ensemble du projet financier est voté ar 236 voix contre 159

2 AVRIL 1926 - 35" Année - N° 12.108
f #pbot>e 2-12 - Chèque postal . C. N» 4.636
Organe de Défense Sociale et Religieuse
DIRECTION : 25. 3Rta© Roqueiaine, TOULOUSE PRIT DE!
l Souris Smok San
France et Colonies. 18 fr. 85 fr. 68 fr.
i Etranger 30fr. 65fr- i05fe.
. si ^attendue de Monsei-
\A Duc d'Orléans rappellera,
ro«ur \Lnt. aux Royalistes et à
*f»**££çata qui ont le culte des
ious les f r^j, ^jours été d'usa-
traditi^^^ deuU du Chef de la
ge de P Jp France.
^ais0° fncu que, dans cette doulou-
^dXance, beaucoup de per-
tiendront à honneur d'appor-
80011 Signage de leur fidélité et
rS** Monsieur le Mar-
BE. ?P Suflren, délégué régional de
0°* J^nr le Duc d'Orléans, met à
Mon lffltton un registre qui sera
Si cC 'ut, 4, rue Sainte-Anne,
d P frecevoir leurs signatures.
V% bistre, atosi que les cartes de
JyJ^i lui seraient envoyées par
^personnes n'habitant, pas Tou-
j^ae seront transmis, par ses soins,
LE PÉRIL ASIATIQUE
Ouvrons l'œil
sur nos colonies
II arrive d'Indochine, depuis quel
que temps, des nouvelles qui ne sont
pas bonnes et les débuts du gouver-
neur général Varenne ne sont pas
On se rappel y a deux mois,
la livre étant déjà à 128, M. Briand
monta lentement à la tribune pour y
îaira cette déclaration solennelle :
« Je n'ai pas posé la question de con-
fiance, mais si, dans huit jours le
projet financier n'était pas au Sénat,
je ne laisserais pas passer ce dé-
lai, etc. »
Deux mois écoulés. Deux mois per-
dus. Et le vieil escamoteur est tou-
jours là, semblable à lui-même. Il a
îusé depuis on ne sait combien de
trucs. Il a joué l'air de Locarno,
chanté le grand morceau de Genève,
renouvelé sa partition, c'est-à-dire
BOB ministère. Bref, heure par heure,
jour après jour, il a gagné ces deux
mois. Il les a fait perdre au pays.
La situation financière était tragi-
que. Elle est devenue catastrophique.
On ne pouvait plus attendre huit
jours. On a attendu soixante jours.
Et puis après ? L'étonnant acrobate
se maintient ; que peut-on désirer]
tie plus ?
Et si nous ne eomnaissons pas son
Bernier tour, nous connaissons du
moine l'avant-dernier.
Sans doute, entre temps, la livre a
ftêpassé le cours de 141 francs. Et
puis après ? Avant qu'elle ne 6oiit à
SX) ou à 300, nous verrons bien d'au-
tres amusettes. Sous son bonnet
pointu, i« prince des charlatans ca-
*he encore plus d'un truc. Avec lui,
ta a beau s'attendre à tout, il trouve
toujours le moyen de vous surpren-
dre. Mieux que chez Nicollet, où
^est de pins en plus fort, c'est ici
toujours plus tort et toujours plus
imprévu.
Et si TOUS es vannez la presto,
Sens le cas Malïy ja la tavOTe 1
aux héritiers de Celui qui, loin de
la France, n'a jamais connu que les
douleurs de l'exil
*
• *
Un registre semblable sera mis à
la disposition de nos amis, au siège
de la Section d'A.F., 20, rue Saint-
Antoine-du-T., à Toulouse, tous les
jours, de 6 heures à 7 heures de
l'après-midi et de 8 h. 15 et 9 h. 15 du
soir.
Un service solennel pour le repos
de l'àme de Monseigneur le Duc
d'Orléans sera célébré à la Métropole heureux. C'est toujours la méthode
Saint-Etienne, dans le plus bref qui consiste à mettre les incendiai
délai, res aux pompes, après quoi l'on
Un avis ultérieur en indiquera la s'étonne que l'incendie consume la
date, dès qu'elle pourra être fixée. maison.
Il est commode de fermer les yeux,
de se boucher les oreilles, de dire
que les populations annamites sont
lés plus paisibles du monde et qu'il
n'y a pas lieu de s'inquiéter de quel-
ques agitateurs. La vérité est que
toute l'Asie fermente et qu'il n'y
pas de raison pour que l'Indochine
reste à l'abri des mouvements qui
un point de ralliemieint autour 'duquel agitent la Chine et l'Inde entre les-
accourent, au premier appel, les di- quelles elle se trouve et dont elle
verses fractions de la majorité du 11 réunit les noms.
mai. Ce*, homme taré est un symbole. n est aussi venu beaucoup trop
Mieux qu'un chef, c'est un drapeau. d'Annamites en France depuis la
Pour recoller le Cartel qui se décolle, guerre, et, sur place, Us ont perdu le
prenez Malvy. La recette est imanan- respect du blanc. Le terrain n'était
quable. M. Briand lié sait bien. pas mauvais pour le communisme.
Flanqué de Malvy, il a donc aussi- Et le meilleur moyen de conjurer le
tôt inspiré pleine confiance au Car- péril communiste n'était peut-être
tel. Et voilà toujours un mois de pas d'envoyer à Saigon, comme gou
plus de gagné, ô gué 1 verneur général, un professionnel de
Aussi peut-on aller à Genève et la démagogie socialiste qui, à peine
montrer au monde comme on a bien installé là-bas, a prononce des paro-
appris à parler « européen ». Mais, les inconsidérées. Les discours pro-
pendant ce temps, la livre monte, le duisent encore d'autres effets quand
franc baisse et le déficit du budget, Us tombent dans l'oreille d'hommes
non voté, s'accroît. Il était de trois jaunes que quand ils s'adrtssent à
milliards, il y a deux mois, quand on des électeurs auvergnats.
ne pouvait plus attendre huit jours. N'oublions pas surtout que Vlndo
Il est maintenant de 5 milliards. chine est l'une des plus vastes et sur-
Voilà donc de nouveau que tout se fo«< des plus riches parmi nos colo-
gâte. Cette satanée question finan- nies. Or, nous manquons de tout pour
cière resurgit au premier plan. la défendre. La France n'a plus que
a Qa'à cela ne tienne, pense notre l'ombre d'une marine. File a un
équiliibriste. J'ai plus d'une recette Empire asiatique à protéger avec
dans mon sac ! La gauche ne veut quelques croiseurs et une poignée, de
Après la Mort
de Monseigneur
rSéan
LE DÉBAT NOCTURNE A LA CHAMBRE
ès une longue discussion
'ensemble du projet financier est voté
ar 236 voix contre 159
le Cartel, on m'est
lins d'accord sur rien d'autre, quand,
flans l'orageux ménage radical et so-
cialiste, le torchon brûle un peu
*rop, il y a toujours un terrain d'en-
tente possible. C'est celui de la trahi-
son. Car la trahison, c'est le vérita-
«e ciment du Bloc des Boches, im-
g^prement dit Bloc des Gauches.
« terrain-là, pas de dispute :
Oeutschland uber ailes I Ce qui se
«•aduît en français radical-socialiste
t-owtaua: et Malvy avant tout t Et M.
Briand, sans être précisément poly-
glotte, connaît tort bien ce rudiment
allemand
Convenons qu'il avait à résoudre
«problème difficile. Comment faire
n " v 3 e ^n ministère dont le Bloc des
»uehes venait de témoigner ne plus
Z*~ 01T * 0 devenait nécessaire d'em-
les grands moyens. Et M.
F-Sf** av ala Malvy sans dégoût. Il
*amJr* éré ' comme l'autruche un
JT^ « cette fatale question finan-
s'était malencontreusement
^7?Jf- traders de son gosier,
k^*^ en effet, constitue le Kiefl-
fe rJ-!? ^ connu pour revigorer
ftofS^ ^ 6bi,ité 1 Alltour M. le
t^Lr^, juches se reforme instan-
«êiTT a '"oralité, passée en for.
w
et miTtout 968 ir& -
^ ÏOnt de ce politicien eonsrne
pas voter mon projet. Je le ferai vo-
ter par le centre. Ainsi, s'ils n'ont pas
confiance, prendront-ils du moins pa-
tience. Pour cela, Malvy me gêne.
