MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE - INRP

80 e Année. N° 45 19 Juillet 1913.
MANUEL GÉNÉRAL
DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
JOURNAL HEBDOMADAIRE
DES INSTITUTEURS ET DES INSTITUTRICES
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- SOMMAIRE x
ÉDUCATION
& ENSEIGNEMENT
LÉGISLATION
&ADMIN ISTR ATION
La classe reblanchie (p. 533]. o 0
Les Programmes officiels et i'adaptation\K>
La Classe en action (p. 536). 0 0 0 o n
L'enseignement ménager ea Indo-Chine (p.
A l'Etranger : En Amérique (p. 537). o o
Vacances de plein air (p. 538). 0 0 0 0
La « nation mourante » (p- 539). 0 0 o o o o
Les instituteurs et les œuvres post-scolaires (p. 540).
I A propos d'une réforme qui ne coûterait rien à l'Etat (p. 541). E. O.
Chambre des députés : Suite delà discussion des projets de défense laïque (p. 541) o o 0
Communications. —Correspondance. — Actes officiels. — Bulletin financier. — Annonces.
—— ÉDUCATION ET ENSEIGNEMENT
= =
POUR L'ECOLE VIVANTE
La classe reblanchie.
« La classe sera blanchie ou lessivée tous les
ans» dit l'article 13 du règlement scolaire. Mais
M. le maire répond: « On ne peut pas s'occuper
de ce que disent vos inspecteurs et vos règlements,
cela coûterait trop cher. » La directrice
insiste, au moins pour la classe enfantine où
ont mijoté, tout au long de l'année, rougeoles,
coqueluches, oreillons. Mais M. le maire marmonne
plus que jamais sa mauvaise humeur et
son mépris dégoûté de cette école publique
« où on reçoit la vermine du pays... C'est elle qui
vous amène toutes ces maladies. 11 faudrait
continuellement dépenser de l'argent pour vos
classes!... » Dans cette commune, les locaux
mal aérés, les parquets délabrés, les murs
noircis de la laïque font la réclame de l'école
libre.
Ce sectarisme, heureusement, est rare ; il
donne d'ailleurs des armes contre lui-même ; et
tant mieux s'il se découvre, car on peut espérer
le forcer. Mais que faire contre l'apathié sceptique
des braves gens de France, qui haussent
tes épaules devant ces fantaisies d'hygiénistes?
« blanchir l'école, tous les ans!... Mais, chez
nous, mon bon monsieur, il y a peut-être dix
ans qu on n'a pas blanchi. Est-ce qu'on n'y vit
Partie générale.
Par M. Edmond BLANQUERNON.
s / j v,
o E. BLÀijGUERNON.
. P'.-LAGEY'ct CHIBOIS.
' o L. P .
'M. POIRIER,
o o ET. B.
ANDRÉ BALZ.
0 0 0 E. C.
o o LACABE.
pas tout de même? « Il est vrai qu'on s'y étiole
aussi, et qu'on y meurt... La chambre d'auberge
où je déjeune a des murs noirs, qui s'écaillent
sous la tapisserie décollée qui flotte à grands
pans. Nul ne s'en inquiète. Comment traiteraiton
mieux l'école ?...
Et cependant le maître ne doit pas en prendre
son parti. Plus est tenace la tradition des poussièresdomestiques
conservées envase clos, plus
est difficile à raviver la sensibilité, je dirais la
susceptibilité physique émoussée d'un peuple
ouvrier et paysan, confiné depuis de longs siècles
dans des logis étroits et noirs, plus l'éducateur
laïque doit soutenir la cause de l'hygiène et de
la clarté.
Je voudrais qu'aucun maître ne prît ses
vacances sans avoir obtenu duconseil municipal
le blanchiment de l'école, ou du moins ne les
goûtât sans l'avoir tenté.
Je n'insiste pas sur la raison d'hygiène : elle
est assez évidente. Ce n'est pas trop d'un badigeonnage
à la chaux — le désinfectant le moins
coûteux — pour détruire les germes malsains,
pour effacer les impuretés déposées tout un an
sur les murs.
Faut-il le mettre,ce badigeon,sous la caution
de « l'art à l'école » ? Et il est bien vrai que le
mur blanc est un conseiller de grâce fraîche et
discrète. Comment y replacer des cartons écornés,
des tableaux souillés, ou simplement pas-
N° 45.

554 M A Nil EL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PR1MAÏRE
sés, qui jureraient avec sa blancheur neuve?
On découvre ainsi soudain des laideurs, dont on
avait pris l'accoutumance. Et sa pureté le rend
lui-même plaçant à l'oeil : on ne le surchargera
donc plus ; on se contentera d'en timbrer chaque
paoneau d'une belle image, qu'il fera valoir
par ses grandes marges éclatantes. Puis le mur
blanc impose la boiserie bien lavée, la vitre
nette. Sur la table du maître, comme de luimême,
un bouquet simple va se poser... Toute
cette gaieté, cette beauté, renfermées en puissance
dans un badigeon à la chaux !...
Mais je pense surtout à la vertu morale du
mur blanc II affirme d'abord la dignité de
l'école; et plus autour d'elle règne encore la
routine, plus la classe reblanchie atteste, comme
symboliquement, cette dignité. Laboratoire de
vie et d'avenir, elle doit être claire et pure.
Elle suggère cette clarté et cette pureté à
l'enfant qui franchit son seuil. Elle lui donne
instinctivement confiance dans la vie, et le fait
pour ainsi dire repartir à neuf, lui aussi, pour
une nouvelle étape. Le badigeon, qui a effacé
les poussières, les souillures de l'an passé,
semble avoir recouvert en même temps les
petites faiblesses de l'écolier, les dissipations,
les paresses. L'année qui vient lui apparaît
blanche comme le mur blanc : un mot du maître
— et voilà une leçon de morale — un mot du
maître suffira pour qu'il soit pénétré du naïf
désir de la bien employer, toujours nette et
franche, et d'y faire briller des progrès de
science et de conduite, de bonnes actions, semblables
à la belle image qui rit sur la candeur
du mur...
Et puis, laissons faire le temps et les choses.
L'école, blanche, propre, gaie, est un exemple.
« Pourquoi, maman, — dira un jour une fillette
— ne blanchit-on pas la maison, comme notre
école? » Et un autre jour — il faudra peut-être
attendre que la fillette soit devenue ménagère
— mais, un jour, les murs seront blanchis, les
fenêtres poussées, les vitres brillantes. Une gravure,
venue sans doute de la Chalcographie du
Louvre, que je destine, dans la démocralie de
mes rêves, à la vulgarisation à bon marché des
chefs-d'œuvre par tout le peuple de France, une
gravure remplacera les barbares chromos; un
bouquet du jardin ornera la table, où toute la
famille aimera s'asseoir... — Quoi! dira-t-on,
toute cette vertu sociale dans le blanchiment
annuel de l'école ?— Qui nous empêche, en tout
cas, d'y rêver? Sait-on les résonances, le lointain
rayonnement des actes les plus simples?
Et par l'intention d'amour que l'on y peut
mettre, le plus modeste devoir s'ennoblit.
E . BLANGUERNON,
Inspecteur d'académie de la Haute-Marne.
Les Programmes officiels et l'adaptation locale.
i
Dans une école parisienne.
Nous demandions naguère aux instituteurs qui se
sont préoccupés d'adapter les programmes officiels
aux re-soarces et aux besoins de la région où ils
enseignent de vouloir bien exposer ici, en toute sincérité,
ce qu'ils om tenté pratiquement dans ce but,
à quels obstacles ils se sont heurtés et quels résultats
ils ont obtenus. Nombreux sont ceux qui, déjà, ont
répondu à nutre appel; nous sommes convaincus quebeaucoup
d'autres encore tiendront à apporter leur
eontribuiion à cette etud-, d'une importance primordiale,
de l'adaptation des programmes primaires.'
Nous sommes heureux de pouvoir commencer
aujourd'hui la publication de quelques-uns des travaux
qui nous ont ét-i adressés. « A tout seigneur,
tout honneur « : voyons d'abord ce qui a été fait dans
une èr-ole de la capitale pour préparer les élèves à
leur rôle futur d'ouvriers parisiens.
- Que fait-on dans notre école urname en vue
de préparer les élèves à lpur avenir? Ils seront
presque tous gens de métier, ouvriers d'art,
employés de commerce.
En premier lieu, signalons que la ville de Paris
fait enseigner le dessin dans tous les cours
supérieurs par des professeurs spéciaux diplômés,
sculpteurs ou peintres. Le dessin d'ornement
et la composition décorative remplacent
dans nos classes les leçon < d'agriculture, et se
trouvent sanctionnés au C. E.P. par une épreuve
dont la note compte à l'examen écril avec le
même coefficient que celles d'orthographe, de
calcul, de composition française et d'écriture.
Est-il besoin d'ajouter que, dans les trois cours,
le dessin tient à l'horaire une place honorable?
deux heures par semaine.
Le travail manuel : pliage et cartonnage, dans
les cours élémentaires et moyens, travail du
bois et du fer à l'atelier, dans les cours supérieurs,
occupe aussi deuxheuresde la semaine.
La seule différence est que cette matière n'a pas
trouvé place à l'examen du C. E. P., mais lagéométrie
et le dessin linéaire qui ont pour auxi- ,
liaire et pour complément le travail manuel, y
sont sanctionnés.
Il est incontestable que l'habileté de la main
et la sûreté du coup d'oeil, ainsi développées,
sans viser aucunement à l'apprentissage d'un
métier quelconque, sont susceptibles d'en ouvrir
la voie et d'en éveiller le goût
Eclairer leur choix en renseignant nos élèves
sur les professions qui s'ouvrent à eux, éveiller
le sens esthétique, en même temps que créer
des centres d'intérêt tangibles avec des choses
et des faits observés sur le vif, préciser par là
nos leçons afin d'en augmenter l'efficacité, voilà
ce que nous nous sommes proposé en faisant
les promenades ou visites-leçons dont voici la
liste pour l'année scolaire 1912-1913, et le cours
supérieur B.
I. — Géographie locale.
La Seine en bateau du Pont National au viaduc
d'Auteuil ;
Le bois de Boulogne (orientation);
L'Observatoire (orientation mesure du temps);
Saint-Cloud, Sèvres. Ville d'Avray;
Meudon, Villacoublay, Chaville;
Robinson, Verrières ;
Versailles.

II. — Histoire locale.
La Cité, le palais des Thermes, les Arènes ;
Notre-Dame ;
Le Louvre, les Tuileries;
L'Hôtel de Cluny, Saint-Etienne-du-Mont;
L'hôtel et le musée Carnavalet;
Les Invalides, le musée d'artillerie ;
Le palais de Versailles, le parc, les Trianons ;
La Colonne Vendôme, le tombeau de Napoléon ;
Les vestiges de la Bastille, la colonne de Juillet ;
La basilique de Saint-Denis;
Le Panthéon.
111 — Sciences, arts et métiers, commerce.
Musées de géologie et'de paléontologie (Muséum) ;
Jardin zoologique d'acclimation ;
La chocolaterie L. ;
La brasserie M. B. ;
L'usine à gaz d'Ivry-Paris ;
La fabrique de produits céramiques G. ;
La manufacture de porcelaines de Sèvres ;
La verrerie et l'atelier de mosaïque R. M. ;
La manufacture de tapisserie des Gobelins ;
L'atelier de constructions mécaniques H.;
L'école professionnelle du Livre ;
Les grands magasins du B. M.
Vers la fin de l'année scolaire, à l'approche
des examens, les parents sont réunis un soir au
préau de l'école, et il leur est parlé des différentes
voies qu'ils peuvent choisir pour leurs
enfants, soit que ceux-ci continuent leurs études
primaires, soit qu'ils entrent de suite en
apprentissage ou qu'ils s'y préparent dans un
cours technique, soit qu'ils se destinent au commerce.
On leur définit le but des cours complémentaires
d'enseignement général, ou d'enseignement
technique, celui des écoles professionnelles
et celui des écoles primaires supérieures.
Même, grâce à une société d'industriels et de
patrons formée dans le but de relever l'apprentissage,
on fournit des indications précises et
des adresses pour les places d'apprentis.
Enfin, des renseignements particuliers sont
donnés à chaque famille concernant les aptitudes
probables des enfants.
Ainsi comprise, notre école primaire élémentaire,
sans sortir des programmes de 1887, devient
un centre d'initiation pratique où l'on
ouvre les voies du travail, où peuvent s'éveiller
les vocations, où, dans la mesure du possible,
on prédispose l'enfant à son prochain avenir.
• II
L'enseignement agricole
dans une école rurale.
PARTIE GÉNÉRALE 335
P . LAGET,
Instituteur à Paris.
H estbiGnnature] que l'enseignement agricole occupe
une place importante dans les programmes des écoles
rurales. Encore cet enseignement ne sera-t-il vivant
et fructueux que s'il est fondé sur l'observation et
1 étude des principales cultures régionales. Il nous
parait intéressant de noter ici les efforts qu' a faits un
instituteur de la Dordogne pour lui donner co caractère.
J'habite une petite, toute petite commune
rurale, essentiellement agricole. Je ne vous
entretiendrai donc que de mon enseignement
agricole et des moyens que j'emploie pour préparer
de bons agriculteurs. Certes, la tâche
n est pas des plus faciles par ces temps d'émigration
en masse vers la ville et j'avoue qu'il
faut beaucoup de ténacité pour arriver à convaincre
un certain nombre de paysans que le
cultivateur est le plus indépendant des hommes.
La vigne, le blé, la pomme de terre, le maïs,
sont groupés par ordre de fréquence, les plantes
que l'on cultive surtout dans cette commune.
Rien d'étonnant donc à ce que j'insiste
davantage sur ces végétaux. L'enclos de l'école
permet d'assurer à l'enseignement agricole tout
l'intérêt qu'il mérite. Plus de vingt ares de terrain
sont plantés en vigne et me fournissent
un champ d'expérience suffisant.
L'hiver arrive-t-il ? nous observons que la
vigne a des rameaux ne servant plus à rien et
destinés à disparaître; j'effectue l'opération sur
quelques pieds et chaque enfant à son tour doit
en soigner plusieurs. Puis vient l'époque de la
taille : à la leçon d'agriculture qui, cela va sans
dire, se fait dans l'enclos de l'école, chaque
élève doit reproduire la taille que l'on pratique
chez lui ; on critique ; chacun émet son avis.
Après discussion, nous choisissons la taille qui
assure le plus d'avantages et le moins d'inconvénients.
Nous avons alors quelque temps de repos, mais
le printemps va bientôt nous fournir matière à
d'abondantes observations. Pourquoi laboure-t-on
la vigne? Pourquoi l'émonde-t-on? Telles sont
les questions qui m'ont été posées bien souvent
et auxquelles je réponds avec plaisir. Quelques
semaines encore et voilà les pousses qui atteignent
dix centimètres; on va sulfater. La curiosité
éveillée chez les élèves par les leçons précédentes
ne manque pas de se manifester de nouveau
; chaque enfant a un certain nombre de
pieds de vigne à sulfater, à soigner et constate
les résultats àcquis; nous comparons avec les
résultats obtenus par certains agriculteurs qui,
eux aussi, ont^sulfaté, soufré, mais sans méthode.
Nous arrivons ainsi à trouve] - les raisons
du sulfatage et du soufrage à telle ou telle époque
plutôt qu'à telle autre. Si malgré toutes les
précautions prises nous observons quelques cas
de maladie : black-root, mildew, oïdium, les
élèves trouvent d'eux-mêmes le remède et sont
très heureux des résultats. Les questions succèdent
aux questions et nous arrivons ainsi aux
vendanges.
La même méthode nous permet d'amener les
enfants à agir non par routine mais avec réflexion
dans la culture des autres plantes de la
région.
Après chaque leçon d'agriculture, c'est-à-dire
deux fois par semaine, les élèves ont un devoir
à rédiger chez eux sur ce qui a été fait en classe.
S'il est question des engrais, nous profitons des
problèmes pour mettre en relief la différence
de rendement. S'agit-il d'instruction civique ?
nous trouvons le moyen de faire connaître les
qualités du bon agriculteur; l'orthographe ellemême
nous vient en aide en nous fournissant
l'occasion de.citer des pages de bons écrivains
parlant du travail du cultivateur, des avantages
de la vie des champs.
J'avoue qu'une telle orientation des programmes
nécessite une préparation sérieuse,
longue et difficile au début. Mais bientôt les
efforts sont largement compensés par l'intérêt
donné à l'enseignement. Les élèves et le maître,
tous y trouvent leur compte.
CHIBOIS,
Instituteur à Monsac (Dordogne.)

536 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
La Classe en action.
La Composition française et les exercices
d'observation.
A M. BUATHIER, instituteur.
Vous avez bien raison, mon cher collègue,
l'enfant ne s'intéresse qu'à ce qui atteint en lui
la sensibilité

assises sur une natte, gentiment, ont découpé
leur patron à vue d'œil, l'ont épinglé, essayé ;
le tout en un quart d'heure. La propreté de leur
visage rond, du cou, des ongles, de leurs pieds
nus, de leurs beaux cheveux noirs sans huile de
coco, de leurs dents sans laque ni bétel, les rendait
plaisantes. Plusieurs étaient des filles de
notables, qui sont les bourgeois du pays, les
autres étaient de simples filles de paysans.
Mais la plupart des écoles sont pourvues
de lavabos et d'appareils à douche qui ont
vite fait de transformer les petits corps galeux
et malingres. Les écoles ne sont pas non plus
toutes égales, mais dans toutes, le lavage, le
repassage, dans une buanderie agencée et proportionnée
à la taille des élèves, la cuisine, la
confection des habits, l'entretien de la maison,
sont enseignés avec une simplicité de moyens et
une sincérité d'action que je n'ai vue nulle.part,
pas plus en Allemagne qu'en France. »
M m e M . POIRIER.
A L'ÉTRANGER
En Amérique.
Une année de congé à demi-traitement pour
les instituteurs.!
L'habitude s'est répandue dans les Universités
Américaines de donner aux professeurs
une année de congé au cours de laquelle les
intéressés se perfectionnent par des études et
des voyages àl'étranger. Certains états, l'Illinois,
le Kentucky, le Michigan, le Connecticut donnent
d'assez longs congés payés à leurs professeurs
d'écoles normales.
Ce sont là des manifestations — on en pourrait
citer bien d'autres — de l'utilité certaine
qu'il y a pour un homme chargé d'instruire
d'autres hommes, à changer de milieu, de
temps en temps, à varier le champ de ses investigations,
à connaître les méthodes de ses
confrères étrangers et leur opinion sur les
questions de sa spécialité.
Or cette pratique excellente est à peine soupçonnée
dans l'enseignement primaire. Les Américains
ont cependant commencé à l'y introduire
peu à peu. Ce n'est qu'un début.
Une enquête a été faite à ce sujet par
une collaboratrice de VMucational Review
de Boston, Mme IC. F . Belcher, qui n'a trouvé
que sept villes américaines ayant déjà accordé
dur" 3 iastituteurs d e s C0n o és payés de longue
première fut la ville de Oatïioridge. En
1H96, à la suite de la demande formulée par un
instituieur. un règle ment stipula que tout instituteur
ayant au moins dix ans de service, pourrait,
sur avis favoraole du directeur de l'enseignefflent,
obtenir un an de congé pour travailler et
PARTIE GENERALE 837
voyager, et recevoir un tiers de son traitement,
pourvu que le montant n'excédât pas 500 dollars
(2 i00 francs). L'instituteur devrait signer
l'engagement de revenir faire la clisse à Cambridge
pendant un an au moins après l'expiration
de son congé, ou de rembourser le montant
du traitement touché.
Dix ans après, Boston décidait d'accorder des
congés du même genre,mais à demi-traitement,
à tout instituteur ayant sept années de service
et s'engageant à rester trois ans au moins au
service de la ville à la suite de son congé.
«Nous espérons,disait le directeur,que de nombreux
instituteurs profiteront de ces dispositions
avantageuses dont le résultat devra être
de relever le niveau intellectuel de nos écoles.»
Les mêmes dispositions ont été adoptées par
la ville de Newton, mais les demandes ont été
peu nombreuses : trois seulement l'année dernière.
A Brooklyn, aucun règlement écrit ne fixe la
matière. Mais « il est d'usage » d'accorder des
congés à demi-traitement. Même situation à
Gloucester et à New-Rochelle, où d'ailleurs les
demandes sont rares.
A Rochester, sur la demande des intéressés,
un règlement similaire à celui de Boston fut
adopté en 1907. Le nombre des instituteurs en
congé ne doit pas dépasser dix, et le montant
du salaire ne doit pas excéder mille dollars.
L'an dernier, il y eut quatorze demandes : on
choisit les dix voyageurs d'après leurs états de
service, l'importance de leur école, etc.
La ville de Boston a publié un rapport sur
les résultats obtenus par cesi congés. De 1906 à
1911, des congés d'un an ont été accordés à
quatre-vingt-seize maîtres des divers degrés
(écoles normales, écoles supérieures et élémentaires),
ce qui revient à 1 absence par école
élémentaire et par an, et 1 absence pour deux
écoles supérieures. L'enseignement n'est donc
aucunement désorganisé par les congés. C'est la
modicité relative de la subvention qui retient
la plupart des maîtres, car ils ne disposent pas
des sommes nécessaires pour parfaire la dépense
qu'entraîne un voyage d'un an à l'étranger.
Cette combinaison ne constitue pas
pour la ville une charge financière sensible,
parce que les remplaçants qu'elle emploië touchent
des traitements bien inférieurs à ceux
des maîtres titulaires en congé. Cambridge a
remplacé d'ordinaire les maîtres en congé par
des jeunes femmes.
Les dépenses que les municipalités peuvent
être amenées à faire pour ces congés seront
en tout cas largement compensées par la qualité
de l'enseignement que donneront les maîtres.
Tout ce qu'une ville peut faire pour maintenir
la vigueur, la vie, l'enthousiasme de ses maîtres,
se retrouvera dans la vivacité, la bonne humeur
et l'intelligence des élèves, c'est-à-dire des futurs
citoyens.
Quelle est la ville de France qui suivra, la
première, l'exemple des cités américaines?
ET. B.

538 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
; LÉGISLATION ET ADMINISTRATION = ======
t Vacances de plein air.
Voyages et colonies sont articles de luxe. — Les hésitations des familles. — Un moyen terme. — Les
colonies urbaines. — Pour les prisonniers des 11 classes de vacances 11.
Il n'y a, cette semaine, qu'un article de saison,
c'est l'article « Vacances». En dépit des sacrifices
consentis par les associations, les municipalités,
les caisses des écoles, quelquefois même
par les particuliers, les voyages de vacances et
les colonies scolaires sont encore aujourd'hui
des articles de luxe réservés à un petit nombre
de privilégiés.
Combien y a-t-il d'enfants qui en profitent?
Environ 100 000, nous dit M. André, dans une
intéressante étude que publie la Revue pédagogique.
C'est bien peu si l'on songe aux masses
profondes des enfants qui peuplent nos écoles
urbaines.
C'est que, si les voyages forment la jeunesse,
ils épuisent terriblement la bourse. On a beau
faire des économies, obtenir des remises sur les
chemins de fer, trouver d'ingénieuses combinaisons
pour réduire au strict indispensable les
frais de logement ou de nourriture, il y a, il y
aura toujours peu d'appelés et encore moins
d'élus.
Combien de parents, enfin, répugnent à l'idée
de se séparer de leurs enfants, même dans l'intérêt
de leur santé et de leur bien-être!
Il s'agissait donc de trouver une organisation
qui mettrait pour ainsi dire à portée des familles
quelques-uns des bienfaits que procurent les
colonies scolaires.
«Vous parlez de voyages de vacances,m'écrivait
ces jours derniers la mère de deux, écoliers
parisiens, mais avez-vous songé à ceci: pendant
dix mois sur douze, nous sommes à peu près
privés de nos enfants? Ils déjeunent à la cantine
et nous ne les revoyons que le soir. Quand le
père rentre fourbu de l'atelier, il les trouve le
nez dans les livres, en train d'apprendre les
leçons du lendemain. En août, au contraire,
c'est la morte-saison. Les journées sont longues.
On peut faire quelques promenades et vivre un
peu plus de la vie de famille. Aussi, malgré la
perspective d'un voyage agréable, avons-nous
jusqu'ici refusé de nous séparer de nos enfants
pendant lés vacances. »
C'est un peu pour cette raison et aussi pour
éviter de trop fortes dépenses qu'on a institué
en Allemagne et en Suisse « des colonies urbaines
ou demi-colonies ». Tous les enfants qui, pour
des motifs variés, ne peuvent être éloignés du
domicile de leurs parents, sont groupés tous les
matins et conduits par tramway ou par chemin
de fer dans les sites agréables qui ne manquent
- pas aux environs des villes.
Nantes, Le Havre, Reims, Nogent-sur-Marne,
Nancy ont imité cet exemple. « La nouvelle
municipalité de Nancy, nous dit M. André, sur
la proposition de M. Antoine, professeur au
lycée, a inauguré l'an dernier les vacances de
plein air pour les enfants des écoles communales
qui ne pouvaient quitter la ville.
« Des exercices de gymnastique, sous la direction
d'un professeur spécial, des chants, des
travaux manuels, des promenades à la campagne
et en forêt avec des repas confortables
composaient le programme habituel des journées.
«28 519 présences pour les deux mois ont été
constatées et la dépense totale s'est élevée à
8 564 fr. 60, ce qui fait par jour et par enfant
0 fr. 417, chiffre minime qui ne paraît même
pas devoir être atteint dans l'avenir.
« Ce système a le double avantage de ne pas
rompre complètement, pendant plusieurs semaines,
la vie de famille et de ne pas dégager
entièrement les parents des obligations qui
leur incombent, puisque les enfants dînent et
couchent à la maison paternelle, et que tous
ceux qp.i le peuvent doivent participer, dans
la mesure de leurs ressources, aux frais de
transport et de nourriture de leurs enfants,
ce qui, au point de vue social, est très important.
»
Il y a là, ce nous semble, une indication
précieuse à l'adresse des grandes villes, où
1 administration n'a rien trouvé de mieux, pour
arracher les enfants aux dangprs de la rue, que
de rétablir, comme dit Montaigne, « les geôles
de jeunesse captive » quinze jours après la distribution
des prix.
On me dira qu'aux termes du règlement la
geôle se rouvre l'après-midi, qui doit être consacrée
à des promenades dans les squares ou
dans des jardins publics. Mais il n'en est pas
moins vrai que la matinée reste consacrée au
calcul, à la dictée, à l'orthographe et autres
exercices scolaires qui, au mois d'août, pendant
que les autres s'amusent, sont moins des devoirs
que de véritables pensums.
Aussi, les classes de vacances sont-elles de
plus en plus désertées. Alors que le nombre des
élèves qui les fréquentaient s'est élevé, en 1899,
à 39 743, il est descendu à 26 617 l'année dernière,
et il est probable qu'il continuera à
décroître tant qu'on persistera à accoupler ces
deux mots qui jurent de se trouver ensemble :
« classes» et « vacances ».
Rendez-vous compte de l'état d'âme de ces
enfants quand ils se retrouvent sur les mêmes
bancs le jour de la rentrée : .< Moi, dit celui-ci,
l'ai couru tout le temps dans les bois. — Moi,
dit un autre, j'allais tous les jours à la pêche. —
OhI moi, dit le petit prisonnier des classes de
vacances, j'ai conjugué les verbes du premier
groupe et réduit des fractions au même dénominateur.
» Et les vers de Victor Hugo me reviennent
à la mémoire :
Une loi qui, d'en bas, semble injuste et mauvaise,
Dit aux uns : « Jouissez! » aux autres : « Enviez ! »
Créons donc en faveur de ces déshérités les
« vacances de plein air » et nous aurons, dans
la mesure du possible, corrigé pour l'enfance
une des formes les plus douloureuses de l'inégalité
sociale.
'
ANDRÉ BALZ.

