert Thomas, le général 

Lyautey, Lloyd George, lord Milner, le général 

Robertson et le général Galitzin, accompagnés 

de M. Rennel Rodd, ambassadeur d'Angleterre. 

Ils ont été reçus à la gare par MM. Boselli 

et Sonnino, d'autres ministres, le général Da.1'1 

Olio-, les ambassadeurs de France et de Russie. 

Les carabiniers et les grenadiers assu- 

raient le service d'honneur. 

La rencontre des hommes d'Etat alliés fut 

très cordiale. Après les présentations qui eu- 

rent lieu dans la salle royale, les hôtes sor- 

tirent de la gare, salués respectueusement 

par la fouie, et-, accompagnés par des minis- 

tres et des généraux italiens, ils so rendirent 

en auto à leurs, hôtels respectifs, à l'exception 

de M. Lloyd George, qui est à l'hôtel de l'am- 

bassadeur d'Angleterre. 

Les journaux voient, dans ces entrevues, 

le symbole de l'union toujours intime des 

nations alliées. 

i.'Idea Nazionale dit que les ministres et les 

généraux alliés tiendront plusieurs réunions 

à la Consulta avec les ministres italiens. 

La conférence aura lieu dans un des grands 

salons du palais de la Soù&ulta, spécialement 

aménagé par les soins de la direction générale 

des beaux-arts. 

Un grand banquet réunira, après-demain, à 

l'hôtel Exceîsvor, les hautes personnalités gou- 

vernementales rassemblées à Rome pour la 

conférence. 

Tous les ministres italiens, les ambassa- 

deurs des puissances alliées et les différents 

personnages du monde politique et militaire 

y assisteront. 

PREMIÈRES VISITES 

M. Briand, accompagné de l'ambassadeur 

de France, M. Barrère, et des membres de la 

mission française, -est allé ce matin, à 10 h. 30, 

a la Consulta, pour rendre visite à M. Boselli 

et à M. Sonnino. 

M Lloyd George, accompagné de l'ambassa- 

deur britannique, sir J. Rennel-Rod, et des 

membres de la mission britannique, s'est 

rendu à la Consulta à 11 h. 30 et a également 

vu M. Boselli et ML Sonnino. 

LES JOURNAUX ITALIENS 

Rome, 5 janvier. 

. Le Giornale d'Ualia dit à propos de la Con- 

férence des Aillés à Rome qu'elle est une 

nreuve de l'union intime des puissances de 

i'Entente, union déjà -manifestée à l'occasion 

de la réponse des Alliés à la manœuvre alle- 

mande. 

« Le peuple italien recevra avec une affec- 

tueuse cordialité les ministres des grandes 

puissances alliées ; souhaitons vivement que, 

à Rome, soit tracé un plan d'action qui con- 

duise les glorieux peuples de l'Entente a la vic- 

t °L'1déa Nazionale souhaite la bienvenue 

aux hôtes illustres de l'Italie et ajoute : 

« Après avoir échappé par son énergie au 

-traquenard pacifiste, l'Entente commence une 

nouvelle guerre : sa vraie guerre. 

» Aujourd'hui elle doit commencer une ac- 

tion plus vaste et formidable et réaliseT une 

vrai unité dans son effort militaire et une or- 

ganisation plus efficace de sa production en 

matériel, des approvisicninemciUs, et de tout 

ce qui est nécessaire à la force des peuples 

en lutte. 

- » Nous saluions donc avec unie fervente sym- 

pathie les représentants des nattons alliées, 

avec l'espoir que des réunions de Rome sorte- 

le dernier effort victorieux. • 


•Le \ orwaerts, socialiste, examinant la situa- 

tion créée par lo refus de l'Entente, ne voit que 

deux chemins ouverts désormais pour la 

paix : ou bien la réduction de l'adversaire, au 

point qu'il doive demander lui-même la paix, 

et ce but est impossible à atteindre ; ou bien 

l'intervention des neutres et de M. Wilsor» 

qui doit saisir le moment favorable peur 

s'entremettre. 

» Ce moment doit être préparé par une atti- 

tude conforme des puissances centrales, a 

Le journal socialiste voit une contre-offen- 

sive diplomatique dans la réponse- espagnole 

qui cherche, à ses yeux, à créer de l'opposition 

entre les propositions de la Quadruplice et les 

notes des neutres. 

i> Cette opposition n'existe pas, dit-il ; une 

rencontre est possible ; il suffit que le prési- 

dent Wilson décide nos adversaires à ne pas 

persister à nous citer à leur tribunal. 

s L'Allemagne ne saurait reconnaître un 

pareil juge, a . 

Propositions allemandes 


La « Gazette de Lausanne » dit que d'après 

des renseignements qu'une dépêche de Zu- 

rich affirme puisés à une source sûre, les 

empires centraux prépareraient une deuxiè- 

me note à l'Entente, dans laquelle seraient 

énumérées les conditions précises de la paix. 

Les conditions principales seraient ; 

(Censuré) 

MAXIMILIEN HARDEN 

PARLE POUR LA PAIX 

Amsterdam, 5 janvier. 

Samedi dernier, prononçant .un discours à 

Berlin en faveur de la paix, Maximilien Har- 

den, après avoir parlé des erreurs de l'Entente 

relativement à la véritable force de l'Allema- 

gne, a di t : 

« Nous nous sommes trompes nous-mêmes 

sur la force de nos ennemis ; les ressources da 

la Russie ne sont pas épuisées par la guemv 

qui no sévit que sur la France. La faim doruo 

souffrirait l'Angleterre n'est qu'un mot d'at- 

trape-nigaud sans fondement réel. 

n Quant au manque de combattants fran- 

çais, iil peut être .compensé par des troupes 

anglaises. » 

LA PRESSE ALLEMANDE 

EST INVITÉE A BAISSER LE TON 


Les dernières nouvelles provenant directe- 

ment de cercles gouvernementaux berlinois, 

apprennent que, 9ur l'ordre du ministre des 

affaires étrangères, la presse est obligée d'ob- 

server à l'égard de la réponse de l'Entente une 

plus grande tenue» que celle qu'elle a montrée 

au lendemain de la publication de ce docu- 

ment. 

On a, en effet, décidé à Berlin qu'avant de 

se prononcer définitivement, il était préférable 

d'attendre que -soient connus les termes de la 

réponse des Alliés au président Wilson. 

Cela n'empêche pas cependant plusieurs 

feuilles de province de passer outre à la vo- 

lonté du chancelier et de continuer a vilipen- 

der outrageusement, sans pour cela renoncer 

a discuter les buts de guerre qui, au fur et à 

mesure que la réunion du Reiehstag approche, 

deviennent dé plus en plus exagérés. 

Ces voix de presse réfioteat admiraMemeait 

l'état d'esprit tle nos ennemis qui sont au- 

jourd'hui plus arrogants que jamais. 