Lui présent, aucun espoir. Eh ! bien,
soldats. Il a fallu s'inquiéter même
des progrès militaires du Siam !
Imaginez ce que serait une agita-
tion, ftit-elle relativement bénigne,
dans les contrées qui sont sous notre
mais, quoi de plus simple ? Je l'avais | administration ou notre protectorat,
avalé, je le recrache. Messieurs de
l'opposition, le tour est fait. Rien
dans les mains, rien dans les poches.
Malvy est escamoté, évanoui, vomi,
dispara, sans laisser de traces. Et
maintenant, permettez-moi de faire
alors que nous avons déjà de si
lourdes cJiargeg au Maroc et en
SyHe !
La France n'a pas une faute à
commettre si elle ne veut pas que
ses colonies s'égrènent, si elle ne
la quête. Les personnes de l'honora- veut pas li*s perdre comme les feuil-
ble assistance qui ont apprécié ce les d'un artichaut. Ce moment est
tour de force, voudront bien le témoi- justement celui ou VAllemagne de-
gner en mettant un bulletin blanc. » mande à recevoir des mandats colo-
Ce langage, évidemment, ne pa- nin > à retrouver des territoires
rattra pas tel quel à l'Officiel. Nous Q?elle mettrait en valeur par le trop-
le traduisons de « l'européen ». Mais P l< *« population Vltahe fait
le sens en est certain. Et cela expli- » alotr J e * ^gurnenu du même or-
que tout, de la façon la plus simple et dre. Si Ton restitue des colonies à
la plue claire, sinon la p*us honnête l'Allemagne en raison de Te*
et la plus propre.
d , e !f s »««««««*. l Italie aie
texcédent
DIUS Dronre. uc ffCi " u '5'ïu," ri:ï > a le même
Voilà pourquoi Malvy est parti droit pour la même raison. Bref une
brusquement pour le Midi d'où il ne redistribution générale des colonies
reviendra plus comme ministre, à "* *»" Vair qu'il s'agisse de colo-
moins que les modérés refusent déci- nies de peuplement ou de colonies
diément de chanter.
Tels sont les misérables exercices
dont dépend le sort du pays. Le co-
médien qui s'y livre disait l'autre
jour, parce que, SUT le moment, cela
lui paraissait boa à dire, qu'il avait
horreur de la politique. La politique
qu'il cuisine est, en effet, une horri-
ble chose et rien n'est certes plus ca-
pable de montrer aux Français qu'il
n'y a décidément rien à espérer d'un
système de gouvernement réduit à de
tels expédients. Des institutions qui
ne se survivent qu'au prix de telles
bassesses se condamnent elles-mêmes.
Comme le dit M. François Coty : « H
n'y a rien à attendre du Parlement
d'exploitation.
Et nous nous trouverions en mau-
vaise posture si, le jour où la ques-
tion serait posée devant la Société
des Nations, les aspirants à noire
héritage venaient dire : a La France
a trop de possessions d'outre-mer.
Elle ne les erploite pas suffisam-
ment. Elle ne les peuple pas et elle
n'est même plus capable de les dé-
fendre, ce qui est un danger pour
les puissances coloniales voisines et
pour toute la race blanche ».
Dernièrement, à Rome, devant la
Commission des mandats délégués
par la Société des Nations, M. Ro-
bert de Caix a eu à défendre le gou-
LE DUC DE SUSSE
LES CONDOLÉANCES
Toulouse, 1er avril.
Dès qu'ils ont appris la mort de
Mgr le Duc d'Orléans, le marquis de
Suifren et le marquis de Palaminy
ont adressé à Mgr le Duc de Guise, à
Palerme, la dépèche suivante :
Nous prions Monseigneur de vou-
loir bien agréer la respectueuse ex-
pression de nos condoléances, de
notre profond ehagrin et l'hommage
de notre fidélité.
Paris, 1er avril.
Un défilé Ininterrompu du matin au
soir prouve combien nombreux sont
ceux qui, présents à Paris, tiennent à
exprimer avec leurs regrets leurs très
respectueuses condoléances à S. M. la
reine Amélie de Portugal et à Mgr le
Duc de Guise.
Relevé tes noms suivants sur les re-
gistres déposés 102, rue Miromesnil :
S. E. le cardinal Ceretti, prononce apos-
tolique ; S. E. le marquis de Grewe,
ambassadeur d'Angleterre ; M. Ber-
nboît ministre de Danemark ; mar-
quis de Peiralta, rmnî6lre de Costa-Rica;
duchesse de Lorge, duc et duchesse
d'Audiflret-Pasquier, duc et duchesse de
Gracamont, duc et duchesse de Brissac,
duc et duchesse de La Rochefoucauld,
duc et duchesse de Plaisance, duc et
duchesse de Montmorency, duc de
Lorg, duc de la Roche-Guyon, duchesse
de Caylus, duchesse de La Rochefou-
cauld, née Mitchell, prince et princesse
Améd'ée de Broglie, prince et princesse
François de Broglie, prince et princesse
de Robech, comtesse de Granimant,
comte et comtesse F. de Bouille, Mme
Amédée Dufaure, comtesse Pierre
d'Harcourt, marquis et marquise d'Oil-
liamson comtesse de Lur-Saluces, com-
tesse M. de Villeneuve-Bargemon, Mme
et M. Trubert, comte et comtesse R. de
Bourboulon, comtesse O. de Montes-
quiou-Fezensac, marquis et marquise de
Mun, comtesse de Rochefort, comtesse
Cari Costa de Beasuregard, marquis et
marquise de Riencourt, manquise d'Al-
bon, comtesse Jean de Montebello, mar-
quise et marquise de Contades, marquis
et marquise de Lardât, comte et com-
tesse Hervé de Talhouet-Roy. marquise
dé Palaminy. baron et baronne Hottin-
guer, M. et Mme Georges Valois, mar-
quis de Malherbe, comte et comtesse de
Jouveicel .bairorme Gustave d'Adelsvard
comte A. de La Rochefoucauld, etc., etc.
LE TESTAMENT DU PRINCE
D'autre part, M« Lanquest, notaire,
mandé par télégramme, a quitté Paris
hier, à 17 h. 17. porteur du testament
de l'Auguste défunt.
Ainsi semble 6e confirmer le bruit né
à la suite des recherches minutieuses
et sans résultat effectuées à Paledme et
euivant lequel les volontés suprêmes
du Prince reposent en France.
Ces volontés sea-ont donc incessam-
ment connues nar la publication qui en
sera faite, conformément aarx ce fut asset chaud
de la nation, aux hommes compé- Qui * of ', autre fou, et l'Aile
tenta. Le salut est évidemment là. n m / I?n * f^tmembrt de la Ligue, la
ne faut pas le chercher ailleurs. » discussion finirait aussi bien r
Auguste CAVALIER.
Jacques BAtNVILLB.
NOTE-EXPRESS
k véritable responsable
*^J*°^* des communistes Duclos et
m*i '^ e aon * deuxième secteur a cons-
5***»* jff c f a "on
projet, qui est loin d'être parfait, de
n'avoir pas introduit ;es impôts soute-
nus depuis des mois par vos amis de
gauche. (Mouvements divers.)
J'ai profondément l'impression que
dans cette maison nous ne nous ren-
dons pas compte du méconlentement
populaire, suscité par le spectacle d'im-
puissance donné ici depuis plusieurs
mois.
Au point où nous en sommes, l'ab-
sence totale de solution, à l'heure ac-
tuelle, influencerait non seulement le
crédit, mais ferait le jeu d'une campa-
gne contre les institutions parlemen-
taires, a laquelle j'entends barrer la
route.» *
Et, tourné vers r extrême-gauche, M.
Tardieu de s'écrier :
M. Tardieu. — Pas plus que vous,
certes, je n'ai le monopole des solu-
tions financières, mais vous n'avez pas
non plus celui de défendre ta Républi-
que (Applaudissements à droite.). Dans
l'état actuel du monde notre incapacité
a créé à notre égard, dans l'opinion
internationale, un éiat d'esprit qu'il
est de notre devoir de dissipée.
