07.10.2021 Views

ON-mag (2021-4) : audiophile connecté, déconnecté, nomade

Dans ce numéro d'été : des tests d'écouteurs, casques, enceintes nomades, systèmes stéréo sans fil ainsi ; des comparatifs de smartspeakers et enceintes sono box ; et aussi 2 platines vinyles Hifi coup de cœur.

Dans ce numéro d'été : des tests d'écouteurs, casques, enceintes nomades, systèmes stéréo sans fil ainsi ; des comparatifs de smartspeakers et enceintes sono box ; et aussi 2 platines vinyles Hifi coup de cœur.

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mag

juillet/août 2021-4

33

écouteurs,

enceintes,

casques…

à l’essai

L’AUDIOPHILE

CONNECTÉ, DÉCONNECTÉ, NOMADE…

COMPARATIF

5 smartspeakers : sont-elles

aussi musicales que bavardes ?

SÉLECTION

Les meilleurs écouteurs

True Wireless

AVEC

Amazon, Bose,

Bang & Olufsen,

Bowers & Wilkins,

Clearaudio, Devialet,

Grado, Google,

Harman Kardon, JBL,

LG, Sony, Yamaha…


UNE BEOSOUND EXPLORE DURABLE

SEULS LES PLUS

RÉSISTANTS

ATTEIGNENT LE SOMMET.

bang-olufsen.com


SOMMAIRE

Le Showroom

p.6 : Beats, Dynaudio, iFi Audio, Naim

Audio, Nikon, Nothing ear, Po-Ject,

Sonus Faber, Syng Cell, Xgimi,

Yamaha

Comparatif : 7 smartspeakers

p.14 : Amazon Echo 4ème Génération

p.16 : Bose Home Speaker 300

p.18 : Google Nest Audio

p.20 : Harman Kardon Citation One MkII

p.22 : JBL Link Portable

p.23 : LG Xboom Go PL7

p.24 : Pure Discovr

Comparatif : 3 enceintes sono box

p.28 : JBL Partybox 310

p.30 : LG Xboom OK75

p.32 : Sony MHC-V83D

Les casques

p.36 : Bang & Olufsen Beoplay Portal

p.38 : Grado SR325x

p.40 : Yamaha YH-E700

Les écouteurs

p.44 : Ausounds AU-Stream Hybrid

p.46 : Bowers & Wilkins PI7

p.48 : Devialet Gemini

p.50 : JBL Tour Pro+ TWS

p.52 : Sennheiser IE900

p.54 : Sony WF-1000Xm4

p.58 : Soundcore Liberty Air 2 pro

Les DACs

p.62 : Astell & Kern Dual DAC Amplifier

Cable PEE51

p.63 : iFi Audio Hip-Dac

Les enceintes et systèmes sans fil

p.66 : Bang & Olufsen Beolit 20

p.68 : Bang & Olufsen Beosound Level

p.70 : Como Audio Musica

p.72 : Dali Katch G2

p.74 : Q Acoustics Active 400

p.76 : Ruark R3

p.78 : Sonos Roam

p.80 : Sony SRS RA3000

p.82 : Triangle Aio Twin

Les 2 platines vinyles bonus

p.86 : Audio-technica AT-LP120XUSB

p.88 : Clearaudio Concept Active MM

Les sélections ON-mag

p.92 : Les meilleurs amplis Hifi

à moins de 1500 €

p.96 : Les meilleurs écouteurs

True Wireless

Ce magazine vous est proposé par ON-Mag.fr

Diffusion, distribution et reproduction soumises à conditions.

Tous droits réservés.

Communication et publicité : Manuel Courbo (régie Catset), mcourbo@gmail.com, 06 61 09 14 46

Rédaction : Manuel Courbo, Alexandra Bellamy, Guillaume Fourcadier, Sylvain Pichot

et Pierre Stemmelin

3 ON-mag >> juillet/août 2021-4


T60RPSTEREO HEADPHONES

www.hamysound.com

Tél.:0147884702

Informationetpointsdevente


LE

SHOWROOM


SHOWROOM

Dynaudio met à jour sa série Emit :

les meilleures enceintes Hifi d'entrée

de gamme du marché ?

À parr de 730 € la paire.

+ d’infos sur ON-mag.fr

iFi Audio Zen Stream : lecteur audiophile de musique

en réseau en mode relax avec expérience complète.

400 €. + d’infos sur ON-mag.fr

6 ON-mag >> juillet/août 2021-4


Écouteurs Beats Studio Buds : du silence, de la couleur et des

pommes sans fil dans les oreilles. 150 €. + d’infos sur ON-mag.fr

Nikon Z fc : appareil photo hybride moderne,

mais au look délicieusement rétro.

1000 € nu.

+ d’infos sur ON-mag.fr

ON-mag >> juillet/août 2021-4

7


SHOWROOM

Naim Solsce Special Edion :

plane vinyle, électroniques dédiées

très exclusives et Hifi High End.

17 000 €.

+ d’infos sur ON-mag.fr

8 ON-mag >> juillet/août 2021-4


Vidéoprojecteurs nomades Xgimi MoGo Pro et Halo

pour profiter d’une grande image partout avec Android

TV. 600 et 800 €. + d’infos sur ON-mag.fr

Sonus Faber Lumina II et Lumina V : la série d'enceintes

Hifi et Home Cinéma du facteur italien s'étoffe.

1100 et 2600 € la paire. + d’infos sur ON-mag.fr

ON-mag >> juillet/août 2021-4

9


SHOWROOM

Pro-Ject Debut Pro : 30 ans et déjà les noces de plane,

célébrées avec un magnifique modèle. 750 €.

+ d’infos sur ON-mag.fr

Syng Cell Alpha : l'enceinte

haut de gamme connectée et

triphonique qui promet la révoluon

sonore immersive.

1800 $. + d’infos sur ON-mag.fr

10 ON-mag >> juillet/août 2021-4


Nothing ear (1) : la hype transparente qui veut

révoluonner les écouteurs true wireless.

100 €. + d’infos sur ON-mag.fr

Yamaha YH-L700A : le mélomane

japonais annonce un

casque Bluetooth et ANC

haut de gamme, bercé par le

son 3D.

500 €.

+ d’infos sur ON-mag.fr

ON-mag >> juillet/août 2021-4

11


R3

SYSTÈME CONNECTÉE

Avec R3, nous vous proposons une enceinte connectée, mais pas uniquement.

Son design élégant en fera un accessoire de choix dans le salon, la cuisine ou dans un bureau

pour profiter pleinement de vos musiques dématérialisées ou de votre bibliothèque CD.

www.ruarkaudio.fr - Tél. : 04 50 17 00 49


COMPARATIF

SMARTSPEAKERS


TEST

AMAZON

Echo 4e génération

L’enceinte intelligente Amazon Echo de quatrième

généraon marque une rupture avec les modèles

précédents et semble avoir aeint la maturité.

Répondant aux commandes vocales du système

Alexa, elle adopte un design sphérique, offre la

possibilité de contrôler tous les objets connectés de

la maison et elle promet un son plus ample, plus

puissant qu’auparavant. par Sylvain Pichot

80 €

Une enceinte tout en rondeur avec un fil à la patte,

L’enceinte connectée Amazon est déclinée en

plusieurs coloris.. Son design est totalement

sphérique à l'exception de sa base plate recouverte

de caoutchouc pour assurer la stabilité. Son

habillage est en grande partie en tissu fin, beaucoup

plus fin que celui du modèle Harman Kardon

Citation One MKII ou de la Google Nest Audio.

Sur le dessus trônent quatre touches revêtues de

silicone qui permettent de gérer le volume, de

couper le microphone et de demander

manuellement l’attention d’Alexa. L’enceinte est

plutôt compacte . Un anneau lumineux est intégré à

la base pour signifier certaines actions.

Comme l’Harman Kardon Citation One MKII, la Bose

Home Speaker 300 ou la Google Nest Audio,

l’Amazon Echo 4e Gen est une enceinte qui

fonctionne lorsqu’elle est branchée à une prise de

courant secteur et on ne peut donc pas l’emporter

avec soi pour une promenade. Elle est WiFi et

Bluetooth, mais propose également une entrée/

sortie audio mini jack 3,5 mm. La prise permet à la

fois de brancher une autre source, mais également

de sortir l’audio vers un autre système audio pour le

rendre connecté. C’est plutôt rare et cela peut être

pratique.

Étant donné qu’il s’agit d’un produit Amazon, il est

normal de voir l’assistant Alexa intégré, évitant

d’avoir à passer par un smartphone. Vous pouvez

donc lui poser directement vos questions ou piloter

les objets connectés présents à la maison.

Pour sa configuration, il faut passer par l’application

Alexa (toujours aussi fouillis). Cette étape est très

simple et ne nécessite que quelques secondes,

comme avec Google Home. Une fois l’enceinte

intégrée dans l’application, il est possible d’en

modifier quelques paramètres comme l’activation

de la sortie ou de l’entrée du signal pour la prise

mini jack, l'association avec d’autres enceintes

compatibles, l’activation des gestes tactiles, etc.

Notez aussi l’accès à une page de réglages pour les

graves, les médiums et les aigus.

La reconnaissance de la voix est satisfaisante. Il faut

dire que quatre microphones sont à l’écoute. Il n’est

14 ON-mag >> juillet/août 2021-4

pas nécessaire de parler trop fort pour être entendu

par l’enceinte qui est prompte à répondre.

À l’écoute, un son chaleureux et plutôt

puissant

l’Echo 4e Gen intègre un woofer de 76 mm dirigé

vers le haut et deux tweeters de 20 mm orientés

horizontalement. Cette organisation lui permet de

délivrer un son stéréo relativement ample. Il peut

convenir pour sonoriser une chambre, une cuisine,

mais sera malgré tout trop limité pour un salon. Le

son est assez chaleureux avec un bon niveau de

basses. Les graves ne sont pas aussi imposants que

ceux délivrés par la Citation One MKII d’Harman

Kardon, mais sans modifier les réglages, on profite

d’un bon équilibre général puisque les autres

fréquences sont aussi bien traitées et surtout bien

reproduites. L’enceinte est finalement assez

équivalente à la Google Nest Audio, aussi bien en

termes de gabarit que de rendu sonore. L’Echo 4e

Gen est très légèrement supérieure à l’enceinte de

Google sur les morceaux de musique dynamiques

et rythmés, produisant un son qui ne manque pas

de précision. La Google Nest Audio est plus

pertinente pour écouter des musiques plus

exigeantes, plus techniques, demandant plus de

précision, comme des morceaux de guitare

acoustique, par exemple.

Spécifications

•Type : enceinte connectée avec assistant vocal

•Haut-parleurs : 1x woofer 7,6 cm, 2x tweeters 2 cm

•Puissance : non communiquée

•Connectivité : Bluetooth, WiFi, audio mini jack 3,5 mm

(entrée et sortie)

•Assistant vocal : Alexa intégré

•Dimensions enceinte (l x p x h) : 144 x 144 x 133 mm

•Poids : 970 g

Notre avis


Savez-vous que vous

étranglez votre ampli ?

Quasiment tous les câbles d’enceinte ont une impédance caractéristique – et je ne parle pas là

d’impédance, plus fréquemment connu sous le nom de résistance CC. Je parle des caractéristiques du

câble qui est de 75Ω pour votre connectique de câbles et de 300Ω pour votre antenne bifilaire.

L’un des réels défis de notre monde audio est que l’impédance des enceintes n’est jamais homogène

sur l’ensemble de la gamme audio ni sur la totalité de la bande passante qui est nécessaire à une bonne

réponse transitoire. Ceci explique pourquoi au niveau des enceintes, il est spécifié “impédance nominale”

- et également pourquoi il n’existe aucune valeur d’impédance caractéristique des câbles d’enceinte

qui est bonne.

Il n’y a qu’un seul moyen d’éliminer l’effet “mélasse” engendré par l’impédance caractéristique des

câbles d’enceinte étranglant ainsi la capacité de l’amplificateur à fournir du courant – et c’est

d’éliminer toute impédance caractéristique.

Les câbles d’enceinte Technologie ZERO de chez AudioQuest éliminent l’interaction entre le positif et

le négatif qui définit l’impédance caractéristique d’un câble – lorsqu’il n’y a pas d’interaction, il ne peut

y avoir d’impédance caractéristique.

Les câbles Tech ZERO bénéficient des mêmes ingrédients de design superbes utilisés dans les autres

modèles AudioQuest: la Diélectrique par Polarisation, la Dissipation du Bruit, les métaux de Surface

Parfaite etc., mais optimisés comme jamais auparavant.

Bonne écoute à vous quand vous aurez enfin l’opportunité de vraiment entendre votre amplificateur !

William E. Low


TEST

BOSE

Home Speaker 300

L’enceinte Home Speaker 300 fait pare de la

série de produits Bose développés pour une

maison intelligente aux côtés des Smart

Speaker 500 et Portable Smart Speaker. Elle

intègre les assistants Google et Alexa et

propose une diffusion sonore sur 360 degrés.

par Sylvain Pichot

240 €

La Bose Home Speaker 300 est déclinée en deux

finitions (noire et argentée). Elle est plus compacte

que sa grande sœur et sans écran. Mais il n’est pas

question d’aller se promener avec l’enceinte, même

sur la terrasse, puisqu’il lui faut une source

d’électricité pour fonctionner. Aucune batterie n’est

prévue à la différence de la Portable Smart Speaker

de la marque ou des JBL Link Portable, Pure

DiscovR et LG Xboom Go PL7 de notre comparatif.

Le design de la Bose Home Speaker 300 est assez

similaire à celui de sa grande sœur puisqu’elle

propose une section ovoïdale, un revêtement lisse

sur la partie supérieure et une grille qui l’entoure

dans sa quasi-totalité. Celle-ci cache les hautparleurs

diffusant le son sur 360 degrés. Le dessus

est identique à la Smart Speaker 500 avec plusieurs

touches sensitives, dont six permettant d’enregistrer

des raccourcis vers des présélections (listes de

lecture des services de streaming ou webradios via

TuneIn). On peut également sélectionner la source

utilisée (Bluetooth ou entrée auxiliaire par mini jack),

gérer directement la lecture du média en cours et

couper le microphone pour préserver la

confidentialité du foyer.

L’enceinte intègre les assistants Google et Alexa

d’Amazon ; vous avez le choix. Il est donc possible

de leur poser des questions directement sans avoir

un smartphone à proximité comme on peut le faire

avec la JBL Link Portable (Google), la Google Nest

Audio, l'Harman Kardon Citation One MKII ou la

Pure DiscovR (Alexa). Rappelons que la LG Xboom

Go PL7 nécessite d’avoir un téléphone à côté pour

que les ordres vocaux soient concrétisés.

L’enceinte est WiFi et Bluetooth, ce qui permet de

jouer de la musique directement, mais seulement

depuis un appareil à la fois. Elle supporte

également le système AirPlay 2 d’Apple. Il est donc

possible de profiter de toutes les plateformes de

streaming de musique et l’enceinte est également

Spotify Connect. Elle peut être groupée avec

d’autres enceintes depuis l’application Google

Home et aussi être associée à certains autres

modèles Bose pour une ambiance sonore élargie.

La Bose Home Speaker 300 peut fonctionner en

autonomie ou être couplée à l’application Bose

16 ON-mag >> juillet/août 2021-4

Music pour étendre ses fonctionnalités et

notamment gérer les touches de présélection.

L'appli Bose Music joue le rôle de concentrateur

audio avec un accès direct à vos comptes Amazon

Music, Spotify et TuneIn, comme pour les autres

appareils de la marque. On peut y modifier le niveau

de graves et d’aigus et entrer dans les paramètres

de l’enceinte.

Du son 360 degrés pour quoi faire ?

À la différence de la Smart Speaker 500, la Home

Speaker 300 propose un son monophonique. Celuici

est donc diffusé sur 360 degrés, mais, nous avons

un peu de mal avec ce principe pour une enceinte

qui doit rester branchée et qui donc, par définition

n’est pas amenée à se déplacer, à moins d’avoir une

prise au milieu de la pièce, ce qui n’est pas vraiment

courant. L’enceinte est équipée d’un haut-parleur

large bande dirigé vers un déflecteur acoustique

pour une large diffusion tout autour d’elle. Le son

produit est assez puissant vu le gabarit de l’appareil.

Il se montre relativement équilibré à un volume

raisonnable, mais chute et se décompose lorsqu’on

écoute plus fort. Toutefois, pas la peine de monter

beaucoup le son pour profiter d’une bonne

dynamique et d’une certaine ampleur pour remplir

une petite pièce. Les aigus sont un peu oubliés,

mais l’ensemble reste cohérent et satisfaisant.

Spécifications

•Type : enceinte connectée avec assistant vocal

•Haut-parleurs : 1x haut-parleur large bande

•Puissance : non communiquée

•Connectivité : Bluetooth, WiFi, mini jack 3,5 mm

•Assistant vocal : Google Assistant et Amazon Alexa

intégrés

•Dimensions (h x L x l) : 161 x 142 x 102 mm

•Poids : 900 g

Notre avis


DALI

OPTICON MK2

PASSION POUR LE DÉTAIL

La gamme d’enceintes OPTICON MK2 se démarque

par une conception et des performances sonores de

premier ordre.

Quelle que soit votre source, une chaîne haute

fidélité, un système home cinéma ou encore en

streaming, les moindres détails du signal sonore

seront reproduits avec la plus grande précision et un

naturel à vous couper le souffle.

Très polyvalente, la gamme OPTICON MK2 vous

propose six enceintes dont le format et l’élégance

permettront une intégration idéale au sein de votre

intérieur.


TEST

GOOGLE

Nest Audio

Disponible depuis quelques mois maintenant,

l’enceinte connectée Google Nest Audio vient

remplacer la Google Home. Elle se propose d’être

l’une des pierres angulaires de votre maison

connectée, pilotée par son assistant vocal intégré,

et en même temps de sonoriser une pièce.

par Sylvain Pichot

100 €

La Google Nest Audio se présente comme un grand

galet en hauteur avec un revêtement en tissu

acoustique. Elle n'est certes pas tout à fait aussi

agréable à l’œil et au toucher que l’enceinte

Harman Kardon Citation One MKII, mais deux fois

moins chère tout de même. La Nest Audio est

relativement compacte. Proposée en gris clair ou

noir, elle est particulièrement sobre, car aucun

bouton n’est apparent, du moins sur sa face avant

puisqu’à l’arrière, on trouve tout de même un

bouton-poussoir permettant de couper

physiquement les trois microphones intégrés pour

éviter de capter le moindre « Ok, Google » qui

pourrait survenir.

L’enceinte propose pourtant des commandes :

volume + ou – et lecture/pause. Pour augmenter le

volume, il suffit de poser le doigt sur le coin

supérieur gauche. Pour le baisser, on appuie

doucement dans le coin droit en haut et pour

mettre en pause, il suffit d’appuyer au centre,

toujours en façade. C’est pratique et permet de

conserver un design extrêmement épuré, agréable.

Comme sur la Citation One MKII et la JBL Link

Portable, quatre petites diodes sont visibles à

travers le tissu à l’avant pour indiquer le niveau du

volume ou marquer le fait que l'enceinte est à

l’écoute. La seule connectique disponible est celle

servant à l’alimentation électrique. La Google Nest

Audio ne possède pas de batterie.

L’installation et sa configuration sont aussi simples

que celles de l’enceinte connectée Citation One

MKII d’Harman Kardon ou de la JBL Link Portable. Il

suffit de lancer l’application Google Home pour

l’intégrer à une « maison » et, le cas échéant,

pouvoir ensuite l’associer avec d’autres enceintes

pour faire de l'audio multiroom, par exemple. Deux

enceintes peuvent être groupées pour fournir un

son stéréo.

La Google Nest Audio est compatible Bluetooth. Il

est ainsi possible de jouer directement de la

musique depuis un appareil mobile, sans

configuration spécifique. Mais l’intérêt reste tout de

même de l’intégrer dans l’habitat en connexion WiFi

pour qu’elle puisse répondre aux questions et

piloter des objets connectés, le cas échéant. La

18 ON-mag >> juillet/août 2021-4

reconnaissance de la voix est très satisfaisante,

l’enceinte arrivant à capter votre voix même si vous

n’êtes pas nécessairement dans la même pièce.

Un rendu convaincant avec de bonnes

petites basses

Le son de l’enceinte Google Nest Audio est

monophonique. Il est délivré par un boomer de 7,5

cm et un tweeter de 1,9 cm installés vers l’avant de

l’appareil pour un son directionnel. On a droit à un

rendu audio particulièrement chaleureux avec

suffisamment de graves à notre goût et surtout vu

le gabarit de l’enceinte. Avec les réglages par

défaut (il est possible de moduler les basses et les

aigus depuis l’application Google Home), elle

propose un son qui est très dynamique, peut-être

pas autant que celui délivré par la Citation One

MKII d’Harman Kardon, mais d’une très bonne

tenue. La scène sonore est large et l’ensemble se

montre équilibré tant qu’on ne monte pas le

volume à fond et sur plusieurs styles de musique.

Une écoute jusqu’aux deux tiers est largement

suffisante pour sonoriser avec une certaine réussite

une chambre ou un tout petit salon, la Citation

One MKII permettant d’aller un peu plus loin. Les

voix se détachent très bien des instruments, ce qui

est très agréable à l’écoute et permet d’avoir un

ensemble assez cohérent.

Spécifications

•Type : enceinte connectée avec assistant vocal

•Haut-parleurs : woofer de 7,5 cm, tweeter de 1,9 cm

•Puissance : non communiquée

•Connectivité : Bluetooth, WiFi

•Assistant vocal : Google intégré

•Dimensions (L x l x h) : 124 x 78 x 175 mm

•Poids : 1,2 kg

•Consommation en veille : 1,5 watts

Notre avis


A l’imagedeceuxquilesécoutent

Cartesd’extensionpourlesintégrésAccuphase

DAC-50:Convertisseurnumérique/analogique

AD-50: PréamplipourcelulephonoMM/MC

Line-10: Entréelignesupplémentaire


TEST

HARMAN KARDON

Citation One MKII

L’enceinte connectée Harman Kardon Citaon

One MKII est l'entrée de gamme de la série

Citaon qui comporte également les modèles

Citaon 100 MKII, Citaon 200, 300, 500, MB

700, BAR, SUB, Tower et Surround. Intégrant

l’Assistant Google, elle propose une foncon

mulroom et un revêtement en ssu pour

mieux se fondre dans votre déco.

par Sylvain Pichot

200 €

L’enceinte Harman Kardon Citation One MKII est

proposée en plusieurs teintes, ce qui n’est pas le cas

des autres modèles de la série Citation. Elle est en

effet déclinée en gris clair, noir, bleu ou rose. Elle

peut ainsi s’harmoniser avec à peu près n’importe

quel intérieur, d’autant qu’elle affiche un design que

nous trouvons particulièrement réussi. À l’image des

autres modèles Citation, elle est recouverte d’un

tissu acoustique Kvadrat habillant une forme

cylindrique avec une base légèrement plus large

que le sommet. Celui-ci est rehaussé par un liseré

chromé lui conférant une petite touche luxueuse.

Comme la Bose Home Speaker 300 ou l’Amazon

Echo 4e génération, cette enceinte n’a pas vocation

à aller se promener, à la différence des Pure

DiscovR, LG Xboom Go PL7 ou JBL Link Portable. À

l’image de la Home Speaker 300, sa surface

supérieure est un « centre de contrôle » sensitif

permettant de gérer le volume, de couper le

microphone intégré, de sélectionner une source

Bluetooth ou de lancer manuellement l’assistant

vocal.

L’installation de l’enceinte est très simple puisqu’il

suffit de passer par l’application Google Home pour

démarrer la configuration automatique de l’appareil

afin de l’intégrer au sein d’une « maison » pour en

profiter pleinement. Équipée du WiFi et du

Bluetooth, elle peut être associée à d’autres

enceintes aussi disponibles sous Google Home. En

outre, elle est également compatible avec le

système Apple AirPlay 2 pour faire aussi du

multiroom. À la différence de l’enceinte connectée

LG Xboom Go PL7, mais à l’image des enceintes

connectées Pure DicovR, JBL Link Portable, Google

Nest Audio et Bose Home Speaker 300, elle n’a pas

besoin d’un smartphone à proximité pour écouter

vos questions et piloter des objets connectés.

L’enceinte est accessible exclusivement sans fil car

elle ne propose aucune entrée auxiliaire,

contrairement à la Pure DicovR, la Bose Home

Speaker 300, la LG Xboom Go PL7 ou l’Amazon

Echo 4e génération qui en sont pourvues.

La reconnaissance de la voix est tout à fait

20 ON-mag >> juillet/août 2021-4

satisfaisante avec une bonne captation, même si on

n’est pas à proximité de l'enceinte.

Un son équilibré, large et dynamique

L’enceinte Harman Kardon Citation One MKII est

équipée d’un woofer de 8,9 cm et d’un tweeter de 2

cm de diamètre. L’ensemble délivre un son

directionnel malgré la forme de l’enceinte qui

pourrait laisser penser qu’elle propose de l’audio

sur 360 degrés. Il est monophonique et d’une

puissance de 40 watts, selon le fabricant. Le rendu

est très équilibré et nous lui avons trouvé une bonne

cohérence. L’enceinte ne manque pas de puissance

même si elle reste trop faible pour sonoriser

l’intégralité d’un grand salon. Elle peut parfaitement

convenir pour équiper une chambre où elle remplit

l’espace grâce à un son d’une certaine ampleur.

L’écoute est plutôt chaleureuse avec un bon niveau

de basses. Les voix des chanteurs de Country (par

exemple) sortent très bien et se détachent des

instruments qui les accompagnent. Les musiques

électroniques sont aussi bien loties, profitant d’un

certain dynamisme et d’un bon niveau de basses.

Pour des titres plus fins et plus exigeants, l’enceinte

tente de tenir, mais accuse tout de même quelques

difficultés sur les sons les plus aigus. L’ensemble se

montre toutefois très homogène et agréable à

l’écoute pour un prix raisonnable.

Spécifications

•Type : enceinte connectée avec assistant vocal

•Haut-parleurs : 1x woofer 8,9 cm, 1x tweeter 2 cm

•Puissance : 40 watts

•Connectivité : Bluetooth, WiFi

•Assistant vocal : Google intégré

•Dimensions (L x l x h) : 140 x 140 x 188 mm

•Poids : 2 kg

Notre avis


LE PLUS GRAND CHOIX

D’ENCEINTES CONNECTÉES

Retrouvez les dernières générations d’enceintes WiFi et Bluetooth sur

Son-Vidéo.com, sélectionnées parmi les meilleurs fabricants : Sonos,

Audio Pro, Bang & Olufsen, Devialet, Elipson, KEF, Klipsch, Cabasse, Marshall,

Yamaha, B&W, Denon... Faites votre choix parmi plus de 150 modèles

pour écouter tous les services de musique en ligne (Qobuz, Spotify, Deezer,

Apple Music, etc.), les radios Internet ou les fichiers stockés

sur un ordinateur ou un NAS distant.

Qu’elles soient Bluetooth, WiFi, Airplay ou dotées d’assistants vocaux,

les enceintes connectées dernière génération savent conjuguer à merveille

design et performances musicales.

Photo : Son-Vidéo.com Paris Est, 309 av. du G al de Gaulle, Champigny-sur-Marne

DU LUNDI AU SAMEDI, 9H-13H ET 14H-18H


TEST

JBL

Link Portable

L’enceinte JBL Link Portable peut aussi bien être

ulisée à la maison qu’en promenade

puisqu’elle est équipée d’une baerie

promeeuse de 8 heures de musique non-stop.

Cee enceinte étanche, remplaçante du modèle

JBL Link 20, dispose de Google Assistant intégré

et diffuse le son sur 360 degrés autour d’elle.

par Sylvain Pichot

La JBL Link Portable est déclinée en plusieurs

coloris, ce qui lui permet de se distinguer des autres

modèles de notre comparatif qui s’affichent plutôt

en noir ou en gris. À la maison, elle s’installe sur son

socle de recharge sans fil, mais elle peut également

être très facilement déplacée pour être posée

n’importe où dans la maison ou dehors. Certifiée

IPX7, elle est donc étanche, peut résister à la pluie

et elle peut même être totalement immergée

pendant quelques minutes si elle tombe

malencontreusement dans une piscine.

