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Projection - Passeurs d'images

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Le deuxième axe concerne les notions de base<br />

du cinéma et de l’ i m a g e : visionnage de fi l m s ,<br />

lecture d’images, histoire du cinéma, présentation<br />

de ses métiers… “Dans les grandes<br />

lignes”, précise Daniel Dann. “Le but n’ e s t<br />

pas que les stagiaires deviennent d’un coup<br />

capables d’analyser des séquences, mais qu’ i l s<br />

parviennent à exploiter des films diffusés dans<br />

le cadre du dispositif”.<br />

Le troisième axe consisterait en un véritable<br />

atelier pour adulte, mené par un professionnel,<br />

avec pratique de la prise de vues et<br />

du montage. “Il serait possible participer aux<br />

trois sessions, ou seulement à celle qui répond<br />

à vos besoins : certains veulent maîtriser un<br />

logiciel de montage, d’autres débutent et<br />

veulent savoir comment on bâtit un projet”.<br />

Aux yeux de Daniel Frisoni, la formation purement<br />

technique revêt une importance moindre<br />

que celle qui concerne “le sens d’un travail<br />

avec l’image”. Il n’en minimise pas l’ i n t é r ê t ,<br />

mais y voit d’abord une “porte d’entrée”<br />

conduisant à un espace de rencontres et<br />

d’échanges. Un espace essentiel, selon lui,<br />

en regard de la solitude actuelle des opérateurs<br />

de terrain.<br />

“En Lorraine, j’ai l’impression que des gens<br />

travaillent avec des groupes dans des lieux<br />

dépourvus de moyens techniques conséquents,<br />

q u’ils tâtonnent, se cherchent. La démarche<br />

nécessaire à mener est de mettre en réseau<br />

les intervenants pour qu’ils apprennent à<br />

travailler les uns avec les autres, à avoir un<br />

regard critique sur ce qu’ils font. La création<br />

de temps de formation, d’échange, permettra<br />

de constituer ce réseau”. Daniel Dann voit lui<br />

aussi dans la formation “un mouvement conviv<br />

i a l” qu’il est “urgent de créer”.<br />

Le premier semestre 2004 verra se dérouler<br />

les premières sessions. Chacune d’elles<br />

devrait accueillir entre quinze et vingt stagiaires,<br />

et avoir pour moments forts des rencontres<br />

avec des spécialistes et professionnels du<br />

cinéma. Si l’expérience s’avère positive, elle<br />

pourrait s’étendre à d’autres régions, ou pourquoi<br />

pas, à l’échelle d’un “réseau national<br />

de formation” . “ Notre souci” conclut Daniel<br />

Dann, “c’est la base : les associations partenaires<br />

qui gèrent au quotidien des outils déficients.<br />

Ce qui bloque souvent les initiatives<br />

vidéo, ce sont le matériel ou la difficulté de<br />

faire remonter un dossier de subvention… Il<br />

faut faire en sorte que ces structures puissent<br />

faire du travail correct et répondre à leurs attentes.<br />

Des attentes qui ne sont pas légions, mais<br />

qui sont là”. ◗<br />

Un zoo à l’envers<br />

■ C’est avec un intérêt soutenu qu’une dizaine<br />

d’enfants a participé à l’atelier vidéo organisé<br />

du 7 au 18 juillet 2003 à la Fédération des oeuvres<br />

laïques, dans le cadre de “Metz en Fête” et<br />

d’“un été au ciné”. Le groupe était encadré par<br />

Jean-Christophe Houde. Sa “mission” était<br />

d’élaborer un film d’animation.<br />

Lors de ces journées, chacun s’est surpassé :<br />

choisir un thème, créer des personnages en<br />

Belle rencontre<br />

■ À l’occasion de la séance spéciale organisée<br />

par Lunéville (Meurthe et Mo s e l l e )<br />

dans le cadre d’“un été au ciné”, le réalisateur<br />

Cheik Doukouré avec son film Pa r i s<br />

selon Mo u s s aa été accueilli avec beaucoup<br />

d’émotion .<br />

Cette soirée fut clôturée par un débat<br />

passionnant entre l’artiste et les spectateurs<br />

avides d’anecdotes et de renseignements<br />

en tous genres.<br />

Le public retiendra de cet instant mémorable<br />

une humilité et une grande générosité<br />

de la part d’un artiste à qui l’on souhaite<br />

un avenir encore plus fructueux que son<br />

p r é s e n t .<br />

pâte à modeler, réaliser le film, trouver un titre<br />

adéquat. Au final, un film de trois minutes,<br />

Le zoo à l’ e n v e r s, où les hommes sont en cage<br />

et les animaux sont les visiteurs.<br />

Cette belle aventure s’est terminée par “un<br />

pot de présentation”, moment chaleureux où<br />

les participants ont pu montrer le travail à leur<br />

famille, leurs amis et à tous ceux qui ont gardé<br />

au fond d’eux, une part de Peter Pan.<br />

Installation de l’écran à Chambley<br />

Plein air à Vittel<br />

■ Le 12 juillet 2003 s’est déroulé à Vi t t e l<br />

( Vosges), la projection en plein air du fi l m<br />

S p i d e r m a n.<br />

Monsieur Gouveia, organisateur de l’ é v é n ement,<br />

a accompagné avec succès cette soirée<br />

en programmant la venue de jongleurs et<br />

d’acrobates.<br />

Le public venu nombreux (1 000 personnes<br />

environ) a applaudi avec satisfaction une<br />

animation servie par une communication<br />

exemplaire (affiches, tracts…).<br />

Souhaitons donc la bienvenue à Vittel, qui<br />

entre pour la première fois au sein d’“un<br />

été au ciné”, en espérant que cette initiative<br />

sera reconduite dans les prochaines années !<br />

actions cinéma / audiovisuel projections / 3 3

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