UNE DÉCLARATION DU COMTE ANDRASSY 

Londres-, 5 janvier. 

I;a Gazelle Populaire de Colonne dit que le 

public allemand recevra avec des âenUtnièttl-s 

partagés la déclaration pur '"oasîlA le c-o»nU» 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

VlMEDÏ 6 JANVIER 19* 

Andirassy, dans son discours du nouvel on 

annonce que les conditions de paix alleman- 

des seront communiquées au président Wil- 

son. 

Le iouma] ajoute : 

tJi HLXPÎP Anuras sy n'aurait pas fait une 

IWO lêvélation sans avoir les preuves suffi- 

santes de son exactitude. » 

Il conclut en disant qu'il apprend de source 

autorisée que la communication sur laquelle 

te comte Andrassy se base pour faire entrt«voir 

cotte espérance a, en réalité, déjà été faite. 

La Note r*B M. Wilson 

AU SÉNAT AMERICAIN 

Amsterdam, 5 janvier. 

On maoïde de New-York à la Gazelle de 

Francfort que le président Wilson Insiste 

MUT que la Sénat appuie sa proposition de 

»*ix, afin de montrer son entier accord avec 

t» peuple américain. 

Si les belligérants n'acceptent pas son invi- 

tation d'entrer en pourparlers, in déclare 

qu lî s'ab&tie.aoTa de toute intervention en fa- 

veur c6e la paix pour une date iilianitee. 

UNE DÉCLARATION DE M. ROOSEVELT 

Londres, 5 janvier. 

Scie» \m télégramme de Washington, l'ex- 

puésident Roosevelt, commentant la note de 

M. Wilson, a prononcé les paroles suivantes : 

« Prétendre que les Allemands, qui ont en- 

vahi la Belgique et emmené 100.000 sujets 

beiges en esclavage en Allemagne, combat- 

tent pour les mêmes buts que leurs malheu- 

reuses victimes, les Belges, lesnuels ne font 

lue défendre leur pays, leurs foyers, leurs fem- 

mes et leurs enfants, n'est pas seulement un 

mensonge, mais une véritable immoralité 

nui choque tout combattant épris d'une paix 

juste. » 

La No*e ScanâravB 

SON CARACTÈRE 

Copenhague, 5 janvier. 

A propos des différents commentaires parus 

dans la presse de l'Entente sur les notes Scan- 

dinaves relatives à la paix, le National Tl- 

clende, de Copenhague, insiste sur le caractère 

non politique de ces notes, qui n'étaient que. 

des manifestations humanitaires de petits 

Etats neutres, dont la seule revendication est 

le respect du droit des nationalités et de la 

liberté des Etats et des peuples. 

établir notre bonne situation dans la vieille », tre bonheur personnel e t pour la gloire du 

Grèce : 

1* Le rétablissement à Athènes des ser- 

vices de renseignements français et anglais, 

aui sont les seules organisations capables de 

contrecarrer, l'organisation de l'ennemi en ce 

pays et de déjouer ses tentatives pour nous 

tromper ; 

2° Le rétablissement du contrôle français 

sur le télégraphe, afin que le visa du minis- 

tère des affaires étrangères d'Athènes ne soit 

plus nécessaire pour l'expédition de toutes 

les nouvelles de Grèce : 

3* La réorganisation de la presse venize- 

liste et la readmission de l'opinion venize- 

liste dans l'existence du pays. 

Le gouvernement grec est fidèle à ses tradi- 

tions ; il était certain qu'il capitulerait, du 

moins en apparence, pour obtenir la levée 

du blocus. 

Nous espérons vivement qu'avant d'accorder 

au roi et à son gouvernement cette satisfac- 

tion, qu'il désire par dessus tout, on vérifiera 

si cette fois les promesses ne sont pas de sim- 

ples paroles et si elles sont suivies d'actes. 

Pour une fois que, vis-à-vis de la Grèce, nous 

tenons en mains l'arme efficace, Il ne faut 

pas cesser de nous en servir avant d'avoir 

définitivement écarté le danger qui pourrait 

menacer notre aimée de Sale-nique. 

L'opinion publique compte que le contrôle 

sera rigoureux et que le blocus spécifié par 

nous sera maintenu ts.nt que la totatiité de 

l'artillerie, des munitions et des mitrailleu- 

ses n'auront pas été transportées dans le Pé- 

loponese. 

-«8b 

Fret) l 

Portugal, ara» et iVuié. 

Raymond POINCARÊ. » 

FÉLICITATIONS DE L'ARMÉE PORTUGAISE 

AU MARÉCHAL JQFFRE 

Le ministre de la guerre vient d'adresser 

au maréchal Joffre la dépêche suivante : 

« L'armée portugaise présente ses homma- 

ges au glorieux soldat de la Maine et de 

l'Yser, et le félicite de son élévation a la 

haute dignité de maréchal de France. » 

AU MEXIQUE 

RAPPEL DES TROUPES AMERICAINES 

Washington, 5 janvier. 

On annonce que les troupes américaines, 

actuellement établies au Mexique ou à la 

frontière, vont très prochainement être ren- 

voyées dans leur garnison. 

La commission mixte, qui siégeait à. New- 

London, a été ajournée sine die. 

Les quatre-vingt-dix numéros suivants ga- 

gnent chacun 1.000 fraBea 

ds la (&Q6J 

LA SITUATION 


La correspondant militaire du Morning 

Post écrit : 

Sur le front du Sereth, des actions isolées 

ont été engagées autour de Focsani' par des 

reconnaissances allemandes destinées à s'as- 

surer des diS2}Ositions russes. 

Elles peuvent être considérées comme le 

prélude d'une attaque en force sur le front 

tout entier, depuis le Danube jusqu'à la fron- 

tière, et pouvant dès maintenant se dêvelop 

ver à tout instant. 

Il est probable que la principale ligne de 

défense comprend le Sereth et le Trotus. 

Il ne faudra pas être surpris si un violent 

combat se développe dans la région de la 

nasse de Gyimes, où les Russes occupent sur 

les hauteurs des positions solidement forti- 

fiées. 

D'autre part, on télégraphie au Times : 

Dans l'extrême coin méridional de la Bu- 

iiovine, les Russes ont remporté un grand 

succès, mais les Allemands prétendent avoir 

battu les ennemis, dans la vallée de Uilliof, 

et avoir enlevé une partie du secteur ouest 

d'Oddobech. 

Si cette affirmation est exacte, Focsani est 

menacée d'un enveloppement ,- cette ville for- 

me la tête occidentale des lignes fortifiées du 

Sereth. 

NAVIRE FRANÇAIS TORPILLÉ 

Nantes, 5 janvier. 

Le vapeur Omnium, appartenant à la So- 

ciété des Chargeurs de l'Ouest, a été torpillé 

par un sous-marin allemand ; l'équipage" du 

bâtiment est sain et sauf. 