La JBL Link Portable est recouverte d’un tissu sur

tout son pourtour. Le dessus est en caoutchouc

souple. On y trouve deux touches sensitives pour

gérer le volume et un bouton central pour faire

appel à l’assistant Google qui est ici intégré. Son

utilisation ne nécessite donc pas de smartphone à

proximité puisqu’elle est connectée directement au

WiFi domestique pour piloter des objets connectés

ou répondre à vos questions. L’enceinte est aussi

Bluetooth. Il n’y a pas d'entrée filaire hormis une

prise USB-C qui sert uniquement à la recharger si

vous n’avez pas son socle sous la main. À l’arrière,

un bouton permet de couper le microphone pour

assurer la confidentialité. Un voyant indique (très

grossièrement) le niveau de la batterie. L’enceinte

est compatible avec Chromecast (merci au système

Google intégré) et supporte aussi l'AirPlay 2

d’Apple. Elle peut ainsi être associée à d’autres

enceintes pour créer un environnement multiroom.

Comme il s’agit d’une enceinte WiFi, elle se

configure via l’application Google Home et elle est

ensuite disponible au sein des applications Spotify,

Deezer ou Apple Music, par exemple. Il est aussi

possible de l’utiliser, plus directement, via le

Bluetooth. Lorsque l’enceinte est allumée, on peut

voir quelques LED blanches en façade à travers le

tissu indiquant le niveau du volume, comme sur la

Google Nest Audio.

Pour déclencher l’assistant, il suffit de dire "OK

Google" et l’enceinte se met automatiquement à

votre écoute même si elle est en train de diffuser de

la musique. La reconnaissance de la voix est

satisfaisante, ne nécessitant pas d’élever la voix plus

22 ON-mag >> juillet/août 2021-4

150 €

que la normale. Il n’y a pas d’application JBL

spécifique dédiée à l’enceinte.

Un rendu équilibré sur 360 degrés

Dotée d’un unique haut-parleur de 5 cm de

diamètre, l’enceinte JBL Link Portable propose un

son sur 360 degrés, bien équilibré à un volume

raisonnable. Elle peut tout à fait convenir pour

sonoriser un petit espace comme un bureau, mais

elle n’ira pas beaucoup plus loin malgré une

diffusion homogène dans l’espace qui l’entoure. Le

rendu audio est chaleureux avec un peu de basses,

juste ce qu’il faut pour ne pas en faire trop.

L’enceinte se montre dynamique sur des titres

Électro et Métal. Alors que la LG Xboom Go PL7

mise plutôt sur le bas du spectre audio, la JBL est

plus dans le bas-médium, ce qui fait qu’elle ne peut

pas produire autant dans les basses, paraissant plus

limitée. En extérieur, il ne faut pas s’en éloigner

pour en profiter pleinement, environ 2 mètres

maximum, selon nous.

Prometteuse de 8 heures d’autonomie avec une

charge complète, nous avons pu en profiter

pendant à peu près 8 heures avec le volume réglé à

moitié, ce qui est conforme à l’annonce faite par le

fabricant. De ce point de vue, elle se place bien

derrière la LG Xboom Go PL7 avec ses 20 heures de

musique non-stop.

Spécifications

•Type : enceinte connectée avec assistant vocal

•Haut-parleurs : 1x haut-parleur large bande de 5 cm

•Puissance : 20 watts

•Connectivité : Bluetooth, WiFi, USB-C (pour la charge)

•Assistant vocal : Google intégré

•Dimensions (h x diamètre) : 170 x 88 mm

•Poids : 735 g

Notre avis


LG

Xboom Go PL7

L’enceinte connectée LG Xboom Go PL7 vient

compléter par le haut la série des Xboom Go PL

du fabricant sud-coréen. Ce dernier s’est associé

à Meridian Audio pour développer une

enceinte Bluetooth nomade avec la possibilité

d’interroger l’Assistant Google et proposant une

ambiance lumineuse au rythme de la musique.

par Sylvain Pichot

LaLG Xboom Go PL7 veut jouer à la fois la carte de

la portabilité et de la transportabilité grâce à un

format compact. Elle pèse 1,5 kg, ce qui permet

effectivement de l’emporter à peu près partout avec

soi - d’autant qu’elle est certifiée IPX5, pouvant

résister à des projections d’eau mais tout de même

pas à l’immersion.

Elle arbore le même design que les autres modèles

Xboom Go PL avec un toucher soft très agréable.

Deux halos lumineux peuvent s’animer aux

extrémités. L’enceinte possède une prise USB-C

permettant de la charger, une prise USB-A pour

recharger un smartphone et une entrée audio

auxiliaire mini jack 3,5 mm. Il y a trois boutons pour

gérer le rythme des éclairages, organiser la

connexion de deux sources Bluetooth en mode

multipoint et pour passer en mode « Fête» afin de

jumeler jusqu’à 100 enceintes de la marque. Les

connectiques et les boutons sont protégés par un

cache en caoutchouc souple. L’enceinte est

Bluetooth (SBC et ACC) mais pas WiFi. Quelques

touches sur le dessus permettent de contrôler

l’appareil : marche/arrêt, Bluetooth, volume, lecture/

pause et fonction Sound Boost.

L’enceinte peut utiliser l’application LG Xboom sur

un smartphone Android ou iOS mais cela n’est pas

obligatoire. Toutefois, cette application permet de

régler les effets lumineux sur l’enceinte mais

également d’en personnaliser le rendu audio en

activant le mode Sound Boost. L’application affiche

le niveau de batterie et peut aussi servir de lecteur

puisant dans les titres audio enregistrés sur votre

téléphone.

En termes d’assistant vocal, l’enceinte propose

Google ou Alexa, selon les dispositifs possédés à la

maison. L’assistant n’est pas intégré et demande

l’utilisation conjointe d’un smartphone. Pour

déclencher le système, il faut appuyer 3 secondes

sur le bouton Lecture/pause de l’enceinte.

L’assistant se lance automatiquement sur votre

téléphone, celui-ci devant être à proximité. Poser

votre question ou piloter un objet connecté est

ensuite possible. Le cas échéant, le son de la

réponse est diffusé par les haut-parleurs de

140 €

l’enceinte. Il faut alors relancer la lecture de la

musique manuellement si vous étiez en train d’en

écouter.

Un son chaud et une bonne autonomie

La LG XBoom Go PL7 est équipée de deux

transducteurs large-bandes de 5,8 cm installés vers

les extrémités et deux radiateurs passifs au centre,

derrière la grille en façade. La puissance annoncée

est de 30 watts. Le rendu sonore est très équilibré,

chaleureux, très punchy et convient parfaitement à

des musiques rythmées et majoritairement

dynamiques. D’ailleurs, l’enceinte ne manque pas

de dynamisme. Celui-ci peut même être exacerbé

par la fonction Sound Boost mais qui a plus

tendance à dénaturer le signal original qu’à le

sublimer tout en le portant plus haut pour un usage

en extérieur, par exemple. Les voix ne sont pas

étouffées pour autant, profitant d’un rendu clair et

parfaitement intelligible. L’enceinte a plus de mal

sur les sonorités aiguës et avec des titres plus

acoustiques, ce qui est normal vu sa configuration

de haut-parleurs.

LG promet 24 heures d’autonomie avec une charge

complète sans éclairage, nous avons pu profiter de

la LG XBoom Go PL7 pendant à peu près 20 heures

avec le volume à moitié, ce qui en fait l’une des

enceintes nomades les plus endurantes du marché.

Spécifications

•Type : enceinte connectée avec assistant vocal

•Haut-parleurs : 2x woofers, 2x radiateurs passifs

•Puissance : 30 Watts

•Connectivité : Bluetooth, audio jack 3,5 mm, USB-C et A

•Assistant vocal : Google ou Alexa Amazon compatible

(nécessite l’utilisation d’un smartphone)

•Dimensions (l x p x h) : 245 x 98 x 98 mm

•Poids : 1,5 kg

Notre avis

ON-mag >> juillet/août 2021-4

23


TEST

PURE

DiscovR

Avec un concept original qui consiste à appuyer sur sa

pare supérieure pour en faire sorr les haut-parleurs,

l’enceinte connectée Pure DiscovR est disponible depuis

quelques mois sur le marché et intègre l’assistant Alexa

d’Amazon. Diffusant le son sur 360 degrés, elle permet

également une écoute mulroom via AirPlay 2. Équipée

d'une baerie, elle offrirait jusqu’à 15 heures d’écoute

non-stop en balade. par Sylvain Pichot

200 €

La Pure DiscovR affiche un design pour le moins

original. De loin, elle peut paraître assez classique.

Mais lorsqu’on s’en approche et pour l’allumer plus

particulièrement, il faut appuyer sur sa partie

supérieure afin de déployer ses haut-parleurs. Ceuxci

sont effectivement camouflés dans le châssis de

l’enceinte lorsqu’elle est au repos.

L’enceinte bénéficie d’une coque en aluminium au

coloris argent ou noir, au choix. On a aussi droit à un

halo lumineux qui s’anime lorsqu’on approche la

main de l’appareil. Notez que le fabricant livre

uniquement le câble USB-C vers USB-A pour la

recharge et c’est à vous de trouver un bloc

d’alimentation chez vous qui corresponde.

Toujours sur le dessus de l’enceinte, il y a une

surface tactile avec plusieurs commandes. Pour

régler le volume, on fait glisser son doigt sur un

cercle au centre. Si on appuie exactement au centre,

on met en pause ou on relance la lecture. On peut

aussi passer au titre suivant ou revenir au précédent

en tapant deux ou trois fois. Une touche permet de

couper les deux microphones. Une autre zone

permet de changer de source (Bluetooth, WiFi ou

auxiliaire) tandis qu’une autre permet de lancer

l’assistant vocal, ici Alexa d’Amazon.

Une autre touche sensitive donne la possibilité

d’activer la fonction Music Discovery : un dispositif

qui identifie la musique que vous écoutez afin de

l’ajouter à votre liste de lecture. Notez qu’il est

possible d’utiliser les quatre coins de la face

supérieure pour attribuer des raccourcis d’Alexa.

Pour une configuration complète, l'enceinte doit

être associée à une application disponible pour les

smartphones sous Android ou iOS, Pure DiscovR.

Incompatible avec le système Chromecast, elle n’est

pas disponible au sein de Google Home. En

revanche, elle supporte la technologie Apple AirPlay

2 afin de pouvoir être associée à d’autres enceintes

et de faire du multiroom. On la trouve également au

sein de l’application Spotify via Spotify Connect.

L’application Pure DiscovR permet de régler le

volume, de renommer l’enceinte, de gérer un délai

avant sa mise en veille et d’associer les comptes de

streaming à Music Discovery et à Alexa.

Du son sur 360° avec une bonne tenue

La Pure DiscovR est équipée d’un boomer de 7,62

cm ainsi que de deux tweeters de 3,1 cm. Elle

délivre un son sur 360° qui se révèle plutôt

dynamique aux premiers abords et surtout vu le

gabarit assez compact. Les musiques électroniques

et le Métal sont assez bien lotis même si ces styles

musicaux ne profitent pas d’une ampleur

extraordinaire. On dispose d’un niveau de basses

assez satisfaisant. Le son est plutôt équilibré avec

une bonne tenue lorsqu’on pouse le volume. Celuici

ne doit toutefois pas à être à plus des trois quarts

au risque d’une perte de la cohérence du spectre

audio. Les voix sont légèrement ternes et nous

aurions apprécié d’avoir plus de portée. L’enceinte

convient aux petites pièces qu’elle peut remplir,

mais au-delà, elle est trop limitée et n’est pas

pensée pour cela. Malgré une baisse de prix

importante depuis sa sortie et donc un meilleur

rapport qualité/prix, elle révèle un son en retrait par

rapport à la LG Xboom Go PL7 et un rendu audio

moins chaleureux et moins précis que celui assuré

par l’Harman Kardon Citation One MKII qui est

actuellement vendue au même prix.

Pure annonce une autonomie de 15 heures avec une

charge complète. Nous avons pu en profiter

pendant près de 14 heures en continu, mais c’est en

deçà de l’autonomie de la LG Xboom Go PL7.

Spécifications

•Type : enceinte connectée avec assistant vocal

•Haut-parleurs : woofer de 7,62 cm, 2 tweeters 3,1 cm

•Puissance : 45 Watts

•Connectivité : Bluetooth, WiFi, 1x USB-C (pour la

charge), 1x audio jack 3,5 mm

•Assistant vocal : Alexa intégré

•Dimensions enceinte ouverte : 110 x 110 x 144 mm

•Poids : 950 g

Notre avis

24 ON-mag >> juillet/août 2021-4



SE

L’enceinte

extérieure portable

la plus puissante !

Compatible aptX et AAC pour un

son Bluetooth de qualité supérieure

7 ambiances lumineuses en

fonction de votre humeur

Résistant aux intempéries

Boomer de 17,78 cm

orienté vers le sol

Mode intérieur ou extérieur

Jusqu’à 15h de lecture continue

- Conception Positive World -

Aire d’effet des haut-parleurs

à 360°

Jumelez deux VG7 SE pour un

véritable son stéréo sans fil (TWS)

Compatible avec Siri et Alexa

Commandes intégrées

Quatre haut-parleurs de 7,62 cm

Ampli caisson de basse : 60W RMS Classe D

Ampli stéréo : 2 x 30W RMS Classe D

Dimensions : 63,5 x 28 x 28 cm

Poids net : 11,34 kg

audiomarketingservices.fr/marques/soundcast/


COMPARATIF

ENCEINTES

SONO BOX


TEST

JBL

Partybox 310

Alors que JBL dispose dans son catalogue

de plusieurs modèles d’enceintes pour les

soirées, la Partybox 310 fait figure de milieu

de gamme chez le fabricant. Proposant un

son puissant, un fonconnement sur

baerie, la possibilité d’uliser de

nombreuses sources et quelques effets de

lumière, elle peut vous aider à ambiancer

vos fêtes en intérieur comme en extérieur.

par Sylvain Pichot

Un design pensé pour aller se promener

jusqu’aux bords des piscines

L’enceinte JBL Partybox 310 vient succéder à la

Partybox 300 et se positionne entre la version la plus

puissante, la Partybox 1000, et la plus "modérée", la

nouvelle Partybox 110 (qui remplace la Partybox

100). Assez imposante, mais pas autant que la LG

Xboom OK75 et encore moins que la Sony MHC-

V83D, elle mesure 325,6 mm de large pour 367,8

mm de profondeur et 687,7 mm de hauteur pour un

poids d’un peu plus de 17 kg. On peut la déplacer

très facilement grâce à un système de poignée

rétractable intégré comme sur les valises de voyage.

Deux roulettes en plastique semblant très robustes

sont installées à la base pour faire rouler l’appareil.

C’est le meilleur système des trois enceintes pour

soirée que nous avons testées puisque la Sony et la

LG ne proposent que des poignées intégrées pour

les faire avancer sur leurs roulettes, obligeant à être

collé à l’enceinte ce qui ne facilite pas son

déplacement. Sinon, pour les plus costauds, il y a

aussi sur la JBL deux autres poignées, l’une en haut

et l’autre entre les roulettes, pour porter l'engin à

bout de bras.

L’enceinte JBL Partybox 310 propose un design

assez sobre avec un revêtement en plastique

légèrement texturé. Toutes les touches de fonction

et les connectiques sont protégées par une surface

en caoutchouc souple pour les rendre résistantes

aux éclaboussures. Ce n’est pas le cas sur la Sony

MHC-V83D ni sur la LG Xboom OK75 qui doivent

nécessairement rester à l’écart des points d’eau.

En façade, toute la place est réservée aux hautparleurs

installés derrière une grille métallique.

Sur le dessus de l’enceinte, il y a les boutons de

28 ON-mag >> juillet/août 2021-4

500 €

contrôle qui profitent d’un rétroéclairage blanc,

pratique dans le noir. Il y a là le nécessaire pour

commander la musique, gérer le volume, activer la

fonction "Bass Boost", sélectionner la source,

activer les effets lumineux, augmenter ou diminuer

le niveau des basses, des aigus et de l’effet d'écho

(ou réverbération). Notez également la possibilité

de déclencher trois effets DJ assignables depuis

l’application JBL Partybox. La partie supérieure

propose aussi un logement pour accueillir une

tablette tactile ou un smartphone à laisser sur

l’enceinte pour sélectionner les titres que l'on

souhaite diffuser ou pour suivre une partition, par

exemple. C’est très bien pensé. L’enceinte peut être

positionnée verticalement ou horizontalement, vers

la gauche ou vers la droite, avec des patins en

caoutchouc prévus à cet effet installés sur les deux

côtés. Elle peut également trouver sa place en haut

d’un pied afin d’assurer une meilleure dispersion du

son dans la pièce ou en extérieur.

L’enceinte JBL Partybox 310 peut être utilisée avec

ou sans application. On peut effectivement lui

envoyer du son via le Bluetooth depuis un

smartphone ou utiliser ses connectiques pour


brancher une source. Pour cela, elle propose une

prise USB (compatible MP3, WAV et WMA). Celle-ci

peut aussi servir à recharger votre smartphone. Il y a

également une entrée auxiliaire jack 3,5 mm et deux

prises jack 6,35 mm pour un microphone et/ou une

guitare avec la possibilité de gérer le volume

indépendamment avec un potentiomètre ainsi que

le gain, ajustable à l'aide d'un petit tournevis, ce qui

est cette fois assez bizarre et peu pratique, peutêtre

pour limiter les mauvaises manipulations de la

part des musiciens. L’enceinte peut être "chaînée"

avec d’autres modèles en liaison filaire ou en stéréo

sans fil avec la fonction TWS (True Wireless Stereo).

L’application JBL Partybox permet de contrôler

sommairement l’enceinte, notamment en ce qui

concerne la lecture de médias. Elle sert aussi à

modifier les effets lumineux ou à choisir l’un des

effets DJ disponibles comme le klaxon, les

applaudissements, le scratch ou le fameux "Are You

Readyyyy ?", la base de toute bonne soirée.

L’enceinte JBL Partybox 310 renferme une batterie,

ce qui est pratique pour la faire fonctionner en rase

campagne. Comptez sur une perte de 5% par heure

de fonctionnement environ pour une écoute au

quart du volume maximum en Bluetooth et avec le

jeu de lumière activé. On doit donc pouvoir l’utiliser

sans craindre de coupure pendant au moins 15

heures d’affilée. L’enceinte s’éteint

automatiquement après quelques minutes

d’inactivité. Son allumage demande 3 secondes. Le

fabricant propose un connecteur à relier à un

chargeur qui se branche sur la prise allume-cigare

d’une voiture pour les grandes virées.

Concernant la lumière proposée par l’enceinte,

celle-ci émane des deux haut-parleurs frontaux et

peut être animée par plusieurs thèmes

sélectionnables directement sur le haut de l’appareil

ou depuis l’application. Il y a également quatre

stroboscopes à lumière blanche qui peuvent se

déclencher indépendamment. Cela sert de lumière

d’appoint - sauf pour les stroboscopes qui diffusent

assez largement dans une pièce sombre.

À l’écoute, des basses, des basses et encore

des basses

L’enceinte JBL Partybox 310 est équipée de deux

haut-parleurs de grave de 6,5 pouces (16,5 cm) et

deux haut-parleurs de médium/aigu de 2,5 pouces

(6,35 cm). Elle possède une sortie d'évent bassreflex

à l'arrière. La puissance totale délivrée est de

240 watts RMS, selon le constructeur. À moins que

nous ne soyez un fondu de basses ou que vous

installiez l’enceinte sur un pied, donc en hauteur où

elle pourra moins exprimer tout son potentiel en

basses, la touche Bass Boost ne devrait pas être

utile. En effet, l’enceinte délivre un son

particulièrement chaud, puissant et précis malgré

tout. On retrouve les sonorités JBL qui ne font pas

dans l’excès, mais dans la maîtrise des signaux pour

passer une bonne soirée, baignée par une musique

dynamique qui ne manque de rien. Les basses sont

vraiment solides, les médiums présents et les aigus

assez doux pour être agréables. Le son reste de

bonne tenue même à son niveau maximum.

Spécifications

•Type : enceinte de soirée

•Haut-parleurs : 2x woofers de 16,5 cm, 2x transducteurs

de médium/aigu de 6,35 cm

•Puissance : 240 Watts

•Connectivité : Bluetooth, 1x audio jack 3,5 mm, 1x USB-

A, 2x microphone/guitare jack 6,35 mm

•Dimensions (l x p x h) : 325,6 x 367,8 x 687,7 mm

•Poids : 17,42 kg

Notre avis

Fonctions

Connectivité

Ergonomie

Qualité sonore

ON-mag >> juillet/août 2021-4

29


TEST

LG

Xboom OK75

Précédemment, nous vous avons proposé le test de

l’enceinte nomade avec assistant vocal LG Xboom Go

PL7 qui n’a rien à voir avec l’enceinte de soirée

Xboom OK75 que nous testons ici. La première est

parfaite pour diffuser une musique d’appoint alors

que la deuxième est pensée pour les soirées et

autres spectacles ; elle peut délivrer jusqu’à 1000

was de puissance avec effets lumineux et DJ.

par Sylvain Pichot

Design racé avec des poignées pour la

transporter

L’enceinte LG Xboom OK75 est plus massive que la

JBL Partybox 310, mais moins que la Sony MHC-

V83D. Elle affiche des dimensions de 360x330 mm

de base pour une hauteur de 925 mm, ce qui

permet d’avoir sa surface supérieure bien à niveau.

Son poids est de 20 kg. Si la JBL peut être

facilement déplacée grâce à son système de

poignée extractible, avec la LG, c’est un peu plus

délicat puisque l’enceinte propose trois prises dont

une vers l’arrière qui permet d’incliner l’enceinte et

de la faire rouler sur ses deux roulettes (qui ont l’air

moins robustes que celles de l’enceinte JBL) tout en

restant pratiquement en contact, ce qui est moins

ergonomique que sur la JBL Partybox 310. On y

arrive malgré tout. Comme la Sony MHC-V83D, elle

n’est pas spécialement protégée contre les

éclaboussures ou les intempéries, à la différence de

la JBL Partybox 310 qui peut s’approcher d’un point

d’eau sans trop de risque.

Le design de l’enceinte LG Xboom OK75 est plus

découpé que celui de la JBL, mais nettement moins

racé que celui de la Sony. Elle se tient droite comme

un i, tel un totem en position verticale et ne peut

pas être orientée horizontalement comme le

propose l’enceinte JBL Partybox 310. Impossible

aussi de l’installer en haut d’un pied.

En façade, elle arbore une très large grille

métallique qui protège les trois woofers alors que

les tweeters sont placés derrière des protections en

plastique, suffisantes pour éviter qu'on les touche

malencontreusement. On peut également voir le

lecteur de CD/DVD en façade ainsi que les deux

entrées pour microphones entourant le récepteur

infrarouge de la télécommande livrée avec

l’appareil. Celle-ci est plutôt complète et permet, à

une certaine distance, de piloter les principales

30 ON-mag >> juillet/août 2021-4

400 €

fonctions de l’enceinte. C’est bien pensé. L’enceinte

peut être liée, sans fil, à une autre pour une

ambiance encore plus dynamique.

La partie supérieure de l’enceinte est beaucoup plus

fournie que celle de la JBL Partybox. En effet, on

trouve de très nombreux boutons pour contrôler

non seulement la musique (lecture, pause, stop,

retour, avance, éjection de la platine CD), mais

également pour appliquer des effets. Il y a même

deux platines rotatives qui permettent de scratcher

pendant la lecture d’un morceau. Notez par

exemple la possibilité de faire une boucle sur un

extrait. Encore mieux, pour faire monter la pression

sur la piste, une molette peut être poussée afin de

déclencher un effet puissant avant un changement

de rythme, par exemple. Bref, il est possible de

laisser parler le DJ qui sommeille en vous pour

animer la fête sans aucune connaissance de la

musique, juste en se laissant porter par le rythme.

Les effets sont nombreux et assez amusants. Deux

ports USB sont disponibles pour y insérer des clés

USB avec des contenus audio. Un afficheur est

également proposé pour avoir quelques


informations sur le titre en cours de lecture ou sur la

source utilisée. C’est pratique.

La fonction Karaoké élimine (assez bien) les paroles

des chansons jouées pour vous permettre de

chanter par-dessus avec les microphones branchés

en façade. En plus des prises microphones et de

deux ports USB, l’enceinte est également équipée

d'un port audio RCA à l’arrière ainsi que du

Bluetooth. Il est possible de connecter jusqu’à trois

smartphones simultanément. Il y a aussi une entrée

optique numérique, une entrée analogique jack 3,5

mm et une antenne FM permettant de capter la

radio. Enfin, plus anecdotique, l’enceinte peut

fonctionner, sans fil, avec une télévision LG.

Il n’est pas question ici de batterie puisque

l’enceinte doit être branchée à une prise secteur

pour fonctionner. Elle peut être utilisée seule ou

associée à une application, LG Xboom, la même

que celle qui accompagne les petites enceintes de

la marque. On peut y gérer les préréglages :

standard, afro, arabic, india, salsa, samba, forro, etc.

Il est également possible de sélectionner l’effet DJ,

de créer des boucles audio, de changer les effets

lumineux et de piocher dans une liste de lecture de

morceaux. En revanche, on ne peut pas accéder à

un service d’écoute de musique en ligne.

Étant donné qu’une personne peut mixer en se

tenant à côté de l'enceinte, nous aurions plutôt

inversé les commandes. Avec la disposition retenue

par LG, l'utilisateur se trouve placé devant les hautparleurs,

ce qui peut nuire à la diffusion du son. On

peut d'ailleurs adresser le même reproche à

l’enceinte Sony MHC-V83D.

Comme la JBL Partybox 310, la LG Xboom OK75

propose quelques effets lumineux. Ceux-ci sont

diffusés en façade uniquement via deux barres de

LED blanches, l’une en haut et l’autre en bas. Notez

que la barre du haut s'équipe également aux

extrémités d'une LED rouge et d'une autre bleue. Le

woofer derrière la grille en façade est aussi illuminé

avec différents effets. Ne comptez pas vraiment

baigner le dancefloor avec ces jeux de lumière qui

sont surtout là pour créer une petite ambiance

d’appoint, mais ne remplacent pas de vrais spots.

À l’écoute, un son précis jusqu’à pleine

puissance

bien présentes, mais pas trop pour ne pas étouffer

le reste qui se tient très bien, même à très fort

volume. Aucune distorsion n’est à craindre avec ce

modèle qui peut aussi bien jouer de la musique de

manière douce que "bastonner" lorsque c'est

nécessaire.

Si les effets sont très faciles à utiliser, nous avons

trouvé qu’ils sont réglés un peu trop fort par rapport

au niveau de la musique. Nous aurions préféré un

peu moins de présence, car ils prennent totalement

le pas sur la chanson, donnant l'impression d'un

rajout pataud plutôt que d’un réel mixage.

Spécifications

•Type : enceinte de soirée

•Haut-parleurs : 1x woofer, 2x haut-parleurs de médium,

•2x tweeters

•Puissance : 1000 watts

•Connectivité : Bluetooth, 1x audio jack 3,5 mm, 1x RCA,

1x entrée optique numérique, 1x USB-A, 2x microphone/

guitare jack 6,35 mm, 1x entrée antenne FM

•Dimensions (l x p x h) : 360 x 330 x 925 mm

•Poids : 20,7 kg

L’enceinte est divisée en deux parties avec toute

l’électronique sur le dessus et les haut-parleurs en

bas. Ceux-ci profitent d’un châssis en bois, ce qui

leur permet d’offrir un son chaud. Il y a un très large

évent vers l’avant, tout en bas puis, juste au-dessus,

un impressionnant woofer de 410 watts, deux hautparleurs

de médium et deux tweeters un peu plus

haut. L’ensemble délivre une puissance de 1000

watts RMS, selon le fabricant. À l’écoute, le son est

plutôt précis et ne manque de rien. Les basses sont

Notre avis

Fonctions

Connectivité

Ergonomie

Qualité sonore

ON-mag >> juillet/août 2021-4

31


TEST

SONY

MHC-V83D

Comme enceinte pour faire la fête, celle de

Sony, la MHC-V83D, se pose là. En effet, elle

est monstrueuse et prête à ambiancer sur

360 degrés vos récepons quel qu’en soit le

type, avec de nombreuses sources possibles,

mais également des effets lumineux.

Contrôlable avec des boutons ou par des

gestes, elle promet d’envoyer du lourd.

par Sylvain Pichot

800 €

Le totem à musique sur 360 degrés

L’enceinte Sony MHC-V83D est particulièrement

imposante. Elle mesure 428 mm de large et 370 mm

de profondeur pour 1051 mm de hauteur. Elle est

donc bien plus grande que la JBL Partybox 310 et

que la LG Xboom OK75. Elle pèse 23,4 kg et arbore

des lignes particulièrement racées. Celles-ci sont

découpées et l’enceinte ressemble vraiment à un

totem à l’intérieur duquel on aurait intégré des

haut-parleurs, des lumières et "un peu"

d’électronique. Elle fait bonne figure dans la pièce

et peut être déplacée mais pas aussi facilement que

la Partybox 310 de JBL avec sa poignée rétractable.