LE VOTE
Les Troubles de Dublin
Londres, i«r avriL
La police de Dublin vient de décou-
vrir dans diverses maisons des quanti-
tés assez importantes d'armes et de
munitions. Hier soir, les quantités re-
cueillies étaient les suivantes : 286 bom-
bes, 50.000 cartouches, 10.000 dstona-
lauo, ZJxa kilo* d'axplotU».
DISCOURS DE M. A. TARDIEU
M. Tardieu monte à la tribune; c'est
son premier discours de rentrée.
Il annonce qu'il votera la majoration
de la taxe sur le chiffre d'affaires.
M Tardieu. — Mais mon vote n'est
pas un vote de confiance politique. Le
Ljur où le nouveau gouvernement s'est
présenté j'ai marqué par mon vote
Jaon attitude à son égard ; depuis lors,
sa méthode financière ne m'a pas
donné non plus satisfaction. Vous avez,
monsieur le président du cc«n6eil, dans
l'élaboration de vos projets, mis trop
la transaction à la place de l'inltta-
IXva. ; mais je voue sais gré dans votre
M. Boret fait connaître que le groupe
de la gauche radicale votera contre la
disjonction de la taxe.
Même déclaration de M. Landry, an
nom de la gauche indépendante.
M. Bonnefous et quelques-uns de ses
amis de l'Union républicaine s'abstien-
dront.
M. Léon Blum s'abstiendra, selon, la
décision de son groupe.
M. Renaudel assure qu'il n'en votera
pas moins avec quelques amis socia-
listes la disjonction.
M. Dauthy. — Ceux qui voteront pour
la disjonction commettront la faute la
plus lourde, irréparable pour le pays. »
La demande communiste de disjonc-
tion est mise aux voix.
On vote. Il y a un très grand noootae
d'abstentions.
LE CAP DES TEMPÊTES EST DOUBLE
La disionction de l'article est re-
poussée par 227 voix contre 103.
On passe au premier paragraphe de
l'article 53, qui pose le principe de la
majoration de la taxe :
c Les affaires actuellement taxées au
taux de 1,30 % seront, à compter du
1»r avril 1926 et jusqu'au 31 décembre
1926, taxés au taux de 2 % dont 0,10 au
profit des départements et dea commu-
nes. »
n est voté par 233 voix contre 140.
11 est C heures du matin. A mains le-
vées, la Chambre décide que le taux de
1,30 % reste applicable aux affaires de
vente au détail ou à la consommation
sur place, c'est-à-dire que le commer»
au détail sera exonéré de la surtaxe.
A mains levées le paragraphe sui-
vant est voté :
« A compter de la même date et pour
la même durée, le taux de la taxe sur
les charbons prévu par l'aîrticle 142 de
la loi du 13 juillet 1925 sera porté de
1,80 à 2,50 %, au profit des départe,
ments et des communes. »
On adopte ensuite les paragraphes
concernant la taxe à l'abatage, la taxe
à l'importation des viandes et le nou-
veau classement des établissements où
s'effectuent des affaires de logement et
de consommation.
L'ensemble de l'article SS est voté
par 207 voix contre 166.
On aborde l'article suivant. M. H.
Le Mire demande la disjonction qui assi-
mile à des ventes les livraisons faites
par des maisons de gros à des commer-
çants de détail.
Cette disposition serait funeste à cer-
tains commerces, notamment à la li-
brairie.
L'article est disjoint.
M. R. Péret expose que la Chambre
a le choix entre le maintien de la taxe
sur le chiffre d'affaires après 1926 ou
l'établissement d'une taxe à la pro-
duction.
Par 272 voix contre 42 la disjonction
dm principe de cette dernière taxe n'est
pas prononcée •
La Chambre vote l'asrrteJe qui invite
le gouvernement à préparer un projet
de taxe a la production.
LES EXPLICATIONS DE VOTE
A 8 h. 25, on aborde les explications
de vote sur l'ensemble du projet.
Ces explications se poursuivent de-
vant une Chambre fatiguée.
Le député socialiste chargé de dé-
poser les bulletins de ses collègues qui
veulent voter contre le projet (il s'agit
des amis de M. Renaudel) s'est en-
dormi.
M. Barthe, questeur, vient lui subti-
liser au grand amusement des voisins
du dormeur quelques-unes des précieu-
ses boites de vote.
Il les lui remet dès qu'il auras les
yeux.
ON INCIDENT
Cependant M. Fournier, le nouveau
député communiste du deuxième sec-
teur, lit un manifeste violent contre le
projet et contre le Cartel.
Les députés du centre s'exclament, la
gauche s'émeut. M. Théo Bretin, socia-
liste, s'écrie : € C'est l'affiche du
deuxième secteur. »
M. Renaudel. — Plus nous avons
donné nos suffrages à ces messieurs
communistes pour triompher de la
réaction, plus nous voulons dire à ces
messieurs qu'ils ne sont pas si forts et
que le parti socialiste poursuivra sa
politique républicaine dont ils profitent
volontiers.
Ces messieurs nous offrent le front
unique, je ne pense pas que nous l'ac-
cepterons. »
LES CONSEILS GÉNÉRAUX PROROGÉS
M. Harriot rappelle qu'il convient de
voter l'ensemble du projet.
Pendant qu'on procède au pointage,
M. Laval dépose l'article unique du
projet de loi prorogeant la première
session dles conseils généraux.
L'ADOPTION DE L'ENSEMBLE
Après une intervention de MM. Mar-
chais et Join-Lambert, le projet est
adopté.
A 9 h. 30, M Herriot donne connais-
sance du résultat du pointage. Votants.
395. Majorité absolue : 19e. Pour l'en-
semble du projet. 236 voix : ournU-i'
159.
Prochaine séance vendredi. 16 heures
.poux las tarifs dojisnisML
Après le vota
Ho Projet d'équilibre
Paris, avrU.
Par des promesses, par des manœu-
vres, très peu par la peisuusion, le gou-
vernement a péniblement triomplié de
l'hostilité qu'y a vait renoentrée le pro-
jet lorsqu'il fut déposé sur le bureau
de la Chambre.
Jusqu'à ces derniers jours, le cabinet!
Briand a été très menacé. £1 avait con-
tre lui en dehors de l'opposition la moi-
tié des radicaux et la totalité des socia-
listes.
Puis, subitement, la situation s'est
modifiée. Cela a commencé le Jour où
un délégation du groupe radical-socia-
liste s'est rendue auprès de M. Herriot
pour lui demander des instructions suffi
l'attitude à prendre au moment du votej
de la majoration de la taxe sur le chif-
fre d'affaires.
Si c'est le gouvernement qui a sug-
géré à quelques-uns de ses amis cette,
démarche, la manœuvre a parfaitement
réussi, car il était bien difficile à M.
Henriot. en admettant qu'il veuille pren-
dre le pouvoir, de dire à la délégation.
renversez le gouvernement.
En agissant de cette façon, on le met-
tait dans l'obligation de le soutenir.
Il faut reconnaître qu'il s'y est sérieuw
sèment employé.
Nous n'en dirons pas autant de ceux
qui. ayant déjà détenu sous son minis-
tère des portefeuilles, ont vu s'éloigner]
ceux-ci qu'il? croyaient reprendre aiut-
jourd'hud même. Mais il ne suffisait
pas d'obtenir la majorité des voix radi-
cales, Il fallait encore faire revenir les
socialistes sur la décision prise par la
groupe de repousser la majoration de
la taxe sur le chiffre d'affaireB.
Dans l'impossibilité de les faire votes
pour, ne pouvait-on pas les faire s'abs-
tenir î Le gouvernement s'est mis sé*-
rieusement à l'œuvre et il a réusi.
On dit que l'argument qui a fait re->
venir les ennemis du capital sua* leur dé-
cision, c'est la perspective de 1 augmen-
tation prochains de l'indemnité parle--
men taire.
Baudin s'est fait tuer sur une barri- s
cade pour 25 francs or par jour ; lé"'
groupe dont il. pourrait se réclamer/s'A.
vivait encore, s'est abstenu en grande •
partie, d'après les om-dit, pour 42.000 fr.
papier par an.
Il y a aussi une autre raison qui as1»
manque pas oVintérét.
