à noter : fermeture des bureaux CSC-E du 23 juillet au 3 août inclus.

Actualité
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délégué serait ajouté. Les membres
du personnel auront entre autres la
confirmation que le PO/le chef d’établissement
doit : mettre à leur disposition
les instruments et les matières
nécessaires à l’accomplissement du
travail ; veiller en bon père de famille
à ce que le travail s’accomplisse dans
des conditions convenables au point
de vue de la sécurité et de la santé
des membres du personnel, et que
les premiers secours soient assurés
à ceux-ci en cas d’accident ; traiter
avec dignité et courtoisie les membres
du personnel ; …
Vers une plus grande transparence…
Par la gestion centralisée et « distante
» des dossiers des membres du
personnel, ceux-ci éprouvent souvent
des difficultés à vérifier le respect de
l’ordre des candidatures, les possibilités
de nomination ou de changement
d’affectation.
A la demande d’une plus grande transparence,
le Cabinet propose plusieurs
modifications :
F publication des emplois vacants au
Moniteur à la date du 1er janvier ;
F le contrôle syndical des désignations
devient décrétal.
Ces propositions sont des avancées
à nos yeux mais pas encore suffisantes.
Il manque en effet deux
types d’informations essentielles
pour assumer de manière effective
le contrôle syndical qui nous
est dévolu : la désignation des
temporaires ainsi qu’une publication
des emplois disponibles. Sans
ces informations, les membres
du personnel ayant le sentiment
d’être lésés devront continuer à
utiliser le système délétère pour
faire valoir leurs droits… Des informations
complètes permettraient
de donner des réponses précises et
éviteraient les ressentis !
F Les candidats prioritaires devront
poser leur candidature en janvier
et ne plus choisir des établissements
scolaires précis mais une
zone. Nous apprécions cette mesure
qui aura pour effet positif,
CSC-Educ n°60 / juin 2012
l’augmentation du nombre de désignations
de temporaires prioritaires
par année. Nous souhaitons
toutefois que l’article spécifie
un rayon maximal dans lequel le
membre du personnel peut être
désigné par rapport à son domicile.
Vers une stabilisation des équipes
pédagogiques…
Le Cabinet se rend compte également
que, vu la gestion centralisée
des désignations, un des points faibles
du réseau organisé par la Fédération
Wallonie-Bruxelles est l’instabilité pédagogique
des enseignants. C’est la
raison pour laquelle il est proposé de
mettre une priorité pour désigner les
temporaires et les temporaire prioritaires
dans l’emploi qu’ils occupaient
l’année précédente. Au nom de la
stabilité pédagogique, cette mesure
ne peut être que positive en termes
de construction d’équipes, de projet
d’établissement et d’image pour
l’école..., positive à partir du moment
où les règles et priorités statutaires
sont respectées.
De bons et de mauvais ajouts…
F Des articles clarifieraient l’ordre
exact de dévolution des emplois
(par exemple un temporaire prioritaire
« article 20 » passe avant
un temporaire) et spécifieraient
le classement des articles 20. Cela
permettra d’éviter toute interprétation
de texte et donc tout malaise
au sein d’une équipe éducative
!
F Par contre, nous ne souscrivons
absolument pas à l’ajout d’un
article précisant qu’un membre
du personnel qui bénéficie d’une
suspension du prononcé dans le
cadre d’une procédure pénale soit
amputé de la moitié de son salaire
lors de la suspension préventive.
En effet, une suspension d’un
prononcé n’est pas une condamnation
et pourtant la Fédération
Wallonie-Bruxelles sanctionnerait
au niveau salarial le membre du
personnel !
Pour conclure, nous osons espérer que
l’opération lifting de l’AR du 22 mars
1969 se concrétisera dans les mois qui
viennent mais que le Cabinet ne s’arrêtera
pas en chemin !
Laurence Mahieux