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B. Nodu<strong>la</strong>tion<br />

1. Partenaire(s) bactérien(s)<br />

Le Spirotropis longifolia est capable d'établir une symbiose avec des bactéries fixatrices<br />

d'azote (Prin et al. 2008). Il produit des nodules de 3-10 mm de long (illustration 12, p.44) qui<br />

se rapprochent des nodules d'astragaloide décrient par Corby (1988). Ils se développent sur les<br />

jeunes individus vivant en sous bois (< 30 cm de haut) aussi bien que sur les arbres atteignant<br />

<strong>la</strong> canopée (obs. pers.). Le Roux et al. (2007) ont isolés trois souches bactériennes à partir de<br />

nodules de S. longifolia collectés sur <strong>la</strong> piste de Saint-Élie qu'ils ont rapproché du Rhizobium<br />

tropici. La plupart des légumineuses de Guyane française et du bassin amazonien établissent<br />

leur symbiose avec des bactéries du genre Bradyrhizobium (Moreira et al. 1993, Moreira et<br />

al. 1998, Roggy 1998, Koponen et al. 2003), aussi, l'originalité du S. longifolia nous a-t-elle<br />

poussé à entreprendre quelques travaux sur cette symbiose. Nous avons tout d'abord étudié <strong>la</strong><br />

spécificité de <strong>la</strong> symbiose du S. longifolia avec les bactéries du genre Rhizobium dans le cadre<br />

du stage de J. Vicente (loc. cit.). Nous avons ensuite évalué l'apport que représente sa sym-<br />

biose à <strong>la</strong> nutrition azotée du S. longifolia.<br />

Des nodules frais ont été prélevés, lorsqu'ils étaient présents, sur les mêmes individus<br />

utilisés pour évaluer le taux de mycorhization. 28 nouvelles souches bactériennes ont été iso-<br />

lées et caractérisées par le séquençage de leur ARNr 16S par C. Leroux (LSTM 6 ). Ces<br />

séquences ont ensuite été regroupées dans une arbre phylogénétique (illustration 14, p.46)<br />

permettant leur comparaison avec celles de genres de rhizobia connus (Rhizobium [13], Bra-<br />

dyrhizobium [12], Azorhizobium [1]). Les séquences des 28 nouvelles souches isolées en 2011<br />

forment un groupe très homogène qui présente une forte similitude avec des bactéries du<br />

genre Bradyrhizobium. Elles semblent par ailleurs très éloignées des souches précédemment<br />

isolées. Le S. longifolia n'est donc pas dépendant de <strong>la</strong> présence de bactéries du genre Rhizo-<br />

bium pour établir une symbiose fixatrice d'azote, au contraire, il semble qu'il soit plus c<strong>la</strong>ssi-<br />

quement associé à des bactéries du genre Bradyrhizobium. L'homogénéité des souches isolées<br />

en 2011 suggère un groupe restreint d'espèces ; cette hypo<strong>thèse</strong> demanderait à être vérifiée par<br />

l'étude de marqueurs plus informatifs pour les bactéries du genre Bradyrhizobium (e.g. ITS<br />

16S-23S, Le Roux, CIRAD-LSTM, comm. pers.).<br />

6 Laboratoire des Symbioses Tropicales et Méditérranéennes<br />

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