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Plan régional de la qualité de l'air en Normandie 2010 - 2015 (.pdf)

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PRQA EN NORMANDIE<br />

(cumulée tout au long d'une journée dans nos activités multiples) qui est importante sur le p<strong>la</strong>n<br />

sanitaire.<br />

B. Paramètres influ<strong>en</strong>çant <strong>la</strong> <strong>qualité</strong> <strong>de</strong> <strong>l'air</strong><br />

La <strong>qualité</strong> <strong>de</strong> <strong>l'air</strong> est influ<strong>en</strong>cée par une combinaison <strong>de</strong> facteurs. La <strong>qualité</strong> <strong>de</strong> l’air au niveau <strong>régional</strong><br />

dép<strong>en</strong>d <strong>de</strong>s sources <strong>de</strong> pollution mais aussi <strong>de</strong> <strong>la</strong> topographie et <strong>de</strong> <strong>la</strong> météorologie.<br />

B.1. Sources <strong>de</strong> pollution<br />

Les sources <strong>de</strong> pollution sont un facteur déterminant <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>qualité</strong> <strong>de</strong> l’air : <strong>la</strong> nature <strong>de</strong>s polluants<br />

émis et leur quantité vont fortem<strong>en</strong>t influ<strong>en</strong>cer <strong>la</strong> <strong>qualité</strong> <strong>de</strong> l’air aux al<strong>en</strong>tours.<br />

Les substances retrouvées dans l’air, qu’elles soi<strong>en</strong>t d’origine humaine ou naturelle, peuv<strong>en</strong>t être <strong>de</strong><br />

nature chimique, biologique (poll<strong>en</strong>s, légionelles…) ou radiologique.<br />

Pour connaître et quantifier les rejets <strong>de</strong> polluants dans l’atmosphère, on distingue habituellem<strong>en</strong>t<br />

<strong>de</strong>ux grands types <strong>de</strong> sources :<br />

• Les sources localisées (mobiles et fixes) :<br />

o Les sources mobiles : comme leur nom l’indique, ce sont <strong>de</strong>s sources <strong>de</strong> pollution qui se<br />

dép<strong>la</strong>c<strong>en</strong>t (véhicules automobiles, navires...). L’accumu<strong>la</strong>tion d’un grand nombre <strong>de</strong> sources<br />

mobiles, sur les routes à fort trafic par exemple, peut créer localem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> forts niveaux <strong>de</strong><br />

pollution.<br />

o Les sources fixes : il s'agit <strong>de</strong>s sources canalisées ou diffuses dont les rejets pot<strong>en</strong>tiels ou<br />

effectifs dans l'atmosphère excè<strong>de</strong>nt certains seuils. Ce sont <strong>de</strong>s sources uniques et<br />

stationnaires <strong>de</strong> polluants qui peuv<strong>en</strong>t être définies <strong>de</strong> manière précise. Une cheminée d’usine<br />

est un exemple c<strong>la</strong>ssique <strong>de</strong> source fixe. Il est possible <strong>de</strong> mesurer le débit et <strong>la</strong> nature <strong>de</strong>s<br />

polluants émis par <strong>de</strong> telles sources. Il est égalem<strong>en</strong>t facile <strong>de</strong> réglem<strong>en</strong>ter <strong>de</strong> telles sources<br />

par le biais <strong>de</strong> valeurs limites d’émissions.<br />

• Les sources diffuses :<br />

Elles correspon<strong>de</strong>nt à une combinaison <strong>de</strong> sources ponctuelles mais sont trop difficiles à mesurer<br />

individuellem<strong>en</strong>t (trop petites, trop nombreuses). Il est par exemple impossible <strong>de</strong> suivre les<br />

émissions atmosphériques <strong>de</strong>s cheminées <strong>de</strong> chaque maison, <strong>de</strong> chaque ton<strong>de</strong>use à gazon, <strong>de</strong><br />

chaque station-service… Ensemble, ces sources contribu<strong>en</strong>t néanmoins <strong>de</strong> façon significative au<br />

total <strong>de</strong>s émissions. Ces émissions font plus souv<strong>en</strong>t objet d’estimations que <strong>de</strong> mesures. Dans le<br />

cadre d’un inv<strong>en</strong>taire d’émissions, elles sont donc rassemblées dans <strong>la</strong> catégorie <strong>de</strong>s « sources<br />

diffuses ».<br />

B.2. Météorologie, v<strong>en</strong>t et géographie<br />

Une fois les polluants émis dans l’atmosphère, différ<strong>en</strong>ts paramètres détermin<strong>en</strong>t <strong>la</strong> manière dont ils<br />

se dispers<strong>en</strong>t. Les principaux paramètres sont décrits ci-après.<br />

Le v<strong>en</strong>t<br />

Le v<strong>en</strong>t est un facteur ess<strong>en</strong>tiel contribuant à <strong>la</strong> dispersion <strong>de</strong>s polluants. La direction du v<strong>en</strong>t ori<strong>en</strong>te les<br />

émissions et sa vitesse contribue à une dilution plus ou moins importante <strong>de</strong>s polluants. Ainsi, une faible vitesse<br />

<strong>de</strong> v<strong>en</strong>t est associée à une stagnation <strong>de</strong>s polluants. Un v<strong>en</strong>t fort et <strong>de</strong> direction c<strong>la</strong>irem<strong>en</strong>t établie peut<br />

cep<strong>en</strong>dant contribuer localem<strong>en</strong>t à une conc<strong>en</strong>tration <strong>de</strong>s émissions polluantes, comme dans le cas <strong>de</strong>s<br />

retombées <strong>de</strong> panaches industriels. La vitesse du v<strong>en</strong>t augm<strong>en</strong>te généralem<strong>en</strong>t avec l’altitu<strong>de</strong>, ainsi plus les<br />

polluants s’élèv<strong>en</strong>t et plus leur dispersion est facilitée.<br />

La température<br />

La température agit sur <strong>la</strong> chimie et les émissions <strong>de</strong>s polluants. Le froid augm<strong>en</strong>te les rejets automobiles du fait<br />

d’une moins bonne combustion. La chaleur estivale est favorable à <strong>la</strong> formation photochimique <strong>de</strong> l'ozone et<br />

certains composés voi<strong>en</strong>t leur vo<strong>la</strong>tilité augm<strong>en</strong>ter avec <strong>la</strong> température.<br />

Partie 1 : Inv<strong>en</strong>taire et Enjeux<br />

Connaissances générales 19

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