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27 octobre 1911 - Bibliothèque de Toulouse

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LE RUMÉRO 5 CENTIMES<br />

Octane çwotidLien <strong>de</strong> Défense Sociale<br />

RÉDACTiON ET ADMINISTRATION ; <strong>Toulouse</strong>, Rue Roguelaine, 25<br />

LE NUMERO 0 CENTIMES<br />

WtOrK^UIONNK KT DÉPARTEMENTS LUBXKOPHES<br />

f^àtmMiaas nOH LUlIlHOPliKii<br />

t**»"* fOMUù*)<br />

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Aboauementa p*»t»nt 4«» 1" »t 18 da eh&iîua mois «t ton; payubias d'avance<br />

ÉDITIONS RÉGIONALES<br />

Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal<br />

Gers, Hte*-P y renées, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />

Tzrn-et-Garonne, Lol-et-Gai'orwe<br />

Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénêes-Orientilea<br />

Haute-Garonne. Ariège<br />

Edition rlu matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />

INSERTIONS<br />

ANNONCES (U p& . ,; ; ;<br />

RÉCLAMES — . . . »<br />

RECLAMES tf f*€«!.<br />

LOCALES. ....<br />

• 3 l« BfM O fr- 80<br />

- 4 - SO<br />

- 2 - »<br />

- 3 -<br />

nos Bureaux, rue Lan Annonces «t Réclame» «ont «eues dans nnr . MaI , d . n tm M<br />

Boqualaiae, 26, à <strong>Toulouse</strong>, «t obis toux nos ConeiSOBûâB»"»<br />

RAPHIQUE SPECIAL Vendredi <strong>27</strong> Octobre IHL 21* Aillés - N" 6,537. IE&Î<br />

Les Faits du Joui<br />

La chambre <strong>de</strong>s appels correctionnels <strong>de</strong> la<br />

Seina vient <strong>de</strong> confirmer le jugement par le-<br />

nue! !o îrisuiial correctionnel s'euu déclare<br />

composent, au sujet <strong>de</strong>s poursuites contre Ba-<br />

ritaud et Viau.<br />

—•>—<br />

A Montceau-les-Mines, les mineurs ont ac-<br />

cepté l'arbitrage du juge <strong>de</strong> paix.<br />

Caroi» a été transféré c!e Lille à Versailles.<br />

A san arrivée en gare da Paris il a failli être<br />

lynché par la foule.<br />

——<br />

L'aviateur Vidart a fait une chute, à Reims,<br />

et s'est légèrement blessé.<br />

Le Reichstag prendra connalssanace <strong>de</strong> l'ac-<br />

cord après sa conclusion, mais le gouverne-<br />

ment ne le soumettra pas à sa discussion.<br />

L'article du « Tanine », préconisant l'allian-<br />

ce turco-russe, a produit une grosse impres-<br />

sion. On prétend que ia Russie agirait active-<br />

ment en faveur d'une telle entente.<br />

Les Senoussi, tribu <strong>de</strong> la Tripolitaine, ont<br />

déclaré la guerre sainte contre les Italiens.<br />

-*-<br />

La santé <strong>de</strong> l'empereur François-Joseph con-<br />

tinue à être satisfaisante.<br />

Mongolie, à M. C. Vaglïano, a gagné le Prix<br />

<strong>de</strong> Condé (20.000 fr.). à Longchamp.<br />

OPINIONS EY IDE<br />

core le<br />

On se rappelle les inci<strong>de</strong>nts tumul-<br />

tueux provoqués en Sorbonne, à la ses-<br />

sion <strong>de</strong>rnière, par une version <strong>de</strong>s Tuseu-<br />

lanes. Ce texte pourtant tnoffensiî et<br />

qu'eût traduit sans difficulté, il y a quel-<br />

que dix ans, un bon élève <strong>de</strong> troisième,<br />

fit mordre la poussière à la plupart <strong>de</strong>s<br />

candidats.<br />

Elèves et parents crièrent à l'injustice ;<br />

on organisa un chahut en règle, et M.<br />

U-ri, Fauteur <strong>de</strong> tout le mal... fut unani-<br />

mement conspué.<br />

N'alla-t-on pas jusqu'à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au<br />

ministre l'annulation <strong>de</strong> l'épreuve ! La<br />

simpile lecture du texte incriminé dicta<br />

sa réponse à notre grand maître. Il passa<br />

outre et fit bien.<br />

Or, l'année scolaire est à peine com-<br />

mencée que déjà, dans certains milieux<br />

universitaires, s'agite, tout aussi brûlante<br />

que la question du latin, celle <strong>de</strong> notre<br />

infortuné bachot.<br />

Dans ces conditions, la session qui<br />

vient <strong>de</strong> s'ouvrir dans nos Universités,<br />

échappera-t-elle plus que ses <strong>de</strong>vancières<br />

aux récriminations ou aux critiques ?<br />

Nous n'osons le croire ; il nous a donc<br />

semblé utile <strong>de</strong> prendre parti dans un<br />

débat qui intéresse au plus haut point l'a-<br />

venir <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s françaises.<br />

Assurément, tel qu'il est, tel qu'il n'a<br />

cessé d'être avec son écrit éliminatoire,<br />

sans lequel nul n'est admis à l'oral, et<br />

eon oral qui confère définitivement le<br />

parchemin, le baccalauréat ne saurait<br />

échapper à l'aléa.<br />

L'écrit ne pouvant être le même pour<br />

tous, les candidats malheureux pourront<br />

toujours rejeter sur la différence <strong>de</strong>s su-<br />

jets la cause <strong>de</strong> leur échec. En effet, tel<br />

qui eût traité convenablement une ver-<br />

sion <strong>de</strong> Tite-Live ou un sujet classique<br />

sur les grands écrivains du dix-septième<br />

siècle, pourra s'avouer surpris par un<br />

texte <strong>de</strong> Gicéron, voire par une étu<strong>de</strong> cri-<br />

tique d'un ouvrage du dix-huitième ou<br />

du dix-neuvième siècle. L'excuse, à vrai<br />

dire, ne compte guère, puisque les pro-<br />

grammes d'écrit ou d'oral comprennent,<br />

avec Tite-Live et Gicéron, tous les plus<br />

grands prosateurs ou poètes latins et<br />

l'histoire <strong>de</strong> la littérature française <strong>de</strong>-<br />

puis ses origines jusqu'à nos jours. Ce qui<br />

est vrai pour les lettres i ro partie, l'est<br />

également pour la philosophie (2°).<br />

Et pourtant nops avons connu, dans<br />

notre longue carrière, <strong>de</strong>s sujets capables<br />

<strong>de</strong> passer brillamment Yoral et qui subi-<br />

rent, avant d'y atteindre, un double échec<br />

à Y écrit.<br />

La limite d'âge existant pour les gran-<br />

<strong>de</strong>s écoles, ces jeunes gens, déjà retardés<br />

dans leurs étu<strong>de</strong>s par <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> santé<br />

ou <strong>de</strong> famille risquaient, en redoublant<br />

une année, <strong>de</strong> voir fermée <strong>de</strong>vant eux<br />

la carrière <strong>de</strong> leur choix. Y eut-il pour<br />

ceux-là — les plus dignes d'intérêt, cer-<br />

tes — une émotion, un trouble inexplica-<br />

ble, ou même... la guigne ? — Peu im-<br />

porte. Ce qui est, est.<br />

Si vous ajoutez à cela, pour les fai-<br />

néants ou les cancres, qui ne travailleront<br />

pas plus la <strong>de</strong>rnière année que pendant<br />

toutes les autres, la possibilité <strong>de</strong> courir<br />

la chance <strong>de</strong> sujets faciles, quitte à user<br />

<strong>de</strong> ces subterfuges dont fourmillent les<br />

annales <strong>de</strong> la Sorbonne, vous aurez fait<br />

la critique la plus vraie du bachot passé<br />

et présent.<br />

De cet aléa obligatoire, faut-il, comme<br />

la plupart <strong>de</strong> ses détracteurs, conclure à<br />

l'inutilité du baccalauréat et à sa suppres-<br />

sion nécessaire ?<br />

Tel n'est pasi notre avis et nous nous<br />

déclarons personnellement partisan ré-<br />

solu <strong>de</strong> son maintien.<br />

Mais, pour qu'il répon<strong>de</strong> mieux aux<br />

exigences <strong>de</strong> la vie courante, pour qu'il<br />

soit un critère plus exact sinon infailli-<br />

ble <strong>de</strong>s connaissances d'un élève, pour<br />

qu'il force en quelque sorte à un travail<br />

<strong>de</strong> préparation soli<strong>de</strong> tous les candidats<br />

qui y préten<strong>de</strong>nt, il faudrait faire Yoral<br />

éliminatoire, en commençant par lui, et<br />

finir par Y écrit, où supprimer purement<br />

et simplement Yécrit.<br />

En effet, en prenant pour type le bacca-<br />

lauréat ès-lettres tel que le passèrent<br />

ceux <strong>de</strong> notre âge, Yépreuve écrite, af-<br />

frontée toujours la première, comprenait<br />

un discours français, une vèrsion latine<br />

(avec lexique) et un thème allemand ou<br />

anglais.<br />

L'oral embrassait les littératures grec-<br />

que, latine et française ; l'explication<br />

d'un texte pris au hasard dans les pro-<br />

sateurs ou poètes grecs et latins du pro-<br />

gramme ; une question d'histoire, une<br />

autre <strong>de</strong> géographie ; la traduction à<br />

livre ouvert d'un auteur allemand ou an-<br />

glais, et enfin la solution, au tableau<br />

noir, d'un problème d'arithmétique, d'al-<br />

gèbre ou <strong>de</strong> géométrie.<br />

Soit à Yécrit trois matières que nous re-<br />

trouvons à Yoral et, à Yoral, tout le pro-<br />

gramme longuement étudié pendant tou-<br />

tes les années <strong>de</strong> collège et comme la<br />

synthèse la plus complète <strong>de</strong> ce que doit<br />

savoir entre seize et dix-sept ans un bon<br />

élève.<br />

La division en « cycles » a modifié les<br />

programmes, mais celle <strong>de</strong>s matières<br />

exigées aux <strong>de</strong>ux épreuves est restée sen-<br />

siblement la même. Notre conclusion <strong>de</strong>-<br />

meure donc entière. Alors que Yécrit ne<br />

<strong>de</strong>vrait être envisagé que comme un com-<br />

plément, <strong>de</strong>stiné surtout à faire la sélec-<br />

tion <strong>de</strong>s intelligences, Yoral représente à<br />

lui seul tout l'examen, partant le vrai<br />

passage difficile, le pont qui ne sera plus<br />

le pont aux ânes, le jour où on le mettra<br />

au rang qui lui convient : le premier.<br />

s. BONNARD!<br />

POUR ÊTRE BELLE f<br />

Le <strong>de</strong>rnier cri die l'élégance, pomir les né-<br />

gresses du Hauit-Oubaraghi consiste à avoir la<br />

lèvre supérieure très noire -et la lèvre iiniférieu-<br />

re toute bleue.<br />

Go résultat ne s'obtient qu'au prix <strong>de</strong> vérita-<br />

bles sauffrainoes. Un officier, retour <strong>de</strong> ces<br />

pays, raconte comment se pratique l'opéra-<br />

tion :<br />

— La jeune fille se couche SUT «M natte, la<br />

tête suir un coussin. Auprès d'elle, trois fem-<br />

mes : l'une lui tient la tète, l'autre s'apprête a<br />

lui piquer la lèvre et, enfiin. la troisième, age-<br />

nouillée, doit lui frapper la poitrine pour<br />

amortir la douleur. Autour du groupa, <strong>de</strong>s<br />

griots tapent soi' leurs tambours, les femmes<br />

battent <strong>de</strong>s mains en chantant, le tam-tam ré-<br />

sonne.<br />

» Armée <strong>de</strong> plusieurs épines, à bout très im,<br />

la maîtresse <strong>de</strong>s cérémonies commence a pi-<br />

quer tes lèvres à coups rapi<strong>de</strong>s et répètes. Au<br />

début, le sang jeffitët. On l'essuie en endnsanit<br />

les piqûres <strong>de</strong> beurre d'arachi<strong>de</strong>. Au bout d un<br />

quart d'heure, la muqueuse a acquis une cer-<br />

taine épaisseur due au gonflement <strong>de</strong>s tissus,<br />

et la douleur est <strong>de</strong>venue très vive. Ordinaire-<br />

ment, la jeune fille la supporte très bien, exal-<br />

tée pair les chansons <strong>de</strong> la foule, et «tesiaeuse<br />

<strong>de</strong> montrer au public son courage.<br />

» Le supplice dune environ une <strong>de</strong>mi-heure ;<br />

quand te fillette se relève, eSe est tout éblouie<br />

et possè<strong>de</strong> une lèvre inférieure d'urne extrême<br />

épaisseur. On la conduit alors dam la case, où<br />

elle reste couchée avec, siur la blessure, un<br />

ban<strong>de</strong>au noir. Quand la lèvre a repris son vo-<br />

lume ordinaire, la jeune fille le quitte, bien<br />

persuadée qu'elle a augmenté ses charmes<br />

parce qu'ai<strong>de</strong> a une lèvre supérieure très no-ire<br />

e* une lèvre inférieure toute bleue. »<br />

Etes-vous bien sûres, mesdames, <strong>de</strong> n'être<br />

point prêtes, en certaine cas, par coquetterie,<br />

a <strong>de</strong>s supplices analogues ?<br />

LA PUBLICITÉ AU TÉLÉPHONE<br />

Les commerçants londonnians se mettent à<br />

faire leur publicité... par téléphone !<br />

C'est effrayant !<br />

Successivement, par l'ordre alphabétique <strong>de</strong><br />

l'annuaire, lis appellent les abonnés et leur<br />

apprennent que, tel .jour, il y aura une vente<br />

<strong>de</strong> soil<strong>de</strong>s, d'occasions, etc.<br />

Alors, c'est toute la journée un nombre fou<br />

d'appels. Vous êtes au coin du feu, lisant vo-<br />

tre journal ; on vous appelle au téléphone :<br />

« Allô ! Allo 1 — Oui. c'est mol. — Nous avons<br />

<strong>de</strong>main une vente admirable <strong>de</strong> chemises et<br />

<strong>de</strong> cravates. — Allez au diable ! — Allo ! AKo !<br />

C'est vous, M. X...? — Oui. — Demain, occa-<br />

sion à tous les comptoirs, aux grands magasins<br />

<strong>de</strong> V... i Et aàm&i <strong>de</strong> suite.<br />

Il est affreux <strong>de</strong> penser que cette mo<strong>de</strong> tra-<br />

versera la Manche !<br />

L'ESPRIT DU JOUR<br />

— Les Allemands nous offraient un œuf<br />

pour un boeuf.<br />

— Et maintenant î...<br />

— A la place <strong>de</strong> l'œuf, Hs nous offrent le bec<br />

<strong>de</strong> canard.<br />

SIMPLES NOTES<br />

!§chos <strong>de</strong> partout<br />

PAUVRE MARINE !<br />

L'affaire Maissin nous apporte <strong>de</strong> très gra-<br />

ves constatations : cet ingénieur <strong>de</strong>s poudres<br />

et salpêtres, directeur <strong>de</strong> la poudrerie <strong>de</strong><br />

Pont-<strong>de</strong>-Buis, se plaint nettement, on le sait,<br />

S"A.s?n ra, I>P°rt sur la catastrophe <strong>de</strong> l'Uni<br />

au été « étouffé ».<br />

„„ 11 n ^ st qu * lrop vrai : œ rapport n'a même<br />

Pas été transmis, en son temps, au ministère<br />

ne la marine 1<br />

n-F-wSL^^^iS" 9U'U formulait auraient<br />

pu éviter lo désastre récent <strong>de</strong> la Liberté<br />

Plus encore : le directeur <strong>de</strong> la poudrerie <strong>de</strong><br />

Pont-<strong>de</strong>-Buis déclarait en 1W6 que <strong>de</strong>s poudn-s<br />

<strong>de</strong> mauvaise qualité avaient été radoubées<br />

(c'est-à-dire tant bien que mal remises en état<br />

par différents procédés chimique») à Pont-<strong>de</strong>-<br />

Buis et livrées ensuite comme poudres neuves<br />

en donnant pour date <strong>de</strong> leur fabrication celle<br />

<strong>de</strong> leur radoubage. Ce sont ces poudres, disait<br />

M. Maissin,qui ont provoqué la catastrophe <strong>de</strong><br />

» Jétta.<br />

Or, noue pouvons affirmer que M. PainJevé<br />

déclarait, il y a huit jours, <strong>de</strong>vant la comm:s-<br />

sion du budget (.es comptes rendus sténogra-<br />

Phiques en f eront fol) que <strong>de</strong>s poudres avaient<br />

été trouvées à Toulon portant une fausse date<br />

<strong>de</strong> fabrication.<br />

Ainsi donc, en <strong>1911</strong> comme on 190G, les mô-<br />

mes errements, nous <strong>de</strong>vrions dire les mêmes<br />

wiines, sont constatés.<br />

ftt comment se fait-il que le rapport <strong>de</strong> la<br />

commission d'enquête publié il y a <strong>de</strong>ux Jours<br />

mjournal Officiel, ne dise pus un mot <strong>de</strong>s<br />

«raves affirmations <strong>de</strong> M. Pain<strong>de</strong>vé ?<br />

U*A ^ vanonymat.<br />

l'uerre pour-<br />

ÏSWJ? T u qui p!anta te Premier, à<br />

poste fixe, dans le Haut-Cogo, le drapeau <strong>de</strong><br />

wtffi ' avant même la<br />

ASSS 1 ni^ 8, 1 Telle doit être la <strong>de</strong>vise du meni stère d'au-<br />

jourd'hui et <strong>de</strong> <strong>de</strong>main.<br />

Ne nous brouillons avec personne, mais,<br />

n'oublions plus que la pénible négociation qui<br />

finit serait iteeastieuse si nous acceptions un<br />

jondoiunium chimérique et pérollcux, si le<br />

Maroc n'est pas fiançais d'un bout à l'autre. »<br />

Du Gaulois, sur les révélations do M. Mais-<br />

sin :<br />

« Que <strong>de</strong>viendrait In RépiuWiquie si ceux qu*<br />

la dirigent n'avaient pas toute liberté pour fa-<br />

voriser leurs amis aux dépens «le la défense<br />

nationale ?<br />

* Les poudres avariées hors d'usage coûtent<br />

parfois la vie à ceux qui les emploient ; mats<br />

elles rapportent gros a. ceux qui les ven<strong>de</strong>nt.<br />

Or, ceux-ci sont <strong>de</strong>s républicains haut cotés,<br />

ce que l'on appelle <strong>de</strong>s hommes à ménager ;<br />

tes autres, leurs victimes, 'ne sont même pas<br />

électeurs. Dès lors, leur sort n'intéresse ni<br />

ministres, ni sénateurs, ni députes. Si l'en-<br />

quête avait été sérieusement conduite, si les<br />

rapports «te M. Maissin n'avaient été dédai-<br />

gne uisemcnit mis <strong>de</strong> côté, on eût probablement<br />

évité la terrible catastrophe qui nous a coûté<br />

la Liberté et la vie «te 41X1 marins, mais on<br />

eût été contraint <strong>de</strong> déférer aux lribu.rii.ux ré-<br />

pressifs <strong>de</strong>s gens influents qui constituent la<br />

principal onwMnenl du système actuel. »<br />

De la Petite. BipUbUqU4, sur les révélations<br />

do M. Malsain :<br />

« Do <strong>de</strong>ux choses l'une, ou Mu.issiui, avait dtt<br />

vrai, et oui <strong>de</strong>vait mettre fin aux errements<br />

ci imincis «si'H avait dénoncés, ou il ava.it men-<br />

ti, accusé à tort, et il <strong>de</strong>vait être châtié.<br />

* On jugea préférable <strong>de</strong> faire te silence, un<br />

silence que l^ettrojfahle Cftîasiro.phe «la H<br />

Liberté put seule rompre.<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


VENDREDI <strong>27</strong> OCTOBRE i9ii<br />

> Trop tard !<br />

> loi. une question aitgoi.-âan4e se pose.<br />

» Ge silence, qui l'a voiau et pourquoi l'a-t-osn<br />

voulu, sinon les bureaux irresponsciijles et<br />

pourtant tout puissante ?<br />

» Pourquoi Fa-t-on voulu, sinon pour tirer<br />

d'affaire un camara<strong>de</strong> ou <strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s en<br />

mauvaise posture ? »<br />

Chez les mineurs<br />

Montceau-les-M-ines, 26 <strong>octobre</strong>,<br />

grève ont accepté l'aTbi-<br />

Les mineurs en<br />

trage du juge <strong>de</strong> paix.<br />

Plusieurs ouvriers ont repris le travail.<br />

PÂRÂSRÊLES ÉLECTRIQUES<br />

Paris,. 26 <strong>octobre</strong>.. .<br />

Lia délégation -&e la commission composée<br />

0 MM. Cburrègelongue, sénateur, <strong>de</strong> La Tré-<br />

moille, député, et Cliarles Bernard, 'conseiller<br />

général <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>, a été reçue mercredi<br />

'par M. Pams. ministre <strong>de</strong> l'agriculture, qui<br />

s'intéresse spécialement à ses travaux.<br />

La commission a reçu cet après-midi, jeudi,<br />

au Sénat, MM. Darsonval, Gariel, Angot, Teis-<br />

serand <strong>de</strong> Bort et Jaubert.<br />

Le programme <strong>de</strong>s reclierches et <strong>de</strong>s dispo-<br />

sitifs d'expérience <strong>de</strong>s paragrêles électriques<br />

sera remis au ministère dans la soirée.<br />

L'Affaire du « Sou du Soldat »<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

La chambre <strong>de</strong>s appels correctionnels vient<br />

Je confirmer le jugement par lequel le tribu-<br />

nal correctionnel <strong>de</strong> la Seine s'était déclaré<br />

compétent pour statuer sur les poursuites in-<br />

tentées contre M. Barifeaud, Viau et Dumond,<br />

membres <strong>de</strong> la chambre syndicale <strong>de</strong> la ma-<br />

çonnerie pour excitation <strong>de</strong> militaires à la dé-<br />

sobéissance.<br />

JU& Budget <strong>de</strong> 1312<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

M. Chéron vient <strong>de</strong> terminer son rapport<br />

général sur le budget <strong>de</strong> 1912.<br />

Il signale l'extrême urgence qu'il y a <strong>de</strong><br />

réduire les dépenses.<br />

Il fait le procès <strong>de</strong> l'administration, qui, dit-<br />

il, n'est plus à la hauteur <strong>de</strong> sa tâche et fait<br />

une virulente critique <strong>de</strong> l'administration <strong>de</strong><br />

l'Ouest-Etat.<br />

DANS LA MAGISTRATURE<br />

Le cas <strong>de</strong> M. Totti<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

On lit dans le Temps :<br />

5 A la suite <strong>de</strong> plusieurs informations par-<br />

venues à la chancellerie concernant M. Totti,<br />

procureur <strong>de</strong> la République à ViUefranohe-<strong>de</strong>-<br />

Bouergue, et d'après lesquelles ce magistrat<br />

aurait usé <strong>de</strong> ses fonctions pour se procurer<br />

certains avantages, le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux avait<br />

<strong>de</strong>mandé à l'intéressé <strong>de</strong> vouloir bien lui<br />

adresser un rapport justificatif sur les impu-<br />

tations dont il était l'objet.<br />

Ce rapport .est parvenu à la chancellerie et,<br />

n'ayant pas paru concluant au ministre, un<br />

rapport a été <strong>de</strong>mandé au procureur général<br />

<strong>de</strong> Montpellier sur le cas <strong>de</strong> M. Totti.<br />

M, Cruppi, lorsqu'il sera suffisamment et<br />

complètement renseigné, prendra la décision<br />

que la situation lui paraîtra <strong>de</strong>voir compor-<br />

ter, s<br />

Les Révélations <strong>de</strong> 1, Maissin<br />

Au ministère<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

L'amiral Bienaimé a déclaré à M. Delcassé<br />

gu'Û n'avait jamais eu connaissance, pendant<br />

qu'il était vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la commission<br />

(L'enquête, du rapport <strong>de</strong> M. Maissin.<br />

Or, M. Deluaiin, délégué à l'emprunt, fit sa-<br />

voir à ces négociants, Que, les besoins <strong>de</strong>s<br />

tcoupes espagnoles nécessitant la disponibi-<br />

lité du port, il serait impossible d'accueillir et<br />

<strong>de</strong> kiii&ser transiter désormais les marchandi-<br />

se» h <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s troupes françaises.<br />

Ge fait se passe <strong>de</strong> commentaires et illustra<br />

la manière dont ka Espagnols conçoivent la<br />

porte ouverte.<br />

Une attaque <strong>de</strong> la harka<br />

Madrid, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

La harka <strong>de</strong>s Riffains est toujours station-<br />

née sur la rive gauche du Kert.<br />

Hier, quelques groupes essayèrent <strong>de</strong> fran-<br />

chir l'oued, mais les compagnies espagnoles<br />

les arrêtèrent.<br />

Deux escadrons <strong>de</strong> cavalerie ont fait une re-<br />

connaissance autour <strong>de</strong> Sélouan,-où on avait<br />

signalé <strong>de</strong>s groupes ennemis.<br />

Ce matin, un section étant <strong>de</strong>scendue <strong>de</strong> la<br />

position do Tedsta pour faire la corvée d'eau<br />

dans l'oued Me-Ma, a été attaquée par les Rif-<br />

.faiins, que tes batteries d'imarufen et <strong>de</strong>s mi-<br />

trailleuses dispersèrent.<br />

LE SCANDALE D'OUDJDA<br />

Paris, 2G <strong>octobre</strong>.<br />

L'Echo <strong>de</strong> Paris publie à propos du scandale<br />

d'Oudida, une série <strong>de</strong> graves accusations con-<br />

tre M."Destailleur : 1° En 1907, le ministère <strong>de</strong>s<br />

affaires étrangères <strong>de</strong>manda à M. Destailleur,<br />

pour le ministère, <strong>de</strong>s finances, un état <strong>de</strong>s<br />

dépenses <strong>de</strong> la somme <strong>de</strong> 75,000 francs qui<br />

avait été allouée pour la création <strong>de</strong> routes<br />

dans la Matai d'Oudjda.<br />

Or, aucune route, en décembre <strong>de</strong> cette an-<br />

née-là, n'avait été encore commencée, et pour-<br />

tant Tétat <strong>de</strong> dépenses fut envoyé ; 2° Pour-<br />

quoi n'existe-t-il aucune comptabilité officielle<br />

alors ou'il existe <strong>de</strong>s impôts très lourds, urne"<br />

douane sévère, et même un permis <strong>de</strong> citasse ?<br />

3° Les biens habbous ou bien religieux ne peu-<br />

vent être vendus ; or, comment se fait-il que<br />

MM. Bouty, vénérable <strong>de</strong> la loge <strong>de</strong>Tlemcen,<br />

Vidal, secrétaire <strong>de</strong> M. Destailleur, et Méquez,<br />

commis <strong>de</strong> chancellerie, soient possesseurs : le<br />

premier d'un cimetière sur lequel a été bâti la<br />

maison qu'habitait le capitaine Pandori et les<br />

autres <strong>de</strong> biens habbous ? 4° Comment se<br />

fait-il que la caisse chéritienne ait prêté à M.<br />

Auguste Leguay, gros négociant d'Oudjda, au<br />

mois d'août <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong>rnière, 30,000 francs<br />

pour une opération sur les grains ?<br />

Cette somme, d'ailleurs, fut Ultérieurement<br />

remboursée intégralement par M. Leguay ;<br />

6» Qu'est <strong>de</strong>venue la plainte portée par M. l'in-<br />

terprète Martinet, remplaçant M. Destailleur<br />

en congé (1910) ? 6° Pourquoi les plaintes por-<br />

tées par M!M. Portes et Robert, ingénieurs,<br />

Déport, propriétaire, le baron Latlaliotti, pro-<br />

priétaire, etc., etc. contre le eadi Si El Hadj-<br />

Arbi, ne reçurent-elles jamais <strong>de</strong> solution <strong>de</strong> la<br />

part <strong>de</strong> M. Destailleur ? 7° Comment M. <strong>de</strong><br />

Nantes, courtier en terrains, a-t-il pu réussir<br />

tous ses achats (achats faits pour <strong>de</strong>s syndi-<br />

cats et comprenant, entre autres, l'achat <strong>de</strong>s<br />

terrains <strong>de</strong> la gare alors qu'aucun Français<br />

ne peut se vanter d'être réellement proprié-<br />

taire <strong>de</strong> ce qu'il a bien payé pourtant ?<br />

Il faut espérer que la commission d'enquête<br />

qui est arrivée hier à Alger saura faire la<br />

lumière sur tous ces points.<br />

LA PERSECUTION<br />

Les beautés du régime<br />

Moulins, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Un jeune homme <strong>de</strong> Moulins, M. Jules Veril-<br />

laud, faisait récemment à la préfecture <strong>de</strong> l'Al-<br />

lier toutes les démarches nécessaires pour être<br />

admis au concours d© la Section normale <strong>de</strong><br />

.•ChâlQBfi.<br />

Toutes les pièces exigées ayant été présen-<br />

tées et acceptées par le personnel compétent,<br />

M. Verillaud attendait paiiemuieint sa convo-<br />

cation.<br />

Ne voyant rien venir, il s'enquit plusieurs<br />

lois à la préfecture sans résultat ; enfin, te<br />

i 't juin, il écrivit, au ministre lui-même.<br />

Deux jours après, M. le préfet <strong>de</strong> l'Allier in-<br />

vitait M. le maire <strong>de</strong> Moulins à faire connaître<br />

J'Uïgence a. M. Verillaud que M. te ministre<br />

du commerce ne l'avait pas admis à prendre<br />

part au concours d'entrée <strong>de</strong> la Section nor-<br />

male <strong>de</strong> Cïiâions, qui doit avoir lieu le 29 <strong>de</strong><br />

ce mois.<br />

M. Verillaud était victime du « fait du<br />

prince ».<br />

Il confia sa cause à M. Deflahaye, député <strong>de</strong><br />

Maine-et-Loire, qui vient d'aviser le ministre<br />

du commerce <strong>de</strong> son intention <strong>de</strong> l'interpeller<br />

EUT les procédés et tes formules buneauorati-<br />

uues <strong>de</strong> l'administration à l'égard <strong>de</strong> ce can-<br />

didat ainsi mis hors la loi, sans autre pré-<br />

texte apparent que d'avoir été élevé par <strong>de</strong>s<br />

prêtres ou <strong>de</strong>s religieux, comme une <strong>de</strong>mi-<br />

ftouzain* <strong>de</strong> membres du cabinet.<br />

La Ligue <strong>de</strong> l'enseignement<br />

Bor<strong>de</strong>aux, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Cet après-midi, à 2 heures, s'est ouvert salle<br />

tte l'Athénée, sous la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Chau-<br />

me t, sous-secrétaire d'Etat aux postes, le 31'<br />

congrès <strong>de</strong> la Ligue <strong>de</strong> l'enseignement.<br />

Plusieurs orateurs ont pris successivement<br />

la parole, savoir : MM DeHaviffle-Mlremont,<br />

qui a souhaité la bienvenue aux congressistes ;<br />

Bonnin. prési<strong>de</strong>nt du Comité d'organisation<br />

qui a parlé du développement intellectuel et<br />

moral <strong>de</strong> la jeunesse ; Léon Robeiin, secré-<br />

taire, qui a donné <strong>de</strong>s renseignements sur le<br />

nombre <strong>de</strong>s Sociétés affiliés à la ligne et leur<br />

situation financière ; Boiï, rédacteur au Jour-<br />

nal d'Alsace -Lorraine, qui a rendu compte <strong>de</strong><br />

3a situation faite aux petits Alsaciens placés<br />

sous le joug allemand ; enfin M. Chaumet qui,<br />

après avoir célébré les prétendus bienfaits <strong>de</strong><br />

la ligue, a insisté sur l'action qu'elle peut exer-<br />

cer sur te développement <strong>de</strong> l'enseignement<br />

professionnel en France.<br />

A l'issue <strong>de</strong> la séance qui a été levé? à<br />

5 heures, une réception a eu lieu à la mairie,<br />

où un dîner est offert à M. Chaumet par la<br />

municipalité.<br />

Le sous-secrétaire d'Etat restera à Bor<strong>de</strong>aux<br />

pendant tes trois jours que durera le congrès,<br />

c'est-à-dire jusqu'à samedi, où un gala qui<br />

en célébrera la fin eerue donné au Grand-<br />

Théâtre.<br />

Le personnel <strong>de</strong>s haras<br />

„ Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

M. Pams, ministre <strong>de</strong> l'agriculture, a reçu<br />

hier une délégation <strong>de</strong> l'Association générale<br />

<strong>de</strong>s sous-agents <strong>de</strong>s haras qui lui a soumis les<br />

vœux exprimés par le congrès qu'elle vient <strong>de</strong><br />

tenir.<br />

M. Pams a promis <strong>de</strong> mettre à l'étu<strong>de</strong> tes<br />

améliorations réclamées par te petit personnel<br />

<strong>de</strong>s haras.<br />

Le soir, les congressistes se sont réunis dans<br />

un banquet qu'a présidé M. Femand David<br />

rapporteur général du budget <strong>de</strong> l'agriculture'.<br />

A.XJ MAROC<br />

A Agadir<br />

Tanger (die Mogador, 24 <strong>octobre</strong>^<br />

Il semble que les Allemands ayant reconnu<br />

f inanité <strong>de</strong> leurs efforts à Agadir* eont décidés<br />

à abandonner cette région.<br />

Tous •ont retournés à Mogadar.<br />

On signale, par contre, l'acquisition moyen-<br />

nant 85,t00 francs, d'un territoire situé autour<br />

<strong>de</strong> la baie d'Arbatou, par le syndicat Moriines-<br />

mann.<br />

D'autre part, une importante Société com-<br />

merciale française, sous la direction d'un<br />

agent très actif, a fondé une suoeursate à 'Aga-<br />

dir et créé une espèce <strong>de</strong> caravansérail où les<br />

caravanes venant du Sous pourront mettre tes<br />

animaux à l'abri sans payer aucun droit.<br />

«J^'JP8**^ d'Allemands circulent actuel-<br />

tement dans la région <strong>de</strong> Taroudant.<br />

On ignore leurs intentions.<br />

L'ACTION ESPAGNOLE<br />

Dans le Riff<br />

r^. JL Tanger, 26 <strong>octobre</strong><br />

Le délégué eapagaofl à l'emprunt vient dae<br />

oçnï avec les autorités militaires «Snoles<br />

d>a prendre une étrange décision.<br />

3


VENDREDI <strong>27</strong> OCTOBRE lSlï<br />

«iwiri-s <strong>de</strong> votre omnipotent* personne et que<br />

L dérangeais le jeu <strong>de</strong> vas ea'éatures.<br />

Vous n'avez môme pas su respecter la<br />

lovante d'un adversaire honorable et connu<br />

dan.'; notre ville, en face du désir exprimé par<br />

te gouvernement d'un pays ami <strong>de</strong> la Répu-<br />

blique française.<br />

Pour forcer M. Clemenceau, alors prési<strong>de</strong>nt<br />

du canoett, à me refuser l'exéquatur, vous<br />

avez poussé cette audace propre aux arrivistes<br />

et .aux esprits étroits jusqu'à fabriquer, <strong>de</strong><br />

lapoert avec lo concours <strong>de</strong> M. Belhomme,<br />

commissaire délégué et votre homme à tout<br />

faire, à tout endosser, à tout machiner dans<br />

l'ombre pour sauvegar<strong>de</strong>r votre situation, un<br />

rapport qui aurait fait l'admiration <strong>de</strong> Ro-<br />

camboie.<br />

Vous avez osé, Monsieur, employer à mon<br />

égard la formule consacrée : o Violent et -lan-<br />

0creux pour la République ».<br />

Ce qui dépasse les limites <strong>de</strong> l'inconscience<br />

ou <strong>de</strong> la stupidité.<br />

Qu'en est-il résulté ?..<br />

C'est que le gouvernement argentin, après<br />

trois ans d'attente, a répondu du tac au tac et<br />

a nommé consul un <strong>de</strong> ses nationaux, l'hono-<br />

rable M. Morto Camo.<br />

C'est fort bien fait.<br />

Aujtfcrd'hui Monsieur, pour les grands ser-<br />

vi'cevTendus à la Démocratie (vous n'avez pas<br />

erant pendant trois ans, <strong>de</strong> léser, par un<br />

esprit' <strong>de</strong> rancune incompréhensible les inté-<br />

rêts do <strong>de</strong>ux pays), vous voilà comman<strong>de</strong>ur et<br />

nommé conseiller d'Etat.<br />

continuez à opiner du bonnet, a tousser, a<br />

fi.mor <strong>de</strong>s havanes, et à sabler du Champa-<br />

gne, c'est la grâce que je vous souhaite.<br />

Mais par pitié pour la Fiance, renoncez enfin<br />

n. <strong>de</strong>s procédés si bas et vraiment indignes<br />

d'uni fonctionnaire.<br />

Monsieur, j'ai l'honneur <strong>de</strong> vous saluer,<br />

Emile FOURNIER-FADRE,<br />

Nommé vice-consul <strong>de</strong> la République<br />

Argentine le ?' juillet 1907.<br />

Chambre <strong>de</strong> Commerce<br />

Séance du 18 <strong>octobre</strong> <strong>1911</strong><br />

Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Henri EspLoas**, prési<strong>de</strong>nt.<br />

