VlMEDÏ 6 JANVIER 19* Andirassy, dans son discours du nouvel on annonce que les conditions <strong>de</strong> paix alleman- <strong>de</strong>s seront communiquées au prési<strong>de</strong>nt Wil- son. Le iouma] ajoute : tJi HLXPÎP Anuras sy n'aurait pas fait une IWO lêvélation sans avoir les preuves suffi- santes <strong>de</strong> son exactitu<strong>de</strong>. » Il conclut en disant qu'il apprend <strong>de</strong> source autorisée que la communication sur laquelle te comte Andrassy se base pour faire entrt«voir cotte espérance a, en réalité, déjà été faite. La Note r*B M. Wilson AU SÉNAT AMERICAIN Amsterdam, 5 janvier. On maoï<strong>de</strong> <strong>de</strong> New-York à la Gazelle <strong>de</strong> Francfort que le prési<strong>de</strong>nt Wilson Insiste MUT que la Sénat appuie sa proposition <strong>de</strong> »*ix, afin <strong>de</strong> montrer son entier accord avec t» peuple américain. Si les belligérants n'acceptent pas son invi- tation d'entrer en pourparlers, in déclare qu lî s'ab&tie.aoTa <strong>de</strong> toute intervention en fa- veur c6e la paix pour une date iilianitee. UNE DÉCLARATION DE M. ROOSEVELT Londres, 5 janvier. Scie» \m télégramme <strong>de</strong> Washington, l'ex- puési<strong>de</strong>nt Roosevelt, commentant la note <strong>de</strong> M. Wilson, a prononcé les paroles suivantes : « Prétendre que les Allemands, qui ont en- vahi la Belgique et emmené 100.000 sujets beiges en esclavage en Allemagne, combat- tent pour les mêmes buts que leurs malheu- reuses victimes, les Belges, lesnuels ne font lue défendre leur pays, leurs foyers, leurs fem- mes et leurs enfants, n'est pas seulement un mensonge, mais une véritable immoralité nui choque tout combattant épris d'une paix juste. » La No*e ScanâravB SON CARACTÈRE Copenhague, 5 janvier. A propos <strong>de</strong>s différents commentaires parus dans la presse <strong>de</strong> l'Entente sur les notes Scan- dinaves relatives à la paix, le National Tl- clen<strong>de</strong>, <strong>de</strong> Copenhague, insiste sur le caractère non politique <strong>de</strong> ces notes, qui n'étaient que. <strong>de</strong>s manifestations humanitaires <strong>de</strong> petits Etats neutres, dont la seule revendication est le respect du droit <strong>de</strong>s nationalités et <strong>de</strong> la liberté <strong>de</strong>s Etats et <strong>de</strong>s peuples. établir notre bonne situation dans la vieille », tre bonheur personnel e t pour la gloire du Grèce : 1* Le rétablissement à Athènes <strong>de</strong>s ser- vices <strong>de</strong> renseignements français et anglais, aui sont les seules organisations capables <strong>de</strong> contrecarrer, l'organisation <strong>de</strong> l'ennemi en ce pays et <strong>de</strong> déjouer ses tentatives pour nous tromper ; 2° Le rétablissement du contrôle français sur le télégraphe, afin que le visa du minis- tère <strong>de</strong>s affaires étrangères d'Athènes ne soit plus nécessaire pour l'expédition <strong>de</strong> toutes les nouvelles <strong>de</strong> Grèce : 3* La réorganisation <strong>de</strong> la presse venize- liste et la readmission <strong>de</strong> l'opinion venize- liste dans l'existence du pays. Le gouvernement grec est fidèle à ses tradi- tions ; il était certain qu'il capitulerait, du moins en apparence, pour obtenir la levée du blocus. Nous espérons vivement qu'avant d'accor<strong>de</strong>r au roi et à son gouvernement cette satisfac- tion, qu'il désire par <strong>de</strong>ssus tout, on vérifiera si cette fois les promesses ne sont pas <strong>de</strong> sim- ples paroles et si elles sont suivies d'actes. Pour une fois que, vis-à-vis <strong>de</strong> la Grèce, nous tenons en mains