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PHYSIOLOGIE SEXUELLE FEMININE - Lazraq info

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Physiologie sexuelle féminine<br />

Le corps du clitoris est le foyer principal de la réponse<br />

sexuelle. La stimulation de ses récepteurs au cours du<br />

coït est le résultat de la traction du prépuce provoquée<br />

indirectement par l’étirement rythmique des petites<br />

lèvres sous l’action du pénis, qui déprime le frein vulvaire.<br />

Le gland du clitoris au plus fort de l’excitation se rétracte,<br />

remonte et se cache sous le capuchon : c’est un signe<br />

d’orgasme imminent.<br />

d. Les glandes annexes<br />

L’activité de ces glandes est un facteur négligeable dans<br />

la lubrification de la vulve. Les glandes de Bartholin<br />

sécrètent une faible quantité de mucus en fin d’excitation<br />

(0,5 à 1,5 cc). Cette réaction est trop minime, et de toute<br />

façon trop tardive pour jouer un rôle dans la lubrification.<br />

D’autres liquides sont émis : le mucus cervical (qui<br />

n’augmente pas au cours de l’excitation), et des sécrétions<br />

glandulaires péri-urétrales minimes.<br />

2. Réactions sexuelles du vagin [4, 7, 8]<br />

Le vagin est l’organe de passage entre la vulve et le col<br />

utérin, en tant qu’organe du coït, sa fonction exige une<br />

grande adaptabilité morphologique et physiologique; il<br />

subit d’importantes modifications physiologiques en<br />

réponse aux stimuli psychogènes et somatogènes.<br />

Chez la femme, la phase d’excitation correspond au<br />

phénomène de lubrification. Dès les premières secondes<br />

qui suivent la stimulation psychique ou physique, la<br />

réponse vaginale se traduit par une réponse sudorale.<br />

Il s’agit d’une transsudation au départ des capillaires<br />

dilatés de la muqueuse vaginale et non une sécrétion<br />

glandulaire. C’est le même phénomène que l’érection<br />

masculine avec les mêmes mécanismes de commande<br />

nerveuse, et un rôle important des œstrogènes [9].<br />

Lors de l’excitation sexuelle, la vascularisation de<br />

l’épithélium vaginal est rapidement augmentée sous<br />

contrôle nerveux, par l’intermédiaire des racines<br />

nerveuses sacrées antérieures S2-S4, ce qui entraine une<br />

augmentation du flux sanguin vaginal. Cette augmentation<br />

provoque une congestion des vaisseaux génitaux et une<br />

lubrification du canal vaginal par un transsudat issu du<br />

lit vasculaire sous-épithélial. En effet, l’engorgement de<br />

la paroi vaginale élève la pression régnant dans les<br />

capillaires et augmente la transsudation du plasma à<br />

travers l’épithélium vaginal. Ce transsudat est transporté<br />

passivement à travers les espaces intra-épithéliaux, ou<br />

canaux intercellulaires, et traverse l’épithélium pour<br />

s’étaler à la surface du vagin en donnant d’abord des<br />

gouttelettes analogues à la sueur, qui s’unissent ensuite<br />

pour former une pellicule lubrifiante recouvrant la paroi<br />

vaginale. Ce fluide sert de lubrifiant pour la cinétique<br />

coïtale et neutralise l’acidité vaginale favorisant ainsi la<br />

survie des spermatozoïdes.<br />

Outre sa lubrification, le vagin s’allonge et se dilate<br />

grâce à une relaxation des muscles lisses de la paroi<br />

vaginale, la partie postéro-supérieure (2/3 interne) du<br />

-6-<br />

vagin s’allonge et s’élargit de 25% environ<br />

(fig. 2). Les rides du vagin s’effacent, les colonnes<br />

vaginales qui sont des structures érectiles, s’enflent sous<br />

l’effet de la stimulation sexuelle.<br />

a. Repos<br />

b. Phase d’excitation<br />

Fig. 2. Modifications physiologiques du vagin<br />

au cours de la phase d’excitation<br />

C. PHASE EN PLATEAU [4]<br />

R. RABII et coll.<br />

Elle correspond au maintien d’un niveau d’excitation<br />

élevé pendant une période plus ou moins longue, et<br />

aboutit normalement à l’orgasme.<br />

Au cours de cette phase se développe et s’amplifie la<br />

lubrification vaginale débutée pendant l’excitation.<br />

Si au cours de la phase d’excitation, nous avons pu<br />

constater des modifications importantes des 2/3 internes<br />

du vagin, celles-ci se manifestent au cours de cette phase<br />

au niveau du 1/3 externe qui subit une congestion<br />

vasculaire intense, commune avec la vulve.<br />

Les muscles bulbo-caverneux se contractent, les bulbes<br />

s’engorgent et se raffermissent, réduisant le diamètre de<br />

l’orifice d’entrée vaginale de 30%. Les muscles périvaginaux<br />

serrent la base du pénis, et le vagin prend une<br />

forme de poire : rétréci à l’entrée et élargi dans le fond.<br />

La réduction tonique du tiers externe du vagin s’accentue<br />

de plus en plus à mesure que l’orgasme se précise.<br />

On nomme “plate-forme orgastique” l’ensemble constitué<br />

par le tiers externe du vagin ainsi contracté et la<br />

turgescence proéminente des petites lèvres.

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