En 849, Charles se rend vers l'Aquitaine. Au mois de juin, il tient une assemblée générale à Chartres : " Nominoë, le tyran des bretons, parvint jusqu'à la ville d'Angers, et la Marche fut rendue au comte Lambert". (Premières annales de Fontenelle, année 849) xl . Les annales de Saint Bertin confirment : " Le Breton Nominoë, avec sa perfidie habituelle, envahit Angers et les lieux avoisinants". xli L'année 850 est marquée par plusieurs évènements militaires. Le 10.09.2001, expédiées pages 1 à 11 incluses, relues et corrigées par Mélennec et moi-même. Attendre corrections pour la suite, à partir de la page 13 (début page 12 faites).
1 Reprise du texte dicté sur une autre cassette. Politique religieuse de Nominoë xlii Dans le domaine religieux, le principat de Nominoë fut marqué par deux affaires importantes : - La première est celle des évêques simoniaques. Une partie non négligeable du clergé breton, par le canal des plus élevés dans la hiérarchie ecclésiastique, les évêques et les abbés, nommés par les francs ou acquis aux intérêts de la France, subissait de longue date la tutelle du royaume voisin. D'autant que la Bretagne appartenait à la province ecclésiastique de Tours et qu'à ce titre, le métropolitain était franc. Le moins qu'on puisse dire est qu'il avait témoigné à de multiples reprises sont antipathie, voire son aversion pour les bretons. Dans des conditions qui ont été relatées ailleurs xliii , on suscita à plusieurs évêques francs ou acquis à eux – parmi lesquelles Susannus de Vannes – une mauvaise affaire. On les accusa d'avoir abusé de leur ministère en percevant des dons et des présents indus, plus précisément à l'occasion des ordres conférés à leurs clercs. Le roi franc n'était pas en état de leur prêter secours. Ils furent convoqués par Nominoë, et invités à se défendre, l'accusateur, selon la tradition, n'étant autre que Convoion, abbé de Redon. Deux d'entre eux – Susannus de Vannes et Félix de Quimper – partirent à Rome pour s'expliquer et pour se justifier auprès du Pape, tandis que Convoion, de son côté, fit le voyage pour soutenir l'accusation xliv . Le pape réunit une assemblée de prélats pour délibérer de l'affaire. Il fut confirmé, dans le principe, que l'évêque qui a reçu des présents pour les ordinations doit être destitué et remplacé dans l'exercice de ses fonctions. Mais dans la forme, il fut clairement dit que la sentence ne pouvait être prononcée que par une assemblée de douze évêques xlv . La Bretagne ne comptant que sept évêchés, cela rendait un procès dans les formes canoniques impossible, sauf à recourir à des juges étrangers xlvi . Autoritairement, d'une manière canoniquement irrégulière – tout comme avait été irrégulière la destitution de l'évêque Actar de Nantes et son remplacement par Gislard de Vannes – Nominoë convoqua une assemblée à Couët-Louh. Terrorisés, les accusés avouèrent et furent destitués xlvii . Deux d'entre eux allèrent chercher refuge dans les états de Charles le Chauve. Nominoë plaça sur les sièges vacants quatre créatures à sa dévotion, aux noms bretons. Bien plus tard, en 866 xlviii , Salomon de Bretagne rétablit deux de ses évêques, parce qu'ils étaient Bretons, de nation et de langue. - La deuxième affaire est celle de la création d'une métropole à Dol. Les Bretons avaient toujours témoigné dans leur pratique religieuse d'une certaine originalité. A plusieurs reprises, ils avaient fait l'objet d'admonestations et de mises en demeure de la part des évêques voisins et du métropolitain de Tours xlix . Un concile, réuni à Tours en 567, avait ordonné qu'aucun Breton ne fut "sacré évêque en Armorique sans l'autorisation du métropolitain et des co-provinciaux " l , sous peine de "la sentence prévue dans les lois canoniques". Les limites des provinces ecclésiastiques, héritées de l'empire romain, ne coïncidaient pas avec celles des états, d'ailleurs très instables, et sans cesse modifiées par les guerres, les querelles, les héritages… L'intérêt évident de la Papauté – et de la Chrétienté – était que ces limites ne fussent pas modifiées au hasard. 1
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contraint d'épouser contre son gr
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