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LA SÉMITIQUE ALBION - Edition Saint Remi

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<strong>LA</strong> <strong>SÉMITIQUE</strong> <strong>ALBION</strong><br />

(MŒURS ANG<strong>LA</strong>ISES)<br />

par<br />

LOUIS MARTHIN-CHAGNY<br />

1898<br />

Éditions <strong>Saint</strong>-<strong>Remi</strong><br />

– 2012 –<br />

Faire connaître l’Angleterre est<br />

le meilleur moyen de la combattre<br />

et de nous défendre contre ses<br />

empiètements.


Nous remplacerons désormais le nom de Louis Martin, inscrit sur<br />

la couverture de L’Angleterre et la Franc-Maçonnerie (Mœurs Anglaises)<br />

et de L’Anglais est-il un Juif ? (Mœurs Anglaises), par celui de Louis<br />

Marthin-Chagny pour éviter toute confusion qui pourrait se<br />

produire entre nous et d’autres écrivains signant du même nom,<br />

notamment M. Louis Martin, auteur de La Franc-Maçonnerie<br />

ennemie de la France (Delhomme et Briguet), M. Louis Martin,<br />

auteur de Le Maréchal Canrobert (Lavauzelle)… etc.<br />

Nous agissons ainsi dans un intérêt commun.<br />

ÉDITIONS SAINT-REMI<br />

BP 80 – 33410 Cadillac<br />

Tel/Fax : 05 56 76 73 38<br />

www.saint-remi.fr


AVANT-PROPOS<br />

« L’Espagnol des îles Canaries considère que : 1° Les Anglais sont tous<br />

fous ; 2° Les Anglais ne sont faits que d’argent ; 3° Ils sont tous détestables.<br />

Ils ont corrompu presque toute la terre » (Pall Mall Gazette du 6 avril<br />

1896).<br />

Nous trouvons que ces insulaires ont des idées beaucoup plus saines sur<br />

les Anglais que nos boulevardiers qui, à vrai dire, n’en ont généralement pas<br />

du tout.<br />

Nous allons plus loin : nous rapprochons ces Anglais qu’on admire trop<br />

en France d’une autre race dont la mentalité est aussi profondément troublée,<br />

qui adore aussi le veau d’or, qui est elle aussi détestable, et qui elle aussi a<br />

corrompu les autres peuples partout ou elle a passé. Nous voulons parler du<br />

peuple d’Israël.<br />

Et, thèse nouvelle en France, mais soutenue souvent par les auteurs<br />

anglais eux-mêmes, qui s’en font gloire, — nous voyons dans ces Anglais les<br />

descendants des anciens Sémites auxquels ils ressemblent d’une manière si<br />

frappante. Seulement ce sont des Sémites honteux.<br />

Ils se sont déguisés en Occidentaux, ils ont inventé la franc-maçonnerie et<br />

protégé le protestantisme, parce que ce sont là des masques commodes et des<br />

moyens de pénétration puissants.<br />

Dans plusieurs ouvrages, nous avons attiré, pour la première fois en<br />

France, l’attention sur ces questions qui en Angleterre ont donné lieu à toute<br />

une littérature spéciale. Dans ce nouveau volume, nous étudions l’âme<br />

anglaise et l’influence anglaise ; nous apportons une masse considérable de<br />

documents nouveaux qui contribueront, nous l’espérons, à modifier les idées<br />

traditionnelles si fausses, qui ont cours en France sur les Anglais.<br />

On commence à comprendre l’importance des questions de races. C’est en<br />

regardant celles qui nous entourent, que nous prendrons conscience de la notre.<br />

C’est aussi, plus que toutes les finasseries des politiciens ignorants, le vrai<br />

moyen de sauvegarder notre existence menacée.


PREMIÈRE PARTIE<br />

LES CLERGYMEN ET LEURS MŒURS


CHAPITRE I<br />

LE RÉVÉREND GOODCHILD ET <strong>LA</strong> PROSTITUTION À<br />

PHI<strong>LA</strong>DELPHIE.<br />

N<br />

ous abordons dans ce chapitre un sujet extrêmement<br />

objectionnable. Le premier mouvement des sectateurs de<br />

Calvin sera de prohiber la circulation de cet ouvrage dans toutes<br />

les librairies évangéliques et de nous fermer du même coup la<br />

clientèle de 800.000 âmes protestantes. Mais nous ne doutons pas<br />

qu’ils ne se ravisent promptement, quand ils s’apercevront que<br />

nous n’avons fait que traduire la prose d’un révérend, presque un<br />

confrère pour eux : car qui, dans les milieux de stricte observance<br />

protestante, ne devient clergyman à ses heures de loisir ?<br />

Dans le numéro de l’Arena de Mars 1896, le Rév. Frank M.<br />

Goodchild entretient longuement ses lecteurs du « mal social » à<br />

Philadelphie. Traduisons en bon français cette expression très<br />

littéraire par « prostitution ».<br />

On aurait pu croire que si le vice se trouvait banni du reste de<br />

la terre, il serait venu chercher un refuge à Paris dans « la<br />

Babylone moderne », dans la « ville des Ténèbres ». Mais il paraît<br />

qu’il a trouvé un lodging assez confortable à Philadelphie, la « Cité<br />

des <strong>Saint</strong>s », la ville des Quakers, le « Paradis Terrestre, avant qu’il<br />