La Chambre émet un avis favorable au pro-<br />

jet <strong>de</strong> construction d'une ligne <strong>de</strong> tramways<br />

électriques CapitoteOrevctte-Busca, dont le<br />

dossier lui est soumis pair M. le préfet.<br />

Elle <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à nouveau que la Compagnie<br />

du Midi réalise promotement l'amélioration in-<br />

dispensable du chantier <strong>de</strong> débord <strong>de</strong> la gare<br />

<strong>de</strong> Muret.<br />

Elle renouvelle le vœu. antérieurement émis<br />

par eCle tendant à ce que la loi du 30 novembre<br />

1906, relative aux réquisitions et ventes au<br />

déballage soit modifiée <strong>de</strong> teille sorte que l'au-<br />

torisation <strong>de</strong> vendre audéballage ne soit accor-<br />

dée pair le maire qu'après un avis favorable<br />

du prési<strong>de</strong>nt du Tribunal die coinanerce, ap-<br />

puyé <strong>de</strong> l'avis du prési<strong>de</strong>nt du Syndicat ou <strong>de</strong><br />

l'Association commerciale que cette autorisa-<br />

tion peut léser.<br />

Elle émet le vœu que le Sénat vote le projet<br />

<strong>de</strong> loi qui lui eat présenté, prescrivant que toute<br />

somme déposée, soit sous forme <strong>de</strong> loyer d'a-<br />

vance, soit sous forme do cautionnement <strong>de</strong>s<br />

employés ou autres, le soit obligatoirement<br />

dans une caisse publique et soit productive<br />

d'intérêts au profit du déposant.<br />

Elle <strong>de</strong>man<strong>de</strong> également qu'il soit interdit<br />

d'établir <strong>de</strong>s boulangeries ou boucheries mu-<br />

nicipales ou autres services analogues.<br />

EEe émet à nouveau le vœu que le service<br />

<strong>de</strong> la distribution <strong>de</strong>s lettres, à <strong>Toulouse</strong>, soit<br />

amélioré.<br />

La Chambre est informée par la manufac-<br />

ture <strong>de</strong>s tabacs <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> qu'une adjudica-<br />

tion <strong>de</strong>s fournitures diverses et combustibles<br />

nécessaires à cet établissement pendant l'an-<br />

née 1912 aura lieu le 6 novembre <strong>1911</strong> ; une<br />

semblable adjudication aura l'eu à la manu-<br />

facture d'allumettes <strong>de</strong> Marseille, le 24 novem-<br />

bre. Les cahiers <strong>de</strong>s charges relatifs à ces ad-<br />

judications sont tenus, au secrétariat <strong>de</strong> la<br />

Chambre <strong>de</strong> commerce, à la disposition <strong>de</strong>s In-<br />

téressés.<br />

La Chambre est avisée par le directeur <strong>de</strong>s<br />

douanes qu'un nouveau drapeau (rectangu-<br />

laire, rouge avec encadrement, étoile et crois-<br />

sant blancs) sera désormais en usage sur les<br />

locaux et bâtiments affectés au service <strong>de</strong> la<br />

douane <strong>de</strong> l'empire ottoman.<br />

Gazette Judiciaire<br />

COUR D'APPEL<br />

Audience du 26 <strong>octobre</strong><br />

Prési<strong>de</strong>nt, M. Larnaudie ; ministère public,<br />

M. Vermeil ; greffier, M. Andrieu.<br />

JUGEMENTS CONFIRMES. — Jean Passement, âgé<br />

<strong>de</strong> 43 ans, inculpé d'escroquerie, fut condamné,<br />

le 23 septembre, par le tribunal <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>,<br />

à huit mois <strong>de</strong> prison. La Cour confirme.<br />

— Benjamin D..., âgé <strong>de</strong> 30 ans, inculpé <strong>de</strong><br />

vol d'outils, fut condamné par le tribunal do<br />

Castres, ie 8 septembre, à 50 francs d'amen<strong>de</strong>.<br />

Ce jugement est confirmé.<br />

— M. L..., artificier à <strong>Toulouse</strong>, fut pour-<br />

suivi iK>ur fabrication <strong>de</strong> poudres dont le mo-<br />

nopole est réservé a l'Etat. Il fut condamne<br />

à 300 francs d'amen<strong>de</strong> par le tribunal <strong>de</strong> Tou-<br />

louse le 17 février. La Cour confirme.<br />

AUTRES AFFAIRES. — Jean Sol, âgé <strong>de</strong> 36 ans,<br />

était inculpé d'avoir exercé <strong>de</strong>s violences sur<br />

sa femme, sa betlle-mère et son beau-frère. Le<br />

tribunal <strong>de</strong> Castelsarrasin le condamna à huit<br />

mois <strong>de</strong> prison. Au cours du réquisitoire du<br />

procureur, l'inculpé avait manifesté violem-<br />

ment. La Cour abaisse la peine à <strong>de</strong>ux mois,<br />

Sol ayant manifesté <strong>de</strong>s regrets <strong>de</strong> son acte.<br />

— Gustave Peste!, âgé <strong>de</strong> 52 ans, typogra-<br />

phe, inculpé <strong>de</strong> mendicité et <strong>de</strong> coups et bles-<br />

sures, fut condamné par le tribunal <strong>de</strong> Mon-<br />

tanban, le 7 <strong>octobre</strong>, à <strong>de</strong>ux mois <strong>de</strong> prison. La<br />

Cour élève la peine à quatre mois <strong>de</strong> prison.<br />

L'AFFAIRE DE LABASTIDE-CLERMONT<br />

Nous avons analysé hier l'arrêt important<br />

rendu par la Cour dans l'affaire <strong>de</strong> Labasti<strong>de</strong>-<br />

Ciermoni.<br />

Nous croyons <strong>de</strong>voir donner le texte du motif<br />

<strong>de</strong> cet arrêt qui est une leçon un peu verte<br />

pour les magistrats die Muret :<br />

« Attendu que dans ces conditions la déci-<br />

sion du tribunal <strong>de</strong> Muret doit être réformée ;<br />

» Qu'elle doit l'être non seulement dans &es<br />

dispositifs, mais encore dans tous aess motifs,<br />

dont quelques-uns témoignent une méconnais-<br />

sance complète <strong>de</strong>s réglas <strong>de</strong> la hiérarchie <strong>de</strong>s<br />

juridictions, tantôt en opposant aux apprécia-<br />

tions du Conseil d'Etat celile d'un arrêté du<br />

conseil <strong>de</strong> préfecture qu'il avait annulé, tantôt<br />

en s'érigeant en censeur <strong>de</strong> la Cour d'appel à<br />

laquelle il se croit permis <strong>de</strong> donner <strong>de</strong>s con<br />

seils <strong>de</strong> modération et <strong>de</strong> dignité ; qu'en agis-<br />

sant ainsi, dans les termes agressifs dont u<br />

s'est servi, le tribunal <strong>de</strong> Muret n'a pas ob-<br />

servé la réserve qui lui était imposée et a<br />

gravement manqué à la déférence qu'il <strong>de</strong>vait<br />

à. la juridiction supérieure. »<br />

Nous qualifions plus haut ce motif <strong>de</strong> leçon<br />

un peu verte, il nous semble que nous <strong>de</strong>vons<br />

ajouter que c'est un coup do férule.<br />

Les vaincus <strong>de</strong> la bataille songeraient, Ait-<br />

on, à une revanche qu'ils chercheraient à pren-<br />

dre soit <strong>de</strong>vant la Cour suprême, soit <strong>de</strong>vant le<br />

tribunal <strong>de</strong>s conflits.<br />

De l'audace et encore <strong>de</strong> l'audace ; ça ne<br />

réussit pas toujours.<br />

GentiiUette, Mlle Castets, dans urne mignonne So-<br />

phie, a la voix iluette, avec son « Liai soleil » ai-<br />

maniement et coquettement lancé.<br />

I* irole <strong>de</strong> Schmidl tut toujours clianté, sur notre<br />

scène <strong>de</strong>puis la création <strong>de</strong> Wrrllicr, par un se-<br />

cond 'ténor léger. Jamais il ne lut mieux Interprété<br />

que hier par M. Lan-ocllie, un trial -- un trial ex-<br />

cellent qui nous a révélé complètement ce person-<br />

nage, qui passait inaperçu.<br />

Une délicate interprétation, iou'e aitistiiue,<br />

toute line, c'est celle d'Albert par M. Demay,<br />

qui l'a traduit en adroit chanteur aveo «e<br />

charmantes <strong>de</strong>mi-toint.es. Voilà qui est d un non<br />

augure pour <strong>de</strong>main (le passage du Rubicon).<br />

Kafin, voici le tiilan <strong>de</strong> la soirée : après avoir<br />

félicité MM. Albert et Barrau, .annonçons l'admis-<br />

sion à l'unanimité <strong>de</strong> Mme Clouzet-Claverie et <strong>de</strong><br />

MM. Jolbcrt et Larroche.<br />

Orner CLIBAUB.<br />

COMMUNIQUÉS<br />

THEATRE DU CAPITOL»<br />

Mlle Virgilti, MM. Demay et Virly feront ce soir<br />

leur troisième début «Mus Faïut, l'œuvre si Jus-<br />

tement renommée <strong>de</strong> Oli. Gounod. M. C-elbert rem-<br />

plira <strong>de</strong> rôle du Docteur Faust; Mme CTouzet, celui<br />

<strong>de</strong> Siébel; Mlle Galim'berti terminera également ses<br />

débuts dans la Nuit <strong>de</strong> Valpurgis. Ri<strong>de</strong>au à 8 h. 1/4.<br />

Location ouverte.<br />

Demain samedi, relâche.<br />

THEATRE DES VARIETES<br />

Enfin, nous allons revoir cette Vrui'c Joyeuse qui<br />

est le plus grand succès du mon<strong>de</strong> que tout Tou-<br />

louse a applaudie et. qu'on désire toujours revoir.<br />

Ce. soir vendredi, elle sera reprise au 'lïiéâtre<br />

<strong>de</strong>s Vairiétés, avec Je concours <strong>de</strong> la célèbre divette<br />

Mariette Sully, du sympathique Maxime Capoul,<br />

<strong>de</strong> M. Berthaoïd, premier ténor du Uiéàtre <strong>de</strong> Monte-<br />

Carlo, et do toute la troupe. Mmes Fabris et Van-<br />

<strong>de</strong>nesse, premières danseuses et le corps <strong>de</strong> baUet<br />

Natta rehausseront, par leur présence, l'éclat <strong>de</strong><br />

cette reprise. La location est ouverte.<br />

THEATRE LAFATETTE<br />

Ce soir, à S b. i, représentation extraordinaire <strong>de</strong><br />

la célèbre tournée i\îik> <strong>de</strong> Meyer, <strong>de</strong> l'ancien Chat<br />

Noir, avee la dtvette Marcelle Norcy, Joël <strong>de</strong> VI-<br />

rard, Cécile Dardée, Léon Berton et Frédériquie<br />

Adam; on terminera par la gran<strong>de</strong> revue : Hors<br />

Cadre. Oh 1 Décrochez-moi ça, Jouée par tonte la<br />

troupe.<br />

LES NOUVEAUTES<br />

Ce soir, débuts <strong>de</strong> Frank L. Gréfrorys and troupe<br />

hoop rollers a.nd juigglens, <strong>de</strong> ïTevar, chanteur co-<br />

mique, <strong>de</strong> Samson, travail <strong>de</strong> force, <strong>de</strong> Vivette<br />

Xan, diseuse a, voix, di&s Texas Sun, dans l«urs jeux<br />

américains, <strong>de</strong> Marsall, chanteur à voix, <strong>de</strong>s Mit-<br />

sutad by Klang Woo, <strong>de</strong>s 4 gracieuses Sisters Melllo.<br />

et première <strong>de</strong> l'amusante comédie ©n 1 acte <strong>de</strong><br />

La femme <strong>de</strong> César.<br />

AP0LL0-THEATRB<br />

Ce soir, a 9 heures, brillante séance cinèmato-<br />

graiphique avec un programme <strong>de</strong> tout premier or-<br />

dre ; La chute <strong>de</strong> Troie, drame antique; Calino mé-<br />

<strong>de</strong>cin par amour, comique.<br />

Demain, changement <strong>de</strong> programme.<br />

cr.VEM.t-P.4THS<br />

Au nouveau programme La Clémence d'isabeau,<br />

scènes niervei Baissas tirées <strong>de</strong>a chansons do Geste<br />

du Moyen-Age ; Barbe grise, comédie très prenante,<br />

La Scolopendre, tin myrlapo<strong>de</strong> très intéressant.<br />

Rien que <strong>de</strong>s vues inédites Pathé Frères.<br />

AMERICAN COSMOGRAPIl<br />

Aujourd'hui, lurgina la sorcière, grand drame;<br />

L'argent du crime, scène dramatique; L'Héritage<br />

du docteur William, comédie, etc.<br />

LES MUSETTES TOULOUSAINES<br />

Ce soir vendredi, répétition général»; préparation<br />

du pirogramme <strong>de</strong>s conféranoeis courant <strong>octobre</strong>;<br />

présence <strong>de</strong> rigueur.<br />

Postss et Télégraphes<br />

Le <strong>27</strong> novembre <strong>1911</strong>, à 3 heures du soir il<br />

sera, procédé, à <strong>Toulouse</strong> (direction <strong>de</strong>s Pos-<br />

tes), a l'adjudication <strong>de</strong> l'entrenrise <strong>de</strong> t~,n«.<br />

port <strong>de</strong> dépêches à exécuter a ^ <strong>de</strong> ; L%lt<br />

<strong>de</strong>ll3 gare au bureau ; Seysses gare au bureau;<br />

Cugnaux gare au bureau ; Muret gare S.-O. au<br />

bureau.<br />

Les personnes qui désirent prendre part à<br />

cette adjudication doivent isn faire la <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong> par écrit au directeur <strong>de</strong>s portas et <strong>de</strong>s<br />

télégraphes, à <strong>Toulouse</strong>, le 18 novembre au<br />

çhis tard.<br />

Un fou<br />

Hier soir, vers neuf heures, un homme d'une<br />

quarantaine d'années, gesticulait <strong>de</strong>vant la<br />

porte du théâtre du Capitole et attirait les<br />

passants.<br />

La police survint ; en voyant un agent,<br />

ï homme l'outragea et le menaça d'user <strong>de</strong><br />

toute son influence pour le faire renvoyer.<br />

M. ajouta qu'il était le roi <strong>de</strong>s aviateurs et qu'il<br />

renaît te gouvernement dans ses mains.<br />

C'était un malheureux fou, François Nolé<br />

ne en- 1868 à Cintegabelte ; on l'a mis en ob-<br />

servation.<br />

Disparition<br />

La <strong>de</strong>moiselle Marie Menguy, âgée <strong>de</strong> 19<br />

ans, a disparu du domicile <strong>de</strong> son père <strong>de</strong>-<br />

puis hier soir.<br />

Elle a laissé une lettre par laquelle elle<br />

explique a son père qu'elle va bien loin cher-<br />

êtr? à charge^'<br />

m ' eM m Veut m * lui<br />

î^'îm?^6 M,ej:1 eu,y est d'assez forte cor-<br />

piiilen.ee. blon<strong>de</strong>, a le teint coloré, est vêtue<br />

d un grand manteau noir, d'une robe bleue<br />

et porte <strong>de</strong>s souliers bas.<br />

TRIBUNAL CORRECTIONNEL<br />

Audience du <strong>octobre</strong><br />

Prési<strong>de</strong>nt, M. Dèzes ; ministère public, M. Si-<br />

gnoret ; greffier, M. Bonhomme.<br />

UN AUTOMOBILISTE LYNCHÉ. — La chose s'es:<br />

passée dans la gramd'rue Saint-Michel, le<br />

6 septembre <strong>de</strong>rnier. Marins D..., âgé <strong>de</strong> ÎT<br />

ans, mécanicien, essayait, vers 9 heures du<br />

soir, une auito qu'il venait <strong>de</strong> réparer et il<br />

faisait ses essais <strong>de</strong> vitesse au milieu <strong>de</strong> la<br />

rue, sur les bords <strong>de</strong> laquelle les habitants<br />

« prenaient le frais ».<br />

Les gens- qui se trouvaient là furent outrés<br />

<strong>de</strong> la vitesse <strong>de</strong> l'auto et <strong>de</strong>s dangers qu'elle<br />

faisait courir -aux passants ; l'un <strong>de</strong>s habi-<br />

tants du quartier, comme l'auto passait <strong>de</strong>-<br />

vant lui à toute vitesse pour la <strong>de</strong>uxième fois,<br />

s'arma d'une chaise et la lança au conduc-<br />

teur.<br />

Le conducteur ne fut pas atteint, mais la<br />

chaise alla toucher le père <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier qui<br />

se trouvait dans le fond <strong>de</strong> la voiture et fut<br />

à <strong>de</strong>mi assommé. Aussitôt l'automobile stoppa<br />

et le conducteur tentra dans une vive colère.<br />

Mal lui en prit, car les habitants du quartier<br />

étaient accourus et on faillit l'assommer.<br />

La police arriva cependant, put protéger le<br />

conducteur contre la fou!!e hostile, mais, lui<br />

dressa contravention pour absence <strong>de</strong> plaque,<br />

<strong>de</strong> lanterne et excès <strong>de</strong> vitesse, puits «Ole i*e-<br />

oueillit sa plainte.<br />

Mais D... ne se tint pas pour satisfait ; il<br />

outragea le secrétaire <strong>de</strong> police qui lui dressait<br />

procès-vertal ; on lui dressa un nouveau pro-<br />

cès-verbal pour outrages.<br />

Pendant ce temps le père D... était conduit<br />

à l'hôpital ; il avait au front une profon<strong>de</strong><br />

entaille d'où le sang s'échappait avec abon-<br />

dance. On le soigna et il guérit.<br />

Depuis, l'enquête <strong>de</strong> la police et <strong>de</strong>s lettres<br />

anonymes ont incuilpé Joseph D..., âgé <strong>de</strong> 32<br />

ans, d'avoir donné le coup <strong>de</strong> chaise au père<br />

du chauffeur. .<br />

Voilà pourquoi <strong>de</strong>ux hommes comparaissent<br />

<strong>de</strong>vant le tribunal. Marius D... aert condamné à<br />

100 francs d'amen<strong>de</strong> avec sursis ; Joseph D...,<br />

dont la culpabilité n'est pa-s suffisamment dé-<br />

montrée, est acquitté.<br />

AUTRES AFFAIRES. — Raymon<strong>de</strong> D..., 18 ans,<br />

et Joseph A.... 33 ans, sont .inculpés <strong>de</strong> COUPS<br />

et blessures réciproques, le 5 août, sur la place<br />

Olivier. L'une est- condamnée a 1 franc, l'au-<br />

tre à 10 francs d'amen<strong>de</strong>.<br />

- Jean R..., âgé <strong>de</strong> 33 ans, inculpé d'outra-<br />

ges aux agents, est condamné à 16 francs d'a-<br />

men<strong>de</strong>.<br />

- François G..., âgé <strong>de</strong> <strong>27</strong> ans, ancien agent<br />

<strong>de</strong> police, pour outrages à l'un <strong>de</strong> ses collè-<br />

gues, est condamné à 50 francs d'amen<strong>de</strong><br />

-- Bennar<strong>de</strong> Olivier, âigé <strong>de</strong> 46 ans, est partie<br />

<strong>de</strong> chez ta propriétaire en emportant <strong>de</strong> la<br />

laine à matelas et un miroir. Elfe est condam-<br />

née à 15 jours <strong>de</strong> prison.<br />

- Pour n'avoir pas présenté leurs chevaux<br />

au recensement, <strong>de</strong>ux propriétaires sont son-<br />

damnés à 25 francs d'amen<strong>de</strong>.<br />

-- La Régie fait condamner à quatre amen-<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 16 francs un restaurateur qui a mou'llé<br />

son vin, et un mari fait condamner pour adul-<br />

tère ea femnne à 25 fraincs d'amen<strong>de</strong>.<br />

Sf edadë$*£ôïtceft$


VENDREDI <strong>27</strong> uCTOBRE <strong>1911</strong><br />

Vtii rouge Ire qualité, d» 30 à 3ô l'hectolitre;<br />

pain rie ménage, 0 86 le kilo; bois à brûler, i 25<br />

les 50 kilos; bois, 16 le stère.<br />

ARIEGE<br />

Pamiers.<br />

Marché aux bestiaux du mardi 24 <strong>octobre</strong>.<br />

Bœufs gras, 70 patres, do 0 80 a 0 85 le kilo; bœufs<br />

<strong>de</strong>travail. 80 paires, <strong>de</strong> 950 à 1,100 la paire; vaches<br />

<strong>de</strong> boucherie, 75 paires, <strong>de</strong> 0 05 à 0 70 le kilo; va-<br />

ches <strong>de</strong> travail, 40 paires, <strong>de</strong> 500 à 700 la paire;<br />

bouvitlone, 50 paires, <strong>de</strong> 400 à 500 la paire; veaux,<br />

120 patres, <strong>de</strong> 0 95 à 1 fr ; moutons, 1,000 psircs^ g*<br />

0 80 â 0 S5; brebis, 200paires, <strong>de</strong> 0 70 a 0J^J~ r ,ï.<br />

«iras, 150, <strong>de</strong> 1 30 à 1 40, le tout te kilo, pows TU,<br />

porcelets, 350, <strong>de</strong> 18 MB pièce<br />

HAUTES-PTRËNÊES<br />

Castel niaïu-Magnoac.<br />

Marché. — Voici les coure pratiqués :<br />

Blé 20; blé pour semence, 23 50; avoine, 9 «>,<br />

pommes pour boisson, 4 50; pommes <strong>de</strong> terre, o;<br />

thâtaiimes, S. le tout l'hectolitre.<br />

Poules. 3 50; poulets, 2 50; canards, 4; dindons.<br />

13- pinta<strong>de</strong>s, 4 50; pigeons, 1 35; oies moyennes. 15;<br />

oies belles, 18, le tout la paire.<br />

CBufs. 1 25 la douzaine.<br />

Champignons, 3 50 le panier.<br />

Laiine brute Javée, 3 50 le kilo.<br />

Porc frais, 2 le kilo; cochons, 1 Î5 le kilo, poids<br />

«f. Hausse a la place <strong>de</strong>s bêtes à cornes.<br />

GERS<br />

F! eu Tan oe.<br />

Marché du 24 <strong>octobre</strong>. — Votai les eouirs prati-<br />

qués :<br />

Blé, 20; avoine, 9 50; maïs, 18; orge, 12; haricots,<br />

40; fèves, 15: pommes <strong>de</strong> terre, 4, le tout l'hectolitre.<br />

Graine <strong>de</strong> trèlle, 160; graine <strong>de</strong> luzerne, 130, le<br />

tout les 100 kilos.<br />

Foin, sainfoin, 3; paille, 2, le tout !es 50 kilos.<br />

Vin rouge, 5; vin blanc, 5 50, le tout le <strong>de</strong>gré, par<br />

925 litres.<br />

Bœuf, 50; vache, 46; veau. 17; porc, 05; mouton,<br />

agneau, 50, le tout les 50 kilos, poids vif.<br />

Les œutfs, 1 10 la douzaine.<br />

Dindons, <strong>de</strong> 10 à 12; dindonneaux, <strong>de</strong> 8 11; pin-<br />

ta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 5 à 7; canards, <strong>de</strong> 5 à G; poules, <strong>de</strong> 3 à 5;<br />

poulets, <strong>de</strong> 2 50 à 4; aies maigres, <strong>de</strong> 1*S à 18, le tout<br />

la paire.<br />

Lièvres, <strong>de</strong> 4 à ô; levreaux, <strong>de</strong> 2 50 à 3 50; lapins,<br />

<strong>de</strong> I 25 à 2; palombes, <strong>de</strong> 1 fr. à 1 25; cailles, <strong>de</strong><br />

0 40 à 0 50, le tout la pièoe.<br />

Samt-Pé.<br />

Samedi prochain 28 courant, se tiendra la foire<br />

d'auiluinne. Le marché aux gxains ot truite secs<br />

esi atHMiKlamment pourvu tous les ans, à l'occasion<br />

do cette foire.<br />

GERS<br />

Masseube.<br />

Marché du 23 <strong>octobre</strong>. — Voici les cours prati-<br />

qués :<br />

H a' le aux grains. — Blé, <strong>de</strong> 16 76 à 20 fr. ; avoi-<br />

ne, do 9 50 à 10 fr. ; maïs <strong>de</strong> l'année, <strong>de</strong> 16 à 17 fr. ;<br />

fèves. 16 50 ; orge, 19 Jr. ; seigle, <strong>de</strong> M 50 à 16 fr.:<br />

sorsrho. u fr. ; haricots, <strong>de</strong> 40 à 46 fr. ; pommes <strong>de</strong><br />

terre, <strong>de</strong> 7 à 7 50. le tout l'hectolitre.<br />

Son, 14 fr. ; repasses, 16 fr., le tout le quintaJ mé-<br />

trique.<br />

Pas <strong>de</strong> variation SUT les prix en oe qui concerne<br />

les fourrages et les graines fourragères.<br />

H aile à la volatile. — Poules, <strong>de</strong> 4 50 à 5 50 ; pou-<br />

lets, <strong>de</strong> 2 25 à 3 75 suivan t grosseur ; din<strong>de</strong>s, <strong>de</strong><br />

9 50 à 11 fr. ; dindons, <strong>de</strong> 13 à 15 tr. ; pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong><br />

6 à 6 50 : canards communs, <strong>de</strong> 4 à 4 50 ; canards<br />

mtMards. do 5 M à 6 fr. ; oies, <strong>de</strong> ie à 15 tr. ; pd-<br />

geims. <strong>de</strong> 1 5 Oà 1 76, le tout la paire ; lapins do-<br />

mestiques, 1 50 ; lapins pour la reproduction, <strong>de</strong><br />

? 7. à S 50, le tout l'unité ; les œufs, 1 80 la dou-<br />

larne.<br />

Gibier. — Lièvres ,<strong>de</strong> 5 à 6 fr. ; lapins sauvage-,,<br />

<strong>de</strong> 1 50 à 2 fr. : perdreaux, <strong>de</strong> 1 76 à 2 fr. ; ou-<br />

tar<strong>de</strong>s, 2 25 ; bécasses, 2 50 ; palombes, <strong>de</strong> 1 à 1 10 ;<br />

vanneaux, 0 60 : grives, 0 50 ; merles et tonards,<br />

0 30. le tout la piéec.<br />

Boucherie. — Veau, 1 80 ; bœuf, 1 70 ; mou ion,<br />

2 fr. ; agneau, 2 50. le tout le kilo.<br />

Charcuterie. — Porc, 2 tr. ; saucisse fraîche,<br />

î 40 : fromage <strong>de</strong> tête et paté d'Italie, 3 fr. ;<br />

graisse et lard, 2 50. le tout le kUo.<br />

Taxe Oifficielle du pain. — Pain blanc, 0 <strong>27</strong> ; pain<br />

bis, 0 37, le touit le kilo.<br />

Fru .ts. — Raisins, 0 70 ; pommes et poires, <strong>de</strong><br />

0 30 à 0 75 la douzaines suivant qualité ; noix,<br />

0 30 ; châtaignes, 0 15, le tout le litre.<br />

Mirara<strong>de</strong>.<br />

Marché du 23 <strong>octobre</strong>. — Voici les cours prati-<br />

qués :<br />

Blé, <strong>de</strong>. 20 à 20 50 ; maïs, <strong>de</strong> 15 à 17 fr. ; aivoine,<br />

<strong>de</strong> 9 50 A 10 50 : pommes <strong>de</strong> terre, 5 tr. ; châtai-<br />

gnes, 8 fr., le tout l'hectolitre ; dindons, <strong>de</strong> 18 50 â<br />

14 fr. ; din<strong>de</strong>*, <strong>de</strong> 10 à la tr. ; poules, <strong>de</strong> 6 50 à<br />

7 tr. ; poulets, <strong>de</strong> 3 50 à 4 Ir. ; canards, 5 50, le<br />

tout la paire.<br />

Les œufs, <strong>de</strong> l fr. 20 à l fr. 26 ta douzaine.<br />

Pore irais. 2 10 le kilo ; o<strong>de</strong>s maigres, <strong>de</strong> 13 à 15<br />

fr. la paire ; lièvres, <strong>de</strong> 4 à 5 £r. pièce ; lapins,<br />

2 fr. ; perdrix, 2 25 ; palombes, l fr., le tout la<br />

pièoe.<br />

LOT-ET-GARONNE<br />

Agsn.<br />

Marché-foire du 25 <strong>octobre</strong>.<br />

Quoique contrarié par un temps incertain, et<br />

coïncidant avec le jour <strong>de</strong> saint Crépin, qui a<br />

amené un assez girand nombre <strong>de</strong> chausseuirs <strong>de</strong>s en-<br />

virons, pour effectuer <strong>de</strong>s acheta relatifs à cette<br />

corporation, notre mairché-foire qui s'est tenu au<br />

Graivier a été assez animé.<br />

On a vendra :<br />

Bœufs <strong>de</strong> boucherie, <strong>de</strong> 42 à 44 les 50 kilos, poids<br />

vivant; vaches, <strong>de</strong> 39 à 41; veMes et veaux, <strong>de</strong> 44 à<br />

46; moulons, <strong>de</strong> 38 à 42.<br />

Il y avait <strong>de</strong> belles qualités <strong>de</strong> porcs gras et un<br />

bel approvisionnement <strong>de</strong> porcelets. Lee cours sont<br />

<strong>de</strong> 68 à 71 les 50 kilos, pour les premiers et <strong>de</strong> 50<br />

à SO l'unité, pour les seconds.<br />

A la piace aui chevaux, lies transactions ont été<br />

peu actives.<br />

Voiail .es. — Elle était assez pourvue. Poules, <strong>de</strong><br />

4 50 â 5 50 la paire; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 à 5; poulets,<br />

<strong>de</strong> 3 :>0 à 4; canards, <strong>de</strong>s à 6; oies, <strong>de</strong> 15 à 16; din-<br />

<strong>de</strong>s, d 10 à 12; d bidons, <strong>de</strong> 10 à 16; pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 6<br />

à 7 ; piliWMiS, dé 1 à 2 50:<br />

Œufs, l 40 la douzaine.<br />

Lapins, <strong>de</strong> 1 40 à 2 26 l'unité.<br />

Blé, <strong>de</strong> 19 50 à 20 25 les 80 kilos; maïs roux et<br />

Blanc, "<strong>de</strong> 16 à t7; h uricots, <strong>de</strong> 36 à 40 et 45; seigle,<br />

<strong>de</strong> 15 à 15 50 les 76kilos: fèves, <strong>de</strong> 16 à 17 les 65<br />

kilos; avoines, <strong>de</strong>925à950 Ies50 kilo»; pommes <strong>de</strong><br />

terre, 6 l'hectolitre.<br />

MARCHE AiUX PEUNES<br />

Agen, 25 <strong>octobre</strong>.<br />

Apport 100 quintaux environ.<br />

100/4, <strong>de</strong> <strong>27</strong> à 29; 90/4, 32; 80/4, <strong>de</strong> 38 à 42; 70/4<br />

<strong>de</strong> 48 à 50; 60/4, 60; 50/4, <strong>de</strong>75 à 80, toujours les 50<br />

kilos, avec déd'uiction d'un trait <strong>de</strong> 2 pour cent.<br />

Vllleneuve-sur-Lot, 25 <strong>octobre</strong>.<br />

Apport, 2,000 â 2,500 quintaux.<br />

40/4, <strong>de</strong> 150 à 100; 50/4, <strong>de</strong> 80 à 85; 60/4, <strong>de</strong> 65 à<br />

58; 70/4, <strong>de</strong> 45 à 46; 80/4, die 37 à 38; 90/4, <strong>de</strong> <strong>27</strong> à<br />

29; 190/4, <strong>de</strong> 20 à 22.<br />

Marché lent, légère baisse.<br />

Duras, 25 <strong>octobre</strong>.<br />

Apport, 1,200 à M*> quintaux environ. Malgré une<br />

vente lent, tout a été vendu. Cours pratiqués ;<br />

Les 50/55 fruits au <strong>de</strong>mi-kilo, <strong>de</strong> 95 à 100-, 60/65,<br />

<strong>de</strong> t» à 68; 70/76, <strong>de</strong>i 48. à 58; 80/85, <strong>de</strong> 40 à 42; 90/95,<br />

<strong>de</strong> 33 à 37; 000/106, dé <strong>27</strong> à 30- 110/115, <strong>de</strong> 24 à 25;<br />

120/125, <strong>de</strong> 18 à 20; fretin, <strong>de</strong> 15 à 16, le tout les<br />

50 iklos.<br />

CastiDonnès, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Apport sur le marché, 1,000 quintaux. Vendu, 900<br />

quintaux. Vente calme.<br />

50/56 fruits au cbami-iki'o, <strong>de</strong> 120 à 122; 60/65 <strong>de</strong><br />

82 à 65 ; 70/75, <strong>de</strong> 52 à 5«i ; 80/85, <strong>de</strong> 42 à 44 ; 90/95, <strong>de</strong><br />

35 à 37; ICC/105, <strong>de</strong> 30 à 32; 110/W5, <strong>de</strong> <strong>27</strong> à 28; 120/125,<br />

<strong>de</strong> S4 à 25; fretin, <strong>de</strong> 15 à 16, le tout les 50 kUos.<br />

I Gléon 2S0 Hect 4. !» 50- To"S ces lots ont été traités<br />

' jwir M. Gl^n,' CO>£!OT â FérrMs pou* la maison<br />

Castel, à Léztgnan. . _ iw—><br />

Cave Gotuy, too hect. 5 23: cave Amigne».<br />

45 hect. à 21 50; cave Pauc, a 22 50. Lesoa-<br />

Véè ont été traitées par i'Uite>U!ediaire <strong>de</strong> M. Elol<br />

Asam. courtier à Ferrais, pour ;^e maison du <strong>de</strong>-<br />

hors. Cave Pourcine, 390 hect à ua , H '"°"'<br />

80 hect. à 24; cave Edmond >Xarty, nect. a a.<br />

Ces troi.3 <strong>de</strong>rnières ont été traitées .pour Me m ai sa<br />

du <strong>de</strong>hors.<br />

SoiuJf,riiz-vo.'js d'engelures, <strong>de</strong> névralgies,<br />

lumbago, asiatique, goutte, rhumatisme ? Em-<br />

ployez le Baume Victor, limiinent sans rival<br />

2 tr. le flacon franco. Glaesel, ph., 28, rue<br />

Grammont, Paris.<br />

MARCHE DES VINS<br />

Ferrons.<br />

Depuis notre <strong>de</strong>rnier marethé 11 s'est traité les<br />

caves suivantes :<br />

Cave Malpas, 70 hect. â 91 75; cave Jean Delbourg<br />

170 hect. à 22; cave Caïzac, 145 hect. à 22; cave Ber-<br />

lin, 70 hect. à 22 50; cave Martial Prax, 220 hect.<br />

à 98; cave Alphonse Jal-ard, 220 hect. à 22; cave<br />

Edouard Cambriels, 146 hect. à 23; cave Ulysse<br />

BIBLJOGRHPblE<br />

l£ CAS DSS lOrjETJItS ANGLAIS<br />

Partout las cflubs <strong>de</strong> football-rugby ont le souci<br />

<strong>de</strong> voir leurs joueurs .progresser dans l'art <strong>de</strong> ma-<br />

nier le ballon ovale, et oe louable sentiment s'est<br />

heureusement rencontré avec le désir manifesté<br />

par plusieurs fooUOaiJeurs réputés parmi les pha-<br />

langes anglaises, <strong>de</strong> vernir ......KL étudier sur<br />

place, le mécanisme dm commerce, <strong>de</strong> l'industrie,<br />

ou du langage fi ançais.<br />

Do sorte n/ue pas une équipe française ayant<br />

quelque souci <strong>de</strong> sa respectabilité, ne sawra se pré-<br />

senter en public sans être munie <strong>de</strong> son joueur an-<br />

glais pour Je moins. v<br />

yue>lq.u«8 excellents sportsmen s'indignent <strong>de</strong><br />

ces moeurs.<br />

11 leur répugne <strong>de</strong> voir <strong>de</strong>s joueurs étrangers —<br />

qu'ils assurent salariés pour faire du football, et<br />

non pouir faire du commerce, ou autre chose —<br />

se mêler aux joueurs irançals. iîvi<strong>de</strong>niment cela<br />

peut-être vrai; mais pour -bien prendre Aa vie, il<br />

faut la prendire en arrondissant les angtes, san9<br />

intransigeance, et le sport doit être pris également<br />

ainsi.<br />

Le sport français, en général, ne souffrira pas<br />

<strong>de</strong> cet amalgame.<br />

Seuls, certains ctaibs en concevront-Ils quelque<br />

aigreur, paroo que le triomphe tour sera ainsi<br />

rendu plus dltflciie.<br />

Cola est peu <strong>de</strong> chose.<br />

11 n'y a vraiment qu'une façon d'éliminer l'élé-<br />

ment étranger <strong>de</strong> nos gran<strong>de</strong>s équipes, c'est <strong>de</strong> oon-<br />

recUonner un élément français q/ai lut soit supé-<br />

rieur.<br />

Lucien TKLUÊ.<br />

***<br />

LA VIE HEUREUSE<br />

Avec <strong>octobre</strong> reprend la rte mondaine^ littéraire,<br />

arttetksuie, la vie tout cotsrt. Et <strong>de</strong>s cent problèmes<br />

petits oa grands attendus et imprévus qui <strong>de</strong> nou-<br />

veau se posent, le plus preœanl pour une femme,<br />

c'est celui qmie pose la Mo<strong>de</strong>. L'automne et l'hiver<br />

sont les vraies saisons <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>, celles où elle<br />

dépfiole sa richesse, où triomphent son artifice et<br />

son art. C'est pour prépaer a obacun sa part dans<br />

oe triomphe que la Vie Heureuse du 16 <strong>octobre</strong><br />

tait à la Mo<strong>de</strong> une place exceptioiiineJJe. Cent modè-<br />

les d'un goût pariait, choisis entre mille modales<br />

élégante, pour le mattfn, l'après-midi, le soir, les<br />

visites, le diner, le théâtre, y donnent .pour chaque<br />

cas plus d'une solution ; Des <strong>de</strong>ssins cte maîtres tels<br />

que BruneAleschi, Strlmpl, Parys ; c'est comme une<br />

précieuse exposition <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong> à l'intérêt artis-<br />

tique <strong>de</strong> laquelle ajoutent encore <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins, une<br />

splenidtdie couverture, une rawisjante composition<br />

hoirs texte en oouieuir» signés <strong>de</strong> maîtres tels que<br />

Brlssaaiid, René Vincent. Mais le numéro d'<strong>octobre</strong><br />

<strong>de</strong> la Vie heureuse n'est pas uniquement un numé-<br />

ro <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>s. Toute l'actuaiitê y figure, tous les<br />

spectacles et toutes les questions du jour, du salon<br />

d'automne à la vie chère, <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières « premiè-<br />

res » aux fêtes du Caténaire <strong>de</strong> Liszt, du sport à<br />

la vie mondaine. Et <strong>de</strong>s paiges littéraires encore,<br />

nouvelles, poèmes, cteoi)i. M. Koussel, utilisant<br />

avec fruit les trawaux les plus récents et les plus<br />

documentés sur la matière, nous présente, dans une<br />

première partie, l'histoire du Bouddha, oe qu'on en<br />

sait ou du moins ce qu'on croit en savoir. Histoire<br />

et légen<strong>de</strong> reçoivent chacune son dù. La secon<strong>de</strong><br />

partie nous iniile a-uK doctrines religieuses, philo-<br />

sophiques et morales du Bouddhisme. Enfin, dans<br />

une troisième partie, qui est la .plus intéiressante,<br />

croyons-nous, l'auteur nous raconte les progrès, les<br />

conquêtes et l'orgainlsation <strong>de</strong> l'église bouddhique.<br />

Nous pénétrons avec lui, dans ces monastères <strong>de</strong><br />

bronzes, dans ces couvents <strong>de</strong> religieuses, dans les-<br />

quels on avait voulu voir l'idée du monachisme<br />

chrétien. En um tatoleau final, nous avons un aper-<br />

çu complet <strong>de</strong>s croyances, <strong>de</strong>s pratiques et <strong>de</strong> l'état<br />

du BouaVAhisme actuel.<br />

Pour qui a lu la Salmeuse conférence <strong>de</strong> Branctiè-<br />

re <strong>de</strong> 1904 sur les dltpcultés <strong>de</strong> croire, le volume <strong>de</strong><br />