La « nation mourante ».
Une conférence de M. Rossignol.
Il y a dix-sept ans qu'un jeune universitaire,
Roger Debury, justement ému du danger que
faisait courir la dépopulation à notre « pays de
célibataires et de fils uniques, » jetait son premier
cri d'alarme. L'auteur que cachait ce pseudonyme,
M. Rossignol 1 , devenu depuis I'UD de
nos plus^ distingués inspecteurs d'académie,
continue avec la même ardeur inlassable sa
propagande contre le fléau national 2 .
Notre pays est actuellement au huitième rang
des nations, au point de vue du nombre des habitants,
nous disait-il le 5 juillet, dans une
conférence faite à la Sorbonne sous la présidence
de M. F. Buisson. La population de
l'Allemagne, égale à celle de la France en 1860,
la dépasse aujourd'hui de 28 millions d'individus.
Nous sommes pour tous les étrangers, y
compris nos amis les Anglais, la « nation mourante
». L'Italie se flatte de devenir bientôt la
première nation latine, et il n'est pas jusqu'au
Japon où l'on ne proclame que la France est
« pourrie au cœur. »
Depuis trente ans, dit M. Rossignol, les statisticiens
français ont fait un métier bien pénible,
car chaque année il leur a fallu constater
que la France se laisse distancer un peu plus
dans la plupart des branches de l'industrie et du
commerce. L'incapacité dans laquelle nous
sommes de tirer parti de toutes les ressources
de notre pays excite les convoitises de nos
puissants voisins. Déjà l'invasion pacifique a
commencé. Les Italiens composent la moitié de
la population de Marseille, et Roubaix est une
colonie belge. L'arrondissement de Briey est
peuplé en majeure partie d'étrangers, et on va
sans doute y appeler de nombreux Polonais.
Ne propose-t-on pas même de suppléer à l'insuffisance
de notre population ouvrière, en faisant
venir chez nous des colonies de moujicks?
Beaucoup de Français cependant demeurent
optimistes et déclarent sans cesse que « cela va
changer. » Alors qu'il y a quelques années
l'augmentation de la population allemande était
de 900000 individus par an, elle n'est plus que
de 850 000, et elle continuera sans aucun doute
à baisser. Mais avant que le mal de la dépopulation
ait atteint en Allemagne la même acuité
que chez nous, nos voisins ont encore un bel
avenir. Ce jour là, il y aura 100 millions d'Allemands
et il ne restera pas 25 millions de Français,
à moins que l'on n'ait pris auparavant les
mesures indispensables pour enrayer le mal.
Tout d'abord, il faut diminuer la mortalité,
en observant une hygiène sévère, particulièrement
en ce qui concerne les nourrissons ; mais
surtout il faut faire naître. Pour cela, dit
M. Rossignol, la persuasion morale et la lutte
contre le néo-malthusianisme ne suffiront pas;
de sévères mesures d'ordre législatif sont nécessaires.
Et comme il serait sans doute téméraire
'le compter trop pour cette œuvre sur le Parlement
actuel, composé pour une large part de céli­
1. Un pays de célibataires et de fils uniques, par M. G.
Rossignol, librairio Delagravo. '
y°i r '. c i, a 1 s Manuel général du 5 juillet, l'articlo de
André Balz sur : La Dégringolade française.
PARTIE GÉNÉRALE 533
bataires élus par des célibataires, les pères de
famille nombreuse réclament le vote plural,
chaque électeur disposant d'autant de voix qu'il
y a de membres dans sa famille.
La commission de la dépopulation propose
d'accorder aux familles nécessiteuses des allocations
annuelles variant de 60 à 90 francs
pour chaque enfant à partir du troisième.
M. Rossignol voudrait étendre cette mesure à
toutes les familles nombreuses. A cette objection,
qu'une allocation si faible serait insuffisante,
il répond par la remarque suivante r
beaucoup de paysans sont heureux de se charger,
moyennant une rétribution annuelle de
120 francs, d'un pupille de l'Assistance publique
dont ils ne connaissent pas l'origine, de famille
souvent tarée, parfois taré lui-même; ne préféreraient-ils
pas avoir, pour 90 francs, leur
enfant à eux? Si d'autre part, l'Etat prélevait
des. droits très élevés, pouvant atteindre 80 pour
100, sur les successions quand le décédé n'a pas
trois enfants au moins, le paysan se créerait
une famille normale pour ne pas voir perdus la
maison ou le lopin de terre qui lui ont coûté
tant de peines.
"Chez les fonctionnaires, une famille nombreuse
ne peut qu'entraver actuellement l'avancement
du père. M. Rossignol pense qu'on
devrait, au contraire, tenir compte des charges
de famille dans l'établissement de l'échelle des
traitements ou même, comme certains parlementaires
le proposent, refuser la titularisation
aux stagiaires célibataires ou sans enfants. Et
il serait volontiers impitoyable à l'égard de tous
les vieux garçons, par la faute de qui nous
comptons en France trois millions de vieilles
filles dont la plupart auraient pu devenir d'excellentes
mères de famille. Aussi ne verrait-il
que des avantages à ce qu'on frappât de lourdes
charges, correspondant environ aux. dépenses
d'entretien de trois enfants, et pouvant s'élever
à 1500 francs pour un revenu de 10000 francs,
tous ceux qui n'ont pas voulu fonder une famille.
Mais, ajoute-t-il, si nous ne voulons pas faire
œuvre vaine, tournons d'abord nos efforts contre
notre principal ennemi, l'alcoolisme. Par sa
faute, l'argent que l'Etat pourra destiner à apporter
un peu de bien-être aux mamans et aux
bébés sera dépensé au cabaret, et nous continuerons
à voir naître ces enfants faibles, chétifs,
condamnés à une mort prochaine ou à une
vie lamentable.
Et M. Rossignol conclut par un appel à la
jeunesse française : « Nous vous laissons, dit-il,
une France affaiblie, mais non pas morte. A
vous de la replacer au rang qu'elle doit occuper
dans le monde. Mais n'attendez pas que la décadence
soit complète et qu'une forêt vierge
s'élève sur la place de la Concorde ! »
II reste chez nous assez d'énergie et de bonnes
volontés pour espérer que le courageux et pressant
appel de M. Rossignol sera entendu. L'heure
n'est pas venue de sonner le glas de la France;
nul ne croira que nous soyons sur le point de
passer au rang des nations déchues et qu'un
grand pays comme le nôtre consente à se regarder
mourir sans tenter l'impossible pour son
salut.
E. C.

540
MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
du soldat qui n'a pas connu l'école n'est pas un
Les instituteurs et
fait isolé : à Paris, dans la région des Flandres
les œuvres post-scolaires. et des Cévennes, on signale des institutrices
comme ayant donné aux militaires des leçons
de lecture, d'écriture, de calcul. Pour ces paysans
ignoranls et rudes, ce doivent être tout à
De braves gens. De bonnes actions. la fois un étonnement et un attrait que la patience
et la bonté agissantes des bonnes fées
Nos lecteurs connaissent déjà, par l'extrait que nous
avons publié du rapport de M. Edouard Petit', les
qui, le soir, après la manœuvre, les accueil­
résultats d'ensemble obtenus en 1912-1913 par les lent avec un sourire dans la sévère salle de
diverses œuvres complémentaires de l'école. Mais ce classe.
que ne disent pas les chiffres, c'est la patience, le L'action sociale de l'institutrice a d'antres
dévouement dont font preuve tant de braves gens, champs encore En voici une qui, à ses frais, ré­
— en grande majorité des instituteurs et des institutrices,
— ci pour préserver l'enfant de la rue, pour
tribue une couturière, pour être secondée dans
procurer à l'adolescent des séances instructives et une œuvre de trousseau. En voilà une autre
récréatives, faire vivre des sociétés de préparation qui, tous les jours d'hiver, offre la soupe à ses
militaire, animer et soutenir les œuvres de vestiaire, 50 élèves, et prend à sa charge combustibles et
de trousseau et tant d'autres qui enseignent au peuple légumes; des actes de même nature sont signa­
l'ordre et lui apportent les éléments de bien-être. » lés en divers départements. Une institutrice de
Aussi nous parait-il intéressant de signaler ici,
d'après le rapport présenté par M. Lacabe à la com­
la Manche fait cadeau, tous les ans, d'un momission
chargée d'établir la liste des récompenses deste trousseau à une de ses élèves qui s'en va
pour collaboration aux œuvres post-scolaires, quel­ en domesticité; et cette générosité est prélevée
ques initiatives de nature à honorer les instituteurs sur un maigre traitement.
•et l'école.
...En une bourgade des Basses-Alpes, une institutrice
a eu la touchante idée d'instituer une
Yoici un cours d'adultes qui, d'octobre à
société de secours mutuels, dite société des
juillet, a fonctionné régulièrement deux fois par
gardes-malades : il s'agit pas d'un groupement
semaine. En voilà un qui, tous les quinze jours,
professionnel, mais de personnes se prêtant un
ouvre plus largement ses portes et allume sa
appui réciproque. Elle avait fait la pénible
lanterne magique devant presque tout le village
constatation que, dans la localité, beaucoup de
assemblé. Cet instituteur superpose l'enseigne­
malades restaient sans secours et sans soins;
ment du tir à sa classe du jour : il le donne à
personne, auprès d'eux, pour soulager leurs
ses élèves ordinaires le soir, après l'heure régle­
souffrances, appliquer avec intelligence, suite
mentaire, et aux adultes dans la matinée du
et à propos la médication prescrite. Elle a donc
dimanche. Celui-ci convoque à ses soirées tous
groupé les femmes en assistantes mutuelles.
les illettrés de la commune; celui-là va trouver
Un malade est signalé : le comité délègue
à la caserne les militaires insuffisamment
deux veilleuses qui, à tour de rôle, se succè­
instruits : il les répartit par classes qui groudent
à son chevet. C'est ainsi qu'une femme
pent, en certaines garnisons, chacune plus de
vivant seule a été veillée sans interruption pen­
50 soldats. Nombreux sont les éducateurs de
dant près de quatre mois qu'a duré sa maladie.
l'enfance qui ne marchandent ni ne mesurent
Cet acte social honore l'école laïque qui l'a
leur collaboration aux sociétés de préparation
inspiré, la femme de bien qui l'a conçu et
militaire dont le siège est en leurs écoles. En
réalisé. Il a paru à votre commission qu'il dési­
tel endroit, on travaille au reboisement; en tel
gnait celle-ci pour le prix Iluiard, réservé aux
autre, on organise des coopératives agricoles;
propagandistes de l'hygiène.
ici, c'est un cours pratique de greffage de la
vigne qui fonctionne; en tel centre industriel, Ce sont là des faits et des actes, mais non des
le dessin technique et la géométrie pratique faits isolés, des actes rares et exceptionnels. On
sont mis à la portée de l'ouvrier; dans la ville les a relevés en toutes les régions du territoire
commerciale, on fait des cours de comptabilité français, en milieu paysan et ouvrier, rural et
•et de langues vivantes; un instituteur algérien urbain. Recueillis parmi tant d'autres, ils témoi­
enseigne l'arabe aux officiers de la garnison. gnent d'un effort d'éducation populaire qui est
lent et continu, patient autant qu'efficace. Le
Ainsi énumérés, sans noms de personnes, sans
mérite en revient à des hommes, à des femmes
indication de localités, sans chiffres à l'appui,
qui sont mieux que des fonctionnaires zélés,
ces faits semblent être d'une vulgaire banalité.
qu'il faut considérer comme de bons citoyens,
Ils valent surtout par de menus détails simples
de bonnés citoyennes, dévoués au bien public,
et touchants.
à la patrie française.
A la petite préfecture des Alpes, tel a appris
Voilà ce qu'il est indispensable de connaître,
à lire à 20 militaires; dans une grande ville du
quand on veut juger le corps des instituteurs.
Midi, un autre a tiré 43 soldats de l'ignorance ;
Faisant abstraction d'une agitation de surface,
voici une garnison champenoise : 15 illettrés
on pénètre dans la masse solide et saine : là, on
sur 20; une garnison bretonne où 52 sur 271
prend contact avec des travailleurs obstinés,
déchiffrent désormais les mystères du texte-
obscurs et modestes. Les suivre dans leur tâche
imprimé. Dans un village du centre, la femmede
soutenue, les dénombrer, compter les heures de
l'instituteur fait épeler l'alphabet à 3 illettrés,
leur labeur quotidien, évaluer leur travail en sa
pendant que son mari s'occupe des adultes déjà, 1
sincérité honnête,sage et forte: tel estlemoyen
dégrossis. Dans une garnison du Roussillon, un
d'évaluer en toute équité ce que le corps admi­
instituteur et une institutrice mariés enseignent
rable des instituteurs met de forces vives au
d'un commun accord à 42 militaires. Ce con­
service de la moralité individuelle, de la solicours
de la femme à l'instruction élémentaire
darité sociale, de l'éducation nationale.
1. Voir Manuel général du 21 'uin, p. 496. LACABE.

A propos d'une réforme qui ne
coûterait rien à l'Etat 1 .
v
J'ai souvent regretté que nos cours de 3 e année
ne puissent s'ouvrir à d'anciennes élèves
d'écoles primaires supérieures ou de collèges
qui munies du brevet supérieur, et sollicitant
un emploi d'institutrice, seraient désireuses de
recevoir à l'école normale un complément de
culture générale, un commencement d'éducation
professionnelle. Sans doute ces jeunes filles
peuvent, par leurs propres efforts, si elles sont
intelligentes et consciencieuses, devenir très
vite de bonnes maîtresses. Néanmoins il serait
intéressant de les aider. Si imparfait que soit
un apprentissage professionnel d'un an, il peut
du moins prévenir des tâtonnements, des
erreurs de méthode, susciter le sens et le goût
des questions d'éducation. Et j'imagine que des
jeunes filles qui ont préparé courageusement
'leur brevet supérieur, souvent dans des conditions
moins faciles que nos normaliennes, seraient
intéressées par la nouveauté que leur
offriraient ces études de l'école normale et en tireraient
un réel profit.
J'ai donc lu avec intérêt dans le Manuel général
les articles relatifs à l'admission en 3 e année,
à titre d'auditrices libres, de jeunes filles munies
du brevet supérieur.
Quelles objections cette proposition pourraitelle
susciter? Mme la Directrice de l'école normale
de la Seine signale celle qui frappera
d'abord : « Est-ce qu'en assurant un poste à des
jeunes filles à la fin d'une année d'études professionnelles
on ne ferait pas tort au recrutement
même de l'école normale? » Je ne le crois
pas.
En général, les jeunes filles qui se destinent
à l'enseignement désirent avant tout passer par
l'ésole normale. Si elles se résignent à préparer
leur brevet supérieur en d'autres établissements,
c'est le plus souvent après un échec au concours
d'admission ; le brevet supérieur leur donne
seulement l'espoir d'obtenir un emploi — après
les normaliennes. — Rien n'empêcherait de
maintenir cette dernière condition même pour
les jeunes filles qui seraient admises à nos
cours de 3 e année.
Mais, dira-t-on, ces jeunes filles qui ont le
brevet supérieur, se soucieront-elles de faire
une année de plus d'études à leurs frais? Certes
si elles sont assurées d'obtenir un emploi à bref
délai sans cette année supplémentaire, elles
hésiteront à s'y astreindre; mais si elles savent
que leur nomination tardera assez longtemps,
que même elle n'a rien de sûr, elles seront
heureuses d'entrer dans les cadres par ce moyen
mis à leur portée.
Les difficultés à prévoir peuvent venir aussi
des écoles normales elles-mêmes; et là, comme
le dit Mme la Directrice de l'école normale de
la Seine, chacun ne peut parler que de ce qu'il
connaît.
Pour mon compte, je verrais très volontiers
substituer aux auditrices libres admises en 1"
et en 2° année des auditrices libres en 3 e année
1. Voir Manuel général n" 38, 40, 41, 43.'
1
PARTIE GÉNÉRALE bil
seulement; les premières pourraient se préparer
au brevet supérieur en d'autres établissements;
le profit spécial à tirer du passage à
l'école normale venant surtout des études de
3 e année.
La question de l'externat d'un groupe d'élèvesmaîtresses
est-elle bien scabreuse? Sans doute
les occasions, de frivolité ou d'imprudences
possibles s'offrent plus souvent à des externes.
Néanmoins je ne crois pas qu'il y ait lieu de
s'inquiéter outre mesure : • si une jeune fille
n'est pas sérieuse, elle nous donnera certes
autant d'ennuis, interne qu'externe! Je n'ai à
ce sujet que l'expérience acquise en de petites
Villes où nos élèves externes astreintes à l'uniforme
comme les internes, se sentent sous la
surveillance générale; et, à deux exceptions
près, elles nous ont toujours donné par leur
conduite pleine satisfaction.
Une autre difficulté viendrait enfin de la
question du stage à faire faire à de nombreuses
élèves-maîtresses de 3 e année 1 : les écolesannexes
seront-elles assez amples? les écoles
de la ville pourront-elles aisément offrir des
ressources? A vrai dire c'est là le point embarrassant.
Ces remarques faites, je crois, comme Mme la
Directrice de l'école normale de la Seine, qu'il
y a le plus grand intérêt à exiger des jeunes
maîtresses un minimum de préparation spéciale
et à chercher à l'assurer sans trop attendre.
F. 0.,
Directrice de l'école normale de Coutances
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
Suite de la discussion
des projets de défense laïque 2 .
Le nombre des absences tolérées.
La Chambre des députés, continuant la discussion
du projet relatif à la fréquentation
scolaire, aborde l'examen du second article
dont le premier paragraphe est ainsi conçu :
ART. 2. — La loi du 28 mars 1882 est modifiée et
complétée ainsi qu'il suit :
« ART. 12. — Lorsqu'un enfant se sera absenté de
l'école quatre fois dans le mois pendant au moins
une demi-journée, sans aucun des motifs légitimes
prévus au 3° paragraphe de l'article 10, l'inspecteur
primaire enverra la Àiste des absences au juge de
paix avec son avis motivé. »
M. Lefas demande qu'on tolère six absences
par mois au lieu de quatre.
M. Lefas. — ... C'est un principe bien connu de
tous les criminalistes que, à. force de faire comparaître
les gens en justice, on . finit par leur enlever
beaucoup de ce respect naturel que le prétoire inspire
à. ceux qui n'y ont jamais comparu.
M. Dessoye, rapporteur de la commission de l'enseignement.
— ... Imaginez u n enfant qui profitera
de la faculté que lui donnera la loi et qui pourra
ainsi, dans un mois, manquer un lundi, un mardi et
1. Ici nous avons déjà 33 élèves par promotion; la difficulté
que jo signale serait donc sérieuse.
2. Voir Manuel général des 15, 22, 29 mars, 14, 21,28 juin,
5 et 12 juillet.
/

542 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
un mercredi. Le jeudi étant jour de vacances, le vendredi
l'enfant peut ne pas se présenter et invoquer un
motif qui touchera de très près à l'un des motifs
légitimes inscrits dans la loi, sans qu'on veuille, par
peur de paraître tîop rigoureux, engager des poursuites
contre le père de l'écolier. De sorte que cet
enfant pourrait, en vertu d'un article de la loi, manquer
l'école une semaine sur quatre.
Je n'ai pas besoin de vous demander, messieurs,
comment pourrait se poursuivre l'éducation et l'instruction
de cet enfant...
Par 384 voix contre 186, l'amendement de
M. Lefas est repoussé, puis la Chambre adopte
par 430 voix contre 134 le premier paragraphe
de l'article 2, reproduit ci-dessus.
Les motifs d'absence et le
droit d'appréciation du juge de paix.
M. Toy-Riont présente la disposition suivante
à intercaler entre les paragraphes 1 et 2 de
l'article 2.
« Le juge de paix examinera les motifs invoqués.
Il s'entourera de tous les renseignements nécessaires
•pour pouvoir apprécier la part de responsabilité gui
peut incomber aux parents oupersonnes ayant charge
de l'enfant. Il signalera, s'il y a lieu, leur situation
à la bienveillante attention des autorités locales.
« Si, pour se justifier, les parents ou personnes
ayant charge de l'enfant énoncent des griefs qui
mettent en cause, soit les maîtres, soit les autorités
administratives, le juge de paix devra, avant de
statuer. saisir l'inspecteur d'académie, quiprocédera
immédiatement à une enquête sur les faits allégués
et lui en fera connaître les résultats dans le plus
bref délai, avec son avis. »
M. Toy-Riont. — ...Il nous paraît nécessaire de
prévoir, dans les dispositions nouvelles, un paragraphe
donnant au juge de paix la mission de s'enquérir de
la situation malheureuse des familles et de la signaler
aux autorités locales pour les prier d'intervenir sous
forme de secours.
...Le juge pourra-t-il admettre l'excuse que formulera
le père de famille lorsque la neutralité aura été
violée à l'école par l'instituteur ?
M. Dessoye. — ...Nous ne croyons pas possible de
permettre au juge de paix d'apprécier la nature de
l'enseignement doDné à. l'école et si nous le lui permettions,
vous sentez bien tout de suite qu'il ne se
présenterait pas un père de famille traduit devant le
juge de paix qui n'invoquerait immédiatement ce prétexte
et, comme le disait M. Buisson avec infiniment
de raison, ce serait l'anarchie introduite dans l'école.
Vous ne voudrez pas introduire ainsi l'anarchie dans
l'école ; vous voudrez au contraire donner au juge la
liberté d'appréciation qui lui est indispensable pour
que les excuses présentées par le père de famille
soient appréciées comme elles doivent l'être et ainsi
vous ne voudrez pa3 donner ,au père de famille une
sorte d'invite à invoquer des griefs çjui se retourneraient
contre la discipline qui est indispensable à
l'école ; vous ne voudrez pas non plus sembler jeter
par avance la suspicion sur les maîtres qui enseignent
à l'école puhlique.
M. Louis Barthou, président du Conseil, ministre
de l'Instruction publique.—Il y a deux dispositions
dans l'amendement dont M. Toy-Riont et plusieurs
de ses collègues ont saisi la Chambre. Je déclare tout
de suite que, sur la seconde, je suis complètement
d'accord avec la commission. Nos collègues demandent
que si les parents ou les personnes ayant charge
de l'enfant énoncent, pour se justifier, des griefs qui
mettent en cause soit les maîtres, soit les autorités
administratives, le juge de paix doive, avant de statuer,
saisir l'inspecteur d'académie qui procédera
immédiatement à une enquête sur les faits allégués
et lui en fera connaître les résultats, dans le plus bref
délai, avec son avis...
M. F. Buisson. — ...Il s'agit pour l'instant uniquement
des personnes citées devant le juge de paix
ei des excuses personnelles que le juge de paix, remplaçant
la commission, pourra examiner et apprécier.
Lesquelles? Je réponds : toutes.
Je ne dis pas, comme on a voulu nous le faire dire,
qu'ipso facto, quand le père de famille se plaindra
qu'un livre ou une parole de l'instituteur l'a choqué,
a blessé sa conscience, du coup le juge de paix devra
l'absoudre. Je ne dis pas cela.
Je dis qu'il pourra, en son âme et conscience, après
avoir examiné les'petits laits dont s'agit, statuer en
vertu du pouvoir de décision que nous lui donnons...
M. Marcel Sembat. — ...Il s'agit de savoir si un
père de famille pourra dire : moi, je n'envoie pas mon
fils à l'école, parce que le maître d'école a le tort de
violer la neutralité.
Dans ce cas, s'il y a encore une administration de
l'enseignement et une hiérarchie, on lui répond : Si
le maître d'école n'a pas fait son devoir et a commis
une faute, ses chefs sont là; adressez-vous à eux,
mais la faute du maître d'école ne peut pas excuser
la vôtre.
. M. le ministre de l'Instruction publique. - ...Je
dis, et je suis d'accord sur ce point avec l'honorable
M. Buisson, que le juge de paix est substitué aux
commissions scolaires qui sont supprimées, mais je
ne peux pas, sans supprimer l'autorité administrative
et lés plaintes qui doivent être régulièrement adressées
à cette autorité, accepter que le juge de paix se
prononce sur les questions relatives à la neutralité
scolaire.
M. Toy-Riont retire le deuxième alinéa de
son amendement dont la première partie est
adoptée par la Chambre.
Les pénalités d'amende et de prison.
Le paragraphe suivant de l'article 2 est relatif
aux pénalités encourues par les pères de famille
dont les enfants manquent l'école sans excuse
valable.
M. Lefas demande que le produit des amendes
infligées à ce titre ne soit pas affecté d'office
aux caisses des écoles.
M. Lefas. — .. .11 y aurait quelque chose d'un peu
vexant à faire engraisser par des amendes prélevées
sur les élèves des écoles privées une caisse qui ne
leur viendra pas en aide, et dont tous les fonds seraient
réservés aux élèves des écoles publiques.
La Chambre adopte alors les paragraphes suivants
:
Art. 13. —En cas de récidive dans les douze mois
qui suivront Vavertissement, le juge de paix, saisi,
par l'inspecteur primaire, fera comparaître en audience
publique les parents ou les personnes responsables
pour s'entendre condamner, s'il y a lieu,
à une amende de 1 à 5^fr.
L 3 admonestation, sous forme d'avertissement sans
frais, prévue à l'article précédent, sera adressée aux
personnes qui n'auront pas obtempéré aux prescriptions
de l'article 9; si elles .n'obtempèrent pas
dans la quinzaine qui suivra l'avertissement, la
peine, prévue au paragraphe précédent sera appliquée.
M. Flayelle développe un amendement tendant
à supprimer la ceine de l'emprisonnement prévue
dans la suite de l'article 2.
M. Samalens. — ... Nous voterons l'amendement
de M. Flayelle parce qu'il nous paraît qu'en pareille
matière la peine de l'emprisonnement est excessive.
M. Dessoye. — ...Il était dans les intentions du
législateur de 1882, comme il est dans les intentions
de la commission de l'enseignement, h l'heure actuelle,
et dans celles de la majorité de cette Chambre,
que cette peine extrême de l'emprisonnement ne t"

prononcée que dans le cas où le père de famille persévère
dans sa volonté de ne pas envoyer son enfant
à l'école, et par conséquent de ne pas lai donner
l'instruction dont il a absolument besoin. Telles sont
les intentions du législateur de 1882 et telles sont les
nôtres.
M. le ministre de l'instruction publique. — ... Je
suis profondément partisan du projet de loi rapporté
par la commission ; j'estime qu'il est indispensable,
mais je ne veux pas que les adversaires de la fréquen
tation scolaire puissent se faire une arme d'une disposition
qui ne resterait dans la loi qu'à l'état de
menace.
Après une assez longue discussion, la Chambre
vote le texte suivant :
En cas d'une nouvelle récidive dans les douze
mois qui swvront la •première condamnation, l'infraction
pourra entraîner condamnation aux
peines de police édictées par l'article 479 du code
pénal, sans cependant que l'emprisonnement puisse
jamais être prononcé.
L'article 463 du même code est applicable.
Un amendement de M da Gailhard-Bancel tendant
à abolir la contrainte par corps pour le
paiement des amendes prévues au projet de loi
est renvoyé à la commission.
La suite de la discussion est alors reportée à
une séance ultérieure.
(D'après le Journal officiel du 11 juillet).
COMMUNICATIONS DIVERSES
Les vacances des écoles normales.
Avis urgent.
A^ une question qui lui a été posée, M. le directeur
de l'enseignement primaire a répondu que, conformément
aux intentions du Conseil supérieur, l'arrêié
qui a fixé à nouveau l'ouverture des vacances au
1 er août n'a rien changé au statu quo. Il est toujours
loisible aux administrations locales, inspecteurs d'académie
et recteurs, d'avancer de deux oa trois jours
la date de l'examen d'admission quand le nombre des
aspirants est tel que l'examen ne pourrait être ter-f
miné pour le 1 er août. Cette question peut et doit être
résolue sur place, sans recours à l'administration
centrale.
A . EIDENSCHEKK,
Directrice de l'école normale de Douai,
membre du Conseil supérieur.
On demande des instituteurs au Maroc.
La direction de l'Enseignement public au Maroc
isposera au mois d'octobre prochain de six places
uinstituteurs stagiaires.
Ces maîtres seront affectés à l'école d'application
de Casablanca. Ils y recevront le complément d'éducation
professionnelle leur permettant d'exercer ensuite
leurs fonctions au Maroc.
Un traitement de 2 400 francs et une indemnité de
loyer leur seront alloués.
Ils auront droit au remboursement de leurs frais
de voyage en deuxième classe Ichemin de fer et bateau).
Adresser les demandes h M. Aures, Inspecteur de
i enseignement primaire au Maroc, en congé à Valleraugue
Gard).
A propos de l'École laïque.
Appel à l'opinion
de bonne foi qui nient ou doutent que
ir' o i 1 ue besoin d'être défendue, nous soumettons
les paroles suivantes, extraites d'un tract por­
PARTIE GÉNÉRALE 543
tant le timbre de la « Ligun de Jeanne d'Arc > et qui
se répand actuellement paimi les populations du département
de l'Aisne.
« Ecole laïque signifie école pourvoyeuse des maisons
de coi~rection, des prisons, du bagne, de l'échafaud.
« Ecole laïque signifie pépinière de mauvais fils,
de mauvais époux de mauvais pères, d'anti patriotes,
de mauvais citoyens ».
Au nom du corps enseignant aussi indignement
vilipendé, nous en appelons aux élèves qui ont passé
par l'école laïque et qui ne se reconnaîtront certainement
pas dans le portrait qui est tait d'eu\, nous
en appelons aux familles qui nous confient leurs enfants,
et qui, par tout ce que ces enfants peuvent leur
rapporter de nous (leçons, devoirs, enseignements de
toute nature) sont à même de se rendre compte, au
jour le jour, de notre constant effort vers le bien.
Leur sentiment ne saurait êire douteux : tous garderont
aux instituteurs de la République la confiance
dont ils sont dignes.
F . LECHANTRE,
Président de l'Amicale des instituteurs
et institutrices de l'Aisne.
Eaux thermales.
La direction des eaux thermales de Balaruc-les-
Bains (Hérault), accorde le bénéfice du demi tarif à
tous les. institut-urs publics, depuis le 15 août jusqu'au
1 er octobre.
GARY,
Instituteur à Balaruc.
Excursion en Espagne.
16 jours. — Départ de Toulouse te 11 août; retour
à Toulouse le 27 août; Barcelone, 5 jours; voyage
au monastère de Montserrat par le chemin de fer à
crémaillère; Tarragona, 1 jour; Valence, .4 jours;
Palma et Soller (île Majorque), 3 jours; Marseille, 2
jours; Nîmes, 1 jour.
Coût 2(i5 francs, comprenant le tarif du voyage,
aller et retour, en chemin de fer et en bateau; 1 excursion
à Montserrat, l'ascension du Tibidabo,le voyage
de Palma à Solle-, tous les frais de restaurants, hôtels,
transports des bagages et les pourboires. Se faire
inscrire, avant le 22 juillet, chez M. Bordes, directeur
de l'école Bayard, à Toulouse.
Les excursionnistes qui se joindraient à la.caravane
à. Port-Bou et la quitteraient à. l'arrivée à. Marseille,
ne verseraient que 118 francs.
Voyage des grandes vacances.
Les bords du Rhin. — Nancy, Strasbourg, Ileidelberg,
Mayence, Wiesbade, Francfort, Niederwald,
Coblence, Bonn, Cologne, Trêves, Luxembourg, Metz
et Nancy, du 11 au ?U août. Prix en 3 e classe, de
Nancy à Nancy : 195 francs.
Demander le programme k M. Bachmann, directeur
de voyages, 8, ruefde Poissy, Paris (Y 0 ).
Établissement
thermal de Bourbonne-les-Bains.
Les membres de l'enseignement autorisés à faire
gratuitement usage en 1913 des eaux thermales de
Bourbonne-les Bains sont informés que, grâce à la
bienveillance de M. Bourguignon, directeur de l'établissement,
ils sont autorisés à se présenter à la station
h compter du 20 août au lir u du 1 er septembre,
date assignée par le ministère.
Par autorisation du Directeur.
Le Secrétaire du cercle des Instituteurs :
A . BILUARD,
Directeur d'école à Nogent-en-By (Haute-Marne).