n’ait été souillé par la faute de nos premiers parents ».<br />

M. Goodchild commence par déclarer que les mêmes outrages<br />

à la pudeur qui choquèrent l’univers, lorsqu’ils furent dévoilés par<br />

M. Stead à Londres, par le D r Parkhurst, à New-York, se<br />

perpètrent communément aujourd’hui même à Philadelphie. Il<br />

s’agit de la prostitution des vierges impubères. Mais passons sur<br />

ce sujet.<br />

«Il n’y a pas moins de mille 1 maisons publiques dans la ville des Quakers<br />

et pas moins de cinq prostituées dans chacune d’elles... Six années<br />

1 Soit donc cent fois plus de maisons publiques qu’à Paris.<br />

Ce chiffre colossal à première vue, l’est encore bien davantage quand on y<br />

réfléchit.


8<br />

<strong>LA</strong> <strong>SÉMITIQUE</strong> <strong>ALBION</strong><br />

d’observation me font craindre que ces chiffres ne soient bien au-dessous de la<br />

vérité… » (page 576).<br />

Ceci est scientifique ! Le Révérend a-t-il, au moins, adopté la<br />

méthode des monographies préconisées par la Réforme Sociale ?<br />

Voilà ce qu’il eût été intéressant de savoir et ce qu’il néglige de<br />

dire.<br />

« Ces chiffres ne comprennent pas la multitude de pauvres créatures qui<br />

deviennent les victimes de personnages lubriques, constamment en quête de<br />

vierges (le texte dit : cas nouveaux) et qui ne savent que trop bien faire agréer<br />

leurs propositions » (ibid.).<br />

Paris contient 2.500.000 âmes, tandis que Philadelphie n’en possède pas<br />

500.000.<br />

Paris est le centre d’un vaste territoire dans lequel on ne trouverait pas un<br />

pouce de terrain inoccupé. Il est journellement visité par les populations des<br />

contrées qui n’en sont séparées que par deux ou trois heures de chemin de fer.<br />

— Philadelphie, dans le même rayon, est entouré de contrées dans lesquelles<br />

l’homme n’a jamais mis le pied, si ce n’est pour poser des rails de chemin de<br />

fer et des fils télégraphiques, — ou même pour y chasser la bête fauve.<br />

Beaucoup de provinciaux viennent passer quelques jours, chaque année, à<br />

Paris, pour leurs affaires et leurs plaisirs. Paris, avec Londres, est le rendezvous<br />

du monde entier. On y vient d’Asie, d’Australie, d’Amérique. Les Angloaméricains<br />

ont tous le plus ardent désir de voir Paris. Ne disent-ils pas : « C’est<br />

à Paris que va l’âme de tout bon Américain après sa mort ? » Tous ceux à qui<br />

leur fortune le permet, viennent à Paris. — Qui songerait à traverser l’Océan<br />

pour le simple plaisir de jeter un coup d’œil sur New-York, et à plus forte<br />

raison sur Philadelphie, qui n’a rien d’attrayant ? On ne va à Philadelphie<br />

qu’amené par une affaire spéciale. On peut donc dire que la prostitution de<br />

Philadelphie n’a qu’une clientèle locale, tandis que celle de Paris a une<br />

formidable clientèle étrangère. N’est-ce pas, de plus, aux États-Unis que l’on<br />

met ce dicton dans la bouche des prostituées : « Il n’y a plus rien à faire pour<br />

nous ; les femmes honnêtes nous font une trop désastreuse concurrence ? »<br />

Pour donner à la proportion 1/100 indiquée plus haut sa véritable valeur, il<br />

faudrait donc la multiplier par un coefficient qui resterait à établir. 10 ne nous<br />

semblerait pas exagéré, Paris ayant une population fixe quintuple de celle de<br />

Philadelphie et un chiffre de gens de passage que l’on peut évaluer également<br />

au quintuple. Philadelphie, la Ville <strong>Saint</strong>e, peut être fière d’elle. Elle détient le<br />

record.


CHAP. I : LE RÉVÉREND GOODCHILD ET <strong>LA</strong> PROSTITUTION 9<br />

Ce pasteur d’âmes semble ensuite prendre à tâche de suppléer<br />

à certaines lacunes que les touristes facétieux reprochent au<br />

Bœdeker :<br />

« Certains quartiers foisonnent de ces maisons (suit une très longue<br />

énumération de rues). Mais aucun quartier n’en est exempt. Vous les trouverez<br />

même dans le voisinage des églises » (ibid.).<br />

« Il y a différentes sortes de maisons… Certaines ne s’ouvrent qu’à la nuit.<br />

D’autres sont ouvertes tout le jour… Certaines sont qualifiées « chambres<br />

garnies », d’autres, maisons de modes, d’autres, officines de massages ; d’autres<br />

ont une plaque sur la porte avec un nom, par exemple : « Miss Tillie »… Dans<br />

les unes vous trouvez satisfaction pour 50 sous. Dans d’autres, vous ne<br />

trouverez de jeune fille garantie vierge que pour cinquante dollars ou plus, à<br />

moins que vous ne soyez un client » (ibid.).<br />

« S’il y a différentes sortes de maisons, il y a aussi différentes sortes de<br />

femmes. Les unes ne reçoivent qu’un amant et lui persuadent que leurs liens<br />

sont aussi sacrés que ceux du mariage.... D’autres, comme chez Mme Evans (sic)<br />

ne passent que la soirée pour recevoir les visiteurs de marque » (page 577).<br />