Les socialistes ont, paraît-il, la convie
tion que le parti radical est en train de
passer à l'état de cadavre.
Les élections de dimanche dernier, à
Paris, leur en ont fourni une nouvelle
preuve. L'avenir, pour eux, est du côté
des communistes.
Il faut donc se rapprocher de ceux-ct
et renoncer à la politique de soutieoi
que M. Blum aurait dû recommencer,
avec M. Herriot.
n n'y avait pour cela qu'à éviter la
crise. Si l'argument des 42.000 n'avait
pas porté l'autre aurait peut-être suffi!
à les amener à voter comme ils l'oaS)
fait.
Cela étant acquis .tout danger pour lé
gouvernement avait disparu, d'autans
d'autant plus qu'il y avait du flottement?
du côté de l'opposition ,par sympathiiSt
pour M Raoul Péret.
Grâce à tout ce concours de cimconS-
tances qui n'ont rien de commun av«ï
la génération spontanée, le gouverne-
ment a pu péniblement réunir 236 voix.
M. Tardieu a raison d* dire que c'est
là un vote de résignation. Combien
temps encore faudra-t-ii ee résigsoer a
Doux pays I
LE VOTE DÉS DÉPUTES
Voici le scrutin, après pointage, siâS
l'ensemble du projet de loi, modifié
par le Sénat, partant création de nojfe
velles ressources fiscales :
Nombre de votants, 395 ; majorité aSSk
salue, 19S ; pour l'adoption. 236 : coa»
tre, 189.
Ont voté contre : MM. About, Adant»
Albert Paulin, Ameline, Geoffroy d'Aa*
digne. André Payer, Paul Anquetil, An-
toine, Antanelli, Léon ArchiiÀaud, due
d'Audlffret-Pasquier, Auffray, Baran-
ton, Félix Barbecot. Barillet, Barous»
Barra de Baudry-d'Asson, Bedouee,.
Bergey, André Berthon, Charles
Bertrand (Seine), Biager, Rfré, Bizet,
Blachez, Blaisot, Georges Bonnefous,
Ferdinand Bougère, Bourlois, Georges
Bret, brom, Bussat, M Cachin Caditv
Capgras, Carmagnalle, Castagnet, Cay-
reL Charles Baron, Charles Reibel,
Chaussy, Clamamius, Colins, Comdé,-
Cornavin, Coucoureux, Dalbiez, Déat»
Dalourme, Desjardans, Désoblin, DoriafÇ
Dubois-Fresney, Dubreuil, Duclaux-i
Monteil, Duclos, Alexandre DuvaL Du*;
val-Arnould, Epivent, Jean Fabry, Fer-
dinand Faure, Désiré Ferry, FertéL
Henry Fougère, Albert Fournier, Char-
les François, François Poncet, Garche-
ry, GardloL Gautier, Ginoux-Defannon,
commandant de Grandmaison, Gros
Guérin, Henri Auriol, Henriet, Henry
(Finistère), Huéber, Renaud Jean,
(Lot-et-Garonne), Jean Molinié (Avey-
ron), Join-I.ambert, Jouhannet, marquis
de Juigné, de Kervenoœl, Labatut, mar-
quis de La Ferronnays, Ernest Lafonti
(Loire), de La Groudière, Lamazou-Bet.
beder, Laporte, Laroche-Joubert, Le
Corbeiller, Jean Le Cour Grandmai-
son, Lefas (Ille-et-Vilaine), Henri Le
Mire (Eure), Pierre Le Moyne (Mor-
bihan), commandant de Lesseux, Louis!
(Moselle), commandant de Ludre, Louis
Madelin, Magtnot, Marcille, Louis Mai
rin, Marin-Quilliard, Marquet, André
Marty, Mathis, de Menthon, Louis
Meyer (Moselle), Michel Missoffe, Mon-
celle, de Monicault, Guy de Montjow
(Mayenne), Muller (Seine), Eugène Mufl-
ier (Bas-Rlun), Bertrand de Mun, Ju-
les Nadi, Oberkirch, Paqué, Payra»
Pernot, Pierre RameiL PiquemaL Plan-
chenault, Poltou-Duplessy, Poussin eau,
Prevet, de Ramel, H. Régnier (Nièvre)-
Renaudel, Auguste Reynaud (Var). Ril-
lart de Vemeuil, Robic. Rochereai»,
Henri Roulleaux, Dugage, Schlaiter, Ro-
bert Schuniann, Thomas Seltz, Robert
Sérot (Moselle), Sévène (Morbihan),
Silberman, Sizaire, Edouard Soulier.
Sully Eldin, Taittinger, Ternatx.
Thuau, Tilloy, de Tlnguy du Pouët,
Vaillant-Couturier, VUlemant, Violle,
Michel Walter, Edouard de Warren,
François de Wende) (Meurthe-et-Mosel-
le), Guy de Wendel (Moselle), Ybarné-
garay.
N'ont pas pris part au Vote : MM.
Albert Milhaud, Albert Serot, Amet,
Georges Ancel, Augé, Auray, Vincent
Auriol, Balanant, Barabant, Barbin,
Edlouard Barthe, Basly, Beauvilain,
Léon Bérard, Bernaction. Bernard (Pas-
de-Calais), Paul Bignon, Léon Bhim,
Bonin, Bonnet de Paillerets, Boudet,
Bouisson (Bouches-du-Rhône), Boullv,
Bouveri, Bouyssou (Landes), Bremond
Breton, Briffaut, Brigault, Buisset,
Georges Bureau, Cadenat, Cadot, Caf.
fort, Calmon, Camille Benassy, Carron
Causeret, Chabrun (Mayenne). Chacun
(Deux-Sèvres), Champetier die Ribes
Charles Guilhaumon, Chastanet, Chau-
ly, Chazal, Clarou, Maurice Colirat
Pierre Constans (Aude), Coppeaux'
Couteaux, Daladier, Darrne, Dezar-
naulds, Didry, Ducos, J.-L. DumesniL
Léon Escoffier (Nord), Paul Éscndier
JjBrain. Evrard, Jean Félix, Félix Goulu,'
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o^? 1 * r V, Fie ' E"**" Flunoin (Calvados;,
*^-L. Handin (Yonne), romani «r,
français Moral, tiaxuaru. liarat. Ri-
chard Georges, Georges Well, Garboud.
Auguste Giïard, Gonlaux, Goude
Finistère). Groussau, Guichaird, Henry
Pâte, Herriot, Hubert-Houger, Hulin,
Jade, Jamuny Schmidt. Jean Martin,
Gaston Lalanne, Lassalle, Lebas (Nord),
Charles U;boucq, Le Douarec, François
Lefebvre (Nord) Georges Le gros, Loc-
quin. Longuet ,Louis Cluzel, Louis Hé-
i 1 ,06, Ma6s ' Mandrillon, Marcel Héraud
Masson, Merlant, Léon Meyer (Seltie-
Inferteure), Mistral Ferdinand Marin
Naples Louis Nicolle (Nord), Paul N1-
collet (Ain), Nwielie, Palmade, Parvy
r aul ??«\ia. Paul Bénazet, Paul Cons-'
}* ns (Ailler), Paul Faure (Saône-et-
Loire) Paul Simon (Finistère), Pétls-
ejar, Edmond Petit fils, Pierre Deyris
Pierre Robert, piet, Ponard (Jura), Paul
Poncyet. Pouzet, Pressera ane, Louis
Ptiech. rnieullle, Railhaci René Ctnva-
gnes, Rieux, Rognon. Rollin, Charles
S£* x (Lo'i re t). Réimy Roux (Bouches-d'U-
Rnone), Saint-Venant, Clafer, Simon
Reynaud (Loire), Spinasse, Théo Bre-
ïïï' T £ i Y, rier - Tremintin, Triballet,
P'rX Valhère. Victor Jean (Bouches-
au-Rnône). Lucien Voilin, Vilham Ber-
trand (Charente-Inférieure).
N'a pas pris part au vote le député
dont l'élection est soumise à l'enquête,
M. M. de Rothschild.
Absents par congé : MM. Altorffert.