l'arme efficace, Il ne faut pas cesser <strong>de</strong> nous en servir avant d'avoir définitivement écarté le danger qui pourrait menacer notre aimée <strong>de</strong> Sale-nique. L'opinion publique compte que le contrôle sera rigoureux et que le blocus spécifié par nous sera maintenu ts.nt que la totatiité <strong>de</strong> l'artillerie, <strong>de</strong>s munitions et <strong>de</strong>s mitrailleu- ses n'auront pas été transportées dans le Pé- loponese. -«8b Fret) l Portugal, ara» et iVuié. Raymond POINCARÊ. » FÉLICITATIONS DE L'ARMÉE PORTUGAISE AU MARÉCHAL JQFFRE Le ministre <strong>de</strong> la guerre vient d'adresser au maréchal Joffre la dépêche suivante : « L'armée portugaise présente ses homma- ges au glorieux soldat <strong>de</strong> la Maine et <strong>de</strong> l'Yser, et le félicite <strong>de</strong> son élévation a la haute dignité <strong>de</strong> maréchal <strong>de</strong> France. » AU MEXIQUE RAPPEL DES TROUPES AMERICAINES Washington, 5 janvier. On annonce que les troupes américaines, actuellement établies au Mexique ou à la frontière, vont très prochainement être ren- voyées dans leur garnison. La commission mixte, qui siégeait à. New- London, a été ajournée sine die. Les quatre-vingt-dix numéros suivants ga- gnent chacun 1.000 fraBea ds la (&Q6J LA SITUATION Londres, 5 janvier. La correspondant militaire du Morning Post écrit : Sur le front du Sereth, <strong>de</strong>s actions isolées ont été engagées autour <strong>de</strong> Focsani' par <strong>de</strong>s reconnaissances alleman<strong>de</strong>s <strong>de</strong>stinées à s'as- surer <strong>de</strong>s diS2}Ositions russes. Elles peuvent être considérées comme le prélu<strong>de</strong> d'une attaque en force sur le front tout entier, <strong>de</strong>puis le Danube jusqu'à la fron- tière, et pouvant dès maintenant se dêvelop ver à tout instant. Il est probable que la principale ligne <strong>de</strong> défense comprend le Sereth et le Trotus. Il ne faudra pas être surpris si un violent combat se développe dans la région <strong>de</strong> la nasse <strong>de</strong> Gyimes, où les Russes occupent sur les hauteurs <strong>de</strong>s positions soli<strong>de</strong>ment forti- fiées. D'autre part, on télégraphie au Times : Dans l'extrême coin méridional <strong>de</strong> la Bu- iiovine, les Russes ont remporté un grand succès, mais les Allemands préten<strong>de</strong>nt avoir battu les ennemis, dans la vallée <strong>de</strong> Uilliof, et avoir enlevé une partie du secteur ouest d'Oddobech. Si cette affirmation est exacte, Focsani est menacée d'un enveloppement ,- cette ville for- me la tête occi<strong>de</strong>ntale <strong>de</strong>s lignes fortifiées du Sereth. NAVIRE FRANÇAIS TORPILLÉ Nantes, 5 janvier. Le vapeur Omnium, appartenant à la So- ciété <strong>de</strong>s Chargeurs <strong>de</strong> l'Ouest, a été torpillé par un sous-marin allemand ; l'équipage" du bâtiment est sain et sauf. Ce navire, avait été construit ou grand Que- villy (Seine-Inférieure). LES SURVIVANTS DE LA « SURPRISE > Lisbonne, 5 janvier. Deux officiers, G sergents et 73 hommes <strong>de</strong> l'équipage <strong>de</strong> la canonnière Surprise, coulée à Funehall par un sous-marin allemand, sont arrivés à Lisbonne. UN PIRATE COULÉ AU LARGE DE LA GIRONDE Bor<strong>de</strong>aux, 5 jam r ier. Voici quelques détails sur la façon dont fut coulé, hier, un sous-marin au large <strong>de</strong>- là Giron<strong>de</strong> : Le Cromartry, venant <strong>de</strong> New-Gastle. avec un chargement <strong>de</strong> charbon, parvenait, mer- credi, à l'entrée <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>, quand il aperçut un sous-marin qui naviguait dans