M. RouBsèl prend une valeur apologétique <strong>de</strong> pre-<br />

mier ordre.<br />

ACTIONS<br />

Banque <strong>de</strong> France<br />

Banque, jle France<br />

Banque Paris<br />

Com.ptoir d'Escompte...<br />

Crédit Foncier<br />

Crédit Lyonnais<br />

Crédit Lyonnais<br />

Société Générale<br />

Banque ottomane....<br />

»tme<br />

ept<br />

.. .tme<br />

... .cpt<br />

Banque ottomane tme<br />

. .opt<br />

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— .tme<br />

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.tme<br />

.tme<br />

CHEMIN BE FER D'ORLÉANS<br />

DE PARIS A TANCER EN 63 HEURES<br />

Le service rapi<strong>de</strong> hebdomadaire emfire Paris<br />

et Tanger, pair Madriid, Cordoue et Algésiras,<br />

très apprécié du public l'hiver <strong>de</strong>rnier, vient<br />

d'être rétabli à dater diu 3 <strong>octobre</strong>.<br />

Cette relation est constituée entre Paris et<br />

Madrid par le train <strong>de</strong> luxe Sud-Express ; en-<br />

tre Madrid et Algésiiras par un service <strong>de</strong> wa-<br />

gons lits direotis. _<br />

A lalter : Départ <strong>de</strong> Pans-Quai d'Orsay le<br />

lundi à midi 16 ; arrivée à Madrid-Nord le<br />

mardi à 2 h. 12 soir ; départ <strong>de</strong> Madrid-Atocha<br />

le mardi à 8 h. 20 soir ; arrivée à Algésiras le<br />

mercredi à 2 heures soir et à Tanger à 5 heu-<br />

res.<br />

Au retour : Départ <strong>de</strong> Tanger le jeudi à 11<br />

heures diu matin ; d'Algésdiras a 3 h. 5 soir ;<br />

arrivée à Madrid-Atocha le vendredi à 9 m 5<br />

matin ; -départ <strong>de</strong> Madrid -Nord le vendredi à<br />

8 heures soir ; arrivée à Paris-Quai d'Orsay le<br />

samedi à 9 h. a3 sioir.<br />

Entre Algésiras et Tanger, la traversée ma<br />

riftime s'effectue en <strong>de</strong>mx heures et <strong>de</strong>mie en-<br />

viron.<br />

Bf'ne-Gnelma<br />

Bône Guolma<br />

Est-Algétfen<br />

Est-A3gériaa<br />

Est<br />

Est •<br />

Pnris-Lycm-Mêditerranée<br />

Pa.ris-Lyon1Méditerranée><br />

Midi<br />

Midi<br />

Nord<br />

Nord<br />

Orléans<br />

Ouest<br />

Ouest-Algérien<br />

Autrichien<br />

Lombards<br />

Nord-Espagne<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais<br />

Saragosse<br />

Saragosse<br />

Compagnie Transatlantique<br />

Messageries maritimes<br />

Métropolitain<br />

Suez /Sanal marit.)<br />

Thomson-Honston<br />

Société d'électricité <strong>de</strong> Paris<br />

Rio Tinto tme<br />

Charm. Sosnowlce opt<br />

Charb. Sosnowice tme<br />

Car m aux t<br />

aeuraont cpt<br />

tournent , tme<br />

OBLIGATIONS<br />

VlUe <strong>de</strong> Paris 1865 4 %<br />

— 1869 3 %<br />

— 1871 3 %<br />

— 1875 4 %<br />

— 1876 4 %<br />

— 1S92 2 1/2 %<br />

— 1894-1896 2 1/2 %<br />

— 1894-96 2 1/2 % quart<br />

— 189S 2 % quart<br />

— i«99 2 %<br />

— 1904 2 i/2 %<br />

— 1005 2 3/4 %<br />

Communales 1879<br />

Foncières 1879<br />

Communales 1SS0<br />

Foncières 1883<br />

— issô<br />

Cornu anales 1801<br />

— !892<br />

Foncières 1895<br />

Communales 1899 ,<br />

Foncières 1903<br />

Communales 1906<br />

Bône-Guelma<br />

Est Algérien<br />

Est 3 % ancienne<br />

Midi 3 % ancienne<br />

Nord 3 % ancienne<br />

Orléans 3 % ancienne<br />

Ouest 3 % ancienne<br />

Ouest-Algérien<br />

P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)..!!'.<br />

Autrichien 5 % -y. hypothèque<br />

Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />

Nord-Espagne t "<br />

Portugais !...!!!'<br />

Saragosse ....!.!""<br />

Panama lots libérés !!!!!!'!<br />

Suez 3 % .<br />

H 45 ,.<br />

" '<br />

4205 ,, 1/0O ., |<br />

17 m<br />

11*0 ..<br />

O'în 935 ..<br />

U4 k<br />

"14 .. 833 ..<br />

1 L Ol l<br />

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loi , . '<br />

6S3 692<br />

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662 ! '. 660 ! !<br />

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678 690<br />

nèô 944 ..<br />

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1210 1223<br />

iÛfiO \ " lOtiô<br />

1044 1060 [,<br />

16<strong>27</strong> \\ 1635 !!<br />

1T)24 '. '. 1639 !'<br />

1234 [. 1259 '..<br />

930 [ ! 923 \ '.<br />

630 , 630 .. •<br />

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112 50<br />

394 4ÔÔ<br />

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321 ..<br />

393 399 ..<br />

391 .. 398 ..<br />

216 221 50<br />

152 .. 155 .. î<br />

651 ..<br />

5528 . 5545 ..<br />

760 .. 774 ,. !<br />

599 .. 617 f<br />

1564 .. 1565 .. 1<br />

1475 .. 1475 .. \<br />

1467 .. 1470 ..<br />

22 5 .. 23^>0 .. i<br />

4 5.. 470 ;<br />

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399 .<br />

534 75<br />

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353 ..<br />

353 ..<br />

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94 ,. 94 ..<br />

408 50 411 25<br />

li'4 . 104 25<br />

432 50 435 50<br />

375 75 378 ..<br />

472 .. 471 .. ,<br />

508 .. 50s ..<br />

502 50 502 50<br />

4l5 ,<br />

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415 . .<br />

4 0.. 459 ..<br />

392 50 393 50<br />

445 .. 449 . .<br />

463 ., 4t>u .,<br />

456 50 459 ..<br />

497 495 . .<br />

495 .. 495 ..<br />

410 25 411 50<br />

41:; 75 414 ..<br />

42-"ï 50 425<br />

416 50 418 50<br />

425 425 ..<br />

US .. 412 ..<br />

411 50 414 ..<br />

424 . 414<br />

413 ..<br />

414 . 414 \\<br />

<strong>27</strong>7 25 <strong>27</strong> > 25<br />

35fi .. 359 ..<br />

333 338<br />

362 50 362 50<br />

137 .. 137<br />

608 .. 607 ..<br />

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444 .. i<br />

141 50<br />

471 ..<br />

66 ..<br />

38 50<br />

41 25<br />

135 ..<br />

38 ..<br />

83 ..<br />

102 ..<br />

20 75<br />

164 50<br />

159 ..<br />

464 ..<br />

445 ..<br />

1*3 ..<br />

473 ..<br />

68 50<br />

39 ..<br />

41 20<br />

134 50<br />

3s 75<br />

85 ..<br />

107 50<br />

li>7 '!<br />

160 50<br />

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3 % français 94 - ' •<br />

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.219:<br />

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Espagne (long)<br />

Buenos-Ayres (or)...<br />

CHANGE<br />

94 45 94 83<br />

463 .. i 473 ..<br />

81 . 1 85 ..<br />

170 50 1 167 ..<br />

105 .. I 107 50<br />

25.14 .1T2.<br />

122 :ii4.<br />

456 .1(4.<br />

461 14.<br />

1<strong>27</strong> <strong>27</strong>.f.<br />

LE FIBROME<br />

Sur cent femmes, il y en a 50<br />

qui sont atteintes <strong>de</strong> Tumeurs,<br />

Polypes, Fibrome et autres engor<br />

gements, qui gênent plus ou<br />

moins la menstruation, et qui<br />

nxp'iquent les HÉMORRAGIES et<br />

les PERTKS presque continuelles,<br />

auxquelles elles sont sujettes.<br />

Exiger coportraitl La Femme se préoccupe p?u<br />

d'abord <strong>de</strong> ces inconvénients, puis<br />

tout à coup le ventre commence à grossir et les<br />

malaises redoublent. Le FIBROME se développe peu<br />

à peu, il pèse sur les organes intérieurs, occasionne<br />

d.-s douleurs dans le bas-ventre et les reins. La<br />

mala<strong>de</strong> s'affaiblit et les pertes abondantes la forcent<br />

à s'aliter presque continuellement.<br />

flno faim 9 A toutes ces malheureuses il faut dire et<br />

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Portugal 3 % , tme<br />

4 % 18CT-I869 ,<br />

4 % 1880<br />

1689<br />

imo ,<br />

or 1893<br />

or 1894<br />

cons. 1'<br />

1901<br />

3 % or 1891<br />

— 8 % 1896<br />

— 8. 1/2 % 1894<br />

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103 25<br />

M 75<br />

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9>. 85<br />

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»4 70<br />

95 40<br />

94 60<br />

97 ..<br />

96 25<br />

84 ..<br />

83 30<br />

88 ..<br />

106 30<br />

102 15<br />

ï>8 45<br />

46: 1 .<br />

483 50<br />

3 % dont .50<br />

'3 % dont 10<br />

Hatiij uitoui. d. 5.<br />

Rio dont 20<br />

Rio dont 10.<br />

.. .. i dont 25<br />

95 02 . Extéir. dont 50.<br />

677 .. dont 2 Ir. 50. .<br />

1578 ..<br />

1571 . . ! dont 5<br />

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94 82<br />

1581<br />

84<br />

94 95<br />

94 82<br />

95 ..<br />

450 50<br />

522 ..<br />

98 50<br />

!>& .<br />

103 45<br />

93 2Q<br />

95 S0<br />

65 95<br />

66 ..<br />

96 95<br />

96 75<br />

95 35<br />

9-"> 30<br />

95 15<br />

94 M<br />

97 30<br />

96 25<br />

84 ..<br />

83 60<br />

8.< 45<br />

106 30<br />

lu2 iô<br />

89 20<br />

464 .<br />

486 ..<br />

Imprimerie spéciale. Le gérant : Amédée BESSON.<br />

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amortissable 95 46.<br />

Emprunts <strong>de</strong> villes (Ville <strong>de</strong> Paris). — OtoligaUons<br />

1865, 4 %, 539 ; 1875, * %, 595 76 ; 1899, 2 %, m 50;<br />

1905, 2 3/4 %, 375 50.<br />

Valeurs lrançalses. — Obligations Foncières, 1879,<br />

3 %, 508 ; Communales, 1891, 3 %, 391 ; 1906. 405;<br />

Crédit Lyonnais, ex-coup. 29, L4S9 ; Lyon à la Mé-<br />

dîtenranée (Paris à), actions ex-coup. 1OT, 1218;<br />

Midi, ohligaUoiLS S % anciennes, 4t(i 50 ; Nord, ac-<br />

Uons, ex-coup. 110, 1635 ; Orléans, obligations 3 %<br />

anciennes, 41.1 50 ; Ouest, actions ex-coup. 112, 921<br />

Fonds d'Etat étrangers. — Russe 3 % 1891, 84<br />

Russe 5 % 19CS, 1C6 25.<br />

Valeurs étrangères. — Lombar<strong>de</strong>s, 3 % X, <strong>27</strong>4 ;<br />

Nord <strong>de</strong> l'Espagne (Ch. <strong>de</strong> 1er), obligations, 3 %<br />

Ire série 356 -, 4' série 356 ; Sa-ragosse (Ch <strong>de</strong> 1er),<br />

obligations 3 % 2* H. 354 ; Rio Tinto Company Li-<br />

mited, actions ordinaire e»-coup. 25, 1678.<br />

Valeurs diverses (actions). — Société Toulousaine<br />

du Bazacle, série A. Ex. c. 3, 248 ; Société Méridio-<br />

nale Transport <strong>de</strong> force, ex-coup. 14 , 690 ; Mines<br />

<strong>de</strong> Carmalux, ex-coup. 6Û, 2tJS5 ; Verreries <strong>de</strong> Car-<br />

maux, ex-coup. 54, 605 ; Mines d'ÀJbi, ex-coup. 52,<br />

•<strong>27</strong>9 ; Chemin <strong>de</strong> fer du sud-ouest, ex-coup. 28, 400;<br />

L'Epargne, ex-coup. 23, 440 ; Grands Calés, ex-coup.<br />

25, 5S0.<br />

Valeurs diverses (obligations). — Département ds<br />

la Haute-Garonne 460 ; Société Hydro-Electrijue<br />

RouBSillonnaise, 5 %, 485 ; Méridionale Transport<br />

force. 4 l, 457 ; Chemin <strong>de</strong> fer du sud-ouest, 4 %,<br />

480 ; Tramways Pons 4 % 1908, 478 75 ; Grands Ca-<br />

fés, 4 %. 494 25 ; Eaux <strong>de</strong> la Preste, 5%, 485, 486.<br />

Cours authentique <strong>de</strong>s valeurs ne figurant pas à<br />

la cote oKicielle. — Ob. Slrven. 4 è, 465.<br />

Changes. — Espagne, les 100 pesetas 45 ; Londres,<br />

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bon marché les conduisent au Petit Marin<br />

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louse.<br />

COMMENT COMPOSER L'ÉQUIPE DU STADE<br />

TOULOUSAIN 7<br />

L'Express du Midi, pour montrer une fois<br />

<strong>de</strong> plus l'intérêt qu'il apporte à l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

questions- sportives en général et à celle du<br />

fotball en particulier, au moment ou elle pas-<br />

sionne un public si nombreux, ouvrira une<br />

série <strong>de</strong> concours <strong>de</strong>stinés à favoriser la dif-<br />

fusion du sport et à orienter dans le sens le<br />

favorable à son développement.<br />

L'Express est, en eflet, le premier journal<br />

<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> qui ait inauguré la rubrique<br />

critique d u football ,- il se <strong>de</strong>vait d'appor-<br />

ter aujourd'hui à, cette rubrique les améliora-<br />

tions et les progrès que lui dictent, avec les<br />

circonstances, les désirs <strong>de</strong>s sportsmen tou-<br />

jours plus nombreux qui lisent ce journal.<br />

Nous commençons la série <strong>de</strong> nos concours<br />

en posant d nos lecteurs la question sui-<br />

vante :<br />

COMMENT COMPOSER L'ÉQUIPE DU STADE<br />

TOULOUSAIN 7<br />

Les vrais sportsmen et les amateurs <strong>de</strong><br />

football qui suivent par milliers, tous les<br />

dimanches, les matches <strong>de</strong> football aux Ponts-<br />

Jumeaux, comprendront la portée <strong>de</strong> cette<br />

question.<br />

Au moment où la suprématie <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong><br />

en rugby, dans la région pyrénéenne, com-<br />

mence d être contestée, il importe que chacun<br />

fasse son possible pour conserver à noire<br />

centre sportif sa suprématie, en étudiant avec<br />

nous comment doit être composée l'équipe du<br />

Sta<strong>de</strong> Toulousain, la plus digne <strong>de</strong> représen-<br />

ter nos couleurs au <strong>de</strong>hors.<br />

Nous serions trop heureux si <strong>de</strong>s nombreu-<br />

ses réponses que nous recevrons sortaient <strong>de</strong>s<br />

indications <strong>de</strong> nature soit à éclairer ceux qui<br />

ont pour mission <strong>de</strong> composer cette équipe<br />

première du Sta<strong>de</strong>, soit à les confirmer dans<br />

le choix qu'Us auront fait et qui sera bien<br />

dans l'esprit du public.<br />

REGLEMENT DU CONCOURS<br />

Notre concours sera ouvert à partir <strong>de</strong><br />

dimanche prochain ; il sera clos le Si décem-<br />

bre et le résultat en sera proclamé le premier<br />

dimanche <strong>de</strong> janvier:<br />

Ce concours sera doté <strong>de</strong> prix <strong>de</strong> réelle va-<br />

leur, dont nous publierons la liste dans nos<br />

numéros <strong>de</strong> dimanche et <strong>de</strong> lundi prochains.<br />

Le concours sera ouvert à tous ; il suffira,<br />

pour pouvoir y participer, <strong>de</strong> joindre aux<br />

solutions envoyées quinze bons, dont un type<br />

paraîtra dans chaque numéro du dimanche et<br />

du lundi, au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s rubriques et <strong>de</strong>s<br />

chroniques consacrées au football, il faudra<br />

donc découper ces bons an '>-r m<br />

<strong>de</strong> leur publication et les joindre à la solution<br />

envoyée. La question unique que iioa.> posons<br />

est celle-ci :<br />

COMMENT COMPOSER L'ÉQUIPE DU STADE<br />

TOULOUSAIN 7<br />

Pour le règlement, l'organisation et les prix<br />

du concours voir nos numéros <strong>de</strong> dimanche<br />

et <strong>de</strong> lundi prochains, qui porteront aussi nos<br />

<strong>de</strong>ux premiers bons <strong>de</strong> concours.<br />

Feuilleton du <strong>27</strong> <strong>octobre</strong> <strong>1911</strong><br />

T...=in?3><br />

PAR<br />

Jean DHAULT<br />

PREMIERE PARTIE<br />

Les <strong>de</strong>ux visages<br />

CHAPITRE III<br />

LE TERRE-PLEIN CLÉRY<br />

Elle wiilut partir. Marie Grandmai-<br />

son k retint.<br />

— Où vas-tu ?<br />

— Au terre-plein Cléry, prévenir MM.<br />

<strong>de</strong> Lézardière, le baron lui-même, si je<br />

le vois.<br />

— Pauvre innocente 1... Tu n'arriveras<br />

pas jusque-là I... Les rues sont pleines <strong>de</strong><br />

soldats et <strong>de</strong> peuple. Et comment retrou-<br />

veras-tu ceux que tu cherches parmi<br />

cette cohue ?... Laisse aller les choses !...<br />

Les plans du baron sont faits <strong>de</strong> façon à<br />

compier sur les aléas et les trahisons. Tu<br />

es harassée ; tu vas dormir u.n peu..<br />

1 uis, tu m'ai<strong>de</strong>ras à déménager !...<br />

>— Déménager '?.,.<br />

TW^P^JV u vant mifli ' je K*a4 à Cha-<br />

ronrie, où le baron transporte son quar-<br />

ÏSJ&H?* f Gt j' ai a h " aménager cèifc<br />

Qiaison <strong>de</strong> campagne ,oû d reCo7ra S<br />

coup... Ici, le terrain peut <strong>de</strong>venir brû-<br />

lant, surtout sd réexpédition <strong>de</strong> ce matin<br />

réussit. Jusqu'à présent, les gendarmes<br />

sont charmants et ne causent aucun dé-<br />

rangement. Mais conserveront-ils encore<br />

longtemps cette louable attitu<strong>de</strong> ?... •<br />

Et Marie ordonna à la jeune fille :<br />

— Monte chez moi et étends-toi sur le<br />

lit, dans la petite chambre. Dans une<br />

heure, nous ferons les malles, nous em-<br />

ballerons le linge et la vaisselle,..<br />

Et Cécile était si lasse, si déprimée,<br />

tout son être s'affalait dans une telle dé-<br />

tente, qu'elle se laissa dominer et alla<br />

dormir une heure, sans que le bruit du<br />

<strong>de</strong>hors, qui augmentait, parvînt à la ré-<br />

veiller.<br />

A ce moment, Sénar et les <strong>de</strong>ux frères<br />

<strong>de</strong> Lézardière atteignaient le terre-plein<br />

Oléry, après avoir fendu une foule que les<br />

historiens sincères ont dépeinte comme<br />

consternée, écrasée <strong>de</strong> stupeur et <strong>de</strong> dou-<br />

leur, comme si elle avait senti vaguement<br />

que c'était en réalité la France qu'on<br />

allait décapiter av€C son roi.<br />

Dans le jour ternè et sale, ce peuple <strong>de</strong><br />

Paris, muet, inquiet, se glissait le long<br />

<strong>de</strong>s maisons et se rangeait <strong>de</strong>rrière les<br />

troupes, sans un cri, sans un geste. Point<br />

<strong>de</strong> bouscula<strong>de</strong> comme dans les fêtes pu-<br />

bliques. Les boutiques étaient closes. Peu<br />

<strong>de</strong> fenêtres étaient ouvertes.<br />

Ce terre-plein Cléry existe encore. Tout<br />

Paris connaît cette maison étroite haute<br />

un peu penchée, qui fait l'angle <strong>de</strong> la rue,<br />

<strong>de</strong> la Lune et <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Cléry. 'C'est<br />

<strong>de</strong>vant elle que <strong>de</strong>vaient se grouper les<br />

hommes qui allaient tenter <strong>de</strong> sauver le<br />

roi^<br />

Là, le boulevard montait <strong>de</strong>puis la<br />

porte Saint-Denis et n'était pas, comme<br />

a.ujourdhui, nivelé : le trottoir <strong>de</strong> gau-<br />

che ( quand on tourne le dos à la porte<br />

.^aint-Dcnis), actuellement bordé d'une<br />

rampe <strong>de</strong> fer, était <strong>de</strong> plain-pied avec la<br />

chaussée, et la rampe n'existait pas. C'é-<br />

tait un point stratégique du premier or-<br />

dre, et les canons du cortège ne pou-<br />

vaient même pas balayer cette côte assez<br />

râi-<strong>de</strong>. De l'endroit où la rue Beauregard<br />

vient se joindre à la rue <strong>de</strong> Cléry, on do-<br />

minait le cortège, et il était facile <strong>de</strong> di-<br />

riger les opérations. Le terre-plein qui<br />

existait entre la rue <strong>de</strong> la Lune, la rue <strong>de</strong><br />

Cléry et le boulevard était assez large<br />

pour contenir un grand nombre <strong>de</strong> conju-<br />

rés ; ceux-ci <strong>de</strong>vaient du reste, nous di-<br />

rons pourquoi, s'étendre jusqu'après la<br />

rue Sainte-Barbe — aujourd'hui rue Tho-<br />

rel — en longeant le boulevard .On pou-<br />

vait aussi placer beaucoup <strong>de</strong> gens sur la<br />

<strong>de</strong>scente qui aboutissait à la rue Saint-<br />

Denis, et enfin en face, <strong>de</strong>rrière la porte<br />

Saint-Denis, à l'ouverture évasée du fau-<br />

bourg et sur le trottoir qui montait à<br />

droite, nombre <strong>de</strong> conjurés seraient à<br />

l'aise. Puis les chevaux, en gravissant<br />

cette montée, seraient à une allure très<br />

lente, et oïl pourrait d'autant mieux les<br />

maîtriser, les arrêter.<br />

Quand Paul et Sylvestre <strong>de</strong> Lézardière<br />

se trouvèrent sur le terre-plein avec le<br />

faux marquis <strong>de</strong> la Guiche, environnés<br />

d'une foule quf s'écrasait <strong>de</strong>rrière la haie<br />

<strong>de</strong>s soldats et les tenait pressés l'un con<br />

tre l'autre, le premier <strong>de</strong>manda a son<br />

frère :<br />

— Reconnais-tu quelques-uns <strong>de</strong> no<br />

amis ?<br />

— Mais non 1 fit Sylvestre.<br />

— C'est singulier !... Et lui ?<br />

— Non plus I<br />

Paul s'adressa alors à Sénar et lui dit<br />

à mi -voix :<br />

— Vous qui êtes grand, ne le voyez-<br />

vous point?...<br />

— Ouil<br />

— Mais hrij<br />

- Qui, lui ?<br />

- Chut 1 Vous savez bien qu'on ne doit<br />

pas prononcer son nom, même tout bas,<br />

surtout ici I...<br />

- Non l... je ne le vois pas !...<br />

Sénar, du reste, eût été bien en peine<br />

<strong>de</strong> le voir. 11 ne savait même pas <strong>de</strong> qui<br />

il s'agissait. D <strong>de</strong>vinait qu'on lui parlait<br />

du chef du complot qu'il avait découvert<br />

par surprise, et dont il allait suivre les<br />

phases avec un intérêt passionné et qui<br />

serait, pensait-il, rémunérateur. Mais<br />

comme l'avait bien pensé Cécile Renault,<br />

dans la logique <strong>de</strong> sa petite tête, ce qui<br />

intéressait Sénar, c'était le chef. Il vou-<br />

lait le voir, pour bien graver ses traits<br />

dans sia mémoire, pour l'arrêter si cela<br />

était possible .<br />

Il était là, disons-le tout <strong>de</strong> suite, <strong>de</strong><br />

son propre mouvement, sans avoir pré-<br />

venu aucun <strong>de</strong> ses collègues ni aucun <strong>de</strong><br />

ses chefs ; il gardait jalousement pour<br />

lui seul Parraine découverte par hasard,<br />

et pour en avoir tout le bénéfice et toute<br />

la gloire. Il restait l'œil aux aguets,<br />

épiant le moindre mouvement <strong>de</strong> foule,<br />

le moindre mot dit un peu haut, le moin-<br />

dre geste pouvant constituer un signal<br />

quelconque.<br />

A certain moment, les <strong>de</strong>ux frères se<br />

trouvèrent séparés du faux Sévignon.<br />

Sylvestre, dit à son frère :<br />

— Si, •adroitement, tu provoquais le<br />

mot <strong>de</strong> passe.<br />

Paul était <strong>de</strong>rrière la haie <strong>de</strong>s soldats.<br />

Tout en ayant l'air <strong>de</strong> questionner son<br />

frère, <strong>de</strong>ux ou tois fois il proféra d'un<br />

ton indifférent :<br />

« Le faucheur viendra-t-il ? »<br />

Aucune réponse ne lui parvint aux<br />

oreilles. Et une gran<strong>de</strong> terreur assaillit<br />

les <strong>de</strong>ux frères. Ils étaient donc seuls<br />

avec celui qu'ils croyaient être Sévi-<br />

gnon Où donc étaient les autres ? Où<br />

donc était le chef ?... La tentative étart-<br />

elle éventée et n'avait-on pu les en préve-<br />

nir ?...<br />

D'une voix un peu angoissée, Paul re-<br />

nouvela la question. Mais cette fois, il<br />

entendit clairement une voix qui, parmi<br />

le bruissement et le piétinement <strong>de</strong> cette<br />

foule mi-recueillie, mi-terrorisée, mur-<br />

miurait :<br />

« Quand sera mûre la moisson I »<br />

Ils se retournèrent vivement tous<br />

d'eux. L'homme, à n'en pas douter, qui<br />

avait fait la réponse, mais qui, impassi-<br />

ble, leur tournait le dos et regardait la<br />

chaussée, était l'officier placé <strong>de</strong>rrière<br />

ses soldats formant la haie, le comman-<br />

dant du bataillon <strong>de</strong> la section <strong>de</strong>s Filles-<br />

Saint-Thomas (aujourd'hui quartier <strong>de</strong><br />

la Bourse).<br />

Son attitu<strong>de</strong> peu militaire dénonçait le<br />

bourgeois habillé en officier, un repré-<br />

sentant <strong>de</strong> cette gar<strong>de</strong> nationale créée<br />

par la Révolution. La joie <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux jeu-<br />

nes gens fut intense. Le commandant du<br />

bataillon qui faisait la haie en cet endroit<br />

était pour le roi 1 Par quel miracle ?<br />

Et avec la mobilité <strong>de</strong> la jeunesse, Paul<br />

et Sylvestre, qui, une minute aupara-<br />

vant, croyaient tout perdu, croyaient, à<br />

présent, la partie gagnée I<br />

Toute cette foule était <strong>de</strong> la conjura-<br />

tion, sans doute, et toutes les troupes<br />

massées en cet endroit. Serait-ce donc, au<br />

signal du chef, une ruée furieuse vers la<br />

voiture, le roi enlevé, caché, sauvé ?,..<br />

Ils se rapprochèrent instinctivement <strong>de</strong><br />

l'angle <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux rues <strong>de</strong> Cléry et <strong>de</strong> la<br />

Lune, supposant que le signal <strong>de</strong>vait ve-<br />

nir <strong>de</strong> là. Et soudain, un ah ! s'éleva <strong>de</strong><br />

la foule, un cri douloureux, « un sourd<br />

murmure, une longue plainte », a écrit<br />

M. Lonôtre : un gron<strong>de</strong>ment lointain <strong>de</strong><br />

tambours s'entendait, dans la direction<br />

du Temple, et les têtes se penchèrent, les<br />

regards se fixèrent vers le boulevard<br />

Saint-Martin à droite, guettant le sini&<br />

tre cortège .<br />

(A svivre.%<br />

L'iïW'i «<br />

les<br />

DU<br />

L'Express du Midi est en venie tous<br />

jours à Paris :<br />

A LA BIBLIOTHEQUE DE LA GARE<br />

QUAI D'ORSAY<br />

Et aux kiosques <strong>de</strong> journaux ci-<strong>de</strong>ssous ;<br />

PLACE DE LA BOURSE<br />

ATi'tfe <strong>de</strong> la rue Rc-aiimur, en face la<br />

la Société Générale.<br />

BOULEVARD DES CAPUCINES ](j<br />

Côté do la place <strong>de</strong> l'Opéra et côté <strong>de</strong><br />

Chaussée d'Aii.t.im.<br />

BOULEVARD DES ITALIENS, «<br />

Angle <strong>de</strong> la me Dronot.<br />

BOULEVARD MONTMARTRE, 1<br />

Angle du boulevard et <strong>de</strong> la rue Moulin<br />

en face le restaurant Boulan.<br />

BOULEVARD POISSONNIERE (j1J<br />

Angle <strong>de</strong> la rue Rongeinoiit et en face le •<br />

BOULEVARD BONNE-NOUVELLE<br />

Ên face le restatuaut Gar<strong>de</strong>s.<br />

Nos amis, <strong>de</strong> passage ou en ^f.i^re4'<br />

Paris, trouveront tous le» matins 1<br />

dans ces divers dépôts.<br />

—rrïÂ***<br />

.:..K.


irjUMËRO 5 CENTIMES<br />

enne<br />

ORGANE QUOTIDIEN DE DÉPEN8EW SOCIALE ET RELIGIEUSE<br />

DES HAUTES-P1HENÉES<br />

l/NUMÊRO 5 CENTIMES<br />

Trois mole «s mois On an<br />

• ••..« 8 ». il fr. 10 fr.<br />

• ) » M • 14 »<br />

• 1| * H > « '»<br />

Les Abonnements partent <strong>de</strong>s 1" et is «e chaque mois al sont nvanlM d'avance<br />

„rFS pvnr.NREs ET GERS<br />

ERES I)!- i ' MITEMKNTS<br />

jJvMiKH 'Union postale)<br />

REDACTION & ADMINISTRATION :<br />

IFfcvio IPeml-Beart, 4<br />

ANNONCES i REÇUMES, FAITS DIVERS & LOCALES<br />

Les Annonce» et Réclames, Fait» Divers et Locale»<br />

wnt reçus dans nos bureaux, chei nos correiiwndant». «in»! «u» «tant toutes<br />

les Agences do publicité<br />

«e Paris, <strong>de</strong>s Départements si tte ('Etranger<br />

Vendredi <strong>27</strong> Octobre ML ZI" Amé3 - N» 6,937. BUREAUX & PâRiS: 23. R'JE FEYDElf<br />

les Faits du Joui<br />

• a eliamSsre <strong>de</strong>s appels correctionnels <strong>de</strong> la<br />

•eiîie vient <strong>de</strong> confirmer le jugement par le-<br />

ï\,ëi le tnuunal<br />

Xmpétent. au si<br />

et Viau.<br />

^eMe" triounal correutioiuiel s'était déclaré<br />

JJJJÎpétent, au sujet <strong>de</strong>s poursuites contre Ba»<br />

, MOU tetau-! es-Mi nés, les mineurs on? ac-<br />

cepté l'afiîitrage du juge <strong>de</strong> paix.<br />

I - — . ',<br />

Caroit a été transféré <strong>de</strong> Lille à Versailles.<br />

» SJ,j arrivée en gare cie Paris il a failli Être<br />

lynché par la foule. ^ ^<br />

L'aviaieisr Vidart a fait une chute, à Reims,<br />

et s'est légèrement blessé.<br />

Le Reichstag prendra connaissanace <strong>de</strong> l'ac-<br />

cerffl après sa conclusion, mais le gouverne-<br />

ment ne le soumettra pas à sa discussion.<br />

L'article du « Tanine », préconisant l'allian-<br />

ce turoo-russe, a produit une grosse impres-<br />

sion. On prétend que la Russie agirait active-<br />

ment en faveur d'une telle entente.<br />

Les Seneussi, tribu <strong>de</strong> la Tripolitaine, ont<br />

déclaré la guerre sainte contre les Italiens.<br />

—•>—<br />

La santé <strong>de</strong> l'empereur François-Joseph con-<br />

tinue à être satisfaisante.<br />

Mongolie, à M. G. Vagliano, a gagné le Prix<br />

<strong>de</strong> Condé (20.000 fr.), à Longcfiamp.<br />

OPINIONS EX IDÉEj^<br />

ncore le Bachot<br />

I 1 -<br />

i<br />

On se rappelle les inci<strong>de</strong>nts tumul-<br />

tueux provoqués en Sorbonne, à la ses-<br />

sion <strong>de</strong>rnière, par une version <strong>de</strong>s Tuscu-<br />

lanes. Ce texte pourtant inoffensif et<br />

qu'eût traduit sans difficulté, il y a quel-<br />

que dix ans, un bon élève <strong>de</strong> troisième,<br />

fit mordre la poussière à la plupart <strong>de</strong>s<br />

candidats.<br />

Elevés» et parents crièrent à l'injustice ;<br />

on organisa un chahut en règle, et M.<br />

Uri, l'auteur <strong>de</strong> tout le mal... fut unani-<br />

mement conspué.<br />

N'alla-t-on pas jusqu'à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au<br />

ministre l'annulation <strong>de</strong> l'épreuve 1 La<br />

simple lecture du texte incriminé dicta<br />

sa réponse à notre grayid maître. Il passa<br />

outre et fit bien.<br />

Or, l'année scolaire est à peine com-<br />

mencée que déjà, dans certains milieux<br />

universitaires, s'agite, tout aussi brûlante<br />

que la question du latin, celle <strong>de</strong> notro<br />

«fortuné bachot. ' -•<br />

Dans ces conditions, la -session qui<br />

vient <strong>de</strong> s'ouvrir . dans nos Universités,<br />

échapipera-t-olle plus uiaïle a une lèvne swipérieuire très noire<br />

et une lèvre infériLe-une toute bleue. »<br />

Eites-vous bien, sûres, mesdames, <strong>de</strong> n'être<br />

point prêtes, en certains ca«, par coquetterie,<br />

a <strong>de</strong>s snpplices analogu es ?<br />

LA PUBLICITÉ AU TÉLÉPHONE<br />

Les commerçants tondionniians se mettent à<br />

faire leur publicité... par téléphone 1<br />

C'est efSrayanjt 1<br />

Successivement, par romtlre alphabétique <strong>de</strong><br />

l'aimuaine, ils . appellent les abonnés et leuop<br />

apprennent orne, te! jour, il y aura une vente<br />

<strong>de</strong> sol<strong>de</strong>s, d'Ocoaslions, etc.<br />

Alors, c'est toute la jou/mée un nombi'e fou<br />

d'appels. Vous êtes au coin du feu, Usant vo-<br />

tre journal ; on vous . appelle au téléphone :<br />

« Aflo I Alto 1 — Oui. c'est mol. — Nous avons<br />

<strong>de</strong>main une vente adfillîabîé a« %V\ que ^ vrai : 00 rapport n'a muno<br />