Bokanowski, Bouteille, Canavelli, mar-
quis de Chambrun, Compère-Morel,
Dior, Pierre Dupuy, Fould, Forzy,
Charles Frey, F rot, Jean Hennessy,
Henri Tasso, Joseph Barthélémy, Lafar-
ge, comte de Launay, Mallarme, Mar-
cbandeau, Moutet, André Paisant, Paul-
Boncour. Peirottes, Pfleger, Gaston
Poittevin, René Richard, comte de La-
riboisière, général de Safnt-Just, Teys-
sler, Theveay, Al. Varenne, Vlollette.
La Guerre au Maroc
LA MISSION DE M. STESP
RENOUVELEE
Paris, 1er avril.
M. Briand a signé hier soir un décret
renouvelant la mission temporaire de
(M. Steep, en qualité de haut-commis-
saire .résident général de la Républi-
que française au Maroc.
UN DEMENTI OFFICIEL
.Rabat, 1er avril.
La réticence générale communique
la nots suivante -.
t certains journaux français de Tan-
ger et d'Algérie annoncent que les trou-
pes d'Abdel-Krim auraient effectué
un© avanre sur lé front français et
que des tribus se sont révoltés.
Cette nouvelle est de tous points
fausse. La situation et absolument
sans dharigemenit sur le front Nord.
ïlMM hUitesMi Oreop
Athènes, 1«* avril.
Les pourparlers pour la candidature
unique de M. Zaïrois ayant échoué, le
général Pangalos a accepté définitive-
ment de poser sa candidature.
n a lancé au peuple un manifeste vi-
brant.
Crise Ministérielle
EN YOUGO SLAVIE
Belgrade, 1" avriL
ttoe crise ministérielle a éclaté en
raison de divergences d'opinion qui
existent dans le groupe de la coalition
gouvernementale, touchant l'ajourne-
ment des travaux parlementaires. La
reprise de ces travaux a été fixée au
5 mat
L'Armée Soviétique
UN MILLION DE SOLDATS
Genève, l" avril.
(Malgré tous les démentis on peut
affirmer que l'armée soviétique 'lé-
passe actuellement un million d hom-
mes et qu'elle va être augmentée.
D'autre part, le gouvernement sovié-
tique a décidé de ne tolérer., sous au-
cun prétexte, l'entente cordiale entre
la Pologne et les Etats balkaniques. 11
ne saurait admettre que la Pologne
loue le premier rôle dans la Baltique.
lancement d'un Sous-Mann
Niantes, l« avril.
• Os Chantiers de la Loire ont lancé,
ce matin, le sous-marin Nymphe, qua-
trième et dernier de la séné dont ta
construction leur avait été confiée.
Le sous-marin mesure 64 métrés et
déplace 600 tonnes en surface et 75ô en
plongée. . , „ on n
Son tirant d'eau est de 4 m. 30. u
aura pour armement sept tubes lance-
tarpllles de 550. un canon de M» et
deux mitrailleuses. , _
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1916 ancleiuiesu aaa, pnânéesDfflo * %
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Un prix de 300 ff ! S^^wse.
«lues, à Toulouse ' ' m ^ Marie w_
Trois prix de 250 fr - » ,„
Baurens. à Toulouse '• "a »f U ,e Odetî.
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nebameu (Haute-Garonn^^. à Coi!
Lu prix de 200 tr • \ SI,
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Trois prix de 150 tr "
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i) ; * WL BenranT^
'dllon-Larhoust HC
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telnaudary (ïudé) ^ Ta ****. à
II. — Prix Octave S»,
jA /Prix à des
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f x .IP 6 * 80 carte avec un verseœem
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abaque année sa carte avec on verse-
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L'assuré âge de i& ans, qui rend cha-
que année sa carte avec un versement
de 180 francs, obtient à 60 ans une
rente ae e.gao francs.
L'assure âgé de 30 ans ,qui rend cha-
que année sa carte avec un versement
de 1* fran trav
seront réduits au chômage.
—* D-aprés une dépêche de ' Co iu
tinople à Londres, le eojresponaam^
Times en Turquie vient * E ?',: NO0 TU.
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On annonce que le O^^iser
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100.000 étrangers qui résident
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JToujoysE
fi JCCE NÉE
V oU 2 AVRIL 192B
tu* * f0 " r Saint Françoi» de
Sainte Irène.
Un Déti
«MT Socialistes
Jfienu ËTplus vli suc-
U «U"1 ïS"*t!f00I.TBADl0T10H
Vincent AUr' Vincent Auriol a rame
YLe citoyen J»o«u ^ qU i 0rga-
Bsreableme'. *es «» » fam ille. devant
"geni d« volet et a opposé
* pUb a tti uue U discussion au grand
îer^fe^ST-prl. par les
f^U^Vur apporter la. cou-
tradictlon. été refusée, alors
dace de co^P^ifauallflTde • détende
9 de / en iî^nX sifs » - »ns ooute
teurs de biens oisits ^ aubaine
^fer q Sar S leuf Jgent à laléîense de
S'aider par
l'Etat.
JE lé" sans de vos enfants et votre pa,
fr &°. ln ti Lifte aue le parti socialiste
a peur deg "à fl vé?Ué e de nos doctrines et
L ia lumière qu'elles apportent.
*WW«^ accusons le socialisme, hautement
et publiquement. d'Être une des
causes principales et immédiates de la
ctustrophe financière qui nous me-
Da parce que les théories sur l'étatisrne
enipêchent la cession des monopoles
dEtat et s'opposent à ,1a réduction du
nombre des fonctionnaires et à la compression
des dépenses publiques ;
Parce que son attitude politique a
pour but d'acculer l'Etat à l'impôt SOT
le capital par conséquent à 1 inflation
progressive malgré les expériences désastreuses
tentées en Allemagne et en
Italie •
parce que ses attaques contre les procureurs
et les épargnants ont provoqué
une crise de confiance en France
et à l'étranger, crise qui est le prélude
de la banqueroute ; ~T~ . .
Parce que ses Idées utopistes ont déterminé
nos pauvres gouvernants à lâcher
les gages réels de la victoire, nos
seuls moyens de défense contre nos
prêteurs ariglo-saxons et les tentatives
de revanche allemande, pour les mira
ges d'un Locarno t
C'est ainsi que dans tous les pays
de l'Europe où le socialisme a eu W
pouvoir ou l'a inspiré, il n'a laissé der
rière lui que la ruine.
Telles sont les accusations précises
que nos aimis auraient portées & la tribune
du Capitole. si ta parole ne leur
avait pas été refusée.
Le parti socialiste a eu peur de ces
Il fuit la contradiction eut ces points
Nous lui portons le défi formel de
^accepter.
D'ailleurs îa seetiofï îorfousefaÉe "d"Acwm
Française a adressé à M. Vincent
Auriol, député socialiste, la lettre am-
Hnte :
< Toulouse, t* avril 1926.
« A Monsieur Vincent Auriol,
Député de la Haute-Garonne,
ancien Président de la Comsion
des finances,
* Aux bons soins du Journal te
Uidl Socialiste, rue Roquelaine,
« Monsieur le Députe,
« A la réunion que vous avei tenue
^.Lapitole le lundi 22 mars, avec vos
«me Opinasse et Léon Blum, la parole
* «îé refusée aux ligueurs d'Action
fradicuon nam pur apporter »* co °"
w,'^^"dant quelques instants aupatopïf
! vous m-éme railliez agréableiu*
L . parti8 adverses qui tiennent
dlcti al ? ns d* famille d'où la contra-
•"ction est exclue.
té? " «ne affiche actuellement apposection
H , murs de Toulouse, notre
de p«S*«^ ion Française prend acte
sociahst.attitude et met au défi le parti
ttent ïtJe £ «Pltquer contradlctoirecière
elle sur U question Bnan-
te'ur E *ae W ^ é Wami^S 15 ' Mon sl*ur le Député.
Session ni 5 . a i 4clen Président de la
L^ 10n «lu déff , flnanoeB et en considéré
a vos »H? UE avez !« Premier
rS? a^ur V rt« r8air ? PO»"au«. vous
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cette préoccupation angoissante :
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le dimanche 4 avril, . 21 îxejreG, dans les
salons de l'Hôtel de Paris.
Syndicat des cuisiniers, — Les camarades
de la corporation sont priés d'assister
& la réusiion ojii aui-a Heu aujourd'hui à
9 h. 30 du soir au siège, 5, boulevard Strasbourg.
