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ON Magazine - Guide casques audiophiles 2013

Guide sur les casques et écouteurs audiophiles : 42 nouveaux modèles à l'essai (AKG, Atomic Floyd, Audio-technica, Beyerdynamic, Bowers

Guide sur les casques et écouteurs audiophiles : 42 nouveaux modèles à l'essai (AKG, Atomic Floyd, Audio-technica, Beyerdynamic, Bowers

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CASQUES AUDIOPHILES<br />

42 nouveaux modèles à l’essai<br />

AKG, Atomic Floyd, Audio-technica,<br />

Beyerdynamic, Bowers & Wilkins,<br />

Bose, Cresyn, Denon, Etymotic<br />

Research, Ergo, Ferrari by Logic3,<br />

Fostex, Harman/kardon, Klipsch,<br />

Logitech, Motörheadphönes,<br />

NuForce, Parrot, Phiaton,<br />

Philips, RHA, PSB, Sennheiser,<br />

Skullcandy, Shure, Sol<br />

Republic, Sony, Stax,<br />

Ultrasone, Yamaha<br />

+ 45<br />

modèles<br />

fichés et notés<br />

Édition <strong>2013</strong><br />

<strong>Magazine</strong><br />

www.on-mag.fr


Concert pour Soi<br />

Casque Hi-Fi mobile P3 : Découvrez votre musique en profondeur<br />

et en détail comme vous ne l’auriez jamais imaginée. Tout cela avec<br />

un casque ultra-léger et portable, conçu pour s’intégrer facilement à<br />

votre vie. La Hi-Fi n’a jamais été aussi portable. Listen and you’ll see.<br />

Écoutez et vous verrez.<br />

bowers-wilkins.fr<br />

Disponible aussi en noir


SOMMAIRE<br />

<strong>Guide</strong> <strong>casques</strong><br />

<strong>audiophiles</strong> <strong>2013</strong><br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong><br />

AUDIO-<br />

TECHNICA<br />

p 12<br />

BOSE<br />

p 20<br />

CRESYN<br />

p 24<br />

AKG<br />

p 8<br />

DÉJÀ<br />

TESTÉ<br />

p 14<br />

BOWERS<br />

&WILKINS<br />

p 21<br />

DEN<strong>ON</strong><br />

p 26<br />

ATOMIC<br />

FLOYD<br />

p 10<br />

BEYER<br />

p 16<br />

DÉJÀ<br />

TESTÉ<br />

p 22<br />

ERGO<br />

p 30


ETYMOTIC<br />

RESEARCH<br />

p 34<br />

FOSTEX<br />

p 39<br />

LOGITECH<br />

p 44<br />

NUFORCE<br />

p 48<br />

FERRARI<br />

p 36<br />

HARMAN/<br />

KARD<strong>ON</strong><br />

p 40<br />

MOTÖR<br />

HEADPHÖNES<br />

p 46<br />

PARROT<br />

p 50<br />

FOCAL<br />

p 38<br />

KLIPSCH<br />

p 42<br />

DÉJÀ<br />

TESTÉ<br />

p 47<br />

PHIAT<strong>ON</strong><br />

p 52


T1 plus de détails,<br />

plus de plaisir,<br />

l’excellence<br />

tout simplement...<br />

Malette de rangement<br />

en aluminium<br />

CASQUE STEREO<br />

AUDIOPHILE<br />

600 OHMS<br />

Une nouvelle ère<br />

a pris jour avec le<br />

développement du<br />

beyerdynamic T1,<br />

le joyau de la couronne<br />

de tous les <strong>casques</strong><br />

stéréo haut de gamme.<br />

La nouvelle technologie Telsa confère au<br />

T1 un énorme boost en efficacité et de plus<br />

grandes réserves de puissance. La bobine<br />

extrêmement légère de 600 Ohms apporte<br />

transparence et une fidélité parfaite des<br />

impulsions. Afin d’accompagner idéalement<br />

cette précision, le baffle acoustique a été<br />

installé avec un angle spécifique à l’intérieur<br />

du boîtier. Il s’adapte au spécificités<br />

naturelles de l’oreille humaine et permet au<br />

faisceau sonore riche en détails de circuler<br />

de manière plus efficace à l’intérieur de<br />

l’oreille. Tout cela vous conduit à mieux<br />

apprécier un son extrêmement naturel et<br />

défini avec précision dans l’espace.<br />

Prise casque plaqué or<br />

Ce qu’en pense<br />

la presse<br />

spécialisée ?<br />

créateur de valeurs<br />

s<br />

„ pour entendre davantage de détails sur une paire<br />

d‘enceintes, il faudra rajouter au moins un zéro au prix“<br />

WHAT HIFI.<br />

Tirez le meilleur parti de vos<br />

<strong>casques</strong> : profitez du T1 en<br />

association avec l’amplificateur<br />

de casque A1, association de<br />

rêve pour les <strong>audiophiles</strong>.<br />

Z.A. La Géode | 20, rue des 4 vents | 91690 Guillerval | France | Tel +33 1 60 80 95 77 | Fax +33 1 69 58 83 69 | www.francemarketing.fr | contact@francemarketing.fr<br />

C<strong>ON</strong>NECTIQUES n MEUBLES n SUPPORTS D’ECRANS n ELECTR<strong>ON</strong>IQUES n ENCEINTES n CASQUES n RADIOS


PSB<br />

p 53<br />

SENNHEISER<br />

p 56<br />

SOL<br />

REPUBLIC<br />

p 60<br />

ULTRAS<strong>ON</strong>E<br />

p 64<br />

PHILIPS<br />

p 54<br />

SKULLCANDY<br />

p 57<br />

S<strong>ON</strong>Y<br />

p 61<br />

YAMAHA<br />

p 68<br />

RHA<br />

p 55<br />

SHURE<br />

p 58<br />

STAX<br />

p 62<br />

Rédaction<br />

<strong>Guide</strong> édité par<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> / Pierre Stemmelin<br />

pierre.stemmelin@gmail.com<br />

Publicité<br />

Régie CATSET / Manuel Courbo<br />

mcourbo@gmail.com


M4U2<br />

Laissez-vous transporter<br />

au plus près de la musique !<br />

Casque avec réduction active du bruit<br />

Fort de son expérience de quarante ans dans l’acoustique, PSB a développé la série<br />

Music for You (M4U) de <strong>casques</strong> hautes performances. Grâce à la technologie exclusive<br />

Room Feel, le M4U2 vous délivre la musique avec une incroyable fidélité et vous fera<br />

vivre une expérience sonore exceptionnelle.<br />

Le casque M4U2 apporte tout le confort nécessaire à de longues sessions d’écoute.<br />

Avec une riche musicalité et un son précis, il définit une nouvelle norme pour l’écoute<br />

au casque.<br />

«si vous voulez transformer votre voyage en train ou votre journée au bureau en une véritable<br />

exprérience audiophile, c’est le casque qu’il vous faut. Un punch substantiel, du poids, des<br />

basses texturées et du contrôle à revendre». WHAT HI-FI<br />

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Technologie M4U Room Feel<br />

> Technologie exclusive Room Feel.<br />

> 3 modes d‘écoute disponibles :<br />

n Avec réduction active du bruit / Room Feel actif<br />

n Sans réduction active du bruit / Room Feel actif<br />

n Passif (sans traitement pour une utilisation sans batterie)<br />

> Durée de fonctionnement de 55 heures en modes actifs.<br />

> Coussinets doux interchangeables, réglables et gyrosuspendus<br />

pour une ergonomie optimale.<br />

> Idéal pour le voyage, casque pliable, étui de transport,<br />

adaptateur avion, adaptateur jack 6,35 mm, 2 câbles amovibles<br />

dont 1 avec micro et télécommande intégrés.<br />

> Existe en finition Diamant noir et Blanc arctique.<br />

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★★★★★<br />

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C<strong>ON</strong>NECTIQUES n MEUBLES n SUPPORTS D’ECRANS n ELECTR<strong>ON</strong>IQUES n ENCEINTES n CASQUES n RADIOS


8<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

AKG K 619 DJ<br />

Présenté comme un casque conçu pour les DJ, l’AKG K619<br />

s’adresse avant tout aux utilisateurs nomades qui recherchent<br />

un casque costaud et vigoureux dans les basses.<br />

AKG<br />

Lorsque l’on pense à un casque pour DJ,<br />

on imagine immédiatement un modèle<br />

doté de grosses oreillettes supra-auriculaires,<br />

montées sur une armature<br />

imposante et capable de soutenir des<br />

puissances acoustiques très importantes.<br />

Le nouveau K619 n’est pas tout à fait<br />

cela. Certes, il apparait immédiatement<br />

très robuste avec son solide bandeau<br />

serre-tête, ses charnières en métal et ses<br />

glissières renforcées par des lames elles<br />

aussi métalliques. Mais il est aussi relativement<br />

léger et compact, doté d’oreillettes<br />

supra-auriculaires et d’un câble<br />

avec microphone et commandes pour<br />

appareil nomade. Le K619 est également<br />

disponible en plusieurs versions avec<br />

des enjoliveurs en aluminium brossé de<br />

différentes couleurs : orange, vert, rose<br />

fuchsia, rouge et bleu électrique (une<br />

version noire est également disponible<br />

sous la référence K618 pour 100 €). Pour<br />

toutes ces raisons, le K619 s’inscrit plus<br />

dans la mouvance des <strong>casques</strong> fashion<br />

nomades plutôt que dans celle des<br />

modèles pour professionnels du son.<br />

L’AKG K619 est en outre un modèle très<br />

fonctionnel, idéal pour la ballade. Il est<br />

livré avec une belle housse de transport<br />

et peut se replier à plat puis sur luimême<br />

afin de prendre un minimum de<br />

place lorsqu’on ne l’utilise pas. L’ingénieuse<br />

articulation de ses oreillettes ainsi<br />

que ses coussinets particulièrement<br />

épais et moelleux procurent un très bon<br />

niveau de confort et de maintien tout en<br />

assurant une isolation phonique efficace,<br />

d’un niveau rare sur un casque supra-auriculaire.<br />

À l’écoute l’AKG K619 est assez séduisant.<br />

La réponse en fréquence n’est pas<br />

ultra-large, mais le registre grave est fort<br />

généreux tout en restant d’une propreté<br />

correcte. L’aigu n’est pas hyper cristallin,<br />

il est un peu en retrait, légèrement<br />

brillant sans pour autant être agressif.<br />

Mais, surtout la restitution sonore est<br />

très vigoureuse et énergique. Elle ne<br />

suscite pas l’extase totale. Il lui faudrait<br />

être plus aérienne et définie pour cela.<br />

Cependant, on apprécie la cohérence<br />

de l’ensemble et la dynamique. L’AKG<br />

K619 est un casque convaincant (tout<br />

particulièrement sur de la musique électronique)<br />

agréable à porter, agréable à<br />

écouter, aussi bien à bas volume sonore<br />

qu’à niveau élevé. Il tient également très<br />

bien les fortes puissances et c’est dans<br />

ce sens qu’il peut prétendre convenir à la<br />

scène DJ. Au prix auquel il est proposé,<br />

l’AKG K619 s’en sort donc très bien. Il est<br />

tout à fait recommandable.<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, supra-auriculaire<br />

• Réponse : 16 Hz à 24 kHz<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 115 dB SPL/V<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : 2 000 mW<br />

• Cordon : 1,2 m avec microphone<br />

et commandes pour iPod/iPhone/<br />

iPad et mini-jack à 4 contacts<br />

• Accessoires fournis : housse de<br />

rangement, câble rallonge de 1 m<br />

avec prise mini-jack universel à 3<br />

contacts, adaptateur jack 6,35 mm<br />

• Poids : 215 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

120 €


400 €<br />

Spécifications<br />

• Type : casque clos, supra-auriculaire<br />

à système de transmission<br />

sans fil Kleer Audio<br />

• Réponse : 10,5 Hz à 31 kHz<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 120 dB SPL/V<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : n.c.<br />

• Cordon : amovible de 1,2 m<br />

• Accessoires fournis : mallette<br />

rangement, chargeur USB avec<br />

prises secteur internationales,<br />

câble de recharge USB, adaptateur<br />

prise avion, adaptateur<br />

micro-jack (2,5 mm), adaptateur<br />

jack 6,35 mm, transmetteur Kleer<br />

Audio<br />

• Poids : 145 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

Le K840 KL est un modèle à l’esthétique<br />

sobre et discrète, néanmoins assez<br />

luxueuse et d’une construction à la fois<br />

très soignée et robuste. Il a été développé<br />

pour être un modèle ultra nomade<br />

qu’il est facile d’emporter partout avec<br />

soi. L’AKG K 840 KL peut en effet se<br />

replier à plat et sur lui-même afin de<br />

prendre un minimum de place.<br />

Il est aussi fourni avec de nombreux<br />

accessoires. Vient en premier lieu le<br />

transmetteur Kleer Audio avec ses deux<br />

élastiques plats permettant de le fixer à<br />

l’arrière d’un baladeur ou smartphone.<br />

Il s’agit d’un petit boîtier qui se branche<br />

sur la sortie casque et mesure, grosso<br />

modo 7,5 cm de long pour 3 de large et<br />

à peine 1 cm d’épaisseur. Il y a ensuite le<br />

transformateur à prise USB et ses câbles<br />

qui peuvent assurer en simultanée la<br />

recharge du casque et du transmetteur<br />

Kleer Audio qui fonctionnent tous deux<br />

sur batteries. Enfin, sont fournies diverses<br />

prises secteur (Françaises, Anglaises et<br />

Américaines) pour le chargeur ainsi que<br />

plusieurs cordons et adaptateurs pour<br />

micro-jack (2,5 mm), jack 6,35 mm et<br />

prise avion.<br />

Tous ces éléments sont d’une réalisation<br />

également assez luxueuse avec des<br />

prises plaquées or, des gaines de câbles<br />

en textile, des manchons en aluminium<br />

brossé. Ils se rangent, en même temps<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong> 9<br />

AKG K 840 KL<br />

L’AKG K840 L est un casque léger, un modèle sans fil<br />

haut de gamme utilisant la technologie Kleer Audio<br />

qui offre une transmission audio en «qualité CD».<br />

que le casque, dans une élégante petite<br />

mallette en similicuir.<br />

Il manque cependant au package un<br />

accessoire aujourd’hui très répandu : le<br />

câble avec microphone et commande<br />

permettant de téléphoner.<br />

Équipé de transducteurs haut de gamme<br />

de 40 mm de diamètre, le K840 L pèse<br />

moins de 150 g. Malgré ce poids plume, il<br />

tient assez bien en place et apporte une<br />

isolation acoustique correcte pour ce<br />

type de modèle. Il est en outre d’un bon<br />

niveau de confort pour un casque supraauriculaire.<br />

Pour l’écoute, il est possible de faire<br />

fonctionner l’AKG K840 L en mode filaire<br />

(comme un casque normal) ou sans fil. La<br />

portée du transmetteur Kleer Audio peut<br />

atteindre théoriquement jusqu’à 20 m.<br />

Dans les deux cas, la restitution sonore<br />

est d’une très grande définition, mais<br />

aussi un peu sèche. L’AKG K840 L favorise<br />

clairement la précision plutôt que<br />

l’ampleur. Le registre grave est ainsi<br />

relativement discret. En contrepartie,<br />

les voix et les instruments acoustiques<br />

bénéficient de très jolis timbres, sans<br />

agressivité. C’est très bien pour de la<br />

musique jazz ou classique, mais cela<br />

risque de décevoir les amateurs de R’nB<br />

qui recherchent un son plus chaleureux<br />

et musclé.


10 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

Atomic Floyd<br />

SuperDarts<br />

Atomic Floyd est une jeune marque d’écouteurs<br />

intra-auriculaires, mais déjà une valeur<br />

sûre basée sur la qualité du son et des productions<br />

ultra soignées<br />

ATOMIC<br />

FLOYD<br />

Atomic Floyd nous avait déjà interpelés<br />

lors de la réalisation de notre guide 2012<br />

sur les <strong>casques</strong> et écouteurs <strong>audiophiles</strong>.<br />

C’était alors avec le test d’un modèle de<br />

milieu de gamme, le HiDef Jax (130 €).<br />

Nous enchainons aujourd’hui avec le<br />

modèle le plus onéreux de la marque.<br />

Le SuperDarts d’Atomic Floyd, avec son<br />

esthétique accrocheuse mélangeant<br />

métal et finition rouge pétant, semble<br />

d’emblée d’une réalisation extrêmement<br />

luxueuse. Cela commence avec son packaging,<br />

bien lourd et costaud, qui déploie<br />

une débauche d’effets visuels : des<br />

finitions mates, du brillant, un pelliculage,<br />

une 5ème couleur avec de l’argent...<br />

(Ceux qui ont quelques connaissances en<br />

technique d’impression apprécieront).<br />

Le produit en lui-même est de la même<br />

trempe. Le câble est recouvert d’une<br />

superbe gaine en tissu. Les coques des<br />

oreillettes sont en métal avec un élégant<br />

travail de ciselage. Pour précisément,<br />

elles sont réalisées en acier moulé par injection<br />

qui a été porté à 1 300 °C pendant<br />

10 heures afin d’obtenir une extrême<br />

résistance et permettre le façonnage de<br />

parois plus fines et donc d’une chambre<br />

acoustique interne plus volumineuse.<br />

Les embouts livrés avec les écouteurs<br />

SuperDarts sont eux-aussi assez particuliers,<br />

puisque constitués d’une collerette<br />

en silicone souple translucide et d’un<br />

anneau en silicone rouge plus ferme de<br />

manière à assurer un meilleur couplage<br />

acoustique avec les conduits auditifs.<br />

Sur le terrain, la restitution de ces écouteurs<br />

Atomic Floyd est neutre, particulièrement<br />

précise et surtout très agréable<br />

même durant plusieurs heures d’écoute.<br />

Les aigus sont vraiment fins, vifs, d’un<br />

haut niveau de définition. Les graves ne<br />

sont pas artificiellement en avant, mais<br />

bien présents, propres et fermes.<br />

Sur le morceau «Come With Us» des<br />

Chemical Brothers, les timbres semblent<br />

beaucoup moins colorés et plus purs que<br />

sur certains autres écouteurs et sonnent<br />

particulièrement juste. Avec Annie Lennox<br />

et son album «Medusa», l’écoute de<br />

«A Wither Shade of Pale», la voix, la harpe,<br />

le clavecin ont beaucoup de présence<br />

et de précision. L’image stéréophonique<br />

bénéficie d’un superbe relief (ce qui est<br />

très rare pour des écouteurs intra-auriculaires).<br />

Ajoutons enfin que les SuperDarts offrent<br />

une excellente isolation phonique et<br />

un très bon confort. Ils tiennent bien en<br />

place lorsque l’on est en mouvement et<br />

leur câble n’occasionne aucun bruit de<br />

frottement parasite.<br />

Un bel objet, une machine qui fonctionne<br />

extrêmement bien, une fabrication<br />

irréprochable, avec comme seul petit<br />

bémol le budget conséquent…<br />

Spécifications<br />

•Type : intra-auriculaire<br />

•Réponse : 5 Hz à 25 kHz<br />

•HP : 15 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 100 dB SPL/mW<br />

à 1 kHz<br />

•Impédance : 16 Ω<br />

•Puissance max. : 3 mW<br />

•Cordon : 1,2 m avec microphone<br />

et commandes pour iPod/iPhone/<br />

iPad.<br />

•Accessoires fournis : 3 paires<br />

d’embouts de taille différente,<br />

un adaptateur jack 6,35 mm, un<br />

adaptateur avion, une petite<br />

pochette ronde de rangement et<br />

de transport en silicone<br />

•Poids : 21,5 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

250 €


12<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

Audio-technica<br />

ATH-NC9<br />

Grand frère de l’ATH-NC7b que nous considérons comme<br />

le meilleur rapport qualité/prix en matière de casque<br />

antibruit, l’ATH-NC9 entend offrir des performances<br />

encore supérieures... pas sûr que ce soit réussi.<br />

AUDIO-<br />

TECHNICA<br />

Reprenant la forme de l’ATH-NC7b,<br />

l’ATH-NC9 est d’une présentation légèrement<br />

plus cossue, soignée et luxueuse.<br />

Il apparait aussi immédiatement un peu<br />

plus compact et discret. Le poids de<br />

l’ensemble est toujours très modéré. À<br />

peine 220 g pour un casque équipé de<br />

systèmes électroniques d’amplification<br />

et de réduction du bruit ambiant, c’est<br />

une belle performance.<br />

Si l’esthétique est un peu banale, en<br />

revanche l’ergonomie de ce casque<br />

est très bien pensée. L’ATH-NC9 nous a<br />

même semblé encore plus confortable à<br />

porter que son cadet l’ATH-NC7b, grâce<br />

à ses mousses à mémoire de forme. Il<br />

tient extrêmement bien en place lorsque<br />

l’on marche et bouge rapidement, ne<br />

produit pas de bruit de frottement ou<br />

résonnance parasite, ne serre pas trop<br />

les oreilles, apporte une isolation phonique<br />

passive correcte (un peu moindre<br />

que l’ATH-NC7b qui serre un peu plus les<br />

oreilles).<br />

Le système actif antibruit de l’ATH-NC9<br />

fonctionne sur pile. Il est très évolué, car<br />

il utilise jusqu’à trois capteurs par oreillettes<br />

(un à l’extérieur et deux à l’intérieur).<br />

Il est donc très efficace, du même<br />

niveau que celui d’un Bose QC15 qui<br />

est une référence dans ce domaine. De<br />

plus, il propose trois modes de réduc-<br />

tion de bruit afin de s’adapter à<br />

différentes situations. Le mode<br />

3 propose une réduction jusqu’à<br />

20 dB des bruits ambiants tandis que<br />

les modes 1 et 2 montent jusqu’à 30 dB.<br />

L’autonomie annoncée est de 20 à 35<br />

heures selon le type de pile choisi pour<br />

l’alimentation.<br />

Un autre avantage de l’ATH-NC9 par rapport<br />

au ATH-NC7b est qu’il dispose sur<br />

son câble d’un microphone et de commandes<br />

pour prendre les appels depuis<br />

un smartphone. Il est donc plus polyvalent,<br />

mais pas pour autant plus performant.<br />

C’est ce que nous avons constaté<br />

pendant nos tests.<br />

L’AT-NC9 peut être écouté en mode<br />

passif. La restitution est alors assez bien<br />

équilibrée, douce et agréable, mais pas<br />

très percutante. En mode actif, le son<br />

est par contre beaucoup plus énergique<br />

et dynamique, mais aussi plus artificiel<br />

et même parfois un peu trop brillant,<br />

métallique et agressif. C’est dommage et<br />

c’est pour cette raison que nous avons<br />

été déçus par l’ATH-NC9. Nous lui préférons<br />

finalement, et de loin, son benjamin<br />

l’ATH-NC7b qui (toujours commercialisé<br />

à moins de 230 €) est d’un bien meilleur<br />

rapport qualité/prix et beaucoup plus<br />

convaincant à l’écoute.<br />

Spécifications<br />

•Type : casque clos, circum-auriculaire<br />

à système actif antibruit<br />

•Réduction du bruit : de 20 à 30<br />

dB en mode actif<br />

•Réponse : 10 Hz à 25 kHz<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 100 dB<br />

•Impédance : 100 Ω<br />

•Puissance max. : n.c.<br />

•Cordon : amovible de 1,2 m avec<br />

microphone et commandes pour<br />

smartphone (prise mini-jack à<br />

quatre contacts)<br />

•Accessoires fournis : mallette<br />

de rangement, adaptateur prise<br />

avion, adaptateur jack 6,35 mm,<br />

câble standard (avec prise minijack<br />

à trois contacts), pile<br />

•Alimentation : une pile AAA<br />

•Poids : 220 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

335 €


Carot One est une marque innovante tout à fait unique.<br />

Les amplificateurs font appel à la technologie d’amplification numérique Tripath qui apporte des performances exceptionnelles sous un<br />

volume extrêmement réduit. Certains Carot One sont équipés d’un étage d’entrée à tube qui apporte chaleur à la restitution.<br />

Design, Fun, les Carot One sont réalisés dans un coffret en aluminium anodisé orange.<br />

De petites tailles, ils seront le compagnon idéal de votre smartphone, lecteur MP3, PC, Mac, lecteur CD ou tout autre source – dans une<br />

chambre, un bureau, un petit salon – à plusieurs (avec des enceintes) ou seul (avec un casque audio).<br />

Le Carot One Ernestolo a été récompensé par le « Analog Grand Prix 2012» et le « Audio Excellence Award 2012 » au Japon .<br />

NOUVEAU: Carot One Paccolo, convertisseur numérique USB et Carot One Augustolo, pré phono MM/MC<br />