»as ote transmis, en son teSjg ai mmtoôre<br />

.il<br />

#<br />

tov<br />

ici"<br />

"lit<br />

M if<br />

marino .<br />

& mauvaise qualité avaient été radoubées<br />

ûafî," A w , tam )>tol ^ mal '«mises enT état<br />

WdJnn^nt nou^a ?V m V°^res neuves;<br />

; "e ^îrXLwh^n^r <strong>de</strong> H UT fabrication celle<br />

E MaUufni om r C ^;!° Bt 9» P° ud res. disait<br />

Néna ,q ont Provoqué la catastrophe <strong>de</strong><br />

^Av^%^i n %^ ûm ^ sue M. PainJevé<br />

Ei^ bito resVom^^^ la ~<br />

i^cs en ffmn\ fei^S^l nendtts «tenogra<br />

Sff**u»ec TTOUÎOI £2#S V0Udres avaient<br />

volontaire en 1870) qui planta le premier à<br />

ï^"^' dans le Haut-Cogo, le drapeau '<strong>de</strong><br />

zlvme aVan m a îondatira <strong>de</strong> Braz-<br />

Pendant 34 ans, le hardi pionnier qu'est Mtrr<br />

Wuard ne cessa <strong>de</strong> travailler à léxp^s on<br />

<strong>de</strong> l'influence française au Congo et ses œu-<br />

vres ont pns <strong>de</strong> merveilteux développetneiUs<br />

nV^v«° n .^ 88 plaît à le connaître<br />

Or cest à ce moment que l'œuvre <strong>de</strong> MCT<br />

A-ugouard est frappée au cœur puisque t naît<br />

BrazzavuLe, toutes ses missions vont Vtrou<br />

ver en territoire aLLemand<br />

Quellg angoiase pour te vénérable nréi^t H*<br />

si flèrement les couleura <strong>de</strong><br />

leur signifient, sur un ton sévère et impoli,<br />

qu'ils n'ont qu'à se retirer. Le juge d'ins-<br />

truction, avec ses pouvoirs illimités, eH<br />

chez nous un homme redoutable et juste-<br />

ment redouté. Le Parlement, qui s'occupe<br />

si fréquemment <strong>de</strong> ce qui ne le regar<strong>de</strong><br />

pas, <strong>de</strong>vrait bien inviter le ministère <strong>de</strong> la<br />

justice à modérer l'emballement <strong>de</strong>s magis-<br />

trats chargés d'instruire les affoiircs.<br />

Celui du Havre peut être un emballé •<br />

mais il a une façon tout à fait originale<br />

d avouer s'es torts.<br />

Le fait d'avoir donné sa carte â l'Améri<br />

cam est d'un gentleman. Mais M le inné<br />

d'instruction du Havre ne s'en est pas tenu<br />

là. Il a offert au ci-<strong>de</strong>vant accusé une place<br />

dans sa baignoire, au théâtre. Il a mené<br />

son détenu <strong>de</strong> la veille au spectacle<br />

Du cachot à la baignoire !<br />

Quel délicieux sujet <strong>de</strong> vau<strong>de</strong>ville I Cette<br />

scène à faire est sûre d'obtenir le<br />

grand et le ??hts franc succès dans la pro-<br />

chaine revue. Nos' magistrats sont si drâ<br />

\ e ,?J P ema u<strong>de</strong>z plutôt à M. le procureur <strong>de</strong><br />

Villefranche-<strong>de</strong>-Rouergue 1 — Louis<br />

<strong>de</strong> ces progrès gastronomiques. A lire tes<br />

ouvrages <strong>de</strong>, l'époque, principalement les<br />

récits <strong>de</strong> voyageurs étrangers tels que<br />

Young, on se convainct vite du contraire.<br />

Arthur Young, qui écrit à la veille <strong>de</strong> lia<br />

Révolution, est frappé <strong>de</strong> l'excellence <strong>de</strong> la<br />

cuisine française, comparée à l'anglaise,<br />

et il ajoute : « Cette différence ne se borne<br />

pas à la comparaison d'une gran<strong>de</strong> table en<br />

France avec une autre en Angleterre ; elle<br />

frappe aussi bien quand on approche le<br />

mmu <strong>de</strong>s familles mo<strong>de</strong>stes dans les <strong>de</strong>ux<br />

^ Le bien-être domestique est général en<br />

France, et Young admire dans nos anber-<br />

IÏOS lexcëssif hoii marché <strong>de</strong> repas, convena-<br />

BjX d'où le <strong>de</strong>ssert n'est pas exclu, pas<br />

mêtne tes liqueurs. . . ,<br />

Depuis cette époque, la cuisine française<br />

eerallée se perfectionnant, sans modifier<br />

ceiwiidapt ses lignes essentielles. Définiti-<br />

vement constituée sous l'Empire et la Res-<br />

tn irration elle, n'a guère changé <strong>de</strong>puis lors,<br />

*t tes gourmets du xix° siècle, à la suite <strong>de</strong><br />

BrUlat-Savarin, ont établi sa réputation.<br />

Notre existence mo<strong>de</strong>rne n'est cependant<br />

Depuis quelque temps déjà, l'attention est<br />

attirée sur l'extraordinaire procureur <strong>de</strong><br />

Villefranche-<strong>de</strong>-Rouergue.<br />

Nos lecteurs n'ont pas oublié comment<br />

M. Jean Totti avait tenu lui-même à se si-<br />

gnaler au public et à briguer uaie popula-<br />

rité <strong>de</strong> mauvais aloi par la scandaleuse et<br />

ridicule tentative d'arrestation <strong>de</strong> M"e <strong>de</strong><br />

Butler, la vaillante prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong>s Jeunes<br />

Pilles Royalistes. Notis avons raconté avec<br />

détails cette affaire tout à fait honteuse<br />

pour te magistrat qui l'avait engagée, et<br />

nous avons exposé l'impasse dans lequetle<br />

le zélé procureur était, allé se fourvoyer.<br />

Mais» maintenant, voici bien autre chose :<br />

l'arrestation du banquier Phalip. que nous<br />

avons signalée dès lé premier jour dans nos<br />

éditions régionales, place M. Totti dans une<br />

toute autre posture. Et cet homme si ar-<br />

<strong>de</strong>nt à mettre les gendarmes en mouve-<br />

ment contre une jeune fille qui a défendu<br />

son église et sa foi, en est aujourd'hui, et<br />

avec gran<strong>de</strong> raison, à redouter l'apparition<br />

<strong>de</strong>s mêmes gendarmes.<br />

Nous avons indiqué déjà, dans nos chro-<br />

niques <strong>de</strong> l'Aveyron, les rapports étroite qui<br />

unissaient l'agent d'affaires et le magistrat<br />

animé d'une aussi puire ar<strong>de</strong>ur républi-<br />

caine. Mais on ne saurait assez insister sur<br />

cette situation anormale et scandaleuse,<br />

bien caractéristique du régime que nous<br />

subissons.<br />

Dès l'arrestation manquée <strong>de</strong> M 1,e <strong>de</strong> But-<br />

ler, notre vaillant ami M. Maurice Pujo<br />

avait poussé te holà ! et crié bteai fort que<br />

l'on <strong>de</strong>vrait arrêter celui qui voulait mettre<br />

en prison tes autres. Il établissait les étran-<br />

ges relations qui unissaient te procureur<br />

Totti à un certain Lagairtrique, orné <strong>de</strong> plu-<br />

sieurs condamnations pour vol ou escroque-<br />

rie, et au fameux TPhalip, dont les extrava-<br />

gants tripotages défraient toutes tes con-<br />

versations dans te Rouergue.<br />

Jean Phalip, il n'y a pas bien longtemps,<br />

avait été condamné à trois mois <strong>de</strong> prison<br />

pour banqueroute. Mais il fit appel <strong>de</strong> ce<br />

jugement. Une contre-ehquètie fut ordon-<br />

née, et, par un scandale judiciaire, cette<br />

contre-enquête ne fut pas confiée à un nou-<br />

veau juge, mais au commissaire, simple of-<br />

ficier <strong>de</strong> police.<br />

On <strong>de</strong>vine poutrquoi : le commissaire est<br />

aux ordres du procureur <strong>de</strong> la République.<br />

Ainsi, Phalip s'en tira à bon marché, une<br />

première fois. Mais ce n'était pas pour<br />

longtemps.<br />

Quel était son rôle auprès du procureur ?<br />

Il lui servait <strong>de</strong> rabatteur, lui amenant<br />

<strong>de</strong>s gogos auxquels il faisait grassement<br />

payer toutes sortes <strong>de</strong> services, sur lesquels<br />

Phalip, à son tour, <strong>de</strong>vait retenir sa petite<br />

commission. U semble avéré, en effet," que<br />

M. Totti avait <strong>de</strong> grands besoins d'argent,<br />

pour satisfaire principalement ses goûte<br />

<strong>de</strong> jeu. C'est à Villefranche, où, d'ailleurs,<br />

il ne faisait que passer rapi<strong>de</strong>ment, qu'il<br />

venait se ravitailler ainsi, grâce au pres-<br />

tige <strong>de</strong> sa robe, et aux agissements dé ses<br />

rabatteurs.<br />

Nous ne citerons pas toutes les affaires<br />

compromettantes qui ont été traitées <strong>de</strong><br />

cette sorte entre le magistrat et le banque-<br />

routier.<br />

Parmi tes moyens employés pour drainer<br />

l'argent <strong>de</strong>s naïfs, il y avait surtout les<br />

promesses <strong>de</strong> « services », promesses par-<br />

fois indéterminées (mais on sait qu\in pro-<br />

cureur <strong>de</strong> la République a te bras long),<br />

parfois plus précises, telles que celles d'ob-<br />

tenir <strong>de</strong>s permissions pour le fils soldat,<br />

d'user <strong>de</strong> son influence pour ou contre <strong>de</strong>s<br />

nominations, ou dans <strong>de</strong>s affaires <strong>de</strong> diver-<br />

ses sortes... ; enfin, offres <strong>de</strong> garanties réel-<br />

les inexistantes, <strong>de</strong> garanties penspnmeltes<br />

inopérantes et le plus souvent <strong>de</strong> transferts<br />

d'assurances sur la vie qui se périmaient<br />

faute <strong>de</strong> pa»iement <strong>de</strong>s primes.<br />

A ce sujet, Y Action Française a réuni un<br />

volumineux dossier, d'où elle a tiré déjà les<br />

histoires les plus édifiantes.<br />

En voici une qui n'est pas <strong>de</strong>s moins cu-<br />

rieuses :<br />

plices ; — quatre plaintes qu'on avait jetées<br />

au panier. N'ètail-il pas désagréable, en<br />

effet, <strong>de</strong> sévir contre un magistrat qui con-<br />

sidérait l'attachement à la République com-<br />

me le premier <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>voirs, et qui n'hé-<br />

siterait pas à sévir contre <strong>de</strong>s catholiques,<br />

<strong>de</strong>s royalistes, <strong>de</strong>s prêtres ou <strong>de</strong>s jeunes<br />

filles.<br />

Aujourd'hui, il faut sortir <strong>de</strong> cette tor-<br />

peur. Gageons qu'il va s'écrire en Rouer-<br />

gue une page cruelle <strong>de</strong> l'histoire <strong>de</strong> cette<br />

magistrature que la République nous a don-<br />

née, prête à tous les oflices, et rachetant ses<br />

vilenies par sa servilité.<br />

PECH-DAVID.<br />

L'(( Express )) à Paris<br />

NOUS APPELONS L'ATTENTION DE NOS<br />

LECTEURS ET AMIS SUR L'AVIS PUBLIÉ<br />

SOUS 0E TITRE A LA QUATRIÈME PAGE.<br />

Spécial<br />

par Ï.<br />

DÉPÊCHES<br />

INCIDENTS MILITAIRES<br />

Une affaire d'espionnage<br />

Brest, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

. Un inspecteur <strong>de</strong> la Sûreté général vient <strong>de</strong><br />

procé<strong>de</strong>r, à Moelan, près <strong>de</strong> Quimperlé. à l'ar-<br />

restation d'»un nemmé Joseph Cariou, charron,<br />

âgé <strong>de</strong> 30 ans, .inculpé <strong>de</strong> tentative d'espion-<br />

nage.<br />

cariou, qui habite Moelan, était <strong>de</strong>venu, il y<br />

a quelque temps, acci<strong>de</strong>ntellement possesseur<br />

d'un document, revêtant un caractère confi-<br />

<strong>de</strong>ntiel.<br />

Ce document ne serait auta'e qu'un manuel<br />

concernant, certaines manœuvres à bord <strong>de</strong>s<br />

torpilleurs.<br />

En possession <strong>de</strong> ce manuscrit, Cariou son-<br />

gea aussitôt à en tirer profit et l'offrit à plu-<br />

sieurs commerçants et touristes allemands qui<br />

se trouvaient dans la région.<br />

Mais iî faut croire qu'il en <strong>de</strong>mandait un<br />

prix trop élevé, car les acquéreurs ne se mon-<br />

trèrent point trop empressés. ,.<br />

Entre temps, une toformatlon particulière,<br />

avisait M. Sébillie, chef du conta'ôle à la Sûreté<br />

générale, <strong>de</strong>s agtesement <strong>de</strong> Cariou.<br />

Celui-ci fut alors l'objet d'une surveillance.-<br />

active qui se. .termina par son arrestation.<br />

portant une fausse date<br />

sait flotter<br />

France I<br />

£&* A ."??uar*ai\l (onoier. engagé<br />

Les ancien<br />

ntéd aille.<br />

C'est bien.<br />

(raofte iSh.^^* 5 6 raTOto Wânlitéfi 7 Pour-<br />

Bm faat ' 06 n*œgr«* superbe.<br />

LES ÉPINGLES A CHAPEAUX<br />

Un m.ag'isU'at do Lon* M „.. .,<br />

qu'en vertu d'un permis • S;te 1<br />

mains d'une femme une àiC JA^<br />

reuso qu'im revoîver entre i« ^ L ,2^<br />

"u peut DWS^ qu"Tépiuiie<br />

est beaucoup plus ixxloulabte, ca,' on, X w<br />

mais vu un honnête, botuwôis ébonkaer en<br />

souriant sou voisin d'omu,i&,s avec uTi revvii<br />

ver caché dans son chapeau.<br />

rev -<br />

SSïïf^** s ac hève si brillamment et<br />

avec tant <strong>de</strong> succès l'enquête sur la vie<br />

chère, ouverte par YExprcss, quand l'ima-<br />

gination <strong>de</strong> nos Secteurs est encore hantée<br />

par <strong>de</strong>s soucis d'ordre ménager, il nous pa-<br />

raît intéressant <strong>de</strong> jeter un regard en ar-<br />

rière, et <strong>de</strong> savoir quels étaient les goûts et<br />

les habitu<strong>de</strong>s culinaires <strong>de</strong> nos ancêtres<br />

quels progrès notre désir <strong>de</strong> bien-être notis<br />

a lait accomplir en ce sens.<br />

hn plein moyen âge, cette pério<strong>de</strong> que<br />

trop volontiers, on se représente plongée<br />

dans tes ténèbres <strong>de</strong> la barbarie, les <strong>de</strong>n-<br />

rées alimentaires <strong>de</strong> toute sorte se ven-<br />

daient abondamment sur le marché <strong>de</strong> Pa-<br />

ris et <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s villes. Si l'on feuillette<br />

(tes ouvrages tels que le Livre <strong>de</strong>s Métiers<br />

d Etienne Boikau, prévôt <strong>de</strong> Paris sous<br />

saint Louis et ancêtre du poète, on est sur-<br />

pris <strong>de</strong> la diversité <strong>de</strong>s a^provisionnemente<br />

<strong>de</strong> la capitale;<br />

Sur te. territoire actuel <strong>de</strong>s Haltes cen-<br />

trales, dès le xiii» siècle, on trouve appor-<br />

tes par les bateaux, presque tous les pois-<br />

f.'.opendicite nous guettent au détour dune<br />

digestion hâtive, et la cuisine <strong>de</strong>vient cha-<br />

que jour davantage, un domaine médical<br />

Avec les régimes disparait la bonne cui<br />

sine • on tes accuse même d'un mal plus<br />

grave, puisque, si j'en crois M. P. Leroy-<br />

fWulieu, la consommation excessive du lait<br />

Pt'riœH œufs, due aux régimes médicaux est<br />

n,« <strong>de</strong>s causes <strong>de</strong> la cherté <strong>de</strong> la vie II en<br />

S malheureusement d'autres plus sé<br />

mises elle n'est cependant pas négligea<br />

u,î ^t en tous cas beaucoup plus plausible<br />

- /cello que l'honorable M. Jenouvrier im-<br />


VENDI15DI <strong>27</strong> OCTOBRE <strong>1911</strong><br />

Les Mâales Muimlpaui <strong>de</strong> Marseli<br />

i», 26 <strong>octobre</strong>,<br />

vocats <strong>de</strong>s préve-<br />

égativoment aux<br />

pasées -au sujet <strong>de</strong><br />

Après *B plaidoiries I<br />

nus. lo jury a répond<br />

questions qui toi étai#r_.<br />

MM. Roux iet "Mayan, Tnxjeiirîts an maire <strong>de</strong><br />

Marseille, Court ei Nicolas, directeurs du cir-<br />

que Egelton.<br />

En conséquence, les accusés ont été acquit-<br />

tés.<br />

k SsnUit Praass-Mlsmaad<br />

Un rapport au Chancelier<br />

Berlin, '26 <strong>octobre</strong>.<br />

L'empereur a reçu hier le chancelier <strong>de</strong><br />

l'Empire. M. § 7 millimètres d'eran osa Puy-<strong>de</strong>-Dôme,<br />

9 à Bomteaux.<br />

ILes d!éipr«ssions continuent à se succé<strong>de</strong>r sur le<br />

Nord-Ouest (te l'Europe ; une nouvelle dépression<br />

apparaît SUIT Jes fies torlta-niqiKS, où lo baromètre<br />

umamiue 736 millimétrée en Irlan<strong>de</strong>, après une<br />

baisse très rapi<strong>de</strong> ; une autre œ trouve dans te<br />

Nord du Continent, Herraosand, 73S mulunetres ;<br />

la pression reste élevée dans les parages <strong>de</strong>s Açores<br />

«tortâ, 768 miïïimôtoes<br />

Les mainvîtiB temps reprennent en Bretagne W<br />

s'étendront à nos côtes <strong>de</strong> la Maanclie et <strong>de</strong> l'Océan, \<br />

où te vent est iwen-u au Sud. .<br />

La température s'est abaissée sur mas régions,<br />

•excepte dans le MoM-Ouest ; ce (maitin le tiiermo-<br />

mètee manqitbaJt C à Arianget, "•. tf &2tf&<br />

l'arrivée à Castres, à 7 h. 5 «MIT, ei<br />

à 7 h. 35. lQ 0 n 25 * >.<br />

La duré du trajet sera donc <strong>de</strong>s »<br />

1er et <strong>de</strong> 2 heures et <strong>de</strong>mie au rew* eJ ^<br />

préeente un grain <strong>de</strong> plus d'une n« ^1011^ y<br />

sur le premier train du maUn vei» .îaZam tr^.<br />

a Castres et à Mazamet pour din^ jc-i^^s<br />

<strong>de</strong> retour assurera en outire cliM pris* i*.<br />

tire ces <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières localités,<br />

soirée pouT iesquelles un train ent qu'un eeu.1 loge<br />

ment ; la communie peutelle disposer <strong>de</strong> l'au-<br />

tre logement ou bien est-elle tenue <strong>de</strong> fournir<br />

las <strong>de</strong>ux, comme si l'instituteur ©t l'institutrice<br />

n'étaient pae mariés ensemble t<br />

R. — Il résulte d'un avis du Conseil d htat,<br />

en date du 18 novembre 1898, « qu'une commu-<br />

ne a intégralement accompli ses obUBaHo<br />

légales lorsqu'eUc a procuré à nnfîfS<br />

et à une institutrice mariés ensenih.*' et exer<br />

çant sur son territoire, un logement u.iu.uie<br />

par les intéressés avec la plus*<br />

tien<br />

Spectacles-Concerts te<br />

mandé.<br />

Aussi, cette amélioration sera -t-*!^, saw<br />

OAPTTOLE.<br />

Du <strong>27</strong> <strong>octobre</strong><br />

A Sh. Ifi., Faust.<br />

VABIËTES. — A & h., i, La veast ^<br />

THKATRE LAPAYBTTE.<br />

Oliat .Noir, Milo Meyer<br />

A s n*<br />

_ TO" 5 . les<br />

THEATRE DES NOUVEAUTES. — troUP*'<br />

à g heures 30. spectacle avec toute<br />

a»,<br />

olf*<br />

ûu matin à minuit, séances <strong>de</strong><br />

chestre. Entrée libre.<br />

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NEMA LAFAÏBCTB^- En f^io^^<br />

et le soir, ù i heures séances<br />

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AMERICAN COSMOeRira- %^<br />

clnématographuiue - Jeuais »<br />

tintes. rue.,. s0ir.<br />

SALON DU PATHÊ-CONCERT. 1hiqu9^^__ . "TjStK" t*<br />

"COSMORAMA MOURANT.^^'aW|e><br />

dus, Les Bords du R|un . 2 à w<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


gphéméri<strong>de</strong>s^goulousaines<br />

VENDREDI <strong>27</strong> OCTOBRE <strong>1911</strong><br />

MMBMBBami IIIBIIIIIIII II HII'IIIMIf I<br />

Hits<br />

<strong>27</strong> SEPTEMBRE<br />

du four : Saint Abraham, Saint Fru-<br />

cl Judo,<br />

1<br />

G h. i>5 ; coucher ; ', h. 52.<br />

0i' ce - u souhaiter : Suints Simon<br />

gdirif AH^ c la iune, il h. 53, matin ; coucher,<br />

%^SOlCil :<br />

IL Y A CINQUANTE ANS<br />

nrTOBRE 1861. — Exposition d'hortirul-<br />

<strong>27</strong> u 'iic au Petit Consistoire, au Capitole.<br />

tv 1 ''Trois trains <strong>de</strong> plaisir amènent à Ton.<br />

"V ?000 personnes <strong>de</strong> Pamicrs et d'Aute-<br />

r> l ' e 're nommé Durand, propriétaire d'un ba-<br />

1 lavoir port Saint-Pierre, retire <strong>de</strong> l'eau<br />

Menuisier en danger <strong>de</strong> se noyer.<br />

«* i-s — Capitole : à 7 heures,<br />

U<br />

ttt»<br />

•'«7 heures, « La Fine <strong>de</strong>s Chiffonniers<br />

'variétés<br />

2 heures, « Les Bibelots du Di.a-<br />

fort <strong>de</strong> M. l'Avocat-Général Le Gall<br />

iiteT, au Palais, dans tes Pas-Perdus, se ré-<br />

-ndait une nouvelle qui provoquait une<br />

r'. vive émotion ; on annonçait la mort su-<br />

g£ <strong>de</strong> M. l'avocat-général Le Gall, frappé<br />

Jlns la imit d'une congestion cérébrale, au<br />

^nieftt où il venait <strong>de</strong> se mettre nu lit.<br />

'il avait consacre la soirée, à préparer <strong>de</strong>s<br />

«inclusions qu'il <strong>de</strong>vait soutenir à l'audience<br />

Thieî. Il ©ut la force <strong>de</strong> sonner sa femme <strong>de</strong><br />

nharabre. Mais il mourut peu après l'arrivée<br />

an mé<strong>de</strong>cin.<br />

Hier, à l'audience <strong>de</strong> la l r ° chambre, M.<br />

la procureur général occupait la place du col-<br />

laborateur disparu ; en quelques mots profon-<br />

dément sentis, il faisait part à la Cour <strong>de</strong> la<br />

narie qu'elle venait d'éprouver en la personne<br />

£ If. Le Gall, qui remplissait <strong>de</strong>puis dix-huit<br />

ans les fonctions d'avocat général près la cour<br />

<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.<br />

M. le procureur général a rappelé les quali-<br />

tés professionnelles et le grand talent <strong>de</strong> pa-<br />

role <strong>de</strong> ce magistrat ; il a ajouté que ce n'é-<br />

tait pas le moment <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> lui l'éloge mé-<br />

rité et il a prie la Cour <strong>de</strong> lever l'audience en<br />

signe <strong>de</strong> <strong>de</strong>uil.<br />

fa. le premier prési<strong>de</strong>nt a associé la Cour<br />

aux paroles die M. le procureur général.<br />

M" <strong>de</strong> Laportalière a dit que le barreau se<br />

trouvait frappé avec la Cour par la mort <strong>de</strong><br />

M Le Gall, dont la parole autorisée faisait<br />

sur tous une si profon<strong>de</strong> impression.<br />

Ensuite l'audience a été levée.<br />

La secon<strong>de</strong> chambre a suspendu son au-<br />

dience en signe <strong>de</strong> <strong>de</strong>uil, après que M. l'avo-<br />

cat-général a eu rendu un hommage ému à<br />

la mémoire <strong>de</strong> son collègue et que M. Larnau-<br />

die, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> chambre, a eu exprimé les<br />

sentiments <strong>de</strong> regret <strong>de</strong> tous.<br />

M. Charles Le Gall était âgé <strong>de</strong> 60 ans. Né<br />

à Nontron (Dordogne), le 12 janvier 1851, il<br />

fut d'abord inscrit au barreau <strong>de</strong> Dax. Le 4<br />

janvier 1876, il était nommé juge suppléant à<br />

pondienéry (In<strong>de</strong> française). Procureur <strong>de</strong> la<br />

République à Karikal le 4 mars <strong>de</strong> la même<br />

année, il était nommé, le 6 avril, conseiller<br />

auditeur à Pondiehéry et substitut du procu-<br />

reur <strong>de</strong> la République à Nouméa le 30 mai II<br />

quitta les colonies après avoir rempli tes fonc-<br />

tions <strong>de</strong> lieutenant <strong>de</strong> juge du 8 janvier 1878<br />

au 11 mars 1879, où il était nommé substitut<br />

à Saint-Sever.<br />

Nous le trouvons ensuite substitut à Mont-<br />

<strong>de</strong>-Marsan le 21 juillet ; substitut du procu-<br />

reur général à Pau le 17 juillet 1880 ; à Cham-<br />

béry le 20 avril 1882 ; à Lyon le 15 septam-<br />

1883 ; avocat général à Grenoble le 28 janvier<br />

1888 ; à <strong>Toulouse</strong> le 11 mars 1893.<br />

Il appartenait donc a la cour d'appel <strong>de</strong> Tou-<br />

louse <strong>de</strong>puis dix-huit ans. Il était le magis-<br />

trat <strong>de</strong> France portant la robe rouge <strong>de</strong>puis<br />

le plus <strong>de</strong> temps.<br />

A la cour d'assises <strong>de</strong> la Haute-Garonne, il<br />

porta .a parole, qui impressionnait toujours<br />

le jury, dans <strong>de</strong> nombreuses causes célèbres<br />

C'est lui qui, dans les retentissants débats<br />

tta procès <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s électorales <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong><br />

occupa, le 31 août 1895, le siège du ministère<br />

public.<br />

11 requit encore dans les affaires <strong>de</strong> Car-<br />

Maux ; la Bardy et la' Gaillard, en 1899 ; Ail-<br />

.Jeres, condamné à mort en 1901 ; Cazessus,<br />

en 1902 ; l'affaire dite du « Puits d'Esparron » :<br />

Taillefer (vol <strong>de</strong> la poste), en 1907 ; Sabatier,<br />

Beneri, 28 novembre 1910, etc.<br />

M Le Gall s'était activement mêlé, un mo-<br />

ment â la vie politique. Il avait été candidat<br />

a la <strong>de</strong>putation .dans les Lan<strong>de</strong>s, avec le pro-<br />

«anime radical, contre le général Jacquev,<br />

: nationaliste, qui fut élu.<br />

kiJ£°„ ur llou ?' <strong>de</strong>vant cette mort soudaine, —<br />

f leçon pour tous ! - sans remonter loin dans<br />

a vie <strong>de</strong> celui qui n'est plus et au lieu <strong>de</strong><br />

nous souvenir <strong>de</strong> tout ce qui nous séparait<br />

ue> lui, nous croyons mieux faire <strong>de</strong> rappeler<br />

conclusions prises par M. Le Gall au cours<br />

ues <strong>de</strong>rnières années. Quelques-unes furent<br />

inaiguees au coin <strong>de</strong> cette indépendance qui<br />

vmle magistrat, et nous aimons à dire, à titre<br />

L,,?-,.?^ sur s* 1 tombe, qu'on n'était pas<br />

jOupable a ses yeux par le seul fait <strong>de</strong> porter<br />

m soutane du prêtre, le froc ou la cornette<br />

a fo congreganistes.<br />

H. <strong>de</strong> R. »<br />

* E V U DE IVOIX CABALES*<br />

Ml LOCALE<br />

AUX FUNÉRAILLES D'UN HÉROS<br />

L Nous tenons à reproduire le discours pro-<br />

nonce par M. Bernard <strong>de</strong> Veste* il y a quel-<br />

wes jours, a Loigny, aux funérailles du gé-<br />

S„ d « Çharette, après la cérémonie rell-<br />

geuse et le panégyrique du héros par Mgr<br />

«r.abrieres, le grand évêque <strong>de</strong> Montpel-<br />

Messieurs,<br />

^'*!&- ^ t^/e voix éloquentes, IV* c-<br />

^Jr a ^ aisc a M <strong>de</strong>voir d'élever la sienne<br />

' A»^e cet te Italie-une qui pose<br />

frontière du Sud-Es* *Sï e rt<br />

lie uuscitaim, !mVx-<br />

S „K »P«2*. «e -rendra nombreux dhaaricha<br />

atw '*XilS JSS25?-&i£2à " ^ooiuiaîtra<br />

avw i>iaisu certains éoitipiets oui Vin ,ier<br />

SSSlSf^ïïS ''^'«dùer- ntm&<br />

«nei ont quelques înouveaux joneuan que te<br />

. Depuis l'ouverture <strong>de</strong> la campagne actuelle,<br />

nous avons eu la bonne fortune d'assister à<br />

<strong>de</strong>s exécutions parfaitement, équilibrées et<br />

bien au point, soit sous le rapport musical,<br />

soit aussi sous le rapport dramatique. La re-<br />

prise d'hier est faite pour que nous l'ajoutions<br />

au nombre <strong>de</strong>s bonnes soirées déjà passées.<br />

Je veux tout d'abord féliciter la masse cho-<br />

rale pour le bon rendu <strong>de</strong>s chœurs fugues et<br />

contrepointés du premier acte. Toutefois, une<br />

petite restriction s'impose : elle vise Mestiames<br />

les seconds <strong>de</strong>ssus qui, vraiment, abusent trop {<br />

<strong>de</strong>s sons <strong>de</strong> poitrine Une fois cela dit, consta- '<br />

tons la iustesso <strong>de</strong> la o Lamentation hébraï-<br />

que » et 'les bonnes attaques <strong>de</strong> l'ensemble qui<br />

précè<strong>de</strong> et qui suit le meurtre, d'Abimetech.<br />

Dalila servait <strong>de</strong> premier début à Mlle Soïni,<br />

contralto. Voulez-vous que je dépeigne la fem-<br />

me ? C'est la Dalila rêvée par tons : auteur et<br />

compositeur, et- aussi c'est la Dalila désirée par<br />

le public qui ne la conçoit qu'avec la stature<br />

<strong>de</strong> Mlle Soïni.<br />

La voix est assez vibrante dans l'aigu, suffi-<br />

samment sonore dans te grave. Quant au mé-<br />

dium, il est peu corsé ! L'artiste sait chanter,<br />

elle sait filer un son, elle a le souci <strong>de</strong> la jus-<br />

tesse, et rUnmortel duo du second acte a été<br />

rendu par elle avec <strong>de</strong>s élans passionnés.<br />

\\x total, un bon premier début.<br />

M Nucelly débutait dans le Grand-Prêtre<br />

pour la secon<strong>de</strong> fois, et cette épreuve lui a été<br />

<strong>de</strong>s plus favorables. J'ai déjà dit que notre<br />

baryton <strong>de</strong> grand opéra était un artiste <strong>de</strong> ta-<br />

lent et qu'il était sûr <strong>de</strong> son métier. Il faut<br />

donc considérer l'admission <strong>de</strong> M. Nucelly<br />

comme un fait accompli ; car co n'est qu'une<br />

question <strong>de</strong> jours. _<br />

C'est M. <strong>de</strong> Lérick qui chantait Samson,<br />

r&le qui, vocal ornent, lui sied fort bien. Il le<br />

composa intelligemment et le chanta avec<br />

vaillance.<br />

I^e ballet du <strong>de</strong>rnier tableau était fort bien<br />

rrëaïé et bien dansé ; il eu était <strong>de</strong> même hier<br />

(te l'ai oublié) dans tes Huguenots ; le pas<br />

«' <strong>de</strong>s baigneuses » notamment était ingénieu-<br />

sement conçu ; le groupement était gracieux<br />

et d'un effet original.<br />

Puisque je reviens sur tes Huguenots, con-<br />

seillons à M. le « Crieur » qui chante te cou-<br />

vre-feu <strong>de</strong> se munir d'un lieu plus <strong>de</strong> voix<br />

pour la prochaine fois, car hier il avait l'air<br />

do i-liantcr dans la chambre d'un mala<strong>de</strong>.<br />

Orner GUIRAUD.<br />

La Ligue <strong>de</strong> l'enseignement<br />

Bor<strong>de</strong>aux, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Cet après-midi, à 2 heures, s'est ouvert salle<br />

<strong>de</strong> l'Athénée, sous la .prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Chau-<br />

met, sous-secrétiaire d'Etat aux postes, le 31'<br />

congrès <strong>de</strong> la Ligue <strong>de</strong> l'enseignement.<br />

Plusieurs orateurs ont pris successiveiû-eiit<br />

la parole, savoir : MM Delavilile-Miremont,<br />

qui a souhaité la bienvenue aux congressistes ;<br />

Bonnin, prési<strong>de</strong>nt du Comité d'organisation,<br />

qui a parlé du dévelo-ppemenit intellectuel et<br />

moral <strong>de</strong> la jeunesse ; Léon R-obelin, secré-<br />

taire, qui a donné <strong>de</strong>s renseignements .sur te<br />

nombre <strong>de</strong>s Sociétés .aillées à la ligue et leur<br />

situation financière ; Bold, rédacteur au Jour-<br />

nul d'Alsace-Lorraine , qui a rendu compte <strong>de</strong><br />

la situation faite aux peitLs Alsaciens placés<br />

sous le Joug allemand ; enfin M. Chaumet qui,<br />

après avoir célébré les prétendus bienfaits <strong>de</strong><br />

la ligue, a insisté sur l'action qu'elle peut exer-<br />

cer sur te développement <strong>de</strong> renseignement<br />

professionnel en France.<br />

A l'issue <strong>de</strong> la séance qui a été levée à<br />

5 heures, une réception a eu lieu à la mairie,<br />

où un dîner est offert à M. Chaumet par la<br />

municipalité.<br />

Le saus-eecrétaine d'Etat restera à Bor<strong>de</strong>aux<br />

pendant les trois jours que durera te congrès,<br />

c'est-à-dire jusqu'à samedi, où un gala qui<br />

en célébrera la fin para donné au Grand-<br />

Théâtre.<br />

Le personnel <strong>de</strong>s haras<br />

Parts, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

M. Pams, ministre <strong>de</strong> l'agriculture, a reçu<br />

hier une délégation dé l'Associatten générale<br />

<strong>de</strong>s sous-agents <strong>de</strong>s haras qui lui a soumis les<br />

voeux exprimés par te congrès qu'elle vient <strong>de</strong><br />

tenir.<br />

M. Pams a promis <strong>de</strong> mettre à l'étu<strong>de</strong> les<br />

améliorations réclamées par te petit j>erson.nel<br />

<strong>de</strong>s haras.<br />

Le soir, les congressistes ee sont réunis dans<br />

un banquet qu'a présidé M. Fernarnd David,<br />

rapporteur général du budget <strong>de</strong> l'agriculture<br />

LeSoiSU Fraas9-Allemand<br />

Les négociations<br />

Berlin, 26 <strong>octobre</strong>,<br />

Une note d'allumé officieuse déclare «pue l'on<br />

ne peut plus maintenant attendre pour cette<br />

semaine la publication officielle <strong>de</strong> l'accord<br />

francoeltemand SUT le Maroc et tes compen-<br />

sations au Congo, et qu'elle aura sans doute<br />

lieu le 3 ou 4 novembre.<br />

D'ici là <strong>de</strong>s questions très peu nombreuses,<br />

encore en suspens, seront complètement ré-<br />

glées, et on annonce, en outre, que M. Cambon<br />

a eu aujourd'hui un» entrevue avec M. <strong>de</strong><br />

Ki<strong>de</strong>rlen et <strong>de</strong>vait en avoir une autre dans<br />

le coûtant <strong>de</strong> te journée ou ce soir.<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>;<br />