« Je me tins au carrefour de la Huitième et de Vine Street, un samedi soir,<br />

et je comptai 17 de ces créatures » (ibid.).<br />

Voilà des informations bien précises.<br />

« La fille de rue passionnée pour la liberté appelle « esclaves » celles qui<br />

fréquentent les établissements des madames » (ibid)...<br />

« De temps à autre, on y trouve des filles de clergymen et deux cas vinrent<br />

à ma connaissance dans lesquels la madame elle-même était fille d’un<br />

clergyman » (page 578).<br />

Il n’y a pas à nier que le Rév. Frank M. Goodchild n’ait<br />

profondément pénétré son sujet et n’en ait été réellement pénétré.<br />

Oyez plutôt, vous, peuples d’Israël, et vous autres Gentils et<br />

Philistins : Hearken, ye people !<br />

« On remarque parfois les plus singulières anomalies. La madame d’un de<br />

ces établissements tenait une « école du dimanche » tout en vaquant à son triste<br />

commerce. Les madames sont souvent pieuses, remarquablement pieuses même.<br />

Dans l’une des meilleures maisons de la cité, il y a un piano, un harmonium et<br />

de plus un orgue de Barbarie dans le salon. Il ne joue que des hymnes :<br />

« Hélas ! Le sang de mon Sauveur… », « Rocher des âges… », « Jésus, amant<br />

de mon âme », « Le Couronnement », « Sonnez, cloches du Ciel… ». etc. Si<br />

vous demandez des informations, on vous répond que cet orgue de Barbarie


10<br />

<strong>LA</strong> <strong>SÉMITIQUE</strong> <strong>ALBION</strong><br />

ne joue que le dimanche soir. Dans une autre maison, la madame met des livres<br />

religieux le dimanche sur la table du salon, parce que, dit-elle, elle entend que<br />

ses filles aient d’édifiantes lectures le jour du sabbat. Nous ne comprendrions<br />

pas cela, si nous ne voyions dans nos temples tant de gens qui font de leur<br />

religion une question de foi plutôt que d’actes, une matière de sentiments<br />

plutôt que d’agissements. Ces femmes perdues que le monde réprouve,<br />

s’excusent, — madames et filles — en disant qu’elles ne sont pas pires que les<br />

gens de meilleure réputation que certains personnages fort dévots, (members of<br />

churches) 1 qui leur rendent visite et dont les voitures attendant à la porte. C’est<br />

une excuse, assurément 2 (ibid.)<br />

1 « Member of church » est opposé à « visitor ». Le « visitor » est l’étranger de<br />

passage dans une ville, l’inconnu que l’on est obligé d’admettre à venir chanter<br />

un cantique d’une voix larmoyante, et à écouter un révérend forcé de lire un<br />

sermon que les impressions multiples d’un sabbat consciencieusement exécuté<br />

derrière ses abat-vent bien clos l’empêcheraient de débiter. Le « Member of<br />

church » est l’individu admis dans ces chapelles protestantes, comme on l’est<br />

dans un club, dans un salon fermé, et qui en est l’honneur, qui en est une des<br />

gloires. C’est ce que le Play, dans un autre langage, appellerait une « autorité<br />

sociale ».<br />

L’auteur de cet article aurait pu ajouter que nombre de clergymen sont<br />

fréquemment trouvés eu fâcheuse et peu canonique posture. Nous avions<br />

traversé l’Atlantique avec l’espoir de nous édifier par la contemplation des<br />

vertus de vos compatriotes et de revenir édifié, mon révérend. Mais, pendant<br />

vos « six années d’observation », vous avez dû voir comme nous, que vos<br />

confrères en divinity mènent une existence fort dévergondée.<br />

La vérité est que le Français ne peut guère étudier les mœurs israëlites en<br />

France : le Juif est naturellement honteux ; il n’ose déshabiller son âme, il<br />

craint de se montrer à nu brusquement et ne le fait que progressivement, avec<br />

précaution... Il peut les étudier beau coup mieux chez les Anglais qui se sentent<br />

cependant très retenus dans leurs tendances par le contact des Européens, et<br />

où le clergyman est un client fréquent des tribunaux ; on peut les étudier<br />

beaucoup mieux encore aux États-Unis, oui la race anglaise n’a guère de<br />

voisins et ou elle arrive à les subjuguer par la F∴ M∴ et par l’éclat trompeur de<br />

sa fausse civilisation.<br />

2 Le révérend Goodchild laisse loin derrière lui cet autre clergyman, dont on<br />

s’entretient fréquemment à Bergen, qui ne manquait jamais l’arrivée d’un<br />

navire, attendait le débarquement des matelots et leur disait : « Mes chers amis,<br />

il y a dans telle direction des maisons fort mal famées. Voilà précisément où il<br />

ne faut pas « aller ». Et le révérend clergyman y allait passer les nuits, absorbant<br />

des verres de bière et fumant des pipes d’un air paternel, fort bien vu d’ailleurs


