Revue de presse mai 2012 partie 1 - Lozère

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BELLES REGIONS DE FRANCE 53 RUE DU CHEMIN VERT 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT - 01 46 10 21 21 Margeride en Lozère ituée au nord-est du département, calée contre l'Aubrac à l'ouest, la Margeride est une région de granit I dont les reliefs ont été sculptes au cours de l'ère primaire. Appartenant autrefois au comté du Gévaudan, cette terre affiche une histoire riche et mouvementée Des forêts touffues ponctuent de vastes paysages de landes, de prairies et de pâturages qui se situent entre I DOO et I 500 metres d'altitude La végétation est composée, d'une part, de forêts de pins sylvestres et de hêtres (dans les endroits les plus humides) auxquelles s'ajoutent des boisements artificiels d'épicéas et, d'autre part, de landes a genêt purgatif et bruyère II existe également des tourbières où l'on peut trouver des plantes reliques des glaciations (en particulier le tres rare bouleau nam ainsi que le saule des lapons) Une des plus intéressantes est celle de Lajo non lom de Saint-Alban-sur-Limagnole LOZERE 4332802300504/GNN/MSK/2 LA TRISTEMENT CELEBRE «IET! DU GEVAUDAN». La Margeride a ete le théâtre des méfaits de la fameuse bête du Oévaudan à la fm du XVIIIe siecle La Bête du Gévaudan serait un animal à l'origine d'une séné d'attaques contre des humains survenues entre le 30 juin 1764 et le 19 juin 1767 Ces attaques, le plus souvent mortelles, entre 88 a 124 recensées selon les sources, eurent lieu principalement dans le nord de l'ancien pays du Gévaudan (qui correspond globalement a l'actuel departement de la Lozere), région d'élevage Quèlques cas ont éte signalés dans le sud de l'Auvergne, et dans le nord du Vivarais et du Rouergue La «Bête du Gévaudan» dépassa rapidement le stade du fait divers, au point de mobiliser de nombreuses troupes royales et de donner naissance a toutes sortes de rumeurs, tant sur la nature de cette «bête» - vue tour a tour comme Eléments de recherche : LA LOZERE : uniquement le tourisme, passages significatifs MAI/JUIL 12 Bimestriel Surface approx. (cm²) : 6903 N° de page : 1 Page 6/15 un loup, un animal exotique et même un loup-garou, voire un tueur en série à une epoque plus récente - que sur les raisons qui la poussaient a s'attaquer aux populations - du châtiment divin à la théorie de l'animal dresse pour tuer De 1764 à 1767, deux animaux (l'un identifié comme un gros loup, l'autre comme un camdé s'apparentant au loup) furent abattus Le gros loup fut abattu par François Antoine, porte-arquebuse du roi de France, en septembre 1765, sur le domaine de l'abbaye royale des Chazes À partir de cette date, les journaux et la coul se desintéressèrent du Gévaudan, bien que d'autres morts attribuées à la Bête aient été déplorées ultérieurement Le second animal fut abattu par Jean Chastel, enfant du pays domicilie a La Besseyre-Samt-Mary, le 19 juin 1767 Selon la tradition, l'animal tue par Chastel était bien la Bête du Gévaudan car, passé cette date, plus aucune mort ne lui fut attribuée
BELLES REGIONS DE FRANCE 53 RUE DU CHEMIN VERT 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT - 01 46 10 21 21 LOZERE 4332802300504/GNN/MSK/2 Gorges du Tarn, Jonte, Vallée du Lot, Causses en Lozère Le Tarn prend sa source a I 600 mètres d'altitude sur le Mont Lozère Abondee sur son parcours par de nombreux torrents, la rivière a creusé au cours des millénaires, depuis l'ère quaternaire, une entaille profonde entre les plateaux du Mejean et du Sauveterre un véritable canyon a été sculpte dans le massif calcaire des Grands Causses D'Ispagnac au Rozier, les gorges du Tarn alternent des eaux limpides et calmes (plamols), et des rapides bouillonnants (rajols) La découpe des roches, les a pics, et les résurgences souterraines font l'extraordinaire beauté de ce profond couloir dont les parois abruptes atteignent jusqu'à 500 rn de hauteur Au fil des bourgs, des villages et des hameaux, 53 kilometres de méandres bien dessinés révèlent ainsi une succession de défilés, de cirques et de chaos rocheux LES GORGES DU TARN Les gorges du Tarn sont un canyon creusé par le Tarn entre le Causse Mejean et le Causse de Sauveterre. Ces gorges se trouvent principalement dans le département français de la Lozère, maîs sont également visibles en Aveyron Les gorges du Tarn sont connues pour leur faune cavernicole remarquable On a en particulier recensé dans la grotte de Castelbouc deux espèces endémiques de mollusque Eléments de recherche : LA LOZERE : uniquement le tourisme, passages significatifs MAI/JUIL 12 Bimestriel Surface approx. (cm²) : 6903 N° de page : 1 Page 7/15 Bythmella bouloti et Bythinella galerae Maîs on trouve aussi dans les grottes des Gorges du Tarn des chauve-souris rares comme le grand murm, le grand rhinolophe ou le petit rhmolophe
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