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KYSTE HYDATIQUE DU REIN (A PROPOS DE 40 CAS) - Lazraq info

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ARTICLE<br />

ORIGINAL<br />

RESUME<br />

INTRO<strong>DU</strong>CTION<br />

H. EN-NOUALI 1 , J. EL FENNI 1 , M. MAHI 1 , S. CHAOUIR 1 , T. AMIL 1 ,<br />

A. HANINE 1 , M. BENAMEUR 1 , M. GHADOUANE 2<br />

1. Service d’Imagerie Médicale. 2. Service d’Urologie.<br />

Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc<br />

But : la maladie hydatique est une maladie qui sévit à l’état<br />

endémique dans certains pays. La localisation rénale est rare<br />

et arrive en troisième position après les localisations<br />

hépatiques et pulmonaires. Le but de ce travail est de montrer<br />

les aspects radiologiques de cette affection ainsi que l’intérêt<br />

de l’imagerie dans le diagnostic et le suivi post-thérapeutique.<br />

Matériel et méthodes : étude rétrospective portant sur <strong>40</strong> cas<br />

de kystes hydatiques rénaux (KHR), colligés en 21 ans avec<br />

un recul allant de 2 à 19 ans dans le Service d’Urologie de<br />

l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V de Rabat. Ces<br />

patients ont été explorés par des examens radiologiques<br />

(abdomen sans préparation (ASP), urographie intraveineuse<br />

(UIV), échographie et/ou tomodensitométrie (TDM)).<br />

Résultats : la répartition de nos patients par tranche d’âge<br />

est la suivante : 9 malades entre 15 et 30 ans, 19 entre 30<br />

et 50 ans et 12 au-delà de 50 ans. L’ASP a été réalisé chez<br />

33 patients et a montré des calcifications arciformes dans 7<br />

cas (21,2%). 34 patients de notre série ont bénéficié d’un<br />

examen échographique qui a permis de poser le diagnostic<br />

de KHR chez 13 patients. L’UIV a été demandée pratiquement<br />

chez l’ensemble de nos patients, elle a montré un syndrome<br />

de masse urographique chez 11 patients. La TDM a été<br />

réalisée chez 14 patients. Tous les patients ont été opérés.<br />

Conclusion : le kyste hydatique rénal est une parasitose rare<br />

en dehors des zones d’endémie. Le diagnostic est<br />

essentiellement radiologique. Le traitement est chirurgical<br />

consistant en une résection du dôme saillant.<br />

Mots clés : kyste hydatique ; rein ; imagerie ; résection du<br />

dôme saillant<br />

Correspondance : Pr. M. GHADOUANE. BP 6739, Madinat<br />

Alirfane CP : 10101 Rabat, Maroc. E-mail :<br />

m1_ghado@hotmail.com<br />

Le kyste hydatique est une antropozoonose due au<br />

développement chez l’homme de la forme larvaire du<br />

Tænia Ecchinococcus granulosis. La localisation rénale<br />

est rare et arrive en troisième position après les<br />

localisations hépatique et pulmonaire. Le but de ce<br />

travail est de montrer les aspects radiologiques de cette<br />

affection ainsi que l’intérêt de l’imagerie dans le<br />

diagnostic et le suivi post-thérapeutique.<br />

<strong>KYSTE</strong> <strong>HYDATIQUE</strong> <strong>DU</strong> <strong>REIN</strong><br />

(A <strong>PROPOS</strong> <strong>DE</strong> <strong>40</strong> <strong>CAS</strong>)<br />

-9-<br />

ABSTRACT<br />

RENAL HYDATID CYST (ABOUT <strong>40</strong> <strong>CAS</strong>ES)<br />

MATERIEL ET METHO<strong>DE</strong>S<br />

J Maroc Urol 2008 ; 11 : 9-13<br />

Objectives : hydatid disease is endemic in some countries;<br />

the kidney is a relatively rare site of all visceral sites. The<br />

authors present the various imaging features of renal hydatid<br />

cyst and define the place of the various imaging modalities.<br />

Materials and methods : this retrospective study was based<br />

on <strong>40</strong> cases of renal hydatid cyst treated between 1985 and<br />

