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La Galerie - Photographes Suisses

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• Dominique Ghesquière<br />

bateau, 2011<br />

Bois, peinture<br />

18 x 112 x 210 cm<br />

Présentée par Valentin, Paris<br />

Dominique Ghesquière est née en 1953 à Pensacola aux États-Unis. Elle vit et travaille à Paris. Son travail traite de la<br />

tension entre l’objet et son double artistique et ses œuvres apparaissent comme autant d’interférences dans le réel.<br />

Avec bateau, elle interroge le statut même du réel : est-ce bien seulement tout ce qui existe et uniquement cela ?<br />

Peut-être s’agit-il de la proue d’un bateau, une barge plate dont on ne verrait pas le fond qui flotte au ras de l’eau ? Ou<br />

bien une barque en fin de vie, en grande partie immergée ? Tout se passe ici en surface et l’objet, flottant, se glisse<br />

entre perception et réalité.<br />

• Mark Handforth<br />

Blue Candle, 2010<br />

Bronze, acier et une patine de cire<br />

260 x 229,9 x 229,9 cm<br />

Présentée par Gavin Brown’s enterprise, New York<br />

Mark Handforth est né en 1969 à Hong Kong. Il vit et travaille à Miami. Il dissocie avec humour le vocabulaire des<br />

objets quotidiens - du téléphone au bréchet – des antécédents minimalistes, afin de créer des œuvres dont l’interaction<br />

avec l’échelle et l’espace nécessite une recherche approfondie de l’objet en tant que sculpture. Dans cette œuvre,<br />

l’artiste matérialise la déformation et la restructuration d’une bougie à la cire dégoulinante, en une interprétation<br />

monumentale de ruisseaux et flaques qui nouent sa surface métamorphosable, rendant manifeste l’aspect physique<br />

de l’objet. Sa mèche trop longue, qui s’étend et se tord, rappelle simultanément les formes rudimentaires de la<br />

sculpture minimaliste ainsi que le phénomène de la fumée qui s’en échappe avec grâce. Comme pour ‘L’Etoile de<br />

Bagnolet’, sculpture permanente de la place éponyme, l’artiste a rendu le familier non seulement étrange, mais aussi<br />

merveilleux : tout comme il a fait apparaître des étoiles dans des lampadaires, il rend solide une fumée sans feu.<br />

• Jeppe Hein<br />

Modified Social Benches, 2012<br />

Aluminium galvanisé peint par poudrage<br />

Dimensions variables<br />

Présentées par Johann König (Berlin), 303 Gallery (New York) et Galleri Nicolai Wallner (Copenhagen)<br />

Jeppe Hein est né en 1974 à Copenhague. <strong>La</strong> série Modified Social Benches est née à partir de recherches sur<br />

l’architecture, la communication et le comportement social en milieu urbain. Le design de ces bancs emprunte sa<br />

forme aux bancs publics traditionnels, mais ils sont modifiés à différents degrés. Formés d’éléments sinueux, allongés,<br />

montant ou descendant brutalement, avec de grands arcs, des courbes aigues ou des boucles étroites : s’asseoir<br />

devient un véritable effort physique. Grâce à ces transformations, les espaces habités par les bancs deviennent<br />

dynamiques au lieu d’être de simples espaces de repos et de solitude. Ils encouragent l’échange entre les passants,<br />

assis ou debout, prêtant à l’œuvre un caractère social. Ils deviennent à la fois objet dysfonctionnel et fonctionnel,<br />

mettant en évidence la différence entre une œuvre d’art et un objet usuel.<br />

• Tadashi Kawamata<br />

The Exchange Library, 2011<br />

Installation dans un container<br />

Présentée par kamel mennour, Paris<br />

Tadashi Kawamata est né à Hokkaido au Japon en 1953. L’œuvre The Exchange Library fonctionne comme une<br />

bibliothèque mobile. Installée à proximité du grand bassin octogonal du Jardin des Tuileries, l’œuvre contient plus<br />

d’un millier de catalogues d’artistes, rangés sur des étagères en bois. Sociale et participative, cette proposition a<br />

nécessité en amont une collecte d’ouvrages auprès de galeries et artistes et fonctionne sur un système d’échange ou<br />

de troc. Le public est invité, d’une part, à consulter sur place les catalogues ; et d’autre part à échanger des ouvrages<br />

qu’il aurait amenés contre d’autres présents dans la bibliothèque. Il s’agit aussi pour l’artiste de donner une visibilité<br />

à un très large nombre d’artistes, qui ne seraient pas nécessairement présentés à la FIAC, au travers d’ouvrages qui<br />

leur sont consacrés.<br />

Le programme culturel<br />

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