CHAP. I : LE RÉVÉREND GOODCHILD ET <strong>LA</strong> PROSTITUTION 11<br />

« Les Peaux-Rouges de l’Alaska vendent leurs filles aux blancs pour<br />

quelques couvertures de laine. Il y a des Américaines à Philadelphie qui font de<br />

même » (page 579).<br />

La vente des filles par leurs parents à Londres, qui n’est pas de<br />

bien ancienne date, serait-elle une institution transportée dans la<br />

libre Amérique ?<br />

« Quelques jeunes filles s’écartent du droit chemin, grâce à la littérature et<br />

aux dessins pornographiques » (page 580).<br />

Les Anglais ont tellement répété aux Français que la littérature<br />

pornographique est un produit exclusivement français, que ceuxci,<br />

dans leur ignorance navrante de tout ce qui se passe à<br />

l’étranger, ont fini pas le croire. Nous signalons cet aveu en<br />

passant.<br />

La principale entrée de l’établissement de Madame Evans (deux fois<br />

nommée) est un magasin de tabac, deux portes au-dessous (le la salle de danse<br />

d’Applegate Carrousel (ibid.) ».<br />

C’est précis. On s’y rendrait les yeux fermés.<br />

« Il y a quelque temps, du haut de la chaire, dans un de mes sermons, je fis allusion,<br />

dans les termes les plus généraux, à une maison de commerce de la Huitième rue, qui avait la<br />

spécialité de proposer aux ouvrières un moyen pratique d’accroître leurs salaires. À mon<br />

grand étonnement, je trouvai le nom de cette maison sur les lèvres de tous mes paroissiens ; ils<br />

étaient aussi bien renseignés que moi-même et ils l’avaient été avant moi » (page 581) 1 .<br />

dans ces maisons, afin de veiller sans doute à ce que tout s’y passe<br />

conformément aux règles de la Morale protestante.<br />

1 Rappelons que les Anglais ont une passion invraisemblable pour les vierges.<br />

C’est là un vice antique, sémitique, asiatique. On se rappelle que, autrefois, les<br />

vainqueurs se faisaient donner un certain nombre de vierges, et nous<br />

retrouvons cela dans la race anglaise, ce conservatoire de tous les vices<br />

antiques. Les prostituées affamées qui vous poursuivent le soir dans les rues<br />

anglaises, quand elles voient qu’elles ont épuisé tous les moyens (le séduction,<br />

finissent par vous soumettre à une tentation à laquelle elles espèrent que vous<br />

ne saurez résister : elles vous disent qu’elles ont chez elles une vierge. C’est la<br />

séduction des séductions. Remarquons en passant que ce vice n’existe pas dans<br />

la « Babylone Moderne », à Paris. Rappelons aussi les scandales des vierges<br />

impubères, dénoncés par la Pall Mall Gazette. C’est précisément à cette<br />

singulière passion que répondait la « Maison de commerce de la Huitième<br />

rue ». Et quand le révérend a le choix entre les diverses sortes de maisons dont


12<br />

<strong>LA</strong> <strong>SÉMITIQUE</strong> <strong>ALBION</strong><br />

Cette fin d’alinéa laisse percer une certaine amertume. Après<br />

six années de persistantes et pénibles investigations, en effet, le<br />

révérend se trouvait en face de gens encore mieux informés que<br />

lui en une matière dans laquelle il s’était spécialisé, qu’il avait fait<br />

sienne, pour ainsi dire, à force d’études ! Ce qu’il croyait nouveau<br />

pour eux, ne l’était pas en réalité !<br />

« Tout se fait sur un bien plus grand pied en Amérique qu’en<br />

Europe », nous ont souvent répété les Américains. Nous nous en<br />

apercevons. Les prostituées parisiennes n’ont guère, pour<br />

atteindre le grand public, d’autre réclame possible que celle de la<br />

quatrième page du samedi des journaux ultra-boulevardiers. Elles<br />

n’ont pas encore les revues. De la chaire de la Madeleine ou de<br />

celle de la Trinité, on n’a pas encore indiqué les maisons ayant la<br />

spécialité de débaucher les ouvrières. L’israëlitisme n’est encore<br />

chez nous qu’à l’état progressif ; il n’a pas atteint le degré<br />

intégral 1 .<br />

Les esprits malveillants pourraient croire à une nouvelle forme<br />

de la réclame américaine, gigantesque, reptilienne, pénétrant et<br />

s’insinuant partout. Nous admettons que cette réclame n’a pas été<br />

faite de propos délibéré. Elle n’en a pas dû être moins fructueuse.<br />

« Quels sont les moyens pratiques de tuer la prostitution ? On répond que<br />

c’est un mal nécessaire, que nos filles ne seraient pas en sûreté dans les rues<br />

sans ce dérivatif à la bestialité humaine 2 . S’il en est ainsi, que les pensionnaires<br />

il tient à entretenir ses paroissiens du haut de la chaire, c’est précisément celleslà<br />

qu’il va choisir ! !<br />

1 L’élément anglais en Europe est, en quelque sorte, noyé dans la masse des<br />

autres races. En Amérique, il n’en est pas de même : il est omnipotent et n’a<br />

pas de voisins. Il peut s’y livrer davantage à ses extravagances instinctives. Il a<br />

moins à tenir compte de l’opinion qu’il redoute tant. C’est pour cette raison<br />

que les Anglais d’Europe ne peuvent se montrer toujours aussi anglais qu’ils le<br />

sont en réalité. Ils sont sans cesse sur le qui-vive, redoutant l’éclat de lumière,<br />

le coup de foudre, précurseur de leur mort. Mais jusqu’ici ils sont arrivés à<br />

aveugler presque complètement leurs voisins sur leur compte. Que d’éloges<br />

stupides ne leur ont pas adressés des gens véritablement trop superficiels !<br />