Comme sur la LG Xboom OK75, on dispose de deux

poignées sur les côtés ou d’une autre, à l’arrière, qui

permet d’incliner l’ensemble pour le faire rouler sur

ses deux petites roulettes situées à la base. Juste

au-dessus des poignées latérales, on trouve deux

trappes pouvant servir de réceptacles pour deux

microphones, ce qui est très bien pensé pour les

amateurs de karaoké, une fonction possible sur

l’enceinte.

À l’image de la LG Xboom OK75 et à l'inverse de la

JBL Partybox 310, la Sony MHC-V83D n’est pas

spécialement protégée contre les intempéries sauf

sa partie supérieure qui, selon la marque, peut

résister aux éclaboussures. D’ailleurs, la prise USB et

celles destinées aux microphones (deux dont une

peut servir à une guitare) sont cachées par une

partie en silicone. Nous conseillons malgré tout de

lui trouver une place bien à l’abri en cas de mauvais

temps.

L’avant de l’enceinte est très impressionnant, le

constructeur ayant clairement choisi de mettre en

avant ses haut-parleurs. Il y a deux énormes évents

32 ON-mag >> juillet/août 2021-4

bass-reflex tout en bas avec un gros woofer audessus,

lui-même surmonté de deux médiums et,

pour finir, quatre tweeters inclinés dont deux vont

vers l’arrière. Deux autres médiums sont installés

vers l’arrière.

Sony promet un son sur 360 degrés, mais, dans la

réalité, il est clairement localisé devant l’enceinte

même si on peut en profiter lorsqu’on est

"derrière", mais pas avec la même intensité,

notamment en matière de basses.

La partie supérieure de l’enceinte est également

particulièrement remarquable. Elle est bien plus

complète que celle de la JBL Partybox 310 et même

que la LG Xboom OK75. La partie qui attire tout de

suite l’œil, c’est le centre. Celui-ci est doté d’un

détecteur de mouvements. Cela signifie que l’on

peut piloter certaines fonctions en réalisant des

gestes au-dessus de cette partie centrale. Balayez à


droite pour passer à la chanson suivante, balayez

vers la gauche pour revenir à la précédente,

maintenez la paume de votre main à quelques

centimètres pour faire pause, etc.

Des effets DJ peuvent également être appliqués

avec des gestes ainsi que la lecture de samples et

quelques fonctions pour le karaoké. C’est très fun et

ludique, notamment pour les plus jeunes qui

s’approprient très rapidement les gestes requis.

D’autres effets sont applicables sur la musique

diffusée. L’un des plus spectaculaires est le mode

Taiko, le tambour japonais. Avec lui, on peut

accompagner un titre audio avec des échantillons

de djembé, de bongo, de surdo et de Taiko. Dans

ce cas, toutes les touches sensitives de la surface

supérieure sont désactivées et il suffit de taper

dessus (sauf au milieu) pour commencer à jouer.

Comme toutes les enceintes Sony et comme la LG

Xboom OK75, la MHC-V83D propose la technologie

NFC pour un appairage Bluetooth instantané. Elle

dispose d’une entrée audio jack 3,5 mm à l’arrière

ainsi que d’une prise HDMI ARC. Cela lui permet de

jouer le rôle d’enceinte pour une télévision, par

exemple. En façade, il y un lecteur de CD et de

DVD. Notez aussi la possibilité d’utiliser la radio

DAB+. La liaison Bluetooth est compatible avec le

codec audio Hi-res LDAC propre à Sony. Enfin,

sachez qu'on peut associer la Sony MHC-V83D à

d’autres enceintes Bluetooth compatibles Wireless

Party Chain.

L’enceinte peut être utilisée en mode autonome ou

avec l’application Sony Music Center. Celle-ci

permet de sélectionner la source audio et sert

également de passerelle vers des applications

d’écoute en streaming telles que Spotify, Google

Play Music (qui n’existe plus, remplacée par

YouTube Music) ou TuneIn Radio. On peut aussi

effectuer quelques réglages sonores en augmentant

le niveau des effets DJ et modifier l’animation des

lumières. L’application peut manquer de clarté sur

les paramètres appliqués.

Par rapport à l’enceinte JBL Partybox 310 qui

illumine surtout ses haut-parleurs et à la LG Xboom

OK75 qui va à peine plus loin, celle de Sony est

capable de créer une petite ambiance lumineuse

autour d’elle avec plusieurs points de lumière, ce

qui n’est déjà pas si mal. Toutefois, pour constituer

une vraie ambiance festive, on ne peut tout de

même pas se passer d’autres sources d’éclairage.

À l’écoute, un ensemble cohérent et puissant

présentes et les voix sont particulièrement claires.

On a droit à un son très ample qui occupe bien

l’espace autour de l’enceinte et va assez loin.

L’enceinte peut être écoutée aussi bien à volume

raisonnable qu’à environ 80% de son niveau

maximum. Au-delà, c’est un peu plus désordonné et

moins agréable à l’oreille. Toutefois, la puissance

dégagée est assez impressionnante et la Sony

MHC-V83D peut parfaitement sonoriser un salon ou

officier en extérieur.

Spécifications

•Type : enceinte de soirée

•Haut-parleurs : woofer de 30 cm, 4x transducteurs de

médium de 8 et 10 cm, 4x tweeters de 4 cm

•Puissance : nc

•Connectivité : Bluetooth, 1x audio jack 3,5 mm, 1x USB-

A, 2x microphone/guitare jack 6,35 mm, 1x antenne FM,

1x sortie HDMI

•Dimensions (l x p x h) : 428 x 370 x 1051 mm

•Poids : 23,4 kg

Notre avis

Avec ses 4 tweeters de 4 cm inclinés vers le haut, ses

4 médiums de 10 et 8 cm dont deux sont orientés

vers l’avant et deux autres vers l’arrière, son woofer

de 30 cm et ses très larges évents tout en bas, de

face, l’enceinte délivre un son particulièrement

cohérent et très bien équilibré. Les basses sont bien

Fonctions

Connectivité

Ergonomie

Qualité sonore

ON-mag >> juillet/août 2021-4

33


GRADO

SR325x

NOUVELLE SÉRIE X

SIEA - 323 ch des Plaines – Bât D – 06370 Mouans Sartoux – tel 04.93.47.03.06

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LES

CASQUES


TEST

BANG & OLUFSEN

Beoplay Portal

Si casques gaming et casques nomades ne sont pas indissociables par essence, il est

difficile de créer un modèle excellant dans les deux cas. C'est pourtant ce que promet le

Portal de Bang & Olufsen, bâ sur les fondaons d'un casque nomade, mais qui intègre

une compabilité avec le système Xbox Wireless. Le premier vrai casque nomade/

gaming de luxe ?

par Guillaume Fourcadier

500 €

L'expérience d'un spécialiste raffiné

Le Portal s'inscrit clairement dans cette grande

lignée des casques Beoplay modernes de Bang &

Olufsen, type H9. Il en reprend les grands traits du

design, mais surtout la structure mécanique, tout en

s'en éloignant par quelques touches discrètes. Le

Bang & Olufsen Beoplay Portal se libère par

exemple de la disposition asymétrique des

branches, et mise sur de fines accroches centrées

tout en aluminium.

Le luxe n'en est pas moins là, marqué par

l'aluminium anodisé, le cuir, le tissu, les coussinets

d'oreillettes détachables, et porté par un

assemblage irréprochable. Malheureusement, la

structure n'est toujours pas pliable, un point qui

reste l'apanage du seul Beoplay H95 chez B&O.

Ce relatif conservatisme se répercute sur le confort,

lequel possède les mêmes avantages et les mêmes

écueils que les précédents produits de la marque.

Les coussinets sont épais et doux, mais un peu

étroits pour les très grandes oreilles (à la limite

d'une configuration supra-auriculaire), et le poids,

assez contenu (282 g) est un peu trop concentré sur

le sommet du crâne. Le confort général est bon,

36 ON-mag >> juillet/août 2021-4

mais tout de même pas à la hauteur des meilleurs

casques du genre, de gaming comme nomades.

L'ultra ergonome, tout à l'appli

La difficulté du B&O Portal est de concilier

Bluetooth et Xbox Wireless en une même approche

ergonomique cohérente. La marque s'en sort très

bien en tirant partie de son excellente application

dédiée B&O sur smartphone. Celle-ci joue de cette

dualité par un astucieux système de double onglet.

Il est ainsi possible de rapidement basculer entre les

deux modes de connexion audio (impossible d'avoir

les deux en même temps), l'interface conserve alors

la même disposition générale mais inverse les

couleurs. Les deux onglets permettent, avec

quelques différences, de régler l'intensité de la

réduction de bruit ou du retour sonore, d'activer des

égaliseurs spécifiques pour les deux usages, de faire

les mises à jour logicielle, ou encore d'activer des

options, comme le Dolby Atmos for Headphones en

mode gaming (s'utilisant via une licence Xbox/PC).

Le tout est secondé par les commandes intégrées

sur le casque, assez aisées à prendre en main. La

marque simplifie sa proposition par rapport aux H9,


pour mieux la maitriser. La surface tactile des

coques ne permet ainsi plus que de déclencher la

lecture et la pause ou, dans le cas du mode gaming,

de rendre muet le microphone. A côté de cela, deux

languettes tactiles placées sur les coques

permettent de régler à la fois le volume et la

réduction de bruit. Il est également possible de

basculer entre les deux modes via un simple

bouton. L'ergonomie est exemplaire pour un tel

usage hybride, même si quelques manques (pas de

navigation entre les morceaux de musique) sont à

déplorer.

On en voudrait toujours plus

Sur un plan technique, le Beoplay Portal réussi

globalement ce qu'il entreprend, mais ne met pas

d'étoiles dans les yeux, ou plutôt les oreilles, que ce

soit en nomade ou en gaming.

La connexion, dans un mode comme dans l'autre,

est assez simple, et les bugs sont assez rares,

généralement plus imputables au système Microsoft

lui-même. Seul bémol, une portée de transmission

générale assez faible.

La réduction de bruit est l'un des points perfectibles

des précédents modèles B&O. Nous n'allons pas

nous extasier ici non plus, puisque les progrès sont

assez minimes. Le Beoplay Portal fait partie des

bons suiveurs, sans plus, clairement moins bons

dans le domaine que des Sony, Bose ou même

B&W. La réduction de bruit active est assez

régulière, plutôt efficace, mais ne distille pas cette

bulle de silence que certains recherchent. A

l'inverse, la modernité du produit transparait dans

les codecs audio Bluetooth supporté, dont l'AptX

Adaptive.

Le microphone est un autre point délicat, puisque la

marque refuse de placer un (disgracieux) modèle

rabattable ou détachable, qui aurait pu se placer

près de la bouche, et mise ici sur la bonne qualité

de son système de "filtrage spatial". Même si de

bonne qualité, plutôt efficace pour filtrer les bruits

externes, le modèle reste tout de même loin

d'égaler un bon microphone de casque gaming

monté sur perche, que ce soit pour le naturel des

timbres ou la largeur du spectre de fréquences.

L'autonomie, annoncée pour 24 h en Bluetooth et à

12 h avec les deux modes, est étonnamment bien

respectée en pratique. Un chiffre classique pour du

gaming, pas flamboyant mais correct.

Son doux et brillant dans un univers brutal

tonal, toujours un peu particulière, n'est pas

accompagnées des transducteurs les plus

techniques du genre. Les aigus manquent par

exemple de naturel pour un produit aussi ambitieux.

Toutefois le caractère posé de la restitution sonore

s'accorde parfaitement aux genres musicaux calmes,

sa représentation des médiums étant

particulièrement bonnes. Le son n'est jamais

agressif. Il est juste parfois peu trop sage, et cela

peut être un défaut pour le deuxième usage auquel

se destine ce casque.

D'autant plus de par son orientation gaming, le

Beoplay Portal aurait mérité avoir plus d'énergie et

de réactivité. Le casque n'est pas un champion pour

faire honneur à la puissance d'un morceau ou d'un

jeu vidéo type FPS. Dans cette configuration, même

avec le logiciel Dolby Atmos for Headphones, il

conserve une certaine retenue, qui le prive d'un

meilleur niveau de détails et d'une meilleure

aération. A ce titre, son caractère hybride est

évident, puisqu'il ne parvient qu'à être un assez bon

caméléon, n'excellent ni dans un usage ni dans

l'autre.

En résumé

Le Bang & Olufsen Beoplay Portal est un casque

luxueux, de conception particulièrement intelligente

et sérieuse, mais qui reste à mi-chemin du

croisement entre l'idéal du casque de gaming sansfil

et du modèle audiophile nomade. Un bon

premier essai, qui demande des améliorations.

Spécifications

•Type : casque nomade ANC et casque gaming sans-fil

•Connexion : Bluetooth et Xbox Wireless, port Jack

•Puce Bluetooth 5.1 avec support des codecs SBC, AAC et

AptX Adaptive

•HP dynamiques de 40 mm

•Réponse en fréquence : 20 Hz – 22 kHz

•Sensibilité : 95 dB

•Impédance : 24 Ohms

•Compatible avec l'application Bang & Olufsen

•Autonomie : 12 h avec Xbox Wireless et Bluetooth (avec

ANC), 24 h avec Bluetooth (avec ANC)

•Poids : 282 g

Notre avis

Du son Bang & Olufsen, clairement. Le Beoplay

Portal ne trahie presque rien des habitudes nées

des générations de casques H9. Ainsi la sonorité est

à la fois agréable, plutôt douce, tout en poussant le

registre médium/aigu entre 3 et 5 kHz, et en plaçant

le reste du spectre un peu en retrait. Cette signature

Construction

Performances

Ergonomie

Musicalité

ON-mag >> juillet/août 2021-4

37


TEST

GRADO

535 €

SR325x

Dans la vie d'audiophile comme de tout autre passionné, il est rassurant de savoir que l'on

peut compter sur certains grands classiques, fiables, indémodables, unanimement

appréciés, ayant fait leurs preuves sur des décennies. Les casques Hifi Grado en font pare.

Mais comme beaucoup de grands classiques, ils ont parfois besoin de quelques menues

adaptaons pour rappeler qu'ils sont toujours là et encore dans le coup. Aussi leur

fabricant de Manhaan vient-il d’offrir à ses modèles "Presge" une pete mise à jour et

de les faire passer en version "x". Heureusement, oserions-nous dire, les changements ne

sont qu'à la marge, comme nous allons le voir avec le Grado SR325x, et ne semblent

représenter que du bonus.

par Pierre Stemmelin

Les changements paraissent tellement à la marge

que pour plusieurs des photos officielles des

nouveaux modèles de la série "x", Grado s'est

contenté de reprendre les visuels des anciens

modèles de la série "e" et de simplement gommer

38 ON-mag >> juillet/août 2021-4

le "e" pour le remplacer par un "x" ! Mais ces

changements ne sont pas inexistants. Le plus visible

est le câble, toujours solidaire malheureusement,

mais désormais doté d'une gaine tressée beaucoup

plus valorisante et résistante que celle en


caoutchouc lisse d'auparavant. Le

second changement apparent tient

dans les nouveaux coussinets en

mousse de type "F", plus fins, qui font

du Grado SR-325x, dans sa version de

base, un casque réellement supraauriculaire.

L'arceau habillé d'un beau cuir surpiqué

semble en revanche conserver le même

léger et discret rembourrage que celui

de son prédécesseur.

Les plus gros changements se

situeraient donc au niveau des

transducteurs, toujours de type

électrodynamique, de 44 mm de

diamètre, fabriqués dans les ateliers

historiques de Grado à Manhattan.

Montés au sein de structures en

plastique moulé et de coques en métal,

ils possèdent une bobine mobile plus

légère, un moteur magnétique plus puissant et un

diaphragme remodelé.

Un son très franc et riche qui peut prendre

une tournure grandiose

Monté des nouveaux coussinets "F", le

Grado SR325x délivre un son très franc et direct. Par

rapport à son prédécesseur, il donne l'impression

d'avoir gagné une once de rapidité. Les graves sont

percutants, avec une belle assise. Le registre

médium est particulièrement lumineux. Dans cette

configuration, on ne retrouve pas tout à fait

l'équilibre du modèle SR325 de précédente

génération. C'est plus rentre-dedans, avec un

excellent sens du détail sans paraître trop

chirurgical. En enchaînant les écoutes, nous avons

été surpris d'entendre de nouvelles subtilités sur

des morceaux de musique que nous connaissions

pourtant déjà bien. La restitution du Grado SR325x

est à la fois analytique, naturelle et fluide.

Nous avons aussi pu tester le Grado SR325x avec les

grands coussinets circum-auriculaires de type "G".

La restitution devient alors encore plus ouverte,

donnant une impression d'espace bien supérieur

tout en restant chaleureuse, rapide et très vive. Dans

cette configuration sur le morceau "Sifa", du groupe

Bafang, que nous avons découvert sur la plage de

Saint-Aubin-sur-Mer lors de notre premier concert

déconfiné, nous avons retrouvé l'électrisant

mélange de sonorités Makossa camerounaise et

métal, ainsi que la sensation grisante, magique, de

son live à plein régime. Cela vaut bien un nouvel

ON-topaudio Award pour le Grado SR325x.

En résumé

Le nouveau Grado SR325x coûte quelques euros de

plus que son prédécesseur, mais ce casque Hifi reste

une référence dans sa catégorie. Toujours d'une

construction à l'ancienne, intemporelle, sûre et

éprouvée, on l'apprécie pour sa légèreté et son

confort rustique mais parfaitement étudié et surtout

pour sa restitution encore plus rapide, dynamique,

qui n'a pas perdu sa richesse, sa chaleur ni ses

expressions grandioses.

Spécifications

•Type : casque Hifi ouvert

•Transducteurs : électrodynamiques de 44 mm appairés

à 0,05 dB près

•Réponse en fréquence : 18 Hz à 24 kHz

•Sensibilité : 99,8 dB SPL/mW

•Impédance : 38 Ω

•Câble : à huit conducteurs de 1,8 m

•Poids : environ 250 g

Notre avis

Construction

Performances

Confort

Musicalité

ON-mag >> juillet/août 2021-4

39


TEST

YAMAHA

400 €

YH-E700

Yamaha est le leader incontestable du marché des instruments de musique et c’est

également un poids lourd sur celui de la Hifi, du Home Cinéma, de l’audio grand public.

Pourtant, malgré plusieurs tentaves déjà, on ne peut pas dire qu’il ait vraiment réussi à

percer dans le secteur des casques et écouteurs. Aussi pour ce modèle haut de gamme,

à la fois sans fil et doté d’un système de réducon acf du bruit extérieur (ANC) tente-til

une approche originale. Ce n’est pas parfait, mais cela a le mérite d’être différent et

pas dénué d’intérêt. par Pierre Stemmelin

En effet, par rapport aux modèles Sony WH-

1000Xm4, Bose Headphones 700 ou Bowers &

Wilkins PX7 qui font partie des cadors parmi les

casques sans fil et antibruit, le Yamaha YH-E700 fait

figure de modèle grande taille. Ses oreillettes ne

sont pas ovoïdes mais rondes. Elles sont

particulièrement massives et enveloppantes, avec

des coussinets larges et épais. Cela procure une

bonne isolation phonique passive ainsi qu’un bon

confort. Malgré son poids un peu élevé (331 g sur

notre balance de cuisine), le Yamaha YH-E700 est

agréable à porter. Il n’est pas fait pour la pratique

sportive ou pour beaucoup bouger, mais avec son

40 ON-mag >> juillet/août 2021-4

arceau qui assure une bonne répartition des masses

et de la force de serrage, il est parfait pour des

heures d’utilisation à la maison, au bureau ou dans

les transports.

La finition est soignée et la construction solide. Les

glissières sont renforcées par des éléments

métalliques. L’arceau est très souple et élastique.

Aucun craquement ou bruit mécanique parasite

n’est à déplorer lorsqu’on manipule le casque ou

quand on le porte. C’est du sérieux digne de la

réputation de qualité de Yamaha.

Les commandes du casque sont gérées par des

boutons physiques qui tombent facilement sous les


doigts. Sur ce point, Yamaha a choisi une approche

à l’ancienne, sûre et éprouvée. De même pour

l’appli de pilotage sur smartphone du Yamaha YH-

E700, qui n’apporte pas grand-chose en dehors de

la mise à jour du firmware, du réglage de l'extinction

automatique ou encore d'un mode d'optimisation

acoustique assez anecdotique.

À l’écoute, c’est du lourd, mais avec une

grâce certaine

À l’intérieur des oreillettes du Yamaha YH-E700, ce

sont des transducteurs électrodynamiques de

40 mm qui sont à l’œuvre. Trois modes d’écoute

sont proposés, que ce soit en liaison filaire ou

sans fil : avec ANC, sans ANC ou Ambient

Sound (avec retour sonore des bruits

extérieurs). Il est possible d’écouter le

casque en liaison filaire, en mode passif

(éteint), ce qui est pratique lorsque la

batterie est déchargée, mais les meilleurs

résultats sont obtenus lorsque l’ANC est

activé.

Malgré la présence de microphones

internes et externes, le système

antibruit offre une action modérée.

Mais celle-ci est bien réelle et ne

donne pas d’impression de

confinement. L'ANC génère un léger

souffle et quelques rares grésillements,

mais ces bruits sont inaudibles lorsque la

musique est en cours de lecture.

Sans ANC, le son du Yamaha YH-E700 est un

peu pataud, trop basseux et n’est plaisant que

pour une écoute à bas niveau du fait de son effet

loudness très appuyé. Lorsqu’on active l’ANC, le

son reste très chaleureux, mais prend une autre

tournure, plus intéressante et que l'on peut

beaucoup aimer. Les basses sont profondes et

gonflées à bloc, accompagnées d’un haut du

spectre très doux. Mais cela ne manque pas

d'ouverture pour autant. Sur «Careful What I Try to

Do» d'Erasure, ça pulse fort. Le punch et la

rythmique sont excellents, avec un poids assez

phénoménal pour un casque sans fil.

Le Yamaha YH-E700 offre en outre une très belle

spatialisation. Cela est particulièrement frappant

dans l’effet de latéralisation entre la guitare à droite

et la voix à gauche sur l’introduction de «What

Makes A Woman» de Katy Perry.

On se régale aussi sur la sensation de grands

espaces et sur les nappes de basses très physiques

de «Bad Kingdom - Lulu's version» d'Apparat. Le

Yamaha YH-E700 assure un son nerveux et

particulièrement musclé, qui frappe fort tout en

gardant une très belle élégance et ouverture dans

les registres médium et aigu.

Spécifications

•Type : casque circum-auriculaire sans fil et antibruit

•Liaison : filaire ou Bluetooth 5.0 (SBC, AAC, AptX)

•Autonomie : 35 heures

•Transducteurs : 40 mm électrodynamiques

•Réponse en fréquence : 8 Hz à 40 kHz

•Accessoires fournis : mallette de rangement, câbles USB

de charge et mini jack, adaptateur avion

•Poids : 331 g sur notre balance

Notre avis

Construction

Performances

Confort

Musicalité

ON-mag >> juillet/août 2021-4

41


Savez-vous que vous

étranglez votre ampli ?

Quasiment tous les câbles d’enceinte ont une impédance caractéristique – et je ne parle pas là

d’impédance, plus fréquemment connu sous le nom de résistance CC. Je parle des caractéristiques du

câble qui est de 75Ω pour votre connectique de câbles et de 300Ω pour votre antenne bifilaire.

L’un des réels défis de notre monde audio est que l’impédance des enceintes n’est jamais homogène

sur l’ensemble de la gamme audio ni sur la totalité de la bande passante qui est nécessaire à une bonne

réponse transitoire. Ceci explique pourquoi au niveau des enceintes, il est spécifié “impédance nominale”

- et également pourquoi il n’existe aucune valeur d’impédance caractéristique des câbles d’enceinte

qui est bonne.

Il n’y a qu’un seul moyen d’éliminer l’effet “mélasse” engendré par l’impédance caractéristique des

câbles d’enceinte étranglant ainsi la capacité de l’amplificateur à fournir du courant – et c’est

d’éliminer toute impédance caractéristique.

Les câbles d’enceinte Technologie ZERO de chez AudioQuest éliminent l’interaction entre le positif et

le négatif qui définit l’impédance caractéristique d’un câble – lorsqu’il n’y a pas d’interaction, il ne peut

y avoir d’impédance caractéristique.

Les câbles Tech ZERO bénéficient des mêmes ingrédients de design superbes utilisés dans les autres

modèles AudioQuest: la Diélectrique par Polarisation, la Dissipation du Bruit, les métaux de Surface

Parfaite etc., mais optimisés comme jamais auparavant.

Bonne écoute à vous quand vous aurez enfin l’opportunité de vraiment entendre votre amplificateur !

William E. Low


LES

ÉCOUTEURS


TEST

AUSOUNDS

AU-Stream Hybrid

Après avoir apprécié le très bon

casque AU-XT ANC d’Ausound, place

aux écouteurs true wireless "mini

rikiki" AU-Stream Hybrid. Voyons si

la marque américaine, fraîchement

débarquée en France, crée à

nouveau la surprise.

par Manuel Courbo

190 €

On ne peut pas dire que l’ergonomie soit le point

fort des écouteurs Ausounds AU-Stream Hybrid.

C'est déjà en grande partie ce qui nous avait retenu

de décerner un ON-topaudio au casque AU-XT

ANC de la marque.

L'activation des différentes fonctions par

tapotement du bout des doigts sur les écouteurs

semble de prime abord un peu compliquée et les

indications vocales présentent une mauvaise

intelligibilité durant l’écoute car le volume de la

musique en cours de lecture ne baisse pas lors des

annonces. Il est donc préférable d’opérer les

changements de modes lorsque la musique est en

pause.

Reprenant un design dans le même esprit que le

casque AU-XT ANC, les écouteurs AU-Stream

Hybrid sont simples, discrets, dans leur robe noire

mate, mais surtout très légers (5 grammes chacun

seulement) et d’un encombrement minimal. Ils

dépassent peu des oreilles et se font rapidement

oublier. La tenue en place de ces écouteurs, bien

qu’uniquement assurée par la forme de leurs

coques (sans ajout de tétons, de crochets en

silicone ou caoutchouc) est plus que correcte.

Le boîtier de recharge et de rangement, en forme

de petit œuf, est encore plus compact que celui des

JBL Tour Pro+. Il mesure 3 cm de haut sur 6 cm de

large et 3,5 cm de profondeur. Il est donc encore

plus facile à caser dans la poche d’un blouson ou

d’un jean. Il dispose aussi d’une réserve

d’autonomie moindre, de 25 h contre 32 h.

Un son sec et rapide

Sur le terrain, le système antibruit des Ausounds AU-

Stream Hybrid n’est d’une efficacité

que relativement modérée. Par ailleurs, le son de

ces écouteurs est assez typé, mais ne manque pas

d'arguments audiophiles.

Le rendu est moins rond, moins chaud et beaucoup

plus analytique que celui proposé par les JBL Tour

Pro+. Les écouteurs Ausounds AU-Stream Hybrid

sonnent sec et rapide. Leur signature acoustique

peut sembler presque décharnée, mais ils sont aussi

très précis. À noter également que le niveau sonore

44 ON-mag >> juillet/août 2021-4

maximum délivré par ces écouteurs paraît un peu

bridé et donc pas très élevé.

Sur le morceau "A Whiter Shade Of Pale" d'Annie

Lenox (Album "Medusa") la restitution est admirable

de présence. La voix de la chanteuse est très en avant

mais cela correspond assez bien au mixage de ce

morceau. Les détails de clavecin synthétique, les

vocalises des choristes et les petits pincements de

harpe sont immédiatement identifiables, très

détourés, tout en restant fort agréables.

Tout est également clair, très clair même, sur le

morceau "Time" d’Alex Gopher (Album "You My

Baby And I"). Ce titre qui mêle inspirations rock et

groovy, à mi-chemin entre du Prince et du Lenny

Kravitz, fourmille de détails. Les écouteurs Ausounds

se sortent des pièges des passages noisy et ils

retranscrivent les différents plans entre les voix

devant et les guitares électriques derrière sans

s'emmêler les pinceaux.

En résumé

Comme leur grand frère le casque AU-XT ANC, ces

écouteurs sans fil et antibruit Ausounds AU-Stream

Hybrid représentent une alternative aux modèles des

grandes marques. Si vous êtes amateur de restitution

sonore claire, peu démonstrative dans les basses, très

analytique, ils ont une chance de vous séduire.