Ce navire, avait été construit ou grand Que- 

villy (Seine-Inférieure). 

LES SURVIVANTS DE LA « SURPRISE > 

Lisbonne, 5 janvier. 

Deux officiers, G sergents et 73 hommes de 

l'équipage de la canonnière Surprise, coulée 

à Funehall par un sous-marin allemand, 

sont arrivés à Lisbonne. 

UN PIRATE COULÉ 

AU LARGE DE LA GIRONDE 

Bordeaux, 5 jam r ier. 

Voici quelques détails sur la façon dont 

fut coulé, hier, un sous-marin au large de- 

là Gironde : 

Le Cromartry, venant de New-Gastle. avec 

un chargement de charbon, parvenait, mer- 

credi, à l'entrée de la Gironde, quand il 

aperçut un sous-marin qui naviguait dans 

son sillage, avec l'intention manifeste de le 

torpiller. 

Le capitaine du Cromartry eut alors Vau- 

dacieuse idée de foncer sur le pirate. Il fit 

demi-tour, ordonna de forcer de vapeur et 

courut à toute vitesse sur le sous-marin. 

Lorsqu'il fut à trois ceints mètres de lui il 

I le canoona et, -après l'avoir coulé reprit sa 

route pour Bordeaux. 

Le capitaine du Cromartry a, certainement, 

droit à toutes les félicitations pour son bril- 

lant exploit, mais, de plus, il a donné une 

preuve péremptoire de la nécessité qui s'im- 

pose d'armer de canons tous les navires 

marchands et d'organiser plus efficacement 

le service de surveillance de nos côtes. 

143?.049 

137?U07 

493 014 

73W.229 

516.213 

1508.672. 

167C 00-1 

16*0.037 

1860.$15 

443 077 

HX>3 661 

717.291 

1284.830 

1315.428 

1609 377 

137? 894 

487.119 

864.022 

375.139 

1*881.318 

1034,029 

802.857 

311.968 

1383.084 

10,2.033 

295.116 

371.935 

1486 564 

1787.595 

1106.O1G 

142.462 

895-557 

883.850 

1758.930 

231.546 

927.477 

691.017 

1083.797 

1044 987 

12,4.627 

1375.145 

585.978 

379.041 

1048.850 

289 599 

1418.694 

1765.603 

250.640 

592.692 

1578.108 

501.2?! 

1608.425 

1704 935 

584.567 

1354.929 

160.544 

168.342 

SU. 595 

1632.503 

338.4S9 

24.582 

1288.706 

1766.43« 

1609.368 

168.296 

129 903 

1636.758 

687.153 

4°?.498 

528.056 

1195.760 

338.349 

745.488 

252746 

1343.496 

1087.860 

62! 946 

563.983 

302.248 

10.93.077 

1762 918 

1357 753 

691.850 

333.471 

553 371 

(i: M 174 

237.2.80 

612.734 

211 768 

740.813 

Serbe 

Salonique, 4 janvier. 

Hier, sur le front serbe, canonnade habl 

tuelie et ce misais d'éléments avancés. 

RÉVOLTES 

AU MONTÉNÉGRO ET EN ALBANIE 

Milan, 5 janvier. 

D'après le Corricre d'Italia. l'Autriche aurait 

l'intention de renforcer les garnisons du Mon 

ténégro et de l'Albanie, oU de fréquentes ré- 

voltes se produisant. 

Les rebelles assaillent les troupes autri- 

chiennes et les convois de vivres et de muni- 

tions ; des tentatives faites par les Autri- 

chiens pour enrôler les Albanais des tribus 

du Nord ont abouti à de sanglantes révoltes. 

DANS LES COLONIES 

LES ALLEMANDS ENCERCLÉS EN AFRIQUE 

ORIENTALE 

Londres, 5 janvier (officiel). 

Une dépêche de l'Est Africain décrit les nou- 

veaux progrès des opérations d'encerclement 

tendant à rabattre graduellement dans la 

vallée de la basse Rufiji les troupes alleman- 

des pour les y cerner. 

Les troupes britanniques se concentrèrent à 

Kissaki, au sud des collines Luluguru. pri- 

rent l'offensive en janvier, enlevèrent d'as- 

saut les lignes allemandes puissamment for- 

tifiées de la vallée Négêta. leur infligeant de 

fortes pertes, prenant plusieurs canons et 

obusiers et poursuivirent l'ennemi dans la 

direction de la vallée de Rufiji. 

En même temps, une autre colonne, faisant 

un grand détour à l'ouest, à travers une ré- 

gion difficile, dépourvue de sentiers, attei- 

gnait la rivière Rufiji, s'établissait sur les 

deux rives et les routes principales allant de 

la basse Rufiji vers le sud. 

Plus à l'est, les troupes britanniques, avan- 

çant du port de Kilwa, au nord et au nord- 

ouest, tiennent la ligne est-ouest, à cheval sur 

les sentiers conduisant au delta de Rufiji vers 

le sud. 

L'ennemi serait en forces considérables sur 

divers points de la vallée de la basse Rufiji 

et du delta. 

Plus à l'ouest, nos troupes, avançant de la 

ligne Iringa-Upema. refoulent tin fort déta 

chement ennemi vers Mahengi. où il a sa 

basa. 

UNE MISSION PORTUGAISE A ROUEN 

Rouen, 5 janvier. 

Une mission militaire portugaise est arrivée 

de Paris. 

Elle comprend 5 personnes : le colonel Hip- 

polyte Alel, les commandants Baptisto da 

Ourka et Arthur Feriac, le capitaine Fer- 

nando Fririria et un caporal secrétaire. 

L'AMÉRIQUE A PRÊTÉ DIX MILLIARDS 

AUX ALLIÉS 


Un journal américain, le Chicago Herald, 

écrit que les Etats-Unis n'ont pas prêté moins 

de 10 milliards aux Alliés. 

Les principaux emprunts sont les suivants : 

2 milliards et demi à 5 1/2 %, pour cinq ans. 

à l'Angleterre et à la France. 

1.250 -millions à 5 1/2 %, pour deux ans, à 

l'Angleterre. 

1.500 mimons à 5,75 et 5,86 %, pour trois 

ans et cinq ans à l'Angleterre. 

500 millions à 5.75 %, pour 3 ans, à la 

France, plus 850 millions d'emprunt commer- 

cial français. 

250 millions aux banques anglaises. 

250 •iîlions à 6 %, pour cinq ans, à la Ville 

de Paris. 

180 millions, à 6 %, pour 3 ans. aux villes 

de Bordeaux, Lyon et Marseille. 

Environ 500 millions au Canada, plus 600 

millions à des villes et provinces canadien- 

nes. 

250 millions à 6 1/2 %, pour trois ans, tst 

250 millions à 6,75 %, pour cinq ans, à la 

Russie. 