2 Le prétexte que prend le Rév. Goodchild pour entretenir le public de ces<br />

questions est de flétrir la conduite des Don Juan, séducteurs de la jeunesse. Le<br />

rôle de Don Juan est sans doute fort blâmable, mais nous doutons fortement


CHAP. I : LE RÉVÉREND GOODCHILD ET <strong>LA</strong> PROSTITUTION 13<br />

déchues du « brothel » que nous affectons de mépriser, soient honorées<br />

comme martyres pour le bien de la race, car elles sauvent le corps et l’âme de<br />

nos chères enfants par leur péché, comme Jésus-Christ nous a sauvés par ses<br />

souffrances. S’il en en est ainsi, plutôt que de voir la femme déshonorée, je<br />

voudrais que l’on renferme tous les hommes dont les passions bestiales<br />

menacent la société. Si je croyais une telle faute nécessaire, je cesserais de<br />

prêcher jusqu’à ce qu’un nouvel évangile nous soit apporté, donnant à<br />

l’homme ce qu’il prétend lui donner, l’affranchissement de la puissance du<br />

péché (page 583) ».<br />

Ce rapprochement entre les souffrances de Cupidon et celles<br />

du Christ pourrait paraître étrange ailleurs que dans la bouche<br />

que les demoiselles philadelphiennes aient dû opposer une résistance héroïque<br />

et désespérée au siège que l’ou mettait devant leur vertu. Nous avons beaucoup<br />

moins de foi en la vertu anglaise que l’on n’en a ordinairement en France.<br />

Nous pensons, pour tout dire, que leurs victoires étaient singulièrement<br />

préparées d’avance et, si nous nous faisions leur avocat, nous ajouterions que<br />

leur culpabilité de séducteurs en est très atténuée.<br />

Aussi les foudres que lance ce révérend nous font-elles sourire. Nous les<br />

eussions prises plus au sérieux si elles eussent été dirigées contre les<br />

demoiselles aussi bien que contre les messieurs.<br />

Le résultat le plus certain de cet article a dû être non d’opérer de nombreuses<br />

conversions, mais bien d’augmenter les dividendes de ceux qui ont des intérêts<br />

dans les chemins de fer, les hôtels et les maisons de nuit, — notamment celle<br />

de Mme Evans, de Philadelphie. Cette revue est lue dans toute l’Amérique du<br />

Nord et l’on sait avec quelle facilité les Anglo-Américains font deux ou trois<br />

cents lieues pour trouver la moindre distraction.<br />

Nous nous en voudrions d’insinuer que ce divine ait des intérêts chez Mme<br />

Evans ou dans des maisons similaires. Mais nous ne serions pas autrement<br />

étonnes que beaucoup de ses confrères en divinity qui leur donnent déjà leurs<br />

filles leur donnent aussi les moyens de subvenir aux premières dépenses. Le<br />

proxénétisme n’a jamais été mal vu, a même toujours été plutôt en honneur<br />

dans les races sémitiques. Ne rapporte-t-il pas de l’argent ?<br />

Cet article a dit faire au révérend beaucoup d’amis, dans les chemins de fer, les<br />

hôtels et ailleurs. Il a amené l’eau au moulin et les dollars dans la poche des<br />

Philadelphiens. Ceux-ci doivent dire avec leur gravité ordinaire : « He is a nice<br />

man. C’est un homme charmant » Il doit être « populaire » selon l’expression<br />

américaine. Les Philadelphiens n’ont pas dû en vouloir bien long temps de ses<br />

sévérités de langage à ce révérend qui avait vu les choses de si prés.