Spécifications

•Type : écouteurs true wireless et antibruit

•Bluetooth 5.0

•Transducteurs : électrodynamiques de 9,2 mm au titane

•Autonomie annoncée : 8,6 h sans ANC, 5 h avec ANC,

25 h supplémentaire avec le boîtier

•Protection IPX5

•Accessoires fournis : câble de recharge USB-C, 3 paires

d’embouts L, M et S

•Poids : 5 g (par écouteur)

•Poids du boîtier seul : 38 g

Notre avis



TEST

BOWERS & WILKINS

PI7

Les écouteurs zéro fil (ou True Wireless) à

réducon de bruit Bowers & Wilkins PI7 ont

marqué les esprits lors de leur présentaon de

lancement. Ambieux et innovants, lancés au

prix de 400 €, ils se posionnent parmi les

plus chers et proposent ce qui se fait de mieux

en la maère. Voyons si, sur le terrain, ils

ennent leurs promesses et meent tout le

monde d'accord.

par Guillaume Fourcadier

Un design luxueux, mais pas partout

Il faut le reconnaître, Bowers & Wilkins (B&W) sait

soigner la forme. Ces écouteurs B&W PI7, dans leur

déclinaison blanche et or en particulier, ont quelque

chose d'extrêmement attirant. Cela passe par une

conception en deux éléments pour chaque oreillette

: une partie intérieure elliptique en plastique mat

avec canule courte à son extrémité et un petit

cylindre extérieur en aluminium anodisé accueillant

la zone tactile.

Bien que ces écouteurs ne soient pas aussi luxueux

que certains casques de la marque comme les PX et

P9, le soin apporté au design est indéniable. Les PI7

sont très agréables à prendre en main, et les divers

détails de fabrication sont vraiment appréciables.

Seule la certification IP54 est presque banale, en

tous les cas très classique pour des écouteurs de

2021.

Il est aussi un peu triste que la boîte de charge,

même si elle s’avère de bonne facture, paraisse très

"plastique" en comparaison des écouteurs. Sa

densité ou encore sa charnière ne lui permettent

pas de se distinguer de boîtiers tel que celui des

Sony WF-1000Xm3. Dommage, car cet élément

n'est pas trop imposant et propose une recharge

sans fil.

En tant qu'écouteurs à canule courte et à la face

interne plutôt bien étudiée pour épouser l’intérieur

de l’oreille, les Bowers & Wilkins PI7 font partie des

modèles haut de gamme confortables. Légèrement

plus intrusifs que les excellents Sennheiser

Momentum TW2, les PI7 restent très agréables à

porter, même durant des heures (à volume sonore

modéré bien sûr).

Ergonomie simple, mais aussi innovante

Difficile de réinventer l'ergonomie des écouteurs

True Wireless compte tenu du peu d'espace

46 ON-mag >> juillet/août 2021-4

400 €

disponible pour la simple zone tactile ou les

boutons sur ce type de produit. Avec les PI7, B&W

ne fait clairement pas exception à la règle. De prime

abord, le fabricant se contente de proposer une

approche relativement classique. L'écouteur droit

permet de gérer la navigation au sein des pistes et

de déclencher (par un appui long) l'assistant vocal

par défaut. Quant à l'écouteur gauche, il offre la

possibilité de gérer la lecture/pause seulement,

mais aussi de basculer entre les différents modes de

réduction de bruit.

À côté de cela, l'application dédiée, Headphones,

apporte un petit plus mais étrangement limité. Ainsi

ne retrouve-t-on pas d'égaliseur ou de choix des

préférences pour les commandes. Seules les mises à

jour, l'affichage du niveau de batterie (écouteurs et

boîtier), le réglage de la réduction de bruit et du

retour sonore ambiant sont possibles. Notons

également la présence, à l'instar de ce que propose

l'application MySound de Jabra, d'un générateur de

sons d’ambiance, utile pour se concentrer ou se

relaxer.

Mais la réelle innovation de ces écouteurs ne tient

pas tant dans leur ergonomie au sens strict, que

dans l'une des options proposées : l'utilisation du

boîtier de charge comme émetteur Bluetooth AptX

basse latence. En raccordant le boîtier USB-C des

PI7 sur un port USB (A ou C) ou même à une sortie

mini jack, il est ainsi possible d'envoyer le son d'une

source filaire aux écouteurs et ce presque sans

aucune latence (perceptible mais très faible). Même

si quelques sauts de son ponctuent encore ce

mode, il s’avère extrêmement pratique et très

simple à l'usage. Une vraie bonne idée qu'il serait

salvateur de retrouver chez la concurrence.


Réduction de bruit en milieu de peloton,

autonomie d'un sprinteur

Bien qu’il offre des prestations très honnêtes,

surtout pour des écouteurs True Wireless, le

système de réduction de bruit des PI7 n'est pas ce

que l'on peut qualifier de sommet du genre. Face

aux Devialet Gemini testés en même temps, les

écouteurs B&W se défendent largement dans les

médiums et les aigus, mais sont assez sensiblement

moins convaincants dans les basses.

En revanche, difficile d'être aussi clément

concernant leur autonomie. Très ambitieux, Bowers

& Wilkins a misé sur un support du codec audio

AptX Adaptive, ce qui implique également celui des

codecs AptX et AptX-HD. Testés principalement

avec ce dernier codec, les PI7 illustrent assez bien le

problème d'implémentation des codecs audio HD

sur ce type d’écouteurs dont la puissance

d'émission et réception en Bluetooth est limitée.

Cela se traduit concrètement par une portée assez

faible, des coupures sonores potentiellement assez

nombreuses (surtout en milieu fréquenté, comme le

métro) et une autonomie qui n'excède pas 2 h 50

avec AptX HD + ANC, 3 h 45 en AAC + ANC et 3 h

30 en AptX HD sans ANC.

Un son haut de gamme

L'autonomie relativement faible n'est pas

uniquement liée à l'utilisation de codecs

énergivores. B&W a particulièrement travaillé sur

l'architecture sonore de ses PI7, quitte à la rendre

elle aussi un peu plus énergivore. Cette architecture

est assez originale pour les écouteurs d’une grande

marque, puisqu'elle repose sur un ambitieux

système hybride deux voies, composé d'un

transducteur électrodynamique de 9,2 mm pour les

basses et médiums et d’un transducteur à armature

balancée pour les aigus. Chacun des transducteurs

est alimenté par son propre amplificateur dédié.

Nous n'en doutions pas, le son est effectivement de

haute volée, à défaut d'être vraiment supérieur à

celui des modèles haut de gamme d'autres

marques. La signature sonore est légèrement

chaude, mais sans une once de voile (comme cela

peut être le cas sur les casques B&W PX et PX7), ce

qui évoque la patte Bowers & Wilkins, mais

légèrement modifiée.

Ainsi les écouteurs bénéficient-ils en premier lieu de

la qualité des aigus que peut apporter un

transducteur à armature balancée. Les PI7 jouissent

d'un très grand niveau de détails, sans avoir à

accentuer certaines hautes fréquences, ce qui les

autorise à conserver une sonorité relativement

douce, un peu descendante.

À l’opposé du spectre, la qualité technique des

basses - que Bowers & Wilkins maîtrise déjà

parfaitement sur ses casques - est excellente. Sans

atteindre l'ampleur ni l'articulation des Devialet

Gemini dans ce domaine, les PI7 savent restituer les

nuances avec beaucoup de justesse, bien qu’ils

n'hésitent pas à accentuer cette gamme de

fréquence.

Si sur certaines rares morceaux de musique, un pic

dans les aigus peut donner une sonorité à la limite

de l'acidité, l'ensemble est d'un très bon niveau

technique et d'une grande polyvalence. Le seul

reproche que nous pourrions leur adresser (et

encore) concerne le niveau de séparation des

instruments sur les pistes très chargées. Offrant une

restitution globalement plus douce que claire, les

PI7 ont davantage tendance à lisser le message qu'à

effectuer un rendu analytique.

Que ce soit avec les codecs Bluetooth classiques ou

HD (même si quelques améliorations peuvent se

ressentir), les PI7 savent, au moins autant que les

Devialet Gemini, parfaitement alterner puissance et

calme, retranscrire du Jazz posé comme de l'Electro

survolté. Aucun genre musical n'est vraiment oublié

avec ces écouteurs.

Premium, innovants, s'appuyant sur une qualité

sonore haut de gamme, les Bowers & Wilkins PI7 ne

sont pourtant pas convaincants sur toute la ligne.

Entre une autonomie largement en deçà des

standards et les quelques soucis de stabilité de la

transmission Bluetooth, les PI7 sont des écouteurs à

double tranchant.

Spécifications

•Type : écouteurs zéro fil à réduction de bruit active

•HP : 1 transducteur dynamique de 9,2 mm (basses/médiums),

un transducteur à armature équilibrée (aigus)

•Bluetooth 5.0 : SBC, AAC, AptX Adaptive (inclus AptX,

AptX HD)

•Autonomie annoncée : 4 h max (simple charge)

•Charge rapide : 2 h d'autonomie pour 15 min de charge

•Recharge par USB-C ou induction

•Boîtier émetteur Bluetooth pour source filaire (numérique

par USB ou analogique par mini jack)

•Certification IP54

•Inclus : 3 paires d'embouts en silicone de tailles différentes,

câble de recharge/transmission USB-C, câble jack

vers USB-C (pour branchement du boîtier sur une sortie

casque)

Notre avis

Construction

Performances

Ergonomie

Musicalité

ON-mag >> juillet/août 2021-4

47


TEST

DEVIALET

Gemini

Alors que les écouteurs True

Wireless Aero d’Earsonics nous

avaient déjà convaincu, c'est au

tour du modèle d'un autre

grand fabricant hexagonal,

Devialet, de passer entre nos

mains. Les écouteurs haut de

gamme bardés de technologies

Devialet Gemini (300 euros)

auront fort à faire face à une

concurrence déjà très affûtée.

par Guillaume Fourcadier

300 €

Une touche Devialesque

Sans rappeler énormément le design des célèbres

enceintes connectées Phantom, les écouteurs

Gemini ne peuvent pas totalement dissimuler leurs

origines, en particulier le tracé général légèrement

ovoïde. Devialet propose une certaine épure dans

les lignes, qui n'est pourtant pas à considérer

comme de la simplicité. L'intérieur mat arrondi et le

dos plat (d'aspect métallisé) donnent un côté assez

classieux à l'ensemble même si nous ne sommes

pas dans le domaine du luxe non plus.

Cette élégance se retrouve dans l’allure de la boîte

de charge. Pas spécialement compacte, elle reprend

quelques éléments caractéristiques de Devialet. Le

revêtement mat, très agréable au toucher, est

surtout des plus réussis esthétiquement. Nous

aurions pu craindre que l'ouverture coulissante,

assez atypique dans le haut de gamme, soit un

point de faiblesse, mais il n'en est rien.

Si Devialet ne nous met pas une claque en matière

d'esthétique et de fabrication, on ne peut nier une

construction parfaitement maîtrisée, pour la boîte

comme pour les écouteurs. Aucun grincement

intempestif ou petite imperfection ne vient ternir

l'expérience.

Les écouteurs Devialet Gemini ne sont toutefois pas

48 ON-mag >> juillet/août 2021-4

parfaits sur la forme puisque malgré leur

certification IPX4 (résistance aux projections d'eau)

et leur bon confort, leur tenue dans les oreilles n’est

pas assez ferme pour une pratique sportive

intensive. Ils ne sont pas non plus bien adaptés aux

petites oreilles, car ils sont un peu trop volumineux.

Ergonomie efficace mais encore un peu

simple

Alors que certains écouteurs, parfois au prix de

commandes tentaculaires, proposent de contrôler

presque toutes leurs fonctions depuis leur zone

tactile, avec les Gemini, Devialet fait montre de plus

de simplicité. Il est ainsi possible, via un, deux

appuis, ou une pression prolongée sur un des

écouteurs, de contrôler la lecture et le passage de

pistes, ainsi que le type de réduction de bruit, mais

pas davantage.

L'application de pilotage et paramétrage dédiée sur

smartphone, sobrement nommée Devialet Gemini,

ne transcende pas l'expérience mais intègre tout de

même un égaliseur graphique particulièrement

précis (réglage par pas de 0,5 dB). Il est également

possible de contrôler un peu plus finement les

paramètres de réduction de bruit et de retour

sonore, mais les avantages s'arrêtent à peu près là.


Si les écouteurs Devialet Gemini sont du genre

classique (mais assez efficace) sur la connexion

Bluetooth, ne proposant ni appairage avancé (type

Google Fast Pair), ni connexion multipoint, ils

affichent une compatibilité avec les codecs audio

SBC, AAC, mais surtout AptX.

Une réduction de bruit à la hauteur des plus

grands, une autonomie plus en retrait

Clairement, l'impressionnant savoir-faire de Devialet

se manifeste vraiment avec le système de réduction

de bruit ambiant intégré aux Gemini. En mode

passif (sans ANC), la seule structure de chaque

écouteur et des embouts assure déjà une isolation

phonique des plus impressionnantes dans les aigus

et va même jusqu'à être déjà efficace dans les

médiums.

Une fois l'isolation active enclenchée, les Gemini

passent la seconde et se positionnent largement au

niveau des meilleurs : Apple AirPods Pro et Sony

WF-1000Xm3 pour citer le sommet. Le pari est

pleinement tenu, puisque Devialet réussit cet

exploit sans que l’on note de sensation de

bourdonnement dans les oreilles.

À l'inverse, l'autonomie est moins flamboyante. En

effet, avec la réduction de bruit activée (avec codec

AptX), les Devialet Gemini ne dépassent que

difficilement 3 h 50 d’endurance et jusqu'à 5 h

(maximum) sans ANC.

De la basse batailleuse, mais audiophiles

Sur le plan sonore, Devialet n'a pas laissé grandchose

au hasard. Le transducteur dynamique de 10

mm intégré à chaque écouteur Gemini, déjà plus

imposant que la moyenne, est secondé par la

technologie propriétaire PBA (Pressure Balance

Architecture) composée de chambres de

décompression agencées en cascade. Quant à

l'algorithme EAB (Ear Active Matching), il permet

d'uniformiser au mieux le rendu sonore, quelle que

soit la position des écouteurs dans les oreilles.

Et cela fonctionne diablement bien, puisque les

Devialet Gemini, malgré un parti pris radical

concernant la signature sonore, sont excellents

techniquement.

Cette signature n'est pas surprenante pour qui

connaît les grandes enceintes Phantom : les basses

sont ici largement mises en avant. Ainsi la signature

est-elle de type descendante, avec un plateau très

élevé dans les 20-40 Hz, puis une descente

orchestrée de manière assez intelligente jusqu'aux

haut-médiums (un peu avant 1 kHz). Passé ce creux

dans les haut-médiums, une pointe très sèche

autour de 1 kHz permet aux écouteurs de ne pas

devenir simplement basseux ou "doux", mais

apporte une aération supplémentaire à l'écoute,

une légère projection de la scène sonore vers

l'avant. Cela se traduit également par une très

bonne séparation des instruments. Le registre des

aigus est quant à lui relativement régulier,

seulement marqué par un ou deux pics légers. Les

écouteurs ne sont ainsi jamais mous ou agressifs.

Que ce soit grâce à leur réglage sonore un brin

exubérant ou à l'évidente qualité acoustique de

l'ensemble, les Devialet Gemini, sans écraser la

concurrence, proposent une écoute à la fois très

puissante et raffinée, bien plus riche qu'on ne

pourrait le penser de prime abord. Le niveau de

détails est très élevé, la séparation des instruments

excellente, la puissance acoustique potentiellement

énorme, le tout sans jamais venir phagocyter les

médiums. Nous aurions pu espérer que ces derniers

soient encore un brin plus équilibrés, mais telle est

la personnalité des Devialet Gemini, et la

polyvalence est bien là.

La signature sonore est un peu différente lorsqu'on

désactive la réduction de bruit active (ANC), les

médiums sont plus lissés et le pic très sec dans les

haut-médiums disparaît, ce qui assagit un peu la

restitution mais fait légèrement perdre en aération.

L'égaliseur, bien qu'il ne transfigure pas l'expérience,

permet quelques ajustements déjà utiles.

Malgré leurs quelques défauts, leur autonomie un

peu faible en tête, les Devialet Gemini réussissent

leur pari, se posant comme des écouteurs

d'aspiration premium, impressionnants

technologiquement et très travaillés sur le plan

sonore.

Spécifications

•Type : écouteurs True Wireless à réduction de bruit

active

•Puce Bluetooth 5.0

•Codecs audio supportés : SBC, AAC, AptX

•Certification IPX4

•Contrôle tactile

•Réponse en fréquence annoncée : 5 Hz à 20 kHz

•DHT < 0,1 kHz (94 dB à 1 kHz)

•Autonomie annoncée : jusqu'à 6 h en simple charge,

24 h avec le boîtier de charge

•Dimensions (boîte) :74 x 58 x 31 mm

•Poids (par écouteur) : 8 g

•Poids (boîtier) : 76 g

Notre avis

Construction

Performances

Ergonomie

Musicalité

ON-mag >> juillet/août 2021-4

49


TEST

JBL

Tour Pro+ TWS

200 €

JBL, marque américaine historique, fête ses 75 ans. Désormais filiale

de Samsung, elle est plus que jamais un leader du marché de l’audio.

Certains de ses fans regreeront que ses grandes enceintes à pavillon

ne soient plus au cœur de son actualité, bien que toujours présentes

dans la série Synthesis, mais comme beaucoup de marques historiques

telles Bowers & Wilkins, Bang & Olufsen ou Klipsch, JBL s’est modernisé

et suit la tendance des pets produits nomades, des barres de son,

voire des produits de gaming. Pour certains, JBL vend son âme au

diable, pour d’autres, la marque communie avec un nouveau public et

le fait généralement avec pas mal de réussite. Voyons si c’est le cas

avec ses écouteurs JBL Tour Pro+ TWS.

par Manuel Courbo

Esthétiquement, les écouteurs JBL Tour Pro+ TWS

sont chics et distingués. Ils allient différentes

nuances de gris, de matières brillantes et mates, du

plastique et du métal. On apprécie la discrétion, la

forme arrondie, presque ovoïde et la compacité de

leur boîtier de recharge (6 x 5 x 3 cm) qui en font un

objet qui se glisse vraiment partout. Sa base est

recouverte d’un matériau antidérapant et sert aussi

de zone de contact pour la recharge par induction.

Une fois les JBL Tour Pro+ TWS sortis de leur boîtier

et un premier appairage réalisé, les manipulations

sont très fluides et les automatismes bienvenus.

Mise en route et mode d’écoute sont confirmés par

une petite voix claire et audible, un vrai bonheur.

L’écoute peut se faire au naturel, ou avec le système

antibruit activé ou encore en mode “Ambient”,

laissant passer les sons extérieurs comme les

conversations de vos collègues de bureau en open

space, ou dans la rue, celui d’un vélo qui vous

indique d’un coup de sonnette qu’il va griller le feu

alors que vous vous apprêtez à traverser… Un gage

de sécurité, donc.

Un son sage et très bien équilibré

Sur le terrain, le système antibruit des JBL Tour Pro+

TWS a une action relativement modérée et la

restitution sonore conserve à peu près les mêmes

caractéristiques quel que soit le mode enclenché.

Ces écouteurs semblent moins démonstratifs que

certains autres produits JBL, moins portés sur les

basses, ce qui n’est pas forcément pour déplaire. Au

début, le son peut paraître un peu aseptisé, mais

présente l’intérêt de ne pas être fatigant et d’être

assez consensuel, très bien équilibré.

Sur le morceau “A Whiter Shade Of Pale” de

l’album “Medusa” d’Annie Lenox, tout est bien en

place : la magnifique voix de l’interprète sans aucun

vrillage dans le haut, la finesse des aigus du clavecin

synthétique, le rythme de la grosse caisse.

Sur un second morceau, “Champagne Makes

Bubbles In My Head” du groupe Babamars, le rendu

50 ON-mag >> juillet/août 2021-4

est très agréable, les basses sont présentes sans

être envahissantes, les coups de batterie sont clairs,

francs et tranchés, et ce titre qui fourmille de détails

en devient vite entraînant… C’est un peu “noisy” au

niveau de la voix et du synthétiseur, mais tout est

retranscrit proprement.

Enfin, la scène sonore proposée par les JBL Tour

Pro+ TWS n’est pas d’une largeur ou d’une ampleur

extraordinaire, mais cela ne paraît pas trop confiné

et, sur ce point encore, le rendu est cohérent et

agréable.

En résumé

Les JBL Tour Pro+ TWS sont des écouteurs

consensuels. Avec eux, pas de prise de risque ni de

mauvaise surprise. La restitution sonore est

excellente, le système antibruit est d’une action

parfois symbolique, mais comme sur beaucoup

d’autres écouteurs True Wireless. L’ergonomie des

fonctions tactiles, les indications audio et la mise en

route automatique les rendent agréables à utiliser.

Pour 200 € avec toutes ces qualités, JBL nous prouve

une fois de plus que son produit est dans le vrai.

Spécifications

•Type : écouteurs True Wireless antibruit

•Transducteurs : électrodynamiques de 6,8 mm

•Autonomie annoncée : 8 h sans ANC, 6 h avec ANC,

32 h en plus avec le boîtier de charge

•Waterproof : IPX4

•Accessoires fournis : câble de recharge USB-C, étui de

rangement et recharge, 5 tailles d’embouts, 2 tailles de

stabilisateurs

•Poids des deux écouteurs : 15 g

•Poids du boîtier de recharge seul : 57 g

Notre avis


ENCEINTES HAUTE-FIDÉLITÉ BOREA

Une reconnaissance internationale

La gamme BOREA est appréciée et reconnue par la presse spécialisée pour ses qualités de

fabrication et ses performances acoustiques. Des enceintes perçues comme une excellente

alternative pour accéder à la haute-fidélité au meilleur prix.

À PARTIR DE 319 € /paire

WWW.TRIANGLEHIFI.FR


TEST

SENNHEISER

1300 €

IE900

Annoncés juste après le rachat de la division grand public de Sennheiser par le suisse Sonova,

les IE900 constuent le sommet de l'art audiophile appliqué à des écouteurs. Sennheiser

prend encore une fois le pari, toujours risqué, de ne pas céder aux sirènes pourtant ultra

majoritaires (dans le haut de gamme) du mulvoies, mais de miser sur un unique transducteur

propriétaire. Un vrai produit haut de gamme, cher (1300 euros), que les amoureux du concept

de large bande pourraient bien adorer.

par Guillaume Fourcadier

Croiser le fer, tout en discrétion

Si les IE900 constituent probablement le dernier

modèle haut de gamme de Sennheiser en tant

qu'entreprise totalement indépendante, ils sont

surtout les écouteurs intra-auriculaires les plus

ambitieux jamais imaginés par le mythique

constructeur allemand. Ils héritent de sa grande

expérience mono-transducteur accumulée depuis

les IE8 et surtout les très haut de gamme IE800, tout

en profitant de nouvelles technologies spécifiques

développées pour l'occasion.

Très étudié, le châssis de chaque écouteur est

entièrement usiné à partir d'un alliage d'aluminium

spécial, délaissant la coque en céramique des IE800.

Les IE900 possèdent alors un côté très brut ; se

passant d'anodisation ou de microbillage, ils sont

totalement à nu. Sennheiser a même choisi de

conserver le tracé de l'usinage, présent sous la

forme de petits paliers aux reflets légèrement

martelés.

Cette spécificité de construction, ainsi que le très

petit volume, font que les Sennheiser IE900 sont à la

fois extrêmement bien construits, légers, mais

surtout très confortables. Leurs courtes canules

permettent à ces écouteurs Sennheiser IE900 de ne

pas être trop intrusifs tandis que la présence de

deux types d'embouts dans leur emballage, en

silicone et en mousse à mémoire de forme, leur

confère une certaine polyvalence. La disposition en

52 ON-mag >> juillet/août 2021-4

tour d'oreille de leurs câbles, gainés d'aramide,

participe à la bonne tenue dans les oreilles et

corrige en grande partie les problèmes de bruits

microphoniques rencontrés sur les IE800.

La forme est parfaitement travaillée mais Sennheiser

soigne aussi le packaging. En plus du classique

câble jack 3,5 mm (connectique détachable en

MMCX au niveau des écouteurs), le constructeur

fournit également un câble similaire avec

terminaison jack 2,5 mm et un autre avec

terminaison jack 4,4 mm, tous deux destinés à un

raccordement sur prise symétrique. Enfin, une belle

petite boîte de transport semi-rigide permet de

ranger les IE900.

Un son doux-dynamique et sans filtre,

ataraxie du mono-transducteur

L'architecture sonore des écouteurs Sennheiser

IE900 n'a rien de révolutionnaire, car elle ne

multiplie pas les voies et transducteurs, mais le

spécialiste allemand table sur ce qui se fait de mieux

en matière de haut-parleurs dynamiques large

bande. Il continue ainsi de naviguer, de manière

presque atypique, avec quelques autres marques

très haut de gamme du genre, comme Campfire ou

Final Audio.

Les IE900 s'articulent ainsi autour d'un transducteur

spécialement développé pour eux, le X3R,

directement dérivé du XWB présent sur les IE


800/800 S et IE 300. Il s’agit d’un modèle dynamique

de 7 mm, pour lequel Sennheiser cultive un certain

secret (fournissant peu de détails sur la membrane).

Sur cette belle base, le fabricant a conçu une triple

chambre acoustique T3CA afin d'amortir au mieux

l'onde arrière sur toutes les fréquences audibles (et

plus encore), tout en montant un système dit de

"vortex" sur les embouts, lequel permet de contrer

l'effet de masque.

À l'écoute, le caractère des Sennheiser IE900 est à la

fois simple et complexe. Leur simplicité tient au fait

que, contrairement à la majorité des écouteurs

mono-transducteurs haut de gamme, ils ne

proposent pas une signature en V (physiologique). Il

n'y a donc pas de pic marqué dans les basmédiums/basses

ni dans les haut-médiums/aigus.

Une signature en V possède des avantages, car elle

gonfle artificiellement le niveau de détails et le

tranchant, mais peut également devenir agressive et

rendre la scène sonore un peu étrange.

Ici, Sennheiser tente une approche physiologique

emprunte d'une certaine douceur. Les basses sont

en avant, mais suivent une pente douce et régulière.

Les IE900 affichent ainsi une bonne assise, sans trop

d'emphase, sans débordement, qui repose surtout

sur la grande qualité du transducteur et de la

chambre acoustique pour délivrer une excellente

sensation d'impact si nécessaire.

À l'opposé du spectre, les aigus présentent cette

même façon de procéder : "en douceur". Les

fréquences les plus agressives, autour de 2-4 kHz,

sont légèrement atténuées, alors que Sennheiser

place une légère accentuation autour de 10 kHz et

plus, ce qui procure un rendu assez doux, mais

pourtant suffisamment brillant et aéré. Nous aurions

pu craindre que ce pic dans les 10 kHz semble trop

artificiel sur certains instruments comme les

cymbales, mais Sennheiser a corrigé ce point par

rapport aux IE800 et IE800S.

Sans chercher à faire d'effets spectaculaires,

Sennheiser réussit, en se reposant uniquement sur la

qualité de cette architecture sonore, à bâtir des

écouteurs au son très doux et aéré si besoin, mais

d'un grand sens de l'énergie si on vient les titiller.

Aux mesures, cela se traduit par une distorsion et

des résonances proches du néant, même à fort

volume, et ce quelles que soient les fréquences.

Le travail sur l'acoustique interne permet ainsi aux

IE900 de se frotter aux genres musicaux les plus

rapides et les plus complexes sans aucune difficulté.

Certes, certains utilisateurs préféreront un son plus

tranchant, plus expressif, mais ce n'est pas sur la

partie technique que nous pourrions reprocher quoi

que ce soit aux écouteurs Sennheiser. À ce titre, ils

présentent bien des similitudes avec les IE800/

IE800S, mais travaillent avec davantage de nuances,

des creux moins profonds et des pics plus maîtrisés.

Le gain dans les basses se limite, par rapport aux

médiums, à un écart de 8 dB max, alors que les

IE800 se permettaient facilement le double. Le creux

dans les haut-médiums est également moins sec et

laisse place à une emphase plus douce dans les

aigus. Nous pouvons à la fois y voir un meilleur

réglage du nouveau transducteur, mais également

une conception encore plus aboutie de la chambre

acoustique.

Très large, assez profonde, la scène sonore brille

particulièrement par sa séparation des instruments.

La philosophie mono-transducteur permet de

conserver une sonorité certes moins étendue et

détaillée que sur les meilleurs écouteurs multivoies,

mais d'une cohérence spatiale supérieure,

absolument inaltérable.

Si les Sennheiser IE900 sont assez simples à

alimenter, la qualité de la source peut largement

faire la différence. Ces écouteurs mettent très vite

en évidence les problèmes comme le bruit de fond

ou la faible séparation des canaux.

Difficile de parler d'un style musical de prédilection :

les IE900 sont, comme bien des modèles haut de

gamme, très dépendants de la qualité des mixages.