544
MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
CORRESPONDANCE
Années de services.
E. F . à Paris.
« Comment sont comptées les années passées à l'école
normale pour l'avancement des instituteurs et des
institutrices ? »
En principe, le temps passé à l'école normale compte
pour le stage aux élèves-maîtres à partir de dix-huit
ans et à partir de dix-sept ans pour les institutrices.
(Loi du 30 octobre 1886, art. 23, § 2.) D'autre part,
l'art. 59 du décret organique du 18 janvier 1887 a
fixé à trois ans la durée du cours des études à l'école
normale. Toutefois, aux termes de l'art. 17 du même
décret, dans le cas de maladie prolongée, un élève
peut, sur la proposiiion du directeur et du conseil
d'administiation, et après avis de l'inspecteur d'académie,
être autorisé par le recteur à redoubler une
année. Dans ce cas, Û est équitable de lui compter, en
sus des trois ans réglementaires, les six mois constituant
les deux périodes de trois mois prévues à
l'art. 16 du décret du 9 novembre 1853.
Cette mesure ne saurait s'appliquer aux élèves qui
ont redoublé leur troisième année par suite de l'insuccès
à l'examen du brevet supérieur.
Quant aux maîtres qui n'ont passé qu'un an ou
deux ans à l'école normale, il est hors de doute que
ce temps doit leur être compté intégralement, s'il a
été accompli à partir de l'âge indiqué à l'art. 23 précité.
(Circulaire ministérielle du 11 avril 1Ï01.)
Remise universitaire.
J. D..., à Paris.
« Le fils d'un instituteur peut-il profiter gratuitement
des études surveillées au lycée ? A-t-il droit aux
fournitures gratuites? »
« Le bénéfice de la gratuité de l'externat libre dans
les lycées nationaux est accordé aux fils d'instituteurs
publics ». Tel est le texte de l'article 29 de la loi de
finances du 13 avril 1900, qui ne vise ni la gratuité des
études surveillées, ni la gratuité des fournitures classiques
.
Licenciés dans les écoles primaires
supérieures.
M. /..., à G...
« Possédant la licence réglementaire, quelles formalités
dois-je remplir pour obtenir un poste dans
une école primaire supérieure ? Serai-je nommé
immédiatement professeur ou recevrai-je seulement
une délégation? »
Adressez une demande d'emploi, par la voie hiérarchique,
à M. le ministre, en indiquant la licence ou
les certificats dont vous êtes pourvu. Vous pouvez
être nommé immédiatement professeur, en vertu de
l'article 54 de la loi de finances du 26 décembre 1908,
qui a modifié l'article 28 de la loi organique : « Les
directeurs, directrices, professeurs d'écoles primaires
supérieures, sont nommés par le ministre de l'Instruction
publique; ils doivent être munis du certificat
d'aptitude au professorat des écoles normales ou du
diplôme de licencié ».
C. A. à l'enseignement dans les classes
élémentaires.
£..., à S... (Loir-et-Cher).
« Une jeune fille âgée de dix-neuf ans, pourvue
duJB. S. et du diplôme de fin d'études secondaires
peut-elle se faire corriger des devoirs pour la préparation
du C. A. à l'enseignement dans les classes
élémentaires des, lycées, par le comité spécial de
Paris ? Bans l'affirmative, quelles sont les conditions
imposées? A quelle date a lieu le premier envoi? »
Tout porte à croire que le comité spécial fontionnera
en 1913-1914 dans les mêmes conditions que les
années précédentes :
1° Les devoirs seront envoyés, le 20 de chaque mois,
au plus tard, par la voie hiérarchique, au recteur dé
chaque académie qui voudra bien les transmettre à
l'académie de Paris. L'académie de Paris les fera parvenir
aux correcteurs, membres du jury, et les renverra
corrigés au recteur de chaque académie;
2° Seuls, seront admis à eavoyer des devoirs les
candidats qui remplissent les conditions réglementaires
pour se faire inscrire à l'examen, c'est-à-dire
qui justifient soit du B. S. et du certificat d'aptitude
pédagogique, soit d'un baccalauréat de l'enseignement
secondaire, soit du diplôme de fin d'études secondaires
des jeunes filles, soit du brevet de Gluny, soit du
C. A. au professorat des écoles normales, et qui
auront vingt ans accomplis au moment de l'ouverture
des épreuves. Ils seront tenus de s'inscrire au concours.
Ceux qui ne se présenteront pas perdront tout
droit à la correction de leurs copies, à partir de la
clôture du registre (1 er mai). En conséquence, les
candidats qui ont bénéficié delà préparation en 1911-
1912 et qui ne se sont pas présentés au concours,
n'ont plus le droit d'envoyer leurs copies au comité
de direction.
Les sujets des devoirs sont publiés par le Bulletin
delà Société des professeurs élémentaires. (Circulaire
du vice-recteur de Paris, du 22 octobre 1912.)
Certificat d'aptitude pédagogique.
L... R... à M. (Saône-et-Loire), et plusieurs.
« Pourquoi, dans certains départements, les instituteurs
privés subissent ils dans l-ur é< oie l'épreuve
pratique du certificat d'aptitude pédagogique ? Pourquoi
cette épreuve pratique dure-t-elle *rois heures?*
Parce que, dans certains départements, on continue
à appliqueras deux paragraphes suivantsde l'articlel5i
de l'arrêté organique qui sont abrogés :
« Pour les candidats admissibles, l'épreuve pratique
consistera en une classe de trois heures, faite par
chaque candidat dans la classe ou l'école qu'il dirige.
Il sera procédé à cette épreuve dans les conditions
prévues à l'article 161, dans le cours de l'année scolaire
par une sous-commission nommée par l'inspecteur
d'académie.
Les instituteurs privés pourront, sur leur demande,
subir l'épreuve pratique soit dans leur propre classe,
soit dans une école publique. »
Nos conclusions indiquées dans le Manuel du
28 juin dernier sont donc conformes à la législation
en vigueur.
F . MUTELET.
ACTES OFFICIELS
CONCERNANT L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
Postes vacants.
Inspection primaire. - Château-Thierry ; — Etampes;
— Marseille ; — Niort; — Oran ; — Roanne; —Segré.
Ecoles normales d'instituteurs. — DIRECTEURS. -
Châtoauroux ; — Foix.
Ecoles normales d'institutrices.— DIRECTRICES. -
Limoges ; — Vesoul.
Ecoles primaires supérieures de garçons de la
ville de Paris. — PROFESSEURS. — Arago (mathématiques)
(un poste); — Arago (physique et chimie) (un posio);^
Colbert (lettres et anglais) (un poste); — Chaptal (tiois
heures de français); — J.-B. Say (allemand) (un pôstej ; —
Turgot (mathématiques) (un poste).
Écoles primaires supérieures de jeunes filles de
la ville de Paris. — DIRECTRICE — Sophie-Germain.
PROFESSEURS. — Edgar Quinet (histoire naturelle) (U Q
poste) ; — Edgar-Quinet (lettres) (un poste).
Écoles primaires supérieures de garçons des départements.
— DIRKCTEURS. — Amboise ; — Batna; —
Belvès; — Dijon; — Loriont; — Montceau-los-Minos; —
Sétif.
2351 . — Imp KAPP, Paris. Le Gérant : A.. BAEURL£.

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Théorie, 2800 exercices et problèmes, calcul mental,
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LIVRE DU MAÎTRE. Un vol. gr. in-16, cart. 4 »
Lire le Bulletin Financier à la page 37 L

370 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
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Un volume in-16 avec gravures, cartonné... » 75
CE livre s'adresse aux enfants qui quittent le syllabaire. C'est
donc leur Premier livre de lecture courante.
Il comprend 6$ morceaux choisis dans les meilleurs auteurs
qui ont écrit pour les enfants, dont on%e poésies simples, courtes
et claires, pouvant être apprises par cœur comme exercices de
récitation.
L'auteur a choisi les lectures les plus amusantes qu'il a pu
trouver, car chez les enfants, l'intérêt est le meilleur stimulant
de l'attention.
Chaque texte est illustré d'une ou plusieurs gravures. Les
questions qui les accompagnent fourniront, en outre, au maître,
l'occasion de nombreux exercices d'observation et d'élocutiop,
que complètent des exercices oraux et écrits destinés à amorcer,
dans le cours préparatoire, l'enseignement du français par les textes
mis à la portée des débutants.
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à l'avance accompagnées d'une bande récente d'envoi du journal,
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Michel. Téléph. : Gobelins 19-34. Gra-
T^COLE libre demande pour octobre :
L* adjointe B. S. et anglais; adjointe
B. E. pour classe élémentaire (Charente).
M. G. 1174. ( Voir la suite des Annonces à la page 372).
BULLETIN FINANCIER
La dette russe au I er janvier 1913.
TOUS ce titre, le journal l 1 Information publie l'intè-
> ressant tableau que noua reproduisons ci-dessous :
Détail de la dette :
1912 1913
1° Emprunts libellés en
roubles de 1/10 imp. et
en monuaies étrangères :
e) non amortissables
par tirages Rbs. 57 510 260 54 375 678
6) Amortissables par -
tirages Rbs. 2 809 371542 2 823178 501
2° Emprunts libellés
en roubles de 1/15imp.:
a) Non amortissables
par tirages Rbs. 3 276 583 410 3 251 729 875
b) Amortissables par
tirages ou à date fixée
d'avance Rbs. 2 798 175 468 2 712 439 858
8 941640 680 8 841723 912
Compagnie d'électricité de l'Ouest-Parisien
(Ouest-Lumière).
L A.
ment vingt-six communes, dont les plus importantes
sont : Levallois-Perret, Courbevoie, Neuilly, Boulogne,
Sèvres, Vanves, Issy-les-Moulineaux, Puteaux, Suresnes,
Saint-Cloud, Meudon, Clamart, Ville-d'Avray,
Nanterre, Saint-Germain-en-Laye, etc. Elle dessert
une population supérieure à 390000 habitants.
Elle fournit, en outre, du courant à l'Union des
secteurs de Paris et à un grand nombre de réseaux de
tramways, notamment aux chemins de fer du bois de
Boulogne, tramways mécaniques des environs de Paris
et du département de la Seine, chemin de fer da
Paris à Saint-Germain-en-Laye, qui est sur le point
d'être complètement électrifié.
Dans l'usine de Puteaux se trouvent installés
actuellement près de 50000 chevaux de force. On projette
d'y établir encore un groupe nouveau de 11 000
chevaux, moteur et dynamo. Il est presque inutile
d'ajouter que l'installation est toute moderne et des
plus perfectionnées.
La Compagnie a pris une participation très importante
dans la Société constituée en vue de créer une
usine devant fournir l'énergie nécessaire à l'électrification
d'une partie des lignes des chemins de fer de
l'Etat français. La situation financière de la Com­
Compagnie de l'Ouest-Parisien, plus communépagnie est très brillante.
ment appelée « Ouest-Lumière », a été constituée Le cours de ses actions, qui est inscrit à la cote
en 1900, avec le concours des plus grands établisse­ officielle de la Bourse de Paris, est de 148 francs
ments financiers de Paris, pour éclairer les communes de environ. Ces titres distribuent un dividende de
la banlieue ouest de Paris, leur fournir l'éclairage élec­ 7 francs, qui est susceptible d'augmentations rapides.
trique et alimenter l'énergie nécessaire aux tramways. Si l'on considère la fortune des Sociétés similaires
Son siège est à Paris, 39, boulevard Malesherbes (telles que la Compagnie parisienne de Distribution
La principale usine a été construite à Puteaux. 11 y d'Electricité) et la hausse ininterrompue de leurs
en a une autre à Bezons. Le capital-actions est de actions, on peut affirmer qne les actions de l'Ouest-
25000000 de francs (dont 5 000000 récemment émis), Lumière fourniront de très belles plus-values et cons­
divisé en 250 000 actions de 100 francs. En outre, la tituent un placement très intéressant, surtout aux
Compagnie a émis 15 000 000 de francs d'obligations cours actuels. Les Etudes Financières,
du type 4 1/2 o/0, dont une grande partie a déjà été
41, avenue de l'Opéra, Paris.
remboursée.
Il sera répondu à toute demande de renseignements
La Compagnie alimente directement ou indirecte­ dans le plus bref délai.
371

372 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
JNSTTTUTKICE désire situation quel-
-I conque pour racancos. Bonnos référence».
M. G. 6220.
INSTITUTION 3 classes, porte de Pa
-A- ris, demande professeur inierne, 30 à
35 ans, marié ou non, sérieux, pouvant
suppléer au beaoin le directeur.
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NSTITUTRICE libre (Charente-Infé­
I
rieure), 20 minutes de Fouras, pren­
drait de suite pensionnairesfrançaises ou
étrangère». Prépare à tous Us examens.
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O N demande surveillant internat l*r octobre.
Ecrire : Morisset, directeur
du cours complémentaire, Thotiars
(Deux-Sèvres). M.G. 6275.
INSTITUTRICE, brevet supérieur, dé-
J-sire situation, 15 juillet, 15 septembre.
Préparerait certift at d'études ou brevet
élémentaire. Accepterait écritures chez
soi ou au dehors. Voyagerait.
M. G. 6276.
TNSTITUTRICB, 23 ans, B.S.,C.A.P.,
A désire situation août et septembre,
France ou étranger. Voyagerait.
M. G 6277.
TNSTITUTRICE, 35 ans,demande place
A pour vacances et rentrée octobre.
môme toute l'année,enfants peu mporte
sexe, âge 2 à 13 ans; pays sain.
M. G. 6 *95.
ROFESSEÙR anglais prendrai jeune
Français pensionnaire,dirigerait études;
jeune Anglais de 20 ans pour compagnon;
air de mer fortifiant. Birch,
Kirkstyle, Gosforth, Cumlvrland.
M. G. 6296.
OOOOO Perm utation OOOOO
INSTITUTEUR titulaire du Doubs permuterait
avec collègue rural département
Constantine. Toujours valable.
EUNE instituteur accepterait situa­
M. G. 1141.
J tion, août, septembre, famille, institution.
Prétentions modérées.
M. G. 6280
— M. O. 6244. ROFESSEUR agrégé sciences, exa­
EUNEfille,32 ans,professeur sérieuse,
J
P minateur baccalauréat, prendrait
solfège et piano, désirant compléter élève candidat octobre. Ecrire :
études à Paris, y cherche pour octobre
situation dans institution. Prétentions
modestes. M. G. 6259.
ENSIONNAT banlieue ParisdemanJe
P pour octobre : Anglaise au pair, connaissant
musique, et maîtresse pour préparation
brevet élémentaire.
1 M. G.6260.
ne institutrice titulaire de Yaucluse,
U poste agréable, voie ferrée, permuterait
avec collègue Algérie, Tunisie.
Accepterait poste en Egypte dans une
école française. 'M. G. 6261.
NSTITUTRICE désire échanger corres
I pondance amicale. M. G. 6262.
TUDIANT français demande échange,
E de préférence avec Anglais, pour
août et septembre. M. S . 6263.
NSTITUTION Voisin, pension idéale,
Iparc immense, tennis, prend pensionnaires
pendant les vacances. La Varenne
(Seine). M• G. 6264.
N demande correspondant espagnol,
O castillan de préférence.
M.G.6266.
INSTITUTRICE, 20 ans, B. S , C.A.P.,
1 désire situation vacances. Voyagerait.
M. G. 6267.
DIRECTRICE école supérieure inter
nat, demande personne sérieuse
pour surveillance. Traitement d'institutrice.
M. G. 6269.
EUNE institutrice, B. S., C. A. P., an­
J glais, désire emploi pour août et septembre.
Voyagerait. Références.
M. G. 6270.
ENSION des Glycines, Créteil (Seine)
P prend pensionnaires pendant vacances;
pour l'année, étrangères et pensionnaires
; demande rentrée octobre maîtresse
petite claise. Toujours valable.
, M. G. 6272.
EUNE institutrice, B. S., désire si­
J tuation rétribuée pour août et septembre.
Bonnes références. Faire offre
et envoyer conditions. M. G. 6 273.
INSTITUTRICE publique, célibataire,
1' 26 ans, B. S., C. A. P., désire situation
dans famille durant vacances, du
22 i':illet au 10 septembre. Voyagerait.
• M.G. 6274.
v TNSTITUTRICE publique des Deux-
A Sèvres, demande permutation avec
une collègue do Tunisie M. G. 6279.
INSTITUTRICE Eure-et-Loir, désire
iguê,
3't. rue Arbalète, Paris. M. G. 6282.
* permuter avec collègue Seine-Inférieure.
M. G. 6281.
EMOISELLE, 35 ans, B. E., serait
TNSTITUTRICE, Somme, demande per-
Déconome ou surveillante dnns penmutation
avec collègue Seine ou Pasionnat.
M. G. 6283.
ris. Toujours valable. M. G. 6288.
EUNE homme demande place surveil­
J lant dans école supérieure. B. E. Références.
M. G. 6284. EMPLOIS, TRAVAUX DIVERS
]\,1ÊNAGE d'instituteurs, même école.
COCIETÈ Assurances accepté retraiiés
i-'J- Le Havre, 1400 fr. d'indemnités (ou
& comme sous-inspecteurs, 300 fr. par
instituteur seul 800 fr. d'indemnités) plus
mois et commissions. Ecrire M. Prunier,
cours et leçons, désire permuter avec 15, rue Jeanne-d'Arc, Rouen.
collègues, Seine ou Paris. Ecrire Berthe,
M. G. 1065.
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Année scolaire 1912-1913. N° 45 19 Juillet 1913.
PARTIE SCOLAIRE
TEXTES D'ÉPREUVES ÉCRITES ET ORALES
données dans
les Examens et Concours de l'enseignement primaire en 1912-1913.
SOMMAIRE : I. Recrutement du personnel auxiliaire des institutrices dans le département de la
Seine. — II. Concours d'admission à Saint Cloud. — III. Concours d'admission à Fontenaj'-aux-
Roses. — IV. Certificat d'aptitude au professorat des écoles normales ; a) Lettres,
b) Sciences, c) Sciences appliquées. — V. Certificat d'aptitude à l'inspection primaire. —
VI. Certificat d'aptitude à l'inspection des écoles maternelles. — VII. Certificat d'aptitude à
l'enseignement de la comptabilité. — VIII. Certificat d'aptitude à l'ense'gnement du chant et
deia musique, a) Degré élémentaire; b) degré supérieur. — IX. Cert'ficat d'aptitude à l'enseignement
des langues rivantes dans les écoles normales. — X. Examen des stagiaires à
l'économat des écoles normales primaires d'instituteurs. — XI. C. A. à l'enseignement des
entants arriérés. — XII. C. A. à l'enseignement de l'agriculture. — XIII. Certifi at d'aptitude à
l'enseignement du travail manuel, a) Aspirants; b) aspirantes. — XIV. Bourses de séjour
à l'étranger ; professeurs. — XV. Certificat d'aptitude à l'ense'gnement du dessin dans
les écoles normales, dans les écoles primaires supérieures et dans les lycées et collèges degré
élémentaire). — XVI. Certificat d'aptitude â l'enseignement dans les classes élémentaires
des lycées et collèges. — XVII. Ecole normale d'enseignement technique de Paris (concours
de 1913), section commerciale.
1. — Concours pour le recrutement du
personnel auxiliaire des institutrices
dans le département de la Seine.
(Décembre 1912.)
Morale ou éducation.
Commentez et discutez cette pensée d'un pédago"
gue moderne :
« Pour faire un bon maître il faut un peu de savoir,
beaucoup de bon sens et infiniment de dévouement.
» (Durée de l'épreuve : 3 heures.)
Composition littéraire.
SUJET n ° 1.
Un académicien qui, à côté de grands ouvrages
historiques, a écrit une petite Histoire de France
pour les entants, a fait inscrire, sur la couverture
même du livre, quelques lignes qui se terminent
ainsi : « Tu dois aimer la France parce que la nature
l'a faite belle, et parce que son histoire l'a faite
grande. »
Vous développerez ces paroles en y joignant les
réflexions qu'elles vous suggèrent.
SUJET n ° 2 .
Vous raconterez le sacre de Charles VII à Reims
1429) en vous inspirant de ces lignes :
« Jeanne et le roi arrivèrent à Reims. Pendant la
cérémonie du sacre, Jeanne resta debout près de
l'autel, son étendard à la main.
« Dans l'église de Reims, au milieu de cetie cérémonie
solennelle, il y avait donc une jeune paysanne
qui, l'année d'avant, vivait encore dans sa chaumière,
fit c'était elle qu'on regardait, plutôt que le roi et que
les grands seigneurs et les grandes dames. »
(LAVISSE, Histoire de France, cours moyen.)
SUJET n° 3 .
Un critique de notre temps a dit d'Athalie : —
" Ce drame religieux est en même ternes le plus
beau, le plus humainement vrai et le plus harli des
drames politiques... Un dramaturge incroyant, traitant
le même sujet, n'eût pas mis dans son œuvre le
grand souffle de foi intrépide, ni la pitié si tendre
dont la tragédie de Racine est tour h tour animée;
mais à coup sûr, il n'eût pu concevoir les caractères
de Joad, d'Athalie, d'Abner et de Nathan avec plus
de vérité. »
Expliquez et développez ce jugement; dites ce que
vous en pensez.
Partie Scolaire.
Composition scientifique.
SUJET n» 1.
Pesanteur. Notions expérimentales sur la chute des
corps, sur le centre de gravité, sur la balance.
SUJET n ° 2 .
Multiplication de deux norùbres décimaux.
Multiplication de deux fractions décimales.
Division de deux nombres décimaux.
Division de deux fractions décimales.
SUJET n° 3.
Encéphale et moelle éfiinière.
(Durée de l'épreuve : 3 heures.)
II. — Concours d'admission à l'école
normale primaire de Saint-Cloud.
a) Section des lettres.
Littérature. — M. Faguet a écrit : « On a dit que le
grani écrivain classique est l'homme qui exprime
les idées de tout le monde dans le langage de quelques-uns.
Acceptant cette définition, qui n'est pas
sans justesse, je rtirai que Victor Hugo est le plus
classique des classiques français. » Etudes littéraires
sur le XIX" siècle.)
Qu y a-t-il de juste dans cette idée exprimée sous
une forme paraioxale?
Quelles réserves apoorteriez-vous?
Appuytz votre discussion sur des exemples précis.
Pédagogie, ou morale. — Le caractère n'est-il
qu'un ensemble d'habitudes?
Histoire. — La défense nationale : 1792-1795.
Géographie. — Le Tonkin.
CANEVAS A DÉVELOPPER EN ALLEMAND.
Ein (Jnfall im Gebirge.
Zwei junge Leute ersteigen einen B rg. An einer
gefanrlichen Sielle schlâ^t der eine der Wandrer
e nui lang-rn, doch leiçhiern Weg vor. Der andere
geht we"er, siûrzt ab und bleibi auf einem Felsenvor*i
rung liegen.
Seiu Freund liolt Hilfe herbei. Der Verunglùckte
wiril naeh einem Wirtshaus freschatlt. Ein Arzt uniersu'-ht
ilin... einige Tage Ruhe werden genugen.
Sohluli.
iV° 45.

