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Ludovic RESCH - Service Commun de Documentation UHP Nancy I

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la poutre A caractérise la flexion (rigidité <strong>de</strong> flexion <strong>de</strong>s lamelles ) et la poutre B la rigidité <strong>de</strong> STEINER (rigidité<br />

due au couplage par les interfaces ). Un autre avantage <strong>de</strong> cette métho<strong>de</strong> est la prise en compte du module <strong>de</strong><br />

cisaillement <strong>de</strong>s matériaux, qui permet d’avoir une déformée plus précise pour <strong>de</strong>s poutres <strong>de</strong> petites portées. Un<br />

terme qui caractérise le cisaillement <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> la section composite totale est aussi calculé (rigidité <strong>de</strong><br />

glissement ), ce terme dépend <strong>de</strong>s rai<strong>de</strong>urs d’interface et du module <strong>de</strong> cisaillement <strong>de</strong>s lamelles. Cette<br />

métho<strong>de</strong> est reprise dans l’annexe D <strong>de</strong> la norme alleman<strong>de</strong> DIN 1052 [15] et fait l’objet d’un rapport technique<br />

européen [24]. Le calcul <strong>de</strong>s rigidités <strong>de</strong>s poutres A et B ne dépen<strong>de</strong>nt pas du chargement mais tout comme les<br />

autres métho<strong>de</strong>s, lors <strong>de</strong> l’intégration <strong>de</strong>s caractéristiques <strong>de</strong>s liaisons, la relation liant les rigidités <strong>de</strong>s poutres A et<br />

B et du glissement dépen<strong>de</strong>nt du chargement. Ainsi pour un chargement <strong>de</strong> type sinusoïdal, en faisant l’analogie<br />

avec le domaine <strong>de</strong> l’électricité où les rigidités correspon<strong>de</strong>nt aux admittances, PIRAZZI [9] exprime le calcul <strong>de</strong> la<br />

rigidité effective <strong>de</strong> la poutre composite <strong>de</strong> KREUZINGER (Figure 8). PIRAZZI [9] montre qu’il existe un écart entre le<br />

modèle <strong>de</strong> KREUZINGER et son modèle par éléments finis. Pour <strong>de</strong>s lamelles <strong>de</strong> caractéristiques i<strong>de</strong>ntiques, PIRAZZI<br />

montre que le modèle simplifié à un comportement linéaire alors que le modèle par éléments finis donne un<br />

comportement <strong>de</strong> type sigmoïdale. SCHOLZ [23] développe la marche à suivre pour le calcul <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> chacune<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux poutres A et B. Une restitution succincte <strong>de</strong> cette métho<strong>de</strong> est présentée dans la section §1.2.4.<br />

12|Éléments constructifs<br />

Figure 8 : Modèle <strong>de</strong> KREUZINGER pour un chargement sinusoïdal (d’après [9])<br />

L’intérêt <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>ntes rési<strong>de</strong> dans le fait <strong>de</strong> pouvoir utiliser une formulation analytique pour<br />

traiter une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> l’ingénieur <strong>de</strong> structures. Ces formulations prennent en compte un<br />

comportement élastique <strong>de</strong>s liaisons à l’interface. Il est intéressant <strong>de</strong> noter que pour une poutre constituée <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>ux ou trois lamelles, les contraintes et les efforts internes déterminés par l’une <strong>de</strong> ces métho<strong>de</strong>s sont<br />

équivalentes.<br />

Dans la littérature, il existe <strong>de</strong>s formulations éléments finis plus complexes tel que le modèle<br />

[25] permettant d’étudier plus précisément <strong>de</strong>s éléments hyperstatiques avec <strong>de</strong>s comportements <strong>de</strong> liaison non<br />

linéaires. Cependant, pour l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> structures qui sont envisagés dans ce travail, la prise en compte<br />

d’un comportement non linéaire <strong>de</strong>s organes <strong>de</strong> liaison n’est pas <strong>de</strong> première nécessité étant donné la relative<br />

souplesse <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers. L’étu<strong>de</strong> et les développements ultérieurs sont donc axés sur la généralisation <strong>de</strong> ces<br />

métho<strong>de</strong>s pour l’utilisation par l’ingénieur.<br />

1.2.1 Rappel succinct sur l’étu<strong>de</strong> du glissement selon la théorie <strong>de</strong>s poutres<br />

L’étu<strong>de</strong> du glissement dans une poutre <strong>de</strong> section pleine permet d’abor<strong>de</strong>r les éléments nécessaires pour la<br />

compréhension <strong>de</strong>s théories sur les poutres multicouches à connexions imparfaites. En s’inspirant <strong>de</strong> la section<br />

§C.1.3.12. il apparait une relation entre l’effort normal et le moment subit par la section lorsque la poutre est<br />

chargée.<br />

De plus, selon §C.1.3.11. il est possible d’exprimer les contraintes <strong>de</strong> cisaillement en fonction <strong>de</strong> la variation<br />

<strong>de</strong>s contraintes normales :<br />

1.2.2 Métho<strong>de</strong> <strong>de</strong>s selon HEIMESHOFF<br />

1.2.2.1 Données et hypothèses<br />

Soit une poutre composée <strong>de</strong> trois éléments sur <strong>de</strong>ux appuis soumise à un chargement sinusoïdal (Figure<br />

9(a)). Chaque élément <strong>de</strong> possè<strong>de</strong> les caractéristiques suivantes : section , inertie , module<br />

d’élasticité et longueur . Les sections sont rectangulaires <strong>de</strong> dimensions et (Figure 9(b)).<br />

( 1 )<br />

( 2 )

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