Enceintes (actives pour Fabriziolo)<br />

Smartphone, MP3 ou tablette<br />

PC ou MAC Lecteur CD<br />

Casque Audio<br />

Contact: beautifulsound@free.fr


14 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

DÉJÀ TESTÉS<br />

Pour voir le test complet d'un produit, cliquez sur son image.<br />

AKG K520<br />

AKG Q460<br />

AKG Q701<br />

• casque ouvert, supra auriculaire<br />

• 18 Hz - 24 kHz • HP : 40 mm (dynamique)<br />

• 32 Ω • 108 dB SPL/V • Puissance<br />

max. : 35 mW • Cordon : 3 m<br />

• Poids : 161 g<br />

Intérêt<br />

AKG K 540<br />

Intérêt<br />

Audio-technica<br />

ATH-EW9<br />

•Oreillettes closes, supra auriculaires<br />

•14 Hz - 24 kHz •HP : 28 mm (dynamique)<br />

•29 Ω •105 dB/mW •Puissance<br />

max. : 100 mW •Cordon : 0,6 + 1,0 m<br />

• Poids : 33 g •Accessoire : housse de<br />

transport<br />

100 € 130 €<br />

500 €<br />

130 €<br />

•Casque semi-ouvert, circum auriculaire<br />

•18 Hz à 24 kHz • HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• 110 dB SPL/V • 32 Ω •Puissance<br />

max. : 35 mW •Cordon : 3 m<br />

•Poids : 230 g •Accessoire : jack 6,35<br />

• Casque semi-ouvert, supra auriculaire<br />

• 11 Hz - 29,5 kHz • HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• 32 Ω • 126 dB SPL/V • Puissance<br />

max. : 30 mW • Cordon : 0,5 et 3<br />

m • Poids : 120 g<br />

Intérêt<br />

AKG K 550<br />

•Casque clos, circum auriculaire •12 Hz<br />

à 28 kHz •HP : 50 mm (dynamiques)<br />

•114 dB SPL/V • 32 Ω •Puissance max. :<br />

200 mW • Cordon : 3 m •Poids : 305 g<br />

•Accessoire : jack 6,35 mm<br />

Intérêt<br />

Audio-technica<br />

ATH-AD1000<br />

300 €<br />

200 € 460 €<br />

•Casque ouvert, circum auriculaire<br />

•5 Hz à 40 kHz •HP : 53 mm (dynamiques)<br />

•100 dB/mW •40 Ω •Puissance<br />

max. : 1 000 mW •Cordon : 3 m •Poids :<br />

270 g •Accessoire : adaptateur jack 6,35<br />

•Casque ouvert, circum-auriculaire<br />

• 10 Hz - 39,8 kHz • HP : 45 mm (dynamiques)<br />

• 62 Ω • 105 dB SPL/mW<br />

• Puissance max. : 200 mW • Cordon : 3<br />

et 6 m • Poids : 235 g<br />

Intérêt<br />

Audio-Technica<br />

ATH-W1000X<br />

•Casque fermé, circum auriculaire •5 Hz<br />

à 42 kHz•HP : 53 mm (dynamique)•42 Ω<br />

•100 dB/mW •Puissance max. : 2000 mW<br />

•Cordon : 3 m •Poids : 350 g<br />

Intérêt<br />

Intérêt Intérêt Intérêt<br />

Audio-technica<br />

ATH-ES10<br />

750 €<br />

470 €<br />

•Casque clos, semi-supra auriculaire<br />

•5 Hz à 40 kHz •HP : 53 mm (dynamiques)<br />

•102 dB/mW •42 Ω •Puissance<br />

max. : 2 000 mW •Cordon : 1,2 m<br />

•Poids : 200 g •Accessoire : adaptateur<br />

jack 6,35, housse de transport, chiffon


16<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

Beyerdynamic<br />

DTX 501 p<br />

Sur le marché des jeans, le 501 est<br />

un standard indémodable de chez<br />

Levi’s. Chez Beyerdynamic, dans<br />

le monde des <strong>casques</strong> audio, cela<br />

semble aussi être un sacré numéro.<br />

BEYER<br />

Le DTX 501 p est un casque très léger qui<br />

a priori paraît sans prétention. Son look<br />

est assez banal, juste rehaussé par les<br />

habillages des coques de ses oreillettes<br />

en aluminium satiné. La construction<br />

ne paraît pas non plus très solide.<br />

L’armature peut se replier sur elle-même<br />

ou à plat et elle est d’une structure très<br />

légère.<br />

On peut aussi regretter que le DTX 501<br />

p ne dispose pas sur son câble d’un<br />

microphone et de commandes pour<br />

piloter un baladeur ou un smartphone.<br />

Mais les reproches s’arrêtent là, car<br />

ce casque a également beaucoup de<br />

qualités et notamment certaines tout<br />

à fait exceptionnelles pour un modèle<br />

commercialisé à 80 €.<br />

Pour commencer, la fabrication, même<br />

si elle est d’origine chinoise, est à la<br />

hauteur de la réputation de la marque.<br />

L’assemblage est soigné. On se rend<br />

compte en y regardant de prés que<br />

les charnières et l’arceau, bien qu’à<br />

première vue un peu fragiles (comme le<br />

disions précédemment), sont renforcés<br />

par des pièces en métal. Ils devraient<br />

donc finalement garantir une résistance<br />

correcte.<br />

L’ensemble est livré avec une pochette<br />

de rangement rigide, à fermeture éclair,<br />

particulièrement fine et compacte de<br />

façon à pouvoir se glisser dans n’importe<br />

quel sac.<br />

Les<br />

transducteurs<br />

de ce casque mesurent<br />

40 mm de large et sont équipés<br />

de bobines mobiles de diamètre<br />

relativement réduit. Cependant, l’aspect<br />

de leur membrane striée révèle un bon<br />

travail d’optimisation et ils offrent des<br />

performances étonnantes.<br />

À l’écoute, le grave généreux et<br />

bien tenu du DTX 501 p saute<br />

immédiatement aux oreilles. La<br />

sensation d’espace et d’ampleur est<br />

telle que l’on a l’impression d’écouter un<br />

casque beaucoup plus imposant. Mais<br />

surtout, le médium est particulièrement<br />

chantant. Le DTX 501 p n’a pas son<br />

pareil dans sa gamme de prix pour<br />

faire ressortir l’atmosphère planante<br />

de morceau «Nowadays» de Yus ou<br />

mettre en lumière la voix ensorceleuse<br />

de Emily Jane White sur «The Preacher».<br />

Il ne cherche pas à en faire trop ou à<br />

offrir une restitution sur-définie. Il a une<br />

approche globale, mais très musicale qui<br />

fait mouche aussi bien sur de la musique<br />

classique baroque que sur du R’nB.<br />

Enfin, le confort qu’apporte le<br />

Beyerdynamic DTX 501 p est correct.<br />

Les mousses de ses écouteurs supraauriculaires<br />

sont très moelleuses et<br />

épousent bien les pavillons des oreilles<br />

ce qui procure un bon filtrage des bruits<br />

extérieurs.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire<br />

•Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 104 dB/mW à 1kHz<br />

•Impédance : 32 Ω<br />

•Puissance max. : 100 mW<br />

•Cordon : 1,3 m<br />

•Accessoires fournis : mallette<br />

de rangement, adaptateur prise<br />

avion<br />

•Poids : 120 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

80 €


18<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

Beyerdynamic<br />

Custom One Pro<br />

D’un gabarit très imposant et d’une construction semblant à<br />

toute épreuve, le Custom One Pro est personnalisable et constitue<br />

pour nous une des meilleures surprises de cette saison.<br />

BEYER<br />

Le Custom One Pro de Beyerdynamic<br />

est réellement un casque atypique et<br />

même hors du commun. Ce n’est pas<br />

un hasard si nous avons décidé de<br />

lui offrir la couverture de notre guide<br />

<strong>2013</strong> sur les <strong>casques</strong> <strong>audiophiles</strong>, car<br />

nous avons vraiment eu un gros coup<br />

de cœur pour ce modèle.<br />

Le Custom One Pro est un casque<br />

extrêmement massif, mais qui, grâce à<br />

son poids encore raisonnable (moins<br />

de 300 g), son bon confort, son haut<br />

niveau d’isolation phonique et son<br />

maintien correct même lorsque l’on<br />

est en mouvement rapide, pourra aussi<br />

bien servir à la maison, qu’au bureau,<br />

dans les transports ou en ballade. Son<br />

câble ne comporte pas de microphone<br />

et encore moins de commandes pour<br />

prendre les appels téléphoniques à<br />

partir d’un smartphone. Mais, il est<br />

amovible, ce qui permet de le changer<br />

par un modèle avec microphone. Ce<br />

casque Beyerdynamic est donc beaucoup<br />

plus polyvalent qu’il n’y parait au<br />

premier abord. D’autant qu’avec ses<br />

grosses oreillettes circum-auriculaires,<br />

son excellente tenue en puissance<br />

et son registre grave phénoménal, il<br />

pourra aussi convenir aux DJ et à certains<br />

professionnels du son.<br />

Esthétique et son<br />

customisables<br />

Malgré un prix de vente assez raisonnable<br />

(moins de 200 €) le Beyerdynamic<br />

Custom One Pro est un casque de<br />

fabrication allemande et non d’origine<br />

asiatique ce qui est suffisamment rare<br />

pour être souligné. Son armature,<br />

composée d’épaisses pièces de métal<br />

embouties, est typique des modèles<br />

Beyerdynamic haut de gamme.<br />

Le Custom One Pro peut en outre être<br />

classé dans la catégorie des <strong>casques</strong><br />

fashion. En effet, son esthétique est<br />

personnalisable. Les faces externes en<br />

métal de ses oreillettes sont déboulonnables<br />

et interchangeables. Beyerdynamic<br />

propose plusieurs types<br />

d’habillage au style roots et rock’n roll<br />

avec des finitions en métal vieilli, imitation<br />

peau de croco, plaques dorées ou<br />

cuivrées...<br />

Mais il n’y a pas que look du Custom<br />

One Pro qui est customisable. Il y a<br />

aussi le son. Chacune de ses oreillettes<br />

comporte un système d’évent bassreflex<br />

à ouverture variable. De petites<br />

réglettes permettent très facilement,<br />

même lorsque l’on porte le casque sur<br />

les oreilles, de choisir le diamètre et le<br />

nombre d’ouvertures. Quatre positions<br />

sont proposées : «Light Bass», «Linear»,<br />

«Vibrant Bass» et «Heavy Bass».<br />

Un as pour les basses<br />

Le Custom One Pro est muni de transducteurs<br />

électrodynamiques de 45<br />

mm de diamètre, propres à Beyerdynamic.<br />

Ce ne sont pas des modèles<br />

de la gamme Tesla, mais on constate<br />

que, comme pour les Tesla, il s’agit de<br />

transducteurs de haute qualité, dont le<br />

moteur est très travaillé (pièce polaire<br />

en forme de pétales), pour concentrer<br />

au maximum le flux magnétique, et<br />

dont la membrane est conçue dans un<br />

matériau très recherché.


Toutes ces attentions sont payantes, car<br />

à l’écoute ce modèle Custom One Pro<br />

a été pour nous le premier gros coup<br />

de cœur de cette édition <strong>2013</strong> de notre<br />

guide sur les <strong>casques</strong> <strong>audiophiles</strong>.<br />

Les réglages d’ouverture des évents des<br />

oreillettes apportent de réelles différences,<br />

parfaitement audibles.<br />

La position «Light Bass» donne un<br />

registre grave très tendu et détouré, la<br />

position «Linear» est plus neutre avec<br />

un grave légèrement boosté, mais très<br />

linéaire, tandis que les positions «Vibrant<br />

Bass» et «Heavy Bass» amplifient les<br />

basses de façon plus caricaturale.<br />

Pour nos essais, nous avons opté le plus<br />

souvent pour la position «Linear», parfois<br />

pour la position «Light Bass» lorsque le<br />

message demandait beaucoup de propreté<br />

et nous avons réservé les position<br />

«Vibrant Bass» et «Heavy Bass» à des<br />

écoutes à très bas volume sonore.<br />

Mais, ce que l’on doit retenir en priorité,<br />

c’est que nous nous sommes vraiment<br />

régalés avec le Beyerdynamic Custom<br />

One Pro. Ce casque développe des capacités<br />

dynamiques et des basses d’une<br />

profondeur inouïes tout en délivrant un<br />

message très propre et précis même à<br />

très fort volume.<br />

Sur le morceau «We are Children» du<br />

groupe Tribes, la restitution alterne entre<br />

des passages très énergiques et des balades<br />

tout en douceur. La voix cassée du<br />

chanteur est extrêmement bien rendue<br />

avec une superbe sensation d’espace et<br />

de présence.<br />

Sur notre extrait de test, Magnificat BWV<br />

243 de Bach, le Beyerdynamic Custom<br />

One Pro n’offre pas la définition de certains<br />

<strong>casques</strong> <strong>audiophiles</strong> très haut de<br />

gamme et les violons «savonnent» légèrement.<br />

On entend néanmoins beaucoup<br />

de détails d’ambiance. L’image<br />

stéréophonique est ample et aérée et les<br />

voix des chœurs ont de beaux timbres.<br />

Malgré son approche radicale, le Beyerdynamic<br />

Custom One Pro est donc un<br />

casque complet, qui offre d’excellentes<br />

performances sur la plupart des styles<br />

de musique, et ce pour un prix extrêmement<br />

compétitif.<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong> 19<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, circum-auriculaire<br />

• Réponse : 5 Hz à 35 kHz<br />

• HP : 45 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 96 dB/mW à 1 kHz<br />

• Impédance : 16 Ω<br />

• Puissance max. : 100 mW<br />

• Cordon : amovible de 1,5 m<br />

• Accessoires fournis : adaptateur<br />

jack 6,35 mm<br />

• Poids : 290 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

200 €


20<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

Bose OE2/OE2i<br />

Pour compléter sa gamme de <strong>casques</strong>, Bose a<br />

récemment lancé un modèle ultra compact et<br />

mobile. Il est de type supra-auriculaire (non<br />

circum-auriculaire comme les autres modèles<br />

de la marque) et baptisé OE2 ou OE2i, selon la<br />

version (OE pour «Over-Ear»).<br />

BOSE<br />

Fidèle à son habitude, Bose nous livre<br />

avec l’OE2 un casque d’une esthétique<br />

sobre, mais d’une construction très<br />

soignée. Ce casque est disponible en<br />

finition blanche ou noire. Il dispose d’une<br />

armature très fine qui n’apparaît donc<br />

pas hyper robuste, mais en contrepartie,<br />

il est très léger (moins de 150 g).<br />

Ce casque existe en deux versions : OE2<br />

avec câble standard et OE2i avec câble<br />

équipé d’un microphone associé à des<br />

commandes pour appareils Apple. Dans<br />

les deux cas, le cordon est amovible. On<br />

peut donc facilement le changer et passer<br />

d’une version à l’autre, moyennant un<br />

petit supplément de coût pour l’achat du<br />

second câble.<br />

Conçu comme un modèle ultra nomade<br />

le Bose OE2 peut se mettre en boule,<br />

c’est-à-dire se replier à plat et sur luimême.<br />

Il est livré avec une luxueuse<br />

pochette en simili cuir à fermeture éclair,<br />

très compacte et toute fine.<br />

Les oreillettes de ce casque sont équipées<br />

de transducteurs de 40 mm à large<br />

bobine mobile. Elles sont dotées de<br />

coussinets de type matelas (sans trou<br />

au milieu) en mousse très moelleuse. Si<br />

le maintien est perfectible et l’isolation<br />

phonique très modérée, le confort est<br />

plutôt bon.<br />

À l’écoute, le Bose OE2 a le son d’un petit<br />

casque, entendez par là que sa réponse<br />

en fréquence n’est pas très large. Le registre<br />

grave notamment est assez discret.<br />

Cependant, l’équilibre tonal reste suave,<br />

car l’aigu est tout doux et contrebalance<br />

bien la légèreté des basses. La restitution<br />

sonore n’est donc pas très percutante et<br />

incisive. On s’en rend immédiatement<br />

compte sur l’album «Pink Friday» de<br />

Nicki Minaj. Le son est doux et consensuel,<br />

inhabituellement policé, un peu<br />

édulcoré. Le Bose OE2 privilégie l’harmonie<br />

plutôt que la dynamique. Il convient<br />

mieux à de la musique plus planante<br />

ou à certaines œuvres classiques. C’est<br />

un casque agréable, mais qui manque<br />

un peu de caractère. Son prix est en<br />

outre un peu trop élevé à notre goût par<br />

rapport à la concurrence. Dans la gamme<br />

Bose, nous lui préférons donc, parmi les<br />

modèles nomades, l’excellent AE2.<br />

Spécifications<br />

• Type : semi-clos (charge accordée<br />

TriPort), supra-auriculaire<br />

• Réponse : n.c.<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : n.c.<br />

• Impédance : n.c.<br />

• Puissance max. : n.c.<br />

• Cordon : 1,2 m (avec microphone<br />

et commandes pour iPod/<br />

iPhone/iPad sur la version OE2i)<br />

• Accessoires fournis : mallette de<br />

rangement<br />

• Poids : 140 g<br />

• Prix : 150 € (OE2), 180 € (OE2i)<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

150 €


190 €<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, supra-auriculaire<br />

• Réponse : 10 Hz à 20 kHz<br />

• HP : 30 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 111 dB/V à 1 kHz<br />

• Impédance : 34 Ω<br />

• Puissance max. : 50 mW<br />

• Cordon : 1,2 m avec microphone<br />

et commandes pour iPod/iPhone/<br />

iPad et mini-jack à 4 contacts<br />

• Accessoires fournis : coque<br />

rigide de rangement, câble standard<br />

(avec prise mini-jack universel<br />

à 3 contacts), adaptateur jack<br />

6,35 mm<br />

• Poids : 130 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

Tout comme son aîné, le nouveau<br />

casque P3 est un modèle supra-auriculaire<br />

conçu pour un usage nomade. Il<br />

en reprend aussi l’esthétique, dans les<br />

grandes lignes et de façon légèrement<br />

simplifiée. On retrouve ainsi les superbes<br />

branches torsadées en métal, la magnifique<br />

finition, l’aspect très luxueux et<br />

raffiné que nous avions aimé avec le P5.<br />

Très élégant donc, le P3 peut aussi se<br />

targuer d’être fonctionnel. Pour commencer,<br />

c’est un poids plume qui pèse<br />

seulement 130 g sur la balance. Il peut<br />

se replier sur lui-même pour se ranger<br />

facilement dans un sac. Son cordon est<br />

détachable. Il comporte d’origine un<br />

microphone et des commandes compatibles<br />

avec les appareils Apple, mais un<br />

câble standard compatible avec toutes<br />

les sources est également fourni.<br />

Même s’il n’est pas d’un maintien extraordinaire<br />

(il peut avoir tendance à glisser<br />

du crâne lorsque l’on bouge de façon<br />

brusque), le P3 est très agréable à porter<br />

grâce aux coussinets de ses oreillettes<br />

sans creux au milieu, entièrement tendus<br />

de tissu. Il ne serre pas beaucoup les<br />

oreilles et, en conséquence, isole modérément<br />

des bruits ambiants. Cela évite<br />

d’être complètement coupé du monde<br />

extérieur.<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong> 21<br />

B&W P3<br />

Après le casque iconique P5 qui a beaucoup<br />

fait parler de lui pour son style<br />

unique, la marque britannique lance un<br />

modèle plus démocratique, le P3.<br />

BOWERS & WILKINS<br />

À l’écoute, le P3 offre une restitution sonore<br />

tout à fait dans la lignée de son aîné<br />

le P5. Son équilibre tonal est relativement<br />

neutre et les timbres ont une jolie<br />

définition. Ce casque est équipé de transducteurs<br />

de 30 mm de diamètre spécifiques<br />

à la marque avec diaphragme<br />

en Mylar «laminé et aminci», ainsi qu’un<br />

moteur à aimant néodyme. Sa réponse<br />

en fréquence n’est donc pas très étendue.<br />

Les deux extrémités du spectre<br />

sont un peu écourtées. Néanmoins, le<br />

grave est chaleureux avec beaucoup de<br />

rondeur tandis que l’aigu fait état de<br />

quelques brillances. Si l’on regrette un<br />

petit manque d’ouverture et d’aération,<br />

en revanche, la dynamique est correcte.<br />

Le P3 est ainsi agréable à écouter, aussi<br />

bien à bas qu’à fort volume sonore, sur<br />

la plupart des styles de musique (Gotye,<br />

Nicki Minaj, Estelle, Jessie J, Amy Winehouse,<br />

Keane, Aretha Franklin, Magnificat<br />

de Bach...).<br />

Au final, le Bowers & Wilkins P3 est<br />

donc un bon casque, dont son acquéreur<br />

pourra être fier. Mais son prix nous<br />

semble un peu élevé par rapport à une<br />

concurrence aujourd’hui très agressive<br />

entre 100 et 200 €. On paye un peu ici le<br />

prestige de la marque.


22 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

DÉJÀ TESTÉS<br />

Pour voir le test complet d'un produit, cliquez sur son image.<br />

Audio-technica<br />

ATH-RE70<br />

Audio-technica<br />

230 €<br />

ATH-ANC7b<br />

Beyerdynamic<br />

T 50 p<br />

•Casque clos, supra auriculaire •10 Hz à<br />

24 kHz•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•42 Ω •Sensibilité : 100 dB/mW •Puissance<br />

max. : 500 mW •Cordon : 1,2 m<br />

• Poids : 150 g<br />

Intérêt<br />

Beyerdynamic<br />

DT440<br />

Intérêt<br />

Bowers<br />

& Wilkins C5<br />

•écoteurs intra-auriculaires, semi-ouvert<br />

•HP : 8,5 mm environ (dynamiques)<br />

•Cordon : 1,15 m •Poids : n.c.<br />

•Accessoires : pochette de rangement,<br />

3 paires d'embouts de rechange<br />

100 € 250 €<br />

140 €<br />

•Casque ouvert, circum-auriculaire<br />

•5 Hz - 35 kHz •HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•32 Ω •95 dB •Puissance max:<br />

100 mW • Cordon : 3 m • Poids : 320 g<br />

•Casque clos, circum auriculaire, antibruit<br />

•5 Hz à 40 kHz •HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•109 dB/mW •300 Ω (mode<br />

«actif») •Cordon : 1 + 1,6 m •Poids : 200<br />

g •Accessoires : mallette de transport,<br />

adaptateurs avion et jack 6,35, rallonge<br />

Intérêt<br />

Beyerdynamic<br />

T5p<br />

•Casque clos, circum-auriculaire •5 Hz à<br />

50 kHz •HP : 45 mm (dynamiques)<br />

•102 dB •32 Ω •Puissance max. :<br />

300 mW •Cordon : 1,2 + 3 m•Poids: 350<br />

g •Accessoires : mallette de rangement,<br />

rallonge, adaptateurs "avion et jack 6,35<br />

Intérêt<br />

Bose AE2<br />

890 €<br />

180 € 150 €<br />

•Casque clos, circum auriculaire<br />

•HP : 40 mm (dynamiques) •Cordon : 1,6<br />

m •Poids : 140 g •Accessoire : housse de<br />

rangement<br />

•Casque clos, supra auriculaire •10 Hz<br />

à 23 kHz •HP : environ 35 mm (dynamique)<br />

•32 Ω •107 dB • Puissance max:<br />

100 mW •Cordon : 1,2 m •Poids : 174 g<br />

•Accessoire : sacoche de transport<br />

Intérêt<br />

Bowers &<br />

Wilkins P5<br />

•Casque fermé, supra auriculaire<br />

•10 Hz à 20 kHz •HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•26 Ω •Sensibilité : 120 dB<br />

• Puissance max. : 50 mW •Cordon : 2 x<br />

1,3 m •Poids : 195 g •Accessoire : housse,<br />

câble avec microphone<br />

Intérêt<br />

Bose IE2<br />

Intérêt Intérêt Intérêt<br />

300 €<br />

100 €<br />

•Ecouteurs intra-auriculaires semi-ouverts<br />

•HP : environ 12,5 mm •Cordon :<br />

1,15 m •Poids : 18,5 g •Accessoires : 3<br />

paires d'embouts "StayHear", 3 paires<br />

d'embouts "classiques", mallette de<br />

rangement


HP-800, le son avant tout!<br />

Distribué en France par NeXT Audio - www.nuforce.com<br />

DAC & Ampli<br />

casque<br />

HAP-100, DAC-100<br />

Icon HDP, iDo,<br />

UDac2<br />

NE700M<br />

NE770X<br />

NE600X & M


24<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

Cresyn Pastel C300H<br />

Cresyn est une marque coréenne qui fabrique des <strong>casques</strong> et écouteurs<br />

pas chers, fun et colorés. Nous la découvrons avec le mignon et<br />

craquant modèle C300H également baptisé Pastel<br />

CRESYN<br />

Le Cresyn Pastel est un micro-casque de<br />

conception ultra minimaliste, presque<br />

jetable sommes-nous tentés de dire. Son<br />

armature se compose d’une simple lame<br />

métallique souple, avec des découpes à<br />

ses deux extrémités servant de glissière<br />

aux petites oreillettes de forme ronde.<br />

La construction est visiblement économique,<br />

mais elle est soignée, épurée et<br />

finalement très élégante. D’autant que le<br />

Pastel a un argument qui devrait beaucoup<br />

plaire aux filles : il est disponible<br />

dans de nombreux coloris (rose, mauve,<br />

turquoise, blanc, brun ou blond vénitien).<br />

Sur le terrain, contrairement à ce que<br />

pourrait laisser penser sa conception<br />

sommaire, le Cresyn Pastel est agréable<br />

à porter. Les coussinets de ses oreillettes,<br />

de type matelas, n’offrent quasiment<br />

aucune réduction des bruits extérieurs,<br />

mais ils serrent très peu les oreilles, tandis<br />

que ce casque est extrêmement léger<br />

(moins de 80 g !).<br />

Équipé de beaux transducteurs de 40<br />

mm de diamètre, le Cresyn Pastel est<br />

également assez étonnant à l’écoute<br />

pour un modèle commercialisé à moins<br />

de 30 €. On ne va pas vous mentir en<br />

vous racontant que la restitution atteint<br />

des sommets de définition ou des records<br />

de profondeur dans les basses. Elle<br />

affiche un équilibre légèrement physiologique,<br />

avec un medium un poil creux<br />

et des aigus parfois un peu clinquants.<br />

Mais nous avons été très agréablement<br />

surpris par la santé du registre grave,<br />

légèrement chaleureux et aussi très<br />

dynamique et vivant. Nous avons aussi<br />

aimé la vivacité et la cohérence de la restitution<br />

du Cresyn Pastel. Par rapport à<br />

des <strong>casques</strong> plus chers, il manque certes<br />

des informations, mais la musicalité est<br />

au rendez-vous. Le son n’est pas bouché<br />

ou confiné, les timbres sont agréables.<br />

Le Cresyn Pastel se laisse écouter avec<br />

plaisir sans agresser les oreilles. C’est un<br />

casque qui donne la pêche et, tout simplement,<br />

envie d’écouter de la musique.<br />

Au prix auquel il est proposé, c’est ce<br />

qu’on pouvait attendre de mieux.<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, supra-auriculaire<br />

• Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 97 dB/mW<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : 500 mW<br />

• Cordon : 1,2 m<br />

• Accessoires fournis : -<br />

• Poids : 71 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

28 €


40 €<br />

Spécifications<br />

• Type : intra-auriculaire<br />

• Réponse : 15 Hz à 20 kHz<br />

• HP : 14,3 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 101 dB/mW<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : 40 mW<br />

• Cordon : 1,2 m<br />

• Disponible en noir et en blanc<br />

• Accessoires fournis : petit sac<br />

en tissu de rangement, 4 paires<br />

d’embouts supplémentaires<br />

• Poids : 15 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

Fondée en 1959, la société coréenne à<br />

l’origine de Cresyn s’appelait Daehan<br />

Phonograph Needle Factory. Elle fabriquait<br />

à l’époque des cellules phono et<br />

des diamants. Les premiers <strong>casques</strong><br />

vinrent à partir de 1981 et c’est en 2002<br />

que la société prit le nom de Cresyn.<br />

La société fabrique aujourd’hui ses<br />

propres modèles, mais fournit aussi<br />

beaucoup de grandes marques en produits<br />

«OEM». D’ailleurs, la marque japonaise<br />

Phiaton, qui a était créée en 2008,<br />

est une émanation directe de Cresyn.<br />

Le Cresyn C510, que nous testons ici est<br />

un modèle léger, avec des écouteurs<br />

d’une forme particulière puisque le son<br />

est émis depuis deux endroits différents<br />

: il s’agit du principe «Dual Chamber<br />

Design» propre à la marque. Dès la première<br />

prise en main, ou plutôt la première<br />

écoute, on se dit «ah oui, dis donc<br />

ça fonctionne bien», surtout au regard<br />

du prix de vente annoncé de 40 €.<br />

Côté confort, c’est correct : les écouteurs<br />

sont légers, tiennent bien en place<br />

et se font totalement oublier (pas de<br />

résonnance ou de bruissement du câble<br />

lorsque l’on se déplace). Par contre, du<br />

fait de la structure «Dual Chamber» l’isolation<br />

phonique (et cela dans les deux<br />

sens) est presque inexistante.<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong> 25<br />

Cresyn C510E<br />

Peu connue en France, Cresyn est une marque qui<br />

cumule plus de 50 ans d’expérience dans le monde<br />

de l’audio et propose des produits au rapport qualité/prix<br />

décidément étonnant.<br />

Côté fabrication, câbles simples, finition<br />

aluminium pour l’arrière des écouteurs. Il<br />

faudra voir comment l’ensemble vieillira<br />

dans le temps, mais la réalisation semble<br />

propre.<br />

À l’écoute sur le morceau «A Wither<br />

Shade of Pale» d’Annie Lennox, sur<br />

l’ensemble des tonalités aiguës du<br />

«clavecin» ou encore la magnifique voix<br />

puissante et cristalline d’Annie Lennox,<br />

le Cresyn fait des merveilles. Les graves<br />

sont un peu en retrait, ne favorisent pas<br />

une ampleur artificielle, mais globalement,<br />

l’ensemble est clair, précis, bien<br />

détaillé et hiérarchisé.<br />

Sur une écoute plus «jazzy» avec Harry<br />

Connick. Jr, morceau «Blue Light, Red<br />

Light», tous les instruments sont bien<br />

détaillés, les montées rapides des<br />

trombones et trompettes passent sans<br />

encombre, tandis que la contrebasse est<br />

bien présente un peu derrière tout au<br />

long du morceau. Comme sur l’écoute<br />

précédente, les basses sont moins massives<br />

que sur d’autres modèles d’écouteurs,<br />

mais pas absentes pour autant et<br />

d’une grande propreté.<br />

Le Cresyn C510E est un modèle très<br />

agréable à écouter, un excellent rapport<br />

restitution/prix, avec un son précis et<br />

sans fioriture.


26<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

DEN<strong>ON</strong><br />

Denon AH-D7100<br />

En 2012, Denon a renouvelé l’essentiel de sa gamme de<br />

<strong>casques</strong> et écouteurs. Cette refonte en profondeur, privilégiant<br />

une approche haut de gamme, a donné naissance à un<br />

nouveau modèle de référence, l’AH-D7100.<br />

La refonte de la gamme de <strong>casques</strong><br />

Denon s’est faite suite a une importante<br />

étude marketing sur les habitudes,<br />

les goûts des <strong>audiophiles</strong> et des<br />

mélomanes nomades. Le résultat est<br />

une nouvelle collection scindée en<br />

quatre familles : Music Maniac, Urban<br />

Raver, Globe Cruiser et Exercise Freak.<br />

Cette nouvelle collection ne comporte<br />

que deux modèles Hi-Fi, l’AH-D7100 et<br />

l’AH-D600 (dont nous vous parlerons<br />

un peu plus tard). Ils sont naturellement<br />

réunis au sein de la famille Music<br />

Maniac, mais les anciens modèles Hi-Fi<br />

que nous connaissons bien, et notamment<br />

l’excellent haut de gamme AH-<br />

D7000, restent dans la gamme Denon<br />

pour encore quelque temps.<br />

Un mélange de luxe,<br />

tradition et modernité<br />

L’AH-D7100 est le successeur logique<br />

de l’AH-D7000. Il s’agit d’un produit<br />

fort luxueux dont l’ambition est d’offrir<br />

des performances hors-normes pour<br />

s’inscrire parmi les meilleurs <strong>casques</strong><br />

1300 €<br />

<strong>audiophiles</strong> du marché, toutes catégories<br />

confondues. Son style est un<br />

curieux mélange de tradition et de<br />

modernité et il a le mérite d’être totalement<br />

inédit, ne ressemblant à celui<br />

d’aucune autre marque.<br />

Les branches de l’arceau peuvent faire<br />

penser à un modèle fashion, provenant<br />

d’une marque créée par une star de la<br />

scène R’nB américaine. Elles sont réalisées<br />

en matériau composite, renforcé<br />

par fibre de verre, dont l’apparence fait<br />

penser à du plastique. Compte tenu<br />

du standing de ce casque, ces pièces


auraient mérité d’être en métal moulé.<br />

Mais pour le reste, la réalisation ne<br />

souffre aucune critique. Les coques<br />

des oreillettes sont en acajou véritable,<br />

sculpté à la main, tandis que les coussinets<br />

sont habillés d’une très belle<br />

peau, finement cousue et surpiquée,<br />

qui semble être du vrai cuir.<br />

Bien qu’il soit assez imposant et pèse<br />

plus de 300 g, l’AH-D7100 a été conçu<br />

pour être utilisé principalement à la<br />

maison, mais aussi en déplacement. Il<br />

est livré avec deux câbles interchangeables.<br />

Le premier, équipé d’une prise<br />

jack 6,35 mm plaquée or, est constitué<br />

de conducteurs en cuivre très pur<br />

de grade OFC 7N. Le second, muni<br />

d’un connecteur mini-jack à quatre<br />

contacts, comporte un microphone<br />

et des commandes pour les appareils<br />

nomades Apple.<br />

Une housse de transport et un pied<br />

en métal sont également fournis pour<br />

permettre de ranger avec élégance<br />

l’AH-D7100.<br />

Des transducteurs<br />

Free Edge Nano Fibre<br />

Qui dit casque d’exception, dit forcément<br />

transducteurs exceptionnels.<br />

L’AH-D7100 est donc muni de hautparleurs<br />

très haut de gamme de 50<br />

mm de diamètre, à membrane de type<br />

«Free Edge Nano Fibre», une exclusivité<br />

Denon certainement constituée<br />

de nanofibres polymères (mais la<br />

marque ne donne pas d’information<br />

sur ce point). Un important travail de<br />

recherche a été effectué autour de ces<br />

haut-parleurs afin d’éviter toute résonance<br />

parasite ou coloration.<br />

L’optimisation de la charge acoustique<br />

de ces transducteurs, grâce aux coques<br />

en acajou sculptées et accordées à la<br />

main, s’est également accompagnée<br />

d’une étude sur la forme des coussinets<br />

des oreillettes. Ces coussinets,<br />

constitués d’une mousse extrêmement<br />

moelleuse, apportent un haut niveau<br />

de confort et d’isolation acoustique. Ils<br />

adoptent une découpe pentagonale<br />

(pour mieux entourer les pavillons<br />

auditifs) et une épaisseur asymétrique<br />

(afin de mieux positionner les transducteurs,<br />

légèrement désaxés vers<br />

l’avant, face aux conduits auditifs).<br />

Des performances<br />

théâtrales<br />

À l’écoute, l’AH-D7100 montre immédiatement<br />

qu’il s’agit d’un modèle<br />

sans concession, d’un haut niveau<br />

d’exigence. Le fait de changer de câble<br />

de liaison, de source ou de résolution<br />

pour le fichier audio s’entend<br />

immédiatement. Une petite lourdeur<br />

dans le bas du spectre, un manque<br />

de définition dans le haut du spectre<br />

est aussitôt souligné. Mais heureusement,<br />

l’AH-D-7100 reste conciliant.<br />

Son impédance nominale est basse (il<br />

peut donc être alimenté par tous types<br />

d’appareils) et, s’il révèle les défauts<br />

de la source ou les limites du fichier<br />

que l’on écoute, il évite aussi de trop<br />

les souligner. La restitution sonore<br />

reste toujours agréable, sans acidité ou<br />

agressivité.<br />

L’équilibre tonal est légèrement physiologique<br />

avec un grave extrêmement<br />

profond et un haut du spectre assez<br />

brillant. Cependant, il nous semble<br />

un peu moins typé qu’avec certaines<br />

réalisations précédentes de Denon et<br />

notamment l’AH-D7000. Les basses<br />

sont moins en avant. La transcription<br />

a perdu un peu de caractère, mais a<br />

gagné en neutralité. Nonobstant, elle<br />

reste toujours aussi grandiose, presque<br />

théâtrale.<br />

Dés les premières notes de musique,<br />

sur le morceau «Losing You» de Solange<br />

on remarque la superbe spatialisation,<br />

les nappes de basses synthétisées<br />

parfaitement posées et modulées.<br />

Les détails de mixage, les petits sons<br />

d’ambiance sont extrêmement bien<br />

détaillés. La somme d’informations<br />

distillées est énorme, mais l’ensemble<br />

reste parfaitement cohérent et naturel.<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

Sur le Choral «Jesu, meine Freude»<br />

de la Cantate BWV 147 de Bach avec<br />

Anne Queffélec au piano, le jeu de<br />

l’instrument a beaucoup de matière et<br />

de velouté. L’AH-D7100 réussit le tour<br />

de force de conserver à la fois un son<br />

chaleureux, décrivant parfaitement les<br />

résonances du corps du piano, tout en<br />

offrant un très bon suivi mélodique.<br />

Notre extrait de Magnificat BWV 243<br />

de Bach est quant à lui dynamique,<br />

énergique auréolé d’une scène stéréophonique<br />

immense, superbement définie,<br />

avec des voix somptueuses.<br />

Enfin, sur la chanson «The Preacher»<br />

d’Emily Jane White, l’accompagnement<br />

à la basse est très dense. L’écoute<br />

est toujours chaleureuse, mais aussi<br />

ouverte et aérée. Les sifflantes de la<br />

voix d’Emily sont légèrement mises en<br />

avant, mais ne deviennent absolument<br />

pas agressives. C’est très beau, à la fois<br />

intimiste et très généreux.<br />

Le Denon AH-D7100 est donc une<br />

réussite. Parmi les <strong>casques</strong> à plus de<br />

1000 €, c’est un modèle sur lequel il<br />

faudra désormais compter.<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, circum-auriculaire<br />

• Réponse : 5 Hz à 45 kHz<br />

• HP : 50 mm (électrodynamiques)<br />

• Sensibilité : 108 dB/mW<br />

• Impédance : 25 Ω<br />

• Puissance max. : 1 800 mW<br />

• Cordons : 3 m avec jack 6,35 mm ;<br />

1,5 m avec mini-jack à quatre contacts,<br />

microphone, commandes pour iPod,<br />

iPhone et iPad<br />

• Accessoires fournis : housse de<br />

transport, pied support<br />

• Poids : 370 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

27


28 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

Denon AH-NCW500<br />

L’AH-NCW500 fait partie de la collection «Globe Cruiser» de Denon.<br />

Sa référence intègre la mention «NC» qui désigne la présence<br />

d’un système antibruit (Noise Cancelling), tandis que la lettre «W»<br />

indique qu’il s’agit d’un casque sans fil (Wireless) de type Bluetooth.<br />

Le Denon AH-NCW500 est un modèle<br />

de luxe pour grands voyageurs. Il s’inscrit<br />

dans la mouvance des nouveaux<br />

<strong>casques</strong> haut de gamme, antibruit et<br />

sans fil, comme on en trouve chez Sony<br />

ou Parrot. C’est aussi un des modèles<br />

les plus chers de cette catégorie. Il se<br />

doit donc d’être parfait en tous points<br />

et d’emblée il se singularise par un<br />

dessin fort original. Contrairement à<br />

beaucoup de ses concurrents antibruit,<br />

l’AH-NCW500 est un casque supraauriculaire<br />

et non circum-auriculaire.<br />

Sa qualité de finition est superbe et<br />

nous apprécions tout particulièrement<br />

l’élégance de la version argent avec des<br />

habillages en cuir marron qui évoque<br />

le style de l’aviation civile des années<br />

70. La qualité de fabrication est elle<br />

aussi de premier ordre. Nous avons été<br />

très impressionnés par le système de<br />

triple glissières métalliques permettant<br />

d’ajuster la hauteur des oreillettes.<br />

Sur le plan fonctionnel, l’AH-NCW500<br />

est également une belle réussite. Il peut<br />

être utilisé en mode passif ou avec son<br />

circuit électronique antibruit activé.<br />

En mode Bluetooth sans fil, de larges<br />

boutons situés sur le dessus des oreillettes<br />

donnent la possibilité de prendre<br />

un appel téléphonique tandis qu’une<br />

grosse molette crantée sert à ajuster<br />

le volume sonore. Pour le transport,<br />

l’AH-NCW500 se replie à plat et peut<br />

se glisser dans sa luxueuse pochette<br />

molletonnée de rangement.<br />

Sur le terrain, le Denon AH-NCW500<br />

nous a très favorablement impressionnés<br />

par le confort et le niveau<br />

d’isolation acoustique qu’apportent<br />

les coussinets en forme de matelas<br />

bien moelleux de ses oreillettes. En<br />

revanche, nous émettrons quelques<br />

réserves sur ses prestations sonores.<br />

En mode passif avec la liaison filaire,<br />

nous avons trouvé l’esthétique sonore<br />

trop sombre et portée sur les graves.<br />

L’activation du système antibruit, dont<br />

l’action est bien dosée, mais modérée,<br />

a permis de gagner un peu en lumière<br />

et de découvrir d’intéressantes performances,<br />

notamment en matière de<br />

dynamique, de profondeur du grave et<br />

de définition, malgré des colorations et<br />

un équilibre tonal, encore une fois, un<br />

peu trop chaleureux.<br />

Finalement, c’est en liaison Bluetooth<br />

AptX que nous avons obtenu les<br />

meilleurs résultats, en utilisant l’application<br />

Denon Travel pour appareils iOS<br />

ou Android qui intègre un égaliseur<br />

paramétrique. Nous avons alors réussi<br />

à obtenir de l’AH-NCW500 des basses<br />

magistrales, un son très propre, des<br />

médiums et aigus bien détaillés avec<br />

une image sonore pleine d’ampleur.<br />

480 €<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, supra-auriculaire, à<br />

liaison Bluetooth compatible AptX et<br />

système antibruit électronique<br />

• Réponse : 5 Hz à 37 kHz<br />

• HP : 40 mm (électrodynamiques)<br />

• Sensibilité : 110 dB/mW<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : 1 000 mW<br />

• Cordon : amovible de 1,4 m<br />

• Accessoires fournis : mallette de<br />

rangement, câble de recharge USB,<br />

batterie intégrée d’une autonomie de<br />

10 h, adaptateur avion<br />

• Poids : 270 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


Le Denon AH-<br />

D600 reprend<br />

exactement la même<br />

forme et la même structure<br />

que l’AH-D7100 dont<br />

vous avez pu lire le test dans<br />

les pages précédentes. Il est à peine<br />

moins lourd puisqu’il ne pèse que 5<br />

grammes de moins (365 g contre 370<br />

g) et pourtant, il est commercialisé à<br />

un prix plus de deux fois moindre. Tout<br />

comme l’AH-D7100, c’est un casque de<br />

type circum-auriculaire, qui se destine,<br />

du fait de son poids important, à un<br />

usage sédentaire, à la maison, bien que<br />

ses oreillettes closes en feront aussi<br />

un bon allié dans les transports ou au<br />

bureau.<br />

La différence la plus importante entre<br />

l’AH-D600 et l’AH-D7100 tient dans les<br />

coques des oreillettes. Elles sont en<br />

bois massif usiné pour le modèle haut<br />

de gamme alors qu’elles font appel à<br />

un matériau de synthèse plus classique<br />

pour l’AH-D600. Cela change naturellement<br />

un peu le comportement de la<br />

charge acoustique. On remarque aussi<br />

que, si la qualité de fabrication et la<br />

finition sont exemptes de défaut, les<br />

matières utilisées sont un peu moins<br />

luxueuses notamment pour ce qui est<br />

des peaux façon cuir qui habillent les<br />

coussinets de l’arceau et des oreillettes.<br />

Pour la section acoustique, l’AH-D600<br />

ressemble par contre beaucoup à<br />

l’AH-D7100. Il utilise des transducteurs<br />

presque identiques, juste un peu moins<br />

affinés, à membranes de type «Free<br />

Edge Nano Fibre» de 50 mm de diamètre.<br />

Pendant nos essais, nous avons retrou-<br />

DEN<strong>ON</strong><br />

vé avec l’AH-<br />

D600 le même<br />

excellent niveau<br />

de confort qu’avec l’AH-D7100 et nous<br />

avons pu comparer la restitution des<br />

deux <strong>casques</strong>, pratiquement en instantané.<br />

De prime abord, les esthétiques<br />

sonores proposées par les deux modèles<br />

sont proches et l’on peut dire que<br />

l’AH-D600 possède des qualités exceptionnelles<br />

pour un casque audiophile<br />

parfois soldé à moins de 300 euros. On<br />

note cependant rapidement de nombreuses<br />

différences. L’AH-D600 offre un<br />

peu moins de chaleur, de matière sur<br />

les timbres. Il est plus dans l’énergie,<br />

la dynamique avec toujours un grave<br />

franc et massif et aussi, peut-être, une<br />

image stéréophonique un peu plus<br />

aérée. La définition est également un<br />

peu moindre avec l’AH-D600. Sur notre<br />

extrait habituel du Magnificat BWV243<br />

de Bach, l’AH-D7100 présente des<br />

timbres légèrement plus harmonieux,<br />

mais la transcription de l’AH-D600 est<br />

elle aussi très détaillée avec de belles<br />

tessitures. L’AH-D600 ne va donc pas<br />

aussi loin que l’AH-D7100, mais pour<br />

un prix beaucoup plus abordable, il<br />

réalise déjà de belles prouesses tout<br />

particulièrement dans la profondeur<br />

des basses fréquences, la tenue en<br />

puissance, l’ampleur de la scène sonore<br />

ou la propreté globale de la restitution.<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

Spécifications<br />

• Type : clos, circum-auriculaire<br />

• Réponse : 5 Hz à 45 kHz<br />

• HP : 50 mm (électrodynamiques)<br />

• Sensibilité : 108 dB/mW<br />

• Impédance : 25 Ω<br />

• Puissance max. : 1 800 mW<br />

• Cordons : 3 m avec jack 6,35 mm ;<br />

1,5 m avec mini-jack à quatre contacts,<br />

microphone, commandes pour iPod,<br />

iPhone et iPad<br />

• Accessoires fournis : housse de<br />

transport<br />

• Poids : 365 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

550 €<br />

29<br />

Denon<br />

AH-D600<br />

L’AH-D600 est une version<br />

allégée du modèle phare<br />

de Denon, l’AH-D7100. Il<br />

n’en demeure pas moins<br />

un casque haut de gamme,<br />

particulièrement performant.


30<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

ERGO<br />

Ergo AMT<br />

Basé sur des transducteurs Heil de type Air Motion Transformer<br />

(d’où l’appellation AMT), ce casque extra-terrestre se caractérise<br />

par un son aérien et ultra-rapide.<br />

Ergo n’est pas une marque née de la<br />

dernière pluie. Au contraire, ses origines<br />

remontent à plusieurs décennies,<br />

du temps où elle s’appelait encore Jecklin<br />

Float, et ses produits n’ont rien de<br />

nouveau. Mais il s’agit d’une marque<br />

suisse totalement à part, qui fait figure<br />

d’extra-terrestre dans le monde du<br />

casque audio et propose des modèles<br />

réellement uniques et différents. Aussi,<br />

comme nous n’avons pas encore parlé<br />

d’elle, avons-nous décidé de lui accorder<br />

cette année un coup de projecteur.<br />

Le concept Air Motion<br />

Transformer<br />

Elaboré par Oskar Heil, le concept<br />

Air Motion Transformer (AMT) diffère<br />

fondamentalement du principe des<br />

transducteurs électrodynamiques<br />

traditionnels que l’on trouve sur la<br />

plupart des <strong>casques</strong>. Ils se basent sur<br />

une membrane plissée en accordéon<br />

qui rappelle celle de certains tweeters<br />

que l’on rencontre sur quelques<br />

enceintes Hi-Fi High End. De plus, la<br />

mise en vibration de l’air s’effectue<br />

par « pincement » de ses molécules<br />

au niveau des replis de la membrane.<br />

Cette spécificité de fonctionnement<br />

présente plusieurs avantages.<br />

En premier lieu, c’est l’ensemble de<br />

la surface de la membrane qui est<br />

motrice. En raison de sa structure en<br />

accordéon, elle est ainsi capable de<br />

déplacer un volume d’air jusqu’à cinq<br />

fois plus important que celui que mettrait<br />

en mouvement un transducteur<br />

1100 à<br />

2775 €<br />

électrodynamique de surface identique.<br />

Par ailleurs, toujours en raison<br />

de son principe de fonctionnement<br />

par pincement, le système est capable<br />

de propulser les molécules d’air à une<br />

vitesse supérieure à celle des déplacements<br />

réels de sa membrane. Autant<br />

de points favorables à une excellente<br />

réponse aux transitoires et aux impulsions<br />

musicales.<br />

Un casque très<br />

ouvert...<br />

Le casque Ergo AMT se base donc sur<br />

deux transducteurs de ce type (fabriqués<br />

par la société helvétique Precide<br />

SA) dont la surface de la membrane,<br />

une fois dépliée, est de 175 x 88 mm.