D'après <strong>de</strong>s dépêches qui nous parviennent<br />

«le divers côtés, les conversations officieuses<br />

françaises et alleman<strong>de</strong>s au sujet <strong>de</strong> l'accord<br />

franco-allemand sur le Maroc et du dénoue-<br />

ment favorable <strong>de</strong>s négociations sur tes com-<br />

pensations font prévoir <strong>de</strong>s réponses satisfai-<br />

santes.<br />

La signature <strong>de</strong>s accords franco-allemand se<br />

ra portée à la connaissance <strong>de</strong>s puissances par<br />

une démarche officielle et simultanée <strong>de</strong>s re-<br />

présentants <strong>de</strong> la France et <strong>de</strong> l'Allemagne qui<br />

ont déjà reçu <strong>de</strong>s instructions à cet effet.<br />

L'entente sur les compensations congolaises<br />

et la rwtihcation <strong>de</strong> frontière au Togo ont<br />

faiî hier l'objet d'un rapport du chancelier à<br />

à l'empereur.<br />

Mais M. Cambon et M. «le Ki<strong>de</strong>rlen n'ont<br />

pas eu <strong>de</strong> nouvelle entrevue.<br />

La Guerre Halo-Turque<br />

Bulletin Financier<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Après une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> près <strong>de</strong> quatre mois,<br />

durant laquelle ils ont eu la partie vraiment<br />

belle, les baissiers commencent à être affolés<br />

du revirement qui vient <strong>de</strong> s'opérer dans les<br />

tendances <strong>de</strong> notre marché. C'est ainsi qu'à<br />

bout d'arguments ils n'ont pas hésité à faire<br />

courir te bruit, au début <strong>de</strong> la séance, <strong>de</strong><br />

l'assassinat du tsar.<br />

Bien que démentie peu auprès, la nouvelle<br />

n'en à pas moJjBs produit son petit, effet et<br />

certaines valeurs russes en ont été momentané-<br />

ment aseiey. affectées.<br />

Cm s'est d'afflteurs vivement repris par la<br />

suite et finalement l'ensemble «te la cote reste,<br />

au parquet surtout, en nouvelle et parfois sen-<br />

sible amélioration.<br />

En coulisse, .le fait saillant du jour c'est la<br />

reprise du groupe minier, bien impressionné<br />

par <strong>de</strong> meilleures indications concernant le<br />

divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Goldfields que d'aucuns pré-<br />

tendant <strong>de</strong>voir être fixé à 4 shillings.<br />

La rente française a successivement .coté<br />

94 80 et 94 68 et enfin 94 82.<br />

Parmi les fonds étrangers, l'Extérieure pour-<br />

suit son relèvement à 93 20, en même tenir*<br />

que le Turc remante à 89 20 et te Serbe à<br />

90 40 ; Russes fermes, mais plus calmes.<br />

les Sociétés <strong>de</strong> crédit regagnent <strong>de</strong> nouvelles<br />

fractions : la Banque <strong>de</strong> Paris à 1.755, te Cré-<br />

dit Lyonnais à 1.508 et l'Union Parisienne à<br />

1.194.<br />

Au comptant, l'I-ridu-MiMelile Foncière se négo-<br />

cie à 545 ; l'ébligatîon 4 % et -celle <strong>de</strong> 4 1/2 nets<br />

d'impôts valent respectivement 447 .et 494.<br />

Aux Sociétés étrangères, amélioration no-<br />

table <strong>de</strong> la Banque ottomane ; Banque <strong>de</strong><br />

Rome, 115 50.<br />

Chemins français en nouveau progrès ; li-<br />

gues espagnoles soutenues.<br />

Fermeté <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong> traction et dans te<br />

compartiment russe te Rio s'alourdit.<br />

En banque, les mines d'or s'améliorent :<br />

Goîldfiolds 107 50, East-Rand 85, R-aïud-Mines 167.<br />

Nouvelle avance cte la <strong>de</strong> Beers.<br />

Les métallurg'iquies russes se relèvent.<br />

Caoutchoiitières raffermies.<br />

Au conipiiint, la Wyoming s'inscrit à 42 25 ;<br />

AuxiliAiie Transport o 146.<br />

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9t. rue Lepeiletier. û Parti.<br />

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HLVIiCILE DE PAUIS<br />

Paris, OC <strong>octobre</strong>.<br />

Ouverture. — Farines : courant 31 95; prociiaiu<br />

3 lîi; h «te novembre 33 40; premiois 32 s*).<br />

Blés : courant £> lb\ prochain j» 35; 4 <strong>de</strong> îiovem-<br />

lire as «15 ; 4 premier^ *i 05.<br />

Seigles : courant ai iô: prochain 21 25; 4 <strong>de</strong> no-<br />

vembre 31 '25; 4 preniieire ïî 65.<br />

Avoines : courant 20 3»; prochain 90 55; 4 <strong>de</strong> no-<br />

vembre 21 tr. : t premiers 21 55.<br />

Lin : courant 93 50; prochain 91 75; 4 <strong>de</strong>o-niei'S<br />

91 50; 4 premiers 87 50.<br />

Colza : courant 74 fr. ; prochain 74 25; 4 <strong>de</strong>rniers<br />

74 25 ; 4 pre.miera 7-5 25.<br />

Alcools : courant 70 fr.; prochain 07 7t>; 3 d'oc-<br />

tahre 68 fr. : 4 premiers 09 ir.; 4 <strong>de</strong> mai 70 fr.<br />

Sucres : courant 50 025; prochain » 375; 3 <strong>de</strong> no-<br />

vembre 51 125; 4 premiers 52 tr.<br />

Clôture. — Farines : courant 31 95; prochain<br />

32 1G; 4 <strong>de</strong> novembre 38 40; 4 premiers 32 B5; ten-<br />

dance calme.<br />

Blés : courant 25 15; prochain 25 30, 4 <strong>de</strong> novem-<br />

bre 25 65; 4 premiers 20 fr. ; tendance faible.<br />

Seigles : courant 21 25; prochain 21 25; 4 <strong>de</strong> no-<br />

vembre 21 25- 4 premiers 21 50; tendance calme.<br />

Avoines : courant S0 30; prochain 20 65 ; 4 <strong>de</strong> no-<br />

vembre 20 90; 4 premiers 21 50; tendance calme.<br />

lin • courant 92 75; prochain 9150; 4 <strong>de</strong>rniers<br />

90 75- î premiers SS fr. ; UJutan-ce faible.<br />

Colza. • courant 73 75; prochain 74 tr. ; <strong>de</strong>rniers<br />

li. «&• 4 premiers 75 f r. ; tendance faible.<br />

Al colis ' courant 09 50; prochain OS 25; 4 d'octo-<br />

bre 68 25' 4 premiers «9 50 : 4 <strong>de</strong> mai 70 25; cote<br />

officielle 70 f r. ; tendance calme.<br />

Sucres • courant 51 f r. ; prochain 125 ; 3 <strong>de</strong> no-<br />

vembre 51 50; 4 premiers 52 lr.; doux cuites 46 75;<br />

autres jets 40 75; raffinés 86 tr.; tendance faible.<br />

MARCHE DE LA V1LLETTE<br />

Du 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Amènes, 1.3C7 ; vendus, 1,332, à 1 73,<br />

Enfants,<br />

Anémiques,<br />

Convalescents<br />

Vieillards.<br />

RACAHOUT<br />

<strong>de</strong>s ARABES<br />

le déjeuner du matin<br />

îe t>lus nutritif,<br />

le plus digestif,<br />

agréable au goût.<br />

680<br />

307<br />

L'ACTION TURQUE<br />

Complications possibles<br />

Barli.li, 26 ootobre.<br />

Lê L.olcal Anzciqer prévoit «les complications<br />

<strong>de</strong> plus en plus graves dans la situation ia-<br />

térieume die l'Empire ottorn-mn.<br />

« C'est un signe très grave, dit-il, qu'une<br />

partie <strong>de</strong>s officiers turcs, cédant à <strong>de</strong>s sugges-<br />

tions cntialtenwm<strong>de</strong>s, veuillent échapiper à la<br />

sage direction <strong>de</strong> Mahmoud Clieflsct Paclia.<br />

» I* trouble <strong>de</strong> la situation intérieum en i - t<br />

accru <strong>de</strong> façon telle qu'on Bê saurait prévoir<br />

tourtes les conséquences tointaines.<br />

» U convient en tout oas, vu la soudaineté<br />

avec laquaflle les crises se déclarent on Tur-<br />

quie <strong>de</strong> s'attendre à toutes tes éventualités, »<br />

Cet article, évi<strong>de</strong>mment inspiré, témoigne <strong>de</strong><br />

la mauvaise humeur qu'éprouvent tes Alle-<br />

mands <strong>de</strong> voir la Turquie faire mime <strong>de</strong> se<br />

rapprocher do la triple-entente. •<br />

COURSES"DECHEVf\UX<br />

A MAISONS LAFFITTH<br />

Paris, îo <strong>octobre</strong>.<br />

Demain, courses à Maisons-Lafiltte; parlants et<br />

meMM i>ri>babl«>s ;<br />

Prix «les Mureaai : La-lîresche Uciff), Sole 11-<br />

Levant (sumtffl'), Bosçarto (A. Woodland), Odr (X),<br />

TT-MUS-AInarre (Patrick). Warwick-V (O. Neiil). .lac-<br />

queininet (JennlivgB), Wouweimaii (tlobbs), Mila-<br />

dy (X). Farandole -V (Sliarpe). Réussite<br />

son), La-ViUetervre (Keliet,), Vutcaln-Y<br />

vendues, 675, a 1 74,<br />

; vendus, 198, à 1 58,<br />

; vendus, 1,392, i 1 38,<br />

vendus, 10,128, à 2 32;<br />

vendus, 3.4S6. 90,<br />

De 2 75 à 4 50.<br />

,tlobbs), Mila- o. canî<br />

ite (T. Robin- 'u<br />

-Y (£. DWU). J Tals , «<br />

Bœufs. -<br />

1 58, 1 48.<br />

Vaches. — Amenées,<br />

1 54, 1 M<br />

Taureaux. — Amenés,<br />

1 48, 1 38.<br />

Veaux. — Amenés. — 1,431<br />

1 °6 1 05.<br />

Moutons. — Amenés, 11,053<br />

2 02, 1 82. .<br />

Porcs. — Amenés, 3,480 ;<br />

1 88. 1 85.<br />

Peaux <strong>de</strong> moutons.<br />

MAXtCIIF DE BORDEAUX<br />

Du S0 <strong>octobre</strong>.<br />

III«B — Fermes. On cote : Par 100 kilos, gares<br />

départ «le* départements «lu centre, 25 à 25 50 ; pays<br />

''"Vartneïf 0 — Fleurs du haut pays, 35 fr. aux usa-<br />

mi' supérieures du centre, 33 50, escompte 1 %.<br />

\nïs — Roux «lu pays, 10 fr. les 75 kilos entre-<br />

nôt 'blanc <strong>de</strong> pays, 16 tr.: Uaiafox, 20 50, les<br />

rz; kilos nus ; Bessarabie, 20 50 -, C'inqiiantini, 21 5».<br />

Avoines — Grises du Poitou, 90 à 20 75 ; Bretagn,<br />

Brises 29 fr. : noires, 21 25 ; Algérie sur <strong>octobre</strong>.<br />

75"les 100 kilos nus.<br />

Seiales — Pays. 21 50 a 22 fr. : seigle allemand,<br />

51 &0~à 22 fr. 1«e 100 kilos nu» ; par ÎO.OOO kilos mi-<br />

nimum comptant.<br />

AUDE<br />

Eram.<br />

Marché du 25 <strong>octobre</strong>. — Cours pratiqués :<br />

Halle aux (trains. — Absence <strong>de</strong> blé; avoines gri-<br />

ses Sé 19 h 20 1rs 100 kilos; avoines rouges, <strong>de</strong>. 17<br />

à 17 DO les 1O0 kilos: mais nouveau, 13 les 75 kilos-<br />

lèves, 17 l'hectolitre; haricots du pays, do 40 i<br />

45 les 80 kilos.<br />

Marché aux volailles. — Poules,cte r> 50 il fi- pou-<br />

lets, <strong>de</strong> 3 50 à 4; canards, <strong>de</strong> 4 à 5; pigeons <strong>de</strong> t<br />

à 9 50. le tout la paire-, «ros lapins, 2 50; petits la-<br />

pins. 0 80 le ton! la pièce.<br />

M.-.irhé aux salaisons. — Jambons du pays 3;<br />

lardti du pays, 2 10; saucissons. 4 50; oies mortes<br />

nards morts, 2 20 le tout le kilo,<br />

hé aux légumes. - pommes «te lorro Beau-<br />

tés 50 KUo»; . liai nsJ» v U l'i^w i-v'iwe».<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


VENDREDI <strong>27</strong> uiîTOBRE i'Oli<br />

JETWIHII *""**<br />

« Vin rouge Ire qualité, * M » * l'hectolitre:<br />

nain rte ménage, o 35 le Mio; bois 1 brûler, 1 a»<br />

îën 50 Kilos ; bois, 16 le ,ste«e. .<br />

ARIEGE<br />

Pamiers.<br />

Marché aux bestiaux du mardi 24 <strong>octobre</strong>.<br />

Bœuf-; gras 70 paires, <strong>de</strong> 0 80 à 0 86 le kilo ; bœufs<br />

<strong>de</strong>tra-vall, 80 paires, <strong>de</strong> 960 à 1,109 la paire ;. vaches<br />

<strong>de</strong> boucherie, 75 paires, <strong>de</strong> 0 « à 0 7(1 lo kilo ; va-<br />

ches rte travail, 40 paires, <strong>de</strong> 500 à 70» la paire;<br />

bouvillons, 50 paires, <strong>de</strong> 400 à 5C0 la pallie: veaux,<br />

120 paiires, <strong>de</strong> 0 95 à 1 fr ; moutons, 1,00» paves. 06<br />

0 80 à o 85; brebis, 200paires, <strong>de</strong> (*»•*; wres<br />

«ras. 150, <strong>de</strong> 1 30 à 1 40, le tout le kilo, poids Vif»<br />

porcelets, 350, do 18 à46 pièce<br />

HAUTES PYRÉNÉES<br />

Castel netu-MagnoaC.<br />

Marché. — Voici los cours pratiqués :<br />

Blé 20- blé pour semence, 23 50; avoine, 9 7J;<br />

pommes pour boisson, 4 50: pommes <strong>de</strong> terre, J;<br />

châtaignes, 6. lo tout l'hectolitre. iLLcLÏ.<br />

Poules, 3 50; poulets, 2 50; canards, 4; dindon*.<br />

13- pinta<strong>de</strong>s, 4 50; pigeons, 1 35; oies moyennes, lo;<br />

Oies belles, 18, le tout la paire.<br />

Œufs, 1 25 la douzaine.<br />

Champignons. 3 50 le panier.<br />

Laine brute lavée. 3 50 le kilo.<br />

Porc frais, 2 le kilo; cochons, 1 35 1« kilo, poMtt<br />

fiif. Hausse i la place <strong>de</strong>s ,bêtes à cornes.<br />

GERS<br />

FJenranee.<br />

Marché du 24 <strong>octobre</strong>. — Vole* les cours prati-<br />

qués : -v-'<br />

Blé. 20; avoine, 0 50: maïs, 18; orge, 12: haricots,<br />

*0; fèves, 16; pommes <strong>de</strong> terre, 4, le tout l'hectolitre.<br />

Graine <strong>de</strong> trèfle, 1«0; graine <strong>de</strong> luzerne, 120, le<br />

tout les 100 kilos.<br />

Foin, sainfoin, 3; paillé, 2, le tout les 50 kilos.<br />

Vin rouge, 5; vin Mane, 5 50, le tout le <strong>de</strong>gré, par<br />

925 litres.<br />

Bœuf, 50- vaclie, 46; veau. 4.7; porc, *6; mouton,<br />

agneau, 50,' le tout les 50 kilos, poids vif.<br />

Les œufs, 1 10 la douzaine.<br />

Dindons <strong>de</strong> 10 à 12; dindonneaux, <strong>de</strong> 8 11; pin-<br />

ta<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 5 à 7; canards, <strong>de</strong> 5 a 0; poules, <strong>de</strong> 3 à 5:<br />

poulets, <strong>de</strong> 2 50 à 4; aies maigres, do 16 à 18, le tout<br />

la paire , -.<br />

Lièvres <strong>de</strong> 4 à 6; levreaux, <strong>de</strong> 2 50 à 3 50: lapins,<br />

<strong>de</strong> l 25 à 2; palombes, <strong>de</strong> 1 fr. à 1 25; cailles, <strong>de</strong><br />

0 40 à 0 50, le tout la pièoe.<br />

Saint-Pé.<br />

Samedi prochain 28 courant, s© tiendra la foire<br />

d'automne. Le marché aux grains et fruits secs<br />

est abondamment pourvu tous les ans, a l'occasion<br />

<strong>de</strong> cette foire.<br />

GERS<br />

Masseube.<br />

Voici les cours prati-<br />

Gléou» 380 he;!. à 2» 50. Tons ces lots ont été traités<br />

par M. {iléon, courtier à .Ferrais pou* la maison<br />

Cofted, à J/tetenan.<br />

l'ave uouzy, loo hect. â 98; cave Alfred Amigues.<br />

45 hect. a 21 50: cave Pauc, io hect. a 22 50. Les ca-<br />

ves ont été traitées par l'intermédiaire <strong>de</strong> M. Kioi<br />

Azam, courtier à FcMSâs, P"ur une maison du «e-<br />

hors Cave Pou.rr.ine. 320 hect. à 24; cave Bwron,<br />

80 hect. a 24- cave Edmond >farty: 5t>0 hect. a M.<br />

Ces trois <strong>de</strong>rnières ont, été traitées pour une maiso-<br />

du <strong>de</strong>hors.<br />

Marché du 23 <strong>octobre</strong>,<br />

gués :<br />

HaJle aux grains. — Blé, <strong>de</strong> 10 76 a 20 fr. ; avoi-<br />

ne, <strong>de</strong> 9 50 à 10 tir. ; maïs <strong>de</strong> l'année, <strong>de</strong> 16 à 17 tr..;<br />

fèves, 16 50 ; orge, 12 Hr. ; seigle, <strong>de</strong> M 50 à 16 fr.;<br />

sorgho, 11 fr. ; haricots, <strong>de</strong> 40 à 46 fr. ; pommes <strong>de</strong><br />

terre, <strong>de</strong> 7 à 7 50, le tout l'Hectolitre.<br />

Son, 14 fr. ; repasses, 16 fr., le tout le quintal mé-<br />

trique.<br />

Pas <strong>de</strong> variation sur les prix en ce qui concerne<br />

les fourrages et les graines fouiiragères.<br />

Halile à la volai-Ile. — Poules, dé 4 50 à 5 50 ; pou-<br />

lets <strong>de</strong> 2 25 à 3 75 suivant grosseur ; dUn<strong>de</strong>s, <strong>de</strong><br />

B 50 à 11 fr. ; dindons, die 18 à 16 tr. ; pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong><br />

6 à 6 50 ; canards communs, <strong>de</strong> 4 à 4 50 ; canards<br />

min ants, <strong>de</strong> 6 50 à 6 fr. ; oies, do 18 à 15 tr. ; pi-<br />

geons, <strong>de</strong> 1 5 Oà 1 76, le tout la paire ; lapins do-<br />

mestiques, 1 50 ; lapins .pour la reproduction, <strong>de</strong><br />

9 25 à 2 50, lo tout l'unité ; les œufs, 1 20 la dou-<br />

zaine.<br />

Gibier. — Lièvres ,<strong>de</strong> 5 à 6 fr. ; lapins sauvage,,<br />

<strong>de</strong> l 50 à 2 fr. : perdreaux, <strong>de</strong> 1 76 à 2 fr. ; ou-<br />

tar<strong>de</strong>s, 2 26 ; bécasses, 2 60 ; palombes, <strong>de</strong> 1 à 1 10 ;<br />

vanneaux, 0 60 ; grives, 0 50 ; merles et touirds,<br />

0 30, le tout la pièec.<br />

Boucherie. — Veau, 1 80 ; bœuf, i 70 ; mouton,<br />

2 fr. ; agneau, 2 50, le tout Je kâlo. .<br />

Charcuterie. — Porc, 2 lr. ; saucisse fraîche,<br />

9 40 ; fromage do tête et pâté d'Italie, 3 fr. ;<br />

graisse et lard, 2 50, le tout te kilo.<br />

Taxe officielle du pain. — Pain blanc, 0 <strong>27</strong> ; pain<br />

bis, o 37. le tout Je kilo.<br />

Fruits. — Raisins, 0 70 ; pommes et poires, <strong>de</strong><br />

0 30 à 0 75 la douzaine, suivant qualité ; noix,<br />

0 30 ; châtaignes, 0 15, te tout Se litre. Miram<strong>de</strong>.<br />

Marché du 23 <strong>octobre</strong>. — Voici les cours prati-<br />

qué* :<br />

Blé, d© 20 à 20 50 ; maïs, <strong>de</strong> 15 à 17 fr. ; avoine, F<br />

<strong>de</strong> 9 50 à 10 50 ; pommes <strong>de</strong> terre, 5 fr. ; châtai-<br />

gnes, 8 fr., le tout l'hectolitre ; dindons, <strong>de</strong> 18 50 à<br />

14 fr. ; din<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 10 à la fr. ; poules, d» 6 50 à<br />

7 fr. ; poulets, <strong>de</strong> 3 50 à 4 to*. ; eanaixl», 5 50, le<br />

tout la paire.<br />

Les œufs, <strong>de</strong> l fr. 20 à l fr. 25 la douzaine.<br />

Porc frais, 2 10 le kilo ; oies maigres, <strong>de</strong> 13 à 15<br />

ftp. la paire ; lièvres, <strong>de</strong> 4 à 5 fr. pièce ; lapins,<br />

2 fr. ; perdrix, 2 25 ; palombes. 1 fr., le tout la<br />

pièce.<br />

LOT-ET-GARONNE<br />

Agen,<br />

Marché-foire du 25 <strong>octobre</strong>.<br />

Quoique contrarié par um temps Incertain, et<br />

coïncidant avec lé jour <strong>de</strong> saint Crôpin, qui a<br />

amené un assez grand nombre <strong>de</strong> chausseurs <strong>de</strong>s en-<br />

virons, pour effectuer <strong>de</strong>s achète relatifs à cette'<br />

corporation, notre maircliéjfoire qui s'est tenu au<br />

Gralvier a été assez animé.<br />

On a vendu :<br />

Bœufs <strong>de</strong> bouidberie, <strong>de</strong> 49 à 44 les 50 kilos, poids<br />

vivant; vaches, <strong>de</strong> 30 a 41; vettles et veaux, <strong>de</strong> 44 à<br />

46; moutons, <strong>de</strong> 38 à 42.<br />

11 y aivalt <strong>de</strong> belles qualités <strong>de</strong> porcs gras et un<br />

bel approvisionnement do porcelets. Les eours sont<br />

<strong>de</strong> 68 il 71 les 50 kilos, pour les premiers et do 50<br />

a, 90 l'unité, pour les seconds.<br />

A la place aua chevaux, les transactions ont été<br />

peu actives.<br />

Volailles. — Elle était assez pourvue. Pontes, <strong>de</strong><br />

4 50 il 5 50 la paire; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 à 5; poulets,<br />

Oe 3 50 à 4; canards, <strong>de</strong>5 à 6; oies <strong>de</strong> 15 à 16; din-<br />

<strong>de</strong>s, d 10 à 1», dindons, die le à 16; (pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 6<br />

à 7; pigeons, <strong>de</strong> 1 à 2 50.<br />

ÊEufs, 1 40 la douzaine.<br />

Lapins, <strong>de</strong> 1 40 à 2 26 l'unité.<br />

Blé, <strong>de</strong> 19 60 à 20 25 l«s 80 kilos; maïs roux et<br />

blanc, <strong>de</strong> 16 il 17 ; haricots, <strong>de</strong> 36 à 40 et 45; seigle,<br />

<strong>de</strong> 15 à 15 50 les 75kuos; fèves, die 16 à 17 les 65<br />

kilos; avoines, dle926à 9 50 1es50 kilos; pommes <strong>de</strong><br />

terre, 6 l'hectolitre.<br />

MARCHE AUX PRUNUS<br />

Agen, 25 <strong>octobre</strong>.<br />

Apport 1C0 quintaux environ.<br />

100/4, do 2/7 à 28; 90/4, 32; 80/4, <strong>de</strong> 38 à 42; 70/4<br />

<strong>de</strong> 48 à 50; 60/4, 80; 50/4, d«75 à 80, toujours les 60<br />

kilos, avec déduction d'un trait <strong>de</strong> 2 pour cent.<br />

Villeneuve-suT-Lot, 25 <strong>octobre</strong>.<br />

Apport, 2.OC0 à 2,600 quintaux.<br />

40/4, <strong>de</strong> 150 à 160; 50/4, <strong>de</strong> 80 à 85: 60/4, <strong>de</strong> 55 à<br />

68; 70/4, <strong>de</strong> 45 à 48; 80/4, <strong>de</strong> 37 à 38: 90/4, <strong>de</strong> <strong>27</strong> à<br />

39; 120/4, <strong>de</strong> 20 à 22.<br />

Marché lent, légère baisse.<br />

Duras, 25 <strong>octobre</strong>.<br />

Apport, 1,200 à lifOO quintaux environ. Malgré une<br />

vente lent, tout a été vendu. Coure pratiqués •<br />

Les 50/55 fruits au <strong>de</strong>mi-kilo, <strong>de</strong> 95 à 100, 60/65,<br />

<strong>de</strong> 65 à. 08; 70/75, <strong>de</strong>i 4S à 58; 80/85, <strong>de</strong> 40 à 42: 90/95,<br />

Oe 33 à 37; 6CO/M5, <strong>de</strong> <strong>27</strong> à 30: itlO/li&, <strong>de</strong> 24 à 25;<br />

180/125, <strong>de</strong> 18 à 20; fretin, <strong>de</strong> 15 à 18, le tout les<br />

50 ikios.<br />

Castillonnès, 25 <strong>octobre</strong>.<br />

Apport sur lo marché, 1,000 quintaux. Vendu, 900<br />

quintaux. Vente calma.<br />

50/55 fruits au diesni-kilo, <strong>de</strong> 120 à 122; 60/65 <strong>de</strong><br />

02 à 65; 70/75, <strong>de</strong> 52 à 54 ; 80/85, do 49 à 44 ; 90/95, <strong>de</strong><br />

35 à .37; 1C0/105, <strong>de</strong> 30 à 32; H0/W5, <strong>de</strong> <strong>27</strong> à 28; 120/125,<br />

<strong>de</strong> 24 a, 25; fretin, <strong>de</strong> 15 à 16, te tout les 50 kilos.<br />

Souifirez-vous u engelures, <strong>de</strong> ' névralgies,<br />

lumbago, sciaticjue, goutte, rhumatisme 7 Em-<br />

ptoyez le Baume Victor, limaient sans rival<br />

2 îr. le fflaeon franco. OMaeseî, pl)., 28. rue<br />

Gromniont, Paris.<br />

SIBnOGRfîPblE<br />

US CHS 0*8 lOCBURS MU»<br />

Partout les clubs do football-rugby ont 1© souci<br />

<strong>de</strong> voir leurs joueras .progresser dans l'art <strong>de</strong> ma-<br />

nier le baBon ovate, et ce Jouable sentiment s est<br />

i»uaieusement rencontré avec le désir manifesté<br />

par plusieurs footballeurs réputés parmi les pha-<br />

langes anglaises, <strong>de</strong> venir précisément étudier sur<br />

place, le mécanisme du commerce, <strong>de</strong> l'industrie,<br />

ou du langage français.<br />

De sorte qrae pas urne équipe française ayant<br />

quelque souci <strong>de</strong> sa respectabilité, ne saïuira se pré-<br />

senter en public sans être munie <strong>de</strong> son joueur an-<br />

glais pour le moins.<br />

Quelques excellents sportsmen s'indignent <strong>de</strong><br />

ces mœurs.<br />

11 tour répugne <strong>de</strong> voir <strong>de</strong>s jouenirs étrangers —<br />

qu'ils assurent salariés pour faire du football, et<br />

non pou* faire du eoroimeirce. ou autre chose —<br />

s© mêler aux joueurs français. Evi<strong>de</strong>mment cela<br />

peut-être vrai; mais pour bien prendre la vie, il<br />

faut la prendre en arrondissant les angles, sans<br />

Intransigeance, et le sport doit être pris également<br />

ainsi. • - _ .<br />

Le sport français, en généraa, ne souffrira, pas<br />

<strong>de</strong> cet amalgame.<br />

Seule certains ctabs en concevront-Ils quelque<br />

aigreur, parce que le triomphe leur sera ainsi<br />

rendu plus difficile.<br />

Cela est peu <strong>de</strong> chose.<br />

11 n'y a vraiment qu'un© façon d éliminer 1 élé-<br />

ment étranger <strong>de</strong> nos grani<strong>de</strong>s équipes, c'est <strong>de</strong> con-<br />

fectionner un élément français qui lui soit supé-<br />

Lucten TEUJS.<br />

***<br />

LA VISE HEUREUSE<br />

ATeie <strong>octobre</strong> reprend la vie mondaine, littéraire,<br />

artistiqiue, la vie tout couirt. Et <strong>de</strong>s cent problèmes<br />

petits ou grands attendus et imprévus qui <strong>de</strong> nou-<br />

veau se posent, Je plus pressant pour une femme,<br />

c'est celui UUB pose la Mo<strong>de</strong>. L'automne et l'hiver<br />

sont les vraies saisons <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>, celles où elle<br />

déploie sa richesse, où triomphent son artifice et<br />

son art. C'est pour prépaer à chacun sa part dans<br />

ce triomphe que la Fie Heureuse aux 16 <strong>octobre</strong><br />

tait à la Mo<strong>de</strong> une place exceptionmeUe. Cent modè-<br />

les d'un goût parfait, choisis entre mille modèles<br />

élégants, pour le matin, J'après-mldl, le soir, les<br />

visites, le dîner, 1» théâtre, y donnent .pour chaque<br />

cas plus d'une solution •; Des <strong>de</strong>ssins dte maîtres tels<br />

que BruneUeschi, StrimpL Parys ; c'est comme une<br />

précieuse exposition <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong> à l'intérêt artis-<br />

tique <strong>de</strong> laquelle ajoutent encore <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins, une<br />

splendi<strong>de</strong> couveontuire, une ravissante composition<br />

nos» texte en contours signés <strong>de</strong> maîtres tels que<br />

Brissawi, René Vincent. Mais le numéro d'<strong>octobre</strong><br />

die la Vie Heureuse n'est pas uniquement un numé-<br />

ro <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>s. Toute l'actuaiUié y figure, tous lès<br />

spectacles et toutes les questions du jour, du salon<br />

d'automne à la vie chère, <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières >< premiè-<br />

res » aux fêtes du Centenaire <strong>de</strong> Liszt, du sport à<br />

la vie mondaine. Et <strong>de</strong>s paiges littéraiirés encore,<br />

nouireMes, poèmes, ctaroniques y assemMent les<br />

noms <strong>de</strong> Pautt Adam, d'Henry Bidou, <strong>de</strong> Maurice<br />

LevaiMant, <strong>de</strong> Sybil <strong>de</strong> Lancey, etc...<br />

„ ir,,.,,.! Gautier, éditeur. 55, T'ai .les Orands-<br />

M. Henri • .. . trouve aussi<br />

r\^*s^rinS« S nola,m.nent çfcM<br />

M? A^S^ffiF». Bls%*« Mme Richard.<br />

libraires a <strong>Toulouse</strong>. . . mft<br />

Pour ouvrir Je récit, «BK^Î^^ft^riX.<br />

<strong>de</strong>seran<strong>de</strong>s gares <strong>de</strong> Paris : uirJjain 7"„ NT , A „ A !..T* ."<br />

déjà les v.>y„i«ears s'épai^il-lent eftn» tous Jes sens<br />

"eui;-, Vla^ leur compartiment scni-Kg* «««<br />

temme -mi semble rmlr et <strong>de</strong>ux f/n.faMts eu ,pi«ars.<br />

IA fenimie a cessé do vivre .; les eniants lie penj»nt.<br />

donner, sur leur i<strong>de</strong>ntité, que- <strong>de</strong> vafliiCS imnea-<br />

tions • Us s appeUent Fred et Magali Daistgg^et<br />

viennent <strong>de</strong> Bombay, où leur pftro est mort, qu. i*i"<br />

temps auparavant dans <strong>de</strong>s circonstances tragique.<br />

I a mère, Provençale d'origine, rentrait, en Erane©.<br />

dans iesp^tr d'y trouver l'emploi nécessaire à sa<br />

subsistance. ,<br />

Voilà Jes pauvres orphelins sans asile, dans un©<br />

ville où Ils ne connaissent personne, mais la t*»><br />

vl<strong>de</strong>nce veille sur eux ; une voyageuse les recuewe<br />

et les fait aWopter par la ductiesso <strong>de</strong> Statdlff. v<br />

Cette Oinch^sfK est hau.t.aine, mais elle a le cowr<br />

compatissant. Son fils, \taixl Géralid, est loin d être<br />

mauvais, mais U a (ont l'orgueil <strong>de</strong> l'aristocratie<br />

angilaise. MaKall respecte, en lui, lo fils <strong>de</strong> sa MM-<br />

'alttrice, mais effle ne J'aime pas:<br />

Avec les années qui passent, la fllOette déviant<br />

une helMe jeune fille. Bien <strong>de</strong>s sympathies lui vo»t,<br />

mais aussi bien <strong>de</strong>s rivalités lui ten<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s;pii'e»w,<br />

aiuxiquete elle échappera, {rrAc© à l'intervention «e<br />

lord GeraJd qui, malgré ses défauts, a-esto fî'jan'i<br />

seigneur, loyal, dnaccessiMe à- la mesquinerie «s»<br />

Et une intrigue se noue, intrigue, d'un Çharmo<br />

captivant et prime-sautier. Par un acte <strong>de</strong> fMXg*<br />

sité sublime, lord GéraM gagne le cceu.r <strong>de</strong> loi-p*e-<br />

line et les jeunes gens comprennent enlin qu «i<br />

irrésistible attrait les pousse l'uni vers iautie. Ma»,<br />

hélas ! il tau* imposer silence à la voix du coew,<br />

car un duc ds Stal-diff, pair rrAngleteri-e^ peuf-il<br />

épouseo' une pauvre fille, une enfant^^"yf0^.^^<br />

Et l'action rentre dans le *ame Vr^eJ\>e*-<br />

dimairemciit émouvant, eoroUalro <strong>de</strong> cet autre o«a-<br />

me qui, plusieurs années auparavant, coûta la »e<br />

^oiS^St ^o^véûitaibJe nom <strong>de</strong>, cet artiste qui .se<br />

taisait appeler Luc Daultey ? Quelle fut la ma«n<br />

criminelle qui le frappa 7 Comment ^^«?Jf<br />

vérité sur ce drame lointain et « rué Bonaparte, Paris (6)<br />

On ne saurait trop féliciter M. Roussel d'avoir<br />

ainsi réuni en un volume ses britaltes confereiuses<br />

sur le Bouddhisme données à Fribuorg en l€05 iet<br />

à Paris en 1AM. Cette religion n'est pas une re-<br />

ligion du passé, c'est un culte encore bien vivant<br />

dont se réclame presque tout l'Extrême-Orient, c est<br />

à-OIre un tiers environ d» l'humanité.<br />

L'évolution <strong>de</strong>s peuples attire, à cette .heure, tes<br />

regards du mon<strong>de</strong> politique et <strong>de</strong>s espnts intelli-<br />

gents vers cet Orient mystérieux, jadis le bercean<br />

<strong>de</strong> notre civilisation, <strong>de</strong>main peut-être le nouveau<br />

fléau, <strong>de</strong> Dieu, chargé <strong>de</strong> punir les- races occi<strong>de</strong>ntales<br />

et <strong>de</strong> leur infuser un sanig nouveau. D'autre pan,<br />

l'histoire du Bouddhisme offre un intérêt inussaiit<br />

pou* l'esnrit curieux <strong>de</strong> « savoir conument l'homme<br />

à traivers'àe temps et l'espace, à compris ses <strong>de</strong>vons<br />

vis-à-vis ete la divinité ». M. Boussol, utHlsant<br />

avec fruit les traivaux les plus récents et les plus<br />

documentes sur la matière; nous présente, dans une<br />

première partie^ rhlstoii'e du Bouddha, ce qu'on .en<br />

sait ou du moins ce qu'on croit en savoir. Histoire<br />

et légen<strong>de</strong> reçoivent chacune son dù. La secon<strong>de</strong><br />

partie nous Initie auix doctrine^ religieuses, phile-<br />

sdphierues et morales du Bouddhisme. Enfin, dans<br />

une troisième partis, qui est .la plus mterassante,<br />

crovons-nous, l'auiteur nous raconte les progrès, nss<br />

conquêtes et l'orgamisation <strong>de</strong> l'église bouddiiiqi».<br />

Nous pénétrons avec lui, dans ces mionastères <strong>de</strong><br />

bronzes dans ces couvents <strong>de</strong> religieuses, dans las-<br />

quels on avait voulu voir l'idée du monachisme<br />

chrétien En um tatoleau final, nous awns un aper-<br />

çu complet <strong>de</strong>s croyances, <strong>de</strong>s pratiques et <strong>de</strong> l'état<br />

du Bouddhisme actuel, , ,<br />

Pour qui a lu la talmeuse coinférenioe <strong>de</strong> Bnuietn--<br />

re <strong>de</strong> 1004 sur les difficultés, <strong>de</strong> croire, le voliume se<br />

