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La saga Arlette, tome 3 - Je me livre ... Eric Vincent

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<strong>La</strong> <strong>saga</strong> <strong>Arlette</strong>, <strong>to<strong>me</strong></strong> 3<br />

L’obscurité dans laquelle il baignait, cessa brusque<strong>me</strong>nt. Un pan entier de la pièce<br />

s’alluma. Une télévision géante ! Super ! On allait peut-être lui passer son film comique,<br />

après tout ! Sympa, la taule ? C’était conclure un peu vite. Le film com<strong>me</strong>nça. Point de<br />

« Grande vadrouille » ou de « Petit baigneur » avec Louis de Funès mais plutôt « <strong>La</strong><br />

grande farfouille » ou « Le petit baiseur » avec Louis le Funeste, le pourfendeur<br />

d’hémorroïdes. Zut ! Ils allaient lui passer des films X d’un genre qui ne lui plaisait pas du<br />

tout. Ils ambitionnaient de faire de lui un hom<strong>me</strong> « normal » selon leurs critères ; c’est à<br />

dire un enfonceur de portes fermées, un pourfendeur de bestiaux monu<strong>me</strong>ntaux et un<br />

docile compagnon pour grosse brute épaisse.<br />

Il tourna le dos au film et se boucha les oreilles. Aussitôt, la suite du film se déroula sur<br />

l’autre pan, juste en face de lui, le volu<strong>me</strong> sonore triplé. Il ferma les yeux. En réponse, il<br />

reçut une décharge électrique dans les pieds ! Aïe ! Ils avaient les moyens de le forcer. Il<br />

eut l’idée de grimper sur le lit, se <strong>me</strong>ttant hors d’atteinte du plancher électrifié. Peine<br />

perdue ! Des arcs électriques traversèrent la pièce et le frappèrent de plein fouet. Le choc<br />

le projeta au sol et son corps fut agité de convulsions. Ces cabrioles provoquées<br />

réveillèrent la blessure causée au bras. <strong>La</strong> balle avait disparu mais la cicatrice était trop<br />

fraîche et très sensible.<br />

Leurs méthodes d’enfoirés le condamnaient donc à regarder leur satané film où des <strong>me</strong>cs<br />

jouaient au petit train, locomotive et wagons compris. Quelle distraction ! Avaient-ils<br />

l’intention de le convertir en diffusant ces âneries ? Si c’était le cas, il leur souhaitait bien<br />

du courage ! Il lui suffirait de penser à <strong>Arlette</strong> dont il avait eu la virginité, en souvenir au<br />

moins, ou à sa dernière nuit avec Marina, pour contrer leurs vaines tentatives.<br />

Il était forcé de subir leur program<strong>me</strong>. Soit ! Ils ne l’empêcheraient pas d’entendre au lieu<br />

d’écouter. Il s’installa donc confortable<strong>me</strong>nt sur son lit, dos au mur, prêt à leur prouver<br />

qu’ils échoueraient.<br />

*<br />

* *<br />

L’ombre espionnait derrière la lourde porte d’acier, par une trappe amovible. Elle se<br />

régalait. <strong>Eric</strong> allait être reconverti en homosexuel puis en grande folle, à grands renforts<br />

d’hormones féminines de synthèse. Tôt ou tard, les résistants apprendraient son existence.<br />

Ils essaieraient de le libérer. Ils y parviendraient, bien entendu. Tout serait fait pour qu’ils<br />

y parviennent. Ensuite, <strong>Arlette</strong> découvrirait un double de son compagnon doublé d’un<br />

traître. Elle finirait par l’abattre ou il finirait par la trahir. En tous les cas, ils se<br />

détesteraient mutuelle<strong>me</strong>nt, sexuelle<strong>me</strong>nt. Quelle victoire ! L’anéantisse<strong>me</strong>nt serait total.<br />

Le mystérieux être demanda un compte-rendu détaillé sur la conversion au responsable<br />

du program<strong>me</strong>. Ce dernier répondit qu’il était trop tôt pour juger des premiers effets. <strong>Eric</strong><br />

se contentait pour l’instant de regarder les films éducatifs, ayant compris qu’il n’avait pas<br />

le choix. Les premiers résultats significatifs viendraient lorsque étant trop sevré, il<br />

com<strong>me</strong>ncerait par être excité à la vue des corps d’hom<strong>me</strong>s se mêlant inti<strong>me</strong>nt. Après cela,<br />

il faudrait passer aux travaux pratiques. On entamait ces exercices première<strong>me</strong>nt avec des<br />

transsexuels, puis avec des hom<strong>me</strong>s normaux. Enfin, l’ulti<strong>me</strong> étape consistait à en faire<br />

une grande folle totale<strong>me</strong>nt efféminée, épilée des bras aux pieds, gavée d’hormones<br />

féminines. <strong>La</strong> cerise sur le gâteau était d’en faire un véritable transsexuel, ce qui briserait<br />

complète<strong>me</strong>nt <strong>Arlette</strong>. Perdre <strong>Eric</strong> une seconde fois serait au-dessus de ses forces. L’avoir<br />

perdu au combat, avec en souvenir une image intacte de lui, en héros, en martyr, c’était

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