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générer à elle seule. Par conséquent, il se pourrait que les dépenses en<br />
immobilisations futures de <strong>TELUS</strong> augmentent en fonction de l’évolution des<br />
choix au chapitre de la technologie effectués par d’autres importants exploitants<br />
de services sans fil, particulièrement en Amérique du Nord.<br />
<strong>TELUS</strong> continue de jouir d’un certain succès avec le service Mike au<br />
Canada. Ce service est fondé sur la technologie iDEN, dont l’utilisation est<br />
à la hausse dans de nombreux pays auprès de 27 millions d’utilisateurs.<br />
Le service Mike de <strong>TELUS</strong> diffère des services de conversation directe (PTT)<br />
reposant sur la technologie AMRC actuellement offerts au Canada en ce sens<br />
que le service Mike Contact Direct MD<br />
(service PTT fondé sur la technologie<br />
iDen) bénéficie d’une meilleure durée d’établissement de la communication<br />
et d’un meilleur temps de latence entre appels. Grâce à son service Mike<br />
et à son service Parlez Direct reposant sur la technologie AMRC, <strong>TELUS</strong><br />
demeure le chef de file canadien en ce qui concerne le nombre d’abonnés<br />
qui utilisent des services PTT. Notamment, aucun service PTT fondé sur<br />
la technologie GSM n’est offert sur le marché canadien à l’heure actuelle,<br />
mais il se pourrait qu’un service de ce genre soit offert dans l’avenir.<br />
Sprint-Nexel, le plus gros exploitant unique de la technologie iDEN, s’est<br />
engagé publiquement à améliorer et à commercialiser le réseau iDEN jusqu’en<br />
2012 et après pour la clientèle axée sur les services PTT aux États-Unis.<br />
En outre, Nextel International, qui commercialise les services basés sur la<br />
technologie iDEN en Amérique latine et en Amérique du Sud, a conclu une<br />
entente commerciale pluriannuelle avec Motorola qui garantit le développement<br />
constant sur les appareils d’abonnés jusqu’à la fin de 2011. <strong>TELUS</strong><br />
continue d’être active auprès de Motorola et de la communauté iDEN dans<br />
le but de commercialiser avec succès de nouveaux appareils d’abonnés<br />
ainsi que des appareils évolués.<br />
Au cours de 2006, Sprint-Nextel a poursuivi l’intégration de ses activités<br />
découlant de l’acquisition de Nextel par Sprint. Sprint-Nextel a annoncé<br />
qu’elle allait utiliser la technologie Q-Chat élaborée par Qualcomm, aux fins<br />
de la prestation future de services PTT sur son réseau AMRC fondé sur<br />
la norme EVDO Revision A (DOrA) en plus de ses services PTT sur le réseau<br />
iDEN. Grâce à la technologie Q-Chat sur réseau AMRC, le rendement des<br />
services PTT au chapitre de la durée d’établissement de la communication<br />
devrait se rapprocher de celui des services fondés sur la technologie iDen.<br />
La société s’attend à ce que Sprint Nextel commercialise le service Q-Chat<br />
fondé sur la norme DOrA en 2008, et à ce qu’elle mette en valeur l’interopérabilité<br />
entre le service PTT fondé sur la norme iDEN et le service fondé<br />
sur la technologie Q-Chat au moyen d’une technologie de passerelle une<br />
fois que le service Q-Chat sera lancé. Étant donné que <strong>TELUS</strong> utilise des<br />
réseaux basés sur la technologie iDen et la technologie AMRC, elle est<br />
bien positionnée pour bénéficier de ces progrès technologiques; il n’existe<br />
toutefois aucune certitude que ces technologies connaîtront un succès<br />
commercial ou constitueront une solution économique pour <strong>TELUS</strong>.<br />
Atténuation des risques : Dans le cadre de ses pratiques usuelles, <strong>TELUS</strong><br />
optimise les dépenses en immobilisations de manière à générer des périodes<br />
de récupération positives au titre de ses investissements et de bénéficier<br />
d’une grande souplesse pour investir dans les progrès technologiques futurs.<br />
Par ailleurs, une tranche des dépenses en immobilisations (touchant notamment<br />
les tours, les améliorations locatives, les réseaux d’électricité, etc.)<br />
ne repose pas sur la technologie. <strong>TELUS</strong> maintient des indicateurs avancés<br />
de performance pour ses réseaux sans fil, qui lui permettent de déterminer<br />
la performance des réseaux (indicateurs en matière d’appels interrompus et<br />
d’appels bloqués) et la performance au titre de la gestion du service à la<br />
clientèle (indicateurs de désabonnement). <strong>TELUS</strong> entretient des liens étroits<br />
avec les fournisseurs de technologie pour ses réseaux, de manière à influencer<br />
les développements liés aux technologies iDEN et AMRC et d’en tirer<br />
profit, et de promouvoir l’intégration de ces deux technologies afin de maximiser<br />
les synergies liées à leur utilisation combinée. <strong>TELUS</strong> a pu conclure<br />
des ententes de services d’itinérance/de revente, car Bell Mobilité et <strong>TELUS</strong><br />
utilisent des technologies AMRC semblables.<br />
Les technologies sans fil émergentes présentent à la fois une occasion<br />
et une menace concurrentielles<br />
Les technologies et les protocoles sans fil continuent d’être développés<br />
et étendus pour une gamme d’applications et de circonstances, comme la<br />