14<br />

<strong>LA</strong> <strong>SÉMITIQUE</strong> <strong>ALBION</strong><br />

d’un Anglais, israëlite déguisé sous l’apparat « très chrétien ». Il<br />

nous paraît au contraire normal chez un représentant de cette<br />

race singulière, encore si peu étudiée. Tout cela d’ailleurs est peu<br />

clair et évidemment incohérent. Il faudrait se livrer à de longs<br />

développements sur ce passage que l’on a voulu colorer d’un<br />

pseudo-christianisme, pour faire ressortir clairement la pure<br />

morale israëlite et absolument anti-chrétienne qui l’a inspiré.<br />

Après s’être longuement et complaisamment étendu sur la<br />

description du « mal social » à Philadelphie, ce parson indique les<br />

remèdes. Ce n’est pas le côté le moins élevé de son travail.<br />

Dans le cours de son étude, ce divine ne prononce pas moins<br />

de dix fois le mot de « brothel » qui se traduit en français par un<br />

mot de consonance très analogue, mais que l’on évite de<br />

prononcer, même dans les milieux les moins stricts. Nous<br />

eussions préféré l’expression de « maison publique ». Si cette<br />

revue se trouve tomber sous les yeux d’un enfant — on sait que<br />

tous les livres anglais sont tellement chastes qu’ils peuvent être lus<br />

partout — et qu’il demande ce que cela signifie, il est facile de lui<br />

répondre évasivement que c’est une maison dans laquelle le<br />

public est admis, comme dans les mairies, ou les cirques... S’il<br />

demande ce qu’est un « brothel », il ne reste plus que cette<br />

réponse à faire : « Je vous y conduirai ; j’aurai ce courage ; ce sera<br />

pour votre éducation et pour la Morale ! » Que l’on ne se mette<br />

pas à rire. Nous continuons notre métier de traducteur passif, et<br />

nous lisons, page 585 :<br />

« Le meilleur remède viendrait probablement d’une compréhension plus<br />

intelligente de l’éducation. Les parents ont été criminellement négligents.<br />

L’innocence ignorante, surtout, amène les jeunes filles au mal1 . Un silence trop<br />

prude, conduit de nombreuses jeunes filles au « brothel » (sic, pour la dixième,<br />

mais dernière fois).<br />

Le mot « criminel » me semble un peu dur pour les parents,<br />

mon révérend ; « coupable » aurait suffi, pour un premier<br />

avertissement. Mais si votre pressant appel était destiné à rester<br />

sans écho près des mères de famille, alors, il vous serait loisible de<br />

1 Surtout les jeunes filles américaines qui sortent seules à toute heure du jour el<br />

de la nuit, qui n’ont sans doute jamais rencontré de prostituées sur leur route ?


CHAP. I : LE RÉVÉREND GOODCHILD ET <strong>LA</strong> PROSTITUTION 15<br />

revenir sur ce sujet et personne ne saurait vous faire un reproche<br />

d’employer cette fois, des expressions véhémentes.<br />

« … Il devrait être possible, continue imperturbablement le révérend<br />

Goodchild, de donner à nos enfants quelque instruction sur ce côté si<br />

important de la vie en prenant garde toutefois de les faire rougir. Il est quasicriminel<br />

d’envoyer les nôtres au milieu des excitations et des tentations d’une<br />

grande cité, sans plus les y préparer que s’ils partaient pour le Paradis ».<br />

« Criminel », cette seconde fois, et même avec cette faible<br />

atténuation, est décidemment de trop, mon révérend. Je veux<br />

bien que vous soyez effrayé par l’énergie du mal, outré par<br />

l’horreur de la situation ; je consens à ce qu’une sainte irritation<br />

vous pousse un peu loin. Mais je me dois à moi-même et aux<br />

miens de proclamer que je ne puis vous suivre jusque-là.<br />

Admettons que ce soit infiniment fâcheux, infiniment regrettable.<br />

Vous avez, en anglais, un mot — disgracious — qui aurait ici sa<br />

place toute marquée.<br />

Réjouissez-vous, Robin ! Si vos œuvres de Cempuis n’ont<br />

trouvé que des détracteurs haineux dans votre ingrate patrie,<br />

réconfortez-vous en songeant que, au-delà des mers, dans les<br />

pays d’origine anglaise, pays d’éclosion de cette admirable<br />

institution appelée les « écoles mixtes », il y a de nobles cœurs, des<br />

cœurs de clergymen, prêts à vous comprendre et à battre à l’unisson<br />

avec le vôtre, à tenir à honneur de rester toujours et quand même<br />

vos précurseurs et vos devanciers, à suppléer aux lacunes<br />

infiniment regrettables de l’éducation familiale, à propager la seule<br />

et véritable instruction : l’instruction intégrale 1 !<br />

II supplie ensuite les femmes honnêtes d’être moins exclusives<br />

à l’égard des femmes déchues, — vis-à-vis desquelles il se montre<br />

plein de mansuétude, — et plus sévères à l’égard des hommes qui<br />

contribuent au mal. Mais il ne compte probablement pas que son<br />

invraisemblable article amènera ce résultat. Il semble l’indiquer<br />

surtout pour l’acquit de sa conscience.<br />

1 … Et vont même jusqu’à voir fréquemment leurs filles pensionnaires ou<br />

« madames », de maisons hospitalières, ce qui n’altère jamais bien longtemps leur<br />

toute britannique et vraiment animale sérénité.