Ils forment deux panneaux radiants<br />

plans que portent les oreillettes du<br />

casque.<br />

Une particularité qui a conduit Ergo<br />

à doter l’AMT d’un design assez particulier.<br />

En effet, contrairement aux<br />

<strong>casques</strong> traditionnels dont les coussinets<br />

viennent prendre fermement appui<br />

sur les oreilles de l’auditeur, ici un<br />

large arceau garni de mousse repose<br />

sur le sommet de la tête. Si les panneaux<br />

plans se trouvent en vis-à-vis<br />

des oreilles de l’auditeur, ils en restent<br />

distants de quelques millimètres. Seule<br />

une petite bande de mousse vient<br />

prendre un très léger appui derrière le<br />

pavillon des oreilles pour stabiliser le<br />

casque. En pratique, pour l’auditeur,<br />

tout se passe donc comme s’il se trouvait<br />

à proximité de deux enceintes de<br />

type panneau. Il s’agit, en somme, de<br />

la notion de casque ouvert poussée à<br />

l’extrême.<br />

Un amplificateur<br />

spécifique<br />

Autre particularité qui présente certaines<br />

contraintes : les transducteurs<br />

AMT ne sont pas directement compatibles<br />

avec la sortie casque traditionnelle<br />

que portent les appareils de<br />

salon ou les lecteurs nomades.<br />

Le casque Ergo AMT doit donc être alimenté<br />

par un amplificateur spécifique.<br />

Pour cela, la marque propose plusieurs<br />

solutions. En premier lieu, il est possible<br />

de piloter l’Ergo AMT depuis les<br />

sorties haut-parleurs d’un ampli Hi-Fi<br />

grâce à un adaptateur spécial qui est<br />

commercialisé à 250 €.<br />

Ensuite, il est possible d’utiliser l’ampli<br />

casque universel AMP 1 vendu à moins<br />

de 500 €, mais l’idéal pour les <strong>audiophiles</strong><br />

les plus puristes est d’utiliser<br />

l’amplificateur AMP 2 (1 675 €) spécifiquement<br />

conçu pour le casque AMT.<br />

Ce dernier est conçu autour d’étages<br />

en classe A. Il est capable de délivrer<br />

une puissance de 3 W qui peut monter<br />

jusqu’à 10 W, en classe AB, pour la<br />

restitution des envolées dynamique.<br />

Présenté sous forme d’un petit boîtier,<br />

cet amplificateur dispose d’un réglage<br />

de volume. En effet, il est conseillé de<br />

le connecter directement à la source<br />

et non à la sortie casque d’un équipement.<br />

Plusieurs types d’entrées sont<br />

disponibles. Deux fiches RCA permettront<br />

son raccordement aux sources<br />

les plus courantes. Cependant, dans<br />

un contexte audiophile, il est vivement<br />

conseillé d’utiliser les entrées<br />

symétriques, sur fiches XLR, dont il est<br />

pourvu.<br />

À l’écoute : une sensation<br />

de liberté<br />

La mise en place du casque est un peu<br />

déroutante. En effet, son positionnement<br />

inhabituel a de quoi surprendre<br />

et, au départ, il semble être posé en<br />

équilibre sur le sommet de la tête. En<br />

revanche, une fois la position convenable<br />

trouvée, il est vrai que la sensation<br />

de liberté est prépondérante.<br />

En dépit de ses dimensions et de son<br />

poids, l’Ergo arrive à se faire oublier. Il<br />

en va de même pour la restitution du<br />

message sonore. Ici encore, elle n’a pas<br />

grand-chose de commun avec celle<br />

des <strong>casques</strong> traditionnels. Ce n’est<br />

d’ailleurs pas dans la profondeur des<br />

basses ou la montée dans les aigus<br />

qu’il faudra chercher à distinguer l’Ergo<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong> 31<br />

des autres <strong>casques</strong>. Il faut, avant tout,<br />

s’attacher à la précision et au détail<br />

qu’offre la restitution. En effet, il nous<br />

semble que la rapidité et les capacités<br />

dynamiques du système AMT se traduisent<br />

plus par une extrême précision<br />

du message sonore délivré que par des<br />

démonstrations excessives rendant la<br />

restitution peu réaliste.<br />

Ici, nous sommes dans le domaine de<br />

la subtilité, de la finesse et du microdétail.<br />

La restitution bénéficie d’un<br />

réalisme et d’un naturel qui pourra<br />

la faire sembler un peu discrète pour<br />

certains, mais elle a l’avantage de ne<br />

pas être caricaturale. L’écoute de l’Ergo<br />

AMT est extrêmement proche de celle<br />

que pourraient délivrer des enceintes<br />

de très haute qualité.<br />

Spécifications<br />

• Type : oreillettes de type panneau<br />

ouvertes<br />

• Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

• HP : Air Motion Transformer<br />

• Sensibilité : 100 dB<br />

• Impédance : 3 Ω<br />

• Puissance max. : 3000 mW<br />

• Cordons : 3 m<br />

• Accessoires fournis : -<br />

• Poids : 650 g<br />

• Prix : de 1 100 à 2 775 €<br />

(selon l’ampli choisi)<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


32 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

Ergo 1 & 2<br />

Les <strong>casques</strong> Ergo 1 et 2 reprennent<br />

exactement la même apparence que l’Ergo<br />

AMT, mais ils comportent une différence<br />

de taille : ils sont équipés de traditionnels<br />

transducteurs électrodynamiques.<br />

ERGO<br />

Pour proposer des <strong>casques</strong> dont les prix<br />

sont moins élevés que celui de l’AMT<br />

et, surtout, directement compatibles<br />

avec tous types de sources, Ergo a mis<br />

au point les modèles 1 et 2. Ces deux<br />

<strong>casques</strong> reprennent une structure en<br />

matériau composite, identique à celle de<br />

l’AMT. Cependant, leurs transducteurs<br />

sont totalement différents puisqu’il s’agit<br />

d’unités électrodynamiques et non d’Air<br />

Motion Tranformer. Ces transducteurs<br />

équipés d’un sérieux moteur à aimant<br />

néodyme, mesurent 55 mm de diamètre.<br />

Les Ergo 1 et 2 sont donc beaucoup plus<br />

légers que l’Ergo AMT. Leur poids dépasse<br />

à peine 350 g et ils sont donc plus<br />

confortables à porter.<br />

Les deux modèles, Ergo 1 et Ergo 2, sont<br />

en outre de conceptions techniques très<br />

proches. L’Ergo 2 est juste une version<br />

améliorée de l’Ergo 1. Ses transducteurs<br />

bénéficient d’une membrane un peu<br />

plus fine et légère. De plus, leur réponse<br />

en fréquence est filtrée par le biais de<br />

deux petites résistances calibrées et un<br />

condensateur au polypropylène.<br />

À l’écoute des Ergo 1 et 2, on retrouve<br />

en grande partie la sensation de liberté<br />

et d’espace grandiose présente sur le<br />

modèle AMT. Bien que ces <strong>casques</strong> soient<br />

dépourvus de coussinets et fonctionnent<br />

en charge totalement ouverte, la restitution<br />

du spectre grave reste tout à fait<br />

convaincante et le message sonore est<br />

particulièrement propre, exempt de<br />

coloration. La restitution possède un<br />

bon relief et une excellente définition<br />

des timbres. L’image stéréophonique est<br />

particulièrement détaillée.<br />

Comme avec l’Ergo AMT, ces <strong>casques</strong> ne<br />

présentent aucune isolation acoustique<br />

vis-à-vis des bruits extérieurs. Ils sont<br />

donc à réserver à un usage sédentaire<br />

à la maison dans un milieu calme. Vu<br />

leur poids et surtout leur armature très<br />

imposante, cela semble presque inutile<br />

de le préciser.<br />

En contrepartie, la structure très particulière<br />

de ces <strong>casques</strong> apporte, comme<br />

pour l’Ergo AMT, une grande sensation<br />

de liberté, d’aération, d’ouverture et<br />

évite l’impression de surchauffe lors des<br />

écoutes prolongées.<br />

Enfin, précisons les quelques différences<br />

à l’écoute entre l’Ergo 1 et l’Ergo<br />

2. Elles sont ténues et néanmoins bien<br />

présentes. La restitution de l’Ergo 2 est<br />

en effet légèrement plus chaleureuse<br />

et moelleuse, avec des timbres qui<br />

semblent avoir plus de matière et une<br />

meilleure définition sur les petits détails<br />

que sur l’Ergo 1.<br />

Dans les deux cas, il s’agit de produits<br />

à part, hors-norme, qui s’adressent aux<br />

mélomanes (plutôt amateurs de voix et<br />

de musique sur instruments acoustiques)<br />

qui aiment se poser tranquillement dans<br />

leur canapé ou dans un fauteuil pour<br />

écouter de la musique, sans rien faire<br />

d’autre, et se moque du look à la «Star<br />

Trek» de leur casque.<br />

Spécifications<br />

• Type : oreillettes de type panneau<br />

ouvertes<br />

• Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

• HP : 55 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 96 dB (Ergo 1), 94<br />

dB (Ergo 2)<br />

• Impédance : 100 Ω<br />

• Puissance max. : 400 mW<br />

• Cordons : 3 m<br />

• Accessoires fournis : -<br />

• Poids : 380 g<br />

• Prix : 245 € (Ergo 1),<br />

330 € (Ergo 2)<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

245 €<br />

330 €


34<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

Etymotic Research<br />

ER-4S microPro<br />

La marque Etymotic vient d’arriver en France, précédée<br />

d’une excellente réputation auprès des musiciens et professionnels.<br />

Certains disent même qu’elle conçoit parmi<br />

les meilleurs écouteurs intra-auriculaires au monde.<br />

Vérification avec le modèle haut de gamme ER-4S.<br />

ETYMOTIC<br />

RESEARCH<br />

Etymotic Research Inc. est une société<br />

américaine, basée dans l’Illinois non<br />

loin de Chicago, qui se consacre exclusivement<br />

à la fabrication d’écouteurs<br />

intra-auriculaires et de produits qui<br />

y sont directement liés. Elle est très<br />

impliquée dans les domaines de la<br />

recherche, de l’éducation et de l’audiométrie.<br />

Elle produit des systèmes<br />

d’aide à l’audition, fait campagne pour<br />

la protection auditive des jeunes et des<br />

plus grands, développe des modèles<br />

pour les militaires et les amateurs de<br />

tir. Mais elle s’adresse aussi aux musiciens,<br />

aux professionnels du son et,<br />

plus simplement, aux mélomanes.<br />

Son modèle ER-4 est le fleuron de<br />

sa gamme. Il existe sous plusieurs<br />

versions et nous l’avons reçu dans sa<br />

mouture ER-4S (avec un «S» à la fin de<br />

la référence pour Studio). Cette paire<br />

d’écouteurs est livrée dans une petite<br />

mallette en plastique dont la présentation<br />

évoque celle d’un kit médical ou<br />

d’un outil de mesure professionnel. La<br />

présentation de l’objet en elle-même<br />

n’a rien de luxueuse. La construction<br />

des coques des écouteurs utilise<br />

un solide plastique noir juste<br />

estampillé d’un marquage de<br />

quelques chiffres. On remarque<br />

cependant les câbles de raccordement<br />

torsadés, la prise mini-jack<br />

coudée très robuste et les miniprises<br />

de branchement au niveau<br />

des oreillettes qui permettent de<br />

changer de câble. La réalisation est<br />

donc extrêmement professionnelle<br />

et sans fioriture esthétique d’aucune<br />

sorte.<br />

Cet aspect très professionnel se<br />

confirme avec le contenu de la mallette.<br />

Il comporte plusieurs types<br />

d’embouts en mousse modelable à<br />

mémoire de fourme (façon boules<br />

Quiès), en silicone à triple couronne<br />

et des embouts arrondis dans une<br />

sorte de mousse très compacte un<br />

peu collante (c’est la première fois<br />

que nous en voyons de ce genre).<br />

En complément, une pince «cravate»<br />

est fournie afin d’accrocher le câble<br />

au vêtement, ainsi qu’une petite<br />

housse de transport et deux paires<br />

300 €<br />

de filtres acoustiques permettant<br />

de modifier légèrement la restitution<br />

sonore des écouteurs ER-4S.<br />

Ergonomie perturbante,<br />

mais très<br />

efficace<br />

Les écouteurs Etymotic ER-4S<br />

sont équipés de transducteurs à<br />

armature balancés, accordés individuellement.<br />

Il s’agit de modèles<br />

haut de gamme, de type ACCU-<br />

Driver, exclusifs à la marque.<br />

Les oreillettes du ER-4S sont<br />

donc extrêmement compactes,<br />

formant chacune une sorte de<br />

tube d’à peine plus de 6 mm de<br />

diamètre. Elles conviendront<br />

donc à toutes les oreilles même<br />

les plus petites. De plus, elles<br />

sont prévues pour s’enfoncer<br />

relativement profondément<br />

dans les conduits auditifs. En<br />

matière d’écouteurs intra-auriculaires,<br />

Etymotic pousse en


effet le bouchon auriculaire très loin.<br />

Une vidéo sur le site web de la marque<br />

indique comment installer les écouteurs.<br />

Lorsque l’on utilise les embouts<br />

à triple collerette des ER-4S, il faut les<br />

enfoncer en faisant un quart de tour<br />

ce qui donne un peu l’impression de<br />

se visser les écouteurs dans les oreilles.<br />

C’est forcément un peu perturbant au<br />

début. Mais cela présente un avantage<br />

indéniable. Les ER-4S procurent une isolation<br />

acoustique étonnante. Les bruits<br />

ambiants sont atténués de 35 à 42 dB<br />

ce qui permet d’entendre bien mieux<br />

la musique et ses détails sans avoir à<br />

pousser le volume sonore.<br />

Il est aussi important de noter qu’Etymotic<br />

propose un service d’embouts<br />

moulés sur-mesure pour pratiquement<br />

tous ses modèles d’écouteurs. À notre<br />

avis, ces embouts sont le moyen d’obtenir<br />

le meilleur des ER-4S. Le service<br />

devrait être disponible en France à<br />

partir de janvier <strong>2013</strong> dans les magasins<br />

Audika et devrait coûter de l’ordre de<br />

150 €.<br />

Une transparence et<br />

une définition exceptionnelles<br />

À l’écoute, l’Etymotic ER-4S possède des<br />

qualités, et aussi des défauts, que l’on<br />

obtient qu’à partir des meilleurs écouteurs<br />

à armature balancée. Au chapitre<br />

des défauts, on note tout d’abord, un<br />

bas du spectre extrêmement dégraissé.<br />

Ensuite la restitution sonore est très<br />

«intériorisée». On entend par là que<br />

l’image stéréophonique se forme littéralement<br />

au centre du crâne. Certains<br />

utilisateurs trouveront cela perturbant.<br />

Mais on peut aussi beaucoup apprécier<br />

cette sensation d’être dans une bulle<br />

sonore, très intime, presque totalement<br />

isolé (acoustiquement) du monde extérieur.<br />

La courbe de réponse des écouteurs ER-<br />

4S peut aussi paraître, au premier abord,<br />

particulière. Etymotic, qui, ne l’oublions<br />

pas, a entrepris des recherches pous-<br />

sées en audiométrie, a une courbe<br />

cible pour ses écouteurs qui<br />

présente une bosse d’environ 10<br />

dB entre 1 000 et 5 000 Hz. Cela<br />

permettrait, d’après la marque,<br />

la perception la plus naturelle<br />

possible. Et, il faut bien le reconnaître,<br />

la transparence sur les<br />

voix, la notion de présence<br />

qu’offrent les écouteurs<br />

ER-4S atteignent des sommets.<br />

Les résultats sont<br />

à la hauteur des tout<br />

meilleurs écouteurs<br />

intra-auriculaires à armature<br />

balancée que<br />

nous connaissions,<br />

c’est-à-dire les Phonak<br />

Audéo PFE232 ou encore les<br />

Shure SE535 qui valent tout de même<br />

près de 500 € chacun.<br />

Sur la chanson «Blue Velvet» de Lana<br />

Del Rey, la chanteuse a des accents<br />

divins. Jamais avons-nous entendu sa<br />

voix avec autant de pureté, de délicatesse.<br />

La transcription est ensorcelante,<br />

les timbres sont d’une définition<br />

superbe, tout en conservant un magnifique<br />

velouté, une douceur totalement<br />

naturelle. La fin de la chanson (qui ne<br />

dure que 2 mn 37) arrive trop vite et l’on<br />

aimerait pouvoir écouter une version<br />

longue.<br />

La restitution des écouteurs ER-4S peut<br />

sembler typée, mais elle est, à notre<br />

sens, d’une cohérence parfaite.<br />

Le morceau «The Preacher» d’Emily Jane<br />

White est également un moment d’extase.<br />

Les écouteurs ER-4S apportent une<br />

transcription extrêmement intime et<br />

proche de la voix d’Emily. Les moindres<br />

inflexions, inspirations, bruits de lèvres<br />

sont audibles tout en restant parfaitement<br />

naturels.<br />

Les Etymotic ER-4S sont réellement des<br />

écouteurs de référence dans leur domaine.<br />

Si vous adhérez à leur concept et<br />

à leur approche de la restitution sonore,<br />

ils sont capables de vous emmener très<br />

loin.<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

Spécifications<br />

• Type : écouteurs intra-auriculaires<br />

• Réponse : 20 Hz à 16 kHz<br />

• HP : armatures balancées<br />

• Sensibilité : 90 dB SPL/0,1 mV à 1<br />

kHz<br />

• Impédance : 100 Ω<br />

• Niveau max. : 122 dB SPL<br />

• Cordons : 1,5 m<br />

• Accessoires fournis : 3 paires<br />

d’embouts souples à triple collerette,<br />

2 paires d’embouts en mousse à<br />

mémoire de forme, 2 paires d’embouts<br />

en mousse arrondis, mallette<br />

de rangement, adaptateur jack 6,35<br />

mm, 2 paires de filtres acoustiques,<br />

mini-pochette de transport, pincecravate<br />

• Poids : n.c.<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

35


36<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

Ferrari<br />

by Logic3 R200<br />

La marque Logic3 vient de lancer sous<br />

licence Ferrari toute une gamme de<br />

<strong>casques</strong> et écouteurs audio haut de<br />

gamme. Le modèle R200, au look très travaillé,<br />

fait partie de la collection Scuderia.<br />

FERRARI<br />

Logic3 est une marque anglaise spécialiste<br />

des accessoires pour ordinateur portable,<br />

smartphone, tablette et console de<br />

jeu. Sous la licence de la célèbre marque<br />

d’automobiles sportives Ferrari, elle vient<br />

de lancer toute une gamme de <strong>casques</strong>,<br />

écouteurs et même stations d’écoutes.<br />

Cette gamme se divise en deux collections<br />

: «The Ferrari Cavallino Collection»<br />

dans un style très luxueux, raffiné, sobre<br />

et un esprit «Grand Tourisme» ; «The Ferrari<br />

Scuderia Collection» avec un look plus<br />

agressif et un esprit «course de Formule<br />

1».<br />

Le R200, que nous vous présentons ici,<br />

fait partie de la seconde collection. Cela<br />

se voit immédiatement à ses habillages<br />

rouges Ferrari et aux logos du cheval<br />

cabré sur fond jaune qu’il porte sur ses<br />

oreillettes. Cependant, son apparence<br />

reste de bon goût et d’une certaine discrétion,<br />

contrairement à son grand frère le<br />

P200, beaucoup plus excentrique.<br />

Le Ferrari by Logic3 R200 est disponible<br />

en deux versions, blanche ou noire. Il<br />

s’agit d’un modèle supra-auriculaire de<br />

poids modéré. Il peut se replier sur lui<br />

même et il est livré avec sa jolie mallette<br />

de rangement affichant une élégante finition<br />

façon fibre de carbone tressée. Dans<br />

cette mallette, on trouve un adaptateur<br />

jack 6,35 mm, un adaptateur avion et pas<br />

moins de trois câbles : un classique, un<br />

second avec microphone et commande<br />

pour smartphone et enfin un troisième<br />

plus spécifique aux produits Apple.<br />

Le design du R200 est particulièrement<br />

recherché et très soigné : les solides<br />

charnières en métal, les branches légèrement<br />

torsadées également en métal,<br />

la grille métallique avec perforations en<br />

forme de diamant sont du plus bel effet.<br />

Néanmoins, lorsque l’on y regarde de<br />

prêt, quelques éléments font un peu trop<br />

«plastique».<br />

Sur le terrain, le confort et le maintien<br />

sont corrects, mais n’ont rien d’exceptionnel.<br />

La restitution sonore est quant à elle<br />

agréable et sympathique. On se rend vite<br />

compte que l’esthétique visuelle du Logic3<br />

R200 a été beaucoup plus travaillée<br />

que son esthétique sonore. Mais malgré<br />

des performances sans grande prétention,<br />

on ne note pas de défaut rédhibitoire. Le<br />

son est ample, chaleureux avec un aigu<br />

assez clair et aéré. La définition globale<br />

est une peu en retrait et les extrémités du<br />

spectre sont écourtées, mais l’équilibre<br />

tonal est cohérent.<br />

Le Ferrari by Logic3 R200 n’est donc pas<br />

un mauvais casque. Il est même plutôt<br />

d’un bon agrément d’utilisation. Mais son<br />

prix de vente nous semble très élevé, plus<br />

lié au prestige de la marque qu’aux réelles<br />

performances acoustiques.<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, supra-auriculaire<br />

• Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 110 dB/1 mW/1 kHz<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : n.c.<br />

• Cordons : 3 câbles, un classique,<br />

un avec micro et bouton pour<br />

smartphone, un avec micro et 3<br />

boutons pour iPod/iPhone/iPad<br />

• Accessoires fournis : mallette de<br />

rangement, adaptateur jack 6,35<br />

mm, adaptateur avion<br />

• Poids : n.c.<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

260 €


360 €<br />

Ici, plus d’habillages rouges flashy.<br />

Place à plus de sobriété et de classe.<br />

Le T350 est un casque relativement<br />

massif, mais très chic. À l’instar du R200<br />

de la «Ferrari Scuderia Collection», il<br />

est d’un design très soigné, mais d’un<br />

tout autre genre. Deux versions sont<br />

disponibles : l’une avec revêtements en<br />

cuir brun et l’autre avec peau teintée<br />

noire. La construction du T350 apparaît<br />

plus luxueuse, mais aussi plus solide,<br />

plus sérieuse que le R200 même si les<br />

glissières de l’arceau semblent encore<br />

une fois un peu brinquebalantes. Les<br />

grosses branches métalliques galbées<br />

qui portent les oreillettes, le large<br />

bandeau et les gros coussinets des<br />

oreillettes ont une apparence très<br />

cossue.<br />

Le T350 n’est pas pliable et il est<br />

aussi beaucoup plus lourd que R200.<br />

Cependant, son poids reste acceptable<br />

pour un usage nomade. L’équipement<br />

fourni va d’ailleurs dans ce sens,<br />

puisqu’il comporte une luxueuse<br />

mallette de transport, un adaptateur<br />

pour prise avion et trois câbles (avec et<br />

sans microphone et commandes pour<br />

smartphones classiques ou appareils<br />

Apple).<br />

Pendant nos essais, nous avons<br />

constaté que ce casque Logic3<br />

n’est pas tout à fait de type circumauriculaire.<br />

En effet, les creux aux<br />

centres des coussinets de ses<br />

oreillettes ne sont pas suffisamment<br />

larges pour que de grands ou moyens<br />

pavillons auditifs y entrent totalement.<br />

Malgré cela, le confort et le maintien<br />

sont de très bon niveau et l’isolation<br />

acoustique passive reste correcte.<br />

Pour écouter de la musique, il semble<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong> 37<br />

Ferrari by Logic3 T350<br />

Plus coûteux que le R200, le T350 fait<br />

partie de la «Ferrari Cavallino Collection».<br />

D’un design et d’une finition luxueuse, il<br />

est équipé d’un système actif antibruit.<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, circum-auriculaire • Système<br />

antibruit : mono-capteur, alimenté<br />

par deux piles AA • Réponse : 20 Hz à 20<br />

kHz • HP : 40 mm (électrodynamiques) •<br />

Sensibilité : 110 dB/1 mW/1 kHz • Impédance<br />

: 32 Ω • Puissance max. : n.c. •<br />

Cordons : 3 câbles dont un classique,<br />

un avec microphone et un bouton pour<br />

smartphone, un avec microphone et trois<br />

boutons pour iPod/iPhone/iPad • Accessoires<br />

fournis : mallette de rangement,<br />

adaptateur jack 6,35 mm, adaptateur<br />

avion • Poids : n.c.<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

obligatoire d’activer le système<br />

antibruit ce qui est un peu dommage<br />

d’autant que sur le modèle que nous<br />

avons testé, il produisait un souffle<br />

assez clairement audible. La mise en<br />

route du système se fait en appuyant<br />

sur le logo chromé du cheval cabré<br />

de l’oreillette droite. L’efficacité du<br />

réducteur de bruits extérieurs est<br />

modérée. On note des performances<br />

intéressantes avec une bonne<br />

dynamique et un espace sonore assez<br />

vaste. Mais l’esthétique sonore du<br />

T350 est (à notre goût) beaucoup<br />

trop artificielle. L’aigu est trop brillant,<br />

agressif et manquant de définition<br />

lorsque l’on pousse le volume. Les<br />

timbres sont sales et les basses<br />

semblent Lourdes, mal modulées.<br />

Bref, vous l’aurez compris, nous ne<br />

conseillons pas ce casque.


