brochure saison 2009-2010.pdf - Théâtre de Caen - Ville de Caen
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jeudi 5 novembre, 20h<br />
samedi 7 novembre, 20h<br />
Dardanus<br />
Jean-Philippe Rameau (1683-1764)<br />
opéra en un prologue et cinq actes<br />
créé le 19 novembre 1739 à l’Académie royale <strong>de</strong> musique<br />
livret <strong>de</strong> Charles-Antoine Le Clerc <strong>de</strong> la Bruère<br />
Le Concert d’Astrée, chœur & orchestre<br />
ensemble en rési<strong>de</strong>nce à l’Opéra <strong>de</strong> Lille<br />
avec<br />
François Lis, le roi Teucer<br />
Ingrid Perruche, Iphise, sa fille<br />
An<strong>de</strong>rs J. Dahlin, Dardanus<br />
Robert Gleadow, Antenor<br />
Andrew Foster-Williams, le magicien Isménor<br />
Sonya Yoncheva, Vénus, une bergère<br />
Marie-Bénédicte Souquet, l’Amour, le Plaisir et un Songe<br />
Christine Jouve, Valérie Castan, Agnès Coutard,<br />
Adrien Dantou, Jérôme Andrieu, Judith Perron,<br />
Jonas Chereau, Anne Laurent, danseurs<br />
théâtre <strong>de</strong> <strong>Caen</strong> tarif H<br />
durée : 3h avec entracte<br />
spectacle en français, surtitré<br />
Un spectacle présenté en partenariat avec France Bleu Basse-Normandie.<br />
direction musicale<br />
Emmanuelle Haïm<br />
chef <strong>de</strong> chœur<br />
Inaki Encina Oyon<br />
mise en scène<br />
Clau<strong>de</strong> Buchvald<br />
chorégraphie<br />
Daniel Larrieu<br />
décors<br />
Alexandre <strong>de</strong> Dar<strong>de</strong>l<br />
costumes<br />
Corine Petitpierre<br />
lumières<br />
Joël Hourbeigt<br />
Coproduction Opéra <strong>de</strong> Lille, théâtre <strong>de</strong> <strong>Caen</strong>, Opéra <strong>de</strong> Dijon.<br />
Mécénat Musical Société Générale est mécène principal du Concert d’Astrée. Le Concert d’Astrée, ensemble en rési<strong>de</strong>nce<br />
à l’Opéra <strong>de</strong> Lille, bénéficie <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> au conventionnement du ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la Communication – DRAC<br />
Nord-Pas <strong>de</strong> Calais.<br />
Les représentations au théâtre <strong>de</strong> <strong>Caen</strong> bénéficient du soutien du Conseil régional <strong>de</strong> Basse-Normandie.<br />
•••••Après L’Orfeo, Theodora ou encore le Magnificat <strong>de</strong><br />
Bach, Emmanuelle Haïm à la tête du Concert d’Astrée revient<br />
au théâtre <strong>de</strong> <strong>Caen</strong> pour Dardanus <strong>de</strong> Jean-Philippe Rameau. La<br />
mise en scène est confiée à Clau<strong>de</strong> Buchvald dont on connaît<br />
la passion pour la langue française et les gran<strong>de</strong>s tragédies<br />
du XVIII e et dont nous avons pu voir au théâtre <strong>de</strong> <strong>Caen</strong> Tête<br />
d’or <strong>de</strong> Clau<strong>de</strong>l, son travail sur Rabelais ou encore Falstafe <strong>de</strong><br />
Novarina. Les nombreuses scènes <strong>de</strong> ballet <strong>de</strong> cette œuvre<br />
sont chorégraphiées par Daniel Larrieu, figure <strong>de</strong> la danse<br />
contemporaine française.<br />
Ce n’est qu’après cinquante ans que Rameau compose <strong>de</strong> la musique<br />
<strong>de</strong> scène. Sa première tragédie lyrique, Hyppolite et Aricie, est suivie<br />
six ans plus tard, en 1739, <strong>de</strong> Dardanus. Très vite, Rameau s’impose<br />
comme le meilleur compositeur <strong>de</strong> son époque.<br />
Amours contrariées, luttes <strong>de</strong> pouvoirs, colère <strong>de</strong>s dieux, merveilleux,<br />
le jeune librettiste Charles-Antoine Le clerc <strong>de</strong> la Bruère a puisé<br />
son inspiration chez Virgile, Iphise, fille du roi <strong>de</strong>s Phrygiens. Teucer<br />
est éprise <strong>de</strong> Dardanus, fils <strong>de</strong> Jupiter et ennemi <strong>de</strong> son père qui la<br />
<strong>de</strong>stine à Anténor. Grâce à l’ai<strong>de</strong> du magicien Isménor et <strong>de</strong> Vénus, la<br />
fin <strong>de</strong> l’opéra voit l’amour d’Iphise et Dardanus triompher.<br />
Épopée fantastique, cet opéra nécessite d’importants moyens<br />
artistiques : chœurs, solistes, danseurs se rassemblent pour servir<br />
cette œuvre qui abon<strong>de</strong> en pages inoubliables. Pourtant, raillé pour<br />
la légèreté <strong>de</strong> son livret, Dardanus n’est joué que vingt-six fois à<br />
l’Académie royale <strong>de</strong> musique. Une nouvelle version, remaniant<br />
considérablement les trois <strong>de</strong>rniers actes, est donnée en 1744, mais<br />
ce n’est qu’en 1760 que l’œuvre rencontre tout le succès qu’elle<br />
mérite. Rameau y signe <strong>de</strong>s pages d’une rare beauté où la virtuosité<br />
<strong>de</strong> son écriture et son exceptionnel sens dramatique se mettent au<br />
service <strong>de</strong>s sentiments. Il faudra attendre 1907, à Dijon, pour que<br />
Dardanus soit repris. En 1997, Marc Minkowsky a dirigé l’ouvrage en<br />
version <strong>de</strong> concert au théâtre <strong>de</strong> <strong>Caen</strong>, version qui a fait l’objet d’un<br />
enregistrement.<br />
Côté Coulisses<br />
Rameau et Fragonard : <strong>de</strong>ux maîtres <strong>de</strong> l’esprit français du XVIII e<br />
Ren<strong>de</strong>z-vous au Musée <strong>de</strong>s Beaux-Arts <strong>de</strong> <strong>Caen</strong> pour l’exposition<br />
Fragonard <strong>de</strong>ssinateur du 17 octobre au 18 janvier 2010. Tarif réduit<br />
sur présentation <strong>de</strong> votre billet <strong>de</strong> l’opéra Dardanus. Renseignements<br />
au 02 31 30 40 85.<br />
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