Ludovic RESCH - Service Commun de Documentation UHP Nancy I
Ludovic RESCH - Service Commun de Documentation UHP Nancy I
Ludovic RESCH - Service Commun de Documentation UHP Nancy I
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
chevillé (THOMAHOLZ [3], [12]). Ces panneaux sont composés <strong>de</strong> plusieurs niveaux. A l’image du contreplaqué, il<br />
est généralement constitué d’un nombre impair <strong>de</strong> niveaux, les niveaux pairs ont le sens du fil à 90° par rapport aux<br />
niveaux impairs. L’épaisseur <strong>de</strong> tels panneaux est équivalente à l’épaisseur <strong>de</strong>s ossatures bois décrites<br />
précé<strong>de</strong>mment.<br />
La fabrication <strong>de</strong> panneaux structuraux donne <strong>de</strong>s possibilités intéressantes pour la construction <strong>de</strong><br />
structures. Il est ainsi possible d’utiliser <strong>de</strong>s sciages <strong>de</strong> faibles longueurs pour concevoir les différents éléments<br />
constitutifs <strong>de</strong>s murs, parois et planchers.<br />
Le plancher est un élément horizontal entre <strong>de</strong>ux niveaux d’une structure. Il est généralement considéré<br />
comme rigi<strong>de</strong>, c'est-à-dire, que soumis à un effort horizontal, il ne se déforme pas (ou très peu) vis-à-vis <strong>de</strong>s<br />
déformations <strong>de</strong>s éléments porteurs. Il joue alors le rôle <strong>de</strong> diaphragme horizontal, ramenant les sollicitations<br />
(vent, séisme…) au niveau <strong>de</strong> ces éléments porteurs (mur, poutre, poteau…).<br />
Pour les structures bois, le plancher est habituellement constitué <strong>de</strong> solives (éléments parallèles à la portée)<br />
et <strong>de</strong> poutres <strong>de</strong> rive (éléments perpendiculaires à la portée) <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux côtés du plancher. Entre les solives, <strong>de</strong>s<br />
entretoises peuvent être présentes pour rigidifier localement la structure du plancher. La peau repose sur les<br />
solives et les rives, elle est fixée avec <strong>de</strong>s vis et/ou <strong>de</strong>s clous selon un espacement bien défini comme précisé dans<br />
la section §10.8 <strong>de</strong> l’EUROCODE 5 [4] par exemple.<br />
Des planchers en panneau massif (KLH [2], BINDERHOLZ [11], THOMAHOLZ [13], [3], [12]) existent et le<br />
principal inconvénient est leurs poids pour la fonction qu’ils occupent.<br />
10|Éléments constructifs<br />
Figure 6 : Exemple <strong>de</strong> structures en panneaux massifs<br />
Ainsi, par analogie avec ces techniques <strong>de</strong> construction, un plancher à lamelles chevillées soudées peut être<br />
envisagé sous trois formes comme le montre la figure 7. La première manière repose sur <strong>de</strong>s solives conçues sur le<br />
même modèle que les poutres déjà évoquées avec une peau en avivés croisés ou non (Figure 7(a)), celle-ci est<br />
assemblée aux solives par la technique du soudage du bois par friction rotative. La <strong>de</strong>uxième est la copie du<br />
procédé <strong>de</strong> THOMAHOLZ [3] avec <strong>de</strong>s chevilles <strong>de</strong> diamètre inférieur en utilisant la technologie du soudage du bois<br />
par friction rotative (Figure 7(b)). La <strong>de</strong>rnière, repose sur une optimisation coût-matière-performance qui permet<br />
<strong>de</strong> diminuer le poids du type <strong>de</strong> plancher précé<strong>de</strong>nt en intercalant <strong>de</strong>s espaces vi<strong>de</strong>s où <strong>de</strong> l’isolant peut venir se<br />
loger (Figure 7(c)).<br />
Figure 7 : Formes <strong>de</strong>s planchers lamellés soudés : (a) type traditionnel, (b) type panneau massif chevillé et (c) type<br />
panneau massif chevillé ajouré