38<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

Focal Spirit One<br />

Sorti, il y a un peu moins d’un an le premier casque de la marque<br />

française Focal a immédiatement connu un vif succès. Ayant bénéficié<br />

depuis de quelques subtiles améliorations, il est toujours un des modèles<br />

les plus intéressants de sa catégorie.<br />

Le casque Spirit One de la marque<br />

d’enceinte Hi-Fi française Focal a été dès<br />

sa sortie en mars 2012 un gros succès.<br />

Il a même été couronné à la rentrée<br />

d’un prix fort prestigieux, l’Award 2012-<br />

<strong>2013</strong> du meilleur modèle audiophile<br />

nomade décerné par l’EISA (European<br />

Imaging and Sound Association).<br />

Cependant, Focal ne s’est pas endormi<br />

sur ses lauriers fraîchement coupés.<br />

S’appuyant sur les retours d’expérience<br />

des premiers utilisateurs, il a apporté<br />

quelques subtiles modifications au Spirit<br />

One. Ainsi les quelques fragilités ont été<br />

corrigées, les pièces sensibles ont été<br />

renforcées. Des détails de finition ont<br />

été améliorés notamment au niveau des<br />

plastiques d’habillage de l’arceau qui<br />

sont maintenant revêtus d’un matériau<br />

caoutchouteux du plus bel effet.<br />

La mallette de transport a été aussi<br />

redessinée et affinée. Celle que nous<br />

avons reçue pour notre test portait la<br />

mention «Qobuz Edition» inscrite sur une<br />

luxueuse plaque en métal, car un modèle<br />

spécial a été lancé en partenariat avec le<br />

service français de musique HD en ligne.<br />

Cette mallette contient désormais deux<br />

câbles interchangeables enrobés d’une<br />

superbe gaine textile : l’un traditionnel<br />

avec prise mini-jack à trois contacts,<br />

l’autre avec microphone et commandes<br />

pour appareils Apple et prise mini-jack à<br />

quatre contacts.<br />

Il est aussi à noter que le Focal Spirit One<br />

peut maintenant être choisi en finition<br />

blanche ou noire.<br />

Pour le reste, l’essentiel a été conservé.<br />

Le Spirit One est un casque à oreillettes<br />

closes de type circum-auriculaire. De<br />

prime abord, il peut sembler assez<br />

imposant, mais il est finalement plus<br />

compact qu’il n’y paraît. En effet, ses<br />

oreillettes sont d’assez petite taille et<br />

l’arceau, relativement fin, épouse de<br />

très près la forme du crâne. La finition<br />

mélangeant métal brossé et revêtements<br />

caoutchouteux est superbe.<br />

Le Focal Spirit One est aussi fort<br />

fonctionnel. Il peut se replier à plat et il<br />

est livré avec une housse de transport,<br />

des adaptateurs prise avion et jack<br />

6,35 mm en plus de ses deux cordons<br />

interchangeables et de sa mallette de<br />

rangement.<br />

Équipé de transducteurs de 40 mm<br />

de diamètre à diaphragmes en Mylar<br />

métallisé (titane), le Spirit One délivre<br />

une restitution sonore neutre avec juste<br />

une petite pointe de chaleur dans le<br />

bas du spectre. Ses oreillettes appuient<br />

fermement sur les tempes (mais un peu<br />

moins qu’auparavant) et enferment de<br />

façon assez serrée les pavillons auditifs<br />

de l’utilisateur. Le confort s’en ressent un<br />

peu, mais reste appréciable grâce aux<br />

épais coussinets, tandis que le maintien<br />

est excellent et que le niveau d’isolation<br />

phonique est très poussé.<br />

À l’écoute, le Focal Spirit One se montre<br />

d’une belle franchise et assez dynamique.<br />

Sa réponse en fréquence n’est pas<br />

démesurément large et il ne cherche<br />

pas à en faire trop dans l’extrême grave<br />

ou l’extrême aigu. La transcription est<br />

détaillée, bien équilibrée sur tous les<br />

genres musicaux. L’aigu affiche un beau<br />

filé et une très belle définition. L’image<br />

stéréophonique est correctement aérée<br />

et la musique s’exprime avec liberté.<br />

200 €<br />

FOCAL<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, circum-auriculaire<br />

• Réponse : 6 Hz à 22 kHz<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 104 dB/1 mW à 1 kHz<br />

• Impédance : 24 Ω<br />

• Puissance max. : n.c.<br />

• Cordons interchangeables : 1,25<br />

m standard et 1,2 m avec commande<br />

et microphone pour iPod/<br />

iPhone/iPad<br />

• Accessoires : mallette de<br />

rangement, housse de transport,<br />

adaptateur jack 6,35 mm, adaptateur<br />

prise avion<br />

• Poids : 225 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


Spécifications<br />

•Type : clos, circum-auriculaire<br />

•Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

•HP : 30 mm (électrodynamiques)<br />

•Sensibilité : 96 dB<br />

•Impédance : 44 Ω<br />

•Puissance max. : 100 mW<br />

•Cordon : 1,2 m avec mini-jack<br />

•Accessoire fourni : rallonge de<br />

1,5 m avec jack 6,35 mm<br />

•Poids : 250 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

65 €<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong> 39<br />

FOSTEX<br />

Fostex est une marque japonaise bien<br />

connue des professionnels du son, des<br />

musiciens ou dans le domaine du Home<br />

Studio, mais pour l’instant elle souffre<br />

d’un gros déficit de popularité auprès<br />

du grand public. C’est dommage, mais<br />

cela devrait s’arranger, car les produits<br />

Fostex sont souvent extrêmement bien<br />

pensés, fiables, performants, d’un bon<br />

rapport qualité/prix. Le casque d’entrée<br />

de gamme TH-5BB nous le prouve. Il<br />

s’agit d’un modèle à mi-chemin entre un<br />

supra-auriculaire et un circum-auriculaire.<br />

Ses oreillettes sont effet très larges et<br />

isolent déjà de façon correcte des bruits<br />

ambiants, mais leurs coussinets, eux aussi<br />

très larges, reposent sur les pavillons<br />

auditifs et non autour.<br />

Ce casque est d’une construction basique<br />

et sans fioriture. Cependant, il a le mérite<br />

de ne faire penser à aucun autre et<br />

de ne pas être un clone d’un modèle<br />

Sony, Philips, Beats ou WeSC. C’est donc<br />

un modèle original. Nous n’irons pas<br />

jusqu’à dire qu’il est d’une robustesse<br />

à toute épreuve, mais ses armatures et<br />

coques en plastique, ses glissières et son<br />

arceau composés de lames métalliques,<br />

paraissent d’une conception saine et<br />

solide.<br />

Le Fostex TH-5BB est un casque que<br />

Fostex TH-5BB<br />

Les <strong>casques</strong> Fostex arrivent en<br />

France. Découverte à travers un<br />

modèle d’entrée de gamme, extrêmement<br />

prometteur quant à la<br />

qualité des produits de la marque.<br />

l’on peut utiliser de façon nomade<br />

ou sédentaire. Il comporte un câble<br />

inamovible de 1,2 m avec mini-jack (sans<br />

microphone pour smartphone) et il est<br />

livré avec une rallonge de 1,5 m avec jack<br />

6,35 mm.<br />

Pour la balade, il tient correctement sur<br />

la tête sans trop serrer les oreilles. Il n’est<br />

pas fait pour courir ou se trémousser dans<br />

tous les sens, mais son poids raisonnable<br />

est un atout. Pour la maison, il est<br />

d’un confort suffisant pour être porté<br />

longuement et n’étouffe pas trop les<br />

oreilles.<br />

Surtout, à l’écoute, malgré ses<br />

transducteurs de petite taille, le Fostex<br />

TH-5BB est extrêmement convaincant.<br />

Il délivre une restitution chaleureuse,<br />

avec des basses bien campées et aussi<br />

une belle ouverture dans le médium. La<br />

définition n’est pas poussée au maximum.<br />

Par contre, la restitution est extrêmement<br />

vivante, naturelle, bien aérée, avec des<br />

timbres d’un superbe équilibre. Il s’agit<br />

de performances d’un niveau rare pour<br />

un modèle à moins de 100 €. Le Fostex<br />

TH-5BB est un casque que l’on prend<br />

vraiment beaucoup de plaisir à écouter,<br />

que ce soit à volume faible ou élevé et sur<br />

tous les styles de musique. C’est un de<br />

nos coups de cœur de la saison.


40 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

H/K<br />

Harman/kardon CL<br />

La marque américaine, Harman/kardon, connue<br />

pour ses ensembles Home Cinéma au design très<br />

raffiné, vient de se lancer sur le marché des <strong>casques</strong><br />

et écouteurs audio. Mais elle a derrière elle l’expérience<br />

de tout un groupe qui compte de grands<br />

spécialistes de l’acoustique comme JBL ou AKG.<br />

Le casque Harman/kardon CL («CL» pour<br />

classique) apparaît immédiatement<br />

comme un produit très sérieux, luxueux<br />

même, et fabriqué avec beaucoup de<br />

soin. Ce n’est absolument pas un produit<br />

d’amateur. On découvre avec lui un<br />

style nouveau qui ne ressemble pas à<br />

du «déjà vu» et qui va être la marque de<br />

fabrique des <strong>casques</strong> Harman/kardon.<br />

Ses oreillettes de forme rectangulaire<br />

et son arceau métallique très épuré lui<br />

donnent un aspect bien particulier. Ce<br />

n’est d’ailleurs pas la seule originalité de<br />

ce casque, car son arceau en acier dépoli<br />

est démontable et interchangeable. Ainsi,<br />

en fonction du volume de son crâne et de<br />

l’épaisseur de sa chevelure, l’utilisateur<br />

a le choix entre deux arceaux de tailles<br />

différentes, tous deux fournis dans l’emballage<br />

d’origine en même temps qu’une<br />

belle sacoche de transport en similicuir.<br />

Un bandeau légèrement rembourré, fixé<br />

par le biais de lame-ressorts, complète<br />

ensuite le dispositif afin d’assurer un<br />

ajustage automatique et un bon maintien.<br />

Grâce à cette astuce, sa légèreté et ses<br />

oreillettes supra-auriculaires munies de<br />

coussinets intégraux en mousse à mémoire<br />

de forme, l’Harman/kardon CL est<br />

très confortable à porter et isole de façon<br />

correcte des bruits extérieurs. On note<br />

juste, lorsque l’on est en mouvement, que<br />

l’arceau produit quelques<br />

bruits de cliquetis métalliques<br />

et des résonances<br />

assez marquées.<br />

Pour ce qui est des performances<br />

sonores, l’Harman/<br />

kardon CL est plutôt une<br />

réussite. Il offre un son chaud et<br />

rond, vraiment agréable, pas ultra dynamique<br />

ou percutant, mais assez vivant.<br />

La restitution est consistante, enveloppante<br />

et l’on ne s’ennuie pas. Les basses<br />

sont imposantes, parfois un peu trop<br />

présentes sur certains morceaux, mais<br />

ce trait de caractère est compensé par<br />

un registre médium relativement ouvert<br />

alors que le haut du spectre est très<br />

doux, sans trace d’agressivité. L’équilibre<br />

tonal de ce casque est donc clairement<br />

descendant. L’aigu n’est pas très aéré ou<br />

transparent, mais ne nuit pas à la sensation<br />

d’espace ou d’ampleur. La tenue en<br />

puissance de l’Harman/kardon CL est en<br />

outre très bonne. Il est capable de délivrer<br />

des niveaux sonores importants tout en<br />

offrant un son propre, sans remontée de<br />

la distorsion.<br />

Ce casque est donc une alternative intéressante<br />

à des modèles comme le Bowers<br />

& Wilkins P5, les Philips Fidelio M1 et L1<br />

ou le Focal Spirit One.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire<br />

•Réponse : 16 Hz à 20 kHz<br />

•HP : 40 mm (électrodynamiques)<br />

•Sensibilité : n.c.<br />

•Impédance : n.c.<br />

•Puissance max. : n.c.<br />

•Cordon : amovible 1,4 m avec<br />

microphone et commandes pour<br />

iPod/iPhone/iPad et prise mini-jack<br />

à 4 contacts<br />

•Accessoires fournis : bandeau<br />

métallique de taille différente,<br />

housse de rangement<br />

•Poids : 195 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

200 €


Harman/kardon BT<br />

D’un gabarit plus imposant que le modèle CL, l’Harman/kardon<br />

BT reprend l’esthétique de son petit<br />

frère et, comme sa référence l’indique, apporte une<br />

liaison sans fil Bluetooth.<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, circum-auriculaire,<br />

liaison Bluetooth compatible AAC<br />

et AptX<br />

• Réponse : 16 Hz à 20 kHz<br />

• HP : 40 mm (électrodynamiques)<br />

• Sensibilité : n.c.<br />

• Impédance : 32 ohms<br />

• Puissance max. : n.c.<br />

• Cordon : amovible 1,4 m avec<br />

prise mini-jack<br />

• Accessoires fournis : bandeau<br />

métallique de taille différente,<br />

housse de rangement, câble de<br />

recharge par USB<br />

• Alimentation : piles rechargeables<br />

(fournies)<br />

• Poids : environ 270 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

250 €<br />

Le Bluetooth a beaucoup progressé<br />

ces derniers mois. Les modes de<br />

transmission avec codec audio AAC ou<br />

AptX se généralisent sur les nouveaux<br />

périphériques mobiles. Ces modes<br />

sont capables d’apporter une qualité<br />

d’écoute proche de celle du CD-Audio<br />

ou, du moins, comparable à celle de très<br />

bons fichiers compressés en MP3 ou<br />

WMA. Comparativement au mode EDR,<br />

utilisé auparavant, qui était parfois pire<br />

qu’une mauvaise transmission FM, cela<br />

représente un pas qualitatif de géant et<br />

de fait, les <strong>casques</strong> <strong>audiophiles</strong> équipés<br />

d’une liaison Bluetooth deviennent<br />

maintenant réellement intéressants.<br />

L’Harman/kardon BT (BT pour Bluetooth)<br />

s’inscrit dans cette mouvance. Outre sa<br />

liaison filaire depuis un câble amovible,<br />

il permet d’écouter de la musique ou<br />

prendre des appels téléphoniques sans fil,<br />

grâce à sa liaison Bluetooth compatible à<br />

la fois avec les codecs AptX et AAC (ce qui<br />

est rare).<br />

Ce casque reprend exactement les<br />

mêmes codes esthétiques et le même<br />

type de fabrication avec arceau<br />

métallique interchangeable que son<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

41<br />

petit frère, le modèle CL. Cependant, ses<br />

oreillettes sont plus grosses puisqu’elles<br />

sont de type circum-auriculaire.<br />

Sur le terrain, on ne retrouve pas tout à<br />

fait le même confort qu’avec le CL (le BT<br />

est plus lourd), mais cela reste satisfaisant.<br />

On note également que l’arceau génère<br />

quelques bruits de résonance métallique<br />

lorsque l’on est en mouvement et que le<br />

niveau d’isolation phonique n’est pas très<br />

élevé pour un casque circum-auriculaire.<br />

Comme avec le CL, la restitution sonore<br />

de l’Harman/kardon BT est chaleureuse<br />

et physiologique, mais cette fois-ci<br />

complètement dans l’excès. En liaison<br />

Bluetooth, la qualité de transmission est<br />

correcte, mais cela manque de définition<br />

globale, le son est un peu sale. En liaison<br />

filaire, les performances sont nettement<br />

meilleures, mais l’esthétique sonore reste<br />

caricaturale avec des basses lourdes,<br />

souvent répétitives, et un aigu brillant qui<br />

devient parfois trop incisif et agressif. Lors<br />

d’écoute à faible volume sonore, ce peut<br />

être agréable, mais, dès que l’on pousse<br />

le volume, on entend immédiatement des<br />

colorations. Pour un tarif de 250 euros, ce<br />

sont des résultats un peu décevants.


42<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

Klipsch Mode M40<br />

Le Mode M40 est le modèle le plus ambitieux de la gamme Klipsch.<br />

D’une taille imposante et d’un look accrocheur, il met en pratique<br />

des technologies haut de gamme dont un système actif antibruit et<br />

des transducteurs coaxiaux deux voies.<br />

Avec ce casque haut de gamme, Klipsch a clairement choisi<br />

sa cible : celle des gros modèles de chez Beats by Dr. Dre,<br />

SMS by 50 ou encore Soul by Ludacris. Le Mode M40 est<br />

donc, comme ses concurrents directs, doté d’un système<br />

antibruit électronique, alimenté par une petite pile, que<br />

l’utilisateur peut activer ou désactiver à sa guise.<br />

Le packaging est luxueux. Le Klipsch Mode M40 peut se<br />

replier sur lui-même et il est fourni avec deux câbles interchangeables<br />

(avec et sans microphone pour smartphone),<br />

ainsi qu’une belle sacoche de transport réalisé dans une<br />

magnifique peau façon cuir.<br />

La réalisation de ce casque est également très luxueuse<br />

et particulièrement robuste. La finition est un mélange de<br />

plastiques translucides, de surfaces noir mat en caoutchouc<br />

velouté et d’habillages cuivrés. L’arceau est très épais et<br />

les charnières sont massives. Chaque oreillette intègre<br />

un double transducteur coaxial deux voies, ce qui est très<br />

rare dans le domaine des <strong>casques</strong> même de très haut de<br />

gamme. En effet, les graves sont ici pris en charge par un<br />

transducteur de 40 mm et le haut du spectre est confié à un<br />

second transducteur, placé juste devant le premier, équipé<br />

d’une membrane de 15 mm.<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, circum-auriculaire<br />

• Système actif antibruit : simple<br />

capteur intérieur<br />

• Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

• HP : 40 + 15 mm (électrodynamiques)<br />

• Sensibilité : 97,5 dB/1 mW<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : n.c.<br />

• Cordons interchangeables : 1,37<br />

m avec microphone et commandes<br />

pour iPod/iPhone/iPad<br />

et mini-jack à 4 contacts, 1,37 m<br />

classique avec prise à 3 contacts<br />

• Accessoires fournis : mallette<br />

de rangement, adaptateur avion,<br />

adaptateur jack 6,35 mm<br />

• Poids : 356 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

350 €<br />

Sur le terrain, le Klipsch Mode M40 est capable parfois de<br />

performance étonnantes, mais présente aussi quelques<br />

fâcheux défauts qui pour certains utilisateurs seront rédhibitoires.<br />

De prime abord, il paraît assez confortable, mais à<br />

la longue du fait de son poids conséquent et du couple de<br />

serrage trop important qu’exerce son arceau, il peut devenir<br />

fatigant et donner l’impression d’avoir la tête dans un étau.<br />

En compensation, ce casque isole de façon passive déjà très<br />

bien des sons extérieurs tandis que l’action de son système<br />

antibruit, lorsqu’il est activé, s’avère assez modérée et ne<br />

dénature donc pas trop la restitution sonore.<br />

À l’écoute, on note que le Klipsch Mode M40 offre une<br />

restitution très chaleureuse avec des graves très profonds<br />

et présents que certains jugeront envahissants. La définition<br />

globale est plutôt bonne, le son est très propre, mais<br />

l’image manque d’ouverture et les timbres d’aération<br />

tandis que la dynamique est un peu lisse. Ce casque peut<br />

se montrer impressionnant sur de la musique moderne, il<br />

est possible de pousser le volume sonore sans ressentir de<br />

saturation. Par contre, sur les instruments acoustiques, les<br />

voix, il manque de naturel et de vivacité.


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong> 43<br />

KLIPSCH<br />

Klipsch Image One II<br />

150 €<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire<br />

• Réponse : 16 Hz à 23 kHz<br />

• HP : 40 mm (électrodynamiques)<br />

• Sensibilité : 110 dB/1 mW<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : n.c.<br />

• Cordon : 1,4 m avec microphone<br />

et commandes pour iPod/iPhone/<br />

iPad et mini-jack à 4 contacts<br />

• Accessoires fournis : mallette de<br />

rangement, adaptateurs jack 6,35<br />

mm, adaptateur prise avion<br />

• Poids : 138,3 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

Comme son prédécesseur, le Klipsch<br />

Image One II est un casque compact<br />

et très léger de type supra-auriculaire,<br />

conçu pour les utilisateurs nomades. Si la<br />

première mouture était déjà très réussie<br />

sur le plan esthétique et au niveau de<br />

l’ergonomie, celle-ci va encore plus loin.<br />

Le câble classique de raccordement a été<br />

remplacé par un câble avec microphone<br />

et commandes compatibles iPhone, iPod<br />

ou iPad. La construction est restée assez<br />

légère, mais la qualité s’est améliorée. Le<br />

casque Klipsch est livré avec une solide<br />

petite mallette de rangement. Il peut se<br />

replier à plat et sur lui-même et il prend<br />

très peu de place lorsqu’il est rangé dans<br />

sa sacoche. Il est aisé de le glisser dans<br />

un sac ou une valise.<br />

Le confort est également bien étudié<br />

et en progrès par rapport au modèle<br />

de première génération. Les coussinets<br />

des oreillettes sont bien rembourrés et<br />

prennent la forme de matelas sans trou<br />

ni creux au milieu, avec juste quelques<br />

petites découpes et perforations pour<br />

que le son puisse passer. Pour un casque<br />

supra-auriculaire, c’est une solution<br />

beaucoup plus confortable que les cous-<br />

Le Klipsch Image One II est la seconde<br />

version du modèle Image One «tout court»<br />

que nous avons testé dans notre guide<br />

2012. Plus fonctionnel et confortable, il<br />

offre aussi une restitution sonore beaucoup<br />

plus charpentée que son prédécesseur.<br />

sinets de forme annulaire dans<br />

lesquels les pavillons auditifs ne<br />

rentrent qu’à moitié et sont, de<br />

fait, presque toujours de travers.<br />

On peut aussi ajouter que ce<br />

casque Klipsch tient bien en place<br />

et offre une assez bonne isolation<br />

phonique face aux bruits de l’extérieur.<br />

Pour assurer un rendu sonore puissant,<br />

le Klipsch Image One II est doté de<br />

transducteurs de 40 mm de large, armés<br />

de gros moteurs à aimant néodyme et<br />

de bobines mobiles de large diamètre.<br />

Ces transducteurs sont capables de<br />

délivrer des basses très fournies, voir un<br />

peu trop. À l’écoute, le registre grave<br />

est très ample et chaleureux. Cela est<br />

plutôt agréable, lorsque l’on écoute<br />

à volume sonore modéré (ce qui est<br />

conseillé pour la santé de vos oreilles)<br />

ou dans les transports en commun où<br />

les bruits de roulement et de machinerie<br />

peuvent avoir tendance à masquer les<br />

basses. Cela peut également être sympa<br />

sur de la musique moderne d’autant<br />

que le Klipsch Image One II délivre un<br />

registre médium d’une belle présence<br />

et d’une bonne définition, une image<br />

stéréo ample et aérée, avec une bonne<br />

dynamique et du punch. Cependant,<br />

sur les voix, les instruments acoustiques<br />

ou lorsque l’on écoute dans un milieu<br />

calme, les basses paraissent souvent trop<br />

présentes. Certains utilisateurs apprécieront<br />

cette approche, d’autres trouveront<br />

l’esthétique sonore caricaturale.


44<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

Logitech UE 4000<br />

Fruit du rachat et de la fusion de la marque<br />

Ultimate Ears, la nouvelle entité Logitech UE a<br />

lancé à la rentrée 2012 sa première gamme de<br />

<strong>casques</strong> avec trois modèles répondant parfaitement<br />

aux tendances actuelles.<br />

Ultimate Ears était une marque californienne,<br />

née en 1995, à Irvine, dans<br />

un garage (en Californie, c’est une<br />

tradition). Créée par deux ingénieurs<br />

du son, afin de répondre aux besoins<br />

des musiciens sur scène, elle fut à<br />

l’origine du concept des oreillettes IEM<br />

(In-Ear Monitor). Elle devint ensuite, en<br />

l’espace de 10 ans, un des plus grands<br />

spécialistes des écouteurs intra-auriculaires<br />

haut de gamme principalement<br />

à l’intention des professionnels du<br />

son ou des musiciens, mais aussi d’un<br />

public d’<strong>audiophiles</strong> connaisseurs. Sa<br />

gamme comporte encore aujourd’hui<br />

de très nombreux modèles d’écouteurs<br />

avec embouts moulés sur-mesure.<br />

La marque a été rachetée en 2008<br />

par la société Suisse Logitech pour<br />

34 millions de dollars et ce rachat a<br />

donné naissance en 2012 à une nouvelle<br />

entité plus tournée vers le grand<br />

public, Logitech UE cumulant l’expérience<br />

des deux marques dans l’audio.<br />

L’UE 4000 est le plus petit modèle de la<br />

première gamme de <strong>casques</strong> de cette<br />

nouvelle marque. Mais il possède déjà<br />

un look immédiatement identifiable<br />

avec une qualité de finition étonnante<br />

pour un produit vendu à moins de 100<br />

€. D’un style jeune et branché, il est<br />

disponible en trois finitions différentes<br />

aptes à plaire aussi bien aux filles<br />

qu’aux garçons : noir<br />

& blanc, noir total et<br />

rose fuchsia.<br />

Non content d’être<br />

beau et seyant, l’UE<br />

4000 est également<br />

très confortable à porter.<br />

Ses coussinets sont<br />

fermes et moelleux à la<br />

fois, le poids du casque est<br />

très modéré, le niveau d’isolation<br />

phonique est de bon niveau pour un<br />

modèle supra-auriculaire et le maintien<br />

est excellent, même lorsque l’on<br />

est en mouvement. On apprécie aussi<br />

que l’UE 4000 soit livré avec une belle<br />

sacoche molletonnée de transport, un<br />

câble amovible avec microphone et un<br />

dé-doubleur de prise mini-jack permettant<br />

de brancher deux <strong>casques</strong> sur<br />

une même source.<br />

À l’écoute, le Logitech Ultimate Ears<br />

4000 ne déçoit pas non plus. Sa restitution<br />

sonore, bien qu’un peu écourtée<br />

dans le grave, est généreuse et chaleureuse,<br />

avec un registre médium pas<br />

ultra défini, mais bien détaillé et harmonieux,<br />

un aigu d’une clarté correcte,<br />

une bonne sensation d’espace. Elle<br />

est surtout très cohérente, agréable et<br />

musicale. Elle ne cherche pas à en faire<br />

trop, ce qui est préférable, et privilégie<br />

le naturel, la spontanéité.<br />

100 €<br />

LOGITECH<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire<br />

•Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

•HP : 40 mm (électrodynamiques)<br />

•Sensibilité : 92 dB SPL/50 mV/1 kHz<br />

•Impédance : 34 Ω à 1 kHz<br />

•Puissance max. : n. c.<br />

•Cordon : 1,3 m amovible avec microphone<br />

et commandes pour iPod/<br />

iPhone/iPad et mini-jack à 4 contacts<br />

•Accessoires fournis : sacoche de rangement,<br />

dé-doubleur de prise mini-jack<br />

•Poids : 135 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


46<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

MOTÖRHEADPHÖNES<br />

Motörheadphönes<br />

Motörizer<br />

Après les rappeurs américains, c’est<br />

au tour de Motörhead, l’un des<br />

groupes de Rock et de Heavy Metal<br />

parmi les plus «bankable» de se lancer<br />

sur le marché des <strong>casques</strong> audio.<br />

Pari réussi avec le Motörizer.<br />

Il n’y a pas que les stars de la scène Rap et<br />

R’nB américaine qui ont le monopole des<br />

marques de <strong>casques</strong> audio fashion. Ici,<br />

on est dans un tout autre style musical,<br />

plus Rock, lourd et métallurgique, avec un<br />

groupe emblématique du Heavy Metal,<br />

Motörhead.<br />

Conçus et fabriqués par la société<br />

suédoise Krusell, les <strong>casques</strong> et écouteurs<br />

Motörheadphönes ont pour slogan «By<br />

rockers for rockers». Plusieurs groupes<br />

et artistes les soutiennent déjà : les<br />

membres de Rammstein. Les Girlschool,<br />

Dee Snider des Twisted Sister, Michael<br />

Starr des Steel Panther ou encore Oscar<br />

Dronjac de Hammerfall.<br />

Le Motörizer qui nous intéresse ici<br />

est le modèle haut de gamme de la<br />

marque. De type circum-auriculaire,<br />

il se destine aussi bien à un usage en<br />

balade que sédentaire. Son poids est<br />

raisonnable et il est livré avec deux<br />

câbles interchangeables, dont un avec<br />

microphone.<br />

Le look change de ce que l’on a l’habitude<br />

de voir. Il privilégie un style basique<br />

et industriel, presque «garage». Les<br />

oreillettes adoptent une finition rustique<br />

en plastique granité, les charnières sont<br />

en forme de gros boulons, les cordons<br />

sont revêtus de gaines en textile et<br />

l’arceau est composé de grosses tiges en<br />

matériau synthétique.<br />

Avec ses coussinets en velours, le<br />

Motörizer est agréable à porter et<br />

ne sert pas trop la tête. Il n’a pas de<br />

réglage de hauteur, mais celui-ci se fait<br />

automatiquement grâce aux ailettes<br />

souples de l’arceau.<br />

À l’écoute, les performances sont<br />

d’excellent niveau pour un casque<br />

commercialisé à moins de 150 €. Certes,<br />

le Motörizer n’est pas totalement neutre<br />

et donne son interprétation personnelle<br />

de la musique. Cette interprétation<br />

est cependant très différente de celle<br />

qu’offrent les <strong>casques</strong> de rappeurs. Ici,<br />

les registres haut-médium et aigu sont<br />

très clairs, brillants, incisifs (amateurs<br />

de douceur passez votre chemin).<br />

L’équilibre global est physiologique,<br />

mais les basses ne sont absolument pas<br />

lourdes ou baveuses. Au contraire, elles<br />

sont très dynamiques et percutantes<br />

avec une bonne notion de profondeur.<br />

La restitution sonore est globalement<br />

aérée, d’une définition correcte, avec de<br />

l’espace. Elle est surtout extrêmement<br />

énergique et rapide. Cela fait mouche sur<br />

du Hard Rock, mais ce n’est pas non plus<br />

désagréable sur du Jazz, du Classique ou<br />

même de la Soul.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, circum-auriculaire<br />