2006. These patients were explored by radiological<br />

examinations (KUB X-ray, intravenous urography,<br />

ultrasonography and/or computed tomography).<br />

Results : 9 patients are between 15 and 30 years old, 19<br />

between 30 and 50 years old and 12 beyond 50 years old.<br />

KUB X-ray was performed in 33 cases. Ultrasonography was<br />

performed in 34 cases. Intravenous urography was performed<br />

in all cases and CT scan was performed in 14 cases. All the<br />

patients were operated.<br />

Conclusion : the diagnosis of renal hydatid cyst is often<br />

simple in hydatid endemic countries and is based on a<br />

combination of radiological exams. The treatment is surgical:<br />

resection of the prominent dome.<br />

Key words : hydatid cyst ; kidney ; imaging ; resection of the<br />

prominent dome<br />

Il s’agit d’une étude rétrospective, portant sur <strong>40</strong> cas<br />

de kystes hydatiques rénaux colligés dans le Service<br />

d’Urologie de l’Hôpital Militaire d’Instruction<br />

Mohammed V de Rabat entre janvier 1985 et décembre<br />

2006. Les malades hospitalisés sont les militaires, les<br />

épouses et les enfants des militaires. Le recul du suivi<br />

est de 2 à 19 ans.


Kyste hydatique du rein<br />

RESULTATS<br />

Quarante patients porteurs d’un KHR ont été opérés<br />

dans le service sur une période de 21 ans avec une<br />

moyenne de 1,95 malades/an. Il y avait 26 hommes<br />

pour 14 femmes. La répartition de nos patients par<br />

tranche d’âge est la suivante : entre 15 et 30 ans : 9<br />

malades, entre 30 et 50 ans : 19 malades, au-delà de<br />

50 ans : 12 malades. L’âge moyen est de 46 ans avec<br />

des extrêmes de 15 et 73 ans.<br />

La sémiologie clinique était riche mais rarement<br />

spécifique (tableau I).<br />

Signes d’appel<br />

Syndrome douloureux lombaire :<br />

- Lombalgies<br />

- Coliques néphrétiques<br />

Hématurie<br />

Fièvre prolongée<br />

Masse lombo-abdominale<br />

Douleur abdominale<br />

Pollakiurie<br />

Brûlures mictionnelles<br />

Hydaturie<br />

Hypertension artérielle<br />

L’abdomen sans préparation (ASP) a été réalisé chez<br />

33 patients et a montré des calcifications arciformes<br />

dans 7 cas (21,2%) (fig. 1), une opacité de tonalité<br />

calcique se projetant sur l’aire rénale dans 1 cas (3,1%).<br />

Chez les autres patients, le cliché de l’abdomen sans<br />

préparation n’avait pas montré d’anomalies.<br />

34 patients de notre série ont bénéficié d’un examen<br />

échographique qui a permis de poser le diagnostic de<br />

KHR chez 13 patients (tableaux II et III), (fig. 2 et 3a).<br />

Types<br />

Type I<br />

Type II<br />

Type III<br />

Type IV<br />

Type V<br />

Tableau I. Sémiologie clinique<br />

Nombre de cas<br />

27<br />

16<br />

11<br />

12<br />

10<br />

10<br />

7<br />

6<br />

5<br />

4<br />

1<br />

Tableau II. Classification de Gharbi<br />

Aspects échographiques<br />

Pourcentage (%)<br />

65,9<br />

39,1<br />

26,9<br />

29,3<br />

24,4<br />

24,4<br />

17,1<br />

14,5<br />

12,2<br />

9,8<br />

2,5<br />

Collection liquidienne pure, bien limitée, anéchogène,<br />

correspondant à un kyste univésiculaire<br />

Collection liquidienne avec dédoublement de la paroi voire<br />

une membrane flottante<br />

Collection liquidienne cloisonnée<br />

Formation d’échostructure hétérogène due au remaniement<br />

Formation à paroi dense réfléchissante réalisant une ligne<br />

arciforme suivie d’un cône d’ombre postérieur<br />

Type de KHR selon Gharbi<br />

Nombre de cas<br />

Pourcentage (%)<br />

Tableau III. Résultats échographiques<br />

I<br />

10<br />

29,4<br />

II<br />

6<br />

17,6<br />

III<br />

7<br />

20,5<br />

IV<br />

5<br />

14,7<br />

V<br />

2<br />

5,8<br />

-10-<br />

H. EN-NOUALI et coll.<br />

Fig. 1. Opacité de tonalité calcique à contours<br />

arciformes se projetant sur l’aire rénale<br />

L’urographie intraveineuse (UIV) a été demandée<br />

pratiquement chez l’ensemble de nos patients, elle a<br />

montré un syndrome de masse urographique chez 11<br />

patients.<br />

L’exploration tomodensitométrique a été réalisée chez<br />

14 patients pour objectiver la cartographie des kystes,<br />

préciser le nombre et la taille et rechercher d’autres<br />

localisations rétropéritonéales (fig. 3b et 4).<br />

Tous les patients admis pour prise en charge du kyste<br />

hydatique rénal ont été opérés sous anesthésie générale,<br />

et ont été abordés par chirurgie classique. Une<br />

lombotomie était le plus souvent utilisée (36 cas) ; une<br />

voie médiane était utilisée chez 4 patients. La résection<br />

du dome saillant et capitonnage était pratiquée 32 fois.<br />

Une néphrectomie était réalisée dans 8 cas.<br />

Les suites opératoires ont été simples pour la majorité<br />

des cas. Un malade a été opéré pour récidive au niveau<br />

de la loge rénale la première fois, et au niveau de la<br />

paroi la deuxième fois.<br />

L’évolution post-opératoire a été marquée chez 3<br />

patients par la survenue d’une fistule urinaire ayant tari<br />

spontanément, l’une à J7 et l’autre à J12 et chez le<br />

3ème patient, la durée n’a pas été précisée. Un patient<br />

de notre série avait présenté une suppuration de la<br />

cavité résiduelle survenue à J21, il a été traité par une<br />

antibiothérapie et par ponction drainage percutanée<br />

échoguidée. Un autre malade avait présenté un faux<br />

kyste du pancréas 3 mois après l’intervention, et qui<br />

a été traité par résection du dôme saillant et drainage.<br />

Le traitement médical à base d’Albendazole a été<br />

proposé chez 4 patients chez qui la maladie hydatique<br />

avait plusieurs localisations. Il a été poursuivi pendant<br />

une durée de 3 mois.


a<br />

Fig. 2. Masse kystique rénale polaire supérieure à paroi calcifiée<br />

Fig. 3. Enorme masse kystique multivésiculaire rénale gauche (stade III). a. Echographie. b. Tomodensitométrie<br />