M. Roussel prend une valeur apologétique <strong>de</strong> pre-<br />

mier ordre. ><br />

,. .cpt<br />

, .tme<br />

cpt<br />

... ,ime<br />

cpt<br />

.... tme<br />

cpt<br />

....tme<br />

apt<br />

....tme<br />

cpt<br />

tme<br />

cpt<br />

....tme<br />

cpt<br />

tme<br />

cpt<br />

tme<br />

..cjrt<br />

.tme<br />

..cpt<br />

.tme<br />

..tme<br />

. .tme<br />

.tme<br />

, .cpt<br />

.tme<br />

MARCHE DES VINS<br />

FerraOs.<br />

Depuis notre <strong>de</strong>rnier marahé 11 s'est traite les<br />

. caves suivantes :<br />

Cave Malpas, 70 hect. à 21 75; cave Jean Delbourg,<br />

170 hect. à 22; cave Caïzac, 145 hect. à 99; caive Ber-<br />

tln, 70 hect. à 22 50; cave Martial Prax, 920 hect.<br />

à 22; cave Alphonse J-alaird, 920 hect. a 92; cave<br />

Edouard Camuriels, 145 hect. à 22; cave Ulysse I<br />

Feuilleton du <strong>27</strong> <strong>octobre</strong> <strong>1911</strong><br />

Vient <strong>de</strong> paraître, chez Jouve et Cte. me Racine,<br />

la Maison cte servitu<strong>de</strong> faisant suite à l'Eglise<br />

en marche, publiée préoédaminent par les mômes<br />

éditeurs.<br />

Dans la préface, l'auteur donne à son volume<br />

l'épithète <strong>de</strong> singulier. A franchement l'avouer, il<br />

Je jiusge fort bien, et c'est, «n effet, -un livre fort sin-<br />

gulier sous tous les rapports, soit que l'on considè-<br />

re le style à la tournure quelque peu antique, quel-<br />

quefois obscure et même laltgante, soit qu'il s'agis-<br />

se <strong>de</strong>s idées, vagues sans nombre soulevées par un<br />

souille puissant su* l'océan dfâs vingt <strong>de</strong>rniers<br />

siècles écoulés ; car, dans son exiguïté, ce livra<br />

contient cet océan immense <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mille ans, et<br />

chacun <strong>de</strong> ses feuillets est une plage où viennent<br />

échouer <strong>de</strong>s débris du passé et briller une phospho-<br />

rescence <strong>de</strong> l'éternélle vérité oathoiique.<br />

Nous avons lu attentivement ce volume <strong>de</strong> près<br />

<strong>de</strong> quatre cents pages, njous avons relu plusieurs en-<br />

droits où la pensée plus noyée dans <strong>de</strong> longues mé-<br />

taphores, plus cachée sous <strong>de</strong>s allusions à <strong>de</strong>s faits<br />

oubliés ou peu connus, nous avait échappé à pre-<br />

mière lecture, et nous reconnaissons que ' l'auteur<br />

possè<strong>de</strong> une science peu commune dm, passé et du<br />

présent, et pense avec urne vigueur qui n'est plus,<br />

c© semble, <strong>de</strong> notre époque. Mais dans ses condor<br />

slons rigoureuses te penseur ne comprime-t-il pas<br />

trop fort la vérité. ? Qu'il la reUfcmie dé. ses bras<br />

nerveux, soit, mais qu'il la presse sur son cœur à<br />

l'étoufter, n'est-ce pas pousser l'affection un peu<br />

trop loin ï<br />

Ce livre singulier — nous pouvons dire origi-<br />

nal — est divisé en quatre parties.<br />

La première signale la triple source <strong>de</strong>s erreurs<br />

et <strong>de</strong>s souffrances <strong>de</strong> la société aelueite, en étudiant<br />

ceux qui parlent, la troupe <strong>de</strong>s journalistes tar-<br />

dlçjra<strong>de</strong>s, carnassiers, elmiesques ; cea* qui pei-<br />

nent : les vUUageois que la guinguette pleine <strong>de</strong><br />

joies frelatées anémie <strong>de</strong> plus en plus ; ceux qui<br />

nous gouvernent, hélas l trois fois hélas 11!<br />

La secon<strong>de</strong> partie traite <strong>de</strong> l'Eglise autonome et<br />

paircourt son déweOoppeineint historique jusqu'à<br />

l'efflonesceince communale Là mous avons <strong>de</strong> fort<br />

intéressants chapitres sur l'établisseiment <strong>de</strong> l'Egli-<br />

se par l'apôtre, sur le rose die l'évêque dans les<br />

invasions, sur Je moine défricheur, sur Je pape et<br />

l'amphyctionie catholique, enfin sur les gestes <strong>de</strong><br />

Dieu, par le cheval'-er.<br />

A la troisième partie commence l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Etat<br />

mo<strong>de</strong>rne qui <strong>de</strong>s rois légistes chemine lentement<br />

jusqu'à la Révolution, en passant par le légiste<br />

émamcipateuir <strong>de</strong> la royauté, par le routier dans<br />

le jeu <strong>de</strong> la guerre, par Vérudtt avec qui renaît le<br />

paganisme, par le politique qui invente l'équilibre<br />

éuiropéen, enfin par te courtisa.)?, idolâtre <strong>de</strong> la<br />

monarchie.<br />

Alors éclate la Réw«tation, et nous arrivons à<br />

la quatrième- -partie où dans trois chapitres — KC-<br />

ritas, via, vita — l'auteur dit les mots dont tout<br />

Je volume n'a été jusqu'ici que la longue prépara-<br />

tion.<br />

L'auteur s'attend a <strong>de</strong>s polémiques, et il recevra<br />

avec recoanaissanico Jes communications qu'on vou-<br />

dra bien lui adresser. Elues J,ui permettront d'élu-<br />

ci<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s points, « d© préciser, d'accentuer son<br />

objet ».<br />

L'objection était prévue, «lie <strong>de</strong>vait se produire.<br />

On y a déjà répondu indraectemeinit dans le second<br />

livre, en faisant voir les vices dé l'autre pacte, aus-<br />

si, heureusement, sa caducité. Un troisième et <strong>de</strong>r-<br />

nier volume. Le Christ régnant, q,ml doit prochaine-<br />

ment paraître, avancera, on l'espère, ta démonstra-<br />

tion.<br />

Prix <strong>de</strong> chaque volume, setparément, 9 50 ; prix<br />

<strong>de</strong>s 3 vol-uimes ensemble, 9 f*.<br />

CHEMIN DE FEB D'ORLÉANS<br />

DE PARIS A TANCER EN 53 HEURES<br />

Le service rapi<strong>de</strong> hebdioaitadaire entre Paris<br />

et Tanger, pan' Madrid, Cordoue et Algésiras,<br />

très apprécié du public l'hiver <strong>de</strong>rnier, vient<br />

d'être rétaMi à dater, diu 3 <strong>octobre</strong>.<br />

Cette relation, est constituée entre Paris et<br />

Madrid par le train <strong>de</strong> luxe Smd-Express ; en-<br />

tre Madrid et Àlgéoiiras par un service <strong>de</strong> wa-<br />

gons-lits directe, . - ^ ,<br />

A l'aller : Départ die Pans-Quai d'Orsay v ie<br />

lundi à raidi 16 ; arrivée à Miadrid-lNoa-d le<br />

mardi à S h. 12 soir ; départ <strong>de</strong> Madrid-Ataoha<br />

le mardi à 8 h. 80 soir ;: arrivée à Algésiras te<br />

mercredi à 2 "Heures sdiir et à Tanger à 5 &e*-<br />

Au retour : Départ <strong>de</strong> Tanger le Jeudi à 11<br />

heures du matin ; d'Algésiras à 3 h. 5 soir<br />

arrivée à Madri»l-A.toclia le vendredi a 9 h.: a<br />

matin ; départ <strong>de</strong> MaaVid-Norà le vendredi à<br />

8 heures soir ; arrivée à Paris-Quai d'Orsay le<br />

samedi à 9. h. 33 soir.<br />

Entre Algésiras et Tanger, la traversée ma:<br />

rittime s'el'iiectue en <strong>de</strong>ux heuires et <strong>de</strong>mie en-<br />

viron.<br />

BOHHSE DE PftR<br />

Du. 96 oetohre (par <strong>de</strong>pêeite télégraphiquel<br />

FONDS D'ETAT<br />

..cpt<br />

.tme<br />

MAGALI, par M. Dfu.Y. Un vettame in-12, prix fran-<br />

co, 3 fr, ; le même, relié toile bleue, tranches mar-<br />

brées, 3 fr. 50. Envoi franco contre mandat-poste<br />

ou timbres français, non coloniaux, à l'adresse <strong>de</strong><br />

, cpt<br />

.une<br />

3 %<br />

3 °1 amortissable<br />

Dette tunis. obllg. 3 % 1892..<br />

Consolidés anglais<br />

Consolidés anglais<br />

Argentine 5 % 1888<br />

Autriche 4 % or tio flor.)—<br />

Lots du Congo •••••<br />

Egypte unifiée<br />

Espagnole extér cpt<br />

Espagnole extér tmé<br />

Haïti 1875 .-cpt<br />

Haïti 1875. tme<br />

Hongrois 4 %<br />

Italien 5 % cpt<br />

Italien 5 % tme<br />

Portugal 3 % , -cpt<br />

Portugal 3 % tme<br />

Russe 4 % 1867-1869<br />

— 4 % 1880<br />

— 4 % 1889<br />

— i % 1800<br />

— 4 % OJP 1893<br />

— 4 % or 1894.„<br />

— 4 % cons. 1 et 2* série<br />

— 4 % 1901<br />

— 3 % or 1891<br />

— 3 % 1396...<br />

— 3 1/2 % 18Ô4<br />

— 5 % 1906 tout payé<br />

. — 4 1/9 % libérés<br />

Dette ottunane unifiée ..tme<br />

Ottomanes priorités<br />

Douanes ottomanes<br />

..cpt<br />

.tme<br />

ACTIONS<br />

BMiqno <strong>de</strong> France.»."...<br />

Banque do France.'.....,<br />

BanqileT Paris ,<br />

Comptoir d'Escompte...<br />

Crédit Foncier<br />

Crédit. Lyonnais<br />

Crédit Lyonnais<br />

•Société . Générale<br />

Banque ottomane<br />

Banque ottomane ,<br />

Bone-Gnetma<br />

BônciGuelma<br />

Et-Aigârien<br />

Est-AJgérlen ,<br />

Est -.v<br />

Est<br />

Paris-Ly on-Médi torranée<br />

Paris Lyon-Méditerranée<br />

Midi ..<br />

Midi •••<br />

Nord •<br />

Nord<br />

Orléans<br />

Ouest »-.;...•<br />

Ouest- Algérien<br />

Autrichien<br />

Lombards-<br />

Nord-Kspag-ne - :<br />

Nord-l-jîuagnio<br />

Portugais<br />

Saragosse .<br />

Saragosse<br />

Compagnie Transatilantique.<br />

Messageries maritimes<br />

Métropol i tain<br />

Suez (S-anaf marit.)<br />

Tliomson-Houston<br />

Société d'électricité <strong>de</strong> Paris. .<br />

Rio Tinto..<br />

Charm. Sosmowice<br />

Charb. Sosnowice. —<br />

C.u-maux,<br />

«cuaioiit<br />

.lewnout<br />

OBLIGATIONS<br />

VEle <strong>de</strong> Piaris 1865 4 %<br />

— '1869 3 %<br />

— 1871 3 %<br />

— 1875 4 %<br />

— 1876 i %<br />

— " 1802 2 1/2 %<br />

— • !89',-1896 2 1/2 %<br />

— 1894-96 9 1/2 % quart<br />

— 189.-S 2 % quart<br />

— 1899 2 %<br />

— . 1904 2 1/2 %<br />

— , 1905 2 3/4 %<br />

Communales 1879<br />

Foncières 1879.<br />

Communales 1880<br />

Foncières 1883<br />

:S35<br />

Communales 1391<br />

— 1892<br />

Foncières 1895.-<br />

Cooïmunates 1899 ..<br />

Foncières .i9Q3.<br />

Communales 1906<br />

Bone-Guelma<br />

Est-Algérien ,<br />

Est a % ancienne<br />

Midi 3 % ancienne.<br />

Nord 3 % ancàenné<br />

Orléans 3. % ancienne.<br />

Ouest 3 % ancienne<br />

Ouest-Algérien<br />

P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne) '.<br />

Autrichien 3 % f. hypothèque<br />

Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />

Nord-Espagne ,<br />

Portugais<br />

Saragosse, - ..,<br />

Panama Jots libérés...<br />

Suez 3 %<br />

MARCHE EN BANQUE<br />

Etat d'Alagoas.<br />

Bria-hsk -.<br />

Cape Copper. ,<br />

De Beè-rs. .<br />

Huanchaca<br />

Charbonnage I.avîana<br />

Syndicat Minier...;<br />

Tharsis<br />

Chartered '<br />

East Rand<br />

Goldfiedds „. %i<br />

May<br />

Rand Mines, '<br />

Robinson Gold....... .......<br />

4M5 .. 4145 . '.<br />

17fi0<br />

1745 ..<br />

"20 .. 935 ..<br />

814 833<br />

1490 ,.<br />

1490 ., 150n . ,<br />

/on ,. 787 ..<br />

681<br />

660 \ \<br />

(ïéo . '.<br />

DUU , ,<br />

* *\ * *<br />

yoO ,. ni î * '<br />

"44 , ,<br />

945<br />

I2tr> .. 12 5 ..<br />

1210 .. 1223 ,,<br />

1065<br />

1 n 1 A if\iii\<br />

lU'iU , .<br />

.1/(0 "î 10J0 , ,<br />

11- > ' 1(>39<br />

1234 .. lJjiw , .<br />

'M ••<br />

y«-o . .<br />

830 .. CIA<br />

782 ..<br />

112 50<br />

394 .. 400 . .<br />

395 .. 401 ..<br />

321 .. 322 ..<br />

393 .. 399<br />

391 .. 398 ..<br />

216 .. 22t 50<br />

152 .. 155 ..<br />

851 ..<br />

5528 . 551.) ..<br />

780 .. 774 ..<br />

5!)9 .. 617 ..<br />

1501 .. 1565 ..<br />

1475 .. 1475 ..<br />

14<br />

42"i 50 425 ..<br />

416 50 418 50<br />

425 .. 425 ..<br />

41S .. 412 ..<br />

411 50 414 ..<br />

424 . 414 ..<br />

413 ..<br />

414 . 414 ..<br />

<strong>27</strong>7 25 <strong>27</strong>» 25<br />

35l> .. 359 ..<br />

338 .. 338 ..<br />

362 50 362 50<br />

137 .. 137 ..<br />

608 .. 607 ..<br />

CÂ<br />

465 1 464 ..<br />

444 i 445 ..<br />

141 50 142 ..<br />

471 473 ..<br />

6fî .. 68 50<br />

38 50 39 ..<br />

41 25 41 20<br />

m 134 50<br />

38 3i 75<br />

83 85 ..<br />

102 .. 107 50<br />

20 75<br />

164 50 1«7<br />

159 .. 160 50<br />

Les M/U,AI>IKS <br />

solutions envoyées quinze b olU : dimanche et<br />

paraîtra dans chaque numéro •J»"' et <strong>de</strong>s<br />

du lundi, au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s ïU ?, T' n la u(Vra<br />

chroniques consacrées au / 00lu ,,; < •<br />

donc découper ces bons an 'J . , fl ^«lio»<br />

<strong>de</strong> leur publication et les joindre » ^ wli<br />

envoyée. La question unique que<br />

est celle-ci : „ grfiDE<br />

COMMENT COMPOSER L'ÉQUIPE U<br />

TOULOUSAIN ? ({sprii:<br />

Pour îe règlement, l'oraanteation «^JJ<br />

du concours voir nos numéros <br />

et <strong>de</strong> lundi prochains, qui P%" oia<br />

<strong>de</strong>ux premiers bons <strong>de</strong> concours.<br />

nieiirs k<br />

PAR<br />

Jean DRAULT<br />

PREMIÈRE PARTIE<br />

Les <strong>de</strong>ux visages<br />

CHAPITRE III<br />

LE TERRE-PLEIN CLÉRY<br />

Elle voulut partir. Mario Grandmai-<br />

son la retint.<br />

— Où vas-tu ?<br />

— Au terre-plein Cléry, prévenir MM.<br />

<strong>de</strong> Lézardière, le baron lui-même, si jè<br />

le vois.<br />

— Pauvre innocente !... Tu n'arriveras<br />

pas jusque-là !... Les rues sont pleines <strong>de</strong><br />

soldais et <strong>de</strong> peuple. Et comment retrou<br />

voras-tu ceux que tu cherches parmi<br />

cette cohue ?... Laisse aller les choses !...<br />

Les plans du baron sont faits <strong>de</strong> façon à<br />

compuer sur les aléas et les trahisons. Tu<br />

es harassée ; tu vas dormir un peu...<br />

Puis, tu m'ai<strong>de</strong>ra® à déménager !...<br />

-—Déménager?...<br />

— Oui !... Avant midi, je serai à Cha-<br />

roiuie, où le baron transporte son quar-<br />

tier général, et j'ai à lui aménager cette<br />

maison <strong>de</strong> campagne ,où il recevra beau-<br />

coup... Ici, le terrain peut <strong>de</strong>venir brû-<br />

lant, surtout si l'expédition <strong>de</strong> ce matin<br />

réussit. Jusqu'à présent, les gendarmes<br />

sont charmants et ne causent aucun dé-<br />

rangement. Mais conserveront-ils encore<br />

longtemps cette louable attitu<strong>de</strong> ?...<br />

Et Marie ordonna à la jeune fille :<br />

— Monte chez moi et étends-toi sur le<br />

lit, dans la petite chambre. Dans une<br />

heure, nous ferons les malles, nous em-<br />

ballerons le linge et la vaisselle...<br />

Et Cécile était si lasse, si déprimée,<br />

tout son être s'affalait dans une telle dé-<br />

tente, qu'elle se laissa dominer et alla<br />

dormir une heure, sans que le bruit du<br />

<strong>de</strong>hors, qui augmentait, parvînt à la ré-<br />

veiller.<br />

A ce moment, Sénar et les <strong>de</strong>ux frênes<br />

<strong>de</strong> Lézardière atteignaient le terre-plein<br />

Oléry, après avoir fendu une foule que les<br />

historiens sincères ont dépeinte comme<br />

consternée, écrasée <strong>de</strong> stupeur et <strong>de</strong> dou-<br />

leur, comme si elle avait senti vaguement<br />

que c'était en réalité la France qu'on<br />

allait décapiter avec son roi.<br />

Dans le jour terne et sale, ce peuple <strong>de</strong><br />

Paris, muet, inquiet, se glissait le long<br />

<strong>de</strong>s maisons et se rangeait <strong>de</strong>rrière les<br />

troupes, sans un cri, sans un geste. Point<br />

<strong>de</strong> bouscula<strong>de</strong> comme dans les fêtes pu-<br />

bliques. Les boutiques étaient closes. Peu<br />

<strong>de</strong> fenêtres étaient ouvertes.<br />

Ce terre-plein Oléry existe encore. Tout<br />

Paris connaît cette maison étroite, haute,<br />

un pieu penchée, qui fait l'angle <strong>de</strong> 1«. rue<br />

<strong>de</strong> la Lune et <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> CJéçy. "C'est<br />

<strong>de</strong>vant elle que <strong>de</strong>vaient se, grouper les<br />

hommes qui allaient tenter <strong>de</strong> sauver le<br />

roi.<br />

Là, le boulevaiPrl montait <strong>de</strong>puis la<br />

porte Saint-Denis et n'était pas, comme<br />

aujourd'hui, nivelé : le trottoir <strong>de</strong> gau-<br />

che ( quand on tourne le dos à la porte<br />

Saint-Denis), actuellement bordé d'une<br />

rampe <strong>de</strong> fer, était <strong>de</strong> plain-pied avec la<br />

chaussée, et la rampe n'existait pas. C'é-<br />

tait un point stratégique du premier or-<br />

dre, et les canons du cortège ne pou-<br />

vaient même pas balayer cette côte assez<br />

rai<strong>de</strong>. De l'endroit où la rue Beauregard<br />

vient se joindre à la rue <strong>de</strong> Cléry, on do-<br />

minait le cortège, et il était facile <strong>de</strong> di-<br />

riger les opérations. Le terre-plein qui<br />

existait entre la rue <strong>de</strong> la Lune, la rue <strong>de</strong><br />

Cléry et le boulevard était assez large<br />

pour contenir un grand nombre <strong>de</strong> conju-<br />

rés ; ceux-ci <strong>de</strong>vaient du reste, nous di-<br />

rons pourquoi, s'étendre jusqu'après la<br />

rue Sainte-BarBe — aujourd'hui rue Tho-<br />

rel — en longeant le boulevard .On pou-<br />

vait aussi placer beaucoup <strong>de</strong> gens sur la<br />

<strong>de</strong>scente qui aboutissait à la rue Saint-<br />

Denis, et enfin, en face, <strong>de</strong>rrière la porte<br />

Saint-Denis, à l'ouverture évasée du fau-<br />

bourg et sur le trottoir qui montait à<br />

droite, nombre <strong>de</strong> conjurés seraient à<br />

l'aise. Puis les chevaux, en gravissant<br />

cette montée, seraient à une allure très<br />

lente, et on pourrait d'autant mieux les<br />

maîtriser, les arrêter.<br />

Quand Paul et Sylvestre <strong>de</strong> Lézardière<br />

se trouvèrent, sur le terre-plein avec le<br />

faux marquis <strong>de</strong> la Guiche, environnés<br />

d'une foule qui s'écrasait <strong>de</strong>rrière la haie,<br />

<strong>de</strong>s soldats et les tenait pressés l'un con-<br />

tre l'autre, le premier <strong>de</strong>manda a son<br />

frère :<br />

— Reconnais-tu quelques-uns <strong>de</strong> nos<br />

amis ?<br />

— Mais non ! fit Sylvestre.<br />

— C'est singulier 1... Et hti ?<br />

— Non plus 1<br />

Paul s'adressa alors à Sénar et lui dit<br />

à mi-voix :<br />

— Vous qui êtes grand, ne le voyez-<br />

vous point?...<br />

— Qui 1<br />

— Mais hrij<br />

— Qui, lui ?<br />

— Chut ! Vous savez bien qu'on ne doit<br />

pas prononcer son nom, même tout bas,<br />

surtout ici !...<br />

,— Non !,.. je ne le vois pas !...<br />

Sénar, du reste, eût été bien en peine<br />

<strong>de</strong> le voir. Il ne savait même pas <strong>de</strong> qui<br />

il s'agissait. D <strong>de</strong>vinait qu'on lui parlait<br />

du chef du complot qu'il avait découvert<br />

par surprise, et dont il allait suivre les<br />

phases avec un intérêt passionné et qui<br />

serait, pensait-il, rémunérateur. Mais<br />

comme l'avait bien pensé Cécile Renault<br />

dans la logique <strong>de</strong> sa petite tête, ce qui<br />

intéressait Sénar, c'était le chef. Il vou-<br />

lait le voir, pour bien graver ses traits<br />

dans sa mémoire, pour l'arrêter si cela<br />

était possible .<br />

Il était là, disons-le tout <strong>de</strong> suite, <strong>de</strong><br />

son propre mouvement, sans avoir pré-<br />

venu aucun <strong>de</strong> ses collègues, ni aucun <strong>de</strong><br />

ses chefs ; il gardait jalousement pour<br />

lui seul l'affaire découverte par hasard<br />

et pour en avoir tout le bénéfice et toute<br />

la gloire. Il restait l'œil aux aguets,<br />

épiant le moindre mouvement <strong>de</strong> foule'<br />

le moindre mot dit un peu haut, le moin-<br />

dre geste pouvant constituer un signal<br />

quelconque.<br />

A certain moment, les <strong>de</strong>ux frères se<br />

trouvèrent séparés du faux Sévignon<br />

Sylvestre dit à son frère :<br />

— Si, adroitement, tu provoquais le<br />

mot <strong>de</strong> passe.<br />

Paul était <strong>de</strong>rrière la haio <strong>de</strong>s soldats,<br />

lout en ayant 1 air <strong>de</strong> questionner son<br />

frère, <strong>de</strong>ux ou tois fois il proféra d'un<br />

ton indifférent :<br />

« Le faucheur viendra-t-il ? ..<br />

oreilles. Et une gran<strong>de</strong> terreur assaillit<br />

les <strong>de</strong>ux frères. Ils étaient doitesè u s<br />

gnon ?... Où donc étaient te autres ? Où<br />

donc était le chef ?... La tentative étarL.<br />

elle éventée et n'avait-on pu les en préve-<br />

nir ?...<br />

D'une voix un peu angoissée, Paul re-<br />

nouvela la question. Mais cette fois, il<br />

entendit clairement une voix qui, parmi<br />

le bruissement et le piétinement <strong>de</strong> cette<br />

foule mi-recueillie, mi-terrorisée, mur-<br />

murait :<br />

« Quand sera mûre la moisson ! »<br />

Ils se retournèrent vivement tous<br />

d'eux. L'homme, à n'en pas douter, qui<br />

avait fait la réponse, mais qui, impassi-<br />

ble, leur tournait le dos et regardait la<br />

chaussée, était l'officier placé <strong>de</strong>rrière<br />

ses soldats formant la haie, le comman-<br />

dant du bataillon <strong>de</strong> la section <strong>de</strong>s Pilles-<br />

Saint-Thomas (aujourd'hui quartier <strong>de</strong><br />

la Bourse).<br />

Son attitu<strong>de</strong> peu militaire dénonçait lé<br />

bourgeois habillé en officier, un repré-<br />

sentant <strong>de</strong> cette gar<strong>de</strong> nationale créée<br />

par la Révolution. La joie <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux jeu-<br />

nes gens fut intense. Le commandant du<br />

bataillon qui faisait la haie en cet endroit<br />

était pour le roi ! Par quel miracle ?<br />

Et avec la mobilité <strong>de</strong> la jeunesse, Paul<br />

et Sylvestre, qui, une minute aupara-<br />

vant, croyaient tout perdu, croyaient, à<br />

présent, la partie gag-née !<br />

Toute cette foule était <strong>de</strong> la conjura-<br />

tion, sans doute, et toutes les troupes<br />

massées en cet endroit. Serait-ce donc, au<br />

signal du chef, une ruée furieuse vers la<br />

voiture, le roi enlevé, caché, sauvé ?...<br />

Ils se rapprochèrent instinctivement <strong>de</strong><br />

l'angle <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux rues <strong>de</strong> Cléry et <strong>de</strong> la<br />

Lune, supposant que le signal <strong>de</strong>vait ve-<br />

nir <strong>de</strong> là. Et soudain, un ah 1 s'éleva rie<br />

la foule, un eri douloureux, « un souxa<br />

murmure, une longue plainte », a . eci 7(;<br />

M. Lenôtre : un gron<strong>de</strong>ment loin. tai "."„<br />

tamboum s'entendait, dans la , du '^ l w<br />

du Temple, et les têtes se pencheront, îe*<br />

regards - se fixèrent vers lc<br />

Saint-Martin à droite, gu


2<br />

RO 5 CENTIMES<br />

Organe quotidien <strong>de</strong> Delemise Sociale et Religieuse<br />

RÉDACTION ET ÂDf«1îN5STRATI0K : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />

LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

.. UAitO.\'."NK ET DEPARTEMENTS LIMITROPHES<br />

&ARTKMENTS NON LIMITROPHES<br />

S^UGËR (Union postale) . .<br />

abonnement»! partant as* t» et 16 <strong>de</strong> chaque mois et sont payable!) d'avance<br />

ï^itic


VENDREDI <strong>27</strong> OCTOBRE <strong>1911</strong><br />

Les Scandales Muoieipmx <strong>de</strong> Marseille<br />

Aixen-Provence, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Après les plaidoiries <strong>de</strong>s avocats <strong>de</strong>s préve-<br />

nus, le jury a répondu négativement aux<br />

questions qiii lui étaient posées au sujet do<br />

MM. Roux et Mayan, adjoints au maire do<br />

Marseille, Court, et Nicolas, directeurs du cir-<br />

que Egelton.<br />

En conséquence, les accusés ont été acquit-<br />

tés.<br />

Le Conflit Franco-Allemand<br />

Un rapport du Chancelier<br />

Berlin, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

L'empereur a reçu hier le chancelier <strong>de</strong><br />

l'Empire. M. <strong>de</strong> Beuimann-Holweg a lait a<br />

Guillaume II un exposé <strong>de</strong>s questions Ulté-<br />

rieures et extérieures, et notamment <strong>de</strong> 1 état<br />

<strong>de</strong>s négociations franco-alleman<strong>de</strong>s.<br />

Guillaume II et M. <strong>de</strong> Ki<strong>de</strong>rlen-YVaechter<br />

Berlin, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

La Deutsche Zeilung se fait l'écho d'une<br />

information <strong>de</strong> la Gazette <strong>de</strong> Kœnigsberg, or-<br />

gane pangermaniste, que nous reproduisons<br />

sous toutes réserves, suivant laquelle, dans<br />

les milieux diplomatiques berlinois, le bruit<br />

court avec persistance d'un désaccord com-<br />

plet entre l'empereur et M. <strong>de</strong> Ki<strong>de</strong>rlen-<br />

Waechter, ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères,<br />

qui amèneront la retraite <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier après<br />

la conclusion <strong>de</strong>s négociations franco-alle-<br />

man<strong>de</strong>s.<br />

La communication aux puissances<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Au ministère <strong>de</strong>s affaires étrangères on dé-<br />

clarait hier soir inexacte la nouvelle venue<br />

<strong>de</strong> Berlin d'après laquelle la France aurait<br />

soumis aux puissances signataires <strong>de</strong> l'Acte<br />

d Algésiras l'accord franco-allemand sur le<br />

Maroc.<br />

oSi, comme on le croit, ajoute-t-on, l'accord<br />

peut intervenir vers la tin <strong>de</strong> la semaine, la<br />

communication ne tar<strong>de</strong>rait pas ».<br />

A la Chambre <strong>de</strong>s lords<br />

Londres, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

A la Ghambre <strong>de</strong>s Lords, lord Courtney<br />

ayant <strong>de</strong>mandé une discussion prochaine au<br />

sujet <strong>de</strong>s négociations du Maroc, lord Morley,<br />

prési<strong>de</strong>nt du conseil privé, a fait cette ré-<br />

ponse :<br />

« C'est pour tout le mon<strong>de</strong> un sujet <strong>de</strong> satis-<br />

faction on ne peut plus considérable <strong>de</strong> sa-<br />

von que les discussions <strong>de</strong> Berlin, sur les-<br />

quelles l'attention du mon<strong>de</strong> est fixée, sont<br />

arrivées maintenant à une conclusion qui,<br />

comme l'espèrent les autorités <strong>de</strong> Berlin et <strong>de</strong><br />

Paris, sera acceptable pour les peuples <strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong>ux pays.<br />

» Lord Courtney exprime le désir <strong>de</strong> nous<br />

voir discuter à bref délai notre part dans ces<br />

négociations.<br />

» Je ne suis pas certain que pareille dis-<br />

cussion ou pareil examen puisse raisonnable-<br />

ment avoir lieu à bref délai, parce qu'on com-<br />

prendra qu'au sujet <strong>de</strong>s affaires d'une impor-<br />

tance aussi grave, auprès <strong>de</strong>squelles nos inté-<br />

rêts, quoique grands et sérieux, sont cepen-<br />

dant comparativement Indirects, 11 ne nous<br />

appartient pas et il ne serait guère courtois<br />

<strong>de</strong> notre part d'entreprendre un débat avant<br />

la Chambre <strong>de</strong>s députés française et le Reichs-<br />

tag.<br />

» Tout <strong>de</strong>rnièrement, le chancelier <strong>de</strong> l'Em-<br />

pire refusait <strong>de</strong> discuter ces affaires avant<br />

qu'on fût arrivé à une solution et la Chambre<br />

française ne siège pas en ce moment.<br />

» En tout cas, le point essentiel est celui-ci :<br />

ce ne serait pas commo<strong>de</strong> <strong>de</strong> notre part, dont<br />

l'intérêt est comparativement indirect, d'exa-<br />

miner <strong>de</strong>s transactions difficiles sans docu-<br />

ment ni autre élément et sans savoir au préa-<br />

lable comment les envisagent elles-mêmes les<br />

gran<strong>de</strong>s communautés les plus immédiate-<br />

ment et directement intéressées ; . mais nous<br />

pensons qu'étant donné la gran<strong>de</strong> importance<br />

que ces transactions ont pour nous tout spé-<br />

cialement, il est <strong>de</strong> notre <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> donner<br />

au plus tôt à la Chambre l'occasion <strong>de</strong> les<br />

examiner et <strong>de</strong> les discuter ».<br />

Au Reichstag<br />

Berlin, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

U semble désormais certain que le Reichstag<br />

prendra connaissance <strong>de</strong> l'accord franco-alle-<br />

mand après Ta conclusion, mais que le gou-<br />

vernement ne le lui soumettra pas pour le dis-<br />

cuter.<br />

La notification <strong>de</strong>s puissances<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Le Temps annonce que la signature <strong>de</strong>s ac-<br />

cords franco-allemands sera portée à la con-<br />

naissance <strong>de</strong>s puissances par une démarche<br />

officielle et simultanée <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong> la<br />

France et <strong>de</strong> l'Allemagne, qui ont déjà reçu<br />

<strong>de</strong>s instructions à cet effet.<br />

Les négociations avec l'Espagne<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Les négociations que la France entamera<br />

avec "Espagne pour régler définitivement<br />

leurs situations respectives au Maroc, n'ont<br />

pas encore commencé, mais elles né pourront<br />

plus tar<strong>de</strong>r à être entamées.<br />

Dans les milieux officiels on n'a. jusqu'à pré-<br />

sent reçu aucune confirmation <strong>de</strong> l'mforma-<br />

tion publiée par un journal du matin d'après<br />

laquelle les Espagnols auraient fermé le port<br />

<strong>de</strong> Larache aux marchandises françaises.<br />

AU MAROC<br />

A Agadir<br />

Tanger (die Mogador, 24 <strong>octobre</strong>).<br />

Il semble que les Allemands ayanit. reconnu<br />

Tinaniité <strong>de</strong> leurs efforts à Agadir, eont décidés<br />

à abandonner cette région.<br />

Tous sont retournés à Mogador.<br />

On signalé, par contre, l'acquisition moyen-<br />

nant 25,000 francs, d'un territoire situé autour<br />

<strong>de</strong> la baie d'Arbalou, par îe syndicat Monnes-<br />

mann.<br />

D'autre part, une importante Société coim-<br />

meroiaie française, sous la direction, d'un<br />

agent très actif, a fondé une succursale à Aga-<br />

dir et créé une espèce <strong>de</strong> oaraivan-séraifl où les<br />

enavanes venant du Sous pourront mettre les<br />

animaux à l'abri sans payer 'aucun dirait.<br />

Une vingtaine d'Allemands circulent actuel-<br />

lement dans la région <strong>de</strong> Taroudant.<br />

On ignore leurs intentions.<br />

L'ACTION ESPAGNOLE<br />

Dans le Riff<br />

* Tanger, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Le délégué espagnol à l'emprunt vient, d'ac-<br />

cord avoc les autorités militaires espagnoles,<br />

<strong>de</strong> prendre une étrange décision.<br />

Jusqu'à ces <strong>de</strong>rniers temps, un grand nom-<br />

bre d'envois à <strong>de</strong>stination du corps expédition-<br />

naire français passaient par Larache ; les<br />

fournisseurs jugeaient cette voie plus raipi<strong>de</strong><br />

«t plus économique que celle <strong>de</strong> Meknès ; prin-<br />

cipalarnenit les stocks <strong>de</strong> farine étaient ainsi<br />

acheminés vers l'intérieur.<br />

Or, M. Deli'jsnn, délégué à l'emprunt, fi tsa-<br />

voir à ces négociante que, les besoins <strong>de</strong>s<br />

troupes espagnoles nécessitant la disponibi-<br />

lité du port, il serait impossible d'accueillir et<br />

<strong>de</strong> laisser transiter désormais les marcahndi-<br />

ses à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s troupes française*.<br />

