LA SÉMITIQUE ALBION - Edition Saint Remi

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LA SÉMITIQUE ALBION
Cet article de la revue américaine serait à lire en entier et dans
l’original. Il est stupéfiant. On pourrait se demander s’il n’a pas
été écrit par un révérend dans un accès passager de folie animale
et printanière. Mais non ! Il a été écrit très gravement et porté très
gravement au directeur de l’Arena ; le directeur de cette revue l’a
lu très gravement et envoyé très gravement à ses abonnés ; les
abonnés l’ont à leur tour lu très gravement et, en le reposant sur
la table avec une extrême gravité, ont dit à leur entourage, à leurs
fils et à leurs filles :
« Le numéro de mars est aussi vivant, aussi alerte, aussi vaillant que ce que
l’on s’attend à trouver dans l’Arena. Le compte-rendu du Rév. Goodchild sur le
mal social à Philadelphie et le travail de M. Waldron sur le budget des États-
Unis exigent une attention spéciale ».
Ainsi s’exprime dans le numéro d’avril 1895 (p. 345) de la
Review of reviews qu’on nous met sous les yeux, M. Stead, le
Bérenger d’Outre-Manche, le gardien de la vertu des vierges
d’Albion, le directeur de la Pall Mal Gazette, lors de la retentissante
campagne de ce journal, qui ne mit nullement fin aux vices
immuables d’Albion, mais parvint à les rendre moins apparents.
Que ceux qui ne nous croiraient pas, se donnent la peine de
vérifier dans l’original. C’est facile et instructif.
L’Arena est en quelque sorte La revue des Deux-Mondes d’Outre-
Mer. Elle est publiée à Boston et Boston est... l’ « Athènes
américaine » ! !
Mais nous ne sommes pas près de voir la race anglaise se modifier. Comme la
race juive, elle semble enchaînée par une volonté supérieure à la sienne, par
une véritable malédiction, à quantité de vices et de défectuosités dégradantes,
que de nombreuses générations continentales ont naïvement pris pour des
supériorités.