Table des Matières

dans la vie suivante, c’est un animal qui sait lorsqu’il naît qu’il
servira de nourriture à l’humain et que, grâce à cette acceptation, on
lui fera ce don généreux.
B : A condition qu’il y ait un agglomérat ?
TGM : Les agglomérats existent dans tous les cas, mais c’est
l’animal supérieur qui prendra le pouvoir sur ces diverses forces
qui vont se relier à lui pour constituer cet humain. Il est le « plus »
qui va entraîner toutes ces nuances parallèles à lui. Toute une
association d’ondes est en effet nécessaire et lui sera le « meneur »,
il sera le dénominateur commun de cet agglomérat, la force la plus
grande, le dynamiseur.
Il y a une telle multiplicité de nuances, de variétés, qu’aucun être
humain n’est semblable à un autre : les races, les natures violentes
ou douces, rudimentaires ou raffinées, etc.
– Grand-père, est-ce que tu te souviens de quelque chose. Moi je
t’aurais bien vu comme un petit bout de cheval de trait
traçant son sillon dans le champ, un peu de ouistiti malicieux,
un peu de loup qui défend sa portée, un peu de l’élégant et
souriant dauphin, un peu de… Je m’arrête, tu pourrais te
vexer.
B : Ces forces animales sont-elles toujours réunies dans notre
cerveau ?
TGM : Il n’y a pas une seconde de votre vécu magnétique qui
disparaît, tout est conservé en vous et vous vous en servez
constamment. C’est très important pour nos personnalités, nous
réussissons nos vies humaines lorsque nous vivons bien nos vies
animales.
Ce qui est mal vécu, pendant les vies animales (des morts
pénibles, des émotivités provoquées par les troubles de la nature,
des peurs, des terreurs…), reste dans les vies humaines. Même si
l’humain arrive à se stabiliser, il aura toujours en lui un petit
manque, une petite force qui, si elle n’est pas parfaite, lui sert
Table des Matières 96