708 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
CANEVAS A DÉVELOPPER EN ANGLAIS.
An accident in the mountain.
Two young men are mountaineering. At a dangerous
spi.t, one of the tourists suggests a longer but
easier passage. The otlier goes on nevertheless, falls
down and remains lying on a protrudiDg rock.
His friend goes for help. The poor disabled fellow
is carried to an inn. A physician is called in. The
case is not so bad and a few days' rest will do.
Conclusion.
CANEVAS A DÉVELOPPER EN ESPAONOL.
Un accidente de montafia.
Dos jovenes eslân trepando à un monte. En un
pu n to peligroso, uno delos turistas propone un camino
mâs largo pero mâs fâ il. Sigue andando el
otro, cayèndose y quedândose tendido sobre el pico
de un peftasco.
Va su amigo â buscar auxilio, se lleva el herido à
una posada donde le reconoce un médico... Bastarân
algUDOs dias de descanso.
Conclusion.
CANEVAS A DÉVELOPPER EN ITALIEN.
Accidente di montagna.
Due giovani fanno un' ascensione. Arrivano ad un
passo pericoloso. Uno di loro propone un cammino
più lungo ma più agevole; l'altro seguita a tirar
avanti, e stramazza suila falda di una rupe sporgente.
L' amiro va a cercare ajuto ; 1' infelice viene trasportaio
in un albergo. Un medico 1' esamina; quaiche
giorno di riposo basterà.
Conclusione.
CANEVAS A DÉVELOPPER EN ARABE.
Un accident de montagne.
Deux jeunes gens font une ascension. A un endroit
dargerfUJ, l'un des touristes propose un che
min pins long mais plus facile. L'autre continue
d'avancer, tombe et reste étendu sur une saillie de
rocher.
Son ami va chercher du secours. La victime est
transportée dans une auberge.Un médecinl'examine...
Quelqms jours de repos suffiront.
Conclusion.
b) Section des sciences.
Mathématiques. — I RE QUESTION. — Trouver deux
nombres entiers a et b, sachant que la différence de
leurs carrés a 2 — è 2 est égale à — 5 M étant
le plus petit commun multiple des deux nombres a
et b.
2 8 QUESTION. — On donne un angle droit xOy,
X
un point C sur la bissectrice de cet angle et le point
C' symétrique de C par rapport au point 0. Sur les
0/
côtés Ox, 0y respectivement on prend deux points
variables A et B tels que l'on ait
OA x 0 B = ÔC 2
i° Démontrer que le quadrilatère A C B C' est un
quadrilatère inscriptible ; 2° calculer les angles en C
et C' de ce quadrilatère, ainsi que l'angle au centre
sous lequel on voit du point I, centre au cercle circonscrit
au quadrilatère, la corde AB; 3° les côtés
C'A, C'B renconirent 0y' et Oi' aux points A'et B'
respectivement; démontrer que la droite A'B'reste
tangente à une circonférence ; 4° soit D le point de
rencontre de la droite A B avec la droite 0 I ; démontrer
que le cercle décrit sur DI comme diamètre
passe par les points C et C ; 5° M étant le milieu de
AB, la droite AB est la bissectrice de l'angle G*MC',
3° QUESTION. — Trouver les solutions (différentes
de la (•olution évidente x — a, y = b) du système
d'équations en a; et y
(x + y) (xy—l)—(a+b)(ab — l),x°- + y'* =œ 2 + 4»,
où a et b sont deux constantes données. Appliquer
au cas particulier de a= 17, b =1.
Discuter, en se limitant exclusivement au cas où
b — a.
Pédagogie ou morale. — Même sujet que pour la
section des lettres.
Physique. — 1. Polarisation dans les piles. — Principe
des accumulateurs.
II. Une éprouvette, disposée verticalement sur la
cuve à mercure, a, sauf à la partie supérieure, une
section uniforme de 2 centimètres carrés. Elle contient
50 centimètres cubes d'air sec, à 25°, et le mercure s'y
élève à 30 centimètres.
On demande ce que deviendrale niveau du mercure
si l'on y introduit 1 décigramme d'eau, en admettant
que la température n'ait pas changé.
La pres>ion atmosphérique est mesurée par une colonne
de mercure de751millim. 6 à 0°, et la pression
maxima de la vapeur d'eau à 25° par une colonne de
mercure de 25 millimètres à 25°.
Coefficient de dilatation du mercure : 0,00018.
Chimie. — Oxygène, oxydants et mélanges oxydants
en chimie organique.
Exemples d'application à la spécification, au dosage,
à la classification, à la détermination de la structure
et à la préparation des combinaisons organiques.
Histoire naturelle. — Le système nerveux. Ses
carartères dans les embranchements du règne animal.
Description et fonctions de ses diverses parties ches
l'homme.
Langues vivantes. — Mêmes textes que pour la
section des lettres.
1° DESSIN GÉOMÉTRIQUE.
ASSEMBLAGE A TENON ET MORTAISE' SUR L'ARÊTE.
a. Enoncé et description. — D'après le croquis cicontre,
tracer sur une feuille 1/8 grand aigle (cadre,
200 X 250 mm. ; marge, 30 mm.) le dessin à. l'échelle
de 0 m. 20 pour 1 mètre, d'un assemblage à tenon eI
mortaise sur l 1 arête.
Une pièce de bois verticale B s'assemble d'équerre
avec nne autre A. Leurs équarrissages sont identiques,
les sections droites des pièces étant des carrés
de même dimension.
Le tenon est pris dans la pièce A. L'assemblage
nécessite deux embrèvements triangulaires.
Sur le croquis, les figures 1 et 2 seulement indiquent
la représentation et les dimensions à la
rigueur suffisantes, pour représenter l'assemblage.
Elles permettront de déduire, comme il est d'usage
dans le dessin do charpente, soit par reports d'épaisseur
ou de largeur, soit en déboîtant les pièces, ou
encore en leur donnant quartier, les figures 3, 4 et
qui seront à dessiuer complètement.
b. Tracé, cotes et écritures. — Esquisse au crayon,
trait définitif à l'encre de Chine. — Cotes et écritures
comme il est d'usage.

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PARTIE SCOLAIRE 709
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conversation avec les plus honnêtes gens des siècles
passés qui en ont été les auteurs, et même une conversation
étudiée, en laquelle ils ne nous découvrent
que les meilleures de leurs pensées. »
Pédagogie ou morale. — Comment peut-on faire
naître et développer chez l'enfant l'habitude de la
sincérité ?
Histoire. — Les frontières de la France, de 1789 à
1871.
Géographie. — Faire le tour du Massif central en
montrant les traits qui l'opposent et les relations qui
l'unissent aux principales régions environnantes.
Langues vivantes. — Mêmes sujets que pour le
concours d'admission à Saint-Cloud.
b) Section des sciences.
Mathématiques. — I. 1° On considère les entiers
x et y qui vérifient la relation
35 x — 55 y = 35 x 4 — 55 x 2 = 30.
Les nombres 4 et 2 formant une solution, montrer
le plus simplement possible, que les nombres 4 +
11 3, 2 + 7 z, où z est entier, forment encore une solution.
Faire voir ensuite que ces derniers nombres sont
les seuls qui vérifient la relation en question.
2° Chercher tous les nombres qui, divisés par 35,
donnent pour reste 13, et qui, divisés par 55, donnent
pour reste 43 ; on trouvera que ce sont les nombres
de la forme 153 + 385 z ; on rendra compte du coefficient
385.
Montrer que le reste de la division d'un tel nombre
par 66 est de la forme 10 + 11 k, h 5.
Quelle relation doit exister entre deux valeurs z' et
z" de z pour que les valeurs correspondantes du reste
dont on vient de parler soient égales ?

710 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
En conclure que le nombre h peut effectivement
prendre les six valeurs 0, 1, 2, 3, 4, 5. Quelle est, par
exemple, la valeur de k pour z = 6 t + 2.
II. On trace deux cordes rectangulaires B D, C K
d'un même cercle ; soit A leur point de rencontre.
Prouver que la perpendiculaire à l'une des cordes
B C, D E, menée par A, passe par le milieu de
l'autre.
Etant donné un triangle A B C, rectangle en A,
tracer un cercle passant par les sommets B et C de
l'hypoténuse et qui rencontre le côté A B en D et le
côté A C en E, de manière que la cor e D E piss-e
par le milieu de la hauteur A H du triangle ABC.
Déterminer le centre 0' de ce cercle en cherchant
sa distance à l'hypoténuse. Prouver que l'es triangles
0' B C et 0' D Ê sont équivalents. Trouver la position
de la droite D E relativement aux cercles décrits
sur B H et H C comme diamètres.
Pédagogie ou morale. — L'habitude de l'obéissance
n'abolit-elle pas l'initiative ?
I. Physique. — Emission et.absorption de la chaleur
rayonnante par les diverses substances.
II. Chimie. — Fonction alcool.
III. Histoire naturelle. — 1° Le sang et la lymphe :
composition, propriétés. — Faire connaître brièvement
les modifications subies par ces liquides dans
les diverses régions du corps ;
2° Structure primaire de la racine ; modifications
introduites dans cette structure par les formations
secondaires.
Langues vivantes. — Mêmes textes que pour Saint-
Cloud.
DESSIN GÉOMÉTRIQUE ET DESSIN A VUE.
I. Dessin à vue. — 1° Rosace xn e siècle (église
Sainte-Croix de la Charitè-sur-Loire) : rose :
2° Croquis perspectif : dessin d'une lanterne à projections
;
3° Dessiner d'après nature et colorier des radis
roses avec leurs feuilles.
(Ces radis serviront à l'exécution de la composition
décorative.)
4° Dçssin- de mémoire : appareil à préparation d'hydrogène.
A'. B. Les quatre dessins seront exécutés sur une
même demi-feuille de papier Ingres blanc ou teinté
(0 m. 48 x 0 m. 32>.
Les aspirantes ont la faculté de se servir de cou
leurs, de crayons ou d'encres.
II. Dessin géométrique. — Dessiner et décorer,
avec les radis étudiés d'après nature, un dessus de
ravier.
Ce dessin, destiné à être brodé sur toile ancienne
avec des soies lavables, sera exécuté en couleur sur
une feuille quart grand aigle de 0 m. 48 x 0 m, 32.
IV. — Certificat d'aptitude au professorat
des écoles normales.
A. — Ordre des lettres.
a) ASPIRANTS.
Littérature. — Des critiques contemporains ont
prétendu que, sous son obligatoire masque de philo
Sophie détachée, La Bruyère était à la fois un « aigri »
et un « attendri ».
Que vous permettent d'inférer sur son caractère le
chapitre des Grands et les autres passages des Caractères
qui figurent au programme ?
Histoire. — Les transformations de la royauté
capétienne, de 987 à 1270.
Géographie. — Etude comparée des principaux
neuves français au point de vue de leur régime et de
leur valeur économique.
Morale ou psychologie. — Expliquer et commenter
ces paroles d'un maître contemporain :
« 11 n'y a pas d éducation sans respect, pas de respect
sans autorité, pas d'autorité sans règle. »
Rédaction en langue étrangère.
SUJET A DÉVELOPPER EN ALLEMAND.
Treue eines Hundes.
(In der For m einer Erzàhlung zu behandeln.)
1. Eine grofii Sladt. Ein Drehorgelmann von einem
treuen Hudel beglfitet. — Eines Tages wird der Matin
verwundet und ius Sp>taI gefùbrt, woraus sein Hund
uubarmh- rzisr weggeiagt wird.
2. E ne reiche Dame nimmt den Hund auf. — Sein
neues Leben.
3. Naoh seiner Genesung spielt einmal zufiilligerweise
der Drehorgelmann vor dem IIau«e, wo der
llund jetzt wohnt Dieser erkennt eine Weise seines
Irùheren Herrn, slilrzt zu ihm hinaus und ist nicht
mehr von ih u zu treunen.
SUJET A DÉVELOPPER EN ANGLAIS.
A Faithlul Dorj.
(A narrative.)
I. A large town. — A street organgrinder, accoinpanied
by a faithful poodle... — One day the organgrinder
gels severely hurt, is carried to the next hospital,
froin which his dog is roughly turned out.
II. A rich lady welcomes the dog. — Describe the
latler's new life.
III. Having recovered, the organ-grinder happens
to play under the windows of the house now inhabited
by his dog, that recngnires oie of its master' old
tunes. It rushes out to join him nevermore to leave
iss master.
SUJET A DÉVELOPPER EN ESPAGNOL.
Fidelidad de un perro.
(Trdtese en forma de relato.)
I. Una gran ciudad. — Un mû«ico ambulante acompanaio
de un perro de lanas... Herido un dia, le 11evan
al hospital de donde se rechaza brutalmente al
pubre perro;
II. Acôgelo una senora rica. — Nueva vida del
perro.
III. Ya sano, acierta elmùsico à tocar bajo lasventanas
de la casa en que vive ahora el perro. — Este
reconoce un trozo de mûsica de su antiguo amo. Se
abalanza para juntarse con èl y ya no quiere abandonarle.
SUJET A DÉVELOPPER EN ITALIEN.
Fedeltà di un cane.
(L'argomento sarà da trattare in forma
di narrazione.)
I. Una gran città. Un mendico ambulante, accompagnato
da nn cane ; un giorno, esso è ferito,
trasporiato in un ospedale, donde sçacciano il cane.
II. Una ricca signora ricovera il cane ; nuova vita
di lui.
III. Dopo alcuni mesi, il mendico guarito suona,
per caso, sotto le finestre délia signora ; il quale, riconosçiuta
un' aria di mufica del giâ padrone, spicca
un salto dalla finestra.lo raggiunge e nonlo vuole più
lasciare.
SUJET A DÉVELOPPER EN ARABE.
Fidélité d'un chien.
I. Une grande ville. Un musicien ambulant accompagné
d'un caniche fidèle... Le musicien, un jour,
est blessé, transporté à l'hôpital, d'où l'on chasse
brutalement son chien...
II. Une dame recueille le chien. Sa nouvelle vie.
III Guéri, le musicien joue par hasard sous les
fenêtres de la maison ou habite maintenant son chien.
Celui-ci reconnaît un air de musique de son ancien
maître..., il s'élance pour le rejoindre et ne le veut
plus quitter.

VERSION ALLEMANDE.
Die Ruckkehr der Franzosen aus Ruszland. 1831.
Tag filr Tas kamen sie jetzt auf der Landstralie
herainn, der Regel sobald die Abenddilmmerung und
der eisige Winieraebel ttber den Hâusern lag.
Diimonisch erschien das lautlose Aul'tauchen der
schrecklichen Gestalten, entsetzlich die Leiden,
welche sie mit sich brachten ; die Kalte in ihren
Leibera sei nicht forlzubringen, ihr Ilunger sei nieht
zu stiilen, behauptete das Volk. Wurden fie in ein
warmes Zimmer gefiihrt, so drângten sie mit Gewalt
an den lieifien Ofen, ala woliten sie hineinkriechen ;
vergebens mùhten fich mitleidige Hausfrauen, sie von
der verderblichen Glut zuriickzuhalten. Gierig verschlangen
s e das trockene Brot, einzelne vermochten
nicht aufzuhoren, bis sie- starben. Bis nach der
Sehlaclxt bei Leipzig lebte im Volke der Glaube, dafi
aie vom Ilimmei mit ewigem Ilunger gestrast seien...
Ueberall in den Stàdten der Heersirajje wurden filr
dieHeimkehrenden Lazarette eingerichtetund sogleich
waren aile Krankenstuben iiberfiillt, giftig« Fieber
verzehrten dort die letzte Lebenskraft der Ungliickliohen.
Ungeziirilt sind die Leichçn, welche herausgetragea
wurden, auch der Biirger mochte sich
hûten, daÉ die Ansteckung nicht in sein Hans drang.
Gustav Freytag (Bilder aus der deutschen
Vergangenheit.)
VERSION ANGLAISE.
The Robin.
The robin keeps a strict eye over your fruit, and
knows when your grapes hâve, cooked long eoough
in the sun. During the severe drought a few years
ago, the robins wholVy vanished from my garden. I
neither saw nor heard one for three weeks. Meanwhile,
a small foreign grape-vine, rather shy of
bearing, seemed to find the dusty air congenial, and,
dreaming perhaps of its sweet Argos across the sea,
decked itself with a score or so of fair bunches. I
watcbed them from day to day till they should have
secreted sugar enough from the sunbeams and at last
made up my mini that I would celebrate my vintage
the next morning. But the robins too had somehow
kept note of them. They must hâve sent out spies, as
did the Jews into the promised land, before I was
stirring. When I went with my basket, . at least a
dozen of these winged vintagers bustled out from
among the leaves, and alighting on the nearest trees,
interchanged some shrill remarks about me of a derogatory
nature. They had fairl.y sacked the vine !
JAMES RUSSEL LOWELL, My study ivindows.
VERSION ESPAGNOLE.
Era una brava madrugadora ; despertâbase al oir el
canto de los gallos y saltaba poco después del lecho,
fresca siempre como una rosa, limpia siempre como
si acabara de salir de un bano, y en seguida ponia
toda la casa en movimiento... Al oirla, el viejo lebrel
%
PARTIE SCOLAIRE
salia dando saltos, pidiendo con alegres ladridos la
torta de maiz del desayuno. El gato, dormido al amor
del hogar, desperezàbase y arqueando el lomo, comenzaba
à maullar con su vocecilla de niilo, fijos en Silda
los ojos verdes. Las blancas palomas venian en bandadas
à picar los granos que ella salpicaba delante
de la puerta. Balaban los corderillos en el prado, y
el borriquillo, alzando su cabezola gris, daba un
sonoro rebuzno. Al entrar la moza en el carrai, todo
el gallinero se acercaba en tumulto : venian los gallos
al trente, llenos de orgullo, eacareaban las gallinas
en son de fiesta y los patos llegaban en ùltimo término
con su aire de viejas beatas que van à misa de alba.
Hacian los pavo's la rueda y los conejos, saliendo de
su madriguera, aguzaban las largas orejas y se ponian
en fila, sentados con la gravedad de los abades en el
coro. RICARDO DE LEôs,Ca sta de hidalgos.
VERSION ITALIENNE.
Morgan, le milliardaire américain.
Che qualche sosia di re abbia messo mezza a soqquadro
una città, è cosa spesso accaduta. Ma nessuno
potrebbe immaginare che un simpatico artista fiorentino,
lo scultore Formillî, potesse mai essere stato
scambiato per una mezza giornata col Creso americano,
noto tanto per la sua magnificenza quanto per
quel suo naso non meno esuberante di quella.
Or sono sei anni mi trovavo a Perugia per quella
meravigliosa Mostra d'arte umbra.
Tra gli ospiti attesi era Morgan, che già s'era fatto
apprestare un intero appartamento ; si che da qualche
tempo 1' annunzio e la smentita dell' arrivo suo s'
alternavano a vicenda.
Ed ecco in uno di quei pomeriggi di attesa venirmi
incontro in Corso'Vannucci, Formilli, con quella sua
gravità, signorile, con quei suoi magnifici capelli
bianchi, che, messi a contrasto délia faccia freschissima,
bat)no formato sempre un rébus cronologico per
chi non lo conosceva.
Entrammo nel palazzo ove cominciai subito a notare
qualcosa d'insolito attorno a noi : un andare e venire,
un guardarci curiosamente, un farci da presso mezzo
arco di spettatori.
La cosa cominciava a seccarmi, quando un membro
del Comitato, mi trasse in disparte e mi domandù a
bruciapelo :
— Ma quello è Morgan ?
— Morgan? — feci io, certo con la faccia più
buffa di quella che ho abitualmente.
— Si ! si ! — riprese l'altro. — Quello è Morgan e
Lei vuol tenere il segreto per avere la primizia di un'
intervista.
Ed ebbi un bel giurare e spergiurare che quello era
uno scultore fiorentino che coi milioni aveva familiarità
quanta me ; eb^i un bel dirne nome e cognome.
Nè quegli che mi aveva interpellato, nè gli aïtri mi
vollero credere. Formilli ed io ci mandavamo maie
dalle risate.
VESSION ARABE.
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712
MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
6) ASPIRANTES.
Littérature. — Diderot a écrit dans le prospectus
de l'Encyclopédie : « Combien de lectures inutiles
dont nous serions dispensés par 'de bons extraits ! »
Que pensez-vous de ce jugement?
Qu'est-ce, à votre avis, qu'un bon livre d'extraits,
et quel usage en feriez-vous dans l'enseignement de
la littérature ?
Histoire. — La monarchie absolue au temps de
Louis XIV : la théorie, le pouvoir central, l'administration
locale.
Géographie. — Etude comparée des principaux
fleuves français au point de vue de leur régime et de
leur valeur économique.
Morale ou psychologie. — « Il faut de grandes
ressources dans l'esprit et dans le coeur pour goûter
la sincérité quand elle blesse, ou pour la pratiquer
sans qu'elle offense. Peu de gens ont assez de fond
pour souffrir la vérité et pour la dire. » (Vauveuargues.)
Développer cette pensée et en déduire les applications
pédagogiques qu'elle comporte.
Langues vivantes. — Mêmes textes que pour les
aspirants.
B. — Ordre des sciences,
a) ASPIRANTS.
Arithmétique. — On écrit la suite naturelle des
nombres entiers sans les séparer. Quel est, dans la
suite de chiffres aiDsi obtenue :
1° Celui qui occupe le 154 e rang ?
2° Celui qui occupe le 35425 e rang?
Géométrie. — Dans le plan d'un cercle (CJ, de
centre 0 et de rayon R donnés, on considère un point
fixe P, intérieur au cercle, et tel que 0 P = 2 a. Par
P on mène une corde quelconque AB et une seconde
corde C D perpendiculaire sur la précédente. On
forme ainsi le quadrilatère inscrit A C B D.
1° Démontrer que la somme
PÂ 2 + PB 2 + PC 2 + PD 2
a une valeur constante, indépendante de la position
du poiot P et de l'orientation de A B.
2° On mène par A et B des parallèles à C D, par
C et D des parallèles à A B. MoDtrer que le cercle
circonscrit au rectangle ainsi formé reste le même si
A B tourne autour du point P.
3° Les milieux des côtés du quadrilatère A C B D
sont les sommets d'un nouveau quadrilatère inscrit.
Montrer que e cerrle (C') circonscrit à ce quadrilatère
reste le même si A B îourne autour du point P.
4° Les projections du point P sur les quatre côtés
du quadrilatère A C B D sont les sommets d'un quadrilatère
inscrit dans le cercle (C').
Algèbre. — Trouver 5 nombres en progression
arithmétique, connaissant leur somme 5 a et la somme
=- de leurs inverses.
b
Discuter.
On prendra pour inconnues : le terme x du milieu
et la raison y de la progression.
Application numérique. — On donne a = 5 et
b — 3 ; calculer à 0,01 près les termes de la progression
demandée.
Physique. — I. Dilatation des gaz par la chaleur.
II. On appliquera la loi de Mariotte et la loi de
P V
Gay-Lussac, sous la formeT— = P„V àunemo-
1 T K I
lécule-gramme d'hydrogène, par exemple.
En donnant à « la valeur^ et en posant T = 273
+ t, on arrivera à la formule :
PY = RT.
Calculer la valeur de la constante R dans le svstème
des unités C. G. S.
Chimie. — Préparations du chlore, tant au laboratoire
que dans l'industrie.
Indiquez les produits que l'on fabrique en utilisant
le chlore gazeux et qui vous paraissent intéressants,
soit pour des raisons scientifiques, soit pour des raisons
industrielles, en mentionnant ces raisons.
Zoologie. — Phénomènes mécaniques et phénomènes
chimiques de la respiration chez l'homme. — Air
respirable et hygiène de la respiration.
(On supposera connue l'anatomie de l'appareil respiratoire.
)
Botanique. — Gymnospermes. Caractères généraux.
Principaux types. Plantes fossiles qu'on y
rattache.
Morale ou éducation. — On a dit de l'abstraction
qu'elle était le grand écueil de l'école.
Examiner cette pensée et montrer dans quelle
mesure il y a lieu d'en tenir compte dans l'enseignement
des sciences à l'école primaire et à l'école
normale.
Dessin géométrique (3 heures).
1. — ENONCÉ.
Un cône de révolution limité par son cercle de base
J
i r-V
i* ;
±_ i4-
-4-
I
—;j7Q —lia. ^
i
i - j
NJ ^
Cadre=280 s
a pour projetions de son axe les droites 0 S, 0' S'
(voir figure). Son sommet est S S'; 0 0' le centre de
sa base.
On demande :
1° De le représenter sous la condition que son cercle
de base est tangent au plan horizontal ;
2° De chercher ses ombres propres et portées sur
les deux plans de projections, les rayons lumineux
étant inclinés à 60°.
II. — TRACÉ.
Sera exécuté dans un cadre de 280 x 420 mm. Ce
cadre sera entouré d'une marge de 30 mm., suivant
laquelle on coupera la feuille. La figure indique l'emplacementde
la ligne deterre, des projections de l'axe
et de la direction des rayons lumineux.
Etquisse au crayon. Trait définitif à l'encre de
Chine, suivant les conventions usuelles.
NOTA. — Les ombres propres et portées pourront
être hachurées au crayon et pas trop serrées
NOTA. — Les candidats devront s'attacher, par une
notation appropriée, par l'emploi de traits de diverses
couleurs et de diverses formes (lignes dt ronstruction,
dé rappel...), à mettre en évidence la suite des opérations
effectuées pour obtenir le résultat demandé.
La note finale sera le résultat des appréciations
suivantes : COEFFICIENT-
t 0 Méthode et mise en place
2° Projections définitives
3° Exécution graphique
Total des coefficients.
4
3
3
10

Dessin à vue.
" CROQUIS.
I. Un livre ouvert et appuyé sur deux livres fermés
sur un coin de table.
II. Une branche de fleur avec quelques feuilles
dans un verre avec de l'eau.
III. Un entonnoir en verre posé horizontalement
sur une table.
IV. Vase cratère. (N° 2869 du catalogue Ecole des
Beaux-Arts.)
N. B. — Les quatre croquis, dont le mode d'exécution
est laissé entièrement au choix du candidat
(aquarelle, crayons de couleur, crayons noirs, etc ),
seront faits sur une même demi-feuille de papier Ingres
(0 m. 32 X 0 m. 48) et disposés au grè du candidat.
b) ASPIRANTBS.
Arithmétique. — 1° Démontrer que la différence
entre une fraction et la fraction inverse ne peut pas
être un nombre entier.
a c
2° Soient g et ^ deux fractions irréductibles, d étant
un nombre premier. Démontrer que si le produit de
o a
la fraction ^ par la différence entre ^ et son inverse
est un nombre entier, d divise la somme ou la différence
de a et 6, et ab divise c.
3° On donne un nombre d et un nombre premier
n. Déterminer les nombres a, b, c de telle sorte que,
la différence de a et b étant égale à 1, le produit de
la traction irréductible ^ par la différence entre la
fraction irréductible-^ et son inverse soit égale à n.
Application : d = 9, n = 7.
Géométrie. — Un trapèze isocèle ABCD est circonscrit
à un cercle. On connaît la longueur 2a des
côtés égaux AB et CD et le rayon R du cercle circonscrit.
1° Calculer et construire le rayon r du cercle inscrit.
En déduire une construction du trapèze, connaissant
2a et R. Le problème est-il toujours possible?
B K C
A ïï 1)
2» Calculer en fonction de a et R les bases AD et
BC du trapèze, ainsi que ses diagonales.
3° On fait tourner le trapèze ABCD autour de la
droite HK qui joint les milieux des deux bases. —
Calculer en fonction de a et R la surface latérale A,
la surface totale S et le volume V du tronc de cône
ainsi engendré.
Physique. — Effets chimiques des courants.
(N'indiquer que très brièvement les applications )
Chimie. — I. Actions chimiques du chlore sur les
composés minéraux et organiques qui contiennent de
1 hydrogène. — Applications.
11. Pour déterminer la composition chimique du
chlorure d'un mèial X, on en dissout dans 1 eau
U gr. 074. On ajoute à la solution un excès d'azotate
û argent et l'on recueille un précipité dont le poids
a près lavage et dessiccation estO gr. 0717. Trouver la
composition centésimale du chlorure.
Calculer aussi le poids atomique du métal X, sachant
que ses propriétés chimiques sont analogues à
celles du baryum.
PARTIE SCOLAIRE 713
Cl = 35,5 Ag = 108 Az = 14 O = 16
Zoologie. — L'appareil respiratoire et la respiration
chez les poissons.
Botanique. — Etude comparée de l'ovule et de sa
transformation en graine chez les angiospermes et
chez les gymnospermes. (On supposera la pollinisation
déjà réalisée )
Morale ou éducation. — Même sujet que pour, les
aspirants.
Dessin géométrique.
UN CADRAN D'HORLOGE ÉMAILLÉ.
La forme extérieure de ce cadran est hexagonale.
Le cercle dans lequel est inscrit l'hexagone a 13 centimètres
de rayon. La longueur de la grande aiguille
est de 8 centimètres.
On demande d'indiquer :
1° Les chiffres des heures,
2° Les aiguilles,
3° Une décoration peinte dans la partie demeurée
libre entre les chiffres et les côtes de l'hexagone.
La plus grande latitude est laissée aux aspirantes
pour l'exécution de la composition de cette décoration,
qui pourra être faite à l'aide d'éléments géométriques
ou d'éléments empruntés à la fleur, & la petite
faune, etc., employés seuls ou combinés entre
eux. (Aquarelle, crayon de couleur, crayon noir, etc.)
Exécution grandeur réelle.
Feuille de papier: 1/4 grand aigle (0 m. 51 X
0 m. 34 environ).
Dessin à vue.
CROQUIS.
1° Le chapiteau dorique de la collection des écoles
normales primaires.
2° La balance hydrostatique.
3° Une chaise sur laquelle est appuyé un parapluie
fermé, la pointe du parapluie touchant le sol.
4° Une branche de cerisier (fruits et feuilles), ou,
au cas où il serait impossible de s'en procurer, une
branche d'arbuste.
N. B — Les quatre croquis, dont le mnde d'exécution
est laissé entièrement au choix du candidat
(aquarelle, crayons de coulur, crayons noirs, etc.),
seront fait s sur une même demi-feuille de papier Ingres
(0 m. 32 x 0 m. 48) et disposés au gré du candidat.
c) Ordre des sciences appliquées.
Technologie (4 heures). — Décrire les procédés et
l?s outils employés pour réaliser des trous dans des
pièces métalliques (trous cylindriques ou coniques, de
section circulaire ou polygonale). Insister particulièrement
sur le foret hélicoïdal, expliquer sa forme,
son mode d'action et les conditions de son bon fonctionnement.
Décrire son affûtage.
Morale ou éducation (3 heures.)— L'enseignement
du croquis coté. Montrez son importance pratique et
l'intérêt qu'il présente pour l'éducation de l'esprit.
Dites comment vous prépareriez et comment vous
dirigeriez un exercice de croquis coté dans la classe
de troisième année industrielle d'une école primaire
supérieure.
Mathématiques. — (Durée : 4 heures). — I. On
consi 1ère un cercle de centre O et de rayon R. On
prend sur ce cercle deux point» quelconques A etB.
Soit C le point symétrique de B par rapport à A. Sur
BC comme diamètre on décrit un cercle qui coupe
en B et en E le cercle donné. On mène la droite CE
dont le deuxième point d'intersection avec le cercle O
est D.
Démontrer que R x CE = ÂB 2 .
Dans quel cas le point E est-il entre C et D?
Application. — On demande d'établir que la relation
R X CE;= AB 2