son sillage, avec l'intention manifeste <strong>de</strong> le torpiller. Le capitaine du Cromartry eut alors Vau- dacieuse idée <strong>de</strong> foncer sur le pirate. Il fit <strong>de</strong>mi-tour, ordonna <strong>de</strong> forcer <strong>de</strong> vapeur et courut à toute vitesse sur le sous-marin. Lorsqu'il fut à trois ceints mètres <strong>de</strong> lui il I le canoona et, -après l'avoir coulé reprit sa route pour Bor<strong>de</strong>aux. Le capitaine du Cromartry a, certainement, droit à toutes les félicitations pour son bril- lant exploit, mais, <strong>de</strong> plus, il a donné une preuve péremptoire <strong>de</strong> la nécessité qui s'im- pose d'armer <strong>de</strong> canons tous les navires marchands et d'organiser plus efficacement le service <strong>de</strong> surveillance <strong>de</strong> nos côtes. 143?.049 137?U07 493 014 73W.229 516.213 1508.672. 167C 00-1 16*0.037 1860.$15 443 077 HX>3 661 717.291 1284.830 1315.428 1609 377 137? 894 487.119 864.022 375.139 1*881.318 1034,029 802.857 311.968 1383.084 10,2.033 295.116 371.935 1486 564 1787.595 1106.O1G 142.462 895-557 883.850 1758.930 231.546 927.477 691.017 1083.797 1044 987 12,4.627 1375.145 585.978 379.041 1048.850 289 599 1418.694 1765.603 250.640 592.692 1578.108 501.2?! 1608.425 1704 935 584.567 1354.929 160.544 168.342 SU. 595 1632.503 338.4S9 24.582 1288.706 1766.43« 1609.368 168.296 129 903 1636.758 687.153 4°?.498 528.056 1195.760 338.349 745.488 252746 1343.496 1087.860 62! 946 563.983 302.248 10.93.077 1762 918 1357 753 691.850 333.471 553 371 (i: M 174 237.2.80 612.734 211 768 740.813 Serbe Salonique, 4 janvier. Hier, sur le front serbe, canonna<strong>de</strong> habl tuelie et ce misais d'éléments avancés. RÉVOLTES AU MONTÉNÉGRO ET EN ALBANIE Milan, 5 janvier. D'après le Corricre d'Italia. l'Autriche aurait l'intention <strong>de</strong> renforcer les garnisons du Mon ténégro et <strong>de</strong> l'Albanie, oU <strong>de</strong> fréquentes ré- voltes se produisant. Les rebelles assaillent les troupes autri- chiennes et les convois <strong>de</strong> vivres et <strong>de</strong> muni- tions ; <strong>de</strong>s tentatives faites par les Autri- chiens pour enrôler les Albanais <strong>de</strong>s tribus du Nord ont abouti à <strong>de</strong> sanglantes révoltes. DANS LES COLONIES LES ALLEMANDS ENCERCLÉS EN AFRIQUE ORIENTALE Londres, 5 janvier (officiel). Une dépêche <strong>de</strong> l'Est Africain décrit les nou- veaux progrès <strong>de</strong>s opérations d'encerclement tendant à rabattre graduellement dans la vallée <strong>de</strong> la basse Rufiji les troupes alleman- <strong>de</strong>s pour les y cerner. Les troupes britanniques se concentrèrent à Kissaki, au sud <strong>de</strong>s collines Luluguru. pri- rent l'offensive en janvier, enlevèrent d'as- saut les lignes alleman<strong>de</strong>s puissamment for- tifiées <strong>de</strong> la vallée Négêta. leur infligeant <strong>de</strong> fortes pertes, prenant plusieurs canons et obusiers et poursuivirent l'ennemi dans la direction <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> Rufiji. En même temps, une autre colonne, faisant un grand détour à l'ouest, à travers une ré- gion difficile, dépourvue <strong>de</strong> sentiers, attei- gnait la rivière Rufiji, s'établissait sur les <strong>de</strong>ux rives et les routes principales allant <strong>de</strong> la basse Rufiji vers le sud. Plus à l'est, les troupes britanniques, avan- çant du port <strong>de</strong> Kilwa, au nord et au nord- ouest, tiennent la ligne est-ouest, à cheval sur les sentiers conduisant au <strong>de</strong>lta <strong>de</strong> Rufiji vers le sud. L'ennemi serait en forces considérables sur divers