Un morceau plat, à la dynamique très faible, ne leur

permet clairement pas de s'exprimer et les fera

passer pour des écouteurs ternes. De plus, tout le

monde n'accrochera pas à cette sorte de "sagesse

mono-transducteur" presque désuète, assez

éloignée de la sonorité plus typée, quasi

outrancière, des écouteurs multivoies modernes.

Avec les IE900, Sennheiser va jusqu'au bout du

concept d'écouteurs mono-transducteur. Un produit

très cher mais maîtrisé de bout en bout. Un bonheur

pour les amoureux d'un son sans filtre.

Spécifications

•Type : écouteurs intra-auriculaires

•Architecture simple voie

•Transducteurs dynamiques X3R de 7 mm

•Réponse en fréquence : 5 Hz – 48 kHz

•THD : 0,05% (94 dB à 1 kHz)

•Inclus : câble avec jack 3,5 mm, câble avec jack 4,4 mm,

câble avec jack 2,5 mm, embouts en silicone (3 tailles),

embouts en mousse à mémoire de forme (3 tailles), clips

vêtement, housse de transport

Notre avis

Construction

Performances

Confort

Musicalité

ON-mag >> juillet/août 2021-4

53


TEST

SONY

280 €

WF-1000Xm4

Presque deux années après avoir lancé ses premiers écouteurs True Wireless dotés

d'une isolaon acve vraiment performante, Sony modernise la recee fabuleuse des

WF-1000Xm3 et sort, avec ses nouveaux WF-1000Xm4, une version encore plus

ambieuse. Alors que la concurrence s'est largement mise à niveau depuis, Sony a-t-il

encore les moyens de redevenir le meilleur ?

par Guillaume Fourcadier

La patte Sony, retravaillée, enfin compacte

Une chose saute aux yeux pour les utilisateurs des

précédents écouteurs Sony : la firme a largement

amélioré la forme, en particulier celle de la boîte

de charge. Cette dernière perd plus de 40% de

volume, ce qui permet de la loger aisément dans

une poche de pantalon, chose qui était impossible

avec celle des WF-1000Xm3. Cela est d'autant plus

louable que le constructeur a réussi à y intégrer la

recharge par induction. Les WF-1000Xm4

n’atteignent pas un niveau de luxe digne des

54 ON-mag >> juillet/août 2021-4

écouteurs de Klipsch (fournis avec une boîte en

inox brossé) ou Master & Dynamic, mais Sony a pris

le parti d'un certain pragmatisme nomade, en

conciliant compacité et qualité de fabrication déjà

très correcte.

Les écouteurs ne sont pas en reste, bénéficiant de

lignes bien plus classieuses quoique plus

traditionnelles qu'auparavant. Les Sony

WF-1000Xm4 troquent ainsi le design élancé et

futuriste des WF-1000Xm3 pour une demi-sphère

mate (qui existe en noir et en blanc) aux petites

touches cuivrées, impeccablement assemblée. Des


points pourtant anodins, comme la légère

protubérance tubulaire du micro, confèrent un

véritable cachet premium au design.

Les écouteurs sont à la fois un peu plus luxueux et

plus ergonomiques. Nous pouvons citer, en tête

des innovations, de nouveaux embouts en mousse

polyuréthane plus confortables que les anciens

embouts en silicone. Le principe de canule courte

est réutilisé et la forme assez équilibrée apporte

une bonne tenue après un quart de tour de

"vissage" dans les oreilles. Nous n'irons pas

jusqu'à citer les écouteurs de Sony comme

l'apogée du confort intra-auriculaire, car leur

volume toujours assez important ne s'accorde pas

aux très petites oreilles, mais le constructeur a fait

de grands progrès. De même, bien qu'ils soient

certifiés IPX4 (résistance aux projections d'eau), ces

bijoux zéro fil ne sont pas particulièrement bien

adaptés à un usage sportif.

Au bonheur des réglages

Cœur du système Sony, l'application de pilotage

des Sony WF-1000Xm4, Headphones, reste LA

référence des applications pour écouteurs/casques

nomades. Parfois légèrement

complexe, elle permet un

nombre de réglages tout

simplement impressionnant.

Tout ou presque est activable

et désactivable ici, des

capteurs optiques des

écouteurs (pause/lecture

automatique) jusqu'à

l'adaptation intelligente de la

réduction de bruit suivant la

situation.

Rentrer dans les détails

prendrait un temps infini, mais

nous ne pouvons que saluer

cette application qui, depuis

les versions disponibles sur les

casques WH-1000Xm2 et Xm3,

n'a cessé de s'étoffer. Il est par

exemple possible de définir la

qualité audio, en choisissant le

codec de transmission

Bluetooth, ou encore d'avoir

accès à un égaliseur graphique

personnalisable. Sauf cas

extrêmes, Sony Headphones

est d'une stabilité exemplaire

avec les écouteurs

WF-1000Xm4.

Le seul bémol ergonomique concerne finalement

les commandes tactiles. Si Sony est passé d'une

petite zone (sur les WF-1000Xm3) à une surface

coiffant la totalité du dos des écouteurs, elle ne

permet pas de couvrir absolument toutes les

commandes en une fois, il faut toujours basculer

entre plusieurs modes via l'application. Par

exemple, il n'est pas possible d'effectuer un

réglage sonore en même temps qu'un réglage de

la navigation dans la musique et de la réduction de

bruit.

Endurant, isolant, d'une stabilité

presque parfaite

Véritable démonstration technologique, les Sony

WF-1000Xm4 sont largement portés par la toute

nouvelle puce du constructeur, baptisée V1, qui

gère à la fois la réduction de bruit active,

l'intégralité des traitements sonores et le

Bluetooth.

Sans révolutionner ce qui était déjà une des forces

de leurs prédécesseurs, les WF-1000Xm4 ne

laissent pratiquement rien au hasard. La

connectivité met en avant des éléments

ON-mag >> juillet/août 2021-4

55


particulièrement modernes, comme les appairages

rapides Fast Pair (Android) et Swift Pair (Windows

10), la connexion de type sniffing (pas d'écouteur

maître/esclave), ainsi que le fonctionnement de

chaque écouteur en mono. Seule manque la

connexion multipoint. Mais plus impressionnant

que tout le reste, Sony intègre, pour la première

fois dans des écouteurs True Wireless, son codec

maison LDAC, qui permet une transmission

Bluetooth en audio haute résolution. Une vraie

performance, portée par la maîtrise

impressionnante du hardware.

Bien sûr, Sony ne peut pas faire de miracle (et

encore), puisque quelques instabilités demeurent

dans la transmission en utilisant ce codec, mais

uniquement en milieu embouteillé (ou smartphone

dans la poche de pantalon). En outre, l'autonomie

baisse pratiquement de moitié par rapport à

l'utilisation du codec AAC, le LDAC étant

particulièrement énergivore.

Mais même avec ces limitations assez prévisibles,

les Sony WF-1000Xm4 possèdent l'autonomie la

plus élevée de tous les écouteurs haut de gamme.

En AAC, il est possible d'atteindre environ 9 h avec

la réduction de bruit (ANC) activée et

pratiquement 14 h sans - du grand art.

56 ON-mag >> juillet/août 2021-4

Tout aussi impressionnant, le système de réduction

de bruit gagne encore un petit cran par rapport

aux précédents écouteurs et se replace vraiment

au niveau des meilleurs. Le gain est autant

attribuable à la nouvelle puce qu'aux nouveaux

embouts, encore plus efficaces sur les médiums, et

déjà relativement isolants dans les basses (isolation

passive effective à partir de 60 Hz). Le constructeur

ne met pas la même claque à la concurrence qu’il

avait pu le faire avec les WF-1000Xm3, mais les

Sony WF-1000Xm4 n'en sont pas moins au sommet

du silence. Sons très basses fréquences, voix, bruits

réguliers ou bruits soudains, Sony propose une

isolation phonique extrêmement efficace et surtout

très régulière.

Un son passe-partout, encore plus raffiné

Avec une courbe de réponse légèrement en V

(physiologique), le son des WF-1000Xm3, bien

qu’un peu trop tranchant pour certains, était d'un

haut niveau technique, mais manquait sans doute

un peu de raffinement pour une cible sensible aux

aigus. Ici, Sony prend le contre-pied de ses

précédents écouteurs et s'aligne, au contraire, sur

la sonorité assez caractéristique (et désormais


assez classique pour les casques nomades

modernes) des WH-1000Xm3 et WH-1000Xm4.

Ainsi les Sony WF-1000Xm4 proposent-ils un son

intelligemment accentué dans les basses, des

médiums d'un bien bel équilibre, et des aigus

légèrement en retrait, mais marqués par un pic

assez sec autour de 10 kHz, afin de conserver une

certaine brillance et aération. À l'écoute, nous

pouvons constater que comme pour ses casques

nomades haut de gamme, Sony a parfaitement

compris comment créer un réglage sonore pour

plaire au plus grand nombre, tout en misant sur un

transducteur de très grande qualité. Le

transducteur intégré à chaque écouteur

WF-1000xm4, développé totalement par Sony, est

un modèle de 6 mm avec moteur 20% plus large

que la génération précédente.

Cette qualité technique se traduit particulièrement

bien dans la maîtrise des basses fréquences, à la

fois rondes, puissantes et emplies de nuances. Rien

ne déborde jamais (ou presque) malgré leur

emphase.

Les médiums ne sont pas en reste. Pas d'une

neutralité absolue mais d'un bel équilibre, ils

permettent de très bien reproduire le registre

vocal, là aussi avec une grande richesse des

timbres.

Les aigus ne sont pas aussi spectaculaires, en

partie à cause d'un certain retrait. Par ce réglage,

Sony se prive d'un rendu un peu plus percutant, un

peu plus tranchant, mais livre par ce biais une

écoute plus reposante. Surtout, ce creux est

suffisamment subtil pour ne pas être ressenti

comme un vrai manque ; l'écoute n'est jamais

voilée. Le niveau de détails est là, la clarté

demeure et, surtout, la scène sonore est l'une des

plus spacieuses jamais entendue sur des écouteurs

True Wireless. Que ce soit en matière de largeur,

de profondeur ou de niveau de détails, Sony

montre un vrai savoir-faire en la matière.

D'une manière générale, difficile de trouver un

produit vraiment supérieur aux Sony WF-1000Xm4

sur le plan sonore, bien qu'ils soient un peu typés.

Les Sennheiser Momentum TW/TW2, véritables

références audiophiles, sont ceux qui s’en

rapprochent le plus techniquement parlant. Les

deux marques livrent des écouteurs maîtrisés,

polyvalents et parfaitement à l'aise dans la

difficulté. Les Devialet Gemini partagent avec eux

quelques qualités, offrant des basses aussi

maîtrisées mais encore plus accentuées. Quant aux

Bowers & Wilkins PI7, s'ils ne sont pas aussi

impériaux dans les basses ou en matière d'ampleur

sonore, ils affichent une maîtrise dans les aigus qui

leur permet de facilement se faire une place.

Si les Sony WF-1000Xm4 ne réitèrent pas la même

claque technique que les WF-1000Xm3 en leur

temps, ces écouteurs zéro fil n'en sont pas moins

aussi recommandables. Tout ou presque est

maîtrisé de bout en bout et il faut vraiment aller

chercher dans les détails pour trouver des

reproches à leur adresser.

Spécifications

•Type : écouteurs True Wireless à système de réduction

de bruit actif

•Puce de traitement Sony V1

•Connexion : Bluetooth 5.2

•Codecs supportés : SBC, AAC, LDAC (jusqu'en 990 kb/s)

•Transducteurs de 6 mm

•Certification IPX4

•Boîte de recharge Qi

•Autonomie annoncée : 8 h avec ANC, 12 h sans ANC, 3

recharges supplémentaires avec la boîte

•Embouts : 3 paires d'embouts à mousse polyuréthane

•Packaging écoresponsable sans plastique

•Coloris : noir/cuivre ; blanc/cuivre

Notre avis

Construction

Performances

Ergonomie

Musicalité

ON-mag >> juillet/août 2021-4

57


TEST

SOUNDCORE

Liberty Air 2 Pro

Marque sœur du constructeur Anker,

Soundcore dévoile avec les Liberty Air 2 Pro des

écouteurs zéro fil à réducon de bruit (ANC)

abordables mais parculièrement ambieux.

Un produit prêt à défier les grosses pointures

du secteur pour un prix moindre ?

par Guillaume Fourcadier

Classiques, mais sérieux

Proposés dans plusieurs coloris, les écouteurs

Liberty Air 2 Pro se composent d'une partie centrale

sphérique et d'une excroissance en forme de tige

légèrement effilée. Un design très simple, que l’on

retrouve sur le boîtier de charge, mais qui ne bride

pas pour autant la qualité de fabrication, très bonne

à défaut d'être luxueuse.

Si le confort n'est pas encore universel, ces

écouteurs semi intra-auriculaires sont livrés avec pas

moins de 9 paires d'embouts de tailles différentes,

ce qui leur permet de s’adapter à pratiquement

toutes les morphologies d'oreilles. L'expérience

d'utilisation n'est pas encore à la hauteur de celle

offerte pas les AirPods Pro d’Apple, mais plus

qu'acceptable sur les longues séances d’écoute.

Technologie presque complète

Assez riches à défaut d'être complets, les

commandes et réglages de ces écouteurs

Soundcore Liberty Air 2 Pro reposent sur le

classique binôme composé de touches tactiles et

d’une application sur smartphone.

D'un côté, les touches, limitées à seulement deux

actions, n'assurent que partiellement la navigation.

De l'autre, l'application dédiée, sans atteindre la

richesse de ce qui existe chez Sony par exemple, est

déjà très fournie : assignation des commandes,

mises à jour, test d'embouts, égaliseur, etc. Il est

même possible d'effectuer un test auditif – un peu

sommaire - afin de trouver une égalisation

personnalisée.

La puissance technologique des Liberty Air 2 Pro

s'exprime avant tout sur la réduction de bruit. Loin

d'être gadget, cette fonction est efficace dès les très

basses fréquences. Seules quelques fréquences

spécifiques (autour de 1 kHz) débordent un peu,

mais les écouteurs Soundcore maîtrisent déjà bien

leur sujet. Dommage que le mode Transparence soit

un peu moins heureux, car celui-ci ne récupère pas

suffisamment les aigus pour être efficace.

L'autonomie des écouteurs peut atteindre jusqu'à 6

h avec ANC, une performance déjà un peu

supérieure à la moyenne.

58 ON-mag >> juillet/août 2021-4

130 €

Un son puissant mais réfléchi

Alors que les modèles d'écouteurs abordables

misent souvent sur une sonorité très en V (avec une

réponse en fréquence très physiologique),

Soundcore surprend son monde. Assez techniques,

les écouteurs Liberty Air 2 Pro mettent certes les

basses assez largement en avant, mais proposent un

équilibre admirable dans les médiums et les aigus.

Ces derniers n'ont pas la richesse apportée par de

très bons écouteurs intra-auriculaires filaires, mais se

permettent de ne jamais être agressifs ou sonner

faux ou encore de s'appuyer sur des pics de

résonance pour cacher la misère. Tout est

suffisamment précis et maîtrisé avec les écouteurs

Soundcore.

À l'écoute, les Soundcore Liberty Air 2 Pro ont donc

presque tout pour plaire. Le son est dynamique, le

niveau de détails est excellent, et la scène sonore se

montre certes un peu resserrée, mais très cohérente.

Ces écouteurs pourraient proposer des basses plus

enveloppantes, mais Soundcore a choisi de les

rendre percutantes avant tout. Il s'agit d'une sorte

de version moins douce des Earsonics Aero.

Sans être parfaits, les Soundcore Liberty Air 2 Pro ne

présentent toutefois aucun défaut majeur, ni sur la

partie technique ni sur la partie sonore. Une

excellente performance pour ces écouteurs true

wireless plutôt abordables.

Spécifications

•Type : écouteurs true wireless à réduction de bruit

•Transducteurs de 11 mm "purenote"

•Codecs audio supportés : SBC et AAC

•Autonomie annoncée : 6 h avec réduction de bruit, 7 h

sans, 26 h en comptant le boîtier de charge

•Compatible recharge par induction

•IPX4

Notre avis


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LES

DACs


TEST

ASTELL & KERN

Dual DAC Amplifier

Cable PEE51

Pete surprise made by Astell & Kern, le Dual

DAC Amplifier Cable, aussi nommé PEE51, est

un pet DAC USB-C accessible, qui combine

luxe et audiophilie. Pas aussi polyvalent que le

Nuprime Hi-mDac ni aussi haut de gamme que

l’Earmen Sparrow, en tout cas sur le papier, il

pourrait pourtant bien être le meilleur dans

son genre. par Guillaume Fourcadier

130 €

Un luxe réjouissant, qui ne tient qu'à un fil

Malgré son tarif très abordable pour un produit

Astell & Kern, le PEE51 conserve la célèbre exigence

de la marque en matière de fabrication. Le châssis

ainsi que le connecteur (abritant l'USB-C) de ce petit

DAC/ampli casque sont entièrement en alliage de

zinc du plus bel effet, reprenant le design "facetté"

cher à la marque, le tout couplé à un câble de

connexion à conducteur en cuivre plaqué argent

particulièrement sérieux.

L'Astell & Kern Dual DAC Amplifier Cable est à la

fois agréable à utiliser et très solide. Mais difficile de

ne pas pointer du doigt ce câble non détachable

comme une faiblesse potentielle, puisque cet

élément lui permettra difficilement de tenir aussi

longtemps que les concurrents de chez Nuprime ou

Earmen, qui disposent simplement d'un connecteur

USB-C femelle.

De type plug and play, le PEE51 fonctionne en

insérant le câble dans n'importe quel PC/Mac et

presque tout type de smartphone.

Malheureusement, les smartphones sous iOS sont

limités en puissance par Apple, ce qui ne permet

pas ici d'exploiter le double DAC, et par

conséquent d'allumer l’appareil. Le Dual DAC

Amplifier Cable ne possède pas non plus de

réglage de volume (celui-ci s'effectue depuis

l'ordinateur ou le smartphone) et n'intègre pas de

sortie optique (Toslink) dans sa prise mini jack. Sa

grande simplicité sonne ainsi à la fois comme une

force (compacité) et comme une faiblesse,

puisqu’elle ne lui autorise qu'une polyvalence

limitée.

Un son aussi typique d’Astell & Kern

qu'attendu

Avantage et léger défaut du PEE51, sa structure

Dual DAC est certes énergivore, mais lui permet

62 ON-mag >> juillet/août 2021-4

d'afficher un niveau technique déjà très élevé, plus

élevé que celui de l'Audioquest Dragonfly Red par

exemple.

Sans atteindre la qualité d'un Sparrow d’Earmen, ce

DAC/ampli diffuse une sonorité neutre, détaillée,

puissante, avec pour principal atout un espace

sonore particulièrement large et profond.

Malgré sa structure Dual DAC, qui lui permet de

gagner en aération et en niveau de détails par

rapport au Hi-mDac de Nuprime, le Dual DAC

Amplifier Cable n'est pas spécialement meilleur ou

plus musical. Nuprime compense l’architecture

simple DAC par une amplification un peu plus

puissante et plus maîtrisée, légèrement mieux

adaptée à l'écoute sur casque de salon. L'un

comme l'autre possèdent ce côté très technique et

équilibré, flirtant parfois avec l'intransigeance.

Très recommandable d'une manière générale, car

très bien fini et excellent techniquement, l'Astell &

Kern Dual DAC Amplifier Cable permet de passer

un vrai cap par rapport à un smartphone ou un

simple convertisseur. Seuls regrets : le manque de

polyvalence ergonomique et la puissance un peu

limitée pour les casques énergivores.

Spécifications

•Type : DAC/ampli casque USB-C autoalimenté

•Boîtier : en alliage de zinc

•DAC intégré : Dual-DAC Cirrus Logic CS43198

•Compatibilité : PCM 32 bits/384 kHz, DSD256

•Connecteur : USB-C

•Sortie casque : 3,5 mm

•Dimensions : 17 x 50 x 10,3 mm

•Poids : 25 g

Notre avis


IFI AUDIO

Hip-Dac

DAC audiophile et ampli casque

transportable ou nomade, le Hip-Dac d’iFi

Audio entend bien offrir les qualités sonores

auxquelles le constructeur nous a habitués,

mais à un tarif étonnamment contenu, un

peu à l'image de sa gamme sédentaire Zen.

Un futur classique ?

par Guillaume Fourcadier

Une beauté bleu pétrole

Présenté dans une magnifique enveloppe en

aluminium anodisé bleu pétrole, ce DAC/ampli

casque aux courbes simples mais agréables brille

par son épure. Rien ne déborde, tout est simple et

carré, la fabrication est tout simplement

irréprochable. De par sa beauté, sa légèreté (125 g)

et sa compacité (102 x 70 x 14 mm), il s'affiche

comme l'un des plus agréables à prendre en main.

Sa seule fonction étant celle de DAC pour casque

audio, il ne dispose malheureusement que d'une

unique entrée USB, au format USB-A, de type mâle

qui plus est. Cette connectique, bien qu'habituelle

pour les produits iFi Audio, reste perturbante, solide

mais très rarement utilisée ailleurs.

Afin de séparer au mieux les données et

l'alimentation, une prise USB-C permet d'assurer la

recharge de la petite batterie de 2 200mAh. À ce

titre, le Hip-Dac est totalement autonome (environ

7- 8 h d'endurance à l'usage) et nomade ; il

s'accorde tout autant aux PC et Mac qu'aux

smartphones.

En façade, l'appareil accueille à la fois une

connectique jack 3,5 mm, mais également une prise

jack 4,4 mm (symétrique). Enfin, la petite touche iFi

Audio transparaît à travers deux modes d'écoute

bien pratiques, chacun activable depuis un bouton

dédié : le PowerMatch et le XBass. Le premier lui

permet de s'adapter aux casques à haute

impédance, le second apporte un boost intelligent

dans le bas du spectre.

Petite bête à l'assurance d'une grande

Malgré son nom pour le moins dansant, l’iFi Audio

Hip-Dac ne s'autorise aucune fantaisie technique.

Seul son convertisseur Burr-Brown DSD1793 est un

peu original, mais tout à fait conforme à ce que

proposent les meilleures puces ESS et AKM. Ce

DAC est associé à des amplis Op OV4627A Quad J-

Fet à faible bruit.

À l'écoute, sans aucun sensationnalisme, le Hip-Dac

livre tout ce que nous pouvons aimer dans un DAC/

ampli casque proposé à ce tarif. Pas de parti pris

sonore, tout ici reste dans une neutralité très

technique et musicale. Ce modèle mélange

parfaitement tous les ingrédients d'un excellent

DAC/ampli casque. Que ce soit sur sa prise jack 3,5

mm ou 4,4 mm (qui ne se différencie vraiment que

par sa puissance supérieure), nous avons à la fois un

magnifique niveau de détails et une grande énergie,

le tout sans emphase.

Peu importent les styles ou les écouteurs raccordés,

l’iFi Audio Hip-Dac s'en sort avec brio. Sa puissance,

particulièrement en sortie 4,4 mm, est même

suffisante pour alimenter la majorité des gros

casques Hifi les plus exigeants du marché, avec une

tension de sortie atteignant 6,3 V en utilisant

l'option PowerMatch. Cette dernière est presque

indispensable pour profiter au mieux d'un bon

casque comme l'énergivore HD 800 de Sennheiser,

par exemple. De même, un produit un peu timide

dans le bas du spectre peut bénéficier du XBass,

égalisation plutôt intelligente, car ne débordant pas

sur les médiums.

Si les concurrents sont nombreux dans cette gamme

de prix, le Hip-Dac profite du savoir-faire d’iFi

Audio, qui livre ici un produit presque irréprochable,

doté d'un vrai sens du luxe et de l'audiophilie.

Spécifications

•Type : DAC-USB/ampli casque

•DAC : Burr-Brown DSD1793

•Compatibilité : PCM 32 bits/384 kHz, DSD256, MQA

•Entrée : USB-A mâle asynchrone, USB-C (recharge)

•Sorties : jack 3,5 mm asymétrique), jack 4,4 mm

(symétrique)

•Puissance de sortie : 400 mW/280 mW (symétrique/asymétrique)

sous 32 Ohms

•Autonomie annoncée : 8 h

•Dimensions : 102 x 70 x 14 mm

•Poids : 125 g

Notre avis

165 €

ON-mag >> juillet/août 2021-4

63


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LES

ENCEINTES ET

SYSTÈMES

STÉRÉO SANS FIL


TEST

BANG & OLUFSEN

66 ON-mag >> juillet/août 2021-4


Beolit 20

Quatrième généraon d'une belle œuvre d'art audio, l'enceinte Beolit 20 de Bang &

Olufsen entend réunir luxe et son premium dans un modèle Bluetooth transportable.

Le savoir-faire du constructeur danois permet-il à cee Beolit 20 de relever le défi et

d'améliorer l'expérience des précédents modèles comme la Beolit 15 ?

par Guillaume Fourcadier

500 €

Pure expérience design

Éloge du design à la scandinave, épurée et habillée

de tons assez froids, la B&O Beolit 20 est un objet

particulièrement attrayant, surtout dans sa version

grise. Sur la forme, elle affiche peu d'évolutions par

rapport aux anciennes Beolit ; cette itération est

toujours une enceinte Bluetooth de type

transportable (2,7 kg), sans connectivité réseau/

multiroom. Ses seules fonctions avancées résident

dans l'appairage stéréo possible avec une autre

Beolit 20 ou une Beolit 17, ainsi que (la seule vraie

nouveauté) dans la base de recharge par induction

qui trône à son sommet et qui peut accueillir un

smartphone.

La fabrication est aussi sérieuse que sur les

précédentes versions, mêlant un plastique d'assez

bonne qualité et une grille métallique cerclant tout

le produit, cette dernière étant doublée d'une souscouche

en tissu (anti poussière) couleur sable. Une

lanière de transport en cuir complète l'expérience

d'assez belle manière.

L'ergonomie est particulièrement simple mais

efficace, puisque tout repose sur un système de

boutons placés sur la face supérieure. Il ne manque

ici que de "vrais" boutons dédiés pour la

navigation, celle-ci étant gérée par le bouton

lecture/pause. L'époque étant au dépouillement, les

connectiques se limitent à une entrée jack 3,5 mm et

une prise de recharge USB-C.

L'autonomie annoncée s’élève à 8 h à volume

modéré ou moyen (et 25 h à volume très bas). Pour

notre part, nous avons atteint environ 7 h en

utilisation classique.

Au diable la nuance, place à l'énergie

Ambitieuse, l'architecture sonore de la Bang &

Olufsen Beolit 20 s'articule autour de trois tweeters

(aigus) de 1,5", d'un haut-parleur large bande à fort

débattement de 5,5" (14 cm) et de deux radiateurs

passifs de 4" (10 cm), pour une dispersion du son à

360°. Le tout est propulsé par deux amplificateurs

en classe D de 35 watts, un pour chacune des

classes de haut-parleurs.

À l'écoute, la puissance est clairement là. La B&O

Beolit 20 sait vraiment remplir l'espace, avec une

excellente cohérence dans l'écoute. La reproduction

n'est pas parfaitement omnidirectionnelle en

pratique, mais l’enceinte parvient à délivrer une

scène sonore suffisamment spacieuse et spatialisée.

En revanche, comme ses aînées, la B&O Beolit 20

affiche un caractère bien à elle, un peu trop typé

pour une expérience vraiment audiophile. Basses en

avant, elle se démarque par son énergie, son

emphase réjouissante sur les musiques modernes. À

l'inverse, son manque de douceur et sa technicité

relative n'en font pas un produit taillé pour le

Classique ou le Jazz.

Même en passant par l'application dédiée, bien

pensée et intégrant un égaliseur très clair et

efficace, la Beolit 20 ne peut jamais totalement se

soustraire à son ADN batailleur, qui tient davantage

du petit ghettoblaster que de l'enceinte Hifi.

L'ensemble manie ainsi un charme certain et un

punch sonore réjouissant, mais n'a pas encore le

raffinement acoustique que son design laissait

entrevoir.