714 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
permet d'effectuer les constructions suivantes, en ne
faisant usage que du compas;
1° Construire une ligne x, telle qu'on ait
x x a — fr 2
a et b étant des lignes données.
Montrer que, si b est supérieur à 2a, on peut encore
utiliser le procédé employé lorsque b est inférieur à
2a, à. la condition de construire une ligne auxiliaire
x' telle que x — nx', n étant un nombre entier convenablement
choisi.
Exemple : a =£3 mm. b = 117 mm.
2° Le cercle 0 est tracé mais son centre et sou rayon
sont .inconnus.
On demande de les déterminer.
On effectuera sur une même figure les constructions
qui donnent successivement CE et R, lorsque les points
A et B ont été choisis arbitrairement sur le cercle 0.
II. Sur le diamètre AB d'un cercle de centre 0 et
de rayon R, on prend
A a = g R
et, du point a ainsi obtenu on décrit un cercle de
rayon 4R, qui coupe en C la tangente en A au cercle
0.
0 a-
On mène la droite CB. Soit D son deuxième point
intûPOnAtinTl «1 ff A/l 1A nn-»»! A
Calculer AD" et comparer la valeur trouvée à l'aire
du cercle donné.
iLn déduire une limite supérieure de l'erreur relative
que l'on commet lorsqu'on prend AD comme
valeur approchée du côté du carré dont l'aire est
égale à celle du cercle donné.
III. Soit un triangle rectangle dont les côtés de
1 angle droit sont OA = a et OB = b. On trace le
cercle circonscrit au triangle. M étant un point quelconque
de ce cercle, on désigne par z l'angle infé-riHur
à 4 droits dont il faut faire tourner, dans le sens
de la flèche F, la semi-droite ox, dont le sens est
celui de 0 vers A, pour l'appliquer sur la semi-droite
OD, dont le sens est celui de 0 vers M. (On appellera
v. l'angle à la base du triangle isocèle OCA, C étant
le centre du cercle circonscrit.)
CL
1° Examiner comment comment varie z lorsque le point JI
décrit tout le cercle, à partir du point A, dans le sens
de la flèche F.
2° Démontrer que, pour tout point M du cercle, la
longueur OM est égale à
a cos z + b sin
3° Trouver graphiquement les solutions, comprises
entre 0 et 4 droits, de l'équation
a cos z + b sin z = c,
a, b et c étant des quantités positives. Discuter.
En particulier, effectuer les constructions pour
l'équation
7 cos z + 13 sin z — 5.
Indiquer sifr le dessin les solutions, comprises
entre 0 et 4~droits, de l'équation
7 cos z — 13 sin z = — 5.
4° Dire comment varie l'expression
•y — a cos z + b sin z
quand le point M décrit tout le cercle, à partir du
point A, dans le sens de la flèche F.
z étant exprimé en prenant le radian pour unité,
représenter graphiquement les variations de y en prenant
pour abscisses les valeurs de z correspondant
aux diverses positions du point M, sachant que
a = 7 cm. b — 13 cm.
y sera représenté en vraie grandeur et, sur l'axe des
z, on représentera le radian par 5 cm.
5° Quelle relation y a-t-il entre la courbe précédente
et celle qu'on obtiendrait en faisant varier s de
0 à 77?
NOTA. — Les candidats ont été prévenus d evoir à
se munir de papier quadrillé au millimètre, de tout
ce qu'il faut pour dessiner et de tables trigonométriques.
Mécanique et électricité industrielle. — (Durée :
5 heures.) — I. Un plan fixe vertical, qu'on prend
comme plan de la figure, contient le système articulé
ABCD (fig. 1).
La tige AB peut tourner autour du point fixe A.
Elle est articulée en B à la tige CBD dont le point C
est assujetti à se déplacer sur la verticale Y. Soit 1
le centre instantané de rotation de la tige CBD. On
néglige le poids des tiges.
i° Aucune force donnée n'étant appliquée h la tige
AB, démontrer que - ' la condition nécessaire et suffisante
de l'équilibre est que la résultante des forces
données appliquées à. la tige CBD passe par le point 1.
Quelle serait la condition d'équilibre si on ne négligeait
pas le poids des tiges?
2° On donne :
AB = 170 mm.,
CD = 280 mm.,
CB = 200 mm.

Le point A est situé à gauche de Y, à une distance
de cette droito égale !i 10 mm.
On demande de construire la figure, en se donnant
la position de la droite Y et celle du point A, sachant
que le point D est h droite de Y, qu'il en est distant
de 120 mm. et que B est situé au-dessous de A.
Désignons par R la position ainsi obtenue pour le
système articulé.
3° Déterminer graphiquement les forces horizontales
FP, FQ et F appliquées au point D, de manière
que le système demeure en équilibre dans la position
R précédemment construite, dans chacun des trois
cas suivants :
a) Sous l'action de FP et de la force verticale DP
= 2,5 kg.; _ '
b) Sous l'action de FQ et de la force verticale CQ
= 15 kg. ;
c) Sous l'action de F et des forces DP et CQ.
Dans ce dernier cas, quelles sont les réactions en
A, B et C?
Donner les valeurs des forces résultant des mesures
exécutées sur l'épure.
II. Dans le régulateur à force centrifuge dont la
A \
AB=170 mm :
CD=2S0 mm ;
CB=209 mm .
figure 2 donne le schéma, le bras CD portant
la boule est articulé sur un axe C, solidaire
du man-hou m. Ce manchon peut
coulisser le long de l'axe XX'. Le point B
du levier CD est en outre articulé à une
biellette BA qui peut tourner autour d'un
axe A fixéau bout d'une traverse AA' clavetée
sur l'axe XX'.
On connaît :
La distance de l'axe XX' au point A = 50 mm.;
La dis ance de l'axe XX' au point C = 60 mm.:
Le poids P d'une boule = 2,5 kg.;
Le poids total 2Q du corps S dont fait partie le
manchon = 30 kg.
Les longueurs AB, CD et CB ont les dimensions
indiquées dans l'énoncé du premier problème.
On consilére la position R, précédemment construite,
dans laquelle la distance du centre D de la
boule à l'axe XX' est égale à 180 mm. On suppose
que le régulateur tourne de manière à, demeurer en
équilibre relatif dans cette position.
1° Quelle est la force centrifuge F que développe
P rola, ' on d'une boule? Quelles sont les fractions
P P ET F 5. celle du
circuit de l'induit Ou, 11. Le moteur prend une vitesse
de régime égale à 1200 tours par minute et le moment
du couple disponible sur sa poulie, mesuré au
rein de Prony, est égal à 5 kgm. 4. Quelles sont les
pertes de puissance dans le moteur par frottements
mécanique hystérésis et courants de Foucauli?
3" Le moteur tournaht à 1200 tours, on supprime
le courant dans l'iniuit seulement; on supprime également
la charge du moteur.
a) Quel est le sens de la variation -du flux dans
l'induit? Pourquoi?
b) En admettant que la variation de flux soit négligeable,
les pertes par frottements mécaniques,
hystérésis et courants de Foucault sont sensiblement
les mêmes à vide qu'en charge. On admettra en outre
que ces pertes sont, pour un tour de l'iuduit, indépendantes
de la vitesse. Calculer combien de tours
fera l'induit avant de s'arrêter sachant que „son moment
d'inertie est égal à 10 G C. G. S. (on prendra TÎ' 2
= 10). _ - -
L'induit s arrêterait-il plus vite si on supprimait
également le courant dans l'inducteur?
IY. L'inducteur d'un alternateur triphasé tourne à
la vitesse de 1 500 tours par minute. L'induit est relié
par trois câbles aux primaires de trois transformateurs
monophasés. Les secondaires de ces derniers
alimentent également, par tiois câbles, le stator d'un
moteur asynchrone. La fréquence est de 50.
1° Dessiner les schémas représentant les associations
possibles des circuits des transformateurs et leurs
connections aux câbles venant de l'alternateur et
allant au moteur.

716 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
2° Quel est le nombre de pôles de l'alternateur?
3° Quelle est la vitesse du rotor du moteur tournant
à vide, sachant qu'il est bobiné à 4 pôles? —
Quelle est la vitesse en charge sachant que le glissement
est alors égal à 0,0i?
4° Dire dans quel rapport varie la tension aux
bornes du moteur et la vitesse du rotor :
a) Quand, toutes choses égales d'ailleurs, on passe
de l'association des secondaires en triangle à l'association
en étoile ;
b) Quand, outre le changement précédent, on tait
tourner l'alternateur à 2000 tours par minute au lieu
de 1500, sans changer son excitation.
On néglige les résistances des câbles et des circuits
du transformateur.
Dessin. (3 heures.) — BUTÉE DE TOUR. — Dans
un cadre de 25 centimères de hauteur et de 20 centimètres
de largeur, les candidats représenteront, à
l'échelle de 0,70 p. 1 :
1° La coupe, faite par un plan de front passant par
l'axe de l'arbre de la poulie, et donnée par le dessin
ci-dessous (coupe en long).
Pièce B
vis pour a, a'
Vis pour b.b. b
( pièces B et C )
H Lmplacement du
1 manchon p r Mêler.
Notâ . Le pinJ des petite* vie, czl de I.
V. — Certificat d'aptitude
à l'inspection primaire.
ASPIRANTS ET ASPIRANTES.
Pédagogie. —• Le développement de la criminalité
remet en question le problème de l'influence de l'instruction
sur la moralité publique et privée. Vous
chercherez à préciser dans quels termes se pose actuellement
ce problème et vous vous demanderez s'il
est juste d'attribuer le mal soit à. nos- institutions
scolaires soit à l'esprit et aux méthodes de notre enseignement.
' Administration scolaire. — Du choix des livres de
classe.
2° Une projection horizontale de la partie de la
butée comprise entre :
La tête de la vis de réglage, à gauche, inclusivement.
Et le palier C, exclusivement.
Pour construire cette projection, les can-lidàts utiliseront
les indications données par les figures perspectives
des pièces détachées.
Mettre les traits de force.
Les hachures seront remplacées par les teintes
conventionnelles.
On ne figurera pas les filets des petites vis.
Toute latitude est laissée aux candidats pour la
disposition des figures dans le cadre.
NOTATION :
COEFFICIENT.
Exactitude des projections 5
Exécution 3
Ecritures, cotes, etc 2
c,c vis fixant le collier D
au palier C vers c' c'
TOTAL 10
BUTÉE DE T OUR
—' i - i
d ; VAS fixant le
chapeau du palier.
Exposez la réglementation actuelle et faites connaître
les observations qu'elle vous suggère.
VI. — Examen du certificat d'aptitude
à. l'inspection des écoles maternelles.
Pédagogie. — La mobilité, ses causes naturelles
physiologiques et psychologiques.
Son rôle dans le développement intégral de l'enfant
doit la faire respecter à l'école maternelle.
Dangers de l'exagération.

F.ùtes appel il l'expérience que TOUS avez acquise
dans votre famille, dans vos relations et dans votre
carrière d'éducatrice pour donner des conseils à
votre personnel.
Hygiène. — Chaleur animale. Hygiène du vêtemeiu.
VII. — Certificat d'aptitude à l'enseignement
de la comptabilité.
NOTA. — La note distincte d'écriture, prévue par
l'arrêté du 25 octobre 1910, sera donnée d'après la
composition suivante.
Comptabilité. — Une société anonyme a été fondée
le 1" janvier 19i6 au capital, entièrement versé,
de 5 000 000 de francs divisé en 5 000 actions de
1000 francs.
Le 1 er janvier 1911, pour augmenter son outillage
et développer ses affaires, la société a émis 6 000 obligations
de 500 francs nominal h 5 0/0, remboursables
en 20 annuités et' par voie de tirage au sort. Ces
obligations ont «été placées à 480 francs. La société
s'est réservé le droit de les rembourser par anticipation.
(L'annuité par laquelle on peut amortir un capital
de 1 franc au bout de 20 ans et au taux de
5 0/0 = 0 08024259.)
Toutes les obligations sorties au tirage du 15 décembre
1911 ont été remboursées en janvier 1912.
L'assemblée générale du 31 mars dernier a décidé
d'émettre 5 000 obligations de 500 francs 4 0/0 sans
prime de Remboursement, le produit de cette nouvelle
émission doit servir, concurremment avec les
disponibilités de la société, à rembourser intégralement
l'emprunt 5 0/0.
L'émission a eu lieu le 1 er octobre; un dernier coupon
de 18 fr. 75 par titre pour 1912 a été payé aux
anciens obligataires. Parmi ces derniers, un certain
nombre, porteurs de 2 000 titres, ont échangé leurs
anciennes obligations contre des nouvelles. Les autres
porteurs ont été remboursés.
On demanle :
1° De passer au Journal :
Les écritures relatives aux actions lors de la fondation
de la société;
Celles relatives à l'émission des obligations 5 0/0 ;
Celles relatives aux coupons annuels d'intérêts, aux
impôts et à l'amortissement du premier emprunt;
Celles relatives à. l'émission des obligations 4 0/0.
2° D'établir un extrait du compte « Impôts sur titres
» au Grand Livre comprenant toutes les écritures
passées audit compte (y compris le report à.
nouveau) du 1" janvier 1912 il ce jour et relatives
tant aux actions qu'aux obligations.
NOTES.
a) Le compte « Impôts sur titres » prend en charge
toutes les taxes frappant les valeurs mobilières (et
récupérées par la société sur les porteurs) sauf les
droits de timbre imputés directement aux frais généraux.
b) Le cours moyen des actions pendant l'année
1910 a été de 950 francs.
LJ cours moyen des actions pendant l'année 1911
a été de 960 francs.
Le cours moyen des obligations pendant l'année
1"11 a été de 490 francs. .
Le cours moyen des obligations pendant l'année
1912 a été de 505 francs.
Le dividende brut 1910 s'est élevé a 58 francs.
— 1911 — 60 francs.
c) Les coupons de dividende, les obligations remboursables
et tous les coupons d'intérêts dus aux
obligations ont toujours été présentés et payés dans
le mois de la mise en payement, savoir : 1« janvier
pour les obligations, 1"'' juillet pour les dividendes
attachés aux actions.
d) Toutes les obligations sont au porteur.
1 er janvier 1906 au 31 décembre 1911, il y avait
PARTIE SCOLAIRE 7f7
200 actions nominatives et 4 800 au porteur. Le
15 mars 1912, 10 actions nominatives ont été transférées
par X à Y au cours de 965 francs. Le 30 mai
1912, 20 actions ont été converties du nominatif au
porteur au cours de 930. Le 2 juin 1912, 20 actions
ont été converties du porteur au nominatif au cours
de 975.
e) Par ordre du directeur de la société, les droits
de toute nature ont toujours été payés à l'enregistrement
5 jours avant l'expiration du délai légal.
f) Les candidats feront figurer sur une feuille de
leur copie tous les calculs qu'ils auront été obligés
d'eflf-ectuer.
Arithmétique commerciale. — I. Londres donne
le certain à Berlin, et le cote à 3 mois, taux 5 0/0 :
calcu'er la cote du Berlin à Londres, sachant qu'on
a payé £ 31,11 une lettre de change de 643 Rm sur
Berlin à 30 jours.
Londres donne l'incertain à Lisbonne et le cote à
3 mois, taux 4 0/0 : calculer la cote du Lisbonne à
Londres, sachant qu'on a payé £ 40 18.1 une lettre
de change de 240 Mlr à vue sur Lisbonne.
II. Arrêter au 31 mars 1913 le compte courant de
Durand à la Société Générale. — Méthode indirecte
et des nombres. — Epoque : 5 janvier 1913.
Le taux du débit est :
4 0/0 jusqu'au 28 février inclus.
3 1/2 0/0 — 15 mars —
2 1/2 0/0 — 31 mars —
Le taux du crédit suit les variations de celui du
débit et lui est intérieur de 1/2 0/0 à chaque variation
de taux.
OPÉRATIONS.
4 janvier. 2 000fr. versement de
Durand, valeur 5 janvier 1913.
15 janvier 1500 fr. n/payement
pour compte Durand, c ion l/10 0/0
valeur 14 —
31 janvier. 1 500 fr. remise de Durand,
valeur 12 février 1913.
15 février. 2 500 fr. payé chèque tiré
par Durand, valeur 14 —
5 mars. 1 342 fr. net bor jereau
remis par Durand, valeur 6 mars 1913.
10 mars. 250 fr. notre acceptation,
valeur 18 —
12 mars. 2000 fr. n/encaissement
pour compte Durand, c ion 1/80/0,
valeur 13 —
18 mars. 3000 fr. retour impayé
provenant d'une remise de Durand,
valeur 28 février 1913.
20 mars. 3000 fr. remise de Durand
sur Lyon, valeur -21 mars 1913.
III. J'achète 3 000 francs de rente 3 0/0 à 95.25/50
que je revends immédiatement à 96,55/25.
Construire :
" 1° sous forme d'un tableau,
2° sous forme d'un graphique,
l'échelle déprimes indiquant le résultat de cette double
opération, les cours de la rente variant de 5 centimes
en 5 centimes, depuis le cours 95,70 jusqu'au
cours 96,60.
Commerce. — Les banques. — DiBérentfs banques;
leurs caractères distinctifs: leur rôle. On insistera
sur les banques de crédit et le mécanisme de
leur fonctionnement.
Législation commerciale. — Distinction des actes
civils et des actes commerciaux. Iutèrêts divers de
cette distinction. Comparer la preuve en droit commercial
à la preuve en droit civil. Tribunaux de commerce
et conseils de prud'hommes.

718 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
VIII. — Certificat d'aptitude à l'enseignement du chant et de la musique.
28 avril 1913.
Rédaction.
Au programme de chant des écoles primaires élémentaires
figurent des exercices très simples de sollège.
Le directeur d'une école èlèmeotaire à plusieurs
classes, qui s'iutéressse a l'enseignement du chant dans
a) Degré élémentaire.
DICTÉE.
SOLFÈGE.
son école, se propose de rassembler et de classer un
certain nombre d'exercices de solfège pour en faire
un recueil destiné à êire mis entre les mains de ses
élèves : il vous a demandé conseil.
Fixez, par une brève réponse, les qualités principales
que devrait à votre avis, présenter ce recueil.

PARTIE SCOLAIRE 719
J11 oâ ezaXcr .
JUodticxfccr -

MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
b) Degré supérieur.
DICTÉE.

PARTIE SCOLAIRE 721
Rédaction. I déjà quelques-unes des innovations qui caractériseront
Le Tannhàuser de Richard Wagner est-il un opéra la conception proprement wagnèrienne du drame
selon l'ancienne formule, ou bien y trouvons-nous | musical?
G \etu|j ) -
IX. — Certificat d'aptitude à l'enseignement
des langues vivantes dans
les écoles normales.
ASPIRANTS E T ASPIRANTES.
VERSION ALLEMANDE.
Frau Regel Amrain nnd Ihr jûngster.
Seine Mntter erzog ihn so, ds.fi er ein braver MaDn
wurde. Wie sie dies eigentlich anfing und bewirkte,
wâre schwer 2u sagen, denn sie erzog eigentlich so
weuig al» n.ôglich und das "Werk bestand fast ledigl'ch
darin, dafi das junge Baumchen so vom gleichen
Hdlze n.it ihr war, eben in ihrer Nàhe wuchs und
sich nach ihr richete... Sie hielt den Kli-inen stets
einl'ach, af>er gut nnd mit einnn gewisseD gewâhlten
Ge.'chmack in der Kleidung : dadurch iiïhlte er sich
sicher, beqnem und zufrieden in seinem Anzuge und
Tvuxdenie vi-ranlaszt an denselben zu denkeD, -wurde
mithm nicht titel i.nd Jernte gar nirht die Sucbt kennen,
sich besser oder ander» zu ldeiden, als er eben
war. At-lmljch hielt sie es mit dem Essen; sie erfullte
aile biligen und unscbadlichen Wiinsche der drti
Kinder; aber trolz aller RegelmaÊigkeit und Ausgiebigkeit.
hehandelte sie die Nabrungsmittel mit solcher
Leichtigkeit und G rings-chazung, dafi Fritzchen
abermals von selbst lerme, k»in besonderes Gewi

722 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
y para algunos no solo buena sino excelente. Que manda
ustedy quemandaustedmal, doscosasquepuedenirjuntasiPues
no es cosa buena y rebuena que nadie pueda
decirle à usted una palabra? Que manda usted y que
no manda usted mal, pero que es usted hombre de
calma; y como habia usted de mandar algo bueno,
no manda usted nada, ni bueno ni malo jPues no es
un placer verdaderamente que si hay algùn escritorzuelo
atrevido que sale à decir : « Esto no marcha »
saïga por otra parte el censor que le escriba en letra
gorda y desigual al pié del fol eto : Esto no pueda
correr? Vaya si es cosa buena. Que es usted un sueto
de luces por otra parte, amigo del Gobierno, y
que tiene usted poco sueldo o no tiene usted ninguno ;
vaya si es cosa buena que le den à usted 20 000 rs de
sueldo, solo por poner : « Esto no puede correr « que
al cabo es decir una verdad como un templo. Replicâronnos
los que viven de disputar que la tal previa
censura no es igualmente buena para el que escribio
el articulo que no puede correr, ni para el pais que
de él pudiera sacar provecho ; pero en primer lugar,
que al sentar nosotros la proposition de que hay cosas
buenas, no hemos dicho para quién, y en segundo
aiiadiremos que ese es el deslino de las cosas de este
mundo, en las cualesno hay una sola buena para todos.
Mariano DE LARRA.
VERSION ITALIENNE.
Appena era finito di dar assetto aile cose di dentro
che s' incominciarono a sentire le perturbazioni di
1 .=»
p> jjL^Uv. cs^
iol—< yt^ liî
fuori; perciocchè, non potendo soiïerire 1' altiero
animo dei Ghibellini di esser cacciati dalla patria
senza tentare gli estremi casi délia fortuna, fatto un
corpo di essi ai 800 uomini, crearono lor capitano Filippo
da Yolognano col quale, ingrossando tuttayia
maggiormente di gente, ardirono trascorrere • insino
aile porte délia città predando gli uomini e guastando
il paese a guisa di giusti nimici. Questo ardire volendo
raffrenare il capitano il quale era per lo re
Carlo iu Firenze, con le genti franzesi che egli aveva
appresso di sè e coi due sesti délia città usci in contro
ai Ghibellini, e non solo li costrinse a ritirarsi nel
loro castello ma delibero di combatterli dentro le
mura. Il che gli riusci conforme al felice corso délia
fortuna del re suo signore. Ma in niuna cosa apparve
maggiormente quanto sia grande l'odio delle parti
che in questa; imperocchè un giovane degli Uberti,
per non venir nelle mani dei Buondelmonti, si gitto
giù dal campanile e morissi, volendo innanzi terminar
la vita che aspettar i' arbitrio -dei nimici. Furonvi
presi alcuni délia casa da Volognano e menati presi
in Fij-enze fur messi in prigione nella torre del Palagio,
la quai fu poi da lor detta la Volognana. Quosta
cosa, oltre gli altri lieti successi perciocchè moite
città e terre erano tornate a parte guelfa, accrebbe
grandemente l'animo a' Fiorentini, i quali, essendo
in loro ardentissimo il desiderio di vendicarsi délia
rotta di Monlaperti, drizzarono tutti i loro studii alla
vendetta contro i Sauesi.
VERSION ARABE. ^ •
Si _)&>)! Aa-fcsSJi f** o 3 ) 1 y'
S- *
J-?'-*"'-? *>J à
i ^ sl«YI JVJU JjiJl 4 &> a***"
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kg*.)!» y' 0 ^ g) (jyt; i
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^ *3iJ sLii ^
yl J J î g*?
» ^ I
jUJlj yL? ylii)! iôvrf. £ sSJ; iLoljU Syjê ;U^>I
Thème commun aux langues anglaise, allemande,
espagnole et italienne.
Un incendie de meules.
Toutes les meules, çà. et là, flambaient comme des
volcans, au milieu de la plaine dénudée, dans le
calme du soir.
Il y avait, autour de la plus grande, trois cents personnes
peut-être; et, sous les ordres de M. Foureau,
le maire, des gars avec des perches et des crocs
tiraient la pailledu sommet, afin de préserver le reste.
Bouvard perdait la tête. Ses domestiques l'entouraient,
parlant à la fois, et il défendait d'abattre les
meules, suppliait qu'on le secourût, exigeait de 1 eau,
réclamait des pompiers.
« Est-ce que nous en avons? » s'écria le maire.
— « C'est de votre faute 1 » reprit Bouvard.
Il s'emportait, proféra (les choses inconvenantes, »
tous admirèrent la patience de M. Foureau, qui était
brutal cependant, comme l'indiquaient ses
lèvres et sa mâchoire de bouledogue.