16<br />

<strong>LA</strong> <strong>SÉMITIQUE</strong> <strong>ALBION</strong><br />

Et voilà la morale de ce long article, fruit de six années<br />

d’observations conduites avec un esprit véritablement<br />

scientifique : le « meilleur remède » consisterait à étendre<br />

l’instruction des jeunes filles !<br />

On aurait pu s’attendre à ce que ce révérend, ce ministre d’une<br />

religion très chrétienne, — puisque les Anglais sont chrétiens ou,<br />

du moins, en ont la « possession d’état » indiscutée jusqu’ici —<br />

écrive : « Le remède à tous ces débordements est dans la Religion.<br />

Devenons plus religieux et plus pratiquants ». Mais les<br />

Philadelphiens sont les gens les plus religieux et les plus<br />

pratiquants du monde. Leurs temples sont bondés le dimanche.<br />

Nous ajouterons qu’ils sont fort sincères dans leurs<br />

démonstrations religieuses. Ceci soit dit pour ceux qui<br />

s’émerveillent encore de l’observation du dimanche chez les<br />

Anglais, qui n’ont, pas encore compris que cette religion est basée<br />

sur la Lubricité et le Mensonge, et que, si elle s’appelle<br />

christianisme, c’est probablement parce qu’elle en est le<br />

symétrique inverse. Il ne faut pas demander à un pommier de<br />

produire des oranges. Cette religion donne les fruits qu’elle doit<br />

donner.<br />

Il indique la seule porte de sortie qui soit laissée ouverte à cette<br />

race « supérieure » : instruire à fond les jeunes filles sur ce que<br />

sont les maisons de prostitution. Cela vaudra au moins autant que<br />

de les mener le soir à Hyde-Park voir des milliers de mâles<br />

vautrés sur des femelles à faces humaines 1 .<br />

1 M. Goolchild ferait mieux de faire le procès de sa race.<br />

Il serait bien préférable, du côté des mères anglaises, qu’elles aient plus<br />

d’empire sur leurs filles et les conservent près d’elles, comme cela se pratique<br />

dans les races latines, jusqu’au jour où nous les confions comme épouses à un<br />

homme sérieux, comme servantes à une maîtresse de maison vigilante, comme<br />

ouvrières à des patrons soucieux de leurs devoirs de patronat ; — qu’elles ne<br />

montrent pas leurs dents, comme les femelles des bêtes, à leurs enfants, dès<br />

que ceux-ci sont à même de gagner leur existence ; qu’elles ne leur signifient<br />

pas qu’ils leur deviennent étrangers, que la table familiale est fermée pour eux,<br />

ou qu’on déposera leur note de restaurant sous leur serviette, la veille de leur<br />

départ ; qu’elles ne leur fassent pas comprendre qu’elles aient à pourvoir à leur<br />

propre home et à atteindre ce résultat par n’importe quel moyen : « Make


CHAP. I : LE RÉVÉREND GOODCHILD ET <strong>LA</strong> PROSTITUTION 17<br />

money, honestly, if you can, but make money » (proverbe écossais) ; —<br />

qu’elles ne leur disent pas ce you distant que les mères françaises remplacent<br />

par un tutoiement plus chaleureux ; — qu’elles ne traitent pas leurs filles, si<br />

elles les conservent chez elles, sur le même pied que l’inconnu qui vient<br />

« loger » avec elles, amené par une simple annonce de journal, qui vient ainsi<br />

diminuer le loyer d’une maison habitée par une seule famille, incapable de<br />

supporter une pareille dépense, qui vient diminuer aussi les frais généraux de la<br />

table en apportant sa quote-part à cette coopérative de consommation<br />

dénommée famille en Angleterre.<br />

Il serait bien préférable que, du côté des filles anglaises, elles n’aient pas, sous<br />

leurs apparences séraphiques, ce fol orgueil, père de l’indiscipline, qui tue<br />

l’autorité maternelle dans la famille, comme il tue chez les troupes anglaises<br />

l’obéissance, vis-à-vis des chefs ; comme il tue dans le clergé anglais, catholique<br />

aussi bien que protestant, l’obéissance vis-à-vis des autorités ecclésiastiques ;<br />

comme il empêche de trouver des servantes aux États-Unis. Cette indiscipline<br />

a été pompeusement dénommée self governement, et il se trouve des gens en<br />

France pour admirer cela, sans d’ailleurs savoir exactement de quoi il s’agit. Il<br />

faudrait que la mère anglaise ne sente pas d’instinct que les enfants de sa race<br />

sont inéducables, que tout effort en ce sens est inutile de sa part.<br />

Il serait bien préférable surtout que la lubricité ne soit considérée, comme dans<br />

les autres nations, que comme un tribut au mal, payé par notre humaine<br />

nature ; qu’elle ne soit pas déifiée, nous dirons plus, qu’elle ne soit pas l’objet<br />

d’un culte impératif, chez les Anglais, peuple plus ardent qu’on ne le suppose,<br />

peuple panthéiste, aux yeux duquel l’Humanité-Dieu ne se perpétue que grâce<br />

aux organes sexuels, qui jouent par conséquent un rôle adorable. Il ne faudrait<br />

pas que 150 lords, élus de Mammon, qui n’aime pas les classes déshéritées de la<br />

fortune, se réunissent pour chanter publiquement, pieusement, le plus<br />

gravement du monde, des louanges au Seigneur et le remercier d’avoir permis<br />

la réouverture d’un lieu de prostitution. (Voir l’Angleterre suzeraine de la<br />

France par la F∴ M∴, p. 205). Il ne faudrait pas que les habitants de<br />

Philadelphie continuent à prétendre sérieusement à la sainteté, car il est évident<br />

qu’ils ne peuvent dissimuler leurs vices trop publics, et qu’ils nous autorisent à<br />

croire que la sainteté pour eux est symétriquement inverse de ce qu’elle est<br />

pour nous.<br />

Alors, il ne deviendrait pas utile, — ce que suggérera peut-être le Rév.<br />

Goodchild dans un article futur, encouragé par les chaleureuses lettres de<br />

félicitations qu’il a dû recevoir de toutes parts — de mettre dans les manuels<br />

civiques l’usage des pensions de demoiselles : « Qu’est-ce qu’un brothel ?» Il ne<br />

serait plus à craindre que Robin de Cempuis, qui a importé ses collèges mixtes<br />

d’Angleterre, ne se croie obligé de compléter ses livres d’éducation intégrale<br />

par des éclaircissements sur la matière.


