Éxpeditions scientifiques du Travailleur et du Talisman pendant les ...

TELEOSTEENS. — ANAC ANTHINIENS. 21!)
antérioiii- ot du tiers moyen. Les écailles sont d'une grande délicatesse;
on peut même se demander si elles existent sur toute la surface du
corps; l'étude de leur structure montrera plus loin qu'on doit les
regarder comme faisant passage des écailles exsertes aux écailles sous-
épidermicpies. Elles manquent sur la plupart des exemplaires, ce (|iii
empêche de l'cconnaître clairement la position de la ligne latérale ; autant
(pi'on en peut juger celle-ci remonte vers le dos peu après son point d'ori-
gine et se maintient bien au-dessus de la ligne moyenne sur la plus grande
partie de son parcours.
Première dorsale basse, sauf la deuxième épine, qui est lisse, grêle,
flexible, excessivement allongée, ayant au moins 1/3 de la longueur; les
derniers rayons très bas se distinguent par là de ceux de la seconde
dorsale, car celle-ci commence très près de la première et l'on pourrait
croire au premier abord qu'il n'existe qu'une épiptèrc unique, la seconde
est comparativement assez élevée. L'anale prend son origine en arrière de
la précédente, les rayons en sont plus courts. La pectorale, comptant en-
viron 13 rayons, a sa base directement placée au-dessous de l'origine de
la première dorsale, la ventrale très peu plus en arrière, l'une et l'autre ont
le premier rayon au moins aussi développé que la deuxième épine dorsale,
et, comme celle-ci, filiforme et ténue. Il existe par suite 'i filaments tenta-
culaires, qui fournissent à l'animal des organes du tact très délicats.
Couleur générale blanc bleuâtre argenté, avec l'orifice branchial d'un
noir profond légèrement pourpre. Iris vert doré.
Les écailles du corps seules ont pu être observées (l), elles sont à
peine plus longues que hautes, celle qui a été figurée mesurait 1°"",