Spécifications

•Type : enceinte Bluetooth transportable

•Architecture sonore : 3 tweeters de 1,5", 1 HP large

bande de 5,5", 2 radiateurs passifs de 4"

•Son 360°

•2 amplificateurs en classe D de 35 W

•Réponse en fréquence : 37 Hz – 20 kHz

•Intensité SPL max : 93 dB (à 1 m)

•Batterie de 3200 mAh

•Autonomie annoncée : 8 h à volume modéré, 25 h à volume

très faible

•Connectique : USB-C (recharge), jack 3,5 mm

•Puce Bluetooth 4.2 avec compatibilité SBC, AAC, AptX

•Dimensions : 135 × 230 × 189 mm

•Poids : 2,7 kg

•Fabrication : polymère (enveloppe), aluminium, tissu,

cuir à tannage végétal

Notre avis

Construction

Performances

Ergonomie

Musicalité

ON-mag >> juillet/août 2021-4

67


TEST

BANG & OLUFSEN

1250 €

Beosound Level

Avec sa nouvelle Beosound Level, Bang & Olufsen propose une étrange enceinte hybride. Luxueux

et transportable, connecté et autonome, ce modèle est porté par une pare sonore innovante. Un

concept risqué, mais qui pourrait bien se révéler gagnant. par Guillaume Fourcadier

Une forme à tomber par terre, l'écologie

dans les entrailles

Le design de la Bang & Olufsen Beosound Level

divisera encore plus que les autres produits de la

marque. Ici, l'accent est placé sur la symbiose entre

vintage et modernité. L'enceinte est un monument

d'épure, composé de lignes imperturbables et

coloré de tons uniformes. Sa forme transpire le

minimalisme des années 60-70, et évoque quelques

systèmes audio de l'époque voire même certains

radiateurs électriques.

Deux versions sont disponibles : une en aluminium

gris avec grille recouverte de tissu noir (celle testée)

; la seconde, plus luxueuse, est en aluminium doré,

avec une grille en chêne clair.

La fabrication, contrairement au design mettra tout

le monde d'accord, puisqu'il est presque impossible

de reprocher quoique ce soit à la B&O Beosound

Level. Une grande partie du châssis est en polymère

très dense, et marqué par un dos strié. Cet

ensemble est enchâssé dans une structure externe

en aluminium anodisé, ce qui donne l'impression

qu'il flotte légèrement dans les airs. On ne relève

cependant aucun jeu ni aucune faiblesse dans la

structure, et sa certification IP54 lui permet de

résister aux petits accidents (éclaboussures). Le

modèle est ainsi un petit bonheur à manipuler au

quotidien, et demeure très stable dans ses

68 ON-mag >> juillet/août 2021-4

différentes positions d'installation possibles.

Les contrôles intégrés sont tous regroupés sur la

tranche supérieure du produit, dans une longue

zone tactile particulièrement réactive. Seul bémol,

celle-ci est moins lisible et moins pratique si

l'enceinte est posée à plat. Le reproche est le même

pour le système de charge, pourtant très innovant.

Celui-ci fonctionne à l'aide d'une excroissance

aimantée (l'USB-C restant accessible si besoin) se

plaçant au dos. Il est alors impossible de charger

l'enceinte lorsqu'elle est à plat, puisque

l'excroissance rend alors la Beosound Level bancale.

Pour ne rien arranger, le problème concerne toutes

les connectiques filaires (RJ45 et entrées Jack/

optique), rangées dans la même encoche.

Pour finir sur une note vraiment positive, nous

saluons la lutte de la marque contre l'obsolescence.

Ici, la batterie et le module réseau/streamer sont

tous les deux amovibles et donc facilement

remplaçables, ce qui permettra même de faire

évoluer le second si certaines normes réseau

évoluent.

Une ergonomie connectée et multiforme

Totalement pensée dans une optique connectée/

multiroom, la Bang & Olufsen Beosound Level se

configure principalement via Google Home. Une

fois cette tâche effectuée, le produit est reconnu


comme une enceinte Chromecast, celle-ci devient

donc compatible avec de nombreuses applications

de streaming audio et vidéo, tout en bénéficiant des

nombreux réglages sonores disponibles sur

l'application dédiée Bang & Olufsen, et des

avantages ergonomiques de l'écosystème Google.

Pour les allergiques à ce système, les protocoles

Airplay 2 et Spotify Connect sont également de la

partie. Un mode Bluetooth reste disponible et,

même si secondaire, est lui-aussi parfaitement au

point.

Mais plus qu'une simple appareil connecté, la B&O

Beosound Level est polyvalente jusque dans son

positionnement. S'il est possible de la laisser

debout, l'enceinte peut être posée à plat, ou encore

être suspendue au mur grâce à un accessoire dédié

(malheureusement optionnel). Un système

d'accéléromètres/gyroscopes et de microphones

permet au produit de détecter sa position

automatiquement et analyser son environnement.

Un DSP dédié adapte le rendu sonore en

conséquence. Une idée très intéressante sur le

papier, et déjà mise en œuvre sur la barre de son

Home Cinéma haut de gamme de Bang & Olufsen,

la Beosound Stage que nous avons testé sur ONmag

et à qui nous avons décerné la note de 5/5.

Notons enfin que l'autonomie de la batterie de la

Beosound Level est extrêmement dépendante du

volume d'écoute. Annoncée à 16 h pour un

"volume modéré", il faut plutôt compter sur une

fourchette très large de 6 à 12 h en utilisation

classique.

Un son convaincant et adaptatif

Nous pouvions être légèrement dubitatifs sur la

qualité sonore d'une enceinte aussi plate, ainsi que

sur son système d'adaptation à la position. Nous

avions tort, puisque le constructeur rend là une

copie pour le moins réjouissante.

L'architecture acoustique est classique mais

suffisamment "haut de gamme", puisque nous

avons affaire à une enceinte trois voies équipée de

de deux boomers de 10 cm, de deux tweeters à

dôme de 20 mm, et d'un transducteur large-bande

de 5 cm, tous alimentés individuellement par leur

propre amplificateur en Classe D.

A l'écoute, bien que la Bang & Olufsen Beosound

Level ne soit pas un sommet de Hifi pure ni une

démonstration technique, la cohérence sonore est

bien là. Le produit joue particulièrement bien de sa

rondeur sonore et de son énergie, le tout avec une

certaine finesse et un bon sens du détail. Très

puissante, avec une courbe de réponse légèrement

en V (physiologique), elle sait diffuser un message

sonore avec beaucoup de nuances.

Si la B&O Beosound Level est particulièrement à

l'aise sur le Jazz ou autres genres très "organiques",

pour lesquels sa sonorité un peu grasse prend

facilement des accents vinyliques, elle s'accorde

bien avec pratiquement tous les styles musicaux, de

l'électro pêchu jusqu'à la douce musique de

chambre. Ses boomers ne lui permettent pas de

titiller les basses les plus extrêmes avec parfaite

maitrise, mais difficile de faire mieux avec un si

faible volume interne.

Cette bonne impression est d'autant plus forte que,

une fois couchée, l'enceinte distille la même qualité

sonore, mais à 360°, de manière extrêmement

efficace. Cette position est à l'écoute, à notre avis, la

plus convaincante de toute.

Posée debout sur une étagère, ou couchée sur une

table basse, la B&O Beosound Level est à la fois très

polyvalente et très joueuse, facilement déplaçable

grâce à sa poignée dédiée. Un bon exemple de

produit premium qui, s'il ne roule pas sur la

concurrence techniquement, justifie son prix par sa

fabuleuse fabrication, sa belle lutte contre

l'obsolescence, mais également par ses qualités

sonores ultra séduisantes et son côté innovant.

Spécifications

•Type : Enceinte active connectée

•Fonctionnement sur batterie

•Haut-parleurs : 2 boomers de 10 cm, 1 transducteur

large-bande de 5 cm, 2 tweeters de 20 mm

•5 amplificateurs classe D (un par haut-parleur) pour une

puissance totale de 105 W

•Autonomie annoncée : 16 h à volume modéré

•Connectivité filaire : Jack 3,5 mm analogique et numérique

optique, USB-C, module de chargement aimanté

•Connectivité réseau : Ethernet RJ45, Wifi, Bluetooth

•Compatibilité : Google Chromecast, Airplay 2, Spotify

Connect, webradio (via application Bang & Olufsen)

•Égaliseur sur application Bang & Olufsen

•Dimensions : 34,8 x 23 x 5,6 cm

•Poids : 3,3 kg

•Finitions : Aluminium gris et grille en tissus noir ; Aluminium

doré et grille en chêne

•Prix : 1 250 Euros pour la version gris et noir ; 1 500 Euros

pour la version or et chêne, 100 Euros pour le support

mural optionnel

Notre avis

Construction

Ergonomie

Fonctions

Son

ON-mag >> juillet/août 2021-4

69


TEST

COMO AUDIO

800 €

Musica

La marque Como Audio a maintenant 5 ans et c'est un peu l'hérière de Tivoli Audio.

Comme son aînée, elle est spécialisée dans les petes radios et minichaînes

connectées haut de gamme habillées de bois. Elle est américaine, porte un nom à

consonance italienne et a pour fondateur Tom DeVesto. Nous avons déjà testé son

modèle nomade Amico, nous nous intéressons maintenant à son système sédentaire

le plus complet bapsé Musica.

par Pierre Stemmelin

La Como Audio Musica est une minichaîne stéréo

complète ou plutôt un mini système Hifi tout-en-un,

monobloc, que l'on verrait bien habiter une maison

de vacances en bord de mer ou un chalet à la

montagne. Sa construction et sa finition sont

particulièrement léchées. Le coffret en bois bien

dense (panneaux de MDF jusqu'à 18 mm

d'épaisseur) semble être le fruit d'un travail

d'artisanat de luxe. En version noyer, dans laquelle

70 ON-mag >> juillet/août 2021-4

nous l'avons testée, le placage bois au vernis satiné

prend une apparence huilée très réussie.

À peu près tout ce dont on peut avoir

besoin

La Como Audio Musica intègre une paire

d'enceintes acoustiques deux voies, accordées en

bass-reflex, chacune équipée d'un vrai tweeter à


dôme textile de 19 mm et d'un boomer de 8 cm à

membrane semblant en papier. Elle est équipée

d'un amplificateur stéréo en classe D revendiquant 2

x 30 watts, d'un lecteur de CD-Audio, d'un tuner

FM/DAB+ et d'un lecteur de musique en réseau.

Elle possède des liaisons réseaux WiFi et Ethernet,

des entrées auxiliaires analogiques, Bluetooth,

numérique optique, ainsi que des sorties casque et

Ligne.

L'ensemble des fonctions de la Como Audio Musica

est géré par des circuits Frontier Smart Technologies

Venus Colour, gages d'une certaine pérennité. La

plateforme, dotée d'un écran couleur qui affiche la

pochette du disque ou le logo de la radio en cours

d'écoute, permet d'accéder à Amazon Music,

Deezer, Napster, Tidal ainsi qu'aux webradios. Elle

est compatible Spotify Connect et avec les

commandes vocales Alexa. Elle propose aussi des

fonctions d'horloge et radioréveil. C'est donc déjà

relativement riche, même s'il manque la

compatibilité AirPlay et Chromecast pour être

complet.

En pratique, au début, l'interface utilisateur n'est

pas la plus simple ni la plus intuitive que nous ayons

rencontrée. L'écran n'est pas très lumineux et a des

angles de vision relativement étroits. La molette

rotative à poussoir qui sert à naviguer dans les

menus est un peu petite et manque d'accroche pour

une parfaite prise en main. Néanmoins,

l’organisation des menus et des commandes est

plutôt logique. Une fois passé le moment de

découverte, on se souvient facilement des

différentes fonctions et on y accède aisément. Par

ailleurs, nous n'avons pas rencontré de bogue ou

lenteur en utilisant la Como Audio Musica, son

système est bien stable et réactif.

Pas d'extravagance sonore, mais une vraie

touche audiophile

À l'écoute, la Como Audio Musica n'est pas

démonstrative, elle ne cherche pas à produire un

gros son, mais on sent qu'elle a fait l'objet de vraies

attentions audiophiles lors de sa conception et de

son optimisation acoustique. Ses évents bass-reflex

sont orientés vers l'arrière et elle trouve son meilleur

équilibre tonal lorsqu'elle est placée relativement

proche d'un mur. Les graves sont légers, l'espace

sonore reste concis et la reproduction est très

propre. Les timbres sont fins, détaillés avec un joli

médium, très élégants sur les voix. L’intelligibilité est

excellente. L’aigu est particulièrement présent. La

Como Audio Musica sonne bien sans en faire trop.

Elle ne force pas le trait, essaie d'être fidèle à la

musique. Le son est sage et agréable sur tous les

styles de musique, faisant preuve d'une belle

ouverture.

Spécifications

•Type : minichaîne Hifi monobloc connectée

•Sources intégrées : lecteur de CD-Audio, Tuner FM/

DAB+, lecteur de musique en réseau

•Connectiques : Bluetooth AptX, Ethernet, WiFi, 2 entrées

Ligne sur mini jack, port USB, prise casque mini jack,

sortie Ligne sur mini jack

•Services connectés : webradios, Napster, Amazon Music,

Spotify Connect, Tidal, Deezer, compatibilité Alexa

•Haut-parleurs : 2 tweeters à dôme textile de 19 mm, 2

boomers à membrane en papier de 8 cm

•Amplification : 2 x 30 watts, classe D

•Dimensions : 14,9 x 40,5 x 46,55 cm

•Poids : 9 kg

Notre avis

Construction

Performances

Fonctions

Musicalité

ON-mag >> juillet/août 2021-4

71


TEST

DALI

400 €

Katch G2

Dali est un constructeur danois consciencieux et persévérant. Lorsqu'il lance un nouveau

produit, ce n'est pas pour faire un coup markeng éphémère, mais pour planter un jalon

avec pour objecf de poursuivre et essayer d'aller plus loin ensuite. Il nous le démontre

avec son enceinte Bluetooth Dali Katch G2, seconde du nom, qui n'essaie pas de tout

remere à plat, mais plutôt d'améliorer en douceur.

par Pierre Stemmelin

La Dali Katch G2 est une enceinte Bluetooth

portable, ou nomade, haut de gamme, fonctionnant

sur batterie. Par rapport au modèle de première

génération que nous avons testé en 2017, elle ne

présente presque aucun changement apparent.

72 ON-mag >> juillet/août 2021-4

Tout au plus remarque-t-on que le dessin de

l'attache de sa sangle en cuir sur glissière a évolué.

Pour le reste, ses commandes sont les mêmes et sa

structure demeure identique. Elle est construite au

sein d'un très solide cadre en aluminium fermé par


des panneaux en matériau plastique bien dense et

recouverts de caches en tissu dont les grilles

support présentent de jolis dessins formant une

multitude de triangles.

La Dali Katch G2 ne craint pas trop la poussière ni

quelques éclaboussures, mais elle n'est toujours pas

étanche. Ses haut-parleurs ne sont pas conçus pour

cela. Sur chaque face de l'enceinte on trouve un

boomer de 8,9 cm à dôme en aluminium, un tweeter

à dôme textile de 21 mm et un radiateur passif à

membrane plane rectangulaire de 7,3 x 5,2 cm. Ce

sont les mêmes transducteurs que ceux qui

équipent la Dali Katch de première génération.

Les principales évolutions sont donc à l'intérieur. Les

amplificateurs en classe D passent de 2 x 20 watts à

2 x 25 watts. La puce Bluetooth a été changée. Elle

offre une meilleure portée de réception, est de type

Bluetooth 5.0 et gagne la compatibilité AAX et AptX

HD. La batterie présente aussi une meilleure

capacité (3300 mAh contre 2600 mAh) et demeure

amovible pour pouvoir être remplacée facilement,

ce qui est un très bon point. Dali indique aussi avoir

revu les algorithmes DSP chargés d'optimiser le son.

Enfin, une fonction permettant l'écoute en stéréo à

partir de deux enceintes Dali Katch G2 a été

ajoutée.

La qualité plutôt que la quantité

La Dali Katch G2 est toujours aussi simple et

évidente à utiliser. Pas besoin de sortir la notice

pour commencer à en profiter.

À l'écoute, contrairement à beaucoup d'autres

produits de ce type, la Dali Katch G2 ne cherche pas

à en faire des tonnes dans le grave ni en niveau de

décibels. Elle trouve son meilleur équilibre à volume

d'écoute raisonnable et décevra ceux qui

chercheront à l'utiliser comme une enceinte de

sono. Pour adapter le son de l'enceinte à une pièce

de petites ou de plus grandes dimensions ou

encore à un usage en extérieur, un bouton sur la

tranche supérieure donne le choix entre deux

modes d'égalisation : "Clear" et "Warm". C'est le

second qui nous a le plus convaincu. Dans ce mode,

la Dali Katch G2 délivre un son plus chaleureux, avec

de belles rondeurs dans les basses, mais en

conservant une superbe ouverture et aération dans

le médium et l’aigu. Elle excelle dans la restitution

des voix leur donnant une clarté, une intelligibilité,

une richesse de timbres et un naturel que l'on

rencontre rarement sur une enceinte Bluetooth

portable. Le son est particulièrement propre,

élégant, vivant, harmonieux, avec de l'ampleur et

une assise appréciable. Ce n'est pas boomy, jamais

étouffé, ni trop creux tant que l'on ne cherche pas à

trop pousser le volume.

Spécifications

•Type : enceinte Bluetooth nomade

•Batterie : 3300 mAh, 30 heures d’autonomie

•Connectique : Bluetooth 5.0 (AptX HD, AAC et NFC), entrée

auxiliaire sur mini jack, sortie USB 5V (pour recharger

un appareil mobile externe)

•Haut-parleurs : 2x tweeters à dôme textile de 21 mm, 2x

boomers de 8,9 cm à membrane aluminium, 2x radiateurs

passifs de 7,3 x 5,2 cm

•Puissance : 2 x 25 watts RMS en classe D

•Réponse en fréquence : 49 Hz à 23 kHz

•Accessoires fournis : housse de rangement, adaptateurs

prises secteur internationales

•Chargeur : adaptateur secteur 15 V/2,8 A

•Dimensions : 13,8 x 26,85 x 4,7 cm

•Poids : 1,1 kg

Notre avis

Construction

Performances

Fonctions

Musicalité

ON-mag >> juillet/août 2021-4

73


TEST

QACOUSTICS

3000 €

Q Active 400

Les enceintes Q Acve 400, qui constuent le second modèle de la gamme Q Acve de Q Acouscs,

comptent proposer exactement la même expérience acve et connectée que les très bonnes Q Acve

200 testées précédemment, mais dans un format colonne encore plus grandiose. De quoi accentuer

les qualités déjà constatées chez leurs petes sœurs ?

par Guillaume Fourcadier

Très sobres ou simplement très originales ?

En théorie, nous pourrions décrire les Q Active 400

comme une simple transposition au format colonne

des précédentes Q Active 200, mais en pratique,

elles ne laissent absolument pas une telle impression.

Pourtant pas immenses, leur design fait littéralement

exploser le rapport entre la surface de la face avant et

celle couverte par leur minuscule duo de hautparleurs

BMR. Cela donne des allures de sombres

monolithes aux colonnes noires que nous avons

reçues en test. Clairement, les Q Acoustics Q Active

200 paraissaient plus aériennes, mais les Q Active 400

ne manquent pas d’originalité.

Surtout, ces enceintes aux lignes arrondies profitent

d’une finition tout simplement irréprochable. Leur

densité, le sérieux total de l’assemblage, les pieds

stabilisateurs et leurs pointes de découplage, l'état

de surface des parois impeccablement uniforme, les

Q Acoustics Q Active 400 jouent parfaitement de

cette construction moderne, dans le bon sens du

terme. Dommage que ce sérieux ne se répercute pas

au Hub connecté ni à la télécommande qui les

accompagne, tous deux d’une dramatique austérité,

à la limite du passéisme.

Une connectivité complète, mais une

expérience perfectible

La philosophie connectée de Q Acoustics est

différente de ce que propose, pour ne citer qu'elle, la

marque KEF avec ses LS50 Wireless II, puisque toutes

74 ON-mag >> juillet/août 2021-4

les entrées ne sont pas intégrées aux enceintes mais

gérées depuis un boîtier/hub déporté. Ce dernier

transmet ensuite le signal audio vers les deux

enceintes par ondes radio à 5,8 GHz. Cette solution

est plus encombrante, mais potentiellement plus

durable (le boîtier est éventuellement remplaçable) et

évolutive.

Si l'expérience utilisateur est globalement réussie,

dire qu'elle fut un long fleuve tranquille serait un

mensonge. Nous avons eu, tout comme avec les Q

Active 200, quelques soucis lors du premier

appairage et de la connexion au WiFi, ce qui nous a

obligés à réitérer l'opération. Nous pouvons supputer

ici que ces difficultés viennent en grande partie du

fait que les enceintes que nous avions en test avaient

déjà été connectées à un autre réseau auparavant.

De même, une fois les enceintes appairées, nous

avons eu la mauvaise surprise de constater qu'aucun

son n'en sortait, ce qui a nécessité un redémarrage

complet. Dommage, car la marche à suivre,

notamment l'appairage via Google Home, est a priori

très simple.

Le hub est assez complet, puisqu’il permet de se

connecter au réseau via une prise Ethernet ou le

WiFi, de prendre en charge les émetteurs Bluetooth,

le tout en intégrant une connectique numérique

(optique/HDMI) et analogique (RCA, sortie caisson

de basses) plutôt moderne. L'entrée analogique RCA

peut s'utiliser comme entrée Ligne, mais également

en tant qu'entrée Phono MM.

En somme, difficile de faire plus complet, encore

qu'une entrée USB n'aurait pas été un luxe. L'entrée


HDMI est un immense plus, car elle permet un

raccordement simple pour un usage "Home Cinéma"

(en liaison directe avec un téléviseur par exemple),

exercice dans lequel les Q Active 400 excellent.

Cependant, nous regrettons encore une fois que le

hub et la télécommande soient si austères. Les

indications par Leds sur le hub deviennent illisibles

passés 2 m de distance. De même, il n'y a pas de

réelle indication de fonctionnement sur la

télécommande (pas de retour lumineux, ni sur la

télécommande ni sur le boîtier).

La nouvelle application dédiée de pilotage, Q

Acoustics, est bienvenue dans l'écosystème, mais est

à l'heure actuelle bien trop épurée pour se poser

comme incontournable. Là encore, la comparaison

avec l'univers KEF n'est pas à son avantage.

Le côté encore spartiate des commandes n'empêche

pas les Q Active 400 de livrer une expérience réseau

très complète. La compatibilité Chromecast leur

permet de s'intégrer facilement dans un

environnement multiroom et le fonctionnement avec

d'autres protocoles (Roon Ready, Spotify Connect,

AirPlay 2) et applications de streaming ne souffre

pratiquement d'aucun bug. La connexion est stable,

les diverses compatibilités sont bien gérées.

Un son surpuissant, caisson de basses inutile

Les Q Acoustics Q Active 400 s'appuient sur le même

duo de haut-parleurs BMR large bande (pour les

médiums et aigus) de 58 mm que celui qui équipe les

Q Active 200. Comme souvent avec les enceintes

colonnes, la différence d'architecture tient aux

woofers. Ici, le constructeur n'a définitivement pas

froid aux yeux, puisqu'il utilise deux boomers de 11,4

cm montés à l'arrière, avec cône de dispersion dédié

et charge bass-reflex. Le tout est alimenté par

plusieurs amplificateurs en classe D.

À l'écoute, les petites enceintes de bibliothèque Q

Active 200 étaient déjà impressionnantes dans le bas

du spectre ; les nouvelles Q Active 400 élèvent

encore ce constat de plusieurs crans

supplémentaires. Elles descendent extrêmement bas,

sans aucun effort, et n'ont aucun mal à exprimer leur

facilité.

Sur le terrain, nous pouvons clairement parler d'une

expérience puissante, voire viscérale. Les Q Acoustics

Q Active 400 sont si à l'aise dans le bas du spectre

que l'on croirait avoir affaire à des enceintes

infiniment plus imposantes. Mais surtout, le

constructeur n'a pas hésité à forcer un peu le trait, ce

qui implique de bons et de mauvais côtés, tout en

disant adieu à l'équilibre et à la neutralité.

Peu importe la musique (ou presque), les Q Active

400 savent alterner rondeur et rapidité. L'assise est

gigantesque, si bien que ces enceintes, par certains

côtés, donnent la sensation qu'un bon caisson de

basses les accompagne.

Pour apprécier, il faut être adepte de cette approche

parfois exubérante et il est clair qu’on tirera bien

mieux parti de cette personnalité dans une pièce

vraiment de grandes dimensions et bien amortie que

dans un petit salon parisien, sujet à bien plus de

résonances.

Si les basses constituent la vraie force de ces

enceintes, les aigus souffrent des mêmes limitations

que sur les Q Active 200 et constituent leur seule

(mais notable) vraie faiblesse technique, en tout cas

pour cette gamme de prix. Même avec la qualité des

transducteurs BMR, l'absence de tweeter dédié se

fait sentir. Cette gamme de fréquences est un peu

plus oscillante que ce que nous pourrions attendre

d'une excellente enceinte Hifi, ce qui se traduit

notamment par un peu d'acidité sur certaines pistes.

Les médiums montrent quant à eux un très beau

caractère, car ils ne se laissent pas déborder par les

basses et jouissent d'un excellent niveau de détails.

Parfaitement adaptées aux musiques modernes, mais

pas pour autant bridées sur les styles les plus calmes,

les Q Active 400 sont extrêmement à l'aise en usage

Home Cinéma. Dans cet univers, un caisson de

basses est presque inutile. Les enceintes Q Acoustics

percutent, frappent, ronronnent sans difficulté et sans

lenteur.

Petit tour de force technique sur les basses, les

enceintes connectées Q Active 400 de Q Acoustics

amplifient encore les points forts des Q Active 200.

En revanche, elles ne cherchent pas à corriger les

quelques défauts de leurs petites sœurs.

Spécifications

•Type : enceintes actives avec boîtier de connecté

•Haut-parleurs : 2 haut-parleurs BMR large bande de

8 mm, 2 boomers rear-firing de 114 mm avec cône de

dispersion

•Puissance : 140 W RMS, 440 W en crête

•Entrées : 1 prise optique Toslink, 1 HDMI ARC, 1 RJ45, 1

RCA Ligne/Phono, 1 module Bluetooth/WiFi

•Sortie : caisson de basses

•Compatibilité réseau (version Google) : Chromecast, DL-

NA/UPnP, Roon Ready, AirPlay 2, Spotify Connect, Qobuz,

Deezer, Tidal, Amazon Music, TuneIn

•Dimensions : 825 x 320 x 290 mm (par enceinte)

•Poids : 17,5 kg (par enceinte)

•Coloris : noir, blanc

Notre avis

Construction

Performances

Fonctions

Musicalité

ON-mag >> juillet/août 2021-4

75


TEST

RUARK

750 €

76 ON-mag >> juillet/août 2021-4


R3

Est-ce qu'une minichaîne Hifi tout-en-un, de type monobloc, peut se prétendre d’une vraie qualité

Hifi ? En effet, lorsque l'on parle de Hifi, on imagine plus une paire de grandes enceintes acousques

accompagnées d'un gros ampli stéréo et de sources en éléments séparés. Mais, au-delà de la taille,

n'est-ce pas la philosophie globale, l'approche audiophile centrée sur la qualité du son plutôt que la

quanté qui font la différence ? La Ruark R3 nous apporte une réponse. par Pierre Stemmelin

La R3 est une nouvelle venue dans la gamme de la

marque anglaise Ruark Audio. Elle vient prendre la

place de la Ruark R2 mk3 juste en dessous de la

Ruark R5. Comme la R5, la R3 intègre une paire

d'enceintes, un ampli-tuner-CD et un lecteur réseau.

Mignonne à croquer, elle a presque toutes

les fonctions d’une grande

Le tuner intégré capte les stations FM et DAB tandis

que l'amplificateur, délivrant 2 x 30 watts, fait le

choix de la classe A/B, donc de l'analogique. Tout

comme la Como Audio Musica, la Ruark R3 s'appuie

sur des circuits Frontier Smart Technolgies pour la

gestion de ses fonctions. On retrouve donc à peu

près la même connectique, à la différence que

certaines prises mini jack laissent ici place à des

paires de RCA. Les possibilités de lecture en réseau

sont également similaires. Cependant, Ruark insiste

sur la possibilité de lecture en mode DLNA et

d'utiliser une application de pilotage tierce pour

cela comme BubbleUPnP en plus d'Undok,

l'application propre à Frontier Smart Technologies.

On regrette toujours l'absence de compatibilité

avec les protocoles AirPlay et Chromecast, qui serait

un plus.

L'ergonomie est en outre différente. Toutes les

fonctions, y compris l'accès aux webradios et la

lecture des fichiers en DLNA, sont accessibles

depuis le pavé circulaire de boutons et la grosse

molette rotative à pression, disponibles sur le

dessus de l'appareil, relayées en façade par un bel

écran OLED.

Une charge acoustique bien étudiée et des

étincelles sonores

La Ruark Audio R3 est logée dans un beau coffret en

MDF de 12 mm d'épaisseur, habillé d'un très beau

placage en bois naturel ou d'une peinture grise

satinée (selon la finition choisie), avec des coins

fortement arrondis. Derrière son cache en tissu haut

de gamme à grosses mailles, elle accueille deux

haut-parleurs large bande de 7,5 cm. Il s'agit de

transducteurs très sérieux à cône en polypropylène

chargé de graphite et puissant moteur néodyme.

