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100 ans du sucre suisse produit à Aarberg - Zuckerfabriken Aarberg ...

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Herdern (TG), Muri (AG) et Hochdorf<br />

En 1857, des banquiers de Bâle et de Zurich caressent eux aussi l’idée d’une fabrique de <strong>sucre</strong><br />

<strong>à</strong> Herdern, un petit village situé au nord-est de Frauenfeld. Malgré des promesses de gains attrayantes,<br />

ce projet avorte <strong>à</strong> son tour, faute de financement.<br />

En 1879, un comité d’initiative constitué <strong>à</strong> Muri (AG) pour la construction d’une usine de <strong>sucre</strong><br />

<strong>suisse</strong> ne parvient pas non plus <strong>à</strong> rassembler les fonds nécessaires. A Payerne, des efforts<br />

sont également déployés pour la construction d’une fabrique. Entre 1880 et 1884, des districts<br />

français se rapprochent de la commune pour participer <strong>à</strong> ce projet. Mais l<strong>à</strong> encore, les fonds<br />

font défaut et les efforts réalisés ne donnent aucun résultat.<br />

En 1887, la tentative de construction <strong>à</strong> Hochdorf d’une fabrique de <strong>sucre</strong> en partie financée par<br />

les cantons de Lucerne et d’Argovie échoue elle aussi. Le prix proposé pour les betteraves ne<br />

convainc pas les pro<strong>du</strong>cteurs.<br />

Enfin une fabrique de <strong>sucre</strong> <strong>à</strong> Monthey<br />

En dépit de tous ces échecs, la volonté d’édifier une <strong>sucre</strong>rie en Suisse reste intacte: le<br />

4 décembre 1891, les auteurs d’une initiative fondent <strong>à</strong> Bâle la société anonyme «Helvétia fabrique<br />

de <strong>sucre</strong> <strong>suisse</strong> <strong>à</strong> Monthey». L’entreprise Pfeifer & Langen de Cologne est <strong>à</strong> l’origine de<br />

cette fondation. Cette fois-ci, la tentative se concrétise: peu après la fondation, les bâtiments<br />

nécessaires sont construits <strong>à</strong> Monthey et la fabrique démarre sa pro<strong>du</strong>ction de <strong>sucre</strong> brut. Celui-ci<br />

est ensuite traité d<strong>ans</strong> la raffinerie de l’établissement. D<strong>ans</strong> un premier temps, la demande<br />

en <strong>sucre</strong> <strong>suisse</strong> connaît une hausse fulgurante, mais la <strong>sucre</strong>rie ne peut très vite plus accepter<br />

de nouvelles commandes: une fois encore, les betteraviers estiment le prix de la betterave trop<br />

bas et ne livrent plus de quantités suffisantes. La fabrique ne tourne bientôt plus <strong>à</strong> plein régime.<br />

En 1895, la direction de la fabrique informe les betteraviers qu’elle n’est plus en mesure<br />

d’acquérir leurs betteraves, les contrats de culture étant désormais déclarés comme nuls.<br />

Moulin <strong>à</strong> <strong>sucre</strong> <strong>à</strong> Rupperswil<br />

Alors que toutes les tentatives de fondation d’une <strong>sucre</strong>rie restent infructueuses, une entreprise<br />

parvient <strong>à</strong> surmonter les obstacles et <strong>à</strong> lutter pour sa survie: le moulin <strong>à</strong> <strong>sucre</strong> de Rupperswil. Si<br />

celui-ci voit le jour en 1885, c’est grâce au «Berner Honiglebkuchen» (pain d’épice bernois) que<br />

le meunier et boulanger Gottlieb Kopp confectionne avec son fils Jakob <strong>à</strong> Rupperswil. L’idée de<br />

Jakob Kopp est en effet de fabriquer le <strong>sucre</strong> glace dont il a besoin pour recouvrir ses pains<br />

d’épices <strong>à</strong> partir de pains de <strong>sucre</strong>. Le moulin est dévasté par un incendie en 1915 et reconstruit<br />

la même année. La fabrique de <strong>sucre</strong> de Rupperswil est aujourd’hui encore en service sous<br />

la forme d’une société anonyme privée. Elle s’est spécialisée d<strong>ans</strong> la distribution et la tr<strong>ans</strong>formation<br />

de <strong>sucre</strong> indigène et étranger.<br />

La <strong>sucre</strong>rie d’<strong>Aarberg</strong><br />

Dès le début, la <strong>sucre</strong>rie d’<strong>Aarberg</strong> a joué un rôle majeur d<strong>ans</strong> l’économie sucrière <strong>suisse</strong>, ce<br />

qui ne l’a pas pour autant empêchée de connaître des revers de fortune.<br />

Première tentative manquée<br />

En 1896, un comité d’initiative se constitue pour l’édification d’une fabrique de <strong>sucre</strong>. Il est prévu<br />

que la <strong>sucre</strong>rie traite 30 000 tonnes de betteraves, ce qui représente <strong>à</strong> l’époque un rendement<br />

de 900 hectares environ. Le besoin en capital est estimé <strong>à</strong> 1,5 million de francs. Un consortium<br />

allemand s’engage <strong>à</strong> fournir la moitié <strong>du</strong> capital en actions, sous réserve que l’autre<br />

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