100 ans du sucre suisse produit à Aarberg - Zuckerfabriken Aarberg ...

iodes). Pour prévenir d’éventuelles attaques aériennes, une batterie de canons Flak est installée
sur le toit de l’entrepôt.
Une période de vaches maigres
La pénurie d’énergie se fait sentir et n’est pas prête de se résorber. Dans ce contexte, la ZRA
commande en 1945 deux installations de thermo-compression destinées à couvrir un tiers des
besoins énergétiques en produisant de l’électricité. Objectif: rendre la fabrique moins tributaire
des importations de charbon étranger en utilisant de l’énergie électrique. Grâce à ces deux installations,
la ZRA réalise une économie de combustible fossile de 40%.
Après la Deuxième Guerre mondiale, la situation revient peu à peu à la normale. Le rationnement
du sucre prend fin en 1948, mais les prix s’effondrent à nouveau.
Le tournant
En 1965, la sucrerie d’Aarberg fait pour la première fois l’objet d’une vaste rénovation. Ces travaux
entraînent la disparition de nombreuses tâches manuelles pénibles. La capacité de production
journalière atteint 3000 tonnes de betteraves.
Des prix et des tonnages à la hausse
Dès 1975, le Conseil fédéral augmente progressivement le prix de la betterave qui passe de
11 fr. 20 à 13 fr. 20 en 1975, à 14 francs en 1976 et à 15 francs en 1977. Le contingentement
laitier est adopté le 1 er mai 1977. Ces deux mesures ont pour effet une nette expansion de la
culture betteravière. A partir de 1977, la production journalière augmente régulièrement à Aarberg
pour atteindre aujourd’hui les 10 000 tonnes.
Un long chemin jusqu’à Frauenfeld
En 1934, la question d’une deuxième fabrique de sucre indigène fait aussi bien débat en Suisse
orientale qu’en Suisse romande. En 1935, trois comités de cultivateurs étudient cette question à
Berne. Au printemps 1938, les commissions pour la culture des plantes des associations cantonales
agricoles de Zurich et de Schaffhouse envisagent de procéder à des essais orientés en
Suisse orientale pour «permettre aux agriculteurs de se familiariser avec la culture et l’entretien
de la betterave sucrière». La même année, un comité d’initiative se forme pour la construction
d’une sucrerie dans le canton de Zurich.
Par la suite, l’Association de la Suisse occidentale pour la culture de la betterave à sucre affirme
son engagement en faveur d’une nouvelle fabrique en Suisse orientale.
Mais la construction de cette nouvelle fabrique de sucre est rejetée en votation populaire en
1948.
Tout vient à point à qui sait attendre
Malgré le refus de la population, les auteurs de l’initiative ne s’avouent pas vaincus. En mai
1949, le DFE constitue à son tour une commission d’étude chargée d’éclaircir toutes les questions
en suspens concernant l’expansion de la culture betteravière en Suisse.
En 1954, l’Association de la Suisse occidentale pour la culture de la betterave à sucre et
l’Association des producteurs de betteraves à sucre de la ZRA acceptent un prélèvement de
10 centimes par 100 kilos de betteraves afin d’alimenter un fonds pour le financement d’une
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