points <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la basse Rufiji et du <strong>de</strong>lta. Plus à l'ouest, nos troupes, avançant <strong>de</strong> la ligne Iringa-Upema. refoulent tin fort déta chement ennemi vers Mahengi. où il a sa basa. UNE MISSION PORTUGAISE A ROUEN Rouen, 5 janvier. Une mission militaire portugaise est arrivée <strong>de</strong> Paris. Elle comprend 5 personnes : le colonel Hip- polyte Alel, les commandants Baptisto da Ourka et Arthur Feriac, le capitaine Fer- nando Fririria et un caporal secrétaire. L'AMÉRIQUE A PRÊTÉ DIX MILLIARDS AUX ALLIÉS Paris, 5 janvier. Un journal américain, le Chicago Herald, écrit que les Etats-Unis n'ont pas prêté moins <strong>de</strong> 10 milliards aux Alliés. Les principaux emprunts sont les suivants : 2 milliards et <strong>de</strong>mi à 5 1/2 %, pour cinq ans. à l'Angleterre et à la France. 1.250 -millions à 5 1/2 %, pour <strong>de</strong>ux ans, à l'Angleterre. 1.500 mimons à 5,75 et 5,86 %, pour trois ans et cinq ans à l'Angleterre. 500 millions à 5.75 %, pour 3 ans, à la France, plus 850 millions d'emprunt commer- cial français. 250 millions aux banques anglaises. 250 •iîlions à 6 %, pour cinq ans, à la Ville <strong>de</strong> Paris. 180 millions, à 6 %, pour 3 ans. aux villes <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, Lyon et Marseille. Environ 500 millions au Canada, plus 600 millions à <strong>de</strong>s villes et provinces canadien- nes. 250 millions à 6 1/2 %, pour trois ans, tst 250 millions à 6,75 %, pour cinq ans, à la Russie. 125 millions à G %, pour un an à la Rus- sie et. enfin, 25 millions à 5,25 %, pour trois ans, à Terre-Neuve. AU VATICA LE PAPÉ ET LES CENTRAUX Milan, 5 janvier. D'après VI<strong>de</strong>a Nazionale, lo Pape n'aurait pas donné moins d'un million pour les pa- quets <strong>de</strong> Noël envoyés à <strong>de</strong>s prisonniers ita- liens en Autriche. Sitôt que les puissances centrales furent au courant <strong>de</strong> la chose, elles firent <strong>de</strong>s démarches pour obtenir du Pape que ces libéralités fus- sent étendues aux prisonniers allemands et autrichiens en Italie ; mais les démarches <strong>de</strong>meurèrent sans résultat. La Presse Franc? LA PAPERASSERIE front, le3 autres pour le service civil à ltn- térieur. » Les corps et établissements continueront à assurer néanmoins les services dont ils ont charge avec la main-d'œuvre féminine ou la main-d'œuvre masculine dégagée d'o- Obligations militaires que le pays ne <strong>de</strong>man- <strong>de</strong> qu'à mettre à leur disposition. » Lo moindre retard ou la moindre omis- sion entraîneraient sur-le-champ ta <strong>de</strong>stitu tion. » faire ..I aus La iti la iréce CONSTANTIN ACCEPTERAIT LA NOTE DES ALLIÉS MAIS AVEC DES RES- TRICTIONS MENTALES. Londres, 5 janvier. On man<strong>de</strong> du Pirée au Times : Ce mat-n, tout indique que la note <strong>de</strong>s Alliés sera acceptée par 1© gouvernement d'Athènes, avec les réserves mentales habi- tuelles. Le tout puissant Gounaris lui-même a dit qu'étant donné lo blocus dont la Grèce souffre gravement, il n'y a rien à faire que d'accep- ter la note et d'essayer <strong>de</strong> la faire modifier dans ses détails. Morale : La situation en général est que îans la pério<strong>de</strong> suffisante qui noua est laissée, nous <strong>de</strong>vons obtenir que les forces grecques soient mises hors d'état <strong>de</strong> nuire et <strong>de</strong> ne pas permettre que <strong>de</strong>s comédies sa produisent comme celle jouée entre Fatras et l'Epire. où ' un vapeur pouvant porter tout juste une soixantaine d'hommes a été le seul moyen employé récemment pour l'évacuation '<strong>de</strong> l'Epire. D'autres points paraissent essentiels pour Foncières 1835 Lo numéro 564.752 gagne 10O.000 francs. Le numéro 788.582 gagne 25.000 francs. Tes six numéros suivants gagnent chacun 5 000 francs : 703.706 402.311 835.430 534.778 726.867 912.504.. Les 45 numéros suivants gagnent chacun 1.000 francs : 433.521 976.937 239.831 103.035 32fc772 6 596 833.084 287.795 S25.36G 469.318 944 436 868.860 499.419 810.079 823.863 42.2 328 17.163 442.107 756.261 864.689 973.293 924.941 835.759 912.110 387.765 251 751 32.239 894.032 318.873. 