Chacun dispose de sa propre charge indépendante,

accordée en bass-reflex par un évent qui débouche

sous l'ébénisterie. Deux pieds en aluminium massif

surélèvent le coffret et l'inclinent légèrement vers

l'arrière. C'est une bonne trouvaille acoustique. Les

évents rayonnent ainsi vers l'avant comme à travers

un pavillon et la Ruark R3 est quasiment insensible à

la proximité d'un mur.

La Ruark R3 propose un mode 3D Audio, un

loudness et des réglages de grave et aigu, mais pas

besoin d'y recourir pour obtenir un son prenant. Ses

petits haut-parleurs font des étincelles. Leur

réponse en fréquence est superbement équilibrée.

Le son est naturel, harmonieux, nuancé tout en

étant très expressif. Le grave et l'aigu ne vont pas

taquiner les extrêmes. La puissance acoustique reste

modérée, mais la restitution est spontanée,

évidente, ne donnant pas de sensation de manque.

Elle a du punch, de l'énergie tout en sachant faire

preuve de délicatesse. On connaît beaucoup de

systèmes bien plus prétentieux qui ne lui arrivent

pas à la cheville en termes de cohésion, harmonie et

naturel. La Ruark R3 est une grande réussite

acoustique.

En résumé

À mi-chemin entre un radioréveil géant et une

minichaîne connectée, cette Ruark R3 peut

incontestablement prétendre faire partie du monde

de la Hifi. Nous l'avons appréciée autant pour son

délicieux design d'inspiration scandinave que pour

son ergonomie ou l'étendue de ses fonctions et

surtout pour ses performances sonores

enthousiasmantes.

Spécifications

•Type : minichaîne Hifi monobloc connectée

•Sources intégrées : lecteur de CD-Audio, Tuner FM/

DAB+, lecteur de musique en réseau

•Connectiques : Bluetooth AptX, Ethernet, WiFi, entrée

Ligne sur RCA, entrée numérique optique, port USB-C,

prise casque sur mini jack, sortie Ligne sur RCA

•Services connectés : webradios, Amazon Music, Spotify

Connect, Tidal, Deezer, UPnP/DLNA

•Haut-parleurs : 2 large bande de 7,5 cm à cône en polypropylène

chargé de graphite et aimant néodyme

•Amplification : 2 x 30 watts, classe A/B

•Dimensions : 16,7 x 42 x 22 cm

•Poids : 5,3 kg

Notre avis

Construction

Performances

Fonctions

Musicalité

ON-mag >> juillet/août 2021-4

77


TEST

SONOS

180 €

Roam

Véritable pionnier de l'enceinte audio connectée et mulroom, Sonos propose avec sa nouvelle

Roam un produit très innovant à défaut d'être unique, plaçant son écosystème au sein d'une

enceinte autonome et transportable. De quoi promere une liberté totale des usages, en alternant

nomadisme et sédentarité dans un appareil très compact et abordable. par Guillaume Fourcadier

Un amour de petite enceinte discrète

Alors que la Sonos Move prenait déjà le chemin de

la compacité et de la poudre d'escampette, la Roam

passe clairement un cap. Ici, la marque ne s'éloigne

en rien du sobre design qui caractérise ses

productions, mais tout est présenté dans des

dimensions extrêmement réduites. Même pour une

enceinte Bluetooth nomade, la Roam passe pour un

poids plume puisqu’elle pèse à peine 430 g et

mesure 168 x 62 x 60 mm.

Son approche en forme de totem aux trois faces

arrondies est particulièrement appréciable, car cela

permet de l’installer debout ou couchée, tout en

assurant une parfaite préhension, même d'une seule

(petite) main. Sur ce point, Sonos propose ce qui se

fait de plus agréable en la matière.

La fabrication est très sérieuse et portée par une

certification IP67 (waterproof). Si l'on ne retrouve

pas la rugosité des vraies enceintes baroudeuses

comme la Marshall Emberton ou la joie colorée des

modèles festifs comme la XB33 de Sony, la Roam se

démarque par son côté "chic" très assumé.

Sonos suit la tendance du tout connecté, ainsi seule

une prise de recharge USB-C est présente, non

protégée qui plus est. Celle-ci est secondée par une

compatibilité avec la recharge par induction.

78 ON-mag >> juillet/août 2021-4

Univers Sonos et plus encore, mais en mode

réseau

Contrairement à ce que son format pourrait laisser

croire, la Sonos Roam n'est pas seulement une

enceinte Bluetooth, même si cela reste l'une de ses

fonctions premières. Stable et longue portée, la

qualité de connexion dans ce mode est facilitée par

la compatibilité avec les codecs audio les plus

simples : SBC et AAC. Notre seul véritable regret

concerne l'absence de connexion Multipoint.

Mais surtout, l'intégration d'un module WiFi permet

à la Sonos Roam de se comporter comme n'importe

quel produit de l'univers Sonos S2 (l'application de

pilotage dédiée à tous les appareils récents de la

marque). En plus d'une compatibilité AirPlay 2 qui

ravira les utilisateurs Apple, la Roam peut s'intégrer

à l'écosystème multiroom et connecté de Sonos, ce

qui donne l'accès direct à des services de streaming

du type Spotify ou Qobuz (jusqu'en 24 bits/48 kHz),

permet la gestion d'une musicothèque disponible

sur le réseau local, ou encore d’assurer les fonctions

d'enceinte intelligente (à commande vocale), en

prenant en compte les divers assistants du marché

(Alexa, Google Assistant et Siri).

À ce titre, l'ergonomie est aussi bonne que celle de

l'enceinte Move, sa plus proche cousine. Dans


l'interface de pilotage, tout est très clair et Sonos

propose de nombreux petits tutoriels pour

accompagner l'utilisateur. L'expérience utilisateur

est exemplaire, même si quelques fonctions restent

un peu trop cachées dans l'arborescence des menus

de l'appli Sonos S2.

L'enceinte Sonos Roam intègre le système de

calibration automatique (désactivable) TruePlay de

Sonos, qui adapte sa sonorité par rapport à la pièce

(via une mesure par ses microphones intégrés). Ce

n'est pas tout, puisque le fabricant met également

en avant une fonction très innovante baptisée

Sound Swap. Celle-ci permet à la Roam, si elle est

placée près d'enceintes et barres de son de l'univers

Sonos S2, d'envoyer le son vers l'autre enceinte

ciblée via un simple appui prolongé sur le bouton

lecture/pause. L'inverse est également possible, la

Roam pouvant relayer le signal d'une enceinte/barre

de son par cette même opération. Le principe est

intéressant, même s’il se limite malheureusement à

une utilisation dans le cadre de l'écosystème Sonos

S2. Impossible d'activer le Sound Swap avec une

simple source Bluetooth ou AirPlay 2 par exemple.

La fonction Automatic Switch est tout aussi pratique,

puisqu’elle offre la possibilité de basculer du mode

WiFi au mode Bluetooth sans perdre la connexion.

Une lecture sous Spotify en réseau WiFi peut ainsi

continuer sans coupure et de façon invisible en

Bluetooth.

Sonos annonce que l’autonomie de la Roam s’élève

à 10 h (WiFi), pour 9 h 30 en pratique, ce qui la place

dans la moyenne basse. Mais cela est compensé par

une recharge complète assez rapide, à savoir qu’elle

nécessite environ 2 h.

Un son tout en maîtrise, musical et aéré

Loin de pouvoir intégrer de colossaux boomers et

une myriade de HP, la Roam se limite ici à une

structure deux voies, portée par un tweeter à dôme

textile et un boomer à membrane ovale, le tout

propulsé par deux amplificateurs en classe H.

Malgré cette légère limitation, le son de cette

minuscule Sonos Roam est tout à fait surprenant ;

même s'il ne roule pas totalement sur la

concurrence. D'une signature acoustique

légèrement descendante, la Roam mise sur une

petite accentuation des basses/bas-médiums

(autour de 100 Hz) afin d'apporter une certaine

énergie, une certaine patate à l'ensemble, afin de

mieux distiller des médiums assez équilibrés, mais

surtout des aigus parfaitement maîtrisés. Ces

derniers ne sont ni agressifs, ni artificiels, tout en

étant suffisamment présents et riches pour créer une

excellente sensation d'aération. Contrairement à

bien des concurrentes, la Sonos Roam sait

parfaitement combiner puissance et douceur. Il est

ainsi possible de l'écouter durant des heures sans

ressentir de sensation de fatigue.

À côté de cela, son extension dans les très basses

fréquences demeure assez limitée - l'assise de

produits plus volumineux n'est pas là. Cela se

ressent rarement comme un manque évident,

puisque Sonos joue assez bien de cette limitation,

préférant s'arrêter avant de déborder et de se

perdre dans des basses baveuses. Le rendu du bas

du spectre est toutefois assez dépendant de la

surface sur laquelle est posée l’enceinte : une table

en bois permet par exemple d'amplifier un peu le

bas du spectre. Dans les réglages sonores de la

Roam, l'activation du mode Loudness parvient à

apporter un petit peu plus d'assise, sans déborder

pour autant. À l'inverse, l'égaliseur de basses va

difficilement plus loin qu'une exagération des basmédiums,

peu utile.

La Sonos Roam n'est pas non plus faite pour les

amoureux de puissance sonore. Cette mini enceinte

ne pousse pas le potard trop loin et n'est de toute

façon pas à l'aise avec les derniers crans du volume.

C’est une enceinte assez sage, très intelligemment

réglée car passe-partout et sans exubérance.

À côté des pures performances acoustiques, Sonos

a parfaitement travaillé sur l'espace sonore. Bien

qu’il ne s’agisse pas d’une diffusion à 360° sur le

papier, la dispersion du son donne une sensation

quasi omnidirectionnelle. Le son est profond et

aéré, quelle que soit la position de l'auditeur par

rapport à la Roam. Une vraie réussite sur ce point,

qui permet de ne pratiquement pas s'inquiéter de

l’emplacement de l’enceinte dans la pièce. La Sonos

Roam ne va pas jusqu'à transmettre une vraie

verticalité, mais le résultat est excellent pour un tel

produit..

Spécifications

•Type : enceinte autonome Bluetooth/WiFi

•Architecture sonore : 2 voies, 1 boomer ovale et 1 tweeter

à dôme en tissu

•2 amplificateurs en classe H (un par voie)

•Puce Bluetooth 5, SBC et AAC

•Puce WiFi, compatibilité AirPlay 2 et application Sonos S2

•Certification : IP67

•Autonomie annoncée : 10 h (en mode réseau)

•Dimensions : 168 x 62 x 60 mm

•Poids : 430 g

Notre avis

Construction

Performances

Fonctions

Musicalité

ON-mag >> juillet/août 2021-4

79


TEST

SONY

350 €

SRS-RA3000

Dévoilée à l’occasion du CES 2021 aux côtés de la grande SRS-RA5000, la plus abordable Sony SRS-

RA3000 (350 €) est une pete enceinte connectée fonconnant sur le courant secteur, annoncée à la

fois comme très puissante et technique. Une promesse de son élaboré qui va de pair avec une

compabilité 360 Reality Audio, le système de son 3D de Sony. par Guillaume Fourcadier

Une sobriété qui sait se faire admirer

Sans être luxueuse, cette enceinte joue très bien de

sa sobriété. Elle est taillée comme un petit

hexagone allongé, aux arêtes arrondies. À la base et

au sommet, le plastique reste à nu, quand le reste

de l’enceinte s’habille d'un tissu maillé assez réussi,

dont l’uniformité est seulement perturbée par trois

plaques, dont deux percées. Difficile de parler d'un

très bel objet, la forme reste assez générique. Mais

la SRS-RA3000 ne laisse pas indifférent.

La fabrication est un peu dans la veine de modèles

comme la Denon Home 150. Le sérieux que l'on

attend d'une très grande marque est bien là, mais

un peu plus de raffinement aurait été un plus. Cette

enceinte fonctionne branchée au courant secteur et

ne présente aucune certification IP (protection

contre l'eau et la poussière) particulière. Toutefois,

Sony fait état d'une "résistance à l'humidité".

À l'image de bien des produits modernes, la

connectivité réseau est si prépondérante que

presque aucune connectique ne subsiste. Seule une

pauvre petite entrée audio par mini jack isolée vient

prendre timidement place à côté de la prise de

courant secteur.

80 ON-mag >> juillet/août 2021-4

Google Home, puis la liberté

La configuration débute sur smartphone ou tablette

avec l'application Google Home, la SRS-RA3000

étant alors reconnue comme une enceinte réseau

classique, mais également comme un assistant

vocal. À partir de cette reconnaissance, l'application

Music Center de Sony sert de mini hub de contrôle.

Il est par exemple possible, en passant par elle, de

configurer la SRS-RA3000 en tant qu'enceinte Alexa

(avec l’assistant vocal ad hoc).

Elle est compatible avec Tidal Connect, Spotify

Connect et bien évidemment Chromecast. Son seul

vrai défaut est de faire l'impasse sur l'AirPlay.

Enfin, l'appli Music Center donne la possibilité de

lier l’enceinte avec des applications compatibles

Sony 360 Reality, permettant une sorte de gestion

3D de la musique à partir de certains mixages. Cette

configuration n'est pas très claire, mais ne nécessite

au final que de lier les rares applications supportant

cette fonction : Deezer, Amazon Music HD, Tidal…

L'ergonomie de la SRS-RA3000 est aussi complète

et complexe que peut l'être celle d'une enceinte

Google Home ou Alexa. L'appli Music Center

s'affirme comme une sorte de hub, permettant de


basculer d'une application à une autre si besoin et

même de gérer quelques problèmes (passage

automatique en Bluetooth en cas d'erreur de perte

de connexion WiFi). Néanmoins, ses possibilités

sont assez vite limitées, en particulier en matière de

réglages. Hormis l'accès à un petit égaliseur ainsi

qu'au mode Immersive Audio Enhancement, Music

Center ne propose pas grand-chose d'autre.

Que ce soit sous Google Home, Alexa, ou sous

l'une des applications de streaming ciblées, la SRS-

RA3000 est particulièrement stable et réactive. Nous

n'avons observé que quelques sauts et décrochages

dans des conditions particulières, comme le

passage du WiFi au Bluetooth. Ce dernier mode est

pratique, mais un peu traité comme une roue de

secours, car limité au codec audio le plus basique,

c'est-à-dire le SBC.

Très peu utiles (le smartphone ou les commandes

vocales étant bien plus pratiques) les commandes

tactiles, placées au sommet de l'enceinte,

permettent de basculer entre les différents modes

de connexion, de régler le volume et de naviguer

sommairement dans la playlist en cours de lecture.

Rien à dire sur l'expérience utilisateur en elle-même

donc, seule l'application Music Center pourrait être

modernisée.

Exigeante, mais elle le vaut bien

Pas aussi ambitieuse que la SRS-RA5000, la petite

Sony SRS-RA3000 dispose tout de même de deux

tweeters de 17 mm (placés derrière les grilles), d'un

boomer de 80 mm placé vers le haut, secondé par

un cône de dispersion à 360°, et de deux radiateurs

passifs de 103 x 37 mm.

La partie sonore de la SRS-RA3000 est assez

complexe car elle peut être utilisée selon 3 modes :

piste stéréo avec le traitement "Immersive Audio

Enhancement" (IAE), piste stéréo sans ce mode et

piste 3D/360 Reality Audio (avec IAE).

Sans le mode IAE, l'écoute est relativement

directionnelle, l'essentiel de la dispersion des aigus

se calant dans un angle restreint. Bien que très

correcte, la sonorité a toutefois tendance à être un

peu bouchée. Les basses sont bien là, profondes,

percutantes, mais un peu débordantes. Les aigus

sont quant à eux plus oscillants, ils peuvent être un

peu trop mis en avant sur certaines fréquences, sans

afficher une réelle grande extension vers l'extrême

aigu. Cela laisse une image sonore très frontale. En

revanche, la Sony SRS-RA3000 a vraiment de la

puissance à revendre.

Avec le mode IAE, les tweeters se réveillent et les

basses sont plus nettes, moins débordantes. L'effet

est immédiat : le haut du spectre s’avère plus

maîtrisé, plus étendu également, ce qui profite

largement à l'aération. Cette amélioration n'est pas

magique, car elle peut vite sonner trop clinquante,

en particulier sur les genres musicaux calmes, mais

l’IAE demeure conseillé pour la grande majorité des

morceaux. Même sur une piste stéréo classique, la

Sony SRS-RA3000 donne l’impression d’être plus

qu’une simple source sonore très localisable.

La Sony SRS-RA3000 est compatible 360 Reality

Audio, c'est donc ce mode qui est à privilégier

lorsque c'est possible. Néanmoins, cela demande

de trouver des morceaux et des playlists

compatibles – or, cela relève encore du chemin de

croix. Tidal est particulièrement peu clair, puisque la

plateforme annote les pistes RA360 sans offrir la

possibilité de les filtrer, et Amazon n'est pas mieux

loti. Nous l’avons testé sur Amazon Music HD, qui

possède quelques pistes 3D (qu'il est possible de

trier, à la manière des pistes HD et non HD), et

quelques morceaux explicitement marqués comme

360 Reality Audio.

Clairement, si la notion de pure 3D reste encore

illusoire, en particulier sur la verticalité, le rendu est

déjà réussi, surtout dans une pièce de taille moyenne

(15 à 40 m²). Un premier pas semble franchi.

Que ce soit pour la sonorité elle-même, ou la

capacité de l'enceinte à remplir de manière

cohérente l'espace sonore, de pouvoir suffisamment

bien envelopper l'auditeur, la SRS-RA3000 en 360

RA réussit très bien ce qu'elle entreprend. Sony

montre largement son savoir-faire, tout est très

propre, aéré, techniquement maîtrisé. Ce début de

symbiose est d'autant plus intéressant sur les

enregistrements live.

La Sony SRS-RA3000 n'est pas parfaite, mais ses

quelques défauts sont avant tout imputables à une

offre 360 Reality Audio encore minimaliste et à une

application qui apporte bien peu de choses. Pour le

reste, malgré un caractère sonore particulier, Sony

livre un modèle atypique et techniquement abouti.

Spécifications

•Type : enceinte connectée

•Transducteurs : 1 boomer de 80 mm, 2 tweeters de

17 mm, 2 radiateurs passifs de 103 x 37 mm

•Connexion : WiFi, Bluetooth, jack 3,5 mm

•Protocoles : Chromescast, Spotify Connect, Tidal Connect

•Fonction assistant Amazon Alexa et Google Home

•Compatibilité 360 Reality Audio

•Consommation électrique : 20 W

•Dimensions : 146 x 247 x 155 mm

•Poids : 2,5 kg

Notre avis

Construction

Performances

Fonctions

Musicalité

ON-mag >> juillet/août 2021-4

81


TEST

TRIANGLE

700 €

AIO Twin

Les AIO Twin sont un duo d'enceintes Hifi venant s'inscrire dans l'univers connecté AIO de

la marque française Triangle. Elles entendent proposer une expérience à la fois riche,

intuive et plutôt abordable, le tout porté par le savoir-faire de la marque en maère

d'audio haut de gamme. Pari réussi ?

par Guillaume Fourcadier

Sobres et classieuses

Disponibles en cinq finitions (dont une finition

érable plus chère), les enceintes connectées AIO

Twin n'ont certes pas le luxe esthétique de modèles

comme les LS50 Wireless II de KEF ou même leurs

petites sœurs LSX, mais proposent un excellent

82 ON-mag >> juillet/août 2021-4

mélange de classicisme de par leurs lignes et de

modernité sur les petits détails, tout en conservant

une bonne compacité.

Leurs coffrets, en bois aggloméré haute densité (du

médium), s'appuient sur une forme

parallélépipédique assez basique, mais la

construction est irréprochable, que ce soit celle de


l'enceinte maîtresse (droite), un peu plus dense car

elle regroupe l'électronique, ou de l'enceinte

asservie (gauche), passive. Surtout, Triangle joue

parfaitement de cette simplicité des lignes pour

mieux y placer de petites touches premium. Le

coloris bleu profond de notre modèle de test est

particulièrement moderne et les piètements

tubulaires en aluminium doré sont vraiment du plus

bel effet. Ajoutez à cela le cache en tissu néovintage,

aimanté, arrondi à ses deux extrémités, et

vous avez un duo compact qui s'accorde à toutes les

décorations de salons classiques.

La simplicité presque au complet

Bien que sur le papier Triangle n'ait pas les épaules

des très grandes marques pour bâtir un écosystème

connecté, la marque a fait un excellent travail sur sa

gamme AIO.

Toute l'électronique et la connectique sont

regroupées dans l'enceinte droite, laquelle amplifie

et relaie le signal audio vers l'enceinte gauche

(passive), via une liaison filaire. L'enceinte droite

accueille des connexions Ethernet, WiFi, Bluetooth,

USB (pour clé USB ou recharge d'un périphérique),

une entrée numérique optique, une entrée

analogique sur RCA pouvant basculer du mode

Ligne au mode Phono MM, une entrée analogique

sur mini jack 3,5 mm et une sortie subwoofer pour

caisson de basses. Malgré l'absence d'entrée USB-

Audio ou HDMI, les AIO Twin sont donc

particulièrement complètes, adaptées à

pratiquement tous les usages.

Mais surtout, nous pouvons louer la très bonne

expérience que proposent leurs fonctions

connectées. La configuration de la connexion WiFi

se fait simplement, via l'application dédiée Triangle

AIO et ne nous a posé aucun problème. Sans être la

plus complète de toutes, cette application permet

déjà quelques réglages sonores, ainsi que la prise

en charge directe des services de musique en ligne

Deezer, Qobuz ou Tidal. Enfin, quelques protocoles

sont également pris en compte, comme le DLNA ou

encore Spotify Connect.

Une sonorité passe-partout, mais pas des

plus techniques

misent davantage sur la douceur que sur une

énergie débridée. Les basses sont bien là, mais plus

rondes et chaleureuses que percutantes. Quant aux

aigus, un grand soin est apporté pour qu'ils

s'expriment avec douceur, voire avec une douceur

légère.

À ce titre, les AIO Twin pourront décevoir les

adeptes de signatures sonores très expressives et

détaillées. À l'image du casque Bowers & Wilkins

PX7 par exemple, elles optent pour une approche

musicale mais feutrée de la musique, sans

exubérance technique, avec une belle reproduction

des voix.

Cette signature sonore pourra donc paraître douce

et agréable, tout comme d'autres la qualifieront

d'un peu trop sage. On retrouve avec les AIO Twin

le même caractère et la même esthétique sonore

qu'avec les Triangle Elara LN01A.

Simplissimes à l'usage, polyvalentes, bien finies,

d'un design déjà agréable, les enceintes connectées

AIO Twin de Triangle figurent parmi les plus

complètes et agréables dans leur genre. Il ne leur

manque qu'un peu plus de personnalité et

d'énergie pour passer au cap supérieur.

Spécifications

•Type : enceintes de bibliothèque actives connectées/

multiroom

•1 boomer de 13 cm à membrane papier, 1 tweeter de 25

mm à dôme de soie

•Compatibilité réseau : DLNA, Spotify Connect, Spotify,

Deezer, Qobuz, Tidal, TuneIn, Napster

•Résolution audio max : 24 bits/192 kHz

•Connectique réseau : WiFi et Ethernet

•Entrées numériques : 1 prise coaxiale RCA, 1 prise optique,

USB-A (pour clé USB), Bluetooth AptX HD et LL

•Entrées analogiques : 1 prise RCA (Ligne ou Phono MM),

1 jack 3,5 mm

•Sortie pour caisson de basses

•Réglage du volume d'entrée

•Puissance max : 2 x 50 W

•Dimensions (par enceinte) : 16,5 x 30,4 x 23,5 cm

•Poids (enceinte droite) : 11,4 kg

•Prix versions classiques : 700 euros

•Prix version érable brun : 800 euros

Les Triangle AIO Twin ne réinventent pas le genre

des enceintes Hifi de bibliothèque connectées. Elles

adoptent une architecture acoustique classique,

configurée en deux voies bass-reflex (évent tubulaire

arrière) avec deux haut-parleurs : un boomer de 13

cm à membrane papier concave et un tweeter de 25

mm à dôme en soie.

À l'écoute, l'ensemble délivre un son assez passepartout,

car jamais agressif ou fatigant. Mais les AIO

Twin ne sont pas les plus techniques du genre et

Notre avis

Construction

Performances

Fonctions

Musicalité

ON-mag >> juillet/août 2021-4

83


MyConnect 150, le All-In-One à tubes

élu Meilleur Achat !

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audiophiles exigeants. Equipé d’un préamplicateur à tubes, le MyConnect 150 brille par

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LES

PLATINES

VINYLES


TEST

AUDIO-TECHNICA

300 €

AT-LP120XUSB

Il y a quelques années, alors que la producon de la fameuse plane Technics SL-1200 avait

momentanément été arrêtée, l’Audio-technica AT-LP120 s’était imposée un peu comme son

hérière. Depuis le retour de la Technics SL-1200 en 2016, tout d’abord en déclinaison de luxe,

l’AT-LP120 est restée sa meilleure alternave économique. Dans sa dernière version AT-

LP120XUSB, plus abordable et plus musicale, elle confirme ce statut. par Pierre Stemmelin

Cette nouvelle version Audio-technica AT-

LP120XUSB a été lancée en 2020. Elle est

aujourd’hui disponible à 300 € au lieu de 280 € lors

de son annonce, mais son prix reste en baisse par

rapport à celui du modèle de précédente

génération, puisque sa cellule phono est désormais

fournie et montée d’origine de façon à ce que la

platine soit prête à l’emploi. Cette cellule est une

AT-VM95E, d’une valeur de 60 €, donc déjà un peu

haut de gamme, ce qui différencie l’Audiotechnica

AT-LP120XUSB des modèles concurrents

généralement moins bien lotis.

Une liaison Bluetooth fait en outre son apparition,

tandis que le préampli phono intégré pour cellules à

aimant mobile (MM) est toujours présent.

Plus légère et plus performante aussi sur

certains points

Fidèle à l’esprit DJ, l’Audio-technica AT-LP120XUSB

est toujours une platine vinyle à entraînement direct.

On retrouve le plateau en aluminium marqué de

86 ON-mag >> juillet/août 2021-4

plusieurs rangées de petits ronds pour le contrôle

visuel de la vitesse par effet stroboscopique, le

réglage de pitch sur ±8 % ou ±16 % (au lieu de

±10 % et ±20 % auparavant) ainsi que le sélecteur

de vitesse (33, 45 et 78 tr/min). Une prise Cinch à

l’avant, sur la droite à proximité du plateau, est

prévue pour brancher un petit embout d’éclairage

Led. Cet éclairage à braquer sur le microsillon

présente l’avantage d’être orientable et plus

puissant, mais il est tout de même beaucoup moins

classe que l'éclairage périscopique du modèle de

précédente génération.

On sent qu’un petit vent d’économie,

d’écoconception ou d’optimisation est passé par là.

Globalement, la construction de la nouvelle Audiotechnica

AT-LP120XUSB apparaît plus légère, moins

costaude que la platine de précédente génération.

Elle a en effet perdu du poids (8 kg maintenant

contre presque 11 kg auparavant). La coque de la

base lestée par des plaques de métal de 5 mm

d’épaisseur n’est plus constituée de deux parties,

mais elle est monobloc, dans un plastique plus lisse,


certainement moins résistant aux rayures. Le

support du bras en «S» est moins massif.

L’alimentation qui était interne est maintenant

placée dans un petit boîtier secteur externe. En

conséquence, l’AT-LP120XUSB est moins bien

adaptée à un usage DJ. Les pros lui préféreront le

modèle plus haut de gamme AT-LP140XP (à 430 €).

La nouvelle platine vinyle Audio-technica n’en

demeure pas moins d’une conception qui inspire le

sérieux et la confiance. Pour un usage audiophile,

elle n’en fonctionne pas non plus moins bien, au

contraire. Elle est moins sensible aux vibrations

externes que le modèle de précédente génération.

De petites tapes sur son meuble support ne font

pas sauter la lecture et ne provoquent aucune

résonance parasite marquée. L’isolation mécanique

est extrêmement réussie. «Le silence de

fonctionnement» est également plus important. Le

phénomène de «dithering» (tremblotement de la

vitesse de rotation au démarrage) que l’on

remarquait parfois sur l’ancien modèle a disparu.

Les annonces de la marque concernant le nouveau

servomoteur à courant continu de cette platine ne

sont pas du flanc. Il en va de même des nouveaux

pieds en caoutchouc à bague en plastique et

double amortissement, réglables en hauteur.