•Réponse : 10 Hz à 20 kHz<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 102 dB SPL/1 mW à<br />

1 kHz<br />

•Impédance : 68 Ω<br />

•Puissance max. : 200 mW<br />

•Cordons interchangeables : 1 m<br />

avec microphone et commandes,<br />

2,5 m standard<br />

•Accessoires : housse de rangement,<br />

adaptateur jack 6,35 mm<br />

•Poids : 238 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

130 €


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong> 47<br />

DÉJÀ TESTÉS<br />

Pour voir le test complet d'un produit, cliquez sur son image.<br />

Beats By Dr. Dree<br />

Studio 230 €<br />

Denon AH-D510<br />

100 €<br />

Denon<br />

AH-D7000<br />

1000 €<br />

•Casque circum-auriculaire, antibruit<br />

•HP : 40 mm (dynamiques) •Cordon :<br />

1,3 + 1,3 m •Poids : 370 g •Accessoire<br />

: mallette de transport, adaptateurs<br />

«avion» et jack 6,35 mm, câble iSoniTalk<br />

avec micro pour iPhone et Blackberry<br />

Intérêt<br />

Denon<br />

AH-NC800<br />

Intérêt<br />

Koss PortaPro<br />

300 €<br />

•Casque clos, circum-auriculaire,<br />

antibruit •5 Hz à 28 kHz •HP : 42 mm<br />

(dynamiques) •105 dB/mW •40 Ω<br />

Puissance max. : 100 mW •Cordon : 1,5<br />

+ 0,7 m •Poids : 180 g •Accessoires :<br />

mallette, prise avion, rallonge<br />

•Casque ouvert, supra auriculaire<br />

•15 Hz - 25 kHz •HP : 36 mm (dynamiques)<br />

•60 Ω • 103 dB SPL/1 mW<br />

•Cordon : 1,2 m •Poids : environ 55 g<br />

•Accessoire : Housse en similicuir<br />

•Casque clos, circum-auriculaire •8 Hz<br />

à24 kHz •HP : 42 mm (dynamiques) •32<br />

Ω •101 dB SPL/mW •Puissance max. :<br />

1000 mW •Cordon : 1,3 m + rallonge de<br />

3,5 m •Poids : 153 g •Accessoire fourni :<br />

adaptateur mini-jack/jack 6,35<br />

Intérêt<br />

Grado SR80i<br />

•Casque ouvert, supra auriculaire<br />

•20 Hz à 20 kHz •HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•32 Ω •Sensibilité : 98 dB SPL/1<br />

mV •Cordon : 3 m •Poids : 135 g<br />

Intérêt<br />

t-Jays Three<br />

185 €<br />

70 € 150 €<br />

•Ecouteurs intra-auriculaires •15 Hz à<br />

25 kHz •HP : 10 mm (dynamiques) •16 Ω<br />

•98 dB à 1 kHz •Cordon : 0,6 + 0,7 m<br />

•Poids : 8 gEcouteurs<br />

•Casque clos, circum-auriculaire • 5 Hz<br />

à 45 kHz •HP : 50 mm (dynamiques)<br />

•108 dB/mW •25 Ω •Puissance max. :<br />

1 800 mW •Cordon : 3 m •Poids : 370 g<br />

Intérêt<br />

JVC HA-RX900<br />

•Casque clos, circum auriculaire •7 Hz à<br />

26 kHz •HP : 50 mm (dynamiques) •64 Ω<br />

•106 dB/1 mW •Puissance max. :<br />

1500 mW •Cordon : 3,5 m •Poids : 350 g<br />

Intérêt<br />

v-Jays<br />

Intérêt Intérêt Intérêt<br />

100 €<br />

80 €<br />

•Casque semi-ouvert, supra-auriculaire<br />

•25 Hz - 20 kHz •HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•24 Ω •98 dB SPL à 1 kHz<br />

•Puissance max. : 50 mW •Cordon : 0,6<br />

+ 0,7 m •Poids : 59 g


48<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

NuForce NE-600X<br />

Ces écouteurs intra-auriculaires ont été encensés par certains<br />

critiques américains. Après les avoir écoutés, nous<br />

pouvons confirmer que c’est justifié.<br />

NUFORCE<br />

Une écoute agréable, des détails de sons<br />

ou d’instruments dont on ne soupçonnait<br />

pas l’existence, une bonne hiérarchisation<br />

entre les voix et les différents<br />

instruments, de la douceur, de la précision…<br />

sur un vieux disque du groupe<br />

Genesis («Selling England by the Pound»<br />

sortit en 1973 chez Virgin), que l’on pensait<br />

pourtant bien connaître, la restitution<br />

sonore est un vrai régal.<br />

Vous l’aurez donc compris : bien qu’ils ne<br />

coûtent que 30 €, ces écouteurs NuForce<br />

NE-600X nous ont épatés. Ils supportent<br />

sans problème la comparaison avec des<br />

modèles jusqu’à quatre fois plus chers.<br />

Certes, ils ne payent pas de mine. Niveau<br />

design, c’est du tout simple, NuForce<br />

a opté pour des coques en plastique<br />

tubulaires en finition noire et argentée et<br />

des câbles qui, selon la version choisie,<br />

peuvent prendre une teinte rouge, noir<br />

ou citron vert.<br />

Le confort est bon. En extérieur, en<br />

situation de marche, dans un lieu public<br />

bruyant, ces écouteurs NuForce s’en<br />

sortent très bien. Peu «d’échos» du frottement<br />

des câbles sur les vêtements par<br />

exemple. Le niveau d’isolation acoustique<br />

est très correct. Et, très bon point,<br />

ces intra-auriculaires tiennent bien aux<br />

oreilles. Pas besoin de les remettre en<br />

place sans arrêt.<br />

Mais surtout, les NuForce NE-600X<br />

apportent un confort d’écoute inégalé<br />

dans leur catégorie de prix. On peut les<br />

utiliser pendant des heures, même à<br />

niveau soutenu, sans trop ressentir de<br />

fatigue auditive.<br />

Tout à l’heure, nous avons parlé de<br />

musique électronique, mais les performances<br />

sont également excellentes sur<br />

de la musique classique. Sur le Requiem<br />

de Mozart sous la direction d’Herbert<br />

Von Karajan (Polygram Polydor 1962-<br />

1995) la restitution de cet enregistrement<br />

complexe est très honorable. On<br />

n’obtient pas la définition dans le grave<br />

et sur les voix d’écouteurs ultra haut de<br />

gamme, mais le rendu est clair, aéré et<br />

agréable.<br />

Cette paire d’écouteurs NuForce NE-<br />

600X est donc vraiment séduisante. Elle<br />

constitue un choix ultra raisonné, à acheter<br />

quasi les oreilles fermées, pour soi,<br />

pour le Noël du petit neveu, pour faire<br />

plaisir à un ami. Un excellent rapport<br />

qualité/prix.<br />

Spécifications<br />

• Type : intra-auriculaire<br />

• Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

• HP : 11 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 100 dB +/-3 dB<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : 3 mW<br />

• Cordon : 1,1 m sans microphone<br />

sur la version 600X (disponible sur<br />

le modèle 600M)<br />

• Accessoires fournis : 3 paires<br />

d’embouts de tailles différentes<br />

• Poids : 12,5 g<br />

• Prix : 30 € et 35 € pour la version<br />

NE-600M avec microphone et<br />

commandes pour smartphone<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

30 €


170 €<br />

Spécifications<br />

• Type : casque semi-clos, circumauriculaire<br />

• Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 91 dB<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : 30 mW<br />

• Cordon : interchangeables de<br />

2 m et 1,25 m<br />

• Accessoires fournis : housse de<br />

rangement, adaptateur jack<br />

6,35 mm<br />

• Poids : environ 310 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

Conçu principalement pour un usage<br />

sédentaire à la maison (bien que certains<br />

utilisateurs l’emploieront sûrement aussi<br />

en déplacement), le HP-800 est doté<br />

de larges oreillettes circum-auriculaires<br />

semi-closes. Son design est extrêmement<br />

sobre puisqu’il adopte des lignes très<br />

simples et épurées, sans aspérité, et une<br />

finition uniforme gris anthracite métallisé.<br />

Seules deux plaques dorées, incrustées<br />

au centre des coques des oreillettes et<br />

gravées du logo NuForce, apportent une<br />

petite touche de luxe. Livré avec deux<br />

câbles interchangeables (un gros et long<br />

pour la maison, l’autre plus fin et court<br />

pour la balade) ainsi qu’une housse de<br />

rangement en simple tissu noir, le Nu-<br />

Force HP-800 est un casque qui va à l’essentiel.<br />

Son arceau, assez basique, est en<br />

matériau plastique et muni d’un bandeau<br />

serre-tête élastique qui assure un réglage<br />

automatique de la hauteur des oreillettes.<br />

La construction paraît solide tandis<br />

que les coques des oreillettes bénéficient<br />

d’une attention toute particulière<br />

puisqu’elles sont en alliage d’aluminium<br />

moulé sous pression. Elles ne comportent<br />

aucun système d’amortissement interne,<br />

mais sont percées de cinq petits trous sur<br />

la partie supérieure qui assure l’accord de<br />

la charge. Les transducteurs sont quant à<br />

eux des unités relativement standards de<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong> 49<br />

NuForce HP-800<br />

Premier casque Hi-Fi pour la maison de la marque<br />

californienne NuForce, le HP-800 propose des<br />

performances agressives pour un prix accrocheur.<br />

40 mm de diamètre.<br />

Sur le terrain, le NuForce HP-800 se fait<br />

immédiatement apprécier par son bon<br />

niveau de confort. Les coussinets des<br />

oreillettes, en mousse à mémoire de<br />

forme, sont très larges et ne compriment<br />

donc pas les pavillons auditifs. En revanche,<br />

l’isolation acoustique par rapport<br />

aux bruits extérieurs est très modérée.<br />

La restitution sonore est un peu artificielle,<br />

mais ce n’est pas forcément<br />

déplaisant ; au contraire, elle devrait<br />

beaucoup plaire à certains utilisateurs<br />

qui recherchent une esthétique sonore «<br />

à l’américaine », très énergique. En tous<br />

cas, elle est beaucoup plus exubérante<br />

que ne laisse penser l’apparence de ce<br />

casque. Elle affiche un équilibre physiologique<br />

marqué avec des basses qui ne<br />

sont pas extrêmement profondes, mais<br />

très denses et physiques tandis que l’aigu<br />

brille et scintille tout en gardant une<br />

certaine douceur. Le médium est inversement<br />

un peu en retrait. Cela convient<br />

mieux à de la musique moderne ou<br />

électronique, mais le NuForce HP-800 ne<br />

démérite pas totalement sur du jazz ou<br />

du classique.<br />

Sur la chanson « Losing You » de Solange,<br />

la voix de la chanteuse a un peu moins de<br />

présence que de coutume, le HP-800 offre<br />

une très belle ampleur, une transcription<br />

qui swingue bien. Si, lorsque l’on monte<br />

beaucoup le volume, on note quelques<br />

colorations, a contrario, à bas niveau,<br />

l’écoute est particulièrement plaisante.<br />

Sur le morceau rock « Come on, Be A Noone<br />

» du groupe The Cribs, les guitares<br />

saturées ne vrillent pas les tympans. Le<br />

tempo du pied de grosse caisse est bien<br />

assuré. Le son est viril et énergique.<br />

Pour un prix très attractif, le NuForce<br />

HP-800, présente donc des qualités fort<br />

intéressantes.


50<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

Parrot Zik<br />

Fruit d’une entreprise française spécialisée<br />

dans tout ce qui touche à la transmission<br />

sans fil Bluetooth, le Parrot Zik est le<br />

casque le plus innovant de sa génération.<br />

PARROT<br />

Dessiné par Philippe Stark, ce casque<br />

est d’un look qui interpelle immédiatement<br />

à défaut de remporter tous les<br />

suffrages. Pour un modèle nomade,<br />

il est certes un peu massif et relativement<br />

lourd (plus de 300 g). Cependant,<br />

le confort de la bête est correct et surtout<br />

il propose des fonctions inédites.<br />

En effet, le Parrot Zik est bourré d’électronique<br />

ce qui lui permet de redéfinir<br />

totalement la notion de casque<br />

nomade.<br />

Pour commencer, la réalisation et la finition<br />

sont particulièrement luxueuses.<br />

Les habillages semblant en vrai cuir,<br />

les armatures en métal satiné légèrement<br />

patiné avec leurs petits anneaux<br />

orange, le revêtement externe des<br />

oreillettes, doux comme du velours...<br />

tous ces éléments sont superbes.<br />

Intégrant une batterie Li-ion, le Parrot<br />

Zik revendique de 6 à 24 heures<br />

d’autonomie selon les fonctions que<br />

l’on utilise. Ce casque peut se raccorder<br />

sans fil, ou grâce à son câble<br />

amovible à tous types de sources. Il<br />

utilise la technologie de transmission<br />

Bluetooth, intègre une puce NFC pour<br />

faciliter la connexion et il est compatible<br />

avec le codec AAC permettant<br />

une très bonne qualité de transmission<br />

sonore (proche de la qualité CD) en<br />

liaison sans fil.<br />

Extérieurement, en dehors du bouton<br />

de mise sous tension, le Parrot Zik ne<br />

comporte aucune touche. C’est en<br />

fait tout le panneau extérieur de son<br />

oreillette droite qui sert de commande,<br />

car il est tactile. Il suffit de le balayer<br />

verticalement ou horizontalement<br />

pour régler le volume sonore ou changer<br />

de plage, ou encore de tapoter<br />

dessus pour prendre un appel téléphonique.<br />

Pour que la communication<br />

soit claire et intelligible, le Parrot Zik<br />

dispose d’un microphone associé à un<br />

capteur de conduction osseuse et un<br />

réducteur de bruit breveté. Et ce n’est<br />

pas tout. Ce casque incorpore également<br />

un système antibruit actif pour<br />

filtrer les bruits extérieurs ainsi qu’un<br />

capteur de présence qui coupe automatiquement<br />

le son lorsqu’on le retire<br />

de ses oreilles.<br />

Mieux encore, Parrot est allé jusqu’à<br />

créer une géniale petite application<br />

pour appareils iOS ou Android. Appelée<br />

«Parrot Audio Suite», elle donne la<br />

possibilité à l’utilisateur d’accommoder<br />

le son à sa convenance, de le modeler<br />

avec un égaliseur paramétrique<br />

à sept bandes, d’ajuster la largeur de la<br />

scène sonore, et d’activer ou désactiver<br />

le système antibruit.<br />

Tous ces réglages interviennent<br />

naturellement quand le casque est<br />

en mode actif. Mais le Parrot Zik peut<br />

aussi fonctionner en mode passif, ce<br />

qui est pratique lorsqu’on a oublié de<br />

recharger la batterie. La restitution est<br />

alors de qualité correcte. Les basses<br />

sont courtes et le son un peu brouillon,<br />

mais l’ensemble est cohérent, sans<br />

agressivité ni lourdeur. En mode actif<br />

par contre, le son est plus dynamique<br />

et pêchu. Le Parrot Zik n’atteint pas la<br />

précision d’un casque audiophile, mais<br />

distille une transcription généreuse et<br />

lumineuse, avec des timbres agréables<br />

et une bonne sensation de spatialisation.<br />

Spécifications<br />

• Réduction du bruit : jusqu’à 25 dB,<br />

système à double capteur<br />

• Réponse : 10 Hz à 20 kHz<br />

• HP : 40 mm (électrodynamiques)<br />

• Sensibilité : 110 dB/V à 1 kHz (en<br />

mode passif)<br />

• Impédance : 32 Ω (en mode passif)<br />

• Puissance max. : n.c.<br />

• Cordon : amovible de 1,3 m<br />

• Accessoires fournis : housse de<br />

rangement, câble USB pour recharge,<br />

batterie Li-ion de 800 mAh<br />

• Poids : 325 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

350 €


52<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

Phiaton PS 320<br />

Fonctionnant en deux voies à partir de doubles<br />

transducteurs coaxiaux, ce qui est très rare, le<br />

Phiaton PS 320 offre un son très précis.<br />

PHIAT<strong>ON</strong><br />

Phiaton est une marque japonaise peu<br />

connue en France, mais qui cumule près<br />

de 30 ans d’expérience. Son modèle PS<br />

320 est un casque très compact et léger,<br />

conçu pour un usage nomade. Doté d’un<br />

arceau très fin, il peut se mettre à plat et<br />

se replier sur lui-même. Il est livré avec<br />

une luxueuse pochette en simili cuir, toute<br />

fine, qui trouvera facilement sa place dans<br />

une grande poche ou un sac-à-main.<br />

De prime abord, la construction de ce<br />

casque supra-auriculaire peut sembler un<br />

peu fragile. Mais en y regardant de plus<br />

près, on constate que sa réalisation est<br />

très sérieuse. Cela se confirme au niveau<br />

du choix de son équipage acoustique.<br />

Le Phiaton PS 320 n’est pas doté d’un<br />

seul transducteur par oreillette comme<br />

l’immense majorité des autres <strong>casques</strong><br />

du marché, mais de deux. Il fonctionne en<br />

deux voies et possède, pour chaque oreillette,<br />

un tweeter de 16 mm et un boomer<br />

de 40 montés en configuration coaxiale.<br />

Cela justifie en partie son prix élevé.<br />

Sur le terrain, grâce à sa grande légèreté,<br />

le Phiaton PS 320 est assez agréable à porter.<br />

Les coussinets de ses oreillettes ont un<br />

bon rembourrage et isolent correctement<br />

des bruits externes, du moins pour un<br />

casque supra-auriculaire.<br />

La restitution sonore se révèle, comme on<br />

pouvait s’en douter, extrêmement fine et<br />

précise. À la limite du chirurgical peut-on<br />

même dire. Le Phiaton PS 320 est capable<br />

d’un niveau de définition exceptionnelle.<br />

Il réalise des prouesses en matière de<br />

détail et d’acuité. Mais attention, ces performances<br />

extrêmes ont un revers. L’équilibre<br />

tonal est remontant, c’est-à-dire qu’il<br />

favorise les aigus. Cela n’empêche pas<br />

le grave et même l’extrême grave d’être<br />

bien explorés, mais ces registres sont un<br />

peu en retrait par rapport au reste. La<br />

transcription du PS 320 ne fait preuve<br />

d’aucune chaleur. Certains utilisateurs,<br />

adeptes d’un son un peu plus « boomy »,<br />

penseront que ce n’est vraiment pas leur<br />

tasse de thé. D’autres obtiendront avec<br />

le Phiaton PS 320 ce qu’ils ne trouvent<br />

pas ailleurs : une belle sensation d’espace<br />

et d’aération (trop rare sur les « petits »<br />

<strong>casques</strong> de ce type), une excellente dynamique<br />

et une transparence exacerbée.<br />

Sur des œuvres de musique classique, du<br />

jazz, des morceaux joués sur instruments<br />

acoustiques, cela peut faire des merveilles.<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, supra-auriculaire<br />

• Réponse : 20 Hz à 23 kHz<br />

• HP : 40 + 16 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 102 dB à 1 kHz<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : 500 mW<br />

• Cordon : 1,2 m<br />

• Accessoires fournis : pochette<br />

de rangement<br />

• Poids : 122 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

180 €


Spécifications<br />

• Type : casque clos, circum-auriculaire<br />

à système actif antibruit<br />

• Réponse : 20 Hz à 20 kHz à ±1 dB<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 102 dB 1 mW/1 kHz<br />

• Impédance : 32 Ω (mode passif),<br />

10 kΩ (mode actif)<br />

• Puissance max. : 30 mW.<br />

• Cordon : 2 câbles interchangeables<br />

de 1,5 m, dont un avec<br />

microphone et commandes pour<br />

smartphone<br />

• Accessoires fournis : mallette<br />

de rangement, adaptateur prise<br />

avion, adaptateur jack 6,35 mm<br />

Alimentation : deux piles AAA<br />

(autonomie de 55 heures)<br />

• Poids : 362 g (avec piles)<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

400 €<br />

Avec ses <strong>casques</strong> qui se déclinent pour<br />

l’instant en deux modèles, le M4U 2 et le<br />

M4U 1, PSB Speakers ni va pas par quatre<br />

chemins. Il s’attaque directement au<br />

cœur du marché haut de gamme «cool<br />

& fashion» qui a explosé voici quelques<br />

années avec l’apparition des premiers<br />

modèles Beats by Dr. Dree, fabriqués par<br />

Monster Câble. Il vient donc concurrencer<br />

les modèles Soul by Ludacris, Sync by 50,<br />

mais aussi les dernières réalisations de<br />

Yamaha par exemple. C’est gonflé pour<br />

une marque évoluant habituellement<br />

dans le secteur audiophile. Mais, à voir<br />

l’allure du M4U 2 que nous testons ici, le<br />

pari est déjà à moitié réussi.<br />

Ce casque adopte un format massif et<br />

c’est un modèle actif, c’est-à-dire qu’il<br />

intègre des circuits de réduction des<br />

bruits externes et d’amplification du son.<br />

Le look est accrocheur. La construction<br />

semble très sérieuse et extrêmement<br />

solide : un épais arceau en plastique avec<br />

un fin liseré en caoutchouc central, des<br />

boucliers en aluminium brossé sur les<br />

oreillettes, des plaques en métal satiné<br />

au milieu portant le logo de la marque et<br />

de très grosses charnières en métal. Ce<br />

casque est en effet pliable et livré avec<br />

de nombreux accessoires : une mallette,<br />

deux câbles interchangeables (avec et<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong> 53<br />

PSB M4U 2<br />

Spécialiste canadien des enceintes<br />

Hi-Fi et Home Cinéma, PSB a décidé<br />

d’investir le marché des <strong>casques</strong><br />

audio en attaquant bille en tête<br />

les cadors de la nouvelle vague :<br />

Monster et Beats by Dr. Dree.<br />

PSB<br />

sans microphone), un adaptateur prise<br />

avion, un jack 6,35 mm et deux piles LR03<br />

pour l’alimentation des circuits intégrés.<br />

Sur le terrain, le PSB M4U 2 serre<br />

relativement fort les oreilles, ce qui peut<br />

paraître un peu oppressant, car en plus,<br />

il est assez lourd. Néanmoins, le confort<br />

est correct. Ce casque tient bien en place<br />

(on peut marcher avec) et isole assez<br />

bien (même en mode passif) des bruits<br />

extérieurs.<br />

Il est possible de faire des écoutes avec<br />

les circuits intégrés éteints, ce qui est<br />

pratique lorsque les piles sont à plat.<br />

La restitution est alors chaleureuse,<br />

assez ronde. Les basses sont copieuses,<br />

pêchues sans être trop envahissantes.<br />

L’équilibre tonal est agréable. Le son n’est<br />

pas ultra transparent, mais on bénéficie<br />

d’une bonne sensation d’ampleur et<br />

d’aération.<br />

En mode actif, la restitution perd un peu<br />

en définition et elle est plus brouillonne,<br />

mais on gagne en dynamique. Le son<br />

est plus clinquant et brillant. Le circuit<br />

antibruit produit un souffle qui reste<br />

assez discret et son action est modérée ce<br />

qui n’est pas plus mal, car il n’altère ainsi<br />

pas trop la restitution sonore.<br />

Le PSB M4U 2 est donc une alternative<br />

intéressante à des modèles comme<br />

les Beats by Dr. Dree et consorts.<br />

Cependant, son prix est, à notre avis, un<br />

peu trop élevé pour qu’il soit totalement<br />

compétitif.