77S.323 719.600 1S7.776 514.057 355.714 338.717 LA RE^TE SUR L'ETAT LE PAIEMENT DES COUPONS PAR LES BUREAUX DE POSTE Paris, 5 janvier. En réponse à une question écrite, M. k» mi- nistre <strong>de</strong>s finances fait savoir qu'il a décidé, d'accord avec le ministre du commerce et <strong>de</strong>s posujs, que le -paiement <strong>de</strong>s coupons <strong>de</strong> rente SUT l'Etat pourrait à l'avenir avoir lieu dans tous les bureaux <strong>de</strong> poste. Les mesures et l'application <strong>de</strong> la décision prise d'un commun accord entre les ministres <strong>de</strong>s finances et du comnicTrce ont nécessité une étu<strong>de</strong> qui vient d'être terminée. Le paiement <strong>de</strong>s coupons pourra être effec- tué dans les bureaux <strong>de</strong> poste à. partir du 10 fonvior .prochain, ainsi que le fera inces- samment connaître un arrêté interministériel. Ciî)érr)a et Girjérqa Paris, 5 janvier. Le conseil municipal <strong>de</strong> Reaune vient d'a- dopter un vœu disant « qu'il y a lieu <strong>de</strong> faire, cesser les représentations <strong>de</strong>s films policiers ou <strong>de</strong> drames susceptibles d'apprendre aux spectateurs l'art <strong>de</strong> commettre un vol, un cri- me, ou toute mauvaise action susceptible <strong>de</strong> corrompre la jeunesse française. » Puisse l'exemple donné par ce conseil mu- nicipal être suivi bientôt par toutes les muni- cipalités <strong>de</strong> France ! Le mauvais cinéma corrompt nos «niants I C'est parce qu'ils virent sur l'écran se dérou- ler <strong>de</strong>s scènes <strong>de</strong> cambriolage qu'une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> précoces malfaiteurs <strong>de</strong> 13 à 15 ans cem- Imettait les pires méfaits tout récemment dans l'Albigeois. Et les exemples pourraient-être multipliés! LE NOUVEL ÉVCQUE DE CONSTANTINE Rome. 5 janvier. M. l'abbé Bessière, curé <strong>de</strong> Sidi-Bel-Abbès, est nommé évèque <strong>de</strong> Constantine. Mgr L'ÉVÊQUE DE CAHORS Mgr Cézerac, évêcpre <strong>de</strong> Cahors, a été reçu par S. S. Benoît XV. L'INTER-NOHCE AU PÉROU Le Pape a nommé Mer-nonce au Pérou et archevêque. Mgr Lorenzo-Lauri. GRAVE INCENDIE A BUDAPEST Bâle. 5 janvier. La Nouvelle Presse Libre <strong>de</strong> Vienne annon- ce qu'un immense incendie vient <strong>de</strong> se décla- rer à Budapest, dans les chantiers <strong>de</strong> cons- tructions navales. Les dégâts sont-, jusqu'à présent-, d'une très gran<strong>de</strong> importance» rages "In a nciers France et Portugal Paris, 5 janvier. Le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République a reçu du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République portugaise le té- légramme suivant : . « Au dé-but <strong>de</strong> cette année, je prie Votre Excellence d'accepter mes vœux les plus ar- <strong>de</strong>nts et les plus sincères pour la prospérité <strong>de</strong> la France et le triomphe <strong>de</strong> la juste cause que les nations alliées défen<strong>de</strong>nt opiniâtre- ment et avec tant <strong>de</strong> vaillance <strong>de</strong>puis trente mois, afin d'assurer la liberté <strong>de</strong>s peuples du mon<strong>de</strong> entier. » A ces vœux, je joins mes souhaits pour le bonheur personnel <strong>de</strong> Votre Excellence. » Bernardino MACHADO. » Le prési<strong>de</strong>nt a répondu : « Son Excellence M. le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la. République portugaise, Lisbonne. » Je trouve, en revenant <strong>de</strong> Belgique, l'ai- mable télégramme <strong>de</strong> Votre Excellence. Je vous en remercie cordialement et vous prie <strong>de</strong> recevoir mes meilleurs souhaits pour vo- Paris, 5 janvier. Ville <strong>de</strong> Paris 1894-1898, Le numéro 155.657 est remboursé par 100.009 f rouies Le numéro 105.628 est remboursé par 20.000 francs. Les <strong>de</strong>ux numéros suivants sont remboursés chacun par 10.000 francs : 4-22.748 217.249. Les trois numéros suivants sont rembour- sés chacun par 2.500 francs : 310.355 135.428 277.648 Les quatorze numéros suivants sont rem- boursés chacun par 1.000 'francs : 378.538 185.731 206.891 282.598 322.567 403.751 176.217 404.183 172.r07 200.955 367.788 355.093 245895 164.063 783 numéros sont remboursés au pair. Ville <strong>de</strong> Paris 1912 Le numéro 440.870 .gagne 200.000 francs. Le numéro 75.934 gagne 10.000 francs. Les cinq numéros suivants gagnent cha- cun 1.000 francs : 445.727 203.083 624.711 473.617 351.644 Les 35 numéros suivants gagnent chacun 500 francs : 280.302 449.840 227.812 16.994 702.646 554.057 168.407 10.265 247.409 540.842 667.426 607.025 555.711 134.048 301.526 237 446 355.893" 526.754 269.260 555.996 30-1.054 333.543 597.692 162.966 37.100 512.280 31.826 570.888 25.676 591.999 181.257 416.739 562.155 330.495 459.775 Foncières 1379 Le numéro 1.262.506 gagne 100.000 francs. Le numéro 1.351.658 gagne 100.000 francs. Le numéro 953.591 gagne 25.000 francs. Les <strong>de</strong>ux numéros suivants gagnent chacun 10.000 francs : 1.548.562, 820.784. Les cinq numéros suivants gagnent chacun 17^°561^ C 700.312 319.026 1172.588 557.135 OTITES NOUVELLES Du 5 janvier. — On annonce la mort survenue à Paris, du professeur J. B.-A. Chauveau, l'illustre patho logiste, membre <strong>de</strong> l'Institut. — A Beilsîcin, sur la Moselle, un bac a sombré ; il y .a 20 noyés. — Un incendie a détruit à Fou-Teheou 2.000 maisons et fait 50 victimes. — On a coté 2 m. 76, à Nogent-sur-Seine, au pont Peyronmet ; on attend 2 m. 85 à la môme échelle, samedi... — La médaille d'honneur <strong>de</strong>s épidémies, en or, est décernée au professeur Landouzy, doyen <strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine. — Le général Gour-aud a visité tous les camps <strong>de</strong> la garnison et les ambulances <strong>de</strong> Marrakech. — Il y a 3S5.955 volontaires canadiens <strong>de</strong>- puis le début <strong>de</strong> la guerre. — La Croix-Rouge canadienne a distribué, en trois mois, sur le front français. 15.786 caisses valant 2 millions <strong>de</strong> francs. — Le docteur Ludwig Velic <strong>de</strong> la Zlofava, ministre plénipotentiaire d'Autriche à Mu- nich, est mort subitement à Budapest, où il était pour les fêtes du couronnement. — Sur le Brenner, une avalanche a enseveli une colonne d'ouvriers : on a retrouvé jus- qu'ici 10 morts et 1S blessés. — L'introduction <strong>de</strong> la monnaie do fer va être proposée aux trois Parlements Scandi- naves. — Le nouvel emprunt d'Etat hollandais <strong>de</strong> 125 millions <strong>de</strong> florins aurait été entièrement couvert. — La retraite du ministre austro-hongrois <strong>de</strong> la guerre von Krobatin est démentie. — A partir du 15 janvier, on ne pourra plus entrer en Italie que par Chiasso et Iselle. — On annonce la mort, survenue à Paris, <strong>de</strong> M. Henry Maret, journaliste et ancien dé- puté. MARRAINES DE GUERIE QUI VO<strong>US</strong> ÉVERTUEZ A ÊTRE AGREABLES A M. Charles Ilumbert a son procès. Voici ce qu'écrl, lo Journal lo sénateur « Sait-on que pour efyi4!