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Mise en page 1 - Ville de Gap

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AUX PRISES<br />

AVEC LA VIE COURANTE<br />

D’EUGÈNE SAVITZKAYA<br />

MISE EN SCÈNE CIE L’EMPLOYEUR<br />

Une histoire banale. Un homme et une femme, avec<br />

<strong>en</strong>fant, qui se sépar<strong>en</strong>t. Ri<strong>en</strong> d’extraordinaire…<br />

Autour d’une ratatouille et <strong>de</strong> ses effluves, les trois<br />

protagonistes racont<strong>en</strong>t l’amour, puis la fin <strong>de</strong> l’amour.<br />

Comm<strong>en</strong>t l’usure <strong>en</strong>tame son méticuleux travail au fil <strong>de</strong>s<br />

jours, grignotant peu à peu la coque du désir.<br />

C’est donc tout simplem<strong>en</strong>t une histoire <strong>de</strong> l’amour. Une<br />

histoire du quotidi<strong>en</strong> qui se décline <strong>en</strong> liste <strong>de</strong> courses, <strong>en</strong><br />

fuites, <strong>en</strong> poursuites, <strong>en</strong> ketchup à acheter, <strong>en</strong> t<strong>en</strong>tatives <strong>de</strong><br />

gar<strong>de</strong>r l’amour vivant. Même si chacun, finalem<strong>en</strong>t, reste<br />

seul avec ses souv<strong>en</strong>irs, avec ce qui a été, avec l’<strong>en</strong>vie <strong>de</strong><br />

continuer à aimer <strong>en</strong>core et toujours. Parce que ne plus<br />

aimer est ce qu’il y a <strong>de</strong> pire. «Ce que je n’aime plus je ne<br />

peux l’aimer <strong>en</strong>core. J’aurais voulu vieillir près d’elle mais<br />

maint<strong>en</strong>ant ne le peux. Nous ne dormirons plus <strong>en</strong>semble.<br />

Nous n’éplucherons plus les oignons ni ne gémirons <strong>de</strong><br />

concert.»<br />

La compagnie l’Employeur, jeune collectif marseillais parmi<br />

les plus tal<strong>en</strong>tueux du mom<strong>en</strong>t, parvi<strong>en</strong>t à merveille à<br />

sublimer ce texte du poète et romancier belge, Eugène<br />

Savitzkaya. Leur mise <strong>en</strong> scène parodique et décalée<br />

comme un sitcom, utilise habilem<strong>en</strong>t la vidéo et<br />

s’amuse à faire tourner <strong>en</strong> boucle, L’amour est bleu,<br />

célèbre chanson <strong>de</strong> Claudine Longuet, <strong>en</strong> écho à ce texte très<br />

musical composé comme une ritournelle <strong>de</strong> l’amour qui vi<strong>en</strong>t<br />

et qui va.<br />

«Un texte beau et fort, très fort même et tout, du jeu du trio au dispositif<br />

scénique, parvi<strong>en</strong>t à atteindre le niveau <strong>de</strong> poésie exigé. » LA MARSEILLAISE<br />

Avec Stéphane Gasc, Alexandre Le Nours, Édith Mérieau - Vidéo Patrick Laffont -<br />

Production Julie Nancy-Ayache<br />

Coproduction L’Employeur, CNCDC <strong>de</strong> Châteauvallon. Avec le souti<strong>en</strong> <strong>de</strong> montévidéo, Marseille<br />

THEATRE<br />

MAR 17 MARS 19H<br />

CÔTÉ COUR<br />

TARIF AMANDE<br />

DURÉE : 1H05<br />

Dîner-r<strong>en</strong>contre<br />

avec l’équipe artistique<br />

à l’issue<br />

<strong>de</strong> la représ<strong>en</strong>tation.<br />

57<br />

La passerelle SAISON 2008|<br />

09

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