54<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

Philips CitiScape Uptown<br />

La série CitiScape de Philips s’adresse à une génération de<br />

jeunes urbains branchés. L’Uptown en est le modèle le plus<br />

haut de gamme.<br />

PHILIPS<br />

Le CitiScape Uptown est un<br />

casque prévu pour le nomadisme,<br />

néanmoins assez imposant,<br />

car muni de grosses oreillettes<br />

closes qui couvrent très<br />

largement les pavillons auditifs<br />

de l’utilisateur. Comme beaucoup<br />

de concurrents, il adopte un<br />

style vintage de bon goût avec, au<br />

choix, une finition noire et marron ou<br />

argentée, crème et marron. Le style est<br />

plutôt réussi, même si les traits sont un<br />

peu grossiers et que quelques détails de<br />

réalisation laissent à désirer, notamment<br />

le boîtier en plastique du microphone et<br />

des commandes pour smartphone qui<br />

est d’allure très économique.<br />

Parmi les atouts de ce casque, on note<br />

tout d’abord, malgré le poids important,<br />

un bon niveau de confort. Le large<br />

arceau du CitiScape Uptown dispose<br />

en effet de boudins amortissants bien<br />

rembourrés et les coussinets de ses<br />

oreillettes sont épais et fort moelleux. Il<br />

en résulte un très bon niveau d’isolation<br />

phonique et un excellent maintien grâce<br />

à un couple de serrage du casque uniformément<br />

réparti sur le crâne et autour<br />

des oreilles.<br />

Autre point fort du CitiScape, sa<br />

construction apparaît relativement<br />

robuste. Les coques de ses oreillettes<br />

sont par exemple réalisées en matériau<br />

de synthèse et armées de boucliers<br />

métalliques tandis que l’armature de<br />

l’arceau est constituée d’épaisses tiges<br />

d’acier chromé.<br />

À l’écoute, le CitiScape est un casque<br />

généreux, qui offre des basses amples<br />

et même un peu ampoulées. Ses<br />

timbres présentent un équilibre physiologique.<br />

Le registre aigu est donc<br />

assez brillant. Sur de la musique électronique,<br />

moderne et rythmée, le son est<br />

nerveux est assez convaincant, mais sur<br />

des chansons pop, des enregistrements<br />

de jazz ou du classique, il devient un peu<br />

artificiel. Le registre médium notamment<br />

montre quelques incohérences et un<br />

manque de richesse.<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, circum-auriculaire<br />

• Réponse : 12 Hz à 23,5 kHz<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 103 dB<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : 30 mW<br />

• Cordon : 1,2 m avec microphone<br />

et commandes pour smartphone<br />

• Accessoires fournis : adaptateur<br />

mini-jack à quatre contacts vers<br />

mini-jack à trois contacts<br />

• Poids : 248 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

100 €


RHA<br />

60 €<br />

Spécifications<br />

•Type : intra-auriculaire<br />

•Réponse : 16 Hz à 22 kHz<br />

•HP : 10 mm (électrodynamiques)<br />

•Sensibilité : 103 dB/mW<br />

•Impédance : 16 Ω<br />

•Puissance max. : 10 mW<br />

•Cordon : 1,5 m avec microphone<br />

et commandes<br />

•Accessoires fournis : petit sac<br />

en tissu de rangement, 6 paires<br />

d’embouts de tailles différentes<br />

en silicone<br />

•Poids : 11 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

RHA MA450i<br />

RHA (Reid Heath Acoustics) est une société britannique basée à Glasgow,<br />

en Écosse, qui propose des <strong>casques</strong> et écouteurs à prix accessibles.<br />

Son modèle MA450i a été bien accueilli par la presse outre-<br />

Manche, voyons si cela est le reflet d’un certain chauvinisme ou la<br />

récompense de vraies qualités.<br />

RHA est une marque peu connue en<br />

France pour l’instant, mais qui cultive de<br />

belles ambitions à l’international. Nous<br />

avions eu l’occasion de tester un de ses<br />

tout premiers <strong>casques</strong> audio l’an dernier,<br />

le SA-850. Sa gamme s’est depuis beaucoup<br />

étoffée et elle vient d’ouvrir son<br />

nouveau site Internet multilingue, entièrement<br />

traduit dans plusieurs langues,<br />

dont le Français.<br />

Les écouteurs intra-auriculaires RHA<br />

MA450i apparaissent immédiatement<br />

simples, sobres, élégants et discrets. Ces<br />

oreillettes sont de très faible encombrement,<br />

très légères, et adoptent une<br />

forme de mini-trompettes mélangeant<br />

finitions noire glossy et chromée. Le<br />

design est sympathique. Le cordon de<br />

raccordement est enveloppé d’une<br />

gaine en tissu qui apporte une petite<br />

touche de raffinement et de luxe. Ce<br />

cordon comporte un microphone et des<br />

commandes pour pouvoir prendre des<br />

appels depuis un smartphone.<br />

Sur le terrain, les écouteurs intra-auriculaires<br />

RHA MA450i sont petits, légers<br />

et véritablement très confortables. Ils<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong> 55<br />

isolent bien des bruits extérieurs. On ne<br />

note pas non plus de problème de résonnance<br />

parasite dû au bruit de frottement<br />

du câble lorsque l’on est en mouvement.<br />

Le confort est l’un des grands points<br />

forts de ce modèle RHA.<br />

À l’écoute, le RHA MA450i offre une<br />

restitution sonore propre et neutre. Par<br />

exemple, sur le «Don’t Let It Bring You<br />

Down» d’Annie Lennox, on ne retrouve<br />

pas la chaleur des timbres et l’extrême<br />

finesse des meilleurs écouteurs de la<br />

catégorie, mais l’équilibre tonal est très<br />

agréable, sans excès avec de jolis médiums.<br />

La lisibilité est correcte sur tous<br />

les styles de musique que ce soit avec<br />

les Chemical Brothers, Harry Connick<br />

Jr. ou Vivaldi. Les extrémités du spectre<br />

sont un peu écourtées, mais le registre<br />

médian est très bien mis en valeur, avec<br />

une bonne cohérence. Ce sont des<br />

performances tout à fait correctes pour<br />

une paire d’écouteurs de cette gamme<br />

de prix, d’autant que la présentation est<br />

soignée et que le confort est d’excellent<br />

niveau.


56 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

SENNHEISER<br />

Sennheiser Momentum<br />

Toujours leader, mais attaqué par une multitude de nouvelles<br />

marques de <strong>casques</strong> fashion, Sennheiser sort de sa rigueur<br />

habituelle et nous propose un modèle stylé haut de gamme.<br />

Le Momentum s’inscrit dans le segment<br />

des <strong>casques</strong> <strong>audiophiles</strong>, nomades stylés<br />

et haut de gamme sur lequel Sennheiser<br />

n’était pas encore présent. Il vient<br />

directement concurrencer des modèles<br />

tels que l’Audio-technica ATH-ES10, le<br />

Bowers & Wilkins P5, le Philips Fidelio L1<br />

ou encore l’AKG K550. C’est un casque<br />

circum-auriculaire à oreillette close.<br />

Comme on pouvait s’y attendre de la<br />

part du spécialiste allemand Sennheiser,<br />

la construction est impeccable, très<br />

luxueuse et le Momentum paraît d’une<br />

grande robustesse tout en restant compact<br />

et léger. Il est habillé de matériaux<br />

haut de gamme. Son arceau et les coussinets<br />

de ses oreillettes sont revêtus d’un<br />

cuir très doux, provenant du spécialiste<br />

anglais Pittards.<br />

Livré avec une élégante mallette de rangement<br />

ainsi que deux câbles interchangeables<br />

(avec et sans microphone pour<br />

smartphone), le Sennheiser Momentum<br />

offre un très bon confort. Il serre fermement<br />

les oreilles ce qui lui permet de<br />

bien tenir en place et d’offrir une très<br />

bonne isolation acoustique. Et comme<br />

le rembourrage de ses oreillettes est<br />

suffisamment « ferme et souple à la fois<br />

», cela ne provoque pas de gêne.<br />

Les transducteurs du Momentum sont<br />

des modèles de 40 mm qui ressemblent<br />

beaucoup à ceux du Sennheiser HD 25-1<br />

II (un modèle de référence). Ils bénéficient<br />

d’une charge à double coque<br />

arrière qui isole très bien des bruits extérieurs<br />

et évite les résonances.<br />

À l’écoute, le Momentum propose une<br />

restitution extrêmement rigoureuse et<br />

précise, relativement neutre, non sans<br />

manifester une petite pointe de chaleur<br />

dans le bas du spectre. Les timbres sont<br />

d’un haut niveau de définition et tous les<br />

styles de musique sont transcrits avec<br />

égal bonheur. La réponse sur les transitoires<br />

est rapide, il n’y a pas de traînage<br />

ou de coloration. Mais on aimerait parfois<br />

que le Momentum soit un peu moins<br />

sérieux, se montre plus explosif avec<br />

une image stéréophonique plus aérée<br />

et ouverte. Tout est bien en place. Le<br />

Momentum est très agréable à écouter,<br />

mais il manque un «petit quelque chose»<br />

pour que cela soit parfait.<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, circum-auriculaire<br />

• Réponse : 16 Hz à 22 kHz<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 110 dB<br />

• Impédance : 18 Ω<br />

• Puissance max. : 200 mW<br />

• Cordon : 1,4 m standard avec<br />

mini-jack à trois contacts, 1,4 m<br />

avec commande et microphone<br />

pour iPod/iPhone et mini-jack à<br />

quatre contacts<br />

• Accessoires fournis : mallette de<br />

rangement, adaptateurs jack 6,35<br />

• Poids : 190 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

300 €


160 €<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, circum-auriculaire<br />

• Réponse : 16 Hz à 22 kHz<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 104 dB/1 mW<br />

à 500 Hz<br />

• Impédance : 34 Ω<br />

• Puissance max. : n.c.<br />

• Cordon : amovible de 1,3 m avec<br />

microphone et commandes pour<br />

iPhone/iPod/iPad<br />

• Accessoires fournis : sacoche de<br />

rangement<br />

• Poids : 200 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

Adoptant un style rétro et vintage, le<br />

Skullcandy Aviator propose un design<br />

très soigné. Sa construction n’apparaît<br />

pas immédiatement des plus solides,<br />

mais la réalisation est sérieuse et chaque<br />

détail de finition a été élaboré avec<br />

attention. Le mélange des chromes et<br />

des plastiques translucides des coques<br />

des oreillettes est réussi.<br />

Pour ceux qui recherchent un design<br />

plus personnalisé, Skullcandy propose<br />

une interface en ligne qui permet<br />

(moyennant un petit supplément de<br />

prix) de choisir la finition et la couleur<br />

de chacun des éléments de l’Aviator.<br />

Plusieurs milliers de combinaisons sont<br />

alors possibles.<br />

L’ergonomie générale de ce casque est<br />

également bien pensée. L’Aviator est<br />

un poids plume. L’arceau formé de fines<br />

tiges métalliques et les gros coussi-<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong> 57<br />

SKULLCANDY<br />

Skullcandy Aviator<br />

Skullcandy nous a habitué à des <strong>casques</strong> au<br />

look agressif et offrant un gros son bien lourd.<br />

Mais l’Aviator est très différent et beaucoup<br />

plus raffiné que les précédentes réalisations de<br />

la marque.<br />

nets des oreillettes offrent un excellent<br />

confort. Ils serrent assez peu le crâne.<br />

L’isolation acoustique est donc modérée,<br />

mais le maintien reste correct.<br />

Pour faciliter son transport, le Skullcandy<br />

Aviator peut se replier sur lui-même et<br />

il est fourni avec belle housse de rangement<br />

en simili cuir, elle aussi au style très<br />

seventies.<br />

À l’écoute, le Skullcandy Aviator est un<br />

casque très surprenant et enthousiasmant.<br />

L’esthétique sonore qu’il propose<br />

est diamétralement opposée à celles<br />

des autres réalisations de la marque<br />

privilégiant un son assez gras et un peu<br />

bouché. Le message sonore est ici très<br />

clair, détaillé, vivant et dynamique. On retrouve<br />

toutes les qualités que l’on serait<br />

en droit d’attendre d’un modèle audiophile<br />

provenant d’une marque historique<br />

d’outre-Rhin. Nous l’avons comparé<br />

avec un Sennheiser Momentum dont le<br />

prix est deux fois plus élevé et l’Aviator<br />

n’en est pas très éloigné. Il n’offre certes<br />

pas la même rigueur et son aigu est un<br />

poil clinquant. Mais il distille aussi une<br />

superbe énergie, avec une image stéréophonique<br />

très aérée et ouverte. Les<br />

timbres sont d’un bel équilibré et d’une<br />

très bonne définition. Les graves sont<br />

propres et tendus avec une profondeur<br />

appréciable. C’est un vrai plaisir d’écouter<br />

le Skullcandy Aviator. On ne s’ennuie<br />

jamais quel que soit le style de musique.


58 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

SHURE<br />

Shure SRH1840<br />

Si vous êtes de nos fidèles lecteurs, vous savez certainement déjà que nous avons<br />

beaucoup d’estime pour les <strong>casques</strong> Shure. Les SRH840 et SRH940, dont nous avons<br />

publié les tests dans nos guides 2011 et 2012, font partie de nos références. Le seul<br />

hic est qu’il s’agit de modèles clos, donc pas parfaitement adaptés à un usage Hi-Fi à<br />

la maison. Aussi, lorsque Shure a annoncé l’arrivée de deux nouveaux <strong>casques</strong> spécifiquement<br />

destinés aux <strong>audiophiles</strong>, nous avons immédiatement formé de grandes<br />

attentes à leur égard. Et avec le SRH1840, nous n’avons pas été déçus.<br />

615 €


Le SRH1840 et son petit frère le<br />

SRH1440 sont les derniers-nés de<br />

Shure, et ce sont les premiers modèles<br />

de la marque à oreillettes ouvertes.<br />

Ainsi, alors que leurs prédécesseurs,<br />

avec leurs écouteurs à charge close,<br />

se destinaient principalement aux<br />

professionnels pour usage en studio,<br />

les SRH1840 et SRH1440 s’adressent<br />

plus particulièrement aux <strong>audiophiles</strong>.<br />

Ils sont parfaitement adaptés à un<br />

usage sédentaire, dans un lieu calme<br />

où l’on n’a pas besoin d’être isolé des<br />

bruits ambiants. Grâce à leurs oreillettes<br />

ouvertes, ils offrent un son plus<br />

aéré, moins confiné, et permettent aux<br />

oreilles de respirer, sans tenir chaud ce<br />

qui est préférable pour une activité de<br />

détente.<br />

Une véritable<br />

approche audiophile<br />

L’esthétique du SRH1840 évoque<br />

immédiatement sa vocation audiophile<br />

ciblant un usage Hi-Fi. À l’inverse<br />

des modèles pros comme les SRH840<br />

et SRH940, son armature est toute en<br />

finesse et en légèreté. Les branches qui<br />

soutiennent les oreillettes adoptent<br />

un dessin élégant et épuré. Elles sont<br />

découpées dans des plaques d’aluminium<br />

du plus haut grade (type<br />

6061-T6) utilisé dans le domaine de<br />

l’aérospatiale. L’arceau est quant à lui<br />

formé de deux fines branches habillées<br />

de cuir. C’est un des rares défauts de<br />

ce casque : les boudins amortissant<br />

de ce double arceau sont très étroits,<br />

de sorte que, sur les crânes dégarnis,<br />

après un port prolongé, ils ont tendance<br />

à laisser deux petites marques<br />

rouges (qui, rassurez-vous, disparaissent<br />

très vite), car la pression est<br />

répartie sur une trop petite surface.<br />

En dehors de ce détail, le Shure<br />

SRH1840 est très agréable à porter.<br />

Malgré son gabarit imposant, son<br />

poids reste raisonnable (moins de 270<br />

g) tandis que les coussinets de ses<br />

oreillettes sont bien épais et moelleux.<br />

Ils sont habillés de velours et, pour<br />

garantir une utilisation pendant de<br />

longues années, une paire de coussinets<br />

de rechange est fournie dans<br />

l’emballage.<br />

Le package contient aussi une grosse<br />

mallette rigide de rangement en<br />

similicuir, et le câble de raccordement.<br />

Celui-ci dispose d’une gaine renforcée<br />

au Kevlar, de micro-connecteurs<br />

coaxiaux, et adopte une forme en «Y».<br />

Cela signifie qu’il raccorde individuellement<br />

chaque écouteur de façon à éviter<br />

tout déséquilibre entre la gauche et<br />

la droite.<br />

Merveilleux cocktail<br />

de douceur, chaleur,<br />

précision et définition<br />

Les transducteurs du SRH1840 ne mesurent<br />

que 40 mm de diamètre, mais<br />

ce sont des modèles appairés de haute<br />

qualité. Leur moteur magnétique<br />

dispose d’un puits de décompression<br />

centrale et un important travail d’optimisation<br />

acoustique a été réalisé sur<br />

le cadre support en acier, le châssis,<br />

l’amortissement de chaque pièce, les<br />

panneaux de filtrage acoustique en<br />

microfibres métalliques installés sur<br />

le pourtour, à l’avant et à l’arrière des<br />

transducteurs... Tout ce soin, porté au<br />

moindre petit détail, n’est pas anodin<br />

et se traduit à l’écoute par des prestations<br />

sonores de premier ordre.<br />

Contrairement à beaucoup de modèles<br />

haut de gamme, le Shure SRH1840<br />

n’est, de prime abord, pas spécialement<br />

impressionnant. Il privilégie une<br />

approche douce et naturelle de la musique<br />

évitant les effets spectaculaires<br />

et les excès. Cependant, après avoir<br />

écouté d’autres <strong>casques</strong>, parfois bien<br />

plus chers et souvent plus séduisants,<br />

c’est toujours, au final, vers SRH1840<br />

que l’on revient. Car ce modèle Shure<br />

sait être vrai tout en restant très<br />

agréable. Il n’est certes pas très dur à<br />

alimenter (il peut fonctionner à partir<br />

d’un iPhone), mais il mérite un ampli<br />

casque de haut niveau et saura très<br />

bien mettre en valeur ses qualités. Car,<br />

mine de rien, le SRH1840 offre une<br />

superbe définition avec des timbres<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

magnifiquement dosés, conciliant<br />

une excellente aération et spatialisation<br />

avec une tessiture sonore et une<br />

chaleur exquises. Il permet d’entendre<br />

énormément de détails d’ambiance<br />

et de prise de son tout en les gardant<br />

parfaitement intégrés au message<br />

musical.<br />

Avec le SRH1840, nous nous sommes<br />

régalés des heures durant avec l’album<br />

«Born to Die - The Paradise Edition» de<br />

Lana del Rey. Nous avons été totalement<br />

envoûtés par la présence très<br />

suave et charnelle qu’il donne à la<br />

chanteuse. Mais ce casque Shure est<br />

également en mesure de se monter<br />

dynamique et percutant, ou même<br />

incisif lorsque le morceau de musique<br />

l’exige. Nos extraits de chœurs et orchestre<br />

baroque «Magnificat BWV243»<br />

ou Choral «Jesu Meine Freunde» au<br />

piano de Bach, nos tubes du moment,<br />

«Losing You» de Solange, «Come On,<br />

Be A No-One» de The Cribs... toutes<br />

nos plages de tests sont passées avec<br />

égal justesse et bonheur. Le Shure<br />

SHR1840 est incontestablement un<br />

modèle de référence parmi les <strong>casques</strong><br />

Hi-Fi à moins de 1 000 euros et même<br />

au-delà.<br />

Spécifications<br />

• Type : ouvert, circum-auriculaire<br />

• Réponse : 10 Hz à 30 kHz<br />

• HP : 40 mm (électrodynamiques)<br />

• Sensibilité : 95 dB SPL/mW<br />

• Impédance : 65 Ω<br />

• Puissance max. : 1 000 mW<br />

• Cordon : 2,1 m amovible<br />

• Accessoires fournis : mallette de<br />

rangement, une paire de coussinets<br />

d’oreillettes de rechange, adaptateur<br />

jack 6,35 mm<br />

• Poids : 268 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

59


60<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

SOL REPUBLIC<br />

Sol Republic Tracks HD<br />

Vous me reconnaissez ? Je suis le casque que portait le nageur Michael<br />

Phelps, cet été, aux Jeux Olympiques de Londres, juste avant qu’il<br />

plonge dans le bassin.<br />

Voici un casque qui aura créé un peu de polémique concernant<br />

les sponsors officiels des derniers Jeux Olympiques de<br />

Londres et les marques qui essaient de s’immiscer en douce,<br />

en passant par la porte dérobée des vestiaires. En effet, le<br />

champion de natation américain Michael Phelps arborait<br />

à plusieurs reprises et de façon ostentatoire un modèle<br />

Sol Republic jaune et orange, juste avant d’entrer dans la<br />

piscine. À en croire un article paru sur Rue89.com, ce genre<br />

de publicité sauvage aurait permis de booster les ventes de<br />

plus de 100 % chez Beats by Dr. Dre par exemple.<br />

Heureusement, les qualités du Tracks HD ne sont pas uniquement<br />

du côté du buzz marketing qu’il a réussi à engendrer.<br />

Ce casque est aussi un des modèles les plus originaux<br />

que nous ayons rencontrés récemment. Il fait partie d’une<br />

gamme de produits que l’utilisateur peut démonter, customiser<br />

à sa guise ou acquérir en kit. Le principe est tout<br />

simple et très ingénieux. La gamme Sol Rebublic Tracks se<br />

compose de plusieurs bandeaux de finitions différentes, de<br />

trois sortes d’oreillettes «Sound Engine Speakers» (V8, V10<br />

et V12) ainsi que de câbles avec microphone de toutes les<br />

couleurs. L’acquéreur peut ainsi acheter un kit standard ou<br />

élaborer sa propre composition.<br />

La qualité de fabrication de chaque élément est de très bon<br />

niveau. Les arceaux de type FlexTech sont particulièrement<br />

souples et résistants. Les glissières assurent une fixation<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, supra-auriculaire<br />

• Réponse : n.c.<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : n.c.<br />

• Impédance : n.c.<br />

• Puissance max. : n.c.<br />

• Cordon : amovible de 1,2 m avec<br />

microphone et commandes pour<br />

iPod/iPhone/iPad et mini-jack à 4<br />

contacts<br />

• Accessoires fournis : housse de<br />

rangement<br />

• Poids : 170 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

130 €<br />

sans aucun jeu. Chaque oreillette est habillée d’un panneau<br />

en aluminium massif. Elle est équipée d’un transducteur de<br />

40 mm de diamètre, légèrement incliné vers l’arrière afin<br />

d’offrir une meilleure spatialisation sonore et elle travaille<br />

en double charge close accordée.<br />

Pour nos essais nous avons reçu le modèle Tracks HD équipé<br />

de transducteurs de type V10, c’est-à-dire les modèles<br />

de gamme intermédiaire. L’ensemble est assez léger (moins<br />

de 170 g sur notre balance), tient bien en place même<br />

lorsque l’on est en mouvement et offre un bon confort. On<br />

peut porter le Tracks HD pendant des heures sans trop de<br />

fatigue. L’isolation acoustique est également correcte. Elle<br />

filtre efficacement les bruits de moteurs ou de roulements<br />

dans les transports, mais laisse assez bien passer les voix.<br />

Mais surtout, la restitution sonore de ce casque Sol Republic<br />

nous a immédiatement plu. Elle est chaleureuse, elle a<br />

de l’ampleur et de la douceur sans en faire trop aux quatre<br />

coins du spectre audio. Les basses sont punchy, énergiques<br />

et moelleuses à la fois. Le registre médium est ouvert et<br />

chantant. Il jouit d’une bonne définition et les timbres<br />

affichent de belles tessitures tandis que l’image stéréophonique<br />

n’est pas coincée, mais au contraire assez vaste et<br />

bien aérée. Vous l’aurez donc compris, le Sol Republic est un<br />

de nos coups de cœur pour son style esthétique et sonore<br />

ainsi que son bon rapport qualité/prix.