125 millions à G %, pour un an à la Rus- 

sie et. enfin, 25 millions à 5,25 %, pour trois 

ans, à Terre-Neuve. 

AU VATICA 

LE PAPÉ ET LES CENTRAUX 

Milan, 5 janvier. 

D'après VIdea Nazionale, lo Pape n'aurait 

pas donné moins d'un million pour les pa- 

quets de Noël envoyés à des prisonniers ita- 

liens en Autriche. 

Sitôt que les puissances centrales furent au 

courant de la chose, elles firent des démarches 

pour obtenir du Pape que ces libéralités fus- 

sent étendues aux prisonniers allemands et 

autrichiens en Italie ; mais les démarches 

demeurèrent sans résultat. 

La Presse Franc? 

LA PAPERASSERIE 

front, le3 autres pour le service civil à ltn- 

térieur. 

» Les corps et établissements continueront 

à assurer néanmoins les services dont ils 

ont charge avec la main-d'œuvre féminine 

ou la main-d'œuvre masculine dégagée d'o- 

Obligations militaires que le pays ne deman- 

de qu'à mettre à leur disposition. 

» Lo moindre retard ou la moindre omis- 

sion entraîneraient sur-le-champ ta destitu 

tion. » 

faire 

..I aus 

La 

iti 

la iréce 

CONSTANTIN ACCEPTERAIT LA NOTE 

DES ALLIÉS MAIS AVEC DES RES- 

TRICTIONS MENTALES. 


On mande du Pirée au Times : 

Ce mat-n, tout indique que la note des 

Alliés sera acceptée par 1© gouvernement 

d'Athènes, avec les réserves mentales habi- 

tuelles. 

Le tout puissant Gounaris lui-même a dit 

qu'étant donné lo blocus dont la Grèce souffre 

gravement, il n'y a rien à faire que d'accep- 

ter la note et d'essayer de la faire modifier 

dans ses détails. 

Morale : La situation en général est que 

îans la période suffisante qui noua est laissée, 

nous devons obtenir que les forces grecques 

soient mises hors d'état de nuire et de ne 

pas permettre que des comédies sa produisent 

comme celle jouée entre Fatras et l'Epire. où 

' un vapeur pouvant porter tout juste une 

soixantaine d'hommes a été le seul moyen 

employé récemment pour l'évacuation 'de 

l'Epire. 

D'autres points paraissent essentiels pour 

Foncières 1835 

Lo numéro 564.752 gagne 10O.000 francs. 

Le numéro 788.582 gagne 25.000 francs. 

Tes six numéros suivants gagnent chacun 

5 000 francs : 703.706 402.311 835.430 534.778 

726.867 912.504.. 

Les 45 numéros suivants gagnent chacun 

1.000 francs : 

433.521 976.937 239.831 103.035 32fc772 

6 596 833.084 287.795 S25.36G 469.318 

944 436 868.860 499.419 810.079 823.863 

42.2 328 17.163 442.107 756.261 864.689 

973.293 924.941 835.759 912.110 387.765 

251 751 32.239 894.032 318.873. 77S.323 

719.600 1S7.776 514.057 355.714 338.717 

LA RE^TE SUR L'ETAT 

LE PAIEMENT DES COUPONS 

PAR LES BUREAUX DE POSTE 


En réponse à une question écrite, M. k» mi- 

nistre des finances fait savoir qu'il a décidé, 

d'accord avec le ministre du commerce et des 

posujs, que le -paiement des coupons de rente 

SUT l'Etat pourrait à l'avenir avoir lieu dans 

tous les bureaux de poste. 

Les mesures et l'application de la décision 

prise d'un commun accord entre les ministres 

des finances et du comnicTrce ont nécessité une 

étude qui vient d'être terminée. 

Le paiement des coupons pourra être effec- 

tué dans les bureaux de poste à. partir du 

10 fonvior .prochain, ainsi que le fera inces- 

samment connaître un arrêté interministériel. 

Ciî)érr)a et Girjérqa 


Le conseil municipal de Reaune vient d'a- 

dopter un vœu disant « qu'il y a lieu de faire, 

cesser les représentations des films policiers 

ou de drames susceptibles d'apprendre aux 

spectateurs l'art de commettre un vol, un cri- 

me, ou toute mauvaise action susceptible de 

corrompre la jeunesse française. » 

Puisse l'exemple donné par ce conseil mu- 

nicipal être suivi bientôt par toutes les muni- 

cipalités de France ! 

Le mauvais cinéma corrompt nos «niants I 

C'est parce qu'ils virent sur l'écran se dérou- 

ler des scènes de cambriolage qu'une bande 

de précoces malfaiteurs de 13 à 15 ans cem- 

Imettait les pires méfaits tout récemment 

dans l'Albigeois. 

Et les exemples pourraient-être multipliés! 

LE NOUVEL ÉVCQUE DE CONSTANTINE 

Rome. 5 janvier. 

M. l'abbé Bessière, curé de Sidi-Bel-Abbès, 

est nommé évèque de Constantine. 

Mgr L'ÉVÊQUE DE CAHORS 

Mgr Cézerac, évêcpre de Cahors, a été reçu 

par S. S. Benoît XV. 

L'INTER-NOHCE AU PÉROU 

Le Pape a nommé Mer-nonce au Pérou et 

archevêque. Mgr Lorenzo-Lauri. 

GRAVE INCENDIE A BUDAPEST 

Bâle. 5 janvier. 

La Nouvelle Presse Libre de Vienne annon- 

ce qu'un immense incendie vient de se décla- 

rer à Budapest, dans les chantiers de cons- 

tructions navales. 

Les dégâts sont-, jusqu'à présent-, d'une très 

grande importance» 

rages "In a nciers 

France et Portugal 


Le président de la République a reçu du 

président de la République portugaise le té- 

légramme suivant : . 

« Au dé-but de cette année, je prie Votre 

Excellence d'accepter mes vœux les plus ar- 

dents et les plus sincères pour la prospérité 

de la France et le triomphe de la juste cause 

que les nations alliées défendent opiniâtre- 

ment et avec tant de vaillance depuis trente 

mois, afin d'assurer la liberté des peuples du 

monde entier. 

» A ces vœux, je joins mes souhaits pour 

le bonheur personnel de Votre Excellence. 

» Bernardino MACHADO. » 

Le président a répondu : 

« Son Excellence M. le Président de la. 

République portugaise, Lisbonne. 

» Je trouve, en revenant de Belgique, l'ai- 

mable télégramme de Votre Excellence. Je 

vous en remercie cordialement et vous prie 

de recevoir mes meilleurs souhaits pour vo- 


Ville de Paris 1894-1898, 

Le numéro 155.657 est remboursé par 100.009 

f rouies 

Le numéro 105.628 est remboursé par 20.000 

francs. 