Organisation de la fête.
L'Union des Travailleurs de France.
9, rue Tnionvllle. En raison des fêtes de Pâ-
«ues, assemblée remise an ctananete 't
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Vif, 451 ; 3*, net, 690; vil, 345. Prix extrê-
mes : net, 1.030; vif, 639.
Vaenes. — Amenées, 400 ; Invendues, 30 ;
1" qualité, net, 940; vif, 564 ; 2*, net, 800;
vif, 440 ; 3\ net, 660; vif, 330. Prix extrê-
mes : net, 1.040; vif, 664.
Taureaux. — Amenés. 160 ; Invendus, 2 ;
i" qualité, net, 800- vif, 480 ; 2\ net, 720;
vif, 403 ; 3\ net, 690; vif, 346 Prix extrê-
mes : net, 840; vif, 52).
Veaux. — Amenés, 864 ; invendus, 8 ,
1" qualité, net, 1.430; vif, 858 ; 2*, net, 1.360;
vif. 702 ; 3\ net, 1.080; vif, 594. Prix extrê-
mes : net, 1.500-, vit, 900.
Moutons.— Amenés, 5.794 ; invendus, 1.600;
f qualité, net, 1.410; vif, 733 ; 2% net, 1.040;
vif, 500 ; 3*. net.- 960; vlî, 434. Prix extrê-
mes : net, 1.530; Vif. 795.
Porcs. — Amenés, 2.171 ; invendus, néant -,
ï" qualité, net, 1.186; vif. 830 ; 2*. net, 1.028;
vif, 720 ; 8", net, 886; vif, 620. Prix extrê-
mes : net, 1.200; Vif, 840.
Vente calme. Cours maintenu sur le gros
bétail et les porcs, en baisse sur les veaux
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Londres, l" avril.
Antimoine. — Comptant, ordinaire, mari,
que; qualité spéciale, 89 10/, 90.
Cuivre. — Comptant, 57 13,'9; à trois mois,
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tique, 64 15/, 65 ô/.
Etala. — Comptant, 287 17/6; à trois mois,
8» 7/.
Plomb anglais. — Comptant, 32; étranger,
eomptnt, 30 13/9; étranger, livraison éloi-
gnée, 30 17/6.
Zinc. — Comptant, 33 11/3; livraison éloi-
gnée, 33 13/9.
nJ^Sl 1 *" ~ Comptant, 30; à deux mois,
C r l/lo.
Or. — &i io/.
Mercure. — u 10/.
MARCHÉ DES VINS
Cette.
Marché du 31 mars. — Cours pratiqués :
Rouge, courant, 8 â il degrés, l'hectolitre,
de 6J a, 92 tr., rosé, le degré, 7.75 à 8.25;
blanc, 8.50 a 9 fr-.;, nu pris a la propriété,
tous autres frais en sus.
Alcools du midi. — Trols-slx â 86 degrés,
l'necto nu, 655 tr.; eau-de-vle de marc 53
degrés. 380 fr., pris chez bouilleurs toutes
condltoms propriété.
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tification, 785 à 7£«5 fr.; 95-97 degrés rectifi-
cation extra, 800 à 860 fr. ; base 100 degrés
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rigine.
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gés, 180 à 360 fr., suivant qualités et poids;
fûts pris en magasin.
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rouge, à l'hecto voyage, s fr.; pour vin
blanc, 2.SO; pour alcool bon goût, S fr Ces
prix sont à augmenter de 0.25 pour les ré-
servoirs 'la faible capacité (105 à 125 hectos)
Couronnes. M. COSTES, 25, r. Rémusat
AVIS DE DÉCÈS
Monsieur Jean ESCOT, huissier du
Parquet : Madame Jean ESCOT, née
LAPORTE ; les familles ESCOT DON-
BERNARD, EVEILLARD, SAINT-SAU-
BY, LUCAS, GATINEAU, CASSAGNO-
LIS. LACAN, ESCATS, LANDWERLIN,
ROIVA. LE1D, SAMALENS. REBARDY,
VIDAL de THEOPHILE LAPORTE pa.
rents et alliés, ont la douleur de faire
part à leurs amis et connaissances de
la pei te cruelle qu'ils viennent d'éprou-
ver en la personne de
Madame Alexandre ESCOT
Née MONTAMAT
pieusement décédêe à Toulouse, en son
domicile, rue des Couteliers, 53, le
1er avril 1926. à l'âge de 74 ans, munie
des sacrements de l'Eglise.
Les obsèques auront lieu â Girnont
(Gers), le samedi 3 avril 1926, à 10 h.,
en l'église paroissiale, et l'inhumation
dans le caveau de famille.
H ne sera pas fait d'autre invitation.
Pompes Funèbres Générales
1, rue Laîayette. — Téléphone - 10-88.
Monsieur Eugène DEVEZIS, inspec-
teur des contxilrations directes, à Li-
moges, et Madame née GUIBAUD: Mon-
sieur Pierr-i FUANCEH1S, receveur par-
ticulier des contributions indirectes à
Toulouse; les familles PER1E, BARBA-
BOU, MARTINE! , BOUCHE, SAUNIER
et GUIBAUD ont la douleur de faire
Part à leurs amis et connaissances de
la perte cruello qu'ils viennent d'é-
prouver en la personne de
Monsieur Henri DEVEZIS
Commis Principal
Rédacteur des Chemins de fer du Midi
et. retraite
leur père, beau-père- beau-frère, cousin
et allié, décédé à l'âge de 78 ans, muni
des sacrements ds l'Eglise, et les prient
d'assister à ses obsèques qui auront li^JW
demain samedi 3 avril 1926, à dix heu-
res du matin en l'église Saint-Sernin.
On .-e rétmira à la maison mortuaire
rue de Rémusat. n" &5. .
On ne reçoit pas.
Il ne sera pas lait d'autre invitation.
Pompes Funèbres Municipales.
34, rue P&rgamlMêres. Téléphone 11/40.
VENDREDI 2 AVRIL 1926
Renseignements
Mili
Dimanche A avril 1926, à onze heures
du matin, seront célébrées eh l'église
de Lombers (Tarn) lés obsèques de
Madame Henri BOUDET
née de SÉGUIN des HONS
pieusement décédée à Toulouse, le
31 mars 1926,
De la part du baron et baronne d'AX
de CESSALES et leurs enfants ; Mada-
me BOUDET religieuse du Sacré-Cœur;
Monsieur de SEGUIN des HONS ; Mada-
me SCHŒLCHCER, née de SEGUIN des
HONS, leur mère, belle-mère, grand-
mère et soeur.
On se réunira à l'église.
Il ne sera pas fait d'autre invitation.
Pompes Funèbres Générales,
7, rue Lafayette. Téléphone : 10-38.
Madame Ferdinant. CJRY, née PITOR-
RE ; Monsieur Ferdinand C1RY ; Ma-
dame Léon COLOMBINO née PITOR-
RE ; Monsieur Léon COLOMBINO, in-
dustriel ; Monsieur Raymond CIRY,
assistant de géologie à la Faculté des
Sciences de Dijon ; Mademoiselle Ma-
rie CIRY ; Madame DURAND-COLOM-
BINO et sa fille Geneviève ; Mademoi-
selle Paulette COLOMBINO ; les famil-
les CIRY, COLOMBINO, BE, SERRES
et TREI. ont la douleur dé faire part à
leurs amis et connaissances de la perte
cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la
personne de
Madame veuve Joseph PITORRE
née Marie BÉS
leur mère, , belle-mère, grand'mère,
arrière-grand'mère, soeur, belle-sœur,
tante, cousine et alliée, décédée à l'âge
de 70 ans, munie des sacrements de
l'Eglise, et les- prient d'assister à ses
obsèques qui auront lieu aujourd'hui
vendredi 2 avril 1926, à 14 heures en
l'église Saint-Aubin.
On se réunira à la maison mortuaire
rue Riquet, n* 48.
Il ne sera pas fait d'autre invitation.