a b<br />

Fig. 4.<br />

a. Masse kystique rénale gauche à contenue homogène à paroi fine (stade I)<br />

b. Masse kystique à paroi calcifiée rénale droite (stade IV)<br />

-11-<br />

b<br />

J Maroc Urol 2008 ; 11 : 9-13


Kyste hydatique du rein<br />

DISCUSSION<br />

Le kyste hydatique est une antropozoonose due au<br />

développement chez l’homme de la forme larvaire du<br />

Tænia Ecchinococcus granulosis [1, 2, 3]. Elle est<br />

répandue de façon endémique en Afrique et dans le<br />

pourtour du bassin méditerranéen constituant un<br />

véritable problème de santé publique [4]. La localisation<br />

hépatique et pulmonaire est la plus fréquente. Le kyste<br />

hydatique rénal (KHR) arrive en troisième position (5%)<br />

et représente la localisation la plus fréquente du tractus<br />

urogénital [2, 5]. Il est généralement primitif, presque<br />

toujours unique, de localisation corticale et<br />

préférentiellement polaire. Dans 2 à 5% des cas, le<br />

KHR est associé à d’autres localisations, essentiellement<br />

hépatiques et pulmonaires [4, 5].<br />

Le KHR peut rester asymptomatique pendant des années<br />

expliquant parfois la découverte de masses volumineuses<br />

avant les manifestations cliniques qui dépendent de la<br />

rupture ou non du kyste [1, 2, 3, 5]. Aucun signe<br />

clinique n’est spécifique sauf l’hydaturie qui témoigne<br />

de l’ouverture du kyste dans les voies excrétrices. Les<br />

autres signes cliniques sont représentés par des<br />

lombalgies (60 à 80% des cas), l’hématurie (10 à 30%<br />

des cas), celle-ci est la conséquence d’une fissuration<br />

calicielle liée à une compression par le kyste lorsqu’il<br />

augmente de volume, des signes digestifs de<br />

compression, des signes respiratoires en cas de kyste<br />

polaire supérieur, une masse lombaire ou lomboabdominale.<br />

Enfin, le KHR peut être responsable<br />

d’une fièvre prolongée, exceptionnellement d’une<br />

hypertension artérielle [5, 6, 7, 8].<br />

Biologiquement, il existe une hyperéosinophilie<br />

évocatrice dans 20 à 50% des cas. Les sérologies de<br />

l’hydatidose sont de moins en moins réalisées en raison<br />

de leur faible fiabilité. Le test d’hémagglutination<br />

indirecte est la réaction la plus sensible avec une<br />

sensibilité de 70%. Une étude a montré que<br />

l’immunoélectrophorèse de l’arc 5 avait une sensibilité<br />

et une spécificité de 100% [4, 5, 6, 9].<br />

L’imagerie médicale permet de poser le diagnostic, de<br />

dresser le bilan d’opérabilité et le suivi postthérapeutique<br />

[1, 2, 10, 11]. L’échographie est un<br />

examen simple, anodin, facile et reproductible. Elle<br />

oriente le diagnostic de KHR et recherche les<br />

associations lésionnelles. Les éléments évocateurs de<br />

l’origine hydatique sont la nature liquidienne, les<br />

calcifications, le décollement membranaire et la<br />

présence de vésicules filles. La classification de Gharbi<br />

en 5 stades des kystes hydatiques hépatiques s’applique<br />

aux kystes hydatiques rénaux [4, 5, 10]. L’aspect du<br />

type II et III est pathognomonique du kyste hydatique.<br />

Le type I peut être différencié d’un kyste séreux devant<br />

la présence d’une membrane propre épaisse. Le type<br />

V est évocateur du diagnostic dans une région<br />

endémique. Cependant, d’autres lésions peuvent donner<br />

le même aspect, comme le cancer du rein ou la caverne<br />