Ce fait se passe <strong>de</strong> commentaires et illustre<br />

la manière dont les Espagnols conçoivent la<br />

porte ouverte.<br />

Une attaque <strong>de</strong> la harka<br />

T . , , Madrid, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

TW^J^I -* s Riïfains ' es, t toujours station-<br />

née sur la rive gauche du Kert.<br />

chftr ie î'v,^f lqwies - ^"'P 08 essayèrent <strong>de</strong> Iran-<br />

a4etèren.t naiS com V^* espagnoles<br />

JS^JS^^S <strong>de</strong> cavalerie ont fait une re-<br />

^^<br />

ss £ nc ' e autou 'T <strong>de</strong> Sélouan, où on avait<br />

signalé <strong>de</strong>s groupes ennemis.<br />

Le matin, un section étant <strong>de</strong>scendue <strong>de</strong> la<br />

Auguste Leguay, gros négociant d'Oudjdia, au<br />

mois d'août <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong>rnière, 30,000 francs<br />

pour une opération sur les grains î<br />

Cette somme, d'ailleurs, fut ultérieurement<br />

.remboursée intégralement par M. Leguay ;<br />

5° Qu'est <strong>de</strong>venue la plainte portée par M . 1 in-<br />

terprète Martinot remplaçant M. Destailleur<br />

en congé (1910) ? 6» Pourquoi les plaintes por-<br />

tées par MIM. Portes et Robert, ingénieurs,<br />

Déport, propriétaire, le baron Lattahotti, pro-<br />

priétaire, etc., etc., contre le eadi Si El Hadj-<br />

Arbi, ne reçurent-elles jamais <strong>de</strong> solution <strong>de</strong> la<br />

part <strong>de</strong> M. Destailleur ? 7° Comment M. <strong>de</strong><br />

Nantes, courtier en terrains, a-t-il pu réussir<br />

tous ses achats (achats faits pour <strong>de</strong>s syndi-<br />

cats et comprenant, entre autres, l'achat <strong>de</strong>s<br />

terrains <strong>de</strong> la gare alors qu'aucun Français<br />

ne peut se vanter d'être réellement proprié-<br />

taire <strong>de</strong> ce qu'il a bien payé pourtant ?<br />

Il faut espérer que la commission d'enquête<br />

qui est arrivée hier à Alger saura faire la<br />

lumière sur tous ces points.<br />

PÂRAGRÊLES ÉLECTRIQUES<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

La délégation <strong>de</strong> la commission composée<br />

<strong>de</strong> MM. Courrègelongue, sénateur, <strong>de</strong> La Tré-<br />

moille, député, et Charles Bernard, conseiller<br />

général <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>, a été reçue mercredi<br />

par M. Pams, ministre <strong>de</strong> l'agriculture, qui<br />

s'intéresse spécialement à ses travaux.<br />

La commission a reçu cet après-midi, jeudi,<br />

au Sénat, MM. Barsonval, GarieL Angot, Teis-<br />

serand <strong>de</strong> Bort et Jaobert.<br />

Le programme <strong>de</strong>s recherches et <strong>de</strong>s dispo-<br />

sitifs d'expérience <strong>de</strong>s paragrêles électriques<br />

sera remis au ministère dans la soirée.<br />

L'Affaire du « Sou du Soldat »<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

La chambre <strong>de</strong>s appels correctionnels vient<br />

<strong>de</strong> confirmer le jugement par lequel le tribu-<br />

nal correctionnel <strong>de</strong> la Seine s'était déclaré<br />

compétent pour statuer sur les poursuites in-<br />

tentées contre M. Baritaud, Viau et Dumond,<br />

membres <strong>de</strong> la chambre syndicale <strong>de</strong> la ma-<br />

çonnerie pour excitation <strong>de</strong> militaires à la dé-<br />

sobéissance.<br />

NOTRE MARINEI<br />

Les révélations <strong>de</strong> M. Maissin<br />

Paris. 26 <strong>octobre</strong>.<br />

L'ingénieur Maissin, dont on sait les révé-<br />

lations relativement aux poudres <strong>de</strong> l'Iéna et.<br />

<strong>de</strong> la Liberté, n'arrivant à Paris qu'à 7 heures<br />

ce soir, sera entendu <strong>de</strong>main feulement, par<br />

le ministre <strong>de</strong> la guerre.<br />

Ce qu'on dit au ministère <strong>de</strong> la marine<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

L'Action a pu interviewer au ministère <strong>de</strong> la<br />

marine, une personne approchant <strong>de</strong> très près<br />

M. Delcassé et pouvant être considérée comme<br />

son porte-parole :<br />

« Si la révélation <strong>de</strong> M. Maissin est recon-<br />

nue exacte, a déclaré cette personne, c'est tout<br />

simplement effroyable ; la marine se trouve<br />

dans la situation <strong>de</strong> simple acheteur ; elle fait,<br />

<strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>s et les livraisons sont faites<br />

pas le service <strong>de</strong> l'artillerie, qui contrôle les<br />

envois, mais n'est, pas qualifié pour vérifier<br />

la qualit é<strong>de</strong>s poudres.<br />

» La direction <strong>de</strong>s poudres et salpêtres est<br />

là pour ça.<br />

» Il est probable que M. Maissin sera reçu<br />

par le ministre, s'il en fait la. <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, mais<br />

cette réception ne pourra avoir lieu qu'après<br />

que le directeur actuel <strong>de</strong> la poudrerie du<br />

Pont-<strong>de</strong>-Buis aura été entendu par le ministre<br />

<strong>de</strong> la guerre, »<br />

Les poudres vont être débarquées<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

D'après un journal du matin, le général Go-<br />

din, directeur du service <strong>de</strong>s poudres, a reçu<br />

aujourd'hui, la mission, d'ouvrir une enquête<br />

approf ondie sur les griefs techniques formulés<br />

par M. Maissin.<br />

M. Messimy, ministre <strong>de</strong> la guerre, se préoc-<br />

cupe très vivement <strong>de</strong> faire cesser cette fâ-<br />

cheuse situation résultant du manque <strong>de</strong> con-<br />

trôle <strong>de</strong>s poudres.<br />

M. Delcassé a télégraphié à tous les navires<br />

<strong>de</strong> débarquer les poudres <strong>de</strong> même provenan-<br />

ce que celles ayant causé l'explosion <strong>de</strong> la<br />

Liberté.<br />

Seuls, <strong>de</strong>ux navires en possédaient, la Dé-<br />

mocratie et VErnest-Renan.<br />

Les poudres <strong>de</strong> la Démocratie furent, déjà<br />

débarquées à Toulon ; celles <strong>de</strong> l'Ernest rte-<br />

non seront débarquées aussitôt l'arrivée du<br />

navire au port.<br />

j (nom Itâ-Turp<br />

L'ACTION TURQUE<br />

Une entente turcs-russe<br />

Gonstantinople, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Dans un article signé Djahis, le Tanine pré-<br />

conise une entente <strong>de</strong> la Turquie avec la Rus-<br />

sie :<br />

« L'amitié <strong>de</strong> la Russie, dit-il, nous permet-<br />

trait <strong>de</strong> résoudre les questions <strong>de</strong> la Macé-<br />

doine et <strong>de</strong>s Balkans ef assurerait la sécurité<br />

<strong>de</strong> notre frontière orientale ; si la Russie en-<br />

tretient avec la Turquie une entente comme<br />

avec l'Angleterre, la question du passage du<br />

Bosphore serait aussi, par là même, résolue.<br />

» La Russie pourrait, quand il %n serait be-<br />

soin, faire sortir ses navires <strong>de</strong> la mer Noire.<br />

» D'autre part, elle pourrait utiliser les for-<br />

ces militaires qui sont au Caucase ou ailleurs<br />

<strong>de</strong> façon à remplir ses <strong>de</strong>voirs à l'égard <strong>de</strong> la<br />

France.<br />

» Enfin, la question persane serait résolue<br />

amicalement sur la base du statu quo.<br />

» Nous reconnaîtrions les intérêts spéciaux<br />

<strong>de</strong> la Russie dans le nord <strong>de</strong> la Perse à con-<br />

dition que l'intégrité <strong>de</strong> la Perse fût sauve-<br />

gardée. »<br />

Constanitiniople, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

L'antiele du Tanine, préeonisaintt une alliance<br />

tuneo-russe, produit ici unie girosse impers-<br />

sion.<br />

C'est l'indice sérieux quoique inattendu, <strong>de</strong><br />

la possibiaiité d'.uine orientation nouvelle et<br />

prochaine <strong>de</strong> la .politique ottomane ; mais au-<br />

cune ouverture n'a encore été faite ni reçue<br />

par la Russie. ' •<br />

On prétend toutefois, que la Russie agirait<br />

activement en iaveur <strong>de</strong> la conclusion d'unie<br />

alliance <strong>de</strong>s Etats -baJeaniques, alliance qui<br />

entre également dans les vues <strong>de</strong> Saïd-Pa-<br />

etra.<br />

La guerre sainte<br />

traiileuses dispersèrent.<br />

LE SCANDALE D'OUDJDA<br />

TT„?„I • Pari*. 26 <strong>octobre</strong>.<br />

; Vf l ;*i \° <strong>de</strong> Para publie à propos du scandale<br />

? M Jfe'Ju f, s»'* <strong>de</strong> graves accusations con-<br />

^LP^ 111 *"' 1, : V En 1907 ' le ministère <strong>de</strong>s<br />

affaires étrangères <strong>de</strong>manda à M. Destailleur<br />

pour le ministère <strong>de</strong>s finances; un état <strong>de</strong>s<br />

atara 2fi 1& <strong>de</strong> 75,000 fraies qui<br />

n& a nS,^ en décembre <strong>de</strong> cette an-<br />

E^n€EiS €fiS< ^^^<br />

douane sévère<br />

3° Les biens hù-bbens<br />

îl!.* V* ,n Permis <strong>de</strong> châsse?<br />

vent être wn"fhT='""Vf,. ou bien r *b«ieux ne pou.<br />

Vidal, secrétaire <strong>de</strong> M Destin S HT*>t »* m '<br />

commis <strong>de</strong> chan^nerie.^^^^V^<br />

premier d'un cimetière sur lequel a été bâti la<br />

maison qu'habitait le capitale Pondori éf iJS<br />

«.•titres <strong>de</strong>s biens habbous ? 4° cSoSSem fe<br />

*"t-il que la caisse chérifienne ait prêté à M.<br />

Constantinople, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Des dépêches parvenues en 'notre ville an-<br />

noncent que les Senoussi, la tribu la plus tur-<br />

bulente <strong>de</strong> la Tripolitaine, vont organiser une<br />

très sérieuse résistance aux Italiens et leur<br />

disputer pied à pied le terrain dans leur mar-<br />

che progressive à l'intérieur.<br />

20,000 Arabes habitant le Fezzan ont déclaré<br />

s'unir aux Senoussi, dont le chef vient <strong>de</strong> reti-<br />

rer tout l'argent qu'il avait dans les banques,<br />

égyptiennes pour le consacrer aux dépenses<br />

<strong>de</strong> la guerre sainte, qu'il a proclamée contre<br />

les Italiens.<br />

Les <strong>de</strong>rnières nouvelles arrivées au minis<br />

tère <strong>de</strong> la guerre annoncent que <strong>de</strong>s petits en-<br />

gagements continuent sans répit.<br />

C'est une véritable guerre <strong>de</strong> guerrilla'<br />

outrance qui commence.<br />

A Tripoli<br />

Tripoli, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Le maire Hssan-Pacha, maintenu pas les<br />

Italiens à cause <strong>de</strong> son initerventlon en faveur<br />

<strong>de</strong>s ocoupaiits, a <strong>de</strong>mandé à son fils, qui est<br />

officier d'artillerie dans l'armée turque, <strong>de</strong><br />

rentrer en vilïïe.<br />

Le flls répondit qu'il serait content <strong>de</strong> ren-<br />

trer à Tripoli pouir coupea- la tète à son père.<br />

L'ACTION ITALIENNE<br />

Un inci<strong>de</strong>nt au consulat <strong>de</strong> France<br />

Djerba, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Un vapeur <strong>de</strong> la Compagnie mixte, venant<br />

<strong>de</strong> Tripoli, rapporte qu'au cours <strong>de</strong> la pani-<br />

que qui s'est produite, le 23 <strong>octobre</strong>, dans cette<br />

ville, un inci<strong>de</strong>nt s'est produit au consulat <strong>de</strong><br />

France.<br />

Comme les cavas du consulat hissaient le<br />

pavillon français sur la maison, dès soldats<br />

italiens qui surveillaient les terrasses d'un<br />

hôpital voisin tirèrent sur oeux-ci une quin-<br />

zaine <strong>de</strong> coups <strong>de</strong> revolver.<br />

Le consul général <strong>de</strong> France, M. Séou,<br />

n'attacha pas, dit-on, une gran<strong>de</strong> importance<br />

à ce fait, sans doute dû à une confusion.<br />

Les passagers du vapeur ajoutent que la<br />

panique était alors telle, parmi la population,<br />

que M. Séou dut se placer le revolver au poing<br />

à la porte du consulat, pour ramener le cal-<br />

me parmi les hommes, les femmes et les en-<br />

fants qui se bousculaient pour venir y cher-<br />

cher protection.<br />

A Benghazi<br />

Benghazi, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Au cours <strong>de</strong> la canonna<strong>de</strong> contre la ville<br />

B Maltais et % domestiques du consulat an°-iate<br />

ont été tués.<br />

L'ACTION DES PUISSANCES<br />

La neutralisation <strong>de</strong> la mer Egée,<br />

<strong>de</strong> l'Adriatique et <strong>de</strong> la mer Rouge<br />

Londres, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

N'ayant pu réussir à .résoudre le fond du<br />

conflit t.ureo-italien, les puissances s occupent<br />

en ce moment d'obtenir <strong>de</strong> l'Italie et <strong>de</strong> la<br />

Turquie la neutralisation <strong>de</strong> la mer rouge.<br />

De cette façon, le théâtre <strong>de</strong> la guerre serait<br />

limité à la Tripolitaine et do nombreuses conv<br />

plient ions possibles seraient écartées.<br />

Il est douteux que ce nouvel effort roussisse<br />

si limité que soit son objet,<br />

L'Italie, qui a menacé d'envoyer une flotte<br />

dans l'Egée au cours <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers jours,<br />

paraît décidée à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r tout d'abord que la<br />

Turquie renonce à toutes représailles écono-<br />

miques.<br />

Démarches d'ambassa<strong>de</strong>ur<br />

Rome, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

M. Barrère, ambassa<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> France, qui<br />

était rentré ici pour quelques jours et qui a eu<br />

avant-hier un long entretien avec le marquis<br />

di San-Giuliano, repart <strong>de</strong>main pour Pans où<br />

il va prési<strong>de</strong>r la conférence sanitaire inter-<br />

nationale.<br />

A L'ETRANGER<br />

Voyages <strong>de</strong> Souverains<br />

Le roi <strong>de</strong> Serbie en France<br />

Belgra<strong>de</strong>, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Le roi <strong>de</strong> Serbie partira le 12 novembre par<br />

Vienne et Bàle pour faire à Paris sa visite<br />

plusieurs fois ajournée.<br />

On sait, en effet, que cette vistie, primitive-<br />

ment fixée à la fin <strong>de</strong> mai ou aux premiers<br />

jours <strong>de</strong> juin, fut. oontremandée tme première<br />

fois à la suite du tragique acci<strong>de</strong>nt qui coûta<br />

la vie à M. Berteaux, ministre <strong>de</strong> la guerre.<br />

La catastrophe <strong>de</strong> la Liberté lui fit subir<br />

un nouveau retard:<br />

Le roi arrivera le 15 à Paris.<br />

Il sera accompagné du prési<strong>de</strong>nt du Conseil,<br />

M. Milanoviitch. et <strong>de</strong> sa maison.<br />

La question Cretoise<br />

Athènes, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

La démission du gouvernement crétois a été<br />

provoquée par les solutions intransigeantes<br />

vers lesquelles paraît pencher <strong>de</strong> plus en plus<br />

la Ghambre.<br />

Un meeting, tenu à la Canée, a poussé l'as-<br />

semblée à voter l'envoi <strong>de</strong> députés à Athènes.<br />

Ce point <strong>de</strong> vue ne paraît pas être celui du<br />

gouvernement grec.<br />

Le journal Patris, gouvernemental, donne à<br />

entendre que si les députes crétois viennent<br />

pour siéger à Athènes, on sera obligé dc leur<br />

refuser l'entrée <strong>de</strong> l'assemblée.<br />

Les Troubles <strong>de</strong> Chine<br />

Les précautions à Pékin<br />

Pékin, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Les gar<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s légations ont été considéra-<br />

blement renforcées ; les fusiliers anglais qui<br />

<strong>de</strong>vaient s'embarquer à Tien-Tom, pour l'In<strong>de</strong>,<br />

ont reçu contre-ordre et leur régiment ren-<br />

trera aujourd'hui à Pékin.<br />

A l'assemblée nationale<br />

Pékin, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Un vil inci<strong>de</strong>nt s'est produit hier à l'assem-<br />

blée nationale. La Chambre a réclamé la ré-;<br />

vocation et la mise en accusation du viee-<br />

pirési<strong>de</strong>nt du ministère <strong>de</strong>s communications,<br />

en raison <strong>de</strong> son attitu<strong>de</strong> dans l'affaire <strong>de</strong>s<br />

lignes du Hou-Kouang que construira un<br />

syndicat international.<br />

L'assemblée a donné au gouvernement jus-<br />

qu'à aujourd'hui pour faire droit à sa d-eman^<br />

<strong>de</strong>, faute <strong>de</strong> quoi elle se dissoudra.<br />

Les révolutionnaires<br />

Pékin, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Des nouvelles officielles <strong>de</strong>s centres révolu-<br />

tionnaires montrent que les rebelles prennent<br />

les plus gran<strong>de</strong>s précautions possibles pour<br />

empêcheT leurs partisans <strong>de</strong> commettre <strong>de</strong>s 1<br />

excès ; ils se montrent désireux d'éviter, au-<br />

tant que possible, l'effusion du sajig : ils sem-<br />

bient peu désireux <strong>de</strong> prendre l'administra-<br />

tion <strong>de</strong>s villes qui leur manifestent <strong>de</strong>s sym-<br />

pathies avant d'être en mesure d'exercer le<br />

pouvoir d'une manière efficace.<br />

Les fonctionnaires gouvernementaux ajou- ;<br />

tent que les différents centres révolutionnai-<br />

res agissent isolément et qu'il suffirait d'une<br />

sei<strong>de</strong> victoire <strong>de</strong>s impériaux pour étouffér'<br />

complètement la rébellion.<br />

D'autre part, les amis <strong>de</strong>s rebelles affirment 1<br />

que ceux-ci ont l'intention d'établir une union<br />

républicaine indépendante ou confédération,<br />

en transformant les diverses provinces en<br />

Etats.<br />

Pékin, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Les révolutionnaires auraient capturé la<br />

caisse du gouvernement contenant 225,000 li-<br />

vres.<br />

A Mouk<strong>de</strong>n<br />

Londres, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Suivant une dépêche <strong>de</strong> Sanghaï, on dé-<br />

clare <strong>de</strong> bonne source que six mille soldats<br />

japonais sont entrés à Mouk<strong>de</strong>n.<br />

On suppose même qu'ils y ont été invités<br />

par le gouvernement chinois.<br />

Houkeou aux mains <strong>de</strong>s révolutionnaires<br />

Shanghaï, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Uni télégramme annonce que la ville <strong>de</strong><br />

Houkeou, sur le lac Poyang, est tombée aux<br />

mains <strong>de</strong>s révolutionnaires.<br />

L'attentat <strong>de</strong> Canton<br />

Londres, 26 <strong>octobre</strong><br />

Un téiégaamme Renier, <strong>de</strong> Canton:, annonce,<br />

que 21 personnes ont été tuées et environ 80<br />

Miessées par l'explosion .<strong>de</strong>s bombes qui ont<br />

tué le général Shun-Sang.<br />

Sept maisons ont été détruites par un incen-<br />

die qui s'est déclaré après l'explosion.<br />

L'assassin a été imortedleroanit blessé,<br />

De .nombreuses personnes quittent Canton<br />

pour Hong-Kong.<br />

Le Tzar victime d'un acci<strong>de</strong>nt<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Lo tsar, actuellement à Livadia, a été vic-<br />

time d'un (acci<strong>de</strong>nt d'auto.<br />

Il serait légèrement blessé.<br />

On n'est pas blessé sur la gravité <strong>de</strong>s bles-<br />

sures.<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Le brait s'est bientôt ropandiu que l'acci<strong>de</strong>nt<br />

du tsar était dû à un attentat.<br />

On ajoutait même que l'empereur était tué.<br />

A l'ambassa<strong>de</strong>, on dément et l'acci<strong>de</strong>nt et<br />

l'attentat.<br />

donnance ; or, le len<strong>de</strong>main soir dimanche,<br />

après avoir absorbé les <strong>de</strong>ux tiers environ du<br />

stupéfiant, M. Kn.lg.ht Ridgway s'endormit et<br />

le len<strong>de</strong>main an le trouva dans le coma.<br />

Malgré les soins les plus attentifs, le mal-<br />

heureux jeune homme a expiré dans la soi-<br />

rée sans avoir repris connaissance.<br />

Le transport du corps à la Morgue a âté<br />

ordonné aux fins d'autopsie. Cette autopsie a<br />

été pratiquée i>ar M. le docteur BaKhazar, mé-<br />

<strong>de</strong>cin légiste, aujourd'hui même ; les viscères<br />

ont été prélevées et seront examinées en mê-<br />

me temps que le reste <strong>de</strong> la potion par M.<br />

Oguir, directeur du laboratoire <strong>de</strong> toxicolo-<br />

gie.<br />

Le pharmacien qui a fourni ladite potion et<br />

qu'on a interviewe a déclaré que le mala<strong>de</strong>,<br />

au lieu <strong>de</strong> prendre le médicament avec une<br />

euillier à bouche aurait porté la bouteille à<br />

ses lèvres et ©n aurait, d'un seul trait, vi<strong>de</strong><br />

les <strong>de</strong>ux tiers. Il y a trois ans, M. Knight<br />

Ridgway aurait déjà commis pareille impru-<br />

<strong>de</strong>nce.<br />

UN MEURTRE POLITIQUE<br />

Barcelone, 26 .<strong>octobre</strong>.<br />

A Matro, ville située aux portes <strong>de</strong> Barce-<br />

lone, le rétablissement <strong>de</strong>s garanties et l'ap-<br />

proche <strong>de</strong>s élections municipales ont déchaîne<br />

<strong>de</strong>s haines politiques contenues.<br />

M. Jaime Batros, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la acommis-<br />

sion <strong>de</strong> .recensement municipal du parti regto-<br />

haMste, a été tué <strong>de</strong> quatre coups <strong>de</strong> revolver<br />

à la sortie d'une .réunion électorale par trois<br />

individus irestés inconnus qu'on suppose ap-<br />

partenir au parti radioaL<br />

LE CRIME DE VERSAILLES<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Caron, l'auteur du crime <strong>de</strong> Versailles, a<br />

été transféré do Lille à A'ersaitels.<br />

A son arrivée en gare du Nord, a Pans, u a<br />

été l'objet d'une manifestation hostalé <strong>de</strong> la<br />

part die la foule. ,., ..<br />

La police a dû le protéger pour qu il ne soit<br />

pas lynché.<br />

UN NAUFRAGE<br />

Brost. '•"! "i 16.<br />

,Le vapeur espngnoil Gorbeau-Mundl, nau-<br />

fragé en face <strong>de</strong> l'île <strong>de</strong> Molene et obandoi.ne<br />

par son tquipage:, aur.ut été pillé «vendant ia<br />

nuit.<br />

QUADRUPLE ASSASSINAT<br />

Amiens, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Us .sont quatre <strong>de</strong>vanft les jurés : Louis<br />

Julien, Alfred Jean, Justin Gamien et Maurice<br />

Kerboriau, et ils nient avec un enssemble<br />

vraiment touchant avoir commis le crime<br />

épouvantable qui leur est reproché.<br />

I l y a <strong>de</strong> quoi :<br />

Quatre personnes furent assassinées un soir<br />

dans une auberge du bois, à la Sauvenière, à<br />

trois kilomètres <strong>de</strong> Spa.<br />

Cela s'est passé le <strong>27</strong> décembre 1909 ; c'est<br />

le beau-frère <strong>de</strong> l'aubergiste qui découvrit le<br />

crime.<br />

Sur le parquet, dans la salle du rez-<strong>de</strong>-chaus-<br />

sée, trois cadavres, ceux <strong>de</strong>s époux Evrard et<br />

<strong>de</strong> leur bébé, û«é <strong>de</strong> trois mois, en hamt la<br />

graiBid-mère, . une pauvre vieSfie, limpotente,<br />

furent trouvés tous égorgés, assommés, sai-<br />

gnés, la tête on bouillie ; le 'bébé avait .encore<br />

la bouche pleine <strong>de</strong> pana<strong>de</strong>.<br />

Les assassins avaient frappé pendant que la<br />

mère donnait à mangcïr à son petit.<br />

Les inculpés d'ailleurs, peu recommanda-<br />

bles, nient avec ensemble, et il ne reste plus<br />

<strong>de</strong> témoins ; tous sont morts.<br />

GRACES ET INTEMPÉRIES EN ITALIE<br />

Milan., 26 <strong>octobre</strong>.<br />

La viliîie <strong>de</strong> Rapalte, sur là Riviera, dans la<br />

province <strong>de</strong> Gênes, a été complètement inon-<br />

dée par le cyclone d'hier.<br />

L'eau a pénétré dans toutes les rues et dans<br />

les magasins-, jusqiu'ià une hauteur d'un mè-<br />

tre.<br />

Dans îe port, <strong>de</strong> nombreuses embarcations<br />

ont été icoi liées.<br />

Les habitants dos maisons envahies ont pu<br />

être 'sauvés par les pompiers.<br />

Les dégâts dépas&ent un miUMion <strong>de</strong> francs.<br />

LE MAUVAIS TEMPS<br />

Lorient, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

La foudre est tombée au village <strong>de</strong> Locmi-<br />

guel et a pénétré dans une maison où elle e tué<br />

Mme Evenho qui -tenait 'un enfant d'un mois<br />

sur les bras.<br />

L'enfant a été projeté à plusieurs mètres et<br />

grièvement brûlé.<br />

Le feu s'est communiqué aux meubles, mais<br />

a pu être éteint par les voisins .<br />

environ - t. Porte-Maillot. 4 M. Brtmcmd Rjanc<br />

Koltt); 3. Josépliine-II. a M. Veu-licaru u .NCIUJ.<br />

Une longueur. Deux longueurs.<br />

Prtv^ivS^îSww'toancs t.oco mètres environ.<br />

— 1 pmî ipne-l'l,ÏM. fo «>ml« 9. rte SalM-PI»aU«<br />

tJ. MO a ChambreHle-VliOlt, 4 M. 3 Mol 1er (A<br />

WootflawP; 3. La-Francai.«e, u M. A. Aumont<br />

.(OhiilU-5).<br />

Non .placé : Grand Seigneur.<br />

Umo t*te. line longueur ot <strong>de</strong>mie.<br />

Mutuel : Gagnant, 160 ; Placé* s 'Philippe H, 0o ;<br />

Chambre <strong>de</strong> l'Edlt, 39. ., „„„f<br />

Prix <strong>de</strong>. Condé, 20,000 francs, 2,000 mètres envi-<br />

ron. — 1, Mongolie, à M. C. Vagdiano (-V Wood-<br />

land) ; 2. Atphite, àuÛW.-K, Van<strong>de</strong>rbill (O .Neiil) ;<br />

3, Dop, il M. M. Mc«igTlMoman (Garner).<br />

Non placés Lilium, Houli, Gayotte, A almy, Le<br />

Municipal Uaincire, l/Utteuse.<br />

Mutuel : Gagnant, 1« ; placés : Mongolie, 13 50 ;<br />

Alpliite, 26 50 ; Dop, 10 50. .<br />

Prix d'Ertghien. handicap, 7.C00 francs, 3,000 mè-<br />

tres environ. — 1, Arménienne, à M. le vicomte Pli.<br />

d'Wspous <strong>de</strong> Parti (Hobbs) ; 2, Clhaim, à M. OaimUle<br />

Blanc (Sibairipe) ; 3, Linols, à Mine Cheremeleff (Ch.<br />

Cliilds)<br />

Non placés : Delizia. Dona Sol, La NOcle, Trl-<br />

maizav. -,<br />

narni long-neutr. Quatre longueurs.<br />

Mutuel : Gagnant, 97 ; placés : Arménienne, 17 50;<br />

Chain, £5.<br />

AERONAUTIQUE<br />

Orville Wright plane dans la tempête<br />

New-York, 26 .<strong>octobre</strong>,<br />

Orville Wright vient <strong>de</strong> réussir, disent les<br />

nouvelles d'Amérique, un exploit remarquable<br />

qui va (révolutionner l'aéronautique.<br />

En effet, un télégramme <strong>de</strong> Kyl<strong>de</strong>vil (Caro-<br />

line du Nord) annonce que, durant une tem-<br />

pête 'et par .un vent <strong>de</strong> 50 milles à l'heure,<br />

Orville Wright a exécuté, <strong>de</strong> 150 pieds <strong>de</strong> haut<br />

jusqu'à terre un superbe vol plané d'une durée<br />

<strong>de</strong> 9 .minutes 45 secon<strong>de</strong>s.<br />

Le concours militaire d'aviation<br />

Reims, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

L aviateur Vidart, qui tentait la première<br />

épreuve du brevet militaire d'aviation, a fait<br />

une chute et s'est légèrement blessé.<br />

BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE<br />

Du 96 <strong>octobre</strong>.<br />

Tl ost tombé 7 mililimètres d'eiau aai Puy-<strong>de</strong>-DOme,<br />

9 -A Bor<strong>de</strong>aux.<br />

Lee dépressions continuent à se succé<strong>de</strong>r sur le<br />

Nord-Ouest <strong>de</strong> l'Europe ; une notuwelle dépression<br />

apparaît SUIT les lies hritaniques, où le baromètre<br />

mangue. 738 milltmètres en Irlan<strong>de</strong>, après une<br />

.baisse très rapi<strong>de</strong> ; une autre se trouve dans le<br />

Nord du Continent, Hemosand, 728 millimètres ;<br />

la pression reste élevée dans les parages <strong>de</strong>s Açores<br />

Horta, 768 millimètres<br />

Les mauvais temps ©eprannent en Bretagne e.t<br />

s'étendront à nos côtes <strong>de</strong> la Manictie et <strong>de</strong> l'Océan,<br />

où le vient est irevenu au Sud.<br />

La température s'est abaissée sur nos régions,<br />

exeeipté dans le Nord-Ouiest ; oe mattiii le thermo-<br />

mètre maïKjuait 6" a AïSsamgel, 6* à Belfort, 8° a<br />

Paris, 9" A Nantes et CtenniOTlt-rieJirand, 14" à Mo-<br />

naco et a* au mont Ventoax.<br />

En France das .pluies sont proSiaiiles, avec tem-<br />

pérature voisine <strong>de</strong> la, nonnala.<br />

<strong>Toulouse</strong>.,..<br />

Puy-u-Ooma<br />

Plc-du-Midi<br />

Bortteaux...<br />

Bat. Ther.<br />

midi<br />

sr4ï 00 en»<br />

<strong>de</strong> la vetlîo<br />

56.6 15.5 S. fa. couv. 4.9 12.5<br />

55.5 0.0 O. S. O. f. b. -0.5 4.5<br />

55.0 -2.6 O. a. t. neige -9.0 0.0<br />

5i.l 13.4 S. O. t. t. 0. 8.3 12.8<br />

La Santé <strong>de</strong> François-Joseph<br />

Vienne, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

L'état dc l'empereur François-Joseph .conti-<br />

nue à être satisfaisant.<br />

Faits Divers<br />

L'ERREUR D'UN JURY<br />

Besançon, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Hier après-midi comparaissait <strong>de</strong>vant la<br />

cour d'assises du Doubs, sous l'inculpation <strong>de</strong><br />

fabrication et d'émission <strong>de</strong> fausse monnaie,<br />

le nommé Fuzier, déjà plusieurs fois con-<br />

damné.<br />

Il avait fabriqué et mis en circulation <strong>de</strong>ux<br />

ou trois pièces <strong>de</strong> 5 francs.<br />

Le jury ayant rendu un verdict négatif sur<br />

la première question, mais afflrmatif et sans<br />

circonstances atténuantes sur la secon<strong>de</strong>, la<br />

cour appliqua la loi et condamna Fuaier a la<br />

peine <strong>de</strong>s travaux forcés à perpétuité.<br />

Cet arrêt stupéfia les jurés qui, en répondant<br />

non à la première question, avaient cru que la<br />

peine infligée serait seulement un emprison-<br />

nement <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux à trois ans au plus.<br />

Aussi se sont-ils empressés <strong>de</strong> signer un ire-<br />

cours en grâce.<br />

LES SURPRISES DE L'OUEST-ETAT<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong><br />

Depuis la fin <strong>de</strong> septembre l'Ouest-Etat a<br />

égaré --n wagon sur la ligne <strong>de</strong> Trouville.<br />

Jusqu'ici, rien que <strong>de</strong> très banal ; mais où<br />

l'affaire se corse, c'est que ce wagon contient<br />

pour dix-huit cent mille francs d'objets d'art<br />

et <strong>de</strong> tapisseries.<br />

On le cherche vainement <strong>de</strong> tous côtés, et<br />

l'on craint qu'il ne soit parti pour l'Allema-<br />

gne.<br />

UN DÉCÈS SUSPECT<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Lo parquet est saisi d'une affaire très déli-<br />

cate sur laquelle on .semble vouloir gar<strong>de</strong>r le<br />

silence le plus absolu.<br />

U s'agirait d'un décès causé par l'erreur<br />

d'un pharmacien.<br />

M. Knight Ridgway, fils du célèbre peintre<br />

américain, âgé <strong>de</strong> 28 ans, <strong>de</strong>meurant 6, rue<br />

IA-Trémouille, souffrait <strong>de</strong>puis un certain<br />

temps, d'une affection asthmatique, qu'il trai-<br />

tait par une médication à base <strong>de</strong> morphine<br />

Samedi soir, M. Knight Ridgway se rendit<br />

dans une pfiormacie du centre pour renouve-<br />

ler sa potion. Cetle-ci hit rat délivrée son* or-<br />

PETITES NOUVELLES<br />

26 <strong>octobre</strong>.<br />

Le préfet du Var a prononcé la révocation <strong>de</strong>s<br />

internes <strong>de</strong>s hospices civils <strong>de</strong> Toulon qui, jeudi<br />

soir se mirent en grève.<br />

— M. Plichon, député du Nord, déposera, à la ren-<br />

. rée, une proposition tendant à supprimer les droits<br />

sur les cafés originaires <strong>de</strong>s colonies françaises.<br />

— A Toulon, <strong>de</strong>s aipaches ont attaqué le quartiar-<br />

mattre Morgan, rescapé die la Liberté, qui se prome-<br />

nait avec sa femme, et- l'ont frappé <strong>de</strong> cinq coupa<br />

<strong>de</strong> couteau.<br />

On signale une violente épulémie <strong>de</strong> fièvre ty-<br />

phoï<strong>de</strong> dans le départemeint <strong>de</strong> l'Ariègo ; le canton<br />

<strong>de</strong> Massât, notamment, est très éprouvé.<br />

La première <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s séances publiques an-<br />

nuetUes <strong>de</strong> l'Institut a eu Meu hier sous la prési-<br />

<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Arthur Ghuquet ; le prési<strong>de</strong>nt a pro-<br />

noncé l'éloge funèbre ds académiciens décédés dans<br />

le courant <strong>de</strong> l'année.<br />

— Le général Moinàer, <strong>de</strong> retour die Firance, est<br />

passé à Tanger, hier, se rendant à Casablanca.<br />

— M. Emmanuel Brousse, député <strong>de</strong> Pra<strong>de</strong>s, dans<br />

une note publié» pair un jouirnal local, se plaint <strong>de</strong>s<br />

changements répétés <strong>de</strong>s préfets dans le départe-<br />

ment <strong>de</strong>s Pyirénées-Orientales ; il <strong>de</strong>main<strong>de</strong> la sus-<br />

pression <strong>de</strong> ces fonctionnaires.<br />

On a tenté, hier soir, <strong>de</strong> faire sauter les bu-<br />

reaux <strong>de</strong> l'Oasis Campagmy, au Caire ; il n'y a eu<br />

ni tués ni biessés ; cet attentat ,croit-on, a été orga-<br />

nisé par la Main noire.<br />

Le conseiller Beortutus, qui <strong>de</strong>vait prési<strong>de</strong>r la<br />

cour d'assises, appeéé à juger lundi le capitaine<br />

Meynier, assassin <strong>de</strong> la femme divorcée <strong>de</strong> M. 084-<br />

vler, se refuserait ;\ siéger, une personne <strong>de</strong> sa fa-<br />

mille ayant eu <strong>de</strong>* relations avec les époux Olivier.<br />

— Une vole d'eau se serait déclarée dans la partie<br />

française du tunnel International <strong>de</strong> Oasofranc ; les<br />

chantiers sont inondés. On craint que les eaux ne<br />

proviennent du lac d'Estangos, situé sur la cime <strong>de</strong>s<br />

Pyrénées.<br />

— Plus <strong>de</strong> 1,200 cas <strong>de</strong> typhus ont été constatés<br />

dans la région <strong>de</strong> la Elius (Allemagne).<br />

— L'Officiel T«u4>lie aujOTiid'hul le, décret qui iréOT-<br />

ganj.se les services d» l'adminlstxaiion centrale du<br />

ministère <strong>de</strong> l'agriculture.<br />

— La cour d'assises diu Puy-<strong>de</strong>-Dôme a condamné<br />

aux travaux forcés à perpétuité le nommé Pruneix,<br />

cultivateur a Veimet-Sainte-Marguerite, qui, poux se<br />

venger <strong>de</strong> sa femme, avait mis le fem au vttlage <strong>de</strong><br />