Pompes Funèbres Municipales
84, rue Pargamiaieres, Téléphone u/tt
es Auditions
Madame Gèraud SANSUS, née BOU-
BY • Monsieur Géraud SANSUS ; les fa-
milles CARRËRE, ASPE, LAFFONT et
SANSUS. parents et alliés ont la dou-
leur da vous faire part de la perte
cruelle..qu'ils vianssnit d'éprouver en la
personne de
Monsieur Michel ROUBY
pieusement décédé à l'âge de 84 ans,
et vous prient d'assister à ses obsèques
qui auront, lieu le samedi 3 avril, à
3 heures 30.
On se réunira à ïa maison mortuaire,
23, rue Alsace.
n ne sera pas fait d'autre invitation.
REMERCIEMENTS
Monsieur Afitoihe FOUB.NIË, direc-
teur des Forges èt. Tréf Merles de Tou-
louse, et Madame Antoine FOURNIE,
née CORRAZE ; Madame veuve Louis
NOUGUIER, née FOURNIE, et sa fille
Andrée; Monsieur Pierre FOURNIE, in-
génieur A. et M., et Madame Pierre
FOURNIE ; Mademoiselle Louise COR-
RAZE ; Monsieur et Madame Jules
BOYER, née FOUBNIE ; Monsieur et
Madame Pierre FOURNIE et leur fa-
mille ; Monsieur et Madame Emile
FOURNIE et leur famille ; les familles
FOURNIE, MARFAING, MARTIN, CAU-
JOLLE, PAGES, SEGUY, BOUNIOL, VI-
GNOT. LES, très touchés des nombreux
témoignages de sympathie qui leur ont
été donnés à l'occasion du décès de
Mademoiselle
Elise Marie-Rose FOURNIE
prient leurs amis et connaissances de
trouver ici l'expression émue de leurs
vifs remerciements.
La messe de neuvaine sera célébrée
dans la plus stricte intimité,
Pomnts Funèbres Municipales,
S*, rue Parscaralnlèros. Téléphone U/*tt
Il est répondu sous cette rubrique à
toute demande ae renseignement» ac
compagnie d'une somme de cinq francs
pour couvrir le journal de se» frais.
Libération de la deuxième fraction du
contingent de 1924. — Les opérations de
libération des militaires de la 2» frac-
tion du contingent de 1924, ainsi que les
militaires qui ont satisfait à leurs obli-
gations d'activité à la ëme date, au-
ront lieu dans les conditions suivan-
tes :
a) Militaires de l'intérieur et de la
Sarre. —• seront renvoyés dans leurs
foyers le samedi 8 mai, rayés des con-
trôles de leurs corps et' classés dans la
disponibilité à la date du 10 mai. Entre
ces deux dates ils seront considérés
comme permissionnaires.
b) Militaires de l'armée française du
Rhin. — Seront renvoyés dans leurs
foyers â partir du 30 avril rayés des
contrôles de leurs corps et classés dans
la disponibilité à la date du 10 mai.
Le mouvement commencera par ceux
appartenant à des éléments envoyés en
renfort et qui doivent être dirigés sur
les portions centrales de l'intérieur
avant d'être libérés.
Tous les militaires libérables qui doi-
vent être renvoyés directement dans
leurs foyers devront avoir quitté les
centres de groupement dans la journée
du 7 mai au plus tard
Dispositions particulières :
1" Militaires appartenant à des corps
ne faisant pas partie organique de l'ar-
mée française du Rhin, seront dirigés
sur les portions centrales de l'intérieur
et renvoyés dans leurs foyers par ces
dernières à leur arrivée ;
2° Militaires appartenant à des unités
de l'armée française du Rhin : les opé-
rations de libération devront être effec-
tuées par les corps de l'armée françai-
se du Rhin, qui dirigeront les militaires
en questior. sur Maubeuge, Metz, Nancy.
Lunéville, Strasbourg et Belfort
Les militaires de l'armée française
du Rhin qui. exceptionnellement n'au-
raient pu bénéficier des permissions
auxquelles ils ont droit, pourront être
renvoyés en permission valable jus-
qu'au 10 mai exclu. Toutes dispositions
seront prises pour qu'ils n'aient pas à
rejoindre leurs corps ou portion cen-
trale de l'Intérieur à l'expiration de
leur permission.
Troupes d'Algérie, Tunisie, Maroc et
Levant. — Il appartient au général com
mandant supérieur les troupes du Le-
vant, au général commandant la 19» ré-
gion et au général commandant supé-
rieur les troupes de Tunisie de régler
la mise en route des militaires libéra-
bles, compte tenu d'une part des sujé-
tions de transport et, d'autre part, de
la nécessité de permettre aux intéressés
de bénéficier des permissions auxquel-
les ils ont droit avant le 10 mai.
Les prescriptions ci-dessus sont ap-'
plicables aux militaires libérables ori-
ginaires d'Algérie, Tunisie. Maroc et
Lèvent faisant leur service' eu France
et rentrant en Algérie. Tunisie, au Ma-
roc et au Levant. Il appartient aux gé-
néraux commandant les régions de ré-
gler leur mise en route en conséquence.
Le rapatriement des militaires fran-
çais libérables actuellement au Maroc
fait l'objet d'instructions particulières.
Commandant S. SOUVILLE.
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RADIO-PARIS. — 1760 mètres
PROGRAMME DU VENDREDI 2 AVRIL
A 13 h. 30. — Concert-fantaisie.
A 18 h. 45. — Concert de musique sacrée.
A 20 h. 45. — Concert du Vendredi-Saint.
F. L. — 2660 mètres.
De 19 b. 30 à 21 heures. — Concert. Au
programme : Largo, de Haandel; Aria de la
srilte en ré. de J.-S. Bach, par l'orchestre;
Pourquoi dans ma douleur, de Bach, chant;
Grave, de Frtedman, de Bach .violon et pia-
no; Air du Messie, de Baendel, chant; Can-
tate pour Pdques. de J.-S. Bach, dUo; L'En-
chantement du Vendredi-Saint, de Wagner;
Prière, de Beethoven; Chant de la Hepen.
tance, de Beethoven. Sonate en la majeur,
de Haendel, violon et piano : Les prières,
d'André Caplet; Chants spirituels, d'André
Caplet.
ECOLE SUPERIEURE DES P. T. T.
(458 mètres)
A 21 heures. — Festival du Vendredi-Saint.
Au programme : Choral, Seigneur c'est en
toi que yesvère, de J.-S. Bach, orgue; Air
du Itesste, de Haendel; Enchantement du
Vendredi-Saint, de Parslfal-Wagner; Air de
la Ma ter dolorosa, de César Franck; Air de
la Passion selon saint Mathieu, de Bach;
Choral final de la Passion selon saint Ma-
thieu (transcription); Prière, de Busser; Mé-
lodies Grégoriennes pour orgue; Pie jesu,
de Paure; Calvaire Breton, de Marcel Ber-
nheim; Aria, de Bernardine délia Ciala;
Gallia, de Gounod; Toccata, ae Frescobaidl
STATION RADI ©TÉLÉPHONIQUE
DES P. T T. A TOULOUSE
Longueur d'onde : 960 mètres.
PROGRAMME DO VENDREDI 2 AVRIL
9 heures, 9 a. 30 et 17 h. 15. — Pas d'émis-
sion.
20 b. 30. — Cours d'Espéranto, professé au
studio devant un élève, par M. le comman-
dant Caujolle, président du groupe esperan-
tirie de Toulouse.
20 h. 30. — Informations. Bulletin météo-
roloigque.
21 heures. — Retransmission du program-
me de la station Marseille P. T. T.
RADIO-TOULOUSE
Longueur d'onde : 441 met. Puissance .- 2 kw.
PROGRAMME I» 2 AVRIL
A dis heures, cours des marchés muni-
cipaux (légumes, fruits, lait) ; extraits des
journaux régionaux ; consens aux ménagè-
res ; menus en recettes pour le repas de
midi.
A le h. «s, orchestre.
A 14 heures, carillon horaire ; n-étéorolo-
gle ; Chronique théâtrale et cinématogra-
phique ; un menu et une recette i>cur le re-
pas du soir ; foires et marchés régioraux,
informations générâtes ; de la presse du
matin.
A 17 h 30, cours des produits régienaux;
Bourse de commence de Paris ; «-iianga» ;
informations.
A 17 b. 45, pour les agriculteurs.