tuberculeuse rénale. L’aspect pseudo-tumoral (type IV)<br />

-12-<br />

H. EN-NOUALI et coll.<br />

soulève essentiellement le problème d’un cancer du<br />

rein. L’échodoppler apporte dans ce cas des arguments<br />

diagnostiques complémentaires en mettant en évidence<br />

l’absence de flux vasculaire en intra et péri-lésionnel<br />

[5, 10].<br />

L’urographie intraveineuse (UIV) montre un syndrome<br />

tumoral avasculaire, déformant les contours du rein,<br />

comprimant, refoulant et étirant les voies excrétrices,<br />

des calcifications en projection de l’aire rénale d’autant<br />

plus orientatrices si elles sont organisées en liseré<br />

arciforme périphérique. Elle peut aussi montrer un<br />

syndrome obstructif, secondaire à l’englobement de la<br />

voie excrétrice ou à la migration de vésicules filles<br />

dans l’uretère. Dans certains cas, l’UIV met en évidence<br />

un rein muet dû à une destruction parenchymateuse<br />

totale [4, 5, 10].<br />

La tomodensitométrie apporte beaucoup de<br />

renseignements supplémentaires, elle s’avère nécessaire<br />

chaque fois que le diagnostic est incertain, surtout pour<br />

les kystes de type IV et V [5, 10]. Elle permet de dresser<br />

un bilan topographique précis, de rechercher<br />

d’éventuelles localisations extrarénales en particulier<br />

hépatiques et péritonéales et d’objectiver une éventuelle<br />

communication avec les voies excrétrices. L’aspect<br />

tomodensitométrique du KHR est caractéristique. Il<br />

s’agit d’une formation kystique uni ou multivésiculaire<br />

avec une paroi fine qui peut se rehausser. L’aspect est<br />

très caractéristique dans les kystes multivésiculaires où<br />

les vésicules filles ont une densité plus faible que celle<br />

du kyste mère (aspect en rosette).<br />

L’imagerie par résonance magnétique n’est pas une<br />

technique de 1ère intention dans la maladie hydatique<br />

(5). Elle ne trouve sa justification que lorsque les autres<br />

imageries en coupe ne permettent pas d’établir un<br />

diagnostic certain. Le contour du kyste a un signal bas<br />

sur toutes les séquences spin-écho. Le liquide vésiculaire<br />

est en hyposignal en T1 et en hypersignal en T2.<br />

Le traitement du KHR est le plus souvent chirurgical.<br />

Il doit préserver au mieux le tissu rénal fonctionnel [1,<br />

6, 12, 13]. La lombotomie est la voie classiquement<br />

utilisée qui permet de minimiser le risque d’essaimage.<br />

La voie médiane est justifiée uniquement en cas de<br />

localisations péritonéales associées, parfois en cas de<br />

KHR bilatéral. Pour la grande majorité des auteurs, le<br />

traitement de référence est la résection du dôme saillant.<br />

Dans une série de 31 cas [14], une ponction percutanée<br />

a été réalisée dans un cas de type I.<br />

L’adjonction d’un traitement médical est controversée.<br />

Elle ne semble pas diminuer le risque de récidive, elle<br />

reste indiquée dans les localisations multiples avec<br />

exérèse incomplète ou en cas de localisations<br />

péritonéales diffuses associées. L’Albendazole, utilisé<br />

à la dose de 10-12 mg/kg/jour pendant 3 mois, semble<br />

prometteur.


CONCLUSION<br />

Le kyste hydatique rénal est une parasitose rare en<br />

dehors des zones d’endémie. Le diagnostic est<br />

essentiellement radiologique. Le traitement est<br />

chirurgical consistant en une résection du dôme saillant.<br />

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