brochure saison 2009-2010.pdf - Théâtre de Caen - Ville de Caen
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mercredi 10 février, 20h<br />
jeudi 11 février, 20h<br />
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théâtre <strong>de</strong> <strong>Caen</strong> tarif C<br />
durée : 2h40<br />
spectacle accessible dès 14 ans<br />
Mille francs <strong>de</strong> récompense<br />
Victor Hugo (1802-1885)<br />
avec<br />
Jérôme Huguet<br />
Christine Brücher<br />
Emilie Vaudou<br />
Laurent Meininger<br />
Rémi Gibier<br />
Benjamin Hubert<br />
Maurice Sarrazin<br />
Emmanuel Daumas<br />
Eddy Letexier<br />
Jean-Benoît Terral<br />
Vincent Bramouillé<br />
Pascal Lambert<br />
Un spectacle présenté en partenariat avec France Bleu Basse-Normandie.<br />
Production TNT – <strong>Théâtre</strong> national <strong>de</strong> Toulouse Midi-Pyrénées.<br />
mise en scène<br />
Laurent Pelly<br />
dramaturgie<br />
Agathe Mélinand<br />
décors<br />
Chantal Thomas<br />
lumières<br />
Joël Adam<br />
costumes<br />
Laurent Pelly<br />
••••• Laurent Pelly revient au théâtre <strong>de</strong> <strong>Caen</strong>, après ses<br />
mises en scène du Roi nu et du Voyage <strong>de</strong> Monsieur Perrichon,<br />
ou <strong>de</strong>s opéras Platée et La Périchole… Cette fois c’est pour<br />
servir Victor Hugo, qui déclarait en 1866 au sujet <strong>de</strong> Mille francs<br />
<strong>de</strong> récompense : « Mon drame paraîtra le jour où la liberté<br />
reviendra. »<br />
« Hiver 182… Le froid, la neige, les toits <strong>de</strong> Paris. Les toits du Paris<br />
<strong>de</strong>s Misérables. Un long panoramique en noir et blanc, le spectateur<br />
pénètre dans l’histoire comme Glapieu pénètre dans le logis fané <strong>de</strong>s<br />
Gédouard. Pourchassé par la police, en cavale, il se réfugie juste à<br />
temps chez Cyprienne. Elle vit avec sa mère, officiellement veuve, et<br />
son grand-père, mala<strong>de</strong> et ruiné. Arrive Rousseline, agent d’affaires<br />
d’un riche banquier, le baron <strong>de</strong> Puencarral. Au nom <strong>de</strong> son patron, et<br />
pour une <strong>de</strong>tte inférieure à quatre mille francs, Rousseline, accompagné<br />
d’huissiers, va faire procé<strong>de</strong>r à la saisie <strong>de</strong>s meubles. Mais il a un<br />
projet en tête et propose un marché aux <strong>de</strong>ux femmes : il renoncera à<br />
la saisie, en échange <strong>de</strong> la main <strong>de</strong> Cyprienne…. Le piège est tendu.<br />
Alors Victor Hugo s’amuse et navigue entre boulevard du crime et<br />
réquisitoire politique. « Je parlerai <strong>de</strong>s petits aux grands et <strong>de</strong>s faibles<br />
aux puissants ». Il crée un personnage dérisoire et sublime, un enfant<br />
du paradis. Glapieu, le grand-frère <strong>de</strong> Gavroche, un observateur-acteur<br />
moqueur et sensible, un prédateur toujours au grand cœur.<br />
Représenter Mille francs <strong>de</strong> récompense, ce mélodrame contestataire<br />
et excessif, c’est aussi replacer l’œuvre <strong>de</strong> Victor Hugo dans<br />
notre aujourd’hui en écho à ses combats : faire entendre les voix<br />
inintelligibles, dénoncer l’injustice, défendre les libertés dans un<br />
humanisme échevelé. Tous les combats d’Hugo pour un utopique<br />
bonheur universel…»<br />
Laurent Pelly – Agathe Mélinand<br />
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