A 20 heures, retransmission eu service
religieux de la cathédrale de Saint-Etienne,
à Toulouse (Scholo Cflecilia, sermon, grandes
orgues).
A 20 h, 30, les dernières nouvelles de la
journée ; cours commerciaux des n>archés
régionaux ; changes ; Bourse.
A 21 heures, suite du service religieux de
la cathédrale de saint-Etleune.
STATION RADIOTELEPHONIQUE
DE MARSEILLE P. T. T.
Longueur d'Onde : 350 mètres
PROGRAMME DO VENDREDI 2 AVRIL
17 heures. — Causerie par Wilheb.
De 17 h. 16 à 18 c. 45. — Concert.
20 h. 40. — Causerie sur la < Fabrication
du Cbocolat ».
21 heures. — Grand concert de gala.
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280
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1145
323
1915
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539 ..
2*8 ..
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380 ..
118Ï ..
439 ..
131 ..
132 ..
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PLACES UNTTÉ
ËTRAKGÈBES DE CHANGE
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Msema ... 100 maris s
Irysntise — 100 paras j
100 fr beïfles}
BstQiqua
100 œilreis
Boijari» 100 levas 1
1 dollar
Danemsrt... 100 raoronnes
Espsane 100 pesetas
Finlande 100 markkas
100 drachmes
Hollande 100 florins
Italie 100 lires 1
ICO yens j
Norwige 100 couronnes'
Pétroj/sd .... 100 nobles
Portugal 100 milreis
100 marcks
Rtmnaote ... 100 tel
100 dinars
100 couronnes
100 fr suisses
Uruguay 100 pesas
100 couronnes
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m' .
; « sa QQ «lire davantage, Maitia ap-
! «»?a SS ^l'heure était arrivée de nous
tSteïî^ déjeuuer ; U P«*t le chien de»s
STSLJ*Z B'adressa«t à lui, comone. s'd
Cf^-lé à une personne qui pouvait le
laoraprewire et lui répooidre :
TTNY-**» ins- vieux Capi, que tm
aimerais mieux cpie kfi parente d* Rémi
ijoagont pauvros î .
Ea entendant mon nom. Cap»,J^ e
toujours, poussa un aboiement de satisla,
52 il mit sa ^patte droite sur sa pea-
tfcoiuaoïs notre existence libre, tons les
trois • nous allons où nous voulons, et nous
m'avons d'autres soucis que de aatisfaiw»
m J'honorable société ».
— Ouah, ouali I
— Avec des parents riciiea, au contraire,
Ca(pi est mis à la cour, dams une niche-, et
,piiobablement à la chaîne, ua» belle chaîne
en acier, mais enfin une chaîne, parce que
les chiens ne doivent pas entrer dans la
unaisoin des riches.
J'étais jusqu'à un certain point fiché
que Mattia me souhaitât des parents pau-
vres, au lieu de partager le réve. qui
m'avait été inspiré par mère Earberin et
quo j'avais si promptement et si pleine-
ment adopté ; mais, d'un autre Côté, j'étais
heureux de voir enfin et de comprendre le
sonthuent qui avait provoqué sa tristesse,
c'était l'aimitié, c'était la peaitr de la sépa-
ration et ce n'était que cela ; je ne pouvais
àaac «ae M ^49*^ « SB»»,. «»
léalité, était un témoignage d'attachement
et de tendresse. U m'aimait, Mattia, et rue
pensant qu'à notre affection, il ne voulait
pas qu'on nous séparât.
Si nous n'avions pas été obligés de ga-
gner notre pain quotidien, j'aurais, mal-
gré Mattia, continué de forcer le pas, mais
il fallait jouer dans les gros villages qui
se trouvaient sur notre route, et en atten-
dant que mes riches parents eussent par-
tagé avec nous leurs richesses, nous de-
vions nous contenter des petits sous que
nous ramassions difnVrileanent çà et là, au
hasard.
Nous mîmes donc plue de temps que je
n'aurais voulu à nous rendre de la Creuse
dans la Nièvre, c'est-à-dire de Chavanon à
Dreuzy, en passant par Aubussou, Mont-
luçon, Moulins et Declze.
D'ailleurs, en plus du pain quotidien,
nous avions encore une autre raison qui
nous obligeait à faire des recettes aussi
grosses que possible. Je n'avais pas oublié
00 que mère Barberin m'avait dit quand
elle m avait assuré qu'avec toutes mes ri-
chesses jo ne pourrais jamais la rendre
plus heureuse que je ne l'avais fait avec
ma pauvreté et je voulais que ma petite
Lise fût heureuse comme l'avait été mère
Barberin. Assurément, je partagerais m?,
richesse avec Lise, eela ne faisait pas de
doute, au moins pour moi, mais en atten-
dant, mais avant que je tusse riche, je
voulais porter à Lise un cadeau acheté
avec l'argent que j'aurais gagné, — le ca-
deau de la pauvreté.
Ce i» une ijaupée qui» assois »'be*fanxi k
Decize et qui, par bonheuar, coûtait moins
cher qu'une vache.
De Decize à Dreuzy nous n'avions plus
qu'à nous hâter, car à l'exception de Chà-
tillon-ea-Bazois. nous ne trouvions sur
notre route que de pauvres villages, où les
paysans n'étaient pas disposés à prendre
sur leur nécessaire, pour être généreux
avec dos musiciens dont ils n'avaient pas
souci.
A partii' île Châtillon, nous suivîmes les
bords du canal, et ces rives boisées, cette
eau tranquille, ces péniches qui s'en
allaient doucement traînées par des che-
vaux, me reportèrent aux temps heureux
où sur le Cygne, avec madame Milligan
et 'Arthur, j'avais ainsi navigué sur un
canal. Où était-il maintenant, le; Cygne ?
Combien de fois, lorsque nous avions tra-
versé ou laogé un canal, avais-je demandé
si l'an avait vu passer un bateau de plai-
sance qui, par sa vérandali, par son luxe
d'âmânagement. ne pouvait être confondu
av ee aucun autre. Sans doute, madame
jyijjjigaii était retournée en Angleterre,
avec son Arthur guéri. C'était là le proba-
jjle ( c'était là ce qu'il était sensé de croire,
oit cependant plus d'une feis, côtoyant les
bords de ce canal du Nivernais, je me de-
mandai, en apercevant de loin un bateau
traîné par des chevaux, si ce n'était pas le
Cygne qui venait vers noue.
Comme nous étions à l'automne, uos
journées de marche étaient moins longues
que dans l'été, et nous prenions nos dispo-
sitions pour arriver, autant que possible,
,VLTI« tes villages où nous devions coucher,
avant que la nuit fût tout à fait tombée.
Cependant, bien que nous eussions forcé le
pas, surtout dans te fin de notre étape,
nous n'entrâmes à Dreuzy qu'à la nuit
noire.
Pour arriver chez la tente de Lise, nous
n'avions qu'à suivre le canal, puisque le
mari de tante Catherine, qui était éclueier,
demouriit dans une maison bâtie à côté
môme de i écluse dont il avait la garde ;
cela nous épargna du temps, et nous no
tardâmes pas à trouver cette maison, située
à l'extrémité du village, dans une prairi-3
plantée de hauts arbres qui de loin parais-
sent flotter dans le brouillard.
Mon cœur battait fort en approchant de
cette maison dont la fenêtre était éclairée
par la réverbération d'un grand feu qui
brûlait dans la chpminée, en jetant de
temps en temps des nappes de lumière
rouge, qui illuminaient notre chemin.
Lorsque nous fûmes tout près de la mai-
son, je vis que la porte et la fenêtre étaient
fermées, mais par cette fenêtre, qui n'avait
ni volets ni rideaux, j'aperçus Lise à table,
à côté de sa tante, tandis au'un homme,
son oncle sans doute, placé devant elle,
nous tournait le dos.
— On soupe, dit Mattia, c'est le bon mo-
ment.
Je l'arrêtai de la main sans parier, tan-
dis que de l'autre je faisais signe à Capi
de rester derrière moi silencieux. Puis, dé-
passant la bretelle de ma harpe, je me
préparai à jouer.
— Ah ! oui. dit Mattia à voix basse, une
sérénade, c'est une bonne idée.
LE PLUS GRAND MUTILE QE ..T° U J^ ntf"