X ' — Examen des stagiaires à l'économat
des écoles normales primaires
d'instituteurs.
On a dit : « Pour bien savoir les choses, il faut en
savoir le détail. » Que pensez-vous de cette maxime?
Dans quelle mesure peut-elle s'appliquer au service
lun économe dans une école normale? Appuyez votre
a pgumentation d'exemples empruntés à votre expérience
personnelle.
—C. A. à l'enseignement des enfants
arriérés.
Composition écrite.
Avantages et inconvénients de l'internat pour les
enfants arriérés.
PARTIE SCOLAIRE 723
La chaleur des meules devint si forte, qu'on ne XII. — Certificat d'aptitude à l'enseigne­
pouvait plus en approcher. Sous les llammes dévoment
de l'agriculture.
rantes la paille se tordaiL avec des crépitations, les
Histoire naturelle. — Biologie du blé.
grains de blé vous cinglaient la figure comme des (Suivre la céréale dans sou évolution depuis les
grains de plomb. Puis la masse s'écroulait par terre semailles jusqu'à la fécondation inclusivement, et
en un large brasier, d'où s'envolaient des étincelles. mettre en relief les enseignements utiles que l'agri­
La nuit était venue, le vent soufflait; des tourbillons culteur peut lirer des faits observés.)
de fumée enveloppaient la foule. Une flammèche, de Chimie, agricole. — Le fumier de ferme. Sa pro­
temps à autre, passait sur le ciel noir.
duction. Sa composition. Réactions et pertes qu'il
Bouvard contemplait l'incendie en pleurant douce­ subit. Sa conservation. Sa décomposition dans le
ment. Les yeux disparaissaient sous leurs paupières sol. Snn emploi.
gonflées, et il avait tout le visage comme élargi par Physique. — Passer en revue les procédés divers
la douleur. Mme Bordin, en jouant avec les franges qui permettent, dans la production végétale, de lutter
de son chàle vert, l'appelait :

724
MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
V. Expliquer et justifier les procédés employés
pour tourner conioue. On ren ra comme exemple
l'exécution de la pointe de tour représentée par la
figure ci-dessous.
VI. Trouver le poids de la pointe de tour précédente.
Densité de l'acier = 7,8.
b) ASPIRANTES.
Economie et hygiène domestiques.
(4 heures.)
I. L'hygiène du vêtement.
Choix des tissus, forme des vêtements, entretien,
etc.
II. Le budget d'un ménage : sa nécessité. Priucipes
généraux de son établissement. Les justifier et les
appliquer à l'établissement du budget d'une famille
déterminée, dont vous indiquerez les ressources.
XIV. — Bourses de séjour à l'étranger.
Professeurs.
Rédaction française. — Indiquez, d'après votre
•expérience ou vos lectures, l'idée que se fait d'un
grand homme le peuple dont vous étudiez la langue.
VERSION ANGLAISE.
A morning scene.
The Prince was early abroad : in the time of the
first chorus of birds, of the pure and quiet air, ofthe
slanting sunlight and the mîle-loDg shadaws. Toone
•who had passed a miserable night, the freshness of
that hour was tonic and reviving ; to steal a march
upon his slumb>-ring fellows, lo be the Adam of îhe
coming day, compo»ed and fortified his spirits ; and
the Prince, breathing deep and pausing as he went,
walked in the wet fields beside his shadow, ani was
glad.
A trellised path led down into the valley of the
brook, and he turned to follow it. The stream was a
break-neck, boiling Highland river. Hard by the farm,
it leaped a little precipice in a thiok grey mare's tail
of twistei filaments, and then lay and worked and
bubbled in a lynn. Into the middle of this quaking
pool a rock protruded, shelving to a c*pe ; and thither
Otto scra'nbled and sat dow i to ponder.
Soonthe sun struck through the screen of branches
and thin early leaves that made a hanging bower
above the fail; and the gollen light and flitting
shadows fell upon and marbled the surface of that
seething pot ; and rays plunged deep among the turning
waters ; and a spark. as bright as a diamond, lit upon
the swaying eddy. It began to grow warm where
Otio lingered, warm and heady ; the lights swjm,
weaving their maze across the shaken pool ; on the
impendmg rock, ri-flectîons danced like butterfiies ;
and the air was fanned by the waterfall as by a
.swinging curtain. R . L. STEVENSON, Prince Otto.
VERSION ALLEMANDE.
Der Geist von 1813 im preusischen Volke.
Auch der geringe Mann hattf in Not und Plagen die
Liebe zum Vaterlande wiedergefunden : stiirmisch,
wie nie rnehr seit den Zeiten der Religionskriege,
war die Seele des Vidkes bewegt von den groÊen
Leidenschalten des ôfifentlichen Lebens. Der Bauer
verlii-li den Hof, der Ilmdwerker die Werk«tatt,
ratsch enischlussen, als verstiinde sich's von selber :

XV. — C A. à l'enseignement du dessin
dans les écoles normales, les écoles
primaires supérieures, les lycées et
collèges (degré élémentaire).
I. Etude d'après un moulage en -plâtre : Buste de
Franklin.
II. Etude d'après un élément naturel : un pot
d'azalée.
III. Rédaction: Quel parti un professeur de dessin
doit-il tirer des ressources de sa région pour varier et
vivifier son enseignement ?
IV. Perspective et croquis côté. — PROGRAMME —
Représentation géométrale avec les cotes mais san«
les ombres, et représentation perspective avec les ombres
d'un fer à repasser de tailleur dit carreau, de
3 kilos. Les deux dtssins géomètral et perspective
occuperont entièrement la feuille, le croquis coté géométral
sera tracé à l'encre, il doit être fait à main
levée, à une échelle donnée, aussi simple que possible,
et comporter toutes les cotes nécessaires pour qu'un
ouvrier puisse, avec ce seul document, fabriquer un
objet idendique ; il pourra comporter plusieurs dessins
si les concurrents jugent qu'ils Beront utiles pour
une démonstration devant des élèves.
La vue perspective également tracée à l'encre era
faite en présentant l'objet posé sur un plan horizontal
et tourné la pointe vers le spectateur, sous un
aDgle que les concurrents choisiront de manière à
faire de leur dessin une démonstrrtion claire des
constructions employées. Le tableau sera'tangent au
point de l'objet le plus rapproché de l'observateur. La
ligne d'horizon sera placée plus haut que le point le
plus élevé de l'objet, de manière à en permettre une
représentation complète. Cette hauteur comme la
distance de l'observateur sont laissées au choix des
concurrents qui devront s'attacher à les déterminer
de manière à obtenir une épure facilement lisible
mais sans déformation exagérée.
Les ombres propres et portées sur le plan horizontal
seront tracées en supposant l'objet éclairé par un
point lumineux placé au delà du tableau et à une
hauteur au moins triple de celle de l'objet au-dessus
du plan horizontal, — la position de ce point lumineux
est laissée au choix des concurrents. On s'appliquera
à présenter un travail de professeur analogue à
un dessin de démonstration fait au tableau noir devant
des èlèves.
V. Composition décorative.
a) ASPIRANTS.
On demande l'esquisse à moitié d'exécution d'un
revêtement en carreau de faïence peinte, encastrée
dans le linteau de la porte d'entrée d'une villa au
bord de la mer.
Ce revêtement composé de carreaux de 20 cm. de
côté portera une inscription choisie au gré des candidats
et indiquant le nom de la villa, par exemple : les
Algues, les Mouettes, etc...; un décor approprié
accompagnera cette inscription. Ce décor est placé
à une hauteur de 2 m. 70, la dimension totale du
revêtement est de 1 m. de long sur 40 cm. de hauteur.
b ) ASPIRANTES.
On demande l'esquisse au tiers d'exécution d'un
panneau pouvant être exécuté en dentelle ou en étoffe
appliquée sur tulle. Ce panneau est destiné à. décorer
le fond d'une vilrine dans un magasin de modes.
La disposition ornementale aftectera la forme d'un
tnpiyque ajns; qu'il est indiqué sur le croquis cicontre,
Le panneau mesurera 1 m. 60 de longueur
sur 0 m. 60 de hauteur et les divisions laterales
auront 0 m. 35 de largeur.
Le mot Modes sera inscrit dans la partie centrale
et les éléments du décor sont laissés au choix des
candidates.
PARTIE SCOLAIRE 725
XVI. — Certificat d'aptitude au professorat
des classes élémentaires de
l'enseignement secondaire.
Composition de français 1 .
I. — DICTÉE.
Du sentiment de la nature.
Nous nedisofls plus, comme au dix-septième siècle-..
que la campagne est vide. Une ligne de peupliers
debout au bord d'un champ ressemble à une bande
de frères. Ils murmurent éternellement, et leursfeuilles
bruissantes semblent sans relâche chuchoter
les mêmes paroles. Notre vie inquiète nous rend plus
doux le sptctacle de leur vie tranquille. Nous sommes
presque étonnés de les revoir le matin posés comme
le soir, et nous les trouvons heureux de leur immobilité
monotone. Nous sommes tentés de leur demander
ce qu'ils ont fait la nuit, lorsque le silence et
l'ombre enveloppaient leurs grandes formes, et que la
brume venait poser son voile diaphane sur leurs
manteaux. Il nous semble qu'ils ont dû se réjouir
lorsque l'aube a touché de son rayon charmant leurs
têtes si fines. Kn effet, à ce moment, sons la petite
brise qui s'éveille, ils bruissent faiblement, et leurs
feuilles luisent. Alors nous pensons vaguement à la
lenteur de leur croissance et à la régulariié des révolutions
qui les renouvellent. Chaque année leurs
bourgeons s'enflent, rougissent ; une odeur pénétrante
sort de la sève qui regorge : l'écorce suinte et les
essaims d'insectes accourent en bourdonnant autour
des feuilles nouveau-nées. Elles se lustrent, s'étalent,
jouissent de toute la lumière du ciel, et répètent leur
chant incessant ei tranquille jusqu'au moment où, une
par une, elles tombent en tournoyant sur le gazon
jauni. Une pousse est venue, une autre va venir r
voilà toute la vie végétale, exempte d'effort, de privation,
de recherche, encore plus douce à contempler
que celle de l'animal : car ici la pensée supprimée a
supprimé la souffrance.
TAINE, La Fontaine et ses fables.
II. . — QUESTIONS.
I. Expliquer le sens des mots suivants :
1° vide (la campagne est vide) ;
2° inquiète (Notre vie inquiète) ;
3° regorge (la sève qui regorge) ;
4° se lustrent (Elles se lustrent, s'étalent).
II. Expliquer le sens des phrases suivantes :
1° Nutre vie inquiète nous rend plus doux le spectacle
de leur vie tranquille.
2° Car ici la pensée supprimée a supprimé la souffrance.
III. Analyser, au point de vue grammatical, les
mots ou groupes de mots qui suivent :
1» comme au dix-sentième siècle (Nous ne disons
plus comme au dix-septième siècle que...) ;
2° posés (posés comme le soir);
3° immobilité (heureux de leur immobilité monotone)
;
4° lenteur (à la lenteur de leur croissance) ;
5° une par une (au moment où, une par une, elles
tombent) ;
6° est venue (Une pousse est venue).
IV. Indiquer, dans la phrase suivante, la nature
des propositions et des rapports qui les unissent:
« Nous sommes tentés de nous demander ce qu'ils
ont fait la nuit, lorsque le silence et l'ombre enveloppaient
leurs grandes formes et que la brume venait
poser son voile diaphane sur leurs manteaux. »
\. Histoire. — La défense nationale après Sedan.
— Les candidats traiteront la question sous forme de
leçon en septième.
II. Géographie. — Les bords de la Méditerranée
occidentale (leçon en huitième). Les candidats énuméreront
les Etats qui entourent la Méditerranée
occidentale et ils indiqueront les caractères communs
1. La ponctuation n'est pas dictée.

726 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
à ces Etats, au point de vue du relief, du climat, ries
ressources et du genre de vie. — Le croquis est obligatoire.
Mathématiques. — I. Avec le capital dont elle dispose,
une personne voudrait acheter une maison et
uu jardin. La maison vaut les 5/6 du capital, le jardin
vaut 1/5 de ce même capital. La somme dispo
nible n'étant pas suffisante pour ce double achat, la
personne laisse son capital placé à 4 0/0 pendant un
certain temps.
Dites : 1° Pendant combien de mois le capital doit
rester placé pour que l'achat soit possible ;
2° Quel est le capital, sachant qu'au bout d'un an
la personne aurait 400 francs de plus que la somme
nécessaire à l'acquisition.
N.-J3 Les candidats sont invités à traiter le problème
sans se préoccuper de le mettre à portée d'une
classe élémentaire. Ils en donneront: 1° la solution
arithmétique ; 2° la solution algébrique.
II. Composer pour la classe de septième, trois problèmes
gradués comportant une solution graphique.
Indiquer la solution proposée pour chacun d'eux.
On choisira, comme exemples, des problèmes se
rapportant à des partages.
Leçon de choses. — L'abeille, la guêpe, le bourdon.
Les décrire, les comparer. Parler de leurs moeurs.
Leçon pour la classe de huitième.
Langue allemande 1 .
VERSION.
Ein Gewittor auf dem Lande.
Die" Hitze wurde unertrâgli^h, die Nachmittagssonne
brannte auf die Haut, Fels und Mauer fûhlten
sich hei6 an, den Himmel uberzogein weiÊes Gewôlk,
das sich zusehends verdii'litete und zusammenfnhr.
Die ersten StôÊe des "Windes fuhren heulend um
das Haus. Und das Wetter wàlzte sich langsam nâher,
eine schwarze Masse nach der andern schob sich
heran und unter ihnen stieg ein fahler Dunstschleier
•wie ein ungeheurer Vorhang hôher und hôher; der
Donner roîlte, kiirzer die Pausen, der Sturm jagte
zornig die dicken Staubwolken um die Mauern,
Blâtter und Iialme flngen in wildem Tanze dabin.
Und ein tùch iges Wetter tobte um das alte Haus.
"Wanrend der Donner trachte, ward es plôtzlich
iinster in der Stube wie bei einhrechender Nacbtund
immer wieder wurde dii unheimliche Dâmmerung
durch den Schein der feurigen Schlangen zerrissen,
welche iiber den Hof dahintuhren. Plôtzlich ein Licht
so blendend, dali es zw.mg die Augen zu schliefwrj,
ein kurzer, markerschiitternder Krach, der in militônendem
Knattern endete. « Das hat eingeschlagen! »
rief die Professor aesorg.
Gustave Freytag (A.us dem Roman :
« Die verlorene Ilandschrift »).
THÈME.
Un bon père.
Tous les jours, de grand matin, Tony Robec, qui
travaillait dans une imprimerie, partait avec son petit
Adrien, encore toat ensommeillé, et l'a liait déposer
dans une école du voisinage. Il venait l'y reprendre,
après la journée faite, entrait en tenant son petit
homme par la main chez le boucher et la fruitière,
rapportait dans le panier de l'enfant, ain^i que l'eût
fait une ménagère, ce qu'il fallait pour le dîner, et
s'enfermait jusqu'au lendemain.
Les voisines au cœur compatissant plaignaient ce
pauvre père : Cet homme-lk devrait se remarier, disaient-elles,
quarante ans, tout au plus, encore bel
homme.
— « Non, mesdames, disait aux voisines la concierge,
qui était sentimentale, ce veuf-là, ne se remariera
pas. L'autre dimanche, nous nous sommes croisés
dans une rue du cimetière Montparnasse. C'est
sans douie là que sa femme est enterrée. Il faisait
peine à. voir. IL a dû adorer sa défunte. »
Hélas ! oui. Tony Robec avait tendrement aimé sa
femme et ne se consolait pas do l'avoir perdue.
F. COPPÉE, Conte de Noël.
N.-B. — La nouvelle onhugraphe allemande est
obligatoire.
1. Le dictionnaire en langue étrangère est seul autorisé.
Langue anglaise '.
VlïRSION.
English schools ior the common people in 1839.
1 speak of that part of Monmouth«hire which is inhabited
by a population cliiefly ecnployed in mining.
In this district, towards the close of 1839, out of
eleven thousand children who were of an âge to
atiend school, eight thousand never went to any
sohool at ail, and. most of the remaining three
thousand might almost as well bave gone to no
school as to the squalid hovels in which men who
ought themselVes to have been learners pretended to
teach. In général these men had only one qualification
for their employment; and that was their utter
unfitness for every other employment. They were disabled
miners, or broken hucksters. In their schools
ail was stench, and noise, and confusion. Now and
then the clamour of tbe boys was silenced for two
minutes by the furious menaces of the master; but it
soon brulce out again. The instruction given was of
the lowest kind. Not one school in ten was provided
with a single map. This is the way in which you
suffered the minds of a great population to be lormed.
LORD MACAULAY (Speech delivred in the
House of Gommons in 184.7).
THÈME.
Même texte que pour la langue allemande.
XVII.— Ecole normale d'enseignement
technique de Paris (concours de 1913).
Section commerciale.
I. Français. —• On a dit : « L'esprit d'initiative est
la première qualité de l'homme d'action ». Expliquer
et apprécier ce jugement Montrer qu'il importe de
ne pas confondre l'esprit d'initiative avec la présomption
ou le besoin d'agitation.
II. Géographie. — Quels sont les principales zones
de végétation de la terre.
III. Anglais. — Thème. Version.
IV. Mathématiques. — I. Déterminer le nombre
entier b de manière que q étant le quotient à 1 unité
près par défaut de 175 par b on ait b + q = 37.
II. Quelle est la valeur actuelle d'un capital de
47 575 payable dans 15 ans, en tenant compte de l'intérêt
composé à 4 1/2 0/0.
III. a) Résoudre et' discuter le système de 2 équations
à deux variables x et y :
mx + ay = bcx + my - d
où a,, b, c sont des constantes données et m un paramètre.
b) En général pour chaque valeur de m, le système
admet une solution unique formée par un couple de
2 nombres x et y\ prouver qu'il existe entre ces 2
nombres une relation indépendante de tm et établir
cette relation.
c) On forme le rapport z '= - ; étudier les varia-
. • , V
tions de ce rapport quani m reçoit toutes les valeurs
possibles et construire la courbe représentative de
ces variations en examinant successivement les 3 hypothèses
a •> bc, a = bc, a < bc.
V. Physique et chimie. — 1° Aréomètres et densimètres
à ma*se constante. Définition. Description et
graduaiion d'un pèse-acide Beaumé. Lecture correcte
du point d'affleurement. Causes d'erreur dans la lecture
et dans les indications de l'appareil.
On rappelle que le degré 15 du pèse-acide Beaumè
correspond à un liquide de densité 1.116. Quelle est
la densité de l'HC 2 commercial marquant 22° à l'aréomètre
Beaumè?
2° Qu'entend-on par cristaux de soude? Par sel
Solvay? Indiquez sommairement comment on obtient
ces deux corps. Sous-produits obtenus dans la fabrication
des cristaux de soude. Parmi ces sous-produils
se trouve l'hyposulfite de soude : de quel ré.«idu de
fabrication provient-il ? Quels sont les usages de l'hyposulfite?
Justifiez-en ces usages.
Le sel Solvay et le sel fin de cuisine sont deux poudras
blanches ayant la plus grande ressemblance physique.
Indiquezlesdiverses réactions qui permettraient
de distinguer ces deux corps et de les caractériser.
1. Le dictionnaire on langue étrangère est soul autorisé.

TABLE DES MATIÈRES
DE LA PARTIE SCOLAIRE DU " MANUEL GÉNÉRAL
(1912-1913)
AVANT L'ECO] JE PRIMAIRE
CLASSE D'INITIATION
Lecture; Ecriture. — Les syllabes le et la, 33;
— La syllabe ti, 50 ; — Les lettres o, u, v, e, é, ê,
98 ; — La lettre p, 115; — Les lettres p, i, r, b,
,178; — Les lettres d, n, f, 241 ; — La lettre m ;
mots: chez, dans, 306; — Les lettres g, c; mots:
les, des, 322 ; — Les lettres c, k, qu ; mot : avec,
370; — La lettre s, 402 ; — Les lettres e et s, f et
ph, x, 450 ; — Les sons ch, gn, i 11, 514; — Les sons
in, on, oi, ou, 577 ; — Les sons au et eu, 626; —
Le son er = err; le son er = é, 642.
Calcul. — Le nombre 1,18; — Le nombre 2,81;
— Les nombres 3. 4ri 5,161 ; — Le nombre 6, 242 ; —
tes noipbres 7, 8 et 9 , 289 ; — Le nombre 10 , 465 ; —
La numération, 577; — La moitié, le quart, 609.
Exercices d'observation. — Nos doigts, 1,
17 ; — Le raisin, 49; — Les couleurs, 65 ; — La bouteille,
97; — A droite et à gauche, 113; —La lampe,
129; — (Jn pigeon, 145; — Le chien, 177 ; -Devant,
derrière, dessus, dessous, 193; — Les pieds, 209; —
Les souliers, 225-; — Grand, petit, moyen, 257; —
Froid, chaud, tiède, 273 ; — L'orange, 305 ; — Long,
large, haut, 337 ; — Le vent, 353 ; — Mon parapluie,
385 ; — Profond, contenir, 417 ; — Une branche de
lilas, 433 ; — Le printemps, 465 ; — Les poissons
rouges, 481 ; — Plantons nos haricots, 513 ; — Les
haricots germent, 545 ; — Hier et aujourd'hui, 545 ;
— L'eau, 561 ; — Les cerises, 593 ; — L'heure, 609 ;
— Lourd, léger, 625 ; — La balance, 641 ; — Les
haricots en rieurs, 657 ; — Les monnaies, 673.
Langage. — Le nom et le prénom, 2 ; — Le raisin,
49 ; — La paire, 81 ; — A droite et à gauche,
113 ; — La lampe, 129 ; — Sur quatre et cinq, 161 ;
— Le chien, 177 ; — Devant, derrière, dessus, dessous,
193; — Les pieds, 209; — Les souliers, 225; —
Grand, petit, moyen, 257; — Froid, chaud, tiède,
273; — L'or-inge, 305; — Long, large, haut, 337; —
Le vent, 353 ; — Profond, contenir, 417 ; — Une
"branche de lilas, 433 ; — Le printemps, 463 ; — Les
poissons rouges, 481 ; — Plantons nos haricots, 513 ;
— Le soir et le matin, 529 ; — Hier, aujourd'hui et
demain, 545 ; — L'eau, 561 ; — Les cerises, 593; —
L'heure, 609 ; — Lourd, léger, 625 ; — La balance,
641 ; — Les haricots en fleurs, 657.
Historiettes; Contes. — L'automne, 33 ; — Le
petit Chaperon Rouge, 6î ; — Monsieur Diapason,
66; — La Colombe et la Fourmi, 145; — Mon vieil
• ami Pichare, 273 ; — Le vent et le soleil, 369 ; — La
Carpe et les Carpillons, 497 ; — Le petit chat noir, 674.
Récitation. —La Colombe et la Fourmi, 145 ; —
La Girouette, 354'; — La Carpe et les Carpillons,
497 ; — Le Grand Cerisier, 593.
MORALE
A L'ÉCOLE
Notre nouvelle série de causeries morales, 2; —
Tout commencement est difficile, 18 ; — Hâte-toi lentement,
34;— Vouloir c'est pouvoir, 50; — Qui veut
la fin veut les moyens, 66 ; — Bonne renommée vaut
mieux que ceinture dorée, 82 ; — Tant vaut l'homme,
tant vaut la parole, 98 ; — Bien mal acquis ne profite
pas, 114; — L'argent estun bon serviteur et un mauvais
maître, 130 ; — Un « tiens » vaut mieux que
deux « tu l'auras », 146; — La paresse est mère de
tous les vices, 162 ; — A force de forger,, on devient
Jeux; Evolutions- — Jeux des doigts, 1; — Le
toucher, 17; — Jean-Jean, où es-tu ? 33 ; — La main
chaude, 49 ; — Course des boules, 49; — Les balles,
65, 113; — Les moulinets, 65; — La colombe et la
fourmi, 145 ; — Equilibre et adresse, 161 ; — Jeux
de la marchande, 161 ; — Cache-tampon, 193 ; — Les
courriers, 193 ; — Les pas, 209 ; — Le pas, le trot,
le galop, 257 ; — A la noce, 289; — La marchande
de rubans, 337 ; — Les bilboquets, 386 ; — Les cerceaux,
401 ; — Les anneaux, 434 ; — La pêche à la
ligne, 481; — Le saut de la rivière, 497; — Les
quatre coins, 529 ; — Les bulles de savon, 561 ; — Les
sonnettes, les petits ouvriers, jeu de patience, 577 ;
— La course aux cerises, 594 ; — Les heures, 610.
Chant. — Exercices préparatoires, 2 ; — L'école
nous appelle, 34 ; — Feuilles mortes, 82 ; — Exercices
vocaux, 177 ; — Les petits petons, 241 ; — Les
petits marchands d'oranges, 321 ; — Exercices vocaux,
322, 370, 529 ; — Fleurissez, lilas, 449 ; — La ronde
des haricots, 545 ; — Exercices de rythme, 577 ; —
Chant à deux voix, 625.
Travail manuel. — Escalier de souris, 2; —Le
laçage des souliers, 113 ; — Une lampe, 129 ; — Un
pigeon, 145 ; — La chaise, 161 ; — Fleurs en papier,
433 ; — La boule de neige, 450 ; —,Les poissons, 482.
Occupations manuelles. — Les nœuds, 17; —
Les pommes et les raisins, 33 ; — Tressage, 66 ; —
Les paquets, 81 ; — Un verre, 97 ; — Le chien, 177 ;
— Le nœud et la rosette, 194 ; — Une échelle, 210 ;
— Le soulier, 226 ; — Corbeille à six pans, 242 ; —
Le rond de serviette, 257 — Poupées danseuses,
274 ; — Un thermomètre, 290 ; — L'orange, 305 ; —
Un éventai], 338 ; — Les moulins, 353 ; — Le capuchon
du voyageur, 369 ; — Le parapluie, 385 ; — Les
fleurs, 401 ; — Une mesure à lait, 418 ; — La rose
mousseuse, 465 ; — L'œillet et le bluet, 498 ; — Les
fleurs, 513 ; — Bateau en papier, 561 ; •— Les fleurs,
578 ; — Les cerises, 593; — Les heures, 609 ; — Sacs
à surprise, 626 ; — Une balance, 642 ; — Les houlettes
fleuries, 657 ; — Un porte-monnaie, 673.
Dessin. — Une épingle à chapeau, 2; —La main,
17 ; — Le -raisin. 49 ; — Le damier, 65 ; — Bâtonnets,
81, 161, 258 ; — Un verre, 97 ; — Les flèches,
113; — La lampe, 130 ; —Une fourmi, une colombe,
146; — Le chien de garde, 177; — Vase, 194; —
Ceux qui ont des pieds, 210; — Mon cordonnier,
225 ; — Les chaussures, 226 ; — Le thermomètre,
290; — L'orange, 305; — Dessin de mesures données,
33S ; — Un parapluie, 385 ; — Le litre, 418 ; —
Le lilas, 434; — Objets divers, 465; — Objets en
partie cachés, 482 ; — Les courbes, 498 ; — Les haricots,
513; — Une cuiller, 545; — Ornement, 561;
— Les cerises, 594 ; — Une balance, 642 ; — Les
ronds, 674.
PRIMAIRE
forgeron, 178 ; — Qui hait son prochain est un meurtrier,
194 ; — Il n'est si bon cheval qui ne bronche,
210 ; — Il faut laver son linge sale en famille, 226 ;
— (Eil pour œil, dent pour dent, 242 ; — Il n'y a
pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, 258;
— Vooc populi, vox Dei, 274 ; — Torchon sale mal
essuie, 290 ; — Qui a bu boira, 306 ; — Il n'y a pas de
roses sans épines, 322 ; — Au fruit se reconnaît
l'arbre, 338 ; Toute maison divisée se détruit, 354 ;
— Bon à tout, propre à rien, 370 ; — Tant va la
cruche à. l'eau qu'à la fin elle casse, 3S6 ; — Chacun
pour soi, Dieu pour tous, 402 ; — Les absents ont
tort, 418 ; — L?s bons comptes iont les bons amis,