Les deux numéros suivants sont remboursés 

chacun par 10.000 francs : 4-22.748 217.249. 

Les trois numéros suivants sont rembour- 

sés chacun par 2.500 francs : 

310.355 135.428 277.648 

Les quatorze numéros suivants sont rem- 

boursés chacun par 1.000 'francs : 

378.538 185.731 206.891 282.598 322.567 

403.751 176.217 404.183 172.r07 200.955 

367.788 355.093 245895 164.063 

783 numéros sont remboursés au pair. 

Ville de Paris 1912 

Le numéro 440.870 .gagne 200.000 francs. 


Les cinq numéros suivants gagnent cha- 

cun 1.000 francs : 

445.727 203.083 624.711 473.617 351.644 

Les 35 numéros suivants gagnent chacun 

500 francs : 

280.302 449.840 227.812 16.994 702.646 

554.057 168.407 10.265 247.409 540.842 

667.426 607.025 555.711 134.048 301.526 

237 446 355.893" 526.754 269.260 555.996 

30-1.054 333.543 597.692 162.966 37.100 

512.280 31.826 570.888 25.676 591.999 

181.257 416.739 562.155 330.495 459.775 

Foncières 1379 

Le numéro 1.262.506 gagne 100.000 francs. 

Le numéro 1.351.658 gagne 100.000 francs. 


Les deux numéros suivants gagnent chacun 

10.000 francs : 1.548.562, 820.784. 

Les cinq numéros suivants gagnent chacun 

17^°561^ C 700.312 319.026 1172.588 557.135 

OTITES NOUVELLES 

Du 5 janvier. 

— On annonce la mort survenue à Paris, du 

professeur J. B.-A. Chauveau, l'illustre patho 

logiste, membre de l'Institut. 

— A Beilsîcin, sur la Moselle, un bac a 

sombré ; il y .a 20 noyés. 

— Un incendie a détruit à Fou-Teheou 

2.000 maisons et fait 50 victimes. 

— On a coté 2 m. 76, à Nogent-sur-Seine, 

au pont Peyronmet ; on attend 2 m. 85 à la 

môme échelle, samedi... 

— La médaille d'honneur des épidémies, 

en or, est décernée au professeur Landouzy, 

doyen de la Faculté de Médecine. 

— Le général Gour-aud a visité tous les 

camps de la garnison et les ambulances de 

Marrakech. 

— Il y a 3S5.955 volontaires canadiens de- 

puis le début de la guerre. 

— La Croix-Rouge canadienne a distribué, 

en trois mois, sur le front français. 15.786 

caisses valant 2 millions de francs. 

— Le docteur Ludwig Velic de la Zlofava, 

ministre plénipotentiaire d'Autriche à Mu- 

nich, est mort subitement à Budapest, où il 

était pour les fêtes du couronnement. 

— Sur le Brenner, une avalanche a enseveli 

une colonne d'ouvriers : on a retrouvé jus- 

qu'ici 10 morts et 1S blessés. 

— L'introduction de la monnaie do fer va 

être proposée aux trois Parlements Scandi- 

naves. 

— Le nouvel emprunt d'Etat hollandais de 

125 millions de florins aurait été entièrement 

couvert. 

— La retraite du ministre austro-hongrois 

de la guerre von Krobatin est démentie. 

— A partir du 15 janvier, on ne pourra plus 

entrer en Italie que par Chiasso et Iselle. 

— On annonce la mort, survenue à Paris, de 

M. Henry Maret, journaliste et ancien dé- 

puté. 

MARRAINES DE GUERIE 

QUI VOUS ÉVERTUEZ A ÊTRE 

AGREABLES A 

M. Charles Ilumbert a 

son procès. Voici ce qu'écrl, 

lo Journal lo sénateur 

« Sait-on que pour efyi4!^^^^UR o l'ar- 

mée Uauçaisu il existe,: uu feiftâKTnutricule 

au bureau de recrutement, un livret matricu- 

le au corps, j^teuiliet niatric;j(le, une licha 

alphabétiqu^t une fiche dft position au de- 

pôt, IJH*ÏTIIU une liehe nuiAricule au ministè- 

re Je la guerre ï Imughie-t-on les innombra- 

bles écritures, correspondances, notifica- 

tion» qu'il faut pour- temr en concordance 

toutes ces paperasses î 

» Mais si nous assistons à de tels excès 

dans des services de pur enregistrement, que 

dire de ceux où l'instruction des ailaircs doit 

aboutir a une décision ? 

» L'autorité qui statue tient a s'entourer 

d'autant plus d'avis qu'elle se sent plus in- 

compétente, plus éloignée des faits et des. 

réalités. Et les bureaux, les commissions, les 

comités, n'envisageant les questions que dans 

l'abstrait, chacun sous un angle limité, ac- 

complissent en automates indifférents leur 

rôle de comparses. —-^^ , . 

» Pourquoi s'indigneraient-us d une solu- 

tion qui tarde, d'un résultat qui se fait at- 

tendre ? Aucun d'eux n'a charge de 1 intérêt 

général. , . . . 

» Et voilà comment les diverses administra- 

tion-; en arrivent à s'ignorer les unes les an- 

tres, chacune se cantonnant dans ses règle- 

ments, ses attributions, et appliquant à la 

lettre ses textes sacro-saints. 

» Tant pis si les dossiers voyagent indéfi- 

niment tant pis si l'omission d'une forma- 

lité insignifiante met en péril un résultat 

d'importance nationale. Chaque service fait 

son métier, mécaniquement, aveuglément, et 

entend ne rien faire de plus. Pourvu qu il 

ait mentionné sur une paperasse son Inter- 

vention, il est quitte. » 

SOYONS PRÊTS ! 

Do M. Alexandre Lefas, député d'Ille-et-Vi- 

laine. dans l'Echo de Paris : 

« De retards, en tout cas, nous ne voulons 

pas qu'on en impute au Parlement. G esi 

pourquoi nous lui suggérons des moyens 

adaptés aux circonstances. Il serait a sounai- 

tor qu'on voulut bien les examiner en eux- 

mêmes, abstraction faite des querelles sur 

l'origine des choses, de l'esprit de thèse, au 

parti pris pour et contre le gouvernement ou 

les assemblées élues. Si les Anglais ont, peu 

a peu et patiemment, perfectionné leur ré- 

gime politique, c'est qu'avec aii jà*** 

sens pratique ils savent nimter leur effort, au 

côté positif des questions, et n'en envisager 

qu'une seule à la fois. Notre passion pour les 

idées générales fait qu'au cantraire nous 

ayons peine à corriger un détail sans vou- 

loir mettre en jeu, pour les discuter tous les 

rapports des pouvoirs publics entre eux. Nous 

savons pourtant qu'on ne change pas de che- 

val au milieu du gué. Dès lors, à quoi hou 

ces controverses de principe 1 Mettons-nous 

en présence des faits. Prenons le nouveau re- 

^pment Adoptons-le s'il est bon. Demandons- 

nous s'il suffit à tout prévoir, et si non, sur 

qu»ls points la loi doit le compléter. Voilà 

comment je voudrais, pour ma part, qu'on 

entreprit la question, au dehors comme au 

dedans de la Chambre, et je gage qu'on ne 

tarderait pas à se mettre d'accord sur un 

problème, aussi limité. 

