le livret de visite - Bondues
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13. Plus jamais ça !<br />
Dès la libération <strong>de</strong>s camps, <strong>le</strong> mot d’ordre <strong>de</strong>s déportés est « plus<br />
jamais ça ». Les déportés <strong>de</strong> Buchenwald et <strong>de</strong> Mauthausen expriment<br />
<strong>le</strong>ur volonté commune <strong>de</strong> paix et <strong>de</strong> liberté dans <strong>de</strong>s serments. [DOC<br />
48 et 49]<br />
Il faut alors juger <strong>le</strong>s responsab<strong>le</strong>s nazis. C’est ainsi que la Cour<br />
internationa<strong>le</strong> <strong>de</strong> justice <strong>de</strong> Nuremberg juge, <strong>de</strong> novembre 1945 à<br />
octobre 1946, 6 organisations nazies et 22 dirigeants nazis. [DOC 50]<br />
Quatre chefs d’inculpation sont définis : <strong>le</strong> complot, <strong>le</strong>s crimes contre<br />
la paix, <strong>le</strong>s crimes <strong>de</strong> guerre et <strong>le</strong>s crimes contre l’humanité. De<br />
nombreux témoins sont présentés au procès, comme Marie-Clau<strong>de</strong><br />
Vaillant-Couturier, déportée à Ravensbrück. Douze condamnations à<br />
mort sont prononcées, ainsi que trois acquittements.<br />
De nombreux procès suivent, comme <strong>le</strong> procès <strong>de</strong> Hambourg, qui juge<br />
<strong>le</strong>s SS <strong>de</strong> Ravensbrück et qui voit Germaine Tillion témoigner. Le<br />
procès <strong>de</strong> Cracovie, en 1947, juge <strong>le</strong>s SS du camp d’Auschwitz. Y<br />
témoigne, entre autres, Mieczyslaw Pemper, qui rédigea la fameuse<br />
liste pour l’industriel al<strong>le</strong>mand Oskar Schind<strong>le</strong>r.<br />
En France, <strong>de</strong>s amica<strong>le</strong>s se constituent pour gar<strong>de</strong>r la mémoire <strong>de</strong>s<br />
camps et pour rendre hommage aux déportés <strong>de</strong> répression (86 000<br />
dont 40 % sont décédés dans <strong>le</strong>s camps) et aux déportés raciaux<br />
(76 000 dont seu<strong>le</strong>ment 3% <strong>de</strong> survivants). Les amica<strong>le</strong>s défen<strong>de</strong>nt<br />
ar<strong>de</strong>mment la solidarité internationa<strong>le</strong> et entretiennent <strong>le</strong>s lieux <strong>de</strong><br />
mémoire.<br />
El<strong>le</strong>s se regroupent dans <strong>de</strong>s fédérations : la FNDIRP (Fédération<br />
Nationa<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Déportés, Internés, Résistants et Patriotes) et l’UNADIF<br />
(Union Nationa<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Associations <strong>de</strong> Déportés, Internés et Famil<strong>le</strong>s).<br />
[DOC 51]<br />
Enfin, <strong>le</strong>s fondations poursuivent la recherche historique pour que <strong>le</strong><br />
<strong>de</strong>voir <strong>de</strong> mémoire s’accompagne d’un <strong>de</strong>voir d’histoire : la Fondation<br />
pour la Mémoire <strong>de</strong> la Shoah et la Fondation pour la Mémoire <strong>de</strong> la<br />
Déportation.<br />
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