728 MANUEL GÉNÉRAL DE L' INSTRU GTI ON PKI M AIRE
434 ; — Heureux les pacifiques, 450 ; — La critique
est aisée, l'art est difficile, 466 ; — Qui ne sait rien ne
doute de rien, 482; — Les pieds payent pour la tête,
498 ; — Dur contre dur fait mauvais mur, 514 ; — ii
ne faut pas se moucher plus haut que le nez, 530 ; —
Force passe droit, 546 ; — Qui oblige fait des ingrats,
562 ; — Une brebis galeuse suffit pour gâter le troupeau,
578; — Morte la bête, morte le venin. 594 ; —
Ce n'est pas aux oisons à mener paître les oies, 610 ;
— Mieux vaut s'adresser au bon Dieu qu'à, ses saints,
626; — Faute d'un clou, Martin perdit son âne, 642 ;
— Le pain noir de la patrie vaut mieux que le pain
blanc de l'étranger, 658; — Tout est bien qui finit
bien, 674.
LANGUE FRANÇAISE
COURS ÉLÉMENTAIRE
Vocabulaire, orthographe et grammaire. —
La rentrée, 3; — A l'école, 3; — Kn allant à l'école,
3; — Les Gaulois (G. Pagès),4;— La vendange, 19;
— Dans la vigne, 19; — La bonne récolte, 20; —
Ouvriers gaulois (Devinât), 20; — La chasse, 35; —
Le chasseur, 35; — Le chien de chasse, 35; — Le
premier serviteur de l'homme (M. Guéchot), 36; —
Le lever, 51; — Le réveil, 51: — Matinée d'automne,
51; — Matin (M. Bouchor), 52; — La cuisine et le
ménage, 67; — La bonne soupe, 67; — Costume de
Charlemagne (E. Lavisse), 67; — Uue cuisina (Guy
de Maupassant), 68; — La table, 83; — A table, 83;
— Pendant le repas, 83; — La bjnne soupe (A.
France), 84; — Labour et sîmailles, 99; — Pour
avoir du pain, 99; — Le fermier au labour i Mme Colomb),
99; — Le petit laboureur (J. Aicard), 100; —
L'éclairage, 115; — L'allumage, 115; — La lampe,
115; — Sous la lampe (O. Aubert), 116; — La mine,
131; — La houille, 131; — Le mineur, 131; — Les
marrons (A. Devailly), 132; — Le chauffage, 147; —
Au coin du feu, 147 ; — Le poêle de la classe, 147 ;
— Les charbonniers (A. Theuriet), 117; — Les vêtements,
163; — Ma toilette d'hiver, 163; — Une belle
casquette, 163; — Première bises (A. France), 163;
— La veillée, 179; — Après le repas du soir, 179;
Au dehors, 179; — A la veillée (A. de Vigny), 180;
— Journées d'hiver, 195; — C'est l'hiver, 195; —
Pendant l'hiver, 195; — La neige(H. Malot),l96; — Les
fêtes de famille, 211; — Un anniversaire, 211; — La
dure saison (F. Bataille), 211; — L9 facteur, 227; —
Le sac du facteur, 227; — Compliments de nouvelle
année, 227; — Le calendrier, 243; — La division du
temps, 243; — Uiilité du calendrier, 244; - Les
douze mois (O. Aubert), 244 , 340; — Le froid, 259;
— Un glacier, 25?; — Au milieu des glaciers (A. Dumas),
259; — Au nord de la Sibérie, 260; — Les maladies,
275; — Un rhume, 275; — Le médecin, 275;
— La fièvre du petit François (J. Claretie), 276; —
L'usine, 291; — Dans l'usine, 291; — La mer et la
montagne (Oh. Delon), 291; — Les oiseaux en hiver
(Michelet), 292; — Les petits métiers, 307; — Le repasseur,
307; — Le vieux berger (Fromentin), 307 ; —
Le sabotier (F. Fabié), 308; — Les aliments, 323; —
Monsieur Difficile, 323; — La soupe (J. Renard), 323;
— Le r-spect du pain (J. Vallès), 324; — Le travail
du fer, 339;— Dans la forge, 339; — L'enclume, 339;
— Le forgeron, 339; — Le travail du bois, 355; —
Après la mort de l'arbre, 355; — Les scieurs de long,
355; — Dans la coupe (d'après H. Fèvre), 356; — La
chanson du tonnelier, 356; — Le cheval et lu voiture,
371; — Un attelage, 371; — Le cheval (H. Fabre),
371; — Le fer (Banville), 371; — La vache et ses
produits, 337; — Roussette, 387; — Si j'avais une
vache, 387; — Le chien et le troupeau (M. Guè
chot), 387; — La vache blanche (P. Dupont). 388;
— Les oiseaux, 403; — Comme l'oiseau, 403; —
Les oiseaux de Fanchon (A. France), 403; — Le
réveil des oiseaux (Tschudi), 403; — Le petit poulet
(F. Bataille), 403; — Les poissons et la pêche,
419; — Les poissons, 419; — La pêche à la ligne,
419; — Départ pour la pèche en mer (d'après
Ivip.ing), 419; — Le'printemps (A. ïheurietj, 420; —
Les insectes, 435; — Le travail des abeilles, 435; —
L'araignée et le ver à soie, 435; — Le ver blanc (F.
Fabre), 436 ; — La cigale (P. Arène), 436; — La gare,
451; — Au guichet, 45*; — En wagon (F. Coppée),
451 ; — La construction d'une maison, 467 ; — Le maçon,
467;— La maison paternelle (Ch. Wagner), 467; —
L'eau : pluie, sources, 483 ; — La pluie, 483; —Le torrent,
483; — Matinée de printemps (E. Chatrian), 484;
— La chanson de l'eau (Mme de Pressensé), 484; —La
mer et les tempêtes, 499; — Sur le rivage, 49!); —
Les vagues (M. Guéchot), 499; — Au pêcheur, 499; —
La mer ^Brizeux), 500; — Le port, 515; — L'arrivée
du paquebot, 515; — La digue, 515; — Matinée de
printemps (V. Hugo), 515; — Les matelots (Th. Gautier),
516; — La rivière et le canal, 531; — La rivière
au printemps, 531; — Le chaland (Ch. Delon),
531; — Leclusier (E. Pouvillon), 531; — Le chaland
(E. Ve'haeren), 532; — La fleur, 547; — L'églantier,
517; — La renoncule et l'œillet, 547;— La couronne
de fleur (A. France), 547; — La pervenche (Lamartine),
548; — L-s légumes; les fourrages, 563; — Le
petit jardinier, 563; — Dans la prairie, 563; — Bonheur
d'enfant (d'après E. Quinet), 564; — Le livre:
l'imprimerie, 579; — Mon beau livre, 579; — Le devoir
de s'instruire (E. Qhatrian), 579; — La lecture
(Moselly), 580; — Les frurits, 595; — Le mois préféré,
595; — Les cerises, ,595; — Une famille frugale
(Marmontel), 596; — L'orange (Gaudy), 596; — La
cha.eur et les orages, 611; •— Une journée chaude,
611; — Avant l'orage (V. Hugo), 611; — Pluie
d'orage (R. Bazin), 612; — Les jeux et les sports,
627. — La récréation, 627; — Le petit charretier (A.
France), 627; — Le ballon (Mme Mesureur), 628; —
Qualités et défauts, 643; — La conscience, 643; — La
charité (Séverine), 643; — La fraude et la contrebande,
643; — Dans les airs, 659; — En regardant
le ciel, 659; — Le départ de l'aérop'.ane, 659; — Au
tribunal, 675; — Une audience, 675; — Comment
vous grandissez, 675; — Les vacances (O. Aubert), 676.
Observation, élocution, composition française.
— Un tablier neuf, 4; — Sur le chemin de
l"'é;ole, 4;— Mon cahier neuf, 4; — Mon porte-plume,
20; — Un grain de raisin, 20; — Une serpe, 20; —
Une paire de guêtres, 30 ; — Une cartouche tirée,36;
— Une cartouche et une capsule, 36; — Une brosse
à chaussures, 52; — Votre lit, 52; — Du saut du lit
au seuil de l'école, 52; — Le petit malpropre, 52; —
La marmite, 63 ; — Le fourneau à charbon, 68 ; —
Dans la cuisine, 68; — Quand je fais le ménage, 68;
— A table, 84; — Ma serviette, 84;— Le dessous de
plat, 84; -— Maman met le couvert, 84; — A l'heure
du repas, 84; — Le fouet, 100; — La pioche, 100; —
Les deux charrues, 100; — Un bougeoir, 116; — Un
abat jour, 116; — Maman prépare la lampe, 116; —
La bougie, 116; — La chandelle et la bougie, 116; —
Un morceau de houille, 132; — Pour brûler la houille,
132; — Dans la mine, 132; — Le grisou, 132; — La
houille et le coke, 132; — Une bùcbe, 148; — Un
chaudron, 148; — Pour allumer le feu, 148; —
Un bon feu, 148 ; — Le poêle ne fonctionne pas,
148; — Une casquette, 164; — Un cache-nez, 164;
— Un manteau, 164; — Pour éviter las rhumes,
164; — Un vêtement dangereux, 164; —Une crémaillère,
180; — La bouillotte, 180; — Un soc de
de charrue,' 180; — Où est Minet? 180; — Le flocon
de neige, 196; — La vitre décorée, 196; — Les oiseaux
en hiver, 196; — Vos jeux en hiver, 196; — La
tirelire de Jean, 212; — Le compliment de Paul, 212;
— Les beignets, 212;— Lettres de nouvel an, 228; —
Le nouveau calendrier, 244; — L'ancien calendrier,
244; — La nouvelle année, 244; — Quand consultestu
le calendrier? 244; — Le glacier (image), 260; —
Le jour de l'an, 260; — Le verglas, 260; — Une potion,
276; — Une nuit de fièvre, 276; — Pour faire
un cataplasme, 276; — La convalescence, 276; — Une
courroie, 292; — Une cheminée d'usine, 29Î; — Comment
marchent les usines. 292; — Le rémouleur, 308 ;
— Le vitrier, 308; — Dans une petite boutique, 308;
— Les plaintes du sabotier, 308; — Un pain frais,.
324; — Ce qu'il faut pour pouvoir chanter, 324; —

Un.animal bien utile, 324; — Monsieur Difficile, 324;
— Le portrait du forgeron, 340; —^Un fer à. cheval,
340; — L'enclume, 340; — La cognée et la hache,
356; — Les scieurs de long, 356; — Pour débiter un
arbre, 356; — Un fouet, 372: — Un cheval mal soigné,
372; — Dans l'étable, 388; — Après la traite,
388; — Une vaçhe, 388; — Un nid d'hirondelle, 404;
— Une hirondelle, 404; — Un dénicheur de nids,404;
— Un brochet, 420; — Une ligne, 420; — Vos pêches,
420; — Une mouche, 436; — Les papillons,
436; — L'abeille et la guê,>e, 436; — Le train va partir,
452; — Un billet de chemin de fer, 452; — Un
disque, 452; — Quand vous prenez le train, 452; —
Sur le chantier, 468; — La maîtresse poutre, 468; —
Votre maison, 468; — La dernière averse, 484; —
Une source, 484; — La chanson de l'eau, 484;— Au
bord de la mer, 500; — Une barque, 500; — Avant
la tempête, 5'J0; — La marée montante, 500; — Une
ancre, 516; — Si j'étais mousse, 516; — Le navire
quitte le port, 516; — L'èclusier, 532; — Un chaland,
532; — Au bord de la rivière, 532; — Une branche
de lilas, 548; — Un buisson d'aubépines, 548; — Votre
dernier bouquet, 548; — Un pied de laitue, 564;
— Une prairie que. vous connaissez, 564; — Une
soupe aux légumes, 564; - La couverture de mon livre
de français, 580; — Comment on a fait mon livre
de français, 580; — Pour conserver mes livres, 580;
— Les fraisiers, 596; — Une cerise, 596; — Les
nuages, 612; — Les éclairs, 612; — Pendant l'orage,
612; — Un ballon rouge, 628; — Une partie de quatre
coins, 628; — Un écolier paresseux, 644; — Un
écolier brutal en récréation, 644^— Des traits de volonté,
644; — Histoire à imaginer, 644; — Un ballon,
660; — En regardant le ciel, 660; — Dirigeable et
aéroplane, 660; — Le dernier jour de classe, 676.
COyRS MOYEN
Vocabulaire, orthographe, grammaire. —
La cloche de l'école, 4; — La France (V. de La
Blache), 4 ; — Premier jour de classe (A. France), 5;
— Le vigneron français (G. Hanotaux), 20; —
L'automne (Lamartine), 21; — Beauté de la France
(R. Bazin), 21; — La mort du bouvreuil (Brieux),36;
— Un repas chez les Gaulois (A. Thierry), 37; — Un
chasseur novice (Chantavoine), 37; — Le chant du coq
(0. Aubert), 52; —Le réveil de l'enfant (E. Legouvè),
53; — Le départ des hirondelles (A. Theuriet), 53; —
Journée d'automne (A. Theuriet), 68; — Le plumeau
(De Parrille),69; — Une hôtellerie rustique (A.France),
69; — Au moulin (J Richepin), 84; — La table de
famille (G. Geffroy),85; — Vie de famille (Marmontel),
85; — Le labour (R. Bazin), 100; — Ltes semailles
(E. Zola), 101; — Le jeune laboureur (Moselly), 101;
— La forêt en novembre (A. Theuriet), 116'; — La
soirée en famille (J. Aicard), 117; — Les phares
(Michelet),_ 117; — Beauté des bois en automne
(A.. Theuriet), 132; — Après l'inondation de la mine
(E. Zola), 133; — Les mineurs (J. Aicard), 133; —
Au coin du feu (G. Sand), 144; — Bonheur de chat
(H. Taine). 149; — Le feu (F. Fabié), 149; — Une
casquette (G. Flaubert), 164; — Ma vie'lle robe de
chambre (Didorot), 165; — L'habit jaune (Kaempfer),
165; — L'approche de l'hiver (O. Mirbeau), 180; —
La veillée (A. Theuriet), 1S1 ; — La lecture en famille

730 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
neige, 198; — Une glissade, 198; — Les petits ramoneurs,
19S ; — Le ramoneur, 214 ; — Une allée
d'arbres en hiver, 214; — Une enveloppe de lettre, 230;
— La tournée du facteur, 230; — Les cartes illustrées,
230; — Le nouveau calendrier, 246; — L'ancien
calendrier, 246; — Jouets du nouvel an, 246; —
L'étang gelé, 261; — Votre maison, 261; — Votre
dernière maladie, 278; — Des imprudences, 278; —
Une usine, 294; — La sortie de l'usine, 294; — Le
rémouleur, 310; — Petits métiers, 310; —. Vos desserts,
326; — La préparation des aliments, 326; —
Mlle Sans-Gêne, 326;— Le forgeron au travail, 342;
— Les scieurs de long, 357 ; — Les usages du bois,
358; — Une bride de cheval, 373; — Un cheval, 374;
— Un mauvais conducteur, 374; — Une vache, 389;
— La vente du veau, 390; — Un aigle, 406; — line
poule, 406; — Les oiseaux le matin, 406; — Un
pêcheur à la ligne, 421; — Une belle capture, 422; —
Le cousin sur la peau, 438; —L'abeille sur les fleurs,
438; — Une fourmilière, 438 ; — La voie ferrée, 453;
— Une gare, 454; — Les égoïstes en voyage, 454; —
Une maison en construction, 469; — Les progrès de
l'habitation humaine, 469; — Une source, 486; — La
pluie, 4S6 ; — Une vague, 501 ; — Un vaisseau en pleine
mer, 502;— Bienfaiteurs de l'humanité, 502; — Le
départ d'un navire, 517; — Un port. 517; — Le bien
d'autrui, 517 ; — La rivière, 533 ; — Une noyade, 533 ;
— L'églantine et la rose, 550; — Votre fleur préférée,
550; — Une prairie au printemps, 564; — La fenaison,
564; — Votre livre préféré, 582; — Pour faire
un livre, 582; — La cueillette des cerises, 598; —Les
premières cerises, 598; — A la recherche des fraises
des bois, 598; — Un orage, 614; — Les orages et les
superstitions, 614; — Le jeu de colin-maillard, 630;
- Les vaniteux, 546; — Un défaut à perdre, une
qualité à acquérir, 646; — Un aéroplane, 661; — Sur
la grande route, 661; — L'oiseau pris au piège, 677;
— Un champ de blé mur, 677.
COURS SUPÉRIEUR
Lecture expliquée, orthographe et grammaire.
— La rencontre (A. France), 6; — Les vendanges
(V. de Laprade), 22 ; — Domestication des
animaux (G. Ferrero), 23: — Tartarin à la chasse au
lion (A. Daudet), 38 ; — Porte monumentale à Fez
(P. Loti), 39 ; — La mort de la vigne, 54; — Une
bonne ménagère (F. Coppée), 70 ; — Le feu sacré
(F. de Coulanges),86; — Le labour (E. Zola), 102 ; —
Le jour des morts (Lamartine), 102 ; — Sous la lampe
(A. Daudet), 118 ; — Un cheval dans la mine(E. Zola),
134; — Le chômage en hiver (E. Zola), 150; —
Toilettes de noce (G. Flaubert), 166; — La veillée
dans un bateau de pêche (P. Loti), 182 ; — Première
neige (E. Chatrian), 198; — Première gelée (J. Richepin),
199; — Les fêtes de famille (Ch. Wagner),
214; — Le bonhomme Noël (J. Richepin), 230; —
Au gui l'an neuf (Chantavoine), 230; — Les jouets
(Mme Campan), 246; — Mer boréale (P. Loti). 262;
— Le soleil de minuit en Islande (P. Loti), 262; —
Un sage (J.-M. de Heredia), 278; — La coulée de
fonte (E.Zola), 294 ; — Artistes et artisans (A. France),
310 ; — L'homme naît débiteur de l'association humaine
(L. Bourgeois), 310 : — La lutte pour la nourriture
(Izoulet), 326; — La machine (A.. Daudet).
342; — Le déboisement des Pyrénées (Michelet),358;
La chanson des chênes (A.. Le Braz), 358; — La diligence
(Guy de Maupassant), 374; — La cavale (A. de
Musset), 374 ; — Pâturages normands (Guy de Maupassant),
390; — La vache (V. Hugo), 390; —
L'alouette (Michelet), 406 ; —Une alouette intelligente
(F. Fabre), 4C6 ; — Le pêcheur (V. Hugo), 422; —
Une ferme (G. Flaubert), 422; — L'abeille (Michelet),
438; — A l'heure du train (E. Guillaumin), 454; —
Les derniers moments d'un avare (H. de Balzac),
454 ; — La maison de notre rêve (Ch. Wagner), 470 ;
— Les commodités de la maison (Fénelon), 470; —
Le circuit de l'eau (E. Pieclus), 487; — Un homme à
la mer (V. Hugo), 502; — Tempête (P. Loti), 502; —
Inquiétudes (Pleyber), 503 ; — Le départ d'un transatlantique
(P. Margueritte), 518 ; — Les téméraires
(Sully-Pruihomme), 518 ; — Le chaland (J. Claretie),
534; — Le lilas (P. Leclercq), 550; — Le mois des
lilas (J. Richepin), 550; —Les plantes et leurs usages
(Fénelon), 566; — Les prés de la Meuse (A. Theuriet),
567 ; — Le livre (Ed. Laboulaye), 582; — Los fruits
d'or (A. Daudet), 598; — Les confitures (A. Theuriet),
598 ; — La chaleur sous les tropiques (Bernardin de
Saint-Pierre\ 614; — Un orage dans le Languedoc
(Beaume), 614; — Une lutte (Fénelon), 630 : — La
culture physique chez les Grecs (Gâche), 630; — Ayez
un idéal (E. Bourgeois), 646 ; — La foi au progrès,
646; — Examen de fin d'année (d'après Amicis), 662;
— La conquête de l'air (E. Lavisse), 662; — Village
du Sud, le soir (J. Tharaud), 678.
Composition française. — Travaux d'automne,
23 ; — La domestication du cheval, 23 ; — La chasse,
39 ; — L'oiseau blessé et le chasseur, 39 ; — La mort
d'un vieil arbre, 55 ; — Une borçne ménagère, 71 ; —
Le repas du soir en famille, 87 ; — Labour et semailles,
103; — Pourquoi travaillez-vous, 103; —En
famille, 119; — L'âne d'après la fable, 119; —La
houille, 135; — Lettre à rédiger, 135; — Le chômage,
151 ; —Costumes anciens. 167 ; — Les frileux,
167 ; — Un conte de veillée, 183; — Ce que dit la
pendule, 183; •— Première neige, 199; — L'hiver
cruel, 199 ; — Le réveillon, 215 ; — Lettre, 215 ; —
L'attente du facteur, 231 ; — L'opinion publique, 231 ;
— Le calendrier républicain, 247 ; —Jouets d'enfance,
247 ; — Les apparences, 262; — Le jour de l'an,263;
— Exemple de développement, 263; — La vie d'un
sage, 279; — La division du travail, 295; —Economie
et charité, 295 ; — Métiers disparus, 311 ; — Rien ne
se perd, 327; —Ouvrier et soldat, 343; — La chanson
du marteau. 343; — La plainte de l'arbre abattu,
358; — Vieilles voitures, 375; — La diligence et le
chemin de fer, 375 ; — La vache et son veau, 391 ; —
Les sociétés mutuelles, 391 ; — L'alouette intelligente,
407 ; — Les oiseaux le matin, 407 ; — Une partie de
pêche, 423; — Une ruche en pleine activité, 439 ; —
Après le renvoi de la cigale, 439; — L'heure du
train, 455 ; — Economie et avarice, 455 ; — Avril aux
champs, 471 ; — La maison de vos rêves, 471 ; —
L'histoire d'une source, 487 ; — Les chemins qui
marchent, 487 ; — La laitière et le pot au lait, 503 :
— La mer, 503 ; — Le départ des pêcheurs, 519 ; —
La voix des flots, 519; — Un chaland, 534; — Les
premières hirondelles, 535 ; — La branche de lilas,
551 ; — Une ge'èe printanière, 567 ; — Gutenberg et
l'imprimerie, 582 ; — Les confitures, 598 ; — Après
l'orage, 615; — Les divertissements, 615; — Les
sports, 631 ; — La simplicité, 631 ; — L'orgueil, 647 ;
— L'aviation, 663 ; — La maison abandonnée, 663 ; —
Les châteaux en Espagne, 679.
ARITHMÉTIQUE, SYSTÈME MÉTRIQUE,
GÉOMÉTRIE
COURS ÉLÉMENTAIRE
Arithmétique. — Les unités : compter de 1 à 9,
7; — Les dizaines ; compter par dizaines, 23; —
Entre deux dizaines, 39 ; — Demi, tiers, 40 ; — Les
nombres de deux chiffres, 55 ; — Le quart, le cinquième,
56 ; — Les centaines : compter par centaines,
71 ; — Les chiffres du cadran, 72 ; — Entre deux
centaines : de 100 à 200, 87; — Lecture des heures
sur le cadran, 88; lecture de la demie, 104; du quart,
120; des cinq minutes, 136; des minutes, 152; —
Nombres de 3 chiffres : de 200 à 300, 103; — Nombres
pairs et nombres impairs, 104 ; — Les mille :
compter par millu, 119 ; — Enire deux mille. Nombre
de 4 chifires, 135; — Nombres de 4, 5, 6 chiffres, 151 ;
— L'addition, 151 ; — Ordre, rang, place, 167 ; — Addition
de nombres de plusieurs chillres, 167 ; — Jours,
mois, années, 183; —Addition des nombrescomploxes,
183 ; — Les dixièmes, 199 ; — Addition des fractions,
200 ; — Partage de l'unité ; centièmes, millièmes, 21.):
— Addition des nombres décimaux, 215 ; — Nombres
i

entiers et décimaux : Révision, 231 ; — Rendre un
nombre 10, 100, 1100 fois plus grand, 247; — La
soustraction, 247 ; —Rendre un nombre 10, 100, 1 000
fois plus petit, 263; — Soustraction de nombres de
plusieurs chiffres, 263; — Soustraction des nombres
décimaux, 279 ; — Soustraction des fractions, 295 ; —
Soustraction des nombres complexes, 311 ; — La multiplication,
327,343, 359; — Multiplication des nombres
décimaux, 375, 391, 407 ; — La douzaine, 423 : —
Le carré d'un nombre, 439;— Revision trimestrielle,
455 ; — La division, 471, 487,503, 519 ; — Division des
nombres décimaux, 535, 551, 567, 583, 599 ; — Régie
de trois, 615 ; —Revision générale, 631, 617, 663, 679
Calcul mental. — Les nombres de 7 à 3, 8 ; —
L«s nombres de 3 à S, 24 ; — Les nombres de S à 15,
40 ; — Les nombres d.e 15 à 20, 56 ; — Les nombres de
20 k 30, 72 ; — Les nombres de 30 k 40, 88 ; — Les
nombres de 40 à 50, 104 ; — Les nombres de 50 à 60,
120; — Les nombres de 60 à 75, 136 ; — Que manquet-il
? Que reste-t-il ? 151 ; — Exercices variés,
167 ; — A jouter 2, 3, 4, 5, 6, 7, 184 ; — Ajouter S, 9,
200 ; — Ajouter un nombre de dizaines,216 ; —Ajouter
un nombre de deux chiffres,231 ; — Soustraire 2, 3, 4,
248 ; — Soustraire 8 et 9, 279 ; — Retrancher un nombre
de dizaines, 296 ; — Retrancher un nombre de
2 chiffres, 312 ; — Doubler un nombre, 328 ; — Tripler
un nombre, 344; — Multiplier par 10, 20, 30, 40, 50,
60, 359 ; — Multiplier un nombre par 9, 11, 375 ; —
Multiplier par 0,1 ; 0,2; 0,3 ; 392 ; — Le nombre 144,
424 j — Les nombres 125, 250, 500, 440 ; — La moitié,
le quart, 472 ; — Le tiers, le sixième, 488 ; — Diviser
par 10,5 ; 503 ; —Diviser20, 30, 40, 60, 519 ; —Diviser
par 50, par 25, par 0,1, 0,01, 567 ; — Diviser par 0,2
ou 0,20 ; par 0,4'ou 0,40, 584 ; — Diviser par 0,5 ou
0,50, 600; — Revision générale, 631, 648, 663, 679.
Problèmes 1 . — Une somme, 8, 24, 40, 56; —
Sommes successives, 24, 40 ; — Une somme avec
quantité incomplète, 56 ; — Notes et factures, 72 ; —
Quantité en plus, 88, 104 ; — Une différence, 88 ; —
Deux différences consécutives, 104, 136 ; — Quantité
en moins, 120, 136; — Quantité en plus ou enmoins,
120; — Sommes consécutives, 152, 168; — Sommes et
différences consécutives, 152, 168, 184; — Somme de
fractions, 200; — Un produit: calcul du nombre,
200; — Somme de nombres décimaux, 216; — Un
produit: valeur d'une quantité, 216; — Problèmes
de- revision : sommes, 231 ; — Sommes, différences,
produits, 231; — Une différence, 248,263;—Somme
de produits: les factures. 248; — Différence de produits,
264 ; — Quantité eu plus ou en moins, 280 ;
— Produit avec somme ou différence, 280; : — Deux
différences consécutives, 296, 312 ; — Soustraction
des fractions, 296; — Mobiles en mouvement : distances
parcourues, 312 ; — Somme et différence, 328,
344 ; — Un quotient: valeur de l'unité, 328; — Un
quotient : calcul de quantités, 344 ; — Un produit,
359, 376 ; — Quotient avec somme ou différence,
359; — Somme ou différence de quotients, 376; —
Produit avec somme, 392 ; — Moyennes et prix
moyen, 392; — Produits avec différence, 408; —
Calcul des vitesses. 408 ; — Produits successifs, 424 ;
— Achats et ventes à la douzaine et au cent, 424 ;
— Sommes de produits, 440 ; — Quotients et produits
: échanges, 440; — Revision, 456; —Différences
et produits. 472; — Prix de renient, 472; — Un quotient,
488, 520; — Problèmes commerciaux, 488 ; —
Valeur de l'unité, 504; — Vente et achat, 504; —
Calcul des quantités, 520; — Quotient avec somme,
535 ; — Les économies, 535 ; — Quotient avec différence,
551; — Dépenses et économies, 551; — Quotient
avec produit, 567 ; — Budget du ménage, 567 ;
— Quotients consécutifs, 584, 000 ; — Nombre de
jours de travail, 584 ; — Dépenses inutiles, 600; —
La règle de trois, 615 ; — Revision générale, 632,648,
664, 67'.).
1. Los titres en italiques s'adrossent à la 2' année du
cours élémentaire.
!
PARTIE SCOLAIRE. — TABLE DES MATIÈRES 731
Géométrie. — Les lignes, 25; — Les parallèles,
41 ; — Perpendiculaires et obliques, 57 ; — Les angles,
73 ; — La circonférence, 89 ; — La surface, 105 ; —
Lo carré, 121 ; — Le rectangle, 137 ; — Périmètre,
185 ; — Le parallélogramme, 217 ; — Le triangle,
217 ; — Revision, 232; — Le losange, 249;— Le trapèze,
265; — Le cube, 313; — Solides rectangulaires,
329 ; — Solides d'équarrissage, 377 ; — Revision,
457; — Surface du carré et du rectangle, 520;
— Surface du parallélogramme et du triangle, 537 ;
— Surface des terrains, 553 ; — Le cube. Volume du
cube, 568 ; — Les volumes, 601 ; — Les corps ronds,
618 ; — Revision générale, 649, 665, 681.
Système métrique. — Les décas, 41 ; — Le
mètre. Double mètre et demi-mètre, 57 ; — Les hectos,
73 ; — Première notion de la surface, 105 ; — Les
kilos, 137 ; — La chaîne d'arpenteur, 153; — Les longueurs
: sur les routes, 168 ; — Les déci, 200 ; — Les
centi et les milli, 216 ; — Revision, 232 ; — Le franc,
249 ; — Pièces en argent, 281 ; — Pièces en or, 297 ;
— Menue monnaie, 313; — Les monnaies, 329; —
Le litre, 345; — Le décalitre, 361; — Petites mesures
de capacité, 377; — Balances et poids, 393,
409; — L'hectogramme, 424; — Poids et pesées, 440 ;
— Revision, 457 ; — La bascule, 473 ; — Surfaces :
dm 2 , m 2 . Surface du carré et du rectangle, 520 ; —
Surfaces, 537 ; — Idée des mesures agraires, 553 ; —
Le cube. Volume d'un cuba, 568; — Les volumes,
601; — Un litre d'eau, 634; — Revision générale,
648, 665, 681.
COURS MOYEN
Arithmétique. — Notions préliminaires et numération
des nombres entiers, 8 ; — Numération des
nombres décimaux, 24; — Les fractions. Notion concrète.
Comparaison, 40; — Principes relatifs aux
fractions ; applications, 55 ; — Numération romaine,
71 ; — Mesure du temps. Nombres complexes, 87; —
Addition des nombres entiers et décimaux, 103 ; —
Addition des fractions, 119;— Addition des nombres
complexes, 135 ; — Heure d'arrivée, 135 ; — Soustraction
des nombres entiers et décimaux, 151 ; —
Manière de rendre la monnaie, 151 ; — Soustraction
des fractions, 167 ; — Soustraction des nombres complexes,
184; — Calcul des durées, 184; — Principes
relatifs à l'addition et à la soustraction, 200 ; — La
multiplication, 215; — Numération; addition; soustraction
(revision), 231; — La multiplication, 248,
263, 279; — Multiplication des fractions, 295; — Multiplication
des nombres complexes, 311 ; — La division,
327, 343, 359 ; — Cas particuliers de la division,
375 ; — Division des fractions, 391 ; — Division des
nombres complexes, 407 ; — Divisibilité, 423 ; — Multiples
et diviseurs. Nombres premiers, 439; — Revision
trimestrielle, 455 ; — Quantités proportionnelles
et règles de trois, 471 ; — Partages proportionnels et
applications, 487; — Le tant pour cent, 503; — Placements
d'argent, 519; — Intérêt, 535, 551; —
Escompte des effets de commerce, 567; — Titres et
valeurs, 583; — Mélanges et coupages, 599: — Règle
de trois inverse, 616 ; — Alliages, 616 ; — Revision
générale, 631, 648, 663, 679.
Calcul mental. — Les 9 premiers nombres, 8 ;
— Rendre un nombre entier ou décimal 10, 100,
1 000 fois plus grand ou plus petit, 24; — Ajouter un
nombre exact de dizaines, 40; — Adlition de deux
nombres de deux chiffres, 56 ; — Addition de deux
nombres de trois chiffres, 72 ; — Nombres ronds.
Addition des nombres ronds, 88 ; — Addition de
deux nombres décimaux, 104; — Calcul rapide, 136;
— Retrancher un des 9 premiers nombres, 152 ; —
Retrancher un nombre de deux chiffres, 167; — Retrancher
un nombre quelconque, 184 ; — Retrancher
une fraction décimale de l'unité, 200 ; — Soustraction
de nombres décimaux, 216; — Addition (cas particulier),
231; — Le double, 248; — Multiplier par 10,
100, 1000, 279; — Prendre la 1/2, le 1/3, le 1/4, le
1/8 d'un nombre, 296 ; — Application de la division
par 10, 100, 1000, 312; — Multiplication de deux
nombres compris entre 10 et 20, 328; — Multiplier