Serait-ce cet accord que certains redou- 

tent ? Je ne sais. J'affirme seulement que la 

situation l'impose, et que chacun de nous a 

le devoir d'y contribuer. Entrons avec un es- 

prit nouveau dans cette année nouvelle, et 

sachons être prêts : je le répète, il en est 

temps. » 

— " ' "— 

Renseignements 

Mi Maires 

SERVICE QUOTIDIEN GRATUIT 

Adresser toutes les demandes à M. le co:n 

manudiii directeur ues ttbusuigueniems uitli 

t... 

forme. 

Un Toulousain, R. A. T., Maroc. — 1° Ans 

termes des nouvelles instructions en vigueur,-;; 

les militaires en service au Maroc doivent 

bénéficier de vingt et un jours de permission 

par an. (journal Officiel du 19 décembre- 1916. 

page 3725, n° 130o5). Ces permissions peuvent 

être demandées dès maintenant. 2° Vous pou> - 

vez produire cette demande : adressez-la pn* 

la voie hiérarebicrue au résident général t( . 

n'y a pas de concours périodique ni do pro- 

gramme d'examen. Les nominations sont 

faites par le ministre sur la proposition de? 

chefs -hiérarchiques et selon les besoins du 

service. 

(A suivre.) 

170 Feuilleton de l'Express du Midi 

P»ul SAMY 

QUATRIEME PARTIE 

LE SECRET DE LA MORTS 

VIII 

Un revenant 

On oonsidérait donc la pauvre Bernard, 

cotait 1 excellent agent

SAMEDI 6 JANVIER 1917 

«ne Judicieuse Propagande 

Woodémeat pénétré de la supériorité de 

S X De même, pour recommander spon- 

CiS à des Parents, à des amis dont la 

Snté vous inquiète, un produit dont on a 

toit s^meme usage, il faut que l'on ait re- 

;'' nnu à ce produit une supériorité marquée, 

que l'on soit absolument convaincu de son 

lorsque, noua écrit M. A. Ghable, insti- 

tuteur à Chénedouit, par Putanges (Orne), 

un médicament produit des résultats aussi 

probants que ceux obtenus avec les Pilules 

Pink, résultats que J'ai personnellement enre- 

gistrés dans mon entourage, il est du devoir 

fin ceux qui le constatent de le reconnaître 

hautement afin d'en généraliser l'emploi. En 

vous adressant, cette lettre, non seulement Je 

vous exprime ma satisfaction personnelle, 

«mais je suis, en outre, l'interprète de plu- 

sieurs amis et parents qui ont été guéris par 

les Pilules Pink, dont je leur avais conseillé 

" l'emploi. Tous s'en sont fort bien trouvés : 

«n pou de temps, ils virent disparaître les 

troubles qui affectaient leur santé, leur ap- 

pétit revint et, avec lui, leurs forces et leur 

activité. » 

Il «t de fait que le tout n'est pas de prendra 

des tnédicaments. Il est indispensable — si j 

l'on veut se rétablir rapidement et complète- 

mer.'i — de choisir le remède dont les vertus 

ont fait leurs preuves. A ce point de vue, il 

n'est pas téméraire de prétendre que les 

Pilules Pink sont par excellence le stimulant 

et le reconstituant du sang et des nerfs Leur 

action est certaine, prompte et durable, et 

elles donnent d'excellents résultats dans tou- 

tes les maladies ayant pour origine la pau- 

vreté du sang ou l'affaiblissement du système 

nerveux : anémie, chlorose des jaunes filles, 

maladies Serveuses, migraines, neurasthénie, 

maux d'estomac, rhumatisme. 

Les Pilules Pink sont en vente dans toutes 

les pharmacies et au dépôt : Pharmacie Ga- 

blin, 23, rue Ballu, Paris ; 3 fr. 50 la boîte, 

17 fr. 50 les six boîtes, franco. 

m,—,— , *

DES SOLDATS DISPARUS 

m- 

Les Disparus 

Nous publions ci-dessous les noms des sol- 

dats disparus qui ont été signalés par les fa- 

milles à l'Œuvre Toulousaine de Recherches 

des Disparus. 

Ceux de leurs camarades et toutes les per- 

sonnes les ayant vus ou possédant des ren- 

seignements les concernant sont très instam- 

ment priés d'en informer 

M. le Directeur du Service des Disparus 

Bureaux do l'Exprejs du Midi 

25, rue Roquelttine, i'oulouse. 

Us rendront ainsi service aux familles et 

mériteront toute leur reconnaissance. 

Le Service des D'sparus est gratuit. 

Nous demandons seulement un droit mini- 

mum de 0 fr. 75 pour nous couvrir des frais 

nécessités par nos recherches. 

Dans les communications intéressant le 

Service des Disparus, on est prié de ne rien 

mettre concernant ia rédaction ou l'admims- 

Ration du journal. 

SIX CENT VINGT-CINQUIÈME LISTE 

RELLAGUET (Léopold-Loon), 60» Sut., V 

comp.. disparu le 14 septembre 1916. 

CAMPAGNE (Victor-Augustin), 1 er zouaves de 

marche, 17° comp., disparu le 7 novem- 

bre 1910. 

CAUSSE (Jules), caporal 112» inf., 27 e comp., 

sans nouvelles depuis le 15 septembre 1914. 

CA1JVBL (Pierre-Marius-Grégoire), 06» int, 

11e comp., disparu le 7 mars 1915, nord-est 

de Beauséjour. 

COSTES (Antoine-Pascal), 21-1» int, 20» comp.,. 

disparu le 24 août 1914, à Senon. 

COS'i'IS (Jean-Louis-Aimé), 22» col., 11» comp., 

blessé et disparu le 24 février 1915, fortâri 

de Beauséjour. 

OENAX (Jean-Antoine), 23° col., 2» comp., dis- 

paru le H décembre 1914, bois de la Gruerle. 

BREFS (Jean-Bernard), caioral, 24» chass. 

Bip.. 3» comp., disparu le 29 novembre 1914, 

près de Montfaucon (Meuse). 

DUFOUR (Etienne-Marcel), 81» int, 11» comp., 

présumé blessé et disparu 23-24 août 1914, 

région de Lunéville. 

BUPONT (Alberi-Adrien-Léon-Augustin), ser- 

gent. 24» chass. alp., 2» comp., disparu le 

g octobre 1916. 