250 €<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, circum-auriculaire<br />

• Réponse : 4 Hz à 80 kHz<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 105 dB SPL/mW<br />

• Impédance : 48 Ω à 1 kHz<br />

• Puissance max. : 1 500 mW<br />

• Cordons interchangeables :<br />

1,2 m avec microphone et commandes<br />

pour iPod/iPhone/iPad<br />

mini-jack à 4 contacts), 1,2 m classique<br />

(mini-jack à 3 contacts)<br />

• Accessoires fournis : housse de<br />

rangement<br />

• Poids : 240 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

Le Sony MDR-1R se positionne comme un concurrent de<br />

quelques cadors parmi les <strong>casques</strong> <strong>audiophiles</strong> nomades<br />

haut de gamme. On pense naturellement à l’excellent Focal<br />

Spirit One, au nouveau Sennheiser Momentum, ou encore<br />

aux très stylés Philips Fidelio L1 et Bowers & Wilkins P5. Par<br />

rapport à ces références, l’apparence du MDR-1R est moins<br />

apprêtée, mais il ne manque pas de charme et sa finition est<br />

de bon niveau avec une construction saine, une robustesse<br />

correcte.<br />

Le Sony MDR-1R est disponible en trois versions différentes.<br />

Celle associant des oreillettes façon aluminium, des charnières<br />

chromées, un arceau et des coussinets habillés de<br />

similicuir marron est d’une esthétique un peu rétro, un peu<br />

vintage, assez réussie.<br />

Le Sony MDR-1R est livré avec deux câbles interchangeables,<br />

l’un avec microphone et l’autre de qualité audiophile<br />

(cuivre PCOCC) ainsi qu’une housse de rangement qui<br />

manque, à notre goût, de standing. Malgré un poids et un<br />

gabarit pas tout à fait négligeables (c’est un casque circumauriculaire),<br />

il est confortable à porter, même pendant de<br />

longues heures, ses coussinets sont bien moelleux, il ne<br />

serre pas trop les oreilles, mais isole bien des bruits extérieurs<br />

(la double coque des écouteurs en matériau synthétique<br />

plus armure en aluminium est efficace). Le MDR-1R<br />

convient donc aussi bien à un usage sédentaire qu’en<br />

S<strong>ON</strong>Y<br />

Sony MDR-1R<br />

Bien qu’il en reprenne l’apparence et<br />

porte une référence très proche, le<br />

Sony MDR-1R est assez différent du<br />

MDR-1RNC. Tout d’abord, ce n’est pas<br />

un casque sans fil Bluetooth. Ensuite,<br />

ses transducteurs sont plus simples,<br />

moins haut de gamme. Mais déméritet-il<br />

pour autant ?<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong> 61<br />

déplacement.<br />

Pour ce qui est des performances sonores, le MDR-1R ne va<br />

pas aussi loin que son grand frère MDR-1RNC. Ses transducteurs<br />

utilisent les fameux diaphragmes en film polymère à<br />

cristaux liquides, propres à Sony, mais ils ne mesurent que<br />

40 mm de diamètre au lieu de 50 mm. Et à l’écoute, cela<br />

fait une grosse différence. Néanmoins, le MDR-1R ne démérite<br />

pas totalement. Au contraire, il offre un bel agrément<br />

d’écoute. Son esthétique sonore est assez chaleureuse,<br />

sans tomber dans une lourdeur excessive, trop répétitive.<br />

La définition est correcte, avec de jolis timbres, une bonne<br />

notion d’aération et d’espace. L’équilibre tonal, légèrement<br />

physiologique, est fort convaincant pour des écoutes à bas<br />

volume, mais le Sony MDR-1R tient également assez bien la<br />

puissance. Il est capable d’une restitution sonore ample et<br />

bien charpentée. Avec lui, nous avons naturellement écouté<br />

la chanson «Girl On Fire» d’Alicia Keys, qui a donné à lieu<br />

à un très beau clip vidéo dans lequel on peut voir la chanteuse<br />

jouant le rôle d’une femme fatale ménagère, portant<br />

quelques instants le MDR-1R (de 3 mn 06 s à 3 mn 15 s). La<br />

restitution du casque Sony correspond bien à ce type de<br />

morceau R’nB. Même s’il n’est pas hyper percutant ou tendu<br />

dans le bas du spectre, il a une bonne énergie, de la générosité<br />

et de la souplesse.


62<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

STAX<br />

Stax SR-007<br />

Stax est réputé fabriquer, les meilleurs <strong>casques</strong> au monde.<br />

Pour cela, elle a choisi la coûteuse technologie des cellules<br />

électrostatiques <strong>casques</strong> du marché. Le SR-007 est un de<br />

ses modèles les plus haut de gamme.<br />

La technologie électrostatique<br />

Contrairement aux transducteurs<br />

électrodynamiques que l’on trouve sur<br />

presque tous les autres modèles du<br />

marché, les cellules électrostatiques<br />

des <strong>casques</strong> Stax n’ont ni aimant ni<br />

bobine mobile. Leur diaphragme, traité<br />

de manière à le rendre conducteur,<br />

baigne dans un champ électrostatique<br />

intense généré par deux électrodes<br />

alimentées en haute tension. Le signal<br />

musical est utilisé pour modifier le<br />

potentiel de ce diaphragme, sur lequel<br />

apparaissent alors des forces électrostatiques,<br />

réparties sur toute sa surface,<br />

qui lui permettent de se mettre en<br />

mouvement.<br />

Les avantages de cette technologie en<br />

termes de qualités sonores sont nombreux.<br />

Comme l’équipage mobile d’un<br />

transducteur électrostatique se résume<br />

au diaphragme lui-même, sa masse<br />

est extrêmement légère. En outre, les<br />

forces électrostatiques se répartissent<br />

uniformément sur le diaphragme, il<br />

n’y a donc pas de déformation ou de<br />

résonance parasite.<br />

L’unique contrainte est la nécessité<br />

d’utiliser un boîtier d’alimentation<br />

dédié afin de générer la haute tension<br />

nécessaire aux électrodes (ou grilles)<br />

des cellules électrostatiques de chaque<br />

oreillette. Stax a donc conçu des amplificateurs<br />

spécifiques pour ses <strong>casques</strong>.<br />

Le modèle SRM-007t qui accompagne<br />

généralement le SR-007 fonctionne<br />

en pure classe A à partir d’étages de<br />

puissance à tubes.<br />

L’expérience que constitue l’écoute<br />

d’un casque électrostatique Stax est<br />

toujours inoubliable et le SR-007 ne<br />

déroge pas à cette règle. Sa structure<br />

ouverte offre à la restitution une neutralité<br />

et une finesse exemplaires. Le<br />

message sonore fourmille de microinformations<br />

et chaque source, chaque<br />

détail, chaque subtilité devient tangible.<br />

L’espace stéréophonique impressionne<br />

également par sa précision et<br />

son relief.<br />

Le SR-007 semble disparaître pour laisser<br />

place à une ambiance acoustique<br />

au réalisme saisissant. Les voix, entre<br />

autres, bénéficient d’un naturel, d’une<br />

présence et, plus simplement, d’une<br />

vie que même les toutes meilleures<br />

enceintes acoustiques du marché sont<br />

incapables de restituer. La dynamique<br />

est également au rendez-vous. Ici<br />

encore, elle offre à l’image sonore un<br />

relief impressionnant.<br />

Une partie de ces qualités est proba-<br />

blement à mettre au crédit de l’amplificateur<br />

SRM-007t. Ses tubes de sortie,<br />

fonctionnant en pure classe A, pilotés<br />

par des transistors Mos-Fet à très faible<br />

bruit, réussissent à faire cohabiter présence,<br />

chaleur et dynamique dans un<br />

savant cocktail au dosage exquis.<br />

Spécifications<br />

• Type : ouvert, circum auriculaire<br />

• Réponse : 6 Hz - 41 kHz<br />

• HP : cellules électrostatiques<br />

• Cordon : 2,5 m<br />

• Poids : 365 g (512 g avec câble)<br />

• ampli spécifique : SRM-007t avec<br />

tubes 6FQ7/6CG7 x 4, poids de 4,7 kg,<br />

195 x 103 x 420 mm, consommation de<br />

55 W<br />

• Prix : 3 500 € (casque SR-007)<br />

3 300 € (ampli SRM-007t)<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

6500 €


Klipsch<br />

Image One<br />

•Casque clos, circum-auriculaire •16 Hz<br />

à 23 kHz •HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•110 dB •32 Ω •Cordon : 1,5 m •Poids :<br />

138 g •Accessoires : mallette, adapatateurs<br />

prise avion et jack 6,35 mm<br />

Intérêt<br />

Philips/O’Neill<br />

The Bend<br />

Intérêt<br />

Pioneer<br />

HDJ-500<br />

•Casque clos, supra-auriculaire • 5 Hz à<br />

28 kHz •HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•105 dB/mW •45 Ω •Puissance max. :<br />

2000 mW •Cordon : 1,2 + 3 m •Poids :<br />

195 g •Accessoire : jack 6,35, rallonge<br />

Intérêt<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong> 63<br />

DÉJÀ TESTÉS<br />

Pour voir le test complet d'un produit, cliquez sur son image.<br />

150 €<br />

Marshall Major<br />

100 €<br />

Mix-Style<br />

Novel<br />

200 €<br />

60 €<br />

•Casque clos, supra-auriculaire •15 Hz à<br />

24 kHz •HP : 30 mm (dynamiques)<br />

•107 dB •32 Ω •Puissance max. :<br />

100 mW •Cordon : 1,2 m •Poids : 110 g<br />

•Casque clos, supra-auriculaire •20 Hz à<br />

20 kHz •HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•121 dB à 1 kHz/1 mW •32 Ω •Puissance<br />

max. : 20 mW •Cordon : 1 m (torsadé)<br />

•Accessoire : adaptateur jack 6,35 mm<br />

Intérêt<br />

Philips<br />

Fidelio L1<br />

250 €<br />

•Casque semi-ouvert, circum-auriculaire<br />

•10 Hz à 25 kHz •HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•105 dB •26 Ω •Cordon : 1,2<br />

+ 1,2 m •Poids : 270 g •Accessoires :<br />

housse, cordon avec microphone, adaptateurs<br />

prise avion et jack 6,35 mm<br />

Sennheiser<br />

HD 598<br />

100 € 230 €<br />

•Casque ouvert, circum auriculaire<br />

•12 Hz - 38,5 kHz •HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•50Ω •112 dB •Cordon : 3 m<br />

Poids : 270 g<br />

•Casque clos, supra auriculaire •10 Hz à<br />

30 kHz •HP : 40 mm (dynamiques) •32Ω<br />

•111 dB/mW •Puissance max. : 40 MW<br />

•Cordon : 2 x 1,2 m dont un avec microphone<br />

•Poids : 195 g<br />

Intérêt<br />

Phonak Audéo<br />

PFE232<br />

•écouteurs intra-auriculaire •5 Hz à 17<br />

kHz HP : armatures balancées 2 voies<br />

•109 dB SPL/mW à 1 kHz •47 Ω •Cordon:<br />

1,2 m •Accessoires : filtres acoustiques,<br />

câble sans microphone, embouts en<br />

silicones, embouts en mousse, kit de nettoyage,<br />

guides câbles, étui de rangement<br />

Intérêt<br />

Intérêt Intérêt Intérêt<br />

Sennheiser<br />

HD 25-1 II<br />

500 €<br />

250 €<br />

•Casque clos, supra-auriculaire •16 Hz à<br />

22 kHz •HP : 35 mm (dynamiques)<br />

•120 dB SPL •70 Ω •Cordon : 1,5 m<br />

•Poids : 165 g •Accessoire : Housse, jack<br />

6,35 mm, coussinets de rechange


64<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

ULTRAS<strong>ON</strong>E<br />

Ultrasone<br />

Signature Pro<br />

Constructeur germanique, spécialisé<br />

dans les <strong>casques</strong> et écouteurs<br />

haut de gamme, Ultrasone est<br />

beaucoup moins réputé que, par<br />

exemple, son compatriote Sennheiser<br />

et certains de ses produits n’ont<br />

pas toujours eu de bonnes critiques.<br />

Cependant, lorsqu’il s’agit de concevoir<br />

un modèle extrême, il sait sortir<br />

des sentiers battus et faire la différence.<br />

La preuve avec le Signature<br />

Pro, pour qui nous avons eu un gros<br />

coup de cœur.<br />

Ultrasone n’a que 22 ans d’existence,<br />

ce qui est peu par rapport à certains<br />

de ses compatriotes, mais cela représente<br />

déjà une très solide expérience<br />

d’autant que ce constructeur bavarois<br />

a su développer des technologies<br />

innovantes qui lui sont propres et offrir<br />

à ses produits une véritable originalité.<br />

On peut même dire que c’est sur les<br />

produits extrêmes et haut de gamme<br />

qu’Ultrasone est vraiment le meilleur.<br />

Le nouveau Signature Pro est, à<br />

ce titre, un excellent exemple. C’est<br />

un casque imposant, ultra robuste,<br />

qui propose une approche du son<br />

jusqu’au-boutiste pour un prix qui<br />

peut défriser plus d’un audiophile ou<br />

DJ averti.<br />

De l’audiophile au<br />

secteur pro<br />

L’Ultrasone Signature Pro a suivi un<br />

parcours intéressant. À l’origine, il<br />

s’appelait Edition 9 et faisait partie des<br />

900 €<br />

<strong>casques</strong> Hi-Fi haut de gamme, seminomades,<br />

de la collection du constructeur<br />

bavarois. Il avait alors un look<br />

beaucoup plus chic et brillant. Mais il<br />

était aussi très apprécié et utilisé par<br />

de nombreux professionnels qui ont<br />

émis le souhait d’avoir un modèle à<br />

l’esthétique plus rustique et résistante,<br />

ce qui convient mieux à un usage<br />

quotidien et intensif. L’Edition 9 s’est<br />

alors mué en Signature Pro. Ultrasone<br />

l’a retravaillé et lui a donné la forme,<br />

plus classique et éprouvée, du modèle


Signature DJ avec une finition noire.<br />

En conséquence, l’Ultrasone apparait<br />

d’emblée comme un casque très massif<br />

qui s’adresse en premier lieu aux<br />

professionnels du son et au DJ. Pour un<br />

modèle commercialisé à presque mille<br />

euros, on peut même trouver que sa<br />

présentation manque de cachet. Mais<br />

ne faisons pas les snobs, car, lorsque<br />

l’on y regarde de prés, la qualité de<br />

fabrication est de premier ordre. Le<br />

Signature Pro fait honneur à la réputation<br />

des produits «made in Germany».<br />

Son arceau et ses monstrueuses<br />

charnières sont réalisés en matériau<br />

synthétique, mais apparaissent d’une<br />

robustesse à toute épreuve et d’une<br />

très grande souplesse, particulièrement<br />

résistants aux torsions (ce qui<br />

est important pour un casque DJ). Les<br />

oreillettes sont en outre habillées de<br />

plaques en verre «securit», tandis que<br />

l’énorme bandeau serre-tête ainsi que<br />

les coussinets sont recouverts de vrai<br />

cuir, provenant de moutons éthiopiens<br />

à poils longs, cousu à la main.<br />

ULE : antipollution<br />

magnétique<br />

On retrouve aussi avec le Signature<br />

Pro toutes les technologies spécifiques<br />

à Ultrasone, qui ont fait la réputation<br />

de la marque. Les transducteurs de<br />

40 mm, avec membranes anodisées<br />

titane, sont placés derrière des plaques<br />

métalliques perforées qui obstruent<br />

partiellement l’émission sonore. Il<br />

s’agit là du procédé S-Logic Plus qui,<br />

par diffraction du son, procure un effet<br />

«surround» et une sensation de spatialisation<br />

sonore plus importante.<br />

Comme sur tous les autres <strong>casques</strong><br />

Ultrasone, les moteurs de ces transducteurs<br />

sont également blindés magnétiquement<br />

par un bouclier en mu-métal.<br />

Le constructeur applique ainsi son<br />

principe ULE (Ultra Low Emission). Il<br />

considère en effet que le rayonnement<br />

magnétique des aimants peut engen-<br />

drer des troubles physiques et qu’en le<br />

faisant pratiquement disparaître (son<br />

intensité est ici réduite de 98 %) les<br />

phénomènes de fatigues auditives s’en<br />

trouvent considérablement réduits.<br />

Pour ceux qui aiment<br />

le Son<br />

Sur le terrain, l’Ultrasone Signature Pro,<br />

offre un confort appréciable et une<br />

isolation acoustique correcte. Il est un<br />

peu gros pour un usage nomade mais<br />

son poids reste raisonnable, compte<br />

tenu des dimensions du produit,<br />

puisque il est d’à peine 300 g.<br />

Dés les premiers instants d’utilisation,<br />

ce casque se fait remarquer par un<br />

très «gros son», une virulence et une<br />

énergie exceptionnelle dans les basses<br />

fréquences et une tenue en puissance<br />

extraordinaire. Il s’agit vraiment d’un<br />

modèle hors-norme et l’écouter, ne<br />

serait-ce que quelques instants, est<br />

une expérience qui change radicalement<br />

votre perception de la restitution<br />

sonore à partir d’un casque.<br />

Alors certes, pour des œuvres intimistes<br />

de musique classique ou de<br />

jazz, sur des petites formations d’instruments<br />

acoustiques, ce n’est pas forcément<br />

le casque le mieux adapté et<br />

il n’est absolument pas le plus neutre.<br />

L’Ultrasone Signature Pro favorise en<br />

effet les basses fréquences. Mais il le<br />

fait avec énormément de talent tout<br />

en conservant beaucoup de précision<br />

et de transparence dans les registres<br />

médium et aigu.<br />

Sur le morceau «Losing You» de Solange<br />

Knowles (la sœur de Beyoncé),<br />

il distille des graves extrêmement<br />

profonds, sans pour autant tomber<br />

dans la lourdeur. Les lignes de basses<br />

font preuve de beaucoup d’élasticité,<br />

de nuances avec une articulation et un<br />

swing admirable. Dans le même temps,<br />

la voix de la chanteuse reste très pure,<br />

très suave offrant une très bonne sensation<br />

de présence et spatialisation. On<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong> 65<br />

peut pousser le volume à des niveaux<br />

sonores inavouables. La restitution ne<br />

se désunit absolument pas. La dynamique<br />

est implacable, absolument pas<br />

tassée. Les timbres sont d’une propreté<br />

impeccable. Les aigus sont parfaitement<br />

dosés, sans aucune agressivité.<br />

Les <strong>audiophiles</strong> qui apprécient la puissance<br />

du son que l’on peut ressentir<br />

dans un club à l’acoustique très étudiée,<br />

armé de murs de haut-parleurs<br />

calibrés à la perfection et d’amplificateur<br />

développant des dizaines de<br />

milliers de watts seront totalement<br />

conquis. L’Ultrasone Signature Pro est<br />

très convaincant à bas niveau d’écoute,<br />

mais excelle surtout dans les déferlantes<br />

de décibels totalement maîtrisés.<br />

Il nous a filé le grand frisson sur le<br />

morceau «Nightcall» de Kavinski (que<br />

l’on entend dans la bande-son du film<br />

«Drive» de Nicolas Winding Refn). Il<br />

arrive à créer une tension, une pression<br />

physique, une énergie étourdissante<br />

sans montrer aucun signe de faiblesse<br />

ou d’essoufflement.<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, circum-auriculaire<br />

• Réponse : 8 Hz à 42 kHz<br />

• HP : 40 mm (électrodynamiques)<br />

• Sensibilité : 98 dB<br />

• Impédance : 32 Ω<br />

• Puissance max. : n.c.<br />

• Cordons interchangeables : 3 m avec<br />

prise 6,35 mm Neutrik, 1,3 m avec prise<br />

mini-jack Neutrik<br />

• Accessoires fournis : mallette de<br />

rangement<br />

• Poids : 300 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


66 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

DÉJÀ TESTÉS<br />

Pour voir le test complet d'un produit, cliquez sur son image.<br />

Shure SE425<br />

Shure SRH840<br />

Shure SRH940<br />

•Ecouteurs intra-auriculaires •20 Hz à<br />

19 kHz •HP : double armature balancée<br />

•22 Ω •109 dB SPL/mW •Cordon : 1,6 m<br />

•Accessoires : pochette de transport<br />

Intérêt<br />

Shure<br />

SRH550DJ<br />

Intérêt<br />

Sony<br />

MDR-Z1000<br />

•Casque clos, circum-auriculaire • 5 Hz<br />

à 80 kHz •HP : 50 mm (dynamiques)<br />

•108 dB/mW •24 Ω •Puissance max. :<br />

4 000 mW •Cordon : 3 m + 1,8 m<br />

Poids : 270 g •Accessoires : housse de<br />

rangement, adaptateur jack 6,35 mm<br />

277 € 222 €<br />

277 €<br />

100 €<br />

•Casque clos, supra-auriculaire • 5 Hz à<br />

22 kHz •HP : 50 mm (dynamiques)<br />

•109 dB/mW à 1 kHz •32 Ω •Puissance<br />

max. : 3000 mW •Cordon : 2 m •Poids<br />

: 235 g •Accessoires : housse, jack 6,35,<br />

coussinets de rechange<br />

•Casque clos, circum auriculaire •5 Hz à<br />

25 kHz •HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•44 Ω •102 dB/mW •Puissance max. :<br />

1000 mW •Cordon : 3 m •Poids : 317,5 g<br />

•Accessoires : housse, coussinets de<br />

rechange pour les oreillettes<br />

Intérêt<br />

Shure SE215<br />

•Ecouteurs intra-auriculaires • 22 Hz à<br />

17,5 kHz •HP dynamiques • 107 dB SPL/<br />

mW à 1 kHz •20 Ω •Cordon : 1,62 m<br />

•Accessoires : embouts en silicone,<br />

embouts en mousse, curette, pochette<br />

Intérêt<br />

Yamaha<br />

HPH-200<br />

111 €<br />

500 € 150 €<br />

•Casque ouvert, circum-auriculaire<br />

•20 Hz à 20 kHz •HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•98,5 dB SPL •48 Ω •Puissance<br />

max. : 1 000 mW •Cordon : 1,2 m + 2 m<br />

•Poids : 180 g •Accessoire : jack 6,35<br />

•Casque clos, circum-auriculaire •5 Hz à<br />

30 kHz •HP: 40 mm (dynamiques)<br />

•100 dB/mW à 1 kHz •42 Ω •Puissance<br />

max. : 1000 mW •Cordon : 2,5 m (droit)<br />

+ 3 m (spiralé) •Poids : 320 g •Accessoires<br />

: mallette, jack 6,35 mm, coussinets<br />

de rechange<br />

Intérêt<br />

Sony<br />

MDR-XB500<br />

•Casque semi-clos, circum-auriculaire<br />

•HP : 40 mm (dynamiques) •4 Hz à<br />

24 kHz •104 dB/mW • 40 Ω•Puissance<br />

max. : 1500 mW •Cordon : 1,2 m •Poids :<br />

185 g •Accessoire : housse<br />

Intérêt<br />

Yamaha<br />

EPH-100<br />

Intérêt Intérêt Intérêt<br />

50 €<br />

150 €<br />

•Ecouteurs intra-auriculaires •20 Hz à<br />

20 kHz •HP : 6 mm (dynamiques)<br />

•104 dB (±3 dB) •16 Ω •Cordon : 1,2<br />

m + 2 m •Poids : 13,5 g •Accessoires :<br />

pochette, jack 6,35 mm, embouts interchangeables


Casques série lambda : SR207 - SR307 - SR407 - SR507<br />

Amplificateurs série lambda : SRM252S - SRSM323S - SRM006TS<br />

La nouvelle série Stax Lambda est le fruit de nombreuses années de recherche. Elle représente<br />

l’aboutissement de 50 années de savoir et de maitrise dans la fabrication de système de<br />

reproduction sonore électrostatique. D’une fabrication extrêmement soignée et luxueuse,<br />

entièrement réalisée à la main au Japon depuis 1960 selon les règles de l’artisanat d’art<br />

avec les matériaux les plus nobles : cuir, métaux et alliages précieux. La nouvelle série Stax<br />

Lambda s’adresse aux mélomanes et aux esthètes les plus exigeant en quête de perfection.<br />

Importateur et distributeur exclusif<br />

www.alteraudio.fr


68<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>casques</strong> <strong>2013</strong><br />

YAMAHA<br />

Yamaha<br />

HPH-Pro300<br />

Après une entrée timide,<br />

fin 2011, sur le marché des<br />

<strong>casques</strong> audio pour le grand<br />

public, Yamaha a décidé<br />

de mettre les bouchées<br />

doubles et a sorti pas moins<br />

de cinq nouveaux <strong>casques</strong><br />

depuis la rentrée 2012 à<br />

aujourd’hui.<br />

Le HPH-Pro300 est le plus petit<br />

modèle de la nouvelle gamme de<br />

<strong>casques</strong> «Pro» de chez Yamaha, qui<br />

s’adresse à une cible jeune et nomade.<br />

Son design s’inspire clairement de certains<br />

modèles que l’on trouve chez Beats<br />

by Dr. Dre ou Soul by Ludacris. Il s’agit<br />

d’un casque supra-auriculaire, repliable<br />

sur lui-même, livré avec sa housse de<br />

rangement. Son cordon intègre un<br />

microphone et des commandes pour<br />

smartphone.<br />

La construction du HPH-Pro300 apparaît<br />

immédiatement très sérieuse. Les<br />

glissières de réglage de hauteur des<br />

oreillettes sont en métal renforcé de<br />

même que les charnières bien solides.<br />

La finition glossy, bien qu’un peu fragile<br />

et sensible aux rayures, est très soignée<br />

et élégante avec le logo Yamaha, composé<br />

de trois diapasons entrecroisés, mis<br />

en valeur avec un habillage chromé. La<br />

possibilité de choisir entre trois teintes<br />

différentes, noir, bleu nuit ou blanc, pour<br />

la finition est également un atout, même<br />

si la gamme de coloris reste un peu trop<br />

masculine à notre goût (une version<br />

framboise aurait été la bienvenue).<br />

Dans la pratique, l’HPH-Pro300 de<br />

Yamaha sert assez fortement les oreilles.<br />

Ce n’est pas ce qu’il y a de plus confortable,<br />

mais cela garantit un très bon<br />

niveau d’isolation phonique et assure un<br />

excellent maintien même lorsque l’on<br />

bouge beaucoup.<br />

Équipé de transducteurs de 40 mm, le<br />

HPH-Pro300 offre une restitution sonore,<br />

propre, homogène et cohérente. La définition<br />

n’est pas très poussée et l’équilibre<br />

tonal privilégie une approche chaleureuse<br />

et physiologique. Le HPH-Pro300 a<br />

un son dense, avec de grosses basses, ce<br />

qui convient très bien pour du Rap ou du<br />

R’nB. Il excelle en effet sur la plupart des<br />

styles de musique moderne et rythmée,<br />

offrant un rendu énergique et vibrant.<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, supra-auriculaire<br />

• Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 107 dB/1 mW/1 kHz<br />

• Impédance : 53 Ω à 1 kHz<br />

• Puissance max. : 300 mW<br />

• Cordon : 1,2 m avec microphone<br />

et commandes pour iPod/iPhone/<br />

iPad et mini-jack à 4 contacts<br />

• Accessoires fournis : housse de<br />

rangement, adaptateur jack 6,35<br />

mm, chiffon de nettoyage<br />

• Poids : 200 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

200 €


Ce guide vous<br />

est offert par<br />

- Mag.fr

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