Couplage des alternateurs Claude Chevassu
Couplage des alternateurs Claude Chevassu
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E’’2<br />
8<br />
2.3 Cas <strong>des</strong> <strong>alternateurs</strong> triphasés :<br />
Une opération supplémentaire s'impose, en triphasé, avant le couplage : celle de<br />
la reconnaissance de l'ordre <strong>des</strong> phases.<br />
E1<br />
E‘’1<br />
E<br />
E2<br />
Figure 6<br />
Il faut en effet que, dans les<br />
<strong>alternateurs</strong> A1 et A2 que l'on<br />
couple en parallèle, les<br />
champs tournent dans le<br />
même sens, autrement dit que<br />
l'ordre de succession <strong>des</strong><br />
phases que l'on relie entre elles<br />
soit le même.<br />
Si nous représentons les<br />
graphes dans le cas de<br />
connexions correctes (Figure<br />
4) et <strong>des</strong> connexions<br />
incorrectes (Figure 5) nous<br />
voyons, qu'en faisant tourner<br />
les vecteurs E2 , E’2, E’’2 par<br />
rapport aux vecteurs E1, E’1,<br />
E’’1 les F. É. M. résultantes E,<br />
E', E" sur chaque phase<br />
présentent <strong>des</strong> maximums<br />
(Figure 6) et <strong>des</strong> minimums<br />
simultanés dans le premier cas<br />
et en permutation circulaire<br />
dans le second (Figure 7).<br />
Si comme dispositif<br />
synchroniseur on emploie <strong>des</strong><br />
lampes montées comme<br />
l'indique les Figure 4, celles-ci<br />
présenteront, dans la première<br />
3 Principaux appareils de synchronisation :<br />
Le mode de couplage décrit<br />
ci-<strong>des</strong>sous est le couplage à<br />
l’extinction. Comme une lampe<br />
est déjà éteinte pour une<br />
tension égale à 30 % environ<br />
de sa tension normale, on<br />
préfère parfois, afin de mieux<br />
saisir l'instant favorable au<br />
couplage, effectuer celui-ci à<br />
E’2<br />
E’1 E‘’2<br />
E’<br />
l'allumage, c'est-à-dire à<br />
l'instant où les lampes,<br />
montées comme l'indique la<br />
Figure 8 brillent avec le<br />
maximum d’éclat. On voit<br />
facilement qu'à l'opposition de<br />
phase, les lampes sont<br />
soumises à la D. D. P.<br />
maximale. Les lampes offrent<br />
E’’1<br />
E1<br />
E<br />
E’<br />
E’’<br />
E2<br />
Figure 7<br />
E’1<br />
hypothèse, <strong>des</strong> feux battant<br />
simultanément, dans la<br />
seconde, <strong>des</strong> feux tournants<br />
(maximums d'éclat passant<br />
d'une lampe à l'autre). Il faudra<br />
donc, si l'on a <strong>des</strong> feux<br />
tournants avec le montage de<br />
la Figure 4, croiser deux<br />
connexions d'un même<br />
alternateur à l'interrupteur de<br />
couplage.<br />
l'avantage d'être vues de loin et<br />
de guider le mécanicien qui<br />
doit, en agissant sur<br />
l'admission d ou de vapeur,<br />
régler la vitesse du groupe<br />
électrogène. Quand la<br />
commande du moteur est faite<br />
du tableau même, cet<br />
avantage disparaît. 0n préfère<br />
alors, au lieu de lampes,<br />
E‘2