^^^^UR o l'ar- mée Uauçaisu il existe,: uu feiftâKTnutricule au bureau <strong>de</strong> recrutement, un livret matricu- le au corps, j^teuiliet niatric;j(le, une licha alphabétiqu^t une fiche dft position au <strong>de</strong>- pôt, IJH*ÏTIIU une liehe nuiAricule au ministè- re Je la guerre ï Imughie-t-on les innombra- bles écritures, correspondances, notifica- tion» qu'il faut pour- temr en concordance toutes ces paperasses î » Mais si nous assistons à <strong>de</strong> tels excès dans <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> pur enregistrement, que dire <strong>de</strong> ceux où l'instruction <strong>de</strong>s ailaircs doit aboutir a une décision ? » L'autorité qui statue tient a s'entourer d'autant plus d'avis qu'elle se sent plus in- compétente, plus éloignée <strong>de</strong>s faits et <strong>de</strong>s. réalités. Et les bureaux, les commissions, les comités, n'envisageant les questions que dans l'abstrait, chacun sous un angle limité, ac- complissent en automates indifférents leur rôle <strong>de</strong> comparses. —-^^ , . » Pourquoi s'indigneraient-us d une solu- tion qui tar<strong>de</strong>, d'un résultat qui se fait at- tendre ? Aucun d'eux n'a charge <strong>de</strong> 1 intérêt général. , . . . » Et voilà comment les diverses administra- tion-; en arrivent à s'ignorer les unes les an- tres, chacune se cantonnant dans ses règle- ments, ses attributions, et appliquant à la lettre ses textes sacro-saints. » Tant pis si les dossiers voyagent indéfi- niment tant pis si l'omission d'une forma- lité insignifiante met en péril un résultat d'importance nationale. Chaque service fait son métier, mécaniquement, aveuglément, et entend ne rien faire <strong>de</strong> plus. Pourvu qu il ait mentionné sur une paperasse son Inter- vention, il est quitte. » SOYONS PRÊTS ! Do M. Alexandre Lefas, député d'Ille-et-Vi- laine. dans l'Echo <strong>de</strong> Paris : « De retards, en tout cas, nous ne voulons pas qu'on en impute au Parlement. G esi pourquoi nous lui suggérons <strong>de</strong>s moyens adaptés aux circonstances. Il serait a sounai- tor qu'on voulut bien les examiner en eux- mêmes, abstraction faite <strong>de</strong>s querelles sur l'origine <strong>de</strong>s choses, <strong>de</strong> l'esprit <strong>de</strong> thèse, au parti pris pour et contre le gouvernement ou les assemblées élues. Si les Anglais ont, peu a peu et patiemment, perfectionné leur ré- gime politique, c'est qu'avec aii jà*** sens pratique ils savent nimter leur effort, au côté positif <strong>de</strong>s questions, et n'en envisager qu'une seule à la fois. Notre passion pour les idées générales fait qu'au cantraire nous ayons peine à corriger un détail sans vou- loir mettre en jeu, pour les discuter tous les rapports <strong>de</strong>s pouvoirs publics entre eux. Nous savons pourtant qu'on ne change pas <strong>de</strong> che- val au milieu du gué. Dès lors, à quoi hou ces controverses <strong>de</strong> principe 1 Mettons-nous en présence <strong>de</strong>s faits. Prenons le nouveau re- ^pment Adoptons-le s'il est bon. Demandons- nous s'il suffit à tout prévoir, et si non, sur qu»ls points la loi doit le compléter. Voilà comment je voudrais, pour ma part, qu'on entreprit la question, au <strong>de</strong>hors comme au <strong>de</strong>dans <strong>de</strong> la Chambre, et je gage qu'on ne tar<strong>de</strong>rait pas à se mettre d'accord sur un problème, aussi limité. Serait-ce cet accord que certains redou- tent ? Je ne sais. J'affirme seulement que la situation l'impose, et que chacun <strong>de</strong> nous a le <strong>de</strong>voir d'y contribuer. Entrons avec un es- prit nouveau dans cette année nouvelle, et sachons être prêts : je le répète, il en est temps. » — " ' "— Renseignements Mi Maires SERVICE QUOTIDIEN GRATUIT Adresser toutes les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s à M. le co:n manudiii directeur ues ttbusuigueniems uitli t... forme. Un Toulousain, R. A. T., Maroc. — 1° Ans termes <strong>de</strong>s nouvelles instructions en vigueur,-;; les militaires en service au Maroc doivent bénéficier <strong>de</strong> vingt et un jours <strong>de</strong> permission par an. (journal Officiel du 19 décembre- 1916. page 3725, n° 130o5). Ces permissions peuvent être <strong>de</strong>mandées dès maintenant. 2° Vous pou> - vez produire cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> : adressez-la pn* la voie hiérarebicrue au rési<strong>de</strong>nt général t( . n'y a pas <strong>de</strong> concours périodique ni do pro- gramme d'examen. Les nominations sont faites par le ministre sur la proposition <strong>de</strong>? chefs -hiérarchiques et selon les besoins du service. (A suivre.) 170 Feuilleton <strong>de</strong> l'Express du Midi P»ul SAMY QUATRIEME PARTIE LE SECRET DE LA MORTS VIII Un revenant On oonsidérait donc la pauvre Bernard, cotait 1 excellent agent
SAMEDI 6 JANVIER 1917 «ne Judicieuse Propagan<strong>de</strong> Woodémeat pénétré <strong>de</strong> la supériorité <strong>de</strong> S X De même, pour recomman<strong>de</strong>r spon- CiS à <strong>de</strong>s Parents, à <strong>de</strong>s amis dont la Snté vous inquiète, un produit dont on a toit s^meme usage, il faut que l'on ait re- ;'' nnu à ce produit une supériorité marquée, que l'on soit absolument convaincu <strong>de</strong> son lorsque, noua écrit M. A. Ghable, insti- tuteur à Chénedouit, par Putanges (Orne), un médicament produit <strong>de</strong>s résultats aussi probants que ceux obtenus avec les Pilules Pink, résultats que J'ai personnellement enre- gistrés dans mon entourage, il est du <strong>de</strong>voir fin ceux qui le constatent <strong>de</strong> le reconnaître hautement afin d'en généraliser l'emploi. En vous adressant, cette lettre, non seulement Je vous exprime ma satisfaction personnelle, «mais je suis, en outre, l'interprète <strong>de</strong> plu- sieurs amis et parents qui ont été guéris par les Pilules Pink, dont je leur avais conseillé " l'emploi. Tous s'en sont fort bien trouvés : «n pou <strong>de</strong> temps, ils virent disparaître les troubles qui affectaient leur santé, leur ap- pétit revint et, avec lui, leurs forces et leur activité. » Il «t <strong>de</strong> fait que le tout n'est pas <strong>de</strong> prendra <strong>de</strong>s tnédicaments. Il est indispensable — si j l'on veut se rétablir rapi<strong>de</strong>ment et complète- mer.'i — <strong>de</strong> choisir le remè<strong>de</strong> dont les vertus ont fait leurs preuves. A ce point <strong>de</strong> vue, il n'est pas téméraire <strong>de</strong> prétendre que les Pilules Pink sont par excellence le stimulant et le reconstituant du sang et <strong>de</strong>s nerfs Leur action est certaine, prompte et durable, et elles donnent d'excellents résultats dans tou- tes les maladies ayant pour origine la pau- vreté du sang ou l'affaiblissement du système nerveux : anémie, chlorose <strong>de</strong>s jaunes filles, maladies Serveuses, migraines, neurasthénie, maux d'estomac, rhumatisme. Les Pilules Pink sont en vente dans toutes les pharmacies et au dépôt : Pharmacie Ga- blin, 23, rue Ballu, Paris ; 3 fr. 50 la boîte, 17 fr. 50 les six boîtes, franco. m,—,— , *