La Galerie - Photographes Suisses
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• Pascale Marthine Tayou<br />
Colonne Pascale, 2010<br />
Casseroles peintes en métal<br />
600 x 60 x 60 cm<br />
Présentée par Galleria Continua, San Gimignano/Beijing/Le Moulin<br />
Pascale Marthine Tayou est né en 1967 à Yaoundé au Cameroun. Il vit et travaille à Gand en Belgique. Colonne Pascale<br />
est composée de casseroles en email empilées les unes sur les autres. Cette colonne de six mètres crée une ligne<br />
dynamique simple et épurée, qui s’élève vers le ciel. <strong>La</strong> colonne de casseroles prend l’allure d’un totem. En associant<br />
la verticalité de la sculpture à la nature prosaïque des casseroles, Marthine Tayou confère au quotidien une dimension<br />
spirituelle.<br />
• gerlach en koop<br />
Deux mêmes choses ne peuvent être pareilles, 2012<br />
Poubelles du jardin<br />
Présentée par Ellen de Bruijne Projects, Amsterdam<br />
gerlach en koop est un collectif de deux artistes hollandais qui vivent et travaillent à <strong>La</strong> Haye et à Bruxelles. Ils ne<br />
limitent pas leurs pratiques, mais utilisent tout ce qui peut être efficace à leur but artistique. Deux mêmes choses ne<br />
peuvent être pareilles est une sculpture qui implique deux poubelles existantes et usitées. Une des deux poubelles<br />
est mise au rebut dans l’autre. Une intervention minimale. Dans la description qui accompagne le titre de cette pièce,<br />
seule celle qui est « mise à la poubelle » est mentionnée, ce qui signifie que l’autre agit tel un socle qui soutient la<br />
première. Cela signifie aussi que celle du dessus peut être considérée comme une œuvre d’art, un ready-made, tandis<br />
que l’autre fait encore partie du mobilier urbain de la ville, c’est-à-dire qu’elle fait partie de la vie.<br />
• Vincent Mauger<br />
Sans titre, 2012<br />
Plaques en inox et tubes aluminium inoxydables<br />
170 x 170 x 130 cm<br />
Présentée par Bertrand Grimont, Paris<br />
Vincent Mauger est né en 1976 à Rennes. Il vit et travaille à Nantes. Grâce aux matériaux employés pour la réaliser,<br />
cette sculpture produit un rapport visuel à l’espace du jardin des Tuileries. Elle crée une rupture par le jeu des<br />
réflexions des surfaces métalliques qui la composent. Son aspect est à la fois changeant selon les points de vue et<br />
en accord avec son environnement. L’apparence de la structure et de la surface évoluent suivant la luminosité et<br />
les différents moments de la journée. Cette sculpture est née de la synthèse d’expériences purement visuelles. Elle<br />
n’évoque et ne convoque aucune référence spécifique mais rappelle différents objets industriels, architecturaux ou<br />
mécaniques aussi bien que des formes naturelles ou façonnées telles que les nœuds.