18<br />

<strong>LA</strong> <strong>SÉMITIQUE</strong> <strong>ALBION</strong><br />

Cet article de la revue américaine serait à lire en entier et dans<br />

l’original. Il est stupéfiant. On pourrait se demander s’il n’a pas<br />

été écrit par un révérend dans un accès passager de folie animale<br />

et printanière. Mais non ! Il a été écrit très gravement et porté très<br />

gravement au directeur de l’Arena ; le directeur de cette revue l’a<br />

lu très gravement et envoyé très gravement à ses abonnés ; les<br />

abonnés l’ont à leur tour lu très gravement et, en le reposant sur<br />

la table avec une extrême gravité, ont dit à leur entourage, à leurs<br />

fils et à leurs filles :<br />

« Le numéro de mars est aussi vivant, aussi alerte, aussi vaillant que ce que<br />

l’on s’attend à trouver dans l’Arena. Le compte-rendu du Rév. Goodchild sur le<br />

mal social à Philadelphie et le travail de M. Waldron sur le budget des États-<br />

Unis exigent une attention spéciale ».<br />

Ainsi s’exprime dans le numéro d’avril 1895 (p. 345) de la<br />

Review of reviews qu’on nous met sous les yeux, M. Stead, le<br />

Bérenger d’Outre-Manche, le gardien de la vertu des vierges<br />

d’Albion, le directeur de la Pall Mal Gazette, lors de la retentissante<br />

campagne de ce journal, qui ne mit nullement fin aux vices<br />

immuables d’Albion, mais parvint à les rendre moins apparents.<br />

Que ceux qui ne nous croiraient pas, se donnent la peine de<br />

vérifier dans l’original. C’est facile et instructif.<br />

L’Arena est en quelque sorte La revue des Deux-Mondes d’Outre-<br />

Mer. Elle est publiée à Boston et Boston est... l’ « Athènes<br />

américaine » ! !<br />

Mais nous ne sommes pas près de voir la race anglaise se modifier. Comme la<br />

race juive, elle semble enchaînée par une volonté supérieure à la sienne, par<br />

une véritable malédiction, à quantité de vices et de défectuosités dégradantes,<br />

que de nombreuses générations continentales ont naïvement pris pour des<br />

supériorités.


TABLE DES MATIÈRES<br />

AVANT-PROPOS......................................................................................3<br />

PREMIÈRE PARTIE<br />

LES CLERGYMEN ET LEURS MŒURS ..............................................5<br />

Chapitre I Le Révérend Goodchild et la Prostitution à Philadelphie. ........... 7<br />

Chapitre II Divertissements Religieux. ............................................................ 19<br />

Chapitre III Divertissements Religieux (Suite)................................................. 24<br />

Chapitre IV Anecdotes sur les Clergymen....................................................... 30<br />

DEUXIÈME PARTIE<br />

ORIGINES ANG<strong>LA</strong>ISES DE <strong>LA</strong> FRANC-MAÇONNERIE..............45<br />

Chapitre V Les Anglais Enclins aux Sociétés Secrètes................................... 47<br />

Chapitre VI Origine de la Secte Démasquée................................................... 54<br />

Chapitre VII Affinité de l’Esprit Anglais et de l’Esprit Franc-Maçon......... 59<br />

TROISIÈME PARTIE<br />

L’ANG<strong>LA</strong>IS EST-IL UN ISRAÉLITE...................................................73<br />

Chapitre VIII Le Christ chez les Anglais......................................................... 75<br />

Chapitre IX Le Christ chez les Anglais (suite). ............................................... 84<br />

Chapitre X Séparatisme Juif, Anglais et Protestant........................................ 91<br />

Chapitre XI « La Politique Israélite » de Kimon............................................. 94<br />

Chapitre XII Colonisation Anglaise et Juive................................................... 97<br />

Chapitre XIII Impuissance des Anglais à Cultiver.......................................106<br />

Chapitre XIV Instincts Sémites des Anglais..................................................113<br />

Chapitre XV Israël « Peuple de Dieu »...........................................................124<br />

QUATRIÈME PARTIE<br />

<strong>LA</strong> FAIBLESSE ANG<strong>LA</strong>ISE ................................................................ 139<br />

Chapitre XVI Waterloo et Trafalgar...............................................................141<br />

Chapitre XVII Infériorité de la Marine Britannique. ...................................144<br />

Chapitre XVIII Infériorité de la Marine Britannique (Suite). .....................152<br />

Chapitre XIX Infériorité de l’Armée de Terre..............................................163<br />

Chapitre XX La Paix, l’Arme la Plus Terrible des Anglais..........................171<br />

Chapitre XXI L’Anglais Dissolu et Dissolvant.............................................179<br />

Chapitre XXII M. Demolins et la Supériorité des Anglo-Saxons. .............193<br />

APPENDICE......................................................................................... 214

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