DURAND (Antoine) 342» inf., 2» comp de 

mitraill, disparu le 25 août 1916. 

ELDIN (Ernest), 141» ianf., 9» comp., dispara 

le 20 août 1914, à Dienze. 

FROMENTAL (Aristide), caporal, 75» int 9» 

comp., disparu 24 septembre-2 octobre 1914, 

environs de linons (Somme) 

CALMER (Elie), 96» inf., U» comp., disparu 

le 22 août 1914, onvir. de Lunéville. 

GÉLY (Marceau-Jean-Joseph), 342» int, 22» 

comp., blessé et disparu le 5 novembre 1914, 

à Wytschaëte. 

GILLES (Clément-Gustave), 8» col., 1 er bat 3» 

comp., disparu 28-30 décembre 1914, à Mas- 

siges (Marne). 

CILLES (Fortuné-Clément-Lonis), 8» colonial 

mixte. 1er bat., P» comp., disparu le 8 mai 

1915, Gallipoli. 

LA CRAMPE (François), 2» zouaves, 53» comp., 

disparu le 7 septembre 1914, u Barey-Luzys- 

snr-Ourcq. 

liA.UGIER (Adolphe), 24» chass. à p., l re comp.. 

disparu le 28 novembre 1914, à Ypres. 

LEGEAY (Paul-Maxime), 153» inf., 2» comp. de 

mitra.Ul. B., blessé et disparu le 7 avril 1916, 

cote 304. 

LOZE (Pierre-Marie-Pliilippe-Axel), adjudant, 

214» inf., 19° eomrp., blessé et disparu le 24 

août 1914, Senon-Amel. 

PAUTOU (Paul-Maurice), caporal, 34» col., I" 

bat. 1» comp., disparu le 24 septembre 191-4, 

û Chauvoncourt. 

ROCCA (Henri-Daniel), seTgi-foœr., 288» int, 

19» comp., blessé et disparu le 1 er septembre 

"1914, ô. Consenvoye. 

ROUSSEL (Raoul-Marius-Barthélemy), capo- 

ral-fourr.. 32e int, 7» comp., disparu le 12 

octobre 1916. 

SAiLLES (iMarius-Antonin), sergent, 415» inf., 

7» eomp., disparu le 19 août 1916, au bois 

Fûmih, près Verdun. 

NOS PRISONNIERS 

Le Personnel Sanitaire rapatrié 

Cette liste est dressée dans l'ordre alpha- 

bétique des camps allemands où se trouvaient 

les rapatriés. Chaque nom de militaire est 

suivi de son numéro de régiment. Los numé- 

ros de régiment no portant lias d'indication 

d'arme sont des régiments d'infanterie. 

Munster. — Millet, Paul, 19' Chass. p. — 

Nicolii, Jules, 19' Chass. p. — Pressepa.u, Mar- 

cel, 19' chass. p. — Sainte-Beuve. Antoine, 19* 

Chass. p. — Piichat, Jean, serg., 21' Chass. p. 

— Aubry, Auguste, 26' Chass. — Mechin, Ade- 

lain, 57' Chass. p. — Pierre, Gaston, 57'. — 

Roclioux, Georges, 57' Chass. p. — Boyer, Ju- 

les, 57" Chass. p. — Ridel. Albert, cap., 31' 

Col. — Houzelot. Maurice, cap., 32* Col. — 

L'Oiw, François, 32" Col. — Bonsirvea, Joseph, 

2' Zouav. — B aurez, Georges. 52" Art. — Gos- 

eart, Louis. 1" Génie. — Blotteau. Adrien, 3' 

Génie. — Gonse, Albert, 1" Génie. — Tassin» 

Victor, 3° Génie. — Baranger, André, méd. 

aux., o' Sec t. infirm. 

Martin de Caularie, 

Jean, méd. aux., 6' Sect, infirm. — Vercier. 

Louis, méd. aux., 8' Sect. infirm. — Marquet, 

Noël. 12" Sect. infirm. — Nicolet. Félix. 15* 

Sect. infir. — Seigneur, Georges, 15' Sect. in- 

firm. — Alberti, Dominique, méd. aux., 16' 

Sect. infirm. — Alquié, Pierre. 16' Sect. inflrm. 

— Balzame, Adrien, serg., 16" Sect. infirm. — 

Ghaynes, Fernand. serg., 16* Seet. infirm. — 

Dodat, Germain., 16' Sect, inflrm. — M.anem," 

Garibaldi. 16' Sect. inflrm. — Monteils, Léon, 

capor., 16' Sect. infirm. — Sans, Joseph, 16' 

Sect. inflrm. — Siadoux. Henri. 18" Sect. in- 

flrm, 

Nuremberg. — Ri.ocreirx, Jules, 16". — Be- 

nêt c-au, Marcel, 82". — Bizard, Léon, 82". — 

Vermorel, Jean, 99*. — Guisiiny, Nicolas, 153*. 

— Hardoin, François, 254*. — Wattelet, An- 

dré, 301*. — Colombet, Louis, 344'. — Dela.ro- 

que, Gaston. 235'. — Georges, Emile, 30' art. 

Ohrdruf. — Lafitte, Jean, serg-., 1T. — Tar- 

ride. François, 11". — Leblanc, Lucien-, méd. 

aux., 19'. — Bréchet. Paul, 20'. — Braud, 

Marcel, 20". — Deluquet, Gabriel, 20'. — Des- 

pouy, Léon, 20". — Duîour, Jacques, 20'. — 

Lescouzères, Maurice, 20*. — Lompeoh, Jean, 

20". — Maury, Maurice, capor., 20'. — Mi- 

gnon, Pierre, 20*. — Tamarelle, Pierre, 20*. 

— VuieOaard, Antoine. 30'. — Gailant, Etienne, 

33T. — Picot, "Louis, 36*. — Maréchal, Adol- 

phe, 46". — Puvard, Jean, méd. aux., 99". — 

Diard, Fernand, 103". — Guillot, Henri, méd. 

aux., 103*. — Lola, Victor, méd. aux., 103°. — 

Semrier, Alexandre, 103°. — Jehan, Luois, 104". 

— Leîrançois, Léon, capor., 104°. — Aubert, 

Marins, méd. aux., 105*. — Maillet. Robert, 

113*. — Fora, Pierre, 117°. — Piette, Jules, ca- 

por., 117*. — Lambertot, Georges, 124*. — 

Fourchez, Adonis, méd-. aux., 128". — Watsel, 

Charles, méd. aux., 128*. — Harost.raete, Fer- 

nand, 129*. — Augrain. Gaston, 131'. — Rou- 

dière, Noël, capor,, 143*. — Bole du Gliau- 

mont, Edmond, 152;'. — Ricard, Gabriel, 154°. 

— M&rteOet, Louis, capor., 213". — Brident, 

Paul, adjud., 273". — Guilemaud, Louis, 289°. 