Ultra fonctionnelle et à la sonorité toujours

aussi sûre

Le bras de l’Audio-technica AT-LP120XUSB est

toujours manuel, mais d’un agrément de

manipulation renforcé. On apprécie son réglage

d’antiskating à molette et celui de hauteur, son

contrepoids gradué qui reste bien en place et ne

nécessite pas l’utilisation d’une balance pour ajuster

la force d’appui, son porte-cellule mieux dessiné

améliorant la prise en main, ainsi que son lève-bras

qui offre un abaissement maintenant tout en

douceur.

À l’écoute, l’Audio-technica AT-LP120XUSB

n’impose pas de caractère sonore marqué. Elle est

relativement neutre, ne pousse pas dans le sens

d’une hyper définition ou d’une dynamique

exacerbée. Elle n’est pas du tout dans l'esprit de

platines audiophiles comme les Pro-Ject, par

exemple, qui délivrent parfois un son hyper clair et

tendu à partir de leurs cellules Ortofon. La réponse

en fréquence ne cherche pas non plus à aller

chatouiller les extrémités du spectre au risque de

déraper. Cette platine Audio-technica privilégie

l’équilibre, la sobriété et l’homogénéité. Ses graves

sont délicats, ont une bonne tenue et ne manquent

pas de chaleur tout en évitant les excès.

Le son est vif. L’AT-LP120XUSB excelle par son sens

du swing et du tempo allié à une image sonore

d'une profondeur appréciable. Sur le morceau «La

vie en Rose» de Grace Jones, en comparaison avec

le streaming du même morceau depuis Spotify et en

utilisant le préampli RIAA intégré (déjà de très bon

niveau, même si la platine peut aller plus loin avec

un préampli phono séparé), la voix de la chanteuse

est beaucoup moins en avant. Son effet de présence

est moins marqué, mais elle est beaucoup mieux

intégrée, plus agréable. Les graves sont plus légers,

mais semblent aussi beaucoup plus cohérents, avec

une bien meilleure lisibilité. Les basses pulsent à

merveille, de même que les aigus qui arrivent à être

ultra rapides, incisifs, bien aérés et doux, tout cela à

la fois. Il n'y a clairement pas photo, sur ce type de

morceau de la fin des années 1970, par rapport à un

fichier compressé lu en streaming, le son du vinyle

est ici clairement différent, avec des performances

moins poussées, mais à l'évidence plus musical.

En résumé

On peut regretter son aspect un peu moins costaud,

mais cette nouvelle version Audio-technica AT-

LP120XUSB apporte d’incontestables améliorations

par rapport à sa précédente mouture. Elle prouve

qu’une platine vinyle à entraînement direct

abordable peut rivaliser avec les meilleurs modèles

audiophiles à entraînement par courroie de même

catégorie, voire les surpasser. Sans chercher

aucunement à en faire trop, cette platine est d’une

musicalité entraînante et enthousiasmante en plus

d’afficher un très bon rapport qualité/prix.

Spécifications

•Type : platine vinyle à entraînement direct

•Vitesse : 33, 45 et 78 tr/min

•Préampli phono MM intégré

•Moteur à servocommande à courant continu

•Sorties : prise RCA, USB-Audio, Bluetooth

•Boîtier d'alimentation externe

•Dimensions : 45 x 35,2 x 14,16 cm

•Poids : 8 kg, sans couvercle anti-poussière

•Accessoires fournis : cellule phono AT-VM95E prémontée,

câble USB, câble RCA avec fil de masse, contrepoids,

tapis antidérapant, couvercle anti-poussière, adaptateur

45 tours, éclairage de positionnement de la cellule

•Bras en S de 230,5 mm

Notre avis

Construction

Performances

Fonctions

Musicalité

ON-mag >> juillet/août 2021-4

87


TEST

CLEARAUDIO

1900 €

Concept Active MM

Clearaudio est le constructeur de planes vinyles allemand le plus sérieux actuellement. Chez lui, tout

est fait maison et à la carte, de la pane jusqu'à la cellule, en passant par le bras et le préampli

Phono. Pour ses plus grosses réalisaons, de la série Statement, il faut compter un invesssement de

plusieurs dizaines de milliers d'euros. Mais Clearaudio propose aussi des modèles plus accessibles

dans sa série Concept. Le cket d'entrée est à un peu moins de 1500 € pour une plane vinyle

complète de base et à 1900 € pour la version Acve MM que nous testons ici, incluant préampli

phono MM/MC et ampli casque.

par Pierre Stemmelin

Comme nous l'avons précisé en introduction, chez

Clearaudio tout est à la carte. Même pour la série

Concept, l'acquéreur peut choisir entre plusieurs

bases, bras de lecture, cellules phono MM ou MC,

avec ou sans électronique intégrée. Mais le

constructeur propose aussi des compositions prêtes

à l'emploi. La Clearaudio Concept Active MM qui

fait l'objet de ce test en est une. Cette platine vinyle

à entraînement par courroie est livrée toute montée

et déjà réglée. Il suffit de la brancher directement à

un ampli Hifi ou Home Cinéma, une paire

d'enceintes amplifiées ou même un casque pour

l'écouter. On peut imaginer l’emporter avec soi en

vacances et la brancher sur à peu près n'importe

quel système, casque ou écouteurs.

Seule absence : le capot de protection antipoussière

est en option à 169 €, ce qui fait un peu

mesquin.

88 ON-mag >> juillet/août 2021-4

Construction maison, exclusive dans un

esprit artisanal d'une très grande rigueur

La Clearaudio Concept Active MM est bien

différente de toutes les platines vinyles que l'on

peut rencontrer en entrée de gamme. Ici, on ne

retrouve aucun élément standard commun à

plusieurs marques. Tout est exclusif, conçu et

fabriqué sur-mesure dans les ateliers de l'entreprise

familiale Clearaudio, en Bavière, que nous avons

visités en 2018.

Montée sur trois petits pieds métalliques, très

discrets, réglables en hauteur, la base de la

Clearaudio Concept accuse une bonne épaisseur de

38 mm. Cerclée sur l'essentiel de sa hauteur d'un

bandeau en plastique haut de gamme (pour la

version silver) imitant à s'y méprendre l'aluminium

brossé, elle est de type sandwich. Son âme est


composée d'un panneau de MDF compressé

recouvert d'une couche de plusieurs millimètres

d'un matériau synthétique dense et amortissant,

fermée en dessous par un second panneau de MDF

de 1 cm d'épaisseur.

Le plateau du disque de 3 cm d'épaisseur pèse plus

de 2 kg. Il est usiné dans un bloc massif de matériau

synthétique, qui ressemble beaucoup à du

polyoxyméthylène (POM). Il est monté sur un grand

contre-plateau en aluminium dont le large axe

plonge dans une gorge en bronze avec palier en

Téflon. L'entraînement de ce contre-plateau est

assuré par une courroie plate et un moteur

suspendu par le biais de silentblocs, caché sous le

plateau. L'allumage de la platine et le lancement de

la rotation se font depuis une grosse molette qui

donne le choix entre 33, 45 et 78 tr/min, ce qui est

plutôt rare.

Le bras d'origine, à tube droit en aluminium, est

superbement usiné et monté d'une cellule

Clearaudio Concept V2. Son pivot est totalement

sans friction puisque suspendu magnétique sous un

très robuste portique métallique. Le contrepoids,

maintenu par une vis, n'est pas gradué, mais cela

n'est pas gênant puisque la force d'appui est déjà

ajustée.

Une platine vinyle qui en impose par son

sérieux et sa rigueur

À l'usage, l'ensemble donne une excellente

impression de sérieux, de robustesse, de maîtrise.

Rien ne paraît de l'ordre de l’amateurisme ou du

bricolage ésotérique comme c'est le cas chez bon

nombre de constructeurs haut de gamme

concurrents.

Fidèle à nos habitudes, nous avons partiellement

démonté la Clearaudio Concept Active et c'est le

même constat à l'intérieur : tout semble réalisé avec

une très grande rigueur et facilement réparable en

cas de panne. Les cartes électroniques du préampli

Phono et de l'ampli casque, dont la prise de type

jack 6,35 mm débouche sur le flanc droit, ne sont

pas de vulgaires circuits achetés chez un grossiste

généraliste de l'audio. Elles paraissent également

de conception maison et utilisent des amplis Op

soigneusement sélectionnés.

Le préampli Phono dispose de plusieurs réglages

que l'on peut activer par le biais de 4 petites clés à

bascules se trouvant entre les prises RCA de sortie

et d'alimentation à l'arrière : filtre subsonique ; MM

ou MC ; gain "mid", "high" ou "low" ; sortie

préamplifiée (active), à niveau variable ou passive.

Outre la possibilité de changer de bras et de cellule,

cela ajoute de nombreuses possibilités d'évolution.

À l'écoute, la Clearaudio Concept Active MM est

également extrêmement rassurante, donnant une

belle impression de maîtrise. Son équilibre tonal est

légèrement descendant, avec un grave qui dévoile

sur certains morceaux comme "Hey Now" de

London Grammar (pressage spécial en 180 g et

45 tr/min) une assise assez colossale. Pour autant, la

restitution sonore ne déborde d'aucun effet boomy

ou faussement chaleureux. Elle est rigoureuse, sans

exubérance et parfaitement tenue. Bien que

légèrement en retrait, les registres médium et aigu

ne sont absolument pas étouffés. Ils sont ouverts,

aérés, d'une belle richesse de timbres, mais se

refusent à toute brillance artificielle. La scène

stéréophonique est carrée, restant parfaitement en

place, sans aucun flottement, avec une bonne

focalisation, une largeur appréciable et pas d'effet

de projection.

Que ce soit à partir d'un casque audio même

relativement énergivore ou d'un ampli Hifi en mode

actif ou passif, la Clearaudio Concept Active MM

montre le sérieux de sa conception. Son faible bruit

de fonctionnement est indéniable, ses

performances sont de haut niveau.

En résumé

La Clearaudio Concept confirme sa position de

valeur sûre permettant de mettre un pied dans le

haut de gamme de la platine vinyle. La version

Active MM que nous avons testée, prête à l'emploi,

avec préampli phono et ampli casque intégrés, est

une configuration particulièrement intéressante

d'une qualité de conception et fabrication sans faille

et qui offre d'excellentes performances.

Spécifications

•Type : platine vinyle à entraînement par courroie

•Préampli phono MM/MC et ampli casque intégrés

•Vitesse : 33, 45 à 78 tr/min (ajustable par le biais d’une

petite vis à l'arrière)

•Bras Clearaudio en aluminium àsuspension magnétique

•Cellule MM Clearaudio Concept V2

•Accessoires fournis : petit niveau à bulle, huile de lubrification,

câble RCA, câble de mise à la masse

•Alimentation : externe par transfo secteur 12 V/1,5 A

•Dimensions : 420 x 350 x 125 mm

•Poids : 7,5 kg pour la version silver

Notre avis

Construction

Performances

Fonctions

Musicalité

ON-mag >> juillet/août 2021-4

89


Allez plus haut. Allez plus loin. Allez au-delà

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LES

SÉLECTIONS

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SÉLECTION

LES MEILLEURS AMPLIS HIFI

à moins de 1500 €

NAD C316BEE V2

Le NAD C316BEE V2 est le digne héritier du fameux NAD 3020, l'ampli intégré qui se serait le plus vendu

de l'histoire de la Hifi (plus d'un million d'exemplaires). Il délivre 2 x 45 watts sous 8 ohms et dispose de

capacités en courant élevées lui permettant de fournir jusqu'à 2 x 170 watts sous 2 ohms en crête. Il est

tout simple, mais sa restitution est très dynamique, il possède des réglages de tonalités et se dote dans sa

version V2 d'une entrée Phono pour platine vinyle. C'est un modèle totalement incontournable dans sa

catégorie, d'autant que NAD est particulièrement réputé pour la fiabilité de ses appareils.

Prix au moment du test : 400 €

Test sur ON-mag.fr

Taga Harmony HTA-700B V.3

L'ampli Taga Harmony HTA-700B troisième du nom est un petit ampli stéréo au format boîte à chaussures

de type hybride, c'est-à-dire utilisant un étage de préamplification à tubes et une section de puissance à

transistors. Il développe 2 x 26 watts sous 8 ohms. Il dispose d'une sortie casque haut de gamme, accepte

les sources analogiques et numériques. Pour ce qui de la qualité de fabrication et surtout des

performances musicales, il est en net progrès par rapport à ses prédécesseurs. Il sonne avec beaucoup

d'élégance, de force et de présence. Son image stéréophonique ne favorise pas la précision, mais elle

présente une ampleur très agréable.

Prix au moment du test : 550 € en version standard, 600 € avec entrée USB-Audio

Test sur ON-mag.fr

Rotel A11 et A11 Tribute

Musical Fidelity a longtemps été réputé pour être un champion des petits amplis intégrés en classe A.

Celui-ci fonctionne en classe A/B, mais il conserve cette patte sonore reconnaissable et presque

légendaire. Il est minimaliste dans ses fonctions, délivre 2 x 60 watts, a des allures déjà légèrement haut de

gamme et surtout en impose à l'écoute par son caractère vigoureux ainsi que ses timbres qui ont

beaucoup de grain et de matière.

Prix au moment du test : 600 €

Test sur ON-mag.fr

92 ON-mag >> juillet/août 2021-4


Musical Fidelity M2si

Musical Fidelity a longtemps été réputé pour être un champion des petits amplis intégrés en classe A.

Celui-ci fonctionne en classe A/B, mais il conserve cette patte sonore reconnaissable et presque

légendaire. Il est minimaliste dans ses fonctions, délivre 2 x 60 watts, a des allures déjà légèrement haut de

gamme et surtout en impose à l'écoute par son caractère vigoureux ainsi que ses timbres qui ont

beaucoup de grain et de matière.

Prix au moment du test : 800 €

Test sur ON-mag.fr

Taga Harmony HTA-1000B

Le Taga Hamony HTA-1000B est un ampli Hifi hybride (à tubes et transistors) de 2 x 105 watts sous 8 ohms,

qui vous en donne beaucoup pour votre argent. Il est puissant, capable d'alimenter une très large gamme

d'enceintes acoustiques. Sa conception est particulièrement sérieuse. Il a un pied dans la Haute Fidélité

haut de gamme. À l'écoute, il sonne de façon équilibrée, lumineuse et chaleureuse.

Prix au moment du test : 900 €

Test sur ON-mag.fr

Advance Paris Playstream A5

Cet ampli de 2 x 80 watts sous 8 ohms est particulièrement bien équipé. Il possède de nombreuses entrées

pour sources numériques, dont une Bluetooth, et analogiques dont une Phono à la fois compatible avec

les cellules MM et MC. Ses sorties sont également bien fournies puisqu'en plus des enceintes, il peut

attaquer un bloc de puissance externe, un caisson de grave, un enregistreur et deux casques audio. À cela

s’ajoute son lecteur réseau intégré Linkplay compatible entre autres avec Spotify, AirPlay et le pilotage

DLNA. Sur le terrain, cet ampli Hifi de conception française délivre un son à la fois neutre et très vif, tout en

conservant beaucoup de douceur et d'aplomb.

Prix au moment du test : 1000 €

Test sur ON-mag.fr

NuPrime IDA-8

Avec cet appareil, NuPrime a joué, comme à son habitude, la carte de la rupture technologique. L'IDA-8

est ultra compact et ses étages d'amplification travaillent en ce que la marque appelle la classe A+D. Sa

connectique est minimaliste, avec une seule entrée analogique et 3 entrées numériques (optique, coaxiale,

USB) plus une liaison Bluetooth. Mais à l'écoute cet ampli emporte les a priori. Avec 2 x 100 watts sous le

capot, il possède une poigne magistrale, donnant une sensation de puissance et de maîtrise

impressionnante pour un si petit amplificateur. Cet appareil sait merveilleusement jouer de la musique,

avec beaucoup de nuances et de détails.

Prix au moment du test : 1100 €

Test sur ON-mag.fr

ON-mag >> juillet/août 2021-4

93


Marantz PM7000N

Le Marantz PM7000N est un intégré stéréo de 2 x 60 watts doublé d'un lecteur réseau complet Heos

qui donne accès à plusieurs services de musique en ligne. La qualité de sa restitution sonore est de

premier ordre et il est compatible avec l'AirPlay 2 ainsi qu'avec les systèmes de pilotage vocal Alexa

ou Google Home.

Prix au moment du test : 1200 €

Test sur ON-mag.fr

Arcam SA20

L'Arcam SA20 délivre 2 x 90 watts sous 8 ohms et 2 x 150 watts sous 4 ohms. C'est un petit costaud. En plus

de ses 5 entrées analogiques, dont une Phono pour platine vinyle, il est doté d'une section numérique

pour 3 sources associée à un convertisseur haut de gamme ESS Sabre. Ses étages de puissance

fonctionnent en classe G. Leur assise dans le grave est remarquable. L'image stéréophonique a beaucoup

d'ampleur. Le son est très rythmé et cet ampli se révèle capable d'alimenter avec aisance de grosses

enceintes acoustiques.

Prix au moment du test : 1200 €

Test sur ON-mag.fr

Cambridge Audio CXA81

Le Cambridge CXA81 est l'évolution du CXA80. Ses circuits optimisés lui permettent, d'après ce que nous

avons constaté sur le terrain, d'aller plus loin en termes de performances pures et de musicalité. Il est

annoncé pour une puissance RMS de 2 x 80 watts sous 8 ohms et 2 x 120 watts sous 4 ohms. Il est donc

déjà relativement costaud et prêt à s'attaquer à de grosses enceintes acoustiques de type colonnes. Sa

connectique comprend des entrées analogiques et numériques ainsi qu'une liaison Bluetooth AptX.

À l'écoute, le Cambridge CXA81 s'exprime avec vigueur sans déraper vers de l'agressivité, car il donne

beaucoup de matière aux timbres. Il a du poids et du ressort dans le grave. Il délivre des basses amples et

rapides, finement modulées et détourées. L'énergie qu’insuffle cet ampli Hifi est communicative. On est

vite pris par la musique. C'est une réussite.

Prix au moment du test : 1200 €

Test sur ON-mag.fr

Heed Audio Elixir

L'ampli Heed Audio Elixir affiche une puissance de 2 x 50 watts et adopte un format compact "boîte à

chaussures". Ses fonctions sont minimalistes et pourtant, il s’agit d'un grand ampli Hifi. Il est aussi à l'aise

pour alimenter de petites enceintes de bibliothèque que de belles colonnes. Il délivre un son chaleureux,

plein de vitalité et de nuances. Sa musicalité est des plus séduisantes.

Prix au moment du test : 1350 €

Test sur ON-mag.fr

94 ON-mag >> juillet/août 2021-4


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SÉLECTION

LES MEILLEURS ÉCOUTEURS

TRUE WIRELESS

Creative Outlier Air V2

Successeurs des Outlier Air premiers du nom, les Creative Outlier Air V2 conservent la

même recette simple et éprouvée de leurs ainés tout en accentuant les bons points.

L'ensemble dispose d'une autonomie grandiose (12 h), d'une signature sonore

tranchante mais plus maitrisée que sur les V1 (membrane revêtue de graphène), d'une

isolation phonique très correcte, ainsi que d'une ergonomie complète, portée par

l'application SXFI. Un petit classique simple mais très abordable, par un grand nom de

l'audio.

Prix : 80€

Test du V1 sur ON-mag.fr

Huawei Freebuds 4i

Petits miracles technologiques, les Huawei Freebuds 4i ne sont pas les

écouteurs intra-auriculaires les plus audiophiles du genre, mais peuvent se

targuer de tout faire, et de le faire plutôt bien. Ces écouteurs compacts,

confortables et endurants, sont de loin les plus efficaces sur la réduction

de bruit dans la catégorie des écouteurs à moins de 100 Euros. Même si

pas d'une grande technicité sonore, les Freebuds 4i sont à l'écoute

étonnamment équilibrés pour leur classe de prix, tout en étant assez

complets.

Prix : 99 €

Présentation sur ON-mag.fr

Sennheiser CX True Wireless

Nouveau modèle de Sennheiser, les CX True Wireless s'appuient en

grande partie sur les précédents CX 400BT, eux-mêmes directement

dérivés des Momentum TW2. Autant dire que la partie sonore,

animée par un transducteur TrueResponse (une technologie utilisée

sur le très haut de gamme IE900), est extrêmement soignée.

Accentués dans les basses, ces écouteurs n'en restent pas moins

d'une richesse sonore incomparable pour des écouteurs zéro-fil à 130

Euros (prix de lancement). Mais une telle qualité à un prix, celui

d'une quasi-absence de fonctionnalités.

Prix : 130 €

Présentation sur ON-mag.fr

96 ON-mag >> juillet/août 2021-4


Soundcore Liberty Air 2 Pro

Constructeur aux dents longues, Soundcore (sous-marque

d'Anker) s'est fait une place en très peu de temps dans le

domaine de l'audio accessible. Les Liberty Air 2 Pro sont à ce

titre un pur exemple de vrai savoir-faire technologique, des

écouteurs qui n'ont rien à envier à ce que les grands

constructeurs peuvent proposer. Pour réussir cette

performance, Anker/Soundcore mise tout autant sur la forme

(packaging des plus complets et luxueux) que sur le fond.

L'expérience va même jusqu'à offrir une application tout à fait

complète, permettant d'améliorer encore l'expérience de ce

modèle pas parfait, mais sans aucun défaut sérieux.

Prix : 130 €

Test sur ON-mag.fr

Cambridge Melomania Touch

Version plus raffinée des premiers Melomania 1, les Melomania

Touch ont porté le constructeur Cambridge vers une nouvelle

étape. Même s'ils ne sont pas irréprochables, car animés de

quelques bugs (principalement présents sur l'application

dédiée), ces écouteurs intra-auriculaires sont à la fois très

confortables, plutôt élégants (en particulier la boite de charge),

et jouissent de la même qualité sonore que la première version,

avec une signature toujours ronde mais légèrement plus passepartout.

Si Cambridge n'a toujours pas révolutionné le secteur

avec ses Melomania Touch, il livre une valeur sûre pour qui

désire un produit déjà audiophile mais pas ruineux.

Prix : 140 €

Test sur ON-mag.fr

JBL Tour Pro+ TWS

Géant aux très nombreuses références d'écouteurs zéro-fil, JBL réussi avec les

sobres Tour Pro+ TWS à proposer une belle synthèse. Assez classique sur la

forme, ce produit est à la fois très sérieusement bâti, mais surtout très

compact, écouteurs comme boitier. L'avantage des écouteurs réside

également dans leur ergonomie, qui sans être révolutionnaire se repose sur

des commandes très efficaces. Enfin, si le système de réduction de bruit est

d'une efficacité modérée, la partie acoustique permet de retrouver une

excellente maitrise, sans aucune coloration sonore ou presque. La restitution

est à la fois technique et équilibrée, avec un soucis particulier apporté aux

détails. Des écouteurs sérieux et adaptés à tous les usages, même sportifs.

Prix : 200 €

Présentation sur ON-mag.fr

ON-mag >> juillet/août 2021-4

97


Jabra Elite 75T

Toujours au sommet de leur genre même un an après leur sortie, les

Jabra Elite 75T sont l'exemple même du modèle soigné jusque dans ses

moindres détails. Aussi adaptés à un usage citadin qu'à une utilisation

sportive, ces écouteurs True Wireless confortables et résistants (IP55)

sont en outre extrêmement complets. Dotés de réglages avancés, les

Elite 75T bénéficient toujours de l'application dédiée Jabra Mysound+,

véritable référence de par la richesse des réglages qu'elle offre. Pour ne

rien gâcher, ces écouteurs intègrent ce qui se fait de plus efficace en

matière de microphones.

Prix : 200 €

Test sur ON-mag.fr

Samsung Galaxy Buds Pro

Ecouteurs les plus modernes de Samsung, les Galaxy Buds Pro font enfin

rentrer le constructeur coréen dans la cour des grands. Sorte d'Airpods Pro

à la sauce Android, ils sont à la fois très compacts, confortables, et très

isolants d'une manière générale. Nous pouvons également louer la qualité

des microphones intégrés, mais surtout leur certification IP67 (résistance

aux immersions), point presque unique pour des écouteurs à réduction de

bruit. Pour parfaire ce tableau quasi-idyllique, la qualité sonore est tout à

fait dans ce que l'on peut attendre d'un produit haut de gamme.

L'architecture sonore hybride (deux transducteurs dynamiques) imaginée

par AKG pour Samsung permet notamment une très grande maitrise des

aigus, gamme souvent négligée dans les modèles zéro-fil.

Prix : 230 €

Présentation sur ON-mag.fr

Earsonics Aero

Premiers écouteurs zéro-fil de la prestigieuse marque française

Earsonics, les Aero partagent presque la même philosophie que les

excellents CX True Wireless de Sennheiser, à savoir un grand

dépouillement fonctionnel pour mieux se concentrer sur l'architecture

sonore. Et cela fonctionne, puisqu'Earsonics a réussi à créer un produit

sans bug, et d'une sonorité certes typée (assez sombre) mais d'un haut

niveau technique.

Prix : 200 €

Test sur ON-mag.fr

Beats Powerbeats Pro

Ecouteurs super-sportifs par excellence, les Powerbeats

Pro n'ont toujours pas de rival lorsqu'il s'agit de tenir dans

l'oreille en toutes circonstances. Propulsés par la

puissante puce H1 d'Apple, les écouteurs s'adressent bien

sûr à une cible iOS, mais pas seulement. L'ergonomie est

simple mais complète, et les commandes extrêmement

bien pensées pour une utilisation sportive (boutons). Sans

être d'une vraie neutralité, la signature sonore de ces

écouteurs fait taire l'idée que les produits Beats sont

uniquement des modèles aux basses atrophiées et molles.

98 ON-mag >> juillet/août 2021-4

Prix : 250 €

Test sur ON-mag.fr


Apple Airpods Pro

Petite révolution à leur sortie en 2019, les Airpods Pro

ont certes vieillis sur quelques points, mais n'en sont pas

moins une valeur incontournable de l'univers True

Wireless. Extrêmement confortables, très isolants, ils

sont également évolutifs (mises à jour intéressantes de la

part d'Apple). Difficile de ne pas pointer du doigt leur

autonomie un peu faible (5 h max), les commandes

limitées, et l'ergonomie tronquée dans un

environnement non-Apple, mais cela n'efface pas

l'expérience utilisateur claire et maitrisée de bout en

bout.

Prix au moment du test : 280 €

Test sur ON-mag.fr

Sony WF-1000Xm4

Suite de ce qui étaient déjà les meilleurs écouteurs

de leur temps, les Sony WF-1000Xm4 cochent

absolument toutes les cases possibles. Autonomie

hors du commun, qualité sonore au top, pluies de

fonctionnalités et d'automatismes, et des

microphones enfin bons en mode kit main-libre. Si

le volume non-négligeable des écouteurs n'en fait

malheureusement pas une référence d'ergonomie

universelle, difficile de conseiller autre-chose si

vous désirez les meilleurs True Wireless du marché.

Prix : 280 €

Test sur ON-mag.fr

Devialet Gemini

Écouteurs premium d'un champion français

de l'audio, les Gemini de Devialet exploitent

largement le savoir-faire technologique et

acoustique du constructeur. En oubliant

l'autonomie en-deçà de la concurrence

(moins de 4 h avec ANC), les Gemini

réussissent à combiner une isolation

phonique active à la hauteur des meilleurs,

et une qualité sonore certes marquée dans

le bas du spectre, mais d'une richesse

technique presque irréprochable. Un produit

cher, mais d'un implacable efficacité.

Prix : 300 €

Test sur ON-mag.fr

ON-mag >> juillet/août 2021-4

99


conceptactive

PHONOMM/MC

LaConceptActivedeClearaudioestlivréesoitaveclebrasConceptàpivotmagnétiquesansfriction,soitaveclebrasSatisfy

Kardanenaluminium.VousavezenoutrelechoixentrelescelulesConceptàaimantmobile(MM)ouàbobinemobile(MC)

spécialementadaptées.Touslesréglagesessentiels,delaforced'appuietdel'anti-skating,sonteffectuésavecsoinenusine.La

ConceptActivepeutaussibienêtreécoutéeavecvotresystèmeHifi(branchementsurunesimpleentréeligneouphonodevotre

amplificateur)ouavecvotrecasquepréférégrâceàsonamplicateurintégré.

ATCestuneentreprisebritanniquequi,depuissa

créationen1974,esttotalementpréoccupéepar

l’obtention,lemaintien etlafournituredela

qualité ultime. Depuis ses débuts, ATC a

fermement maintenu les objectifs des ses

fondateurs, consistant à construire des

haut-parleursetdesélectroniquesutilisantles

principesd’ingénieriemoderneslesplusefficaces.

TouslesproduitsATCsontconçuspourreleverle

défi des dernières technologies en matière

d’enregistrementnumérique,toutenoffrantla

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