gamme de normes 802.xx de l’Institute of Electrical and Electronics Engineers<br />
(IEEE). Diverses technologies sans fil permettent l’exploitation du spectre<br />
avec ou sans licence pour des applications fixes et des applications mobiles<br />
futures. Bien que <strong>TELUS</strong> revoie et examine continuellement de tels développements<br />
et puisse à l’occasion décider d’utiliser certaines de ces technologies,<br />
rien ne peut garantir que ces développements n’auront pas une incidence<br />
négative sur <strong>TELUS</strong> dans l’avenir. Plus particulièrement, l’émergence de<br />
réseaux Wi-Fi, notamment la mise en place de réseaux dans les collectivités<br />
et le développement de téléphones Wi-Fi, pourrait avoir une incidence<br />
importante sur les services sans fil traditionnels, ce qui pourrait déclencher<br />
une réorientation vers les services voix sur IP et favoriser l’érosion des<br />
produits moyens par appareil d’abonné. De plus, cette situation pourrait<br />
déclencher des investissements additionnels accélérés dans les infrastructures<br />
de sans-fil de la prochaine génération.<br />
De même, ces dernières années, <strong>TELUS</strong> et certains de ses concurrents<br />
actuels et potentiels ont fait l’acquisition, dans le cadre d’une vente aux<br />
enchères, de licences de spectre radio régionales pour les bandes de<br />
fréquences de 2,3 GHz et de 3,5 GHz. Ce spectre peut être utilisé pour le<br />
déploiement de services sans fil à l’aide de la technologie sans fil WiMax<br />
(802.16). WiMax représente une norme technologique émergente qui permettra<br />
d’offrir des services à large bande sur de plus vastes régions géographiques<br />
que Wi-Fi. Les services fondés sur WiMax pourraient tenter de rivaliser avec<br />
les services filaires. Pour le moment, WiMax ne prend pas en charge les<br />
services mobiles, bien qu’une norme (802.16e) le faisant ait été récemment<br />
ratifiée par l’IEEE. Au cours de 2006, Rogers et Bell Canada ont, en collaboration,<br />
construit un réseau faisant appel à une technologie pré-WiMax, lequel<br />
fonctionne sur la bande de fréquence de 2,5 GHz du spectre d’Inukshuk<br />
dans plusieurs grandes villes canadiennes. Rien ne peut garantir que ces<br />
nouvelles technologies sans fil représenteront davantage une occasion qu’une<br />
menace pour <strong>TELUS</strong>. (Se reporter à la rubrique 10.1, « Concurrence ».)<br />
En 2006, Industrie Canada a publié une politique qui prévoit la récupération<br />
d’une portion de la bande de fréquence de 2 500 MHz à des fins de mise<br />
aux enchères lorsque le service mobile sera ajouté dans la bande. (Se reporter<br />
à la rubrique 10.3, « Réglementation ».)<br />
Atténuation des risques : <strong>TELUS</strong> favorise une démarche proactive aux<br />
fins des analyses et des essais liés aux nouvelles technologies d’accès sans<br />
fil et aux technologies de remplacement. <strong>TELUS</strong> a classifié les technologies<br />
de troisième génération ainsi que les nouvelles technologies de quatrième<br />
génération afin de déterminer leur maturité, de même que la pertinence<br />
de leur mise en place et leur disponibilité à des fins de commercialisation.<br />
<strong>TELUS</strong> continue également d’investir dans les mises à niveau de réseaux<br />
qui ne reposent pas sur une technologie donnée et qui lui permettent de<br />
tirer parti de diverses technologies d’accès.<br />
10.3 Réglementation<br />
Les changements à la réglementation pourraient nuire aux méthodes,<br />
aux coûts et aux produits d’exploitation de <strong>TELUS</strong><br />
Les services de télécommunications et de diffusion de <strong>TELUS</strong> sont<br />
réglementés par la législation fédérale par le truchement du Conseil de la<br />
radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), d’Industrie<br />
Canada et du ministère du Patrimoine canadien. Le CRTC a pris des dispositions<br />
visant l’abstention de la réglementation des tarifs pour les services<br />
offerts dans des marchés concurrents, notamment les services interurbains<br />
et certains services de transmission de données et ne réglemente pas la<br />
tarification des services sans fil. Les services de télécommunications locaux<br />
sont réglementés par le CRTC selon un mécanisme de plafonnement des<br />
prix. Les principaux domaines de la réglementation faisant actuellement l’objet<br />
d’une révision sont le cadre d’abstention de la réglementation des services<br />
locaux de résidence et d’affaires, la réglementation sur le plafonnement<br />
des prix, le cadre d’abstention de la réglementation des services numériques<br />
à haute vitesse locaux ainsi que l’utilisation des fonds dans les comptes<br />
de report des entreprises de services locaux titulaires (ESLT).<br />
En 2005, le gouvernement fédéral a amorcé un examen du cadre réglementaire<br />
des télécommunications au Canada. En mars 2006, le Groupe<br />
d’études a présenté au ministre de l’Industrie son rapport final, dans lequel<br />
il recommande que si l’on cesse de s’appuyer sur la présomption actuelle<br />
voulant que les services de télécommunications doivent être réglementés,<br />
<strong>TELUS</strong> 2006<br />
revue financière 53<br />
RAPPORT DE GESTION : 10