732 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTR JCTION PRIMAIRE
ar un nombre de centaines, par 50, 25, par un nomre
terminé par 5, 344 ; — Diviser par 50 et 25, 359 ;
— Multiplier par.75, 376; — Multiplier par un nom
bre terminé par 9 ou par 1, 392; — Multiplier par
0,9 ; 1,9 ; 2 9. Objets à 0,95 ; à 7,95 ; à 2,95, 407 ; —
Diviser par G, 12, 15, 424; — Diviseurs d'un nombre,
440; — Multiplier par 22, 33... 1,65, 472; — Le prix
d'une pesée, 488; — La remise, le rabais, 503; — Le
tant pour cent, 520 ; — Calcul de l'intérêt d'une
somme, 535, 551 ; — 7, 8 ou 9 0/0, 567; — 10 0/0,
200/0, 25 0/0, 50 0/0, 584 ; — Revision générale, 631,
64S, 663, 679.
Problèmes 1 . — Une somme, 8; — Prix de revient.
Economie. Colis postaux, 9; — Deux sommes
consécutives, 24; — Achats et ventes. Prix d'une
marchandise, 25 ; — Sommes successives, 40 ; —
Calcul des bénéfices, 41 ; — Une somme avec quantité
incomplète, 56; — Calcul des prix de vent'', 57; —
Notes et factures, 72 ; — Une différence, 8S ; — La
circonférence, 89; — Deux différences consécutives,
104, 136,^— Calcul d'un prix d'achat, 105; — Quantité
en plus ou en moins, 120; — Achats et ventes à
la douzaine et au cent, 120; — Le 13 e ou 4 au cent
f
en plus, 120; — Calcul des quantités,. 136 ; — Lon-
ueur calcul des distances parcourues. 137 ; —
ommes et différences consécutives, 152, 184 ; — Dé­
chet subi par des marchandises, 152; — Echanges et
transactions comparées, 168 ; — Calcul des dwées,
1S4; — Un produit: calcul du nombre, 200; — Partages
inégaux, 200; — Un produit. Valeur d'une
quantité, 216 ; — Partages inégaux •' parts multiples,
216 ; — Sommes, différences, produits, 231 ; — Ventes
et achats. Partages, 232; — Sommes de produits:
les factures, 248 ; — Le budget d'un ménage, 248 ;
gain, 264; économies, 280; menues dépenses inutiles,
281 ; — Différences de produits, 264; — Produit
avec somme ou différence, 280; — Soustraction des
fractions, 296 ; — Multiplication des fractions,
296; — Mobiles en mouvement: distances parcourues,
312 ; — Calcul des vitesses, 312 ; — Un quotient
: valeur de l'unité, 328 ; — Variation de valeur
de l'unité, 328; — Un quotient : calcul de quantités,
"344 ; — Problèmes particuliers sur les ventes et les
1 achats, 344 ; — Quotient avec somme ou différence
359; — Problèmes particuliers sur lestravaux d'ouvriers,
360 ; 7— Somme ou différence de quotients,
376; — Achats successifs d'objets de valeurs différentes,
376 ; — Moyennes et prix moyens, 392 ; —
Calcul d'un nombre connaissant une fraction de ce
nombre, 392 ; — Calcul des vitesses, 408 ; — Calcul
des temps, 408 ; — Problèmes des courriers, 408; —
Achats et ventes à, la douzaine et au cent, 424 ; — Les
poursuites, 424; — Quotients et produits: échanges,
440; — Fraction du reste, 440; — Revision, 457; —
Prix de revient, 472; — Règle de trois, A12 ; — Pro-
' blêmes commerciaux, 488; — Partages proportionnels
et applications. 488; — Vente et achat, 504; —
Tant pour cent, 504; — Calcul des quantités, 520;
— Mutualité scolaire, 520 ; — Les économies, 535 ;
— Intérêt, 536; — Dépenses et économies, 551 ; —
Intérêts, revenus de propriétés, 552 ; — Cas particuliers
sur les pourcentages et les intérêts, 552 ; —
Budget du ménagp,568; — Escompte 568; — Nombre
de jours de travail, 584 ; — Titres et valeurs, 584; —
Dépenses inutiles, 600; — Mélanges, 60

PARTIE SCOLAIRE. — TABLE DES MATIÈRES 733
394; _ Calcul des temps, 410; — Problèmes des
courriers, 410; — Les poursuites, 426; — Diviseurs
et p. g. c. d. Multiples et p. p. c. m., 442; — Revision,
458; — Rapports et proportions, 474; —
Règles de trois, 490; — Partages directement ou inversement
proportionnels, 506; — Le tant pour cent,
522; — Fabrication du pain, 522; — Mutualité, 523;
— Poids et densités, 538; — Calcul des intérêts et
des escomptes; méthodes commerciales, 554, 570; —
Opérations de bourse, 586; — Les mélanges, 602; —
Les alliages, 618; — Règle dite de fausse position,
634 ; — Revision générale, 634, 650, 666, 682.
Géométrie. — Volumes; surfaces; point. Les lignes,
26; — Parallèles, 42; — Perpendiculaires et
obliques, 58; — Sortes d'angles, 74'; — Longueur de
la circonférence, 90; — Surfaces et polygones. 106;
— Heure solaire d'un lieu, 106; — Le carré, 122; —
Le rectangle, 138; — Surface du carré, 154; — Surfaces
rectangulaires, 170; — Problèmes sur les surfaces
do terrains, 186; — Produit d'un champ, 202;
Rectangles avec allées, 202; — Le parallélogramme,
218; — Le triangle, 218; — Revision, 233; —Le losange,
250; — Le trapèze, 266; — Polygones, 282;
— Surface du cercle, 298;— Géométrie dans l'espace,
315; — Surfaces de développement, 330; — Volume
du cube et du parallélépipède, 346; — Le parallélépipède
rectangle, 362; — Volume du prisme, 394; —
Le cylindre, 426; — Revision, 458; — La pyramide,
474; — Lignes et surfaces proportionnelles, 496; —
Triangle rectangle : carré de l'hypoténuse, 506; —
Le cône, 522; — La sphère, 554; — Cubages, 602;
— Revision générale, 650.
Système métrique. — Historique du système
métrique, 26'; — Numération des mesures de longueur,
59; — Mesures effectives de longueur, 74; —
Divisions et intervalles, 122; — Mesures de surfaces,
154 ; — Revision, 233; — Mesures de volumes, 346;
— Bois de chauffage et de construction, 378; — Mesures
de capacité. 426; — Revision, 458; — Mesures
de poids, 474, 522; — Poids et densités, 570; — Les
monnaies, 602; — Monnaies étrangères, 618; — Revision
générale, 650.
HISTOIRE
COURS ÉLÉMENTAIRE
Portrait d'un Gaulois, 11;— Les Gaulois et les
Romains, 27; — Les Mérovi -giens, 43; — Charlemagne
et son époque, 59; — Les Normands devant Paris,
75; — La féodalité : les nobles -(x e au xm e siècle),
91; — La vie féodale, 106; — La cité de Carcassonne,
123; — L'industrie au moyen âge; artisans et corporations,
139; — Les réiouissances nobles et populaires
au moyen âge, 155; — Traits des moeurs du
x° siècle, 170; — Le bon roi Louis IX- un trait de
charité, 187; — Philippe le Bel, 203;— M'essire Bertrand
Duguesclin (xiv e siècle), 219 ; — Enfance de
Jeanne d'Arc, 225; — Un grand explorateur : Christophe
Colomb, 251; — Un héros de la volonté : Bernard
Palissy, 266; — Duel de Bayard et de don
Alonso, 283; — Le chancelier de l'Hospital examine
des juges, 299; — Premiers rapports de Sully et
d'Henri de Béarn, 315; — Comment on se battait au
xvn e siècle : Mort de Turenne, 331; — Comment on
travaillait au xvn e siècle, 347; — Comment on voyageait
au XVII 0 siècle, 362; — Les châteaux royaux;
\ersailles, 379; — Turgot, 427; — Moeurs et coutumes
au xvm« siècle, 443; — Paris sous Louis XVI.
•i59; — La vie publique k la fin du xvm e siècle : l'armée,
475 ; — Les généraux de la Révolution : Hoche,
491;— Proclamation de Napoléon I"' à ses soldats
après Austerlitz, 507; — Le machinisme : 1 la vapeur
dans l'industrie, 523; — Les chemins de fer, 538; —
Les applications de la science au xix° siècle, 555; —
L'éclairage au gaz et l'éclairage électrique, 571 ; — La
yie industrielle contemporaine, 587 ; — La presse aujourd'hui,
603; — La vie civilisée au xx c siècle, 619;
— Une exposition universelle, 635; — Biographie
de Pasteur, 651 ; — La conquête de l'air, 667 ; —
Qïuvre coloniale de la troisième République, 683.
COURS MOYEN
Le héros de l'indépendance gauloise : Vercingétorix,
11; — La civilisation gallo-romaine, 27; — Les
Mérovingiens, 43; — Charlemagne et son époque, 59;-
— Anarchie et violences, l'an mille, 75; — L'a féodalité
laïque (x e au xi(i e siècle). 91; — La féodalité ecclésiastique,
106; -f Les grands Capétiens: Progrès
du pouvoir royal (xin* et xiv e siècles), 123; — Le
mouvement communal, 139; — Les croisades, 155; —
La guerre de Cent ans, les Compagnies, 171; — Une
tentative de révolution à Paris au xiv» siècle. Extraits
de la Grande Ordonnance de 1356, 187 ; — Caractère
de Louis XI, 203; — A propos des grandes découvertes
du xvie siècle. Les légendes de l'ancienne géographie,
219; — François I er et CharL s-Quint, 235;
— La Renaissance : un programme d'éducation, 251;
— La Réforme, 267; — Henri IV, 283, 299; — Richelieu,
le cardinal-roi, 315; — Les armées de la
uerre de Trente ans : recrutement, mœurs militaires,
f
31 ; — Le culte de Louis XIV : le Roi-Soleil, 347 ;
— La décadence de l'ancien régime : Louis XV, 363;.
— Rivalité coloniale de la France et de l'Angleterre
au îvm« siècle, 379; — L'ancien régime : un homme
de lettres à la Bastille, 394; — Jouri-ées révolutionnaires,
411 ; — Dispositions essentielles de la Constitution
de 1791, 427; — Les clubs pendant la Révolution.
Club des Jacobins, 443; — Bataille de Valmy,
459; — La Convention nationale : Diciature de Robespierre,
475; — L'épopée napoléonienne ; Austerlitz
et le triomphe; Waterloo et l'agonie de l'Empire;.
491; — Le régime napoléonien, 507; — La Restauration
(1815-1830), 523; — Les trois glorieuses : La fin
de la Restauration, 538; — La monarchie de Juillet,
555; — La seconde République, 571'; — Le coup
d'Etat. Le second Empire, 587; — Les guerres du
second Empire, 603; — La guerre de 1870, 619; —
La fondation de la troisième République (1870-1875),
635; — Biographie de Pasteur, 651: — La troisième
République : œuvre législative, 667; — Œuvre
çoloniale de la troisième République, 683.
GÉOGRAPHIE
COURS ÉLÉMENTAIRE
Généralités, 12; — La terre tourne autour du soleil,
28; — L'art de s'orienter, 44; — Les cartes géographiques",
108; — L'atmosphère et ses mouvements,
124; — Travail du vent, 140 ; — Travail de l'eau, une
cascade, 153; —- Relief du sol, '72; — Les eaux superficielles,
188; — Les eaux souterraines, 204; — La
montagne et ses habitants, 220; — La plaine et ses
habitants, 235; — Les groupement' rustiques :1e village,
252; — La ville, 267; — Moyen* de communication,
283; — Le rivage et les îles, 300; — La mer
et ses mouvements, 316; — Un port La navigation,
332; — La température. Le soleil et la vie terrestre,
343; — Le soleil et la température, 363; — Une région
tempérée, 379; — Une région glar-ée. Banquises,
icebergs, 395; — Le relief français, 428; —Les cours
d'eau français, 444; — Les rivages français. 460; —
Régions naturelles : La France du Nord, 476; — La
France du Centre et du Sud-Ou»st, 492, — Jura,
Alpes, Rhône et Saône, Midi méditerranéen, 508; —
Agriculture, 524, 540; — Industrie française 556; —
Les grandes villes : Pari* 572; — Le Paris du xix e siècle,
604; — Rivières navigables et canaux, 620; - Les
ports de France. La navigation, 636; —Population
française, 652; Dè'ense du sol, 658; — Empire
colonial français, 684.
COURS MOYEN
Généralités, 12 ; —• Deux anecdotes sur les heures,
28; — La découverte de la Terre, 4i, 60, 76: — Etat
actuel de notre connaissance du g'obe, 92: — La
carte de France, 108 ; — Les pluies, 124 ; — Mouve­

MANUEL GENERAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE
ments océaniques, 140 ; — Modifications de la surface
du sol, 156; — Répartition des plantes et des animaux,
173; — Les ressources minèralesdu globe, 188;
— Répartition des ressources alimentaires, 204; —
Répartition des hommes, 220; — La France : situation,
forme, superficie, 235; — Le relief du sol : traits
généraux, 252; — L,9s cours d'eau français, 26S, 284;
— Le climat et son action, 300; — Etude delà France
régionale. Le Nord, 316; — Le bassin de Paris, 332;
— La Lorraine, 348; — Le bassin d'Aquitaine, 364;
Région de la Saône et du Rhône, 380 ; — Régions
naturelles : les Alp»s, 395: — Les Pyrénées, 411; —
Le Midi méditerranéen, 42S; — La Bretagne, 444; —
Le Massif central, 460; — Agriculture : blé et vigne,
476; — L'élevage, 492; — Industrie française : ressources
naturelles, 508; — La vie manufacturière, 524 ;
— Les villes et les populations urbaines, 540; — Commerce
français, 572 ; — Les colonies françaises :
Afrique occidentale, 58S; — Algérie, Maroc, Tunisie,
604; — Madagascar, 620; — Indo-Chine, 636; — Colonies
d'Amérique et d'Océanie, 652; — Grandes
voies ferrées du globe, 663 ; — Grandes voies maritimes
du globe, 684.
SCIENCES PHYSIQUES E T NATURELLES
COURS ÉLÉMENTAIRE
Initiation à l'observation scientifique, 13; Expériences
et observations à propos de l'eau, 19; — A
propos de la poudre, 45; — A propos de l'eau de Javel,
61; — A propos de la fonte et de l'acier, 77; —
A propos des feuilles et fils de métaux, 93; — A propos
du vinaigre, 109; — A propos du gaz d'éclairage,
125; — A propos du verre, 141; — A propos de la
houille, 157; — A propos-de l'alcool et des boissons
fermentées, 172; — A propos de la balance, 189; —
A propos d'un pistolet Eurêka, 205; — A propos des
corps flottants, 281 ; — A propos d'un siphon d'eau
de Seltz, 237 ; — A propos de la fusion de la glace,
253; — A propos de l'ébullition de l'eau, 269; — A
propos de quelques instruments de musique, 285 ; —
A propos de la loupe, 301 ; — A propos de quelques
phénomènes d'attraction électrique, 317 ; — A propos
du chocolat. 333;— Soufflet de cuisine et poumons
humains, 349; — Une leçon d'hygiène pratique, 364;
— A propos de l'oeil, 380; — A propos de la laine de
mouton, 396; — A propos d'une plume d'oiseau, 412 ;
— A propos des poissons. 429; — A propos de la
mouche et du hanneton, 445; — A propos d'une huître
et d'une moule, 461; — A propos de l'ardoise, 477 ;
— A propos de l'argile, 493; — A propos du marbre,
509; — A propos du sable, 525; — A propos du
bouton d'or, 541 ; — A propos d'un bouchon de liège,
557; — A propos de la fleur de pâquerette, 573; —
A propos d'un radis, 589; — A propos d'un pied de
pommes de terre, 605; — A propos d'un pied de blé,
621 ; — A propos d'une carte postale, 637 ; — A propos
des bains froids, 653; — A propos d'une canne à
pêche, 669; — A propos d'un cerf-volant, 685.
COURS MOYEN ET SUPÉRIEUR
L'air, 13; — L'eau, 29; — Le soufre et ses composés
; Volcans ; Allumettes, 45 ; — Le chlore ; les chlorures
et leur emploi comme décolorants et désinfectants.
Blanchiment des étoffes, 61; — Propriétés générales
des métaux; métallurgie du fer, fonte et acier; production,
usages, 77; — Métaux usuels et mélaux précieux;
propriétés, principales applications production
mondiale, prix, 93; — Les acides. Acides sulfurique,
azotique, chlorhydrique; propriétés, usages, production
commerciale et indusirielle. Vinaigre (acide
acétique). Acide stéarique,

PARTIE SCOLAIRE. — TABLE DES MATIÈRES 735
AGRICULTURE
L'agriculture; son importance; sa beauté; son
intérêt, 14 ; — Examen d'une graine ; la germination,
30; — La racine : structure, rôle, 46; — La feuille,
62; — La tige, 78; — Les fleurs, 94; — Composition
des plantes, 110; — L'azote, 126; — Développement
des plantes. Plantes annuelles, bisannuelles, vivaces,
142; — Le sol; séparation des éléments. La silice et
les terrains siliceux, 158 ; — L'argile et les terrains
argileux, 173; — Le calcaire et les terrains calcaires,
190; — L'humus, terrains humifères ; terres franches,
206; — L'oxygène. Production de l'acide carbonique
dans le sol, 222; — La nitrification, 237; — Rôle de
l'eau en agriculture, 254; — Comment le sol perd son
humidité. Transpiration des plantes. Irrigations et
drainage, 269; — Les engrais, leur nécessité; le fumier,
286; — Le purin, 302; — Propriétés du fumier. Fabrication;
emploi, 318; — Insuffisance du fumier. Autres
engrais organiques, 334; — Les engrais verts, 350; —
Engrais minéraux et chimiques, 365; — Les engrais
azotés, 381 ; — Engrais phosphatés et engrais potassiques,
397; — Analyse du sol par le chimiste, par la
plante. Achat des engrais, 413; — Les assolements,
430; — Façons culturales. Le labour, la charrue, 446;
— Hersage, roulage, binage, 462; — Modes de reproduction
des végétaux. Semis. Bouturage. Marcottage,
478; — Le greffage, 494; — Culture du blé, 510; —
La pomme de terre, 526; — La betterave, 542; — Les
prairies artificielles, 558; — Les prairies naturelles,
574; — La vigne, sa culture, 590; — Maladies et
ennemis de la vigne, 606; — Les arbres fruitiers.
Plantation. Leur ennemis, 622;— Les animaux domestiques;
leur amélioration, 638; — Le cheval, 654; —
La vache, 670; — Le lait : beurre et fromage, 686.
POUR
LES MÉNAGÈRES ET POUR LES MAMANS
Rôle de la ménagère, 14 ; — Les qualités de la
ménagère, 30; — Bonne tenue du corps. Comment
on se lave. Bains et douches, 46 ; — Entretien de la
chevelure, des ongles, des dents, 78 ; — La toilette
des vieillards et des convalescents, 95 ; — Le cabinet
de toilette ; entretien des objets de toilette, 110 ; —
Le linge, le lit, la literie, 287 ; — Le blanchissage du
linge, des flanelles, des bas, 302 ; — Visite et repassage
du linge, 318 ; — Soins journaliers aux vêtements
et aux chaussures, 350; — Conservation des
vêtements et des fourrures, 366 ; — La maison.
Gnerre à la poussière et aux mouches. Balayage et
èpoussetage, 382 ; — Nettoyage de la cuisine, parquet
ou carrelage, meubles en bois blanc, évier, 414 ;
— Batterie de cuisine et fourneaux, 430 ; — Entretien
des parquets et des meubles, 446 ; — Tapis et
tentures, glaces et bibelots, 462 ; — Les aliments,
leur composition, leur valeur nutritive, 494; — Les
boissons ; eau, boissons hygiéniques, boissons alcooliques,
510; — Composition raisonnèe d'un menu,
520; — La comptabilité du ménage ; budget, provisions,
balance, 558 ; — Les achats : la viande, 574 ;
— Légumes verts et légumes secs, 590 ; — Les
fruits; leur rôle dans l'alimentation. Les confitures,
606 ;' — Premières notions de cuisine : termes usités.
Principaux modes de cuisson, 638 ; — Les corps gras,
655 ; — Premiers' soins en cas d'indisposition ou
d'accident, 670.
Notions de puériculture pratique. Le nouveau-né.
Premiers soins à. lui donner, 142 ; — Hygiène générale
du nourrisson, 158 ; — L'allaitement au sein et
lallaitement mixte, 174 ; — L'allaitement artificiel,
i"0; — Le sevrage. La dentition, 122 ; — La balance,
contrôle de l'allaitement, 237 ; — Quelques malaises
et quelques maladies. Les débiles, 254.
DESSIN
Conseils pour la mise en oeuvre de la méthode: 15.
— Notre programme: 31, 47, 79, 94, 111, 143, 159,
174, 223, 238, 255, 287, 303, 319, 351, 366, 382, 414,
431, 447, 463, 495, 511, 527, 559, 575, 591, 607, 639,
655, 671.
CHANT
Chant des femmes de marins, ^3^,— L'hiver, 127;
— Les oiseaux du printemps, 20/ ; — Le chalet, 271 ;
— A mon ruisseau, 335 ; — La Belle au bois dormant,
399 ; — Le peuplier, 479 ^,— Larmes fécondes,
543; — En route, 623; —"Chanson auvergnate, 687.
TEXTES D'ÉPREUVES
écrites et orales données dans les examens
et concours de l'enseignement primaire
en 1912. — Page 707
COMPTE RENDU
du concours général entre les meilleurs
élèves des écoles primaires. — Page.. 689
SUPPLÉMENT
de quatre pages consacré aux sujets de
compositions données dans les examens
et concours de l'enseignement primaire
élémentaire. — Pages : 1, 5, 9, 13, 17, 21, 25,
29, 33, 37 , 41, 45, 49, 53, 57 , 61, 65, 69, 73, 17, 81,
85, 89, 93, 97,101,105, 109, 113, 117, 121, 125, 129,
133, 137, 141, 145, 149, 153, 157, 161, 165, 169, 173.
LA LECTURE DU SAMEDI
Enfances courageuses (Michelet), 15: — Les difficultés
de lagrammaire française (Boursault), 31; —
La comédie enfantine (L. Rafisbonne), 47 ; — Les
amis de l'homme dans la solitude (Saint-Lambert) ;—
Le cheval arabe (Lamartine), 64 ; — Les trois métiers
de Jeannot (M. Magre), 93 ; — Les Alpins, 95 ; — Les
fées (Perrault), 112; — Au pilori (V. Hugo), 126; —
Mme Théophile (Th. Gautier), 128 ; — Le vilain petit
canard (Andersen), 144; — Dans la mine (H. Malot),
160 ; — En Turquie, 175 ; — Un grain de plomb
(Ei. About), 192 ; — Pionniers d'Afrique (D r Emily),
208 ; — Un rusé marchand (d'après Rabelais), 224 ;
— Les trois souhaits (E. Yerconsin), 240 ; — La petite
fille et les allumettes (Andersen), 256; — La petite
fille qui ne savait pas jouer (traduit de Cl. C. Washburn),
270 : — Histoire d'une louve apprivoisée, 287 ;
— Le lapin blanc et les trèfles à. quatre feuilles (J . Lemaitre),
304 ; — Deux vocations précoces (P. Loti,
R. Caillié), 320; — Un audacieux coquin. La fourberie
démasquée (Hamilton), 334; — Souvenirs de
jeunesse (E. Lavisse),351 ; — La Belle au bois dormant
(Perrault), 367; — « La Maison » (H. Bordeaux),
383 ; — Le ver luisant (Fabre), 397 ; — Le merle noir
(A Theuriet), 415;— Le poirier deLuchs(P. Lagey),
416; — En mer (Guy de Maupassant). 432; — La
première révolte (R. Rolland), 447 ; — Bon sens et
finesse de Zadig (Voltaire), 46i ; — Le goût de la lecture
(E. Souvestre), 478; — Un lecteur passionné
(M. du Camp), 480 ; — Vers le pôle (R. Amundsen),
496, 511 ; — Un ami des fleurs, 528 ; — Franchise mal
récompensée (Molière), 542; — Les réfugiés, 560; —
LÎS deux chacals (Vessiot). 575; — Odyssée d'une
montre (Tourguèneff), 591, 607 ; — Le petit fût (Guy
de Maupassant), 623; — La vengeance d'un âne
(Comtesse de Sègur), 639; — Tankary Tararé (Colonel
Baratier), 655 ; — Un beau vol (Brindejonc des Moulinais),
671; — Le retour du mousse (Peltier), 686.

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