— Granjon, Henri, 4* chass. p. — Grise, Vic- 

tor, capor.. 4" chass. p. — Maartens, Louis, 

1" col. — Villanen, Auguste, 1" col. — Pas- 

corel, Robert, 7' col. — -Laçasse, Victor, 23* 

col. — Leroux, Gustave, 23* col. — Grimonei, 

Louis, 3* zouav. — Letellier, Georges, 6" drag. 

— Jacquin, Georges, 4° art. — Grimaud, Jean, 

2' génie. — Tourne-Guiïlert. Eugène, capor., 

1" génie. — Ruinas, Jean, méd. aux., 4' sect. 

inflrm. — Gaillard, Louis, méd.. aux., 18° 

seet. inflrm. — Prévost. Joseph, méd. aux., 

2* corps amb. 4. — Baudru, Laurent, méd. 

aux., 17° corps amb. 1 

Osnabruck. — Dur i eux, Etienne, aide-ma- 

jor, 165*. —- Léon, Maxime, aide-major, 11 

corps, amb. 5-81. -- Gourdon, Timoléon, aide- 

major, H. M., Montpellier. 

(A suivre.) 

Nouvelles militaires. — Sont inscrits au ta- 

bleau spécial de la Mtéidaille militaire les mi- 

litaires dont, les. noms suiivent .: 

MM. Paul PilJeviliUft, adjudant au 10» hus- 

sards ; Syivain Dauriac, adjudant au 9° c!bas- 

seurs : Bon} Gui-thon, maréchal des logis au 

9» chasseurs • Bernard Taris, maréchal des 

logis au 10» hussards ; Jo&tm Douicrgue, nia- 

réclial des logis au 9» chasseurs ; Bertrand 

Soumet, sergient au 288» d'infanterie. 

Epaves. — Réclamer au poste de police un 

portefeuille avec somme ; à M'iK* Labadens, 

rue Alem-RouBfeau, a trouvé une boîte conte- 

nant divers objets ; à Mille Sciau, rue Gàm- 

betta, a trouvé un sac à main. 

Etat civil. — Publloaâi.ons de mariage : Jean 

Daudrey, mécanicien ù. Auch, et Ctiiire Brous- 

te, sans profession, à Auch. 

Naissances : Jean Lafltte, rue Pasteuî" : Hen- 

ri Lapsyre, rue Pasteur ; François Martin, rue* 

Kléber ; Abel Laiwux, rue Pasteur ; Paule 

Blanco, rue de Lorraine ; Jean Gazaux, ave- 

mie d'Agen. 

-Décès : Jeanne Arqué, 28 ans, rttd Irénée-Da- 

vid : Jean Albus, 81 ans, avenue de Toulou- 

se ; Marthe 'Lassave, 68 ans, rue Pasteur ; Ma- 

rie Lacoste, 68 ans, rue Pasteur ; Jean Bac- 

cuerisse, 58 ans, rue Pasteur : Victor Sansot, 

82 ans. rue dTittgny ; Louis Gazes, 69 ans, rue 

de la Fédération ; Rosina Barre, 78 ans, à Ba- 

talle ; Maria Sallon, 85 ans, rue de la Fédé- 

ration : Jeanne Lannes, 66 ans, rue Pasteur ; 

Jean Min ville, 70 ans, rue Rouget-d*' l'isle ; 

Marie Père, 44 ans, rue Rouget-de-lTsle ; Ra- 

degonde Dimlan, 81 ans, rue Barrai! ; Louise 

Ciinbard, 56 ans, rue Rouget-de-lTsle ; Henri 

SainkAroman, 65 ans. à. Tabadie ; îiîarie Gavé, 

43 ans, rue Pont-National. 

Receveurs buralistes. — Par arrêté du minis- 

tre des finances, M. Lomagne, receveur bu- ! 

raliste et débitant de tabacs ù Aubict, 3» caté- 

gorie, est nommé en la même qualité à Sara- 

mon, 2» catégorie (avancement hiérarchique). 

Cinéma-Théâtre.— Aujourd'hui samedi et de- 

main dimanche, représentations cinématogra- 

phiques. 

Au programme : « L'Aventure des Millions », 

grand roman en trois îiarties ; ÏIC«« 

liberté surveillée. 

Délits de chasse. — Jean-Pierre R..., 70 ans, 

cultivateur, de la commune de Ginals, et 

Pierre V.... 55 ans, cultivateur à Servanac, 

nt condamnés à 50 francs d'amende pour 

chasse en temps prohibé et à 5 francs d'a- 

mende pour port d'armes en état de siège. 

Une fausse manœuvre. — Un gros commer- 

çant do la me Saint-Louis ayant fait annon- 

cer que dans l'après-midi de jeudi, et à partir 

de deux heures, û mettrait en vente du pétrole, 

una foule considérable de consommateurs se 

sont présentés îiour se (procurer cette denrée, 

qui ftaisait défaut en ville depuis plusieurs 

jours. 

Le souvenir des attroupements et diss inci- 

dents regrettables qui se produisirent, il v a 

quelque temps, pour une vente de sucre an- 

noncée dans les mêmes conditions, aurait dû 

rendre plus prudent le commerçant en ques- 

tion. 

Il eût été, semble-t-il, plus avisé à débiter 

simplement son pétrole aux consommateurs, 

et ils ne manquaient pas, se présentant pour 

acheter. 

Quoi qu'il en soit, llaffluence des acheteurs 

a produit, outre un encombrement des plus 

regrettables dans la rue Saint-Louis, quelques 

incidents, dont nous nous garderons d'exagé- 

rer l'importonce.-maîs dont il ...cou vient cepen- 

dant de prendre bonne note pour en éviter le 

retour. 

De nombreux magasins de la rue Saint- 

Louis avaient cru devoir fermer leurs devan- 

tures. 

Il appartient, nous semble-t-il, à l'autorité 

de prendre des mesures urgentes pour que 

tous les épiciers de la ville aient à leur dispo- 

sition le pétrole nécessaire .pour approvision- 

ner leur clientèle, sans que celle-ci soit obli- 

gée de se ruer, c'est bien le mot. vers un 

seul dépôt de pétrole, et dans, de pareilles con- 

ditions. 

Brevet d'aptitude militaire. — Les jeunes 

gens suivant les cours sont priés dè se» rendre 

le dimanche 7 janvier, à 7 ht 45 à; la caserne 

Gui'bert. 

Marche et étude de la carte d'état-major sur 

le terrain ; gymnastique. 

Présence mdispttrsuble. 

Les Montalbanais au feu. — Notre compa- 

triote Paul Audouv, maréchal des logis, de 

la 13°' batterie du 7» groupe du 83» d'artillerie 

lourde, a obtenu la citation suivante : 

o A continué à commander le tir d

DÉBLAYER POIL. US - Mairie de Toulouse

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