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BIS A N I M ET DIS PLANTES

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DEUXIÈME PARTIE. 417<br />

hypothèse, que les- gemmules se multiplient et se transmettent<br />

pendant une longue série de générations, comme le prouve, par<br />

exemple, la réapparition de raies colorées chez les chevaux, et,<br />

chez l'homme, la réapparition de muscles et d'autres structures<br />

qui étaient propres à ses ancêtres moins bien organisés. Nous<br />

pourrions citer beaucoup d'autres exemples. Il en résulte donc<br />

que l'hérédité continue d'une partie qui a été amputée pendant<br />

de nombreuses .générations ne constitue pas une anomalie réelle,<br />

parce que les gemmules anciennement émises par la partie se<br />

multiplient et se transmettent de génération en génération.<br />

-Nous n'avons parlé jusqu'à présent que de. mutilations qui ne<br />

sont pas suivies d'une action morbide; quand l'opération est<br />

suivie de maladie, il est incontestable que le manque du membre<br />

ou de l'organe devient quelquefois héréditaire. Nous avons cité<br />

quelques exemples de ce fait dans un chapitre précédent, et no-.<br />

tamment celui d'une vache qui perdit une corne, perte suivie de<br />

suppuration ; les veaux que cette vache mit bas subséquemment<br />

étaient privés d'une corne du même côté de la tête. Toutefois, les<br />

preuves indiscutables données à cet égard sont celles que nous<br />

avons empruntées à Brown-Sequard, relativement aux cochons<br />

d'Inde; quand on leur coupe le nerf sciatique, ces animaux man.<br />

gent eux-mêmes leurs doigts de pied qui sont atteints de gangrène,<br />

et, dans treize cas au moins, les doigts manquaient sur<br />

les pieds correspondants de leurs descendants. L'hérédité est<br />

d'autant plus remarquable dans certains de ces cas, qu'un seul<br />

des parents était affecté ; mais nous savons qu'un seul des parents<br />

transmet souvent un défaut congénital ; par exemple, les<br />

descendants de bestiaux sans cornes appartenant à l'un ou l'autre<br />

sexe, bien que croisés avec des animaux parfaits, sont Souvent<br />

privés de cornes. Comment donc pouvons-nous expliquer par<br />

notre hypothèse le fait que les mutilations deviennent parfois<br />

fortement héréditaires, si elles sont accompagnées de maladies ?<br />

11 est probable que toutes les gemmules des parties mutilées ou<br />

amputées sont graduellement attirées à la surface malade pendant<br />

que la plaie se referme et y sont détruites par l'action morbide<br />

qui s'est fixée en cet endroit.<br />

Il convient d'ajouter quelques mots sur l'atrophie Complète<br />

des organes. Quand une partie bu un organe vient à diminuer,<br />

n. 27

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