Ludiènes, où elle était allée habiter.<br />

— I-e congrès national <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins a entendu,<br />

hier, <strong>de</strong> très nombreux rapports sur les diurétiques<br />

et la tuberculose ; le prochain congrès se réunira<br />

a Parts, en 1912.<br />

• Les électeurs <strong>de</strong> l'arrondissement <strong>de</strong> Sartèno<br />

iCorss} sont coravoqués iponr le 12 novembre, à l'ef-<br />

fet d'élire un député, en rempbacement <strong>de</strong> M Ba-<br />

lesi, décédé.<br />

— Hier a été lancé le nouveau croisotir-culrassê<br />

Atuvralia lequel est une reproctaetion du croiseur-<br />

eiurasse IndéfatirjnaHe .<br />

L*,Joumal Officiel publie, aujourd'hui an dé-<br />

cret autorisant le o-ouveimeuir général <strong>de</strong> l'Afrique<br />

occi<strong>de</strong>ntale française à réaliser, par voie d'emnrunt<br />

une somme <strong>de</strong> 7 millions.<br />

t T £ la sui,lî d'une discussion, un Espagnol a été<br />

rae a un coup <strong>de</strong> reroiveT, k Casablanca, par un<br />

Français, qui a été arrêté.<br />

— L'aivant-gar<strong>de</strong> du gouvernement <strong>de</strong>s troupes do<br />

Perse, commandée par le slrdar Maki, a été battue,<br />

hier, par les Turcomans <strong>de</strong> Mohamed-Ali ; les Tur-<br />

comans ont fait vingt-cinq prisonniers et ont .pris<br />

plusieurs canons.<br />

— La chambre <strong>de</strong>s députés autridhlenne a ter-<br />

mine la première lectare du projet <strong>de</strong> loi concer-<br />

nant la création d'une faculté <strong>de</strong> droit itaUenne; te<br />

projet a été renvoyé à la commission du budget.<br />

— Le capitaine Pouet est nommé au comman<strong>de</strong>-<br />

ment au cuirassé Bouvet.<br />

— On a lancé hier avec succès, à OlateiCow, le nou-<br />

veau croiseur cuirassé Auslralia, qui est une re-<br />

production <strong>de</strong> l'/ndéfaiiqaWe.<br />

— On a arrêté ce matin à Paris, un individu,<br />

Henri Colin, anarefriisto militant, Inculpé <strong>de</strong> nom-<br />

breux cambriolages et d'actes <strong>de</strong> s'abotage.<br />

— Deux doris aî>pantenant aux trois-màts terre-<br />

neuviens AviUne et Kflmosa, ont somb-rés il v a<br />

quatre victimes.<br />

- Par suite <strong>de</strong> la tempête, un navire s'est échoué<br />

i 1 entrée du port <strong>de</strong>s SaWles-d'Olonne.<br />

— Une mutinerie a éclaté dans un régiment d'ar-<br />

tillerie a Lisbonne ; d'autre part, <strong>de</strong>s civils ont<br />

attaqué la poudrerie <strong>de</strong> iBarcana, à coups <strong>de</strong> feu.<br />

ÉCOLE D'AIX<br />

Liste par ordre <strong>de</strong> mérite <strong>de</strong>s élèves, <strong>de</strong> 1E-<br />

cefte d'arts et métiers d'Aix, ayant obtenu en<br />

<strong>1911</strong>, le brevet d'ingénieur ou le diplôme d'an-<br />

cien élève : Brevet d'ingénieur<br />

MIM, Combal, médaille d'or ; Monnet, mé-<br />

daille d'argent ; De Loye, médaille d'argent ;<br />

Got, Bascon, Jeanzac, Just, Vincent, Glouzet.<br />

Levêque, Gallois, Carron, Gunz, Mongenot, VI<br />

vent.Pochat, Friedlan<strong>de</strong>r, Beretta, André Mar-<br />

tin, Fournier, .Camille Bernard., Vaffladier,<br />

Cauvi, Crest, Petit, Lolmè<strong>de</strong>, Coste, Kirchges-<br />

ner.Gar<strong>de</strong>s, Deschamps, Gonoiliardou,, Even,<br />

Montpellier, Germa, Viguier, Portalis, Missud,<br />

Guêrin, Faucon.<br />

Elèves sortis en 1910 ayant obtenu en <strong>1911</strong> le<br />

brevet d'mgénteur : MM. Rois, Col<strong>de</strong>fy.<br />

Diplôme d'ancien élève. — MM. Larguier,<br />

Tournayre, Rouquette, Angeïy, Anduze, Del-<br />

qu.ié, Cauquil, Meissimilliy, Durfort, Pegeron,<br />

Graule, Bouisseau, Giraud, Vignon, BiHon,<br />

Sapè<strong>de</strong>, Arnaud, Clau<strong>de</strong> Roux, Laurens, Augé,<br />

Restany.Richard, Joseph Martin, Revelin, Ma-<br />

gne, Ripert, Gaston Martin, Cèbe, Brunet,<br />

•Château, Jourdain, Bourrier, Gibelin, Moïse,<br />

Angelvin, Abadie, Cabot, Vié, Gautier, Pôlis-<br />

sier, Blon<strong>de</strong>l, Devèze, Amie, Achard, Bériabez,<br />

Joseph Bernard, Gaston Roux, Moyrenc, Dé-<br />

pnad, Paul, Priou, Lecerf, Alexandre, B-oas-<br />

sant-Morin.<br />

établi, confonnéniout aux exic<br />

glements pour ke .instituteurs mSS? ri.<br />

5",."!?inis.Jl'eet .'Pas fond* rJS* V<br />

pour lut-mème. soit la ouissam* r..—^<br />

logement, soit une in<strong>de</strong>mnité<br />

UTi ànt5<br />

<strong>de</strong> ce logement. » f Arrêt <strong>de</strong> H V " w ^m^<br />

7 Juffiet 1902).'<br />

a réel E<br />

tes <strong>de</strong> lu co^»<br />

«onip.<br />

Toutefois le logement, <strong>de</strong>venu<br />

rster disponible au oas d'une Ly» don<br />

le .personnel enseignant<br />

,mi »ation qT, 1 '<br />

D. — Le juge <strong>de</strong> paix du cmt„<br />

sur la ltste dse assurés . hi i^'. 1 L ton a<br />

sur la îrste dse assurés oblil^'w" a «iscru<br />

5 avril 1910) tous les «ifaids non (to d,<br />

familles., considérant, dit le 'mX, Sa ' lai, >éfi tï<br />

nourriture, les vêtements, ete 8^1^. àueS<br />

enfants par leurs parents confît,mlîï ni6 à câ<br />

re. Quelle est la procédure à<br />

m 1,11 eaf,?<br />

tenir leur radiation ?<br />

a 6Ulv re pour X<br />

Les intéressés et le<br />

R.<br />

interjeter appel <strong>de</strong>vant le trihn , 1 81 Peuw.<br />

sentence du juge <strong>de</strong> paix, i" n^, civ û <strong>de</strong><br />

dans les cinq jours <strong>de</strong> la notifie,]^ 1 est<br />

concerne le préfet, par une siSi î,.^ -'Ga.ron.n# .<br />

Ge rs<br />

Lot<br />

Lot-et-Garonne .<br />

Hau'tes-iPlyrénées<br />

Tarn<br />

TaTOrétCVaroii ne<br />

il<br />

2<br />

3 8O011<br />

4 80<br />

14<br />

26<br />

304(i<br />

16<br />

20<br />

38<br />

21<br />

18<br />

OTiBSÎ'TEJE TOUL0USS<br />

Faculté <strong>de</strong>s Lettres<br />

Oral du '36 <strong>octobre</strong> <strong>1911</strong>. Pnilo&ophie. —<br />

Sont définitivement admis :<br />

MM. Cieutat, Cros, Alberge, d'Alexandry<br />

d'Orengiani, Mlle Ohardieyron (a. b.) ; MM.<br />

Dancie, Dore, Epaipbrodite, Fabre, Galaup,<br />

Laplante, Garrigues, Granier, Mai-ty, M'as, Ou-<br />

lanier, Roussiflile, Soiiàacrouip, Henry, Jud<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> Larivière, Mithaud, Payrau (bien) ; Pey-<br />

traud, Presty, Rousé (a. b.) ; Viguier, Azaià,<br />

Costes, Dubarry.<br />

Rhétorique. — Sont admis :<br />

MM. Oriiac, <strong>de</strong> Saint-Vinceret, Bampart,<br />

Grange, Mély, Poux (a. b., ; Ségwet, Cargue,<br />

Craimbes, Martin d'Arnail, Manvifllo, Restes,<br />

Premier, Hue, Tabarly, Lascombes, David,<br />

Hébrard, Dijols.<br />

Faculté <strong>de</strong>s Sciences<br />

I^ocalauréait. — Onafli du 26 <strong>octobre</strong> : 1" par-<br />

tie, soiemices, langues vivantes. Sont définitive-<br />

ment meçus :<br />

MM. Ar-tozoul, Ceocialdi. FauMer (a. s.), Sen-<br />

dret. SentenaL Austru (a. b.). BouKrel, Del-<br />

breffl, Goxe, Nougué, Ptoot, Riva», TaiUha<strong>de</strong>s,<br />

Torjfiiié.<br />

Commerce <strong>de</strong> la France<br />

Des documente statistiques publiés par l'ad-<br />

ministration <strong>de</strong>s douanes résulte le tabioait<br />

<strong>de</strong> nos importations et <strong>de</strong> nos exportations<br />

durant les neuf premiers mois <strong>de</strong>s aawiéea<br />

<strong>1911</strong> et 1910 :<br />

<strong>1911</strong> 1910<br />

Importations .. 0.076.479.000 5.135.969.000 fr.<br />

d'où pour <strong>1911</strong> augmentation do 940.510.009 fr.<br />

Exportations .. 4.493.496.000 t.590M9.000 tr,<br />

d'où pour <strong>1911</strong> diminution <strong>de</strong>, 97.423.000 tr.<br />

Par suite, les importations ont excédé tes<br />

exiportations, durant ces neuf prenitets mois,<br />

ds 1.582.983.000 fr.<br />

En 1910, pour la même pério<strong>de</strong>, l'excès <strong>de</strong>s<br />

importations sur les exportations n'était qu«<br />

<strong>de</strong> 412.367.000 fr.<br />

Ces chiffrai nous disent combien l'année <<br />

éité déficitaire.<br />

Importations <strong>de</strong>s céréales exprimées en<br />

quintaux métriques<br />

<strong>1911</strong> 1910<br />

feé ....<br />

Avoine<br />

Orge ..<br />

Seigle .<br />

Maïs ..<br />

19.968.<strong>27</strong>2<br />

4.730.238<br />

1.371.656<br />

800.143<br />

3.841.668<br />

30.711.977<br />

1.402 »<br />

2.499 757<br />

645,353<br />

166.1 il<br />

2.342.104<br />

7.053 <strong>27</strong>1<br />

Total<br />

Soit en <strong>1911</strong>. un excès d'importation (je<br />

23.658.703 quintaux .métriques sia' cellies *<br />

1910.<br />

UNIVERSITE DE MOiWELLUSt<br />

Faculté <strong>de</strong>s Lettres<br />

Baccalauréat. — Lathi^grec, série A. — Sont<br />

reçus définitivement : MM. Blaehère, Texicr,<br />

Daurfès, Rouee&t, Jeanjeon, Lartoot.<br />

Latin-ilangues, série B. — MM. Escandc,<br />

Broguière, MeîV, Granier. •<br />

I^in-^sciences, C. — MM. Boissier, <strong>de</strong> Re-<br />

bouH, Terrier, Giraud, Bafflard, Malaplate,<br />

Bexat.<br />

Philosophie : MM. Martel, Dumond, Cam-<br />

bon (assez bien), Estèbe, Menier, Mayet, Vieu,<br />

Encontre. Mathieu.<br />

Faculté <strong>de</strong>s sciences<br />

Baocalauréal <strong>de</strong> renseignement secondaire.<br />

— S* partie, mathématiques, 2* série. — Ont<br />

été admis : MM. Laurens, Martin, Gamonct<br />

(assez bien), Bourgueit, Boutonnet, Vuillaume.<br />

Rigaud, Pic, Blaehère (B. <strong>de</strong> phiioaoptije).<br />

COURSES DE CHEVAUX<br />

A LONCCHAMP<br />

Paris 3 octO'lkre<br />

Pri <strong>de</strong> Précy, â réclamer. 5.000 francs, l.too mè-<br />

tres environ. — 1. Adaii, a IM. Van<strong>de</strong>rnllt (O'NeHli-<br />

2. En-Colère, à M. O. Ashimann ;*>h.arpe) ; 3. i^um'<br />

à M. Bagdad 'Woodland).<br />

Non ptacés : Jeune-Turc, MiciieiDorée, Braslou<br />

Flirtation.<br />

Deami longueur. Deux .longueurs et <strong>de</strong>mie<br />

Mutuol : gagnant 34 50 ; (plates : Adah 10 ro Pn<br />

Colère M fe. Islam m 50.<br />

Prix du Coin.néta.l)to, a iréclaimer, 5.000 francs<br />

'J.200 mètres environ. — 1. Jiouir<strong>de</strong>ilas, à M ienetit<br />

(O'NeMU ; 2. Vote-Lactée,, à M. Jean Storn '(Cliilds! •<br />

3. MontiBoxan, i M. <strong>de</strong> HKatMl (N. Turner)<br />

Non placés : Cairo, Agra, Série, Lancelot<br />

J>eml longueur, loin.<br />

Mutuel : gagnant inc. . Karés : Bour<strong>de</strong>las 42 50<br />

Vol


HONORIFIQUES<br />

Actes <strong>de</strong> dévouement<br />

liions .<br />

5 honorables sont accordées et<br />

us adressées aux per-<br />

i ont accompli<br />

vouement<br />

«0 «""S <strong>de</strong> félicitations adw<br />

P^tM* 8 Xrès désignées, qu<br />

8*J£ «'"^ fourage et <strong>de</strong> dé<br />

soii",lCtcs «^.(ittite d'argent <strong>de</strong> 2" classe<br />

i&Jitte- "w-ure négociant à Saint-Jean-<strong>de</strong>-<br />

.^^ention honorable : M. J.-B. Sure,<br />

M-^es : P ,.. Bare d'Ussat.<br />

ÇS^Àronne. - Médaille <strong>de</strong> bronze : M<br />

«'aVi't^ looral à la compagnie <strong>de</strong>s sapeurs-<br />

„3ieii. rX, <strong>Toulouse</strong>.<br />

°^iPiers Lettres <strong>de</strong> félicitations : MM. Fau-<br />

r&éî^t<strong>de</strong> r>olicc : ' 1 Au ' 0 * 1 ; Be2iat - négociant<br />

I ^'^nnronne. — Médaille d'argent <strong>de</strong> 2'<br />

é»1 . M. Sacaze, commissaire <strong>de</strong> police ù<br />

L rla^ "<br />

^fèî'3*' Pyrénées. — Mentions honorables :<br />

nîasffîntv Loublie, Clayères, T.isné, agents<br />

rf»f. S?? Biarritz.<br />

i? 0*7, pyrénives. — Médaille <strong>de</strong> bronze : M.<br />

I H- 1 ' 1 ' sergent à la compagnie <strong>de</strong>s sapeurs-<br />

IC^uu* d'ATgelés ; lettre dc félicitations :<br />

l«ot nt, ^c gar<strong>de</strong>-champêtre à Orleix.<br />

î 1 PUÎ'-^ Mention honorable : M. Bancar, do-<br />

Tai«- a Gaillnc.<br />

Ç^t-Garonne.^— Médaille <strong>de</strong> bronze : M<br />

l^<br />

0<br />

v^e P <strong>de</strong> r c , e ° 1 us ' ~ sans remonter loin dans<br />

nom» nAi,„^.-r" «'ea* pins et au Mou <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>ihnl r ? niT 06 tout ce qui nous séparait<br />

les enn, »,"î- croyons mieux faire <strong>de</strong> raiipoler<br />

les o r l0 " s l>ris6s Par M- Is'écrie l'infortuné... « Au secours ! L'électri-<br />

cité ! ». .<br />

Dans la rue. son épouse et ses enfants pous<br />

«en» <strong>de</strong>s cris d.e désespoir ; toute la population<br />

est en émoi ; l'électrocuté ne parle plus !<br />

M. Léon Fiabre, boulainager, grimpe au plus<br />

vite, réussit à détacher un ;t un les doigts du<br />

mourant, mais le mordant couranat ne voulait<br />

pas lâcher sa proie. Il fallut que Paul Alric<br />

vienne à son ai<strong>de</strong> et, à eux <strong>de</strong>ux, ils ren<strong>de</strong>nt,<br />

«tin et sauf, aux baisers <strong>de</strong> sa famille, la vic-<br />

time <strong>de</strong> son dévouement.<br />

De çrâ-oe, que les électriciens ne fixent plus<br />

leurs fils électriques aux tuyaux <strong>de</strong>s chemi-<br />

nées ! Si le courant <strong>de</strong> 8.000' bougies qui tra-<br />

verse la ville l'avait surpris,- c'était la mort ins-<br />

tantanée et ses suites irréparables !<br />

ort <strong>de</strong> M. l'Avocat-Génépal Le Gai!<br />

Hier au Palais, dans les Pas-Perdus, se ré-<br />

WJMan une nouvelle qui provoquait une<br />

v > lv< \? mo , tkm ; on annonçait la mort su-<br />

i 6 M -.l avocat-général Ce Gall, frappé<br />

pans la nuit d'une congestion cérébrale au<br />

Itoment ou il venait <strong>de</strong> se mettre au lit<br />

Il avait consacré la soirée à préparer <strong>de</strong>s<br />

Inclusions qu'il <strong>de</strong>vait soutenir à l'audience<br />

ïïi.<br />

ier<br />

u 11 eut f0Tce sonner sa femme <strong>de</strong><br />

«ambre. Mais il mourut peu après l'arrivée<br />

•u. me<strong>de</strong>em.<br />

Hier, à l'audience <strong>de</strong> la 1 chambre, M<br />

^procureur gênerai occupait la place du col-<br />

^Pa ;.en quelques mots profon-<br />

PeïtelSS?* 1 *' 11 P* 1- * à la Cour <strong>de</strong> la<br />

CSS^eUe venait d'éprouver en la personne<br />

WwfGall. qui remplissait <strong>de</strong>puis dix-huit<br />

4 « 'rwà« nctlon 's d avocat général près la cour<br />

tés WofiS (mrei ^ général a rappelé les quali-<br />

. r * <strong>de</strong>Tftonnelles et le grand talent <strong>de</strong> pa-<br />

tait Pas î^ roasistrat ; il a ajouté que ce n'é-<br />

r !'« et il S m °menl <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> lui l'éloge mé-<br />

t! |ne dé suise Willy et qui interprétera le plus gros<br />

succès parisien <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière saison : » Un<br />

tout petit voyage ».<br />

Le Feu<br />

Hier, vers 1 heure, un feu <strong>de</strong> cheminée s'est<br />

déclaré, impasse Sainte-Anne, dans la cuisine<br />

du presbytère <strong>de</strong> l'église Saint-Etienne, occupé<br />

par M. l'abbé Delpecn. Ce feu a été éteint, après<br />

<strong>de</strong>ux heures <strong>de</strong> travail, par les pompiers du<br />

poste du Capitole. Au cours <strong>de</strong>s travaux d'ex-<br />

tinction, le sapeur-pompier Bottes a été griève-<br />

ment brûlé à un bras, au cou et à une main.<br />

ROH DE TOULOUSE<br />

ARRONDISSEMENT DE GOURD ON<br />

COURDON. - Etat civil du ler au 15 octo-<br />

bre. — Naissances : Doux garçons et une fille<br />

Mariages : Jean Luzège, cultivateur à<br />

P.rouillac, et Noémie Manus, à Costeraste •<br />

André Geantel, chef <strong>de</strong> cuisine, à Paris et<br />

Marie-Antoinette Thissandier, receveuse à la<br />

Compagnie d'Orléans, à Gou.rdon.<br />

Décès : Yvonne Borne, 1 an, rue Rey ; Marie<br />

David, 47 ans, à Mail-loi ; Cyprien Espitalier<br />

4 mois, à Bajon ; Marcel Pra<strong>de</strong>l, 5 mois à<br />

Borie-Basse ; Hélène Soulié, 71 ans, veùve<br />

Veyssières, à Lobaraque ; Françoise Jambert<br />

67 ans, épouse Massabie, aux Barbiers.<br />

SALVIAC. — Postes et télégraphes. — Mlle<br />

Jeanne Richard, receveuse <strong>de</strong>s postes et télé-<br />

graphes à Salviac, vient d'être nommée dame<br />

employée à Guéret (Creuse).<br />

CRAMAT. -— Audience <strong>de</strong> simple police. —<br />

A la <strong>de</strong>rnière audience <strong>de</strong> simple police, les<br />

condamnations suivantes ont été prononcées :<br />

A. G..., à Cancel, ivresse, 1 franc d'amen<strong>de</strong>.<br />

— L. D..., à Rocomadour, chien divaguant sur<br />

la voie publique. 1 franc d'amedne. — D. L...,<br />

à Cramât, plainte, 1 franc d'amen<strong>de</strong> — L. P...,<br />

à Gouzou, contravention police <strong>de</strong> roulage,<br />

1 franc d'amen<strong>de</strong>. — R. F..., à RooamadouT,<br />

contravention défaut <strong>de</strong> plaque, 1 franc d'a-<br />

men<strong>de</strong>. — R. H..., à Thégra, défaut d'éclai-<br />

rage vélo, 1 franc d'amen<strong>de</strong>. — F. A..., à La<br />

vergne, <strong>de</strong>laut d'éclairage vélo, 1 franc d'a-<br />

men<strong>de</strong>. — C. A à Saint-Céré, contravention<br />

à un arrêté municipal, 1 franc d'amen<strong>de</strong>.<br />

M B..., à Gramat, contravention à un arrêté<br />

municipal, 1 franc d'amen<strong>de</strong>.<br />

ARRONDISSEMENT DE FIGEAC<br />

FICEAC. — Les Francs-Tireurs Fîgeacoïs. —<br />

Les élèves <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong> tir S. A. G., <strong>de</strong> Fi-<br />

geac, sont prévenus qu'il y aura séance <strong>de</strong> tir<br />

à Combe-Dora<strong>de</strong>, dimanche prochain, 29 cou-<br />

rant, à 4 heures. Classement, préparation au<br />

concours dm 5 novembre.<br />

le dimanche 5 novembre-, il sera procédé à<br />

un classement entre tous les sociétaires. Plu<br />

sieurs prix seront décernés aux meilleurs ti-<br />

reurs et le titre <strong>de</strong> champion dc Figeac au<br />

•premier tireur.<br />

Ce classement sera, fait d'abord par 1e nom<br />

lire rte balles prises en cible et à nombre égal<br />

<strong>de</strong> balles par îe nombre


VENDREDI <strong>27</strong> uOTOBRE <strong>1911</strong><br />

Vin roue» ire qualité, «le 30 à. 36 liie*vMt*i'e;<br />

bain <strong>de</strong> ménage, 0 36 le kilo; bois a brûler, 1 35<br />

les 50 kilos; bois, 16 le stère.<br />

ARIBCE<br />

Pamiers.<br />

Marché aux bestiaux An mardi îi <strong>octobre</strong>.<br />

Bœufs gras, 70 paires, cte 0 80 à 0 85 le kilo ; lioeufs<br />

<strong>de</strong>travail, 80 paires, <strong>de</strong> 950 à 1,100 la paire; vaches<br />

<strong>de</strong> ijoucherie, 75 paires, <strong>de</strong> 0 65 à 0 70 le kilo; va-<br />

ches d? travail, 40 paires, <strong>de</strong> 500 a 700 la paire;<br />

bouvillons, 50 pallies, <strong>de</strong> 400 à 500 la pair»; veaux,<br />

120 paires, <strong>de</strong> 0 95 à 1 fr ; moutons, 1,000 paires, <strong>de</strong><br />

0 80 à 0 85; brebis, 200paire«, <strong>de</strong> 0 70 à 0 75: porcs<br />

gras, 150, <strong>de</strong> 1 30 à 1 40, le tout .le kilo, poids vif;<br />

porcelets, 350, <strong>de</strong> 18 à4S pièce<br />

HAUTES PYHKNÉKS<br />

Castel niau-Magnoac.<br />

Marché. — Voici les cours pratiqués :<br />

Blé 20- blé pour semence, 23 50; avoine, 9 7a;<br />

pommes pouf boisson, 4 50; pommes <strong>de</strong> terre, 5;<br />

châtaignes, 6, le tout l'hectolitre.<br />

Poules, 3 60; poulets, 2 50; canards, 4; damons,<br />

13- pinta<strong>de</strong>s, i 50; pigeons, 1 36; oies moyennes, lo;<br />

oies belles, 18, le tout kl paire.<br />

Œufs, 1 25 la douzaine.<br />

Champignons, 3 50 le panier.<br />

LaS.no brute lavée, 3 50 le kilo.<br />

Porc frais, 2 le kilo; cochon», 1 35 le kilo, pords<br />

f W. Hausse à la place dés bêtes a, cornes.<br />

GERS<br />

Fleurance.<br />

Marclié du 24 <strong>octobre</strong>. — Voici les couirs prati-<br />

qués :<br />

Bilé, 20; avoine, 0 50; maïs, 18; orge. 12: haricots,<br />

«0; fèves, 15; pommes <strong>de</strong> terre, 4, le tout l'hectolitre.<br />

Graine <strong>de</strong> trèfle, 160; graine <strong>de</strong> luzerne, 120, le<br />

tout les 100 kilos.<br />

Foin, sainfoin, 3; (paille, 2, le tout les 50 kilos.<br />

Vin rouge, 5; vin blanc, 5 50, le tout le <strong>de</strong>gré, par<br />

525 litres.<br />

Bœuf, 50- vache, 45; veau. 47; porc, 65; mouton,<br />

agneau, 50, le tout les 60 kilos, jpoidB vif.<br />

Les œuifs, l 10 la douzaine.<br />

Dindons, <strong>de</strong> 10 â 12; dindonneaux, <strong>de</strong> 8 11; pin-<br />

ta<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 5 à 7: canards, <strong>de</strong> 5 à 6; poules, <strong>de</strong> 3 à 5;<br />

poulets, <strong>de</strong> 2 50 à 4 ; aies malerres, <strong>de</strong> 16 à 18, le tout<br />

la paire<br />

Lièvres <strong>de</strong> 4 à 6; levreanx, <strong>de</strong> 9 50 a 3 50; lapms,<br />

<strong>de</strong> 1 25 à 2; palombes, <strong>de</strong> 1 fr. à 1 25; cailles, <strong>de</strong><br />

0 4C à 0 50, le tout la pièoe.<br />

Saint-Pé.<br />

Samedi prochain 28 courant, se tiendra la foire<br />

d'auitcmne. Le marché aux grains et fruits secs<br />

est abondamment pourvu tous les ans, à l'occasion<br />

<strong>de</strong> cette foire.<br />

GERS<br />

Masseube.<br />

Voici les cours pratl-<br />

itéon 280 i)ect i 89 30. Tous ces lots ont été traités<br />

pair M. Gléon, - couttîer à Ferrais pour la maison<br />

Cartel, à Lézlgnan. ... , ,„,„,,„,.<br />

Cave Uoua-y, 100 hect. à «ave Alfrotl rtipo .<br />

46 hect. à 21 50; cave Pauc, 40 iwet, a 33 50. t «s ca-<br />

ves ont été traitées par l'intermédiaire <strong>de</strong> BR_ mm<br />

Azam, courtier à Ferrais, pour une maison<br />

hoi-s Cave Pouirctne, 330 hect. à 34; cave<br />

80 hect. à 24; cave Ktoiflnd i/arty, 550 hOCt.<br />

Ces trois <strong>de</strong>rnières ont été traitées .pour une maiso<br />

du <strong>de</strong>hors.<br />

MaTché du 23 <strong>octobre</strong>,<br />

«rués :<br />

Halle aux grains. — Blé, <strong>de</strong> 10 76 à 30 fr. ; avoi-<br />

ne, <strong>de</strong> 9 50 ù 10 fr. ; maïs <strong>de</strong> l'année, <strong>de</strong> 10 à 17 tr. ;<br />

fgves, 10 50 ; orge, 13 «r. ; seigle, <strong>de</strong> M 50 à 16 fr.;<br />

sorgho, 1.1 fr. ; haricots, <strong>de</strong> 40 à 46 fr. ; pommes <strong>de</strong><br />

terre, <strong>de</strong> 7 à 7 60, le tout a'.hectolitre.<br />

Son, 14 fr. ; repasses, 10 fr., le tout le quintal mé-<br />

trique.<br />

Pas <strong>de</strong> variation sur les prix en ce qui concerne<br />

les fourrages et les graines fourragères.<br />

Halle à la volaiWe. — Poules, <strong>de</strong> 4 50 à 5 50 ; pou-<br />

lets, <strong>de</strong> 2 25 à 3 75 suivant grosseur ; din<strong>de</strong>s, <strong>de</strong><br />

a 50 à il fr. ; dindons, die 13 à 15 fr. ; pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong><br />

6 à. G 50 ; canards corrxmuns, <strong>de</strong> 4 à 4 50 ; canards<br />

mui'ards, <strong>de</strong> 5 60 à 6 fr. ; oies, <strong>de</strong> lû h 15 fr. ; pi-<br />

geons, <strong>de</strong> l 6 Oà 1 76, le tout la paire ; lapins do-<br />

mestiques, 1 50 ; lapins pour la reproduction, <strong>de</strong><br />

2 25 à 2 50, le tout l'unité ; les œufs, 1 20 la dou-<br />

zaine.<br />

Gibier. — Lièvres ,<strong>de</strong> 5 à 6 tr. ; lapins sauvage v,<br />

<strong>de</strong> 1 50 à 2 fr. ; perdreaux, <strong>de</strong> 1 76 a, 2 fr. ; ou-<br />

tar<strong>de</strong>s, 2 25 ; bécasses, 2 60 ; palomtoes, <strong>de</strong> 1 à 1 10 ;<br />

vanneaux, 0 60 ; grives, 0 50 j merles et tourds,<br />

0 30. le tout la pièce.<br />

Boucherie. — Veau, 1 80 ; bœuf, 1 70 ; mouton,<br />

S fr. ; agneau, 2 50, le tout Je kilo.<br />

Charcuterie. — Porc, 2 fr. ; saucisse fraîche,<br />

S 40 ; fromage <strong>de</strong> tète et pâté d'Italie, 3 fr. ;<br />

graisse et lard, 2 50, le tout le kilo.<br />

Taxe officielle du pain. — Pain Maine, 0 <strong>27</strong> ; pain<br />

bis. 0 37, le tout le kilo.<br />

Fruits. — Raisins, 0 70 ; pommes et poires, <strong>de</strong><br />

0 30 à 0 76 la douzaine, suivant qualité ; noix,<br />

0 30 ; châtaignes, 0 15, le tout le litre.<br />

• Mirant!».<br />

Marché du 23 <strong>octobre</strong>. — Voici les cours prati-<br />

qués :<br />

Blé, <strong>de</strong> 20 à 20 50 ; mais, <strong>de</strong> 15 à 17 tr. ; avoine,<br />

<strong>de</strong> 9 50 à 10 50 ; pommes <strong>de</strong> terre, 5 fr. ; châtai-<br />

gnes, 8 fr., le tout l'hectolitre ; dindons, <strong>de</strong> 19 50 à<br />

14 fr. ; din<strong>de</strong>s, die 10 à 11 fr. ; poules, «te. « 60 à<br />

7 fr. ; poulets, «le 3 90 & 4 fir. ; canard», 5 60, le<br />

tout la paire.<br />

Les œufs, <strong>de</strong> 1 fr. 20 à 1 fr. 35 la douzaine.<br />

Pore frais, 2 10 le kilo ; oies maigres, <strong>de</strong> 13 à 15<br />

fr. .la paire : lièvres, <strong>de</strong> 4 à 5 tr. pièce ; lapins,<br />

2 fr. ; perdrix, 2 26 ; palombes, 1 fr., le tant la<br />

pièce.<br />

LOT-ET-GARONNE<br />

Agen.<br />

Marché-foire du 25 <strong>octobre</strong>.<br />

Quoique contrarié par un temps Incertain, et<br />

coïncidant avec le jour <strong>de</strong> saint Crépin, qui a<br />

amené un assez grand nombre <strong>de</strong> chausseurs <strong>de</strong>s en-<br />

virons, pour effectuer <strong>de</strong>s acliets relatifs à cette<br />

corporation, notre mûlrehé-fon'e :qui s'est tenu au<br />

Gravier a. été assez animé.<br />

On a vendu :<br />

Bœufs <strong>de</strong> boucherie, d» 42 à 44 les 50 kilos, poids<br />

vivant; vaches, <strong>de</strong> 33 à 41; ventes et veaux, <strong>de</strong> 4-4 à<br />

46: moutons, <strong>de</strong> 38 à 43.<br />

Il y avait «le balles qualités <strong>de</strong> porcs gras et un<br />

bel approvisionnement <strong>de</strong> porcelet* Les cours sont<br />

<strong>de</strong> 68 il 71 les 50 kilos, pour les .première et <strong>de</strong> 50<br />

à 80 l'unité, pour les seconds.<br />

A la place au» chevaux, les transactions ont été<br />

peu actives.<br />

Volailles. — Elle était assez pourvue. Poules, <strong>de</strong><br />

4 50 à 5 50 la paire; poular<strong>de</strong>s, do 4 ù 5; poulets,<br />

<strong>de</strong> 3 50 a 4; canards, <strong>de</strong>s à 6; oies, «le 15 à 16; din-<br />

<strong>de</strong>s, d 10 à l». dindons, die iSï à 16; .pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 6<br />

à 7: pigeons, dé 1 à 2 50.<br />

(Euifs, t 40 la douzaine.<br />

Lapins, <strong>de</strong> 1 40 à 2 2ô l'unité.<br />

Rte, do 19 60 â 20 25 les «o kilos; maïs roux et<br />

blanc, <strong>de</strong> 10 à 17; haricots, <strong>de</strong> 35 à 40 et 45; seigle,<br />

<strong>de</strong> 15 à 15 50 les 7&kilos: fèves, d» 16 à 17 les 65<br />

kilos; avoines, <strong>de</strong> 9 25 à 9 50 les 50 kilos; pommes «le<br />

terre, C l'hectolitre.<br />

MARCHÉ AUX PRUNES<br />

Agen, 25 <strong>octobre</strong>.<br />

Apport MX) quintaux environ.<br />

100/4, <strong>de</strong> <strong>27</strong> à 29; 90/4, 32; 80/4, <strong>de</strong> 38 à 42 : 70/4<br />

<strong>de</strong> 48 à 50; 60/4, 60 ; 60/4, <strong>de</strong>75 à 80, toujours lés 50<br />

kilos, avec déduction d'un trait <strong>de</strong> 2 pour cent.<br />

Villeneuve-sur-Lot, 25 <strong>octobre</strong>.<br />

Apport, 2,000 à 2,600 quintaux.<br />

40/4, <strong>de</strong> 150 à 160; 50/4, <strong>de</strong> 80 à 85; 60/4, <strong>de</strong> 55 à<br />

68; 70/4, <strong>de</strong> 45 à 48; 80/4, dé 37 à »S; 90/4, <strong>de</strong> <strong>27</strong> à<br />

29; 120/4, do 20 à 22.<br />

Marché lent, légère baisse.<br />

Duras, 25 <strong>octobre</strong>.<br />

Apport, 1,200 à if,00 quintaux environ. Malgré une<br />

vente lent, tout a été vendu. Cours pratiqués •<br />

Les 50/55 fruits au <strong>de</strong>mi-kilo, «le 95 à 100; 60/65,<br />

<strong>de</strong> 65 à, W; 70/75, <strong>de</strong> 48 à 52; 80/86, <strong>de</strong> 40 à 42: 90/95,<br />

<strong>de</strong> 33 à 37; 0CO/-1O5, <strong>de</strong> <strong>27</strong> à 30- 1I10/1J5, <strong>de</strong> 24 à 25;<br />

iao/125, <strong>de</strong> 18 à 20; fretin, <strong>de</strong> 15 à 10, le tout les<br />

50 iktos.<br />

Castillomiès, 35 <strong>octobre</strong>.<br />

Apport sur le marché, 1,000 quintaux. Vendu, 900<br />

quintaux. Vente calme.<br />

50/55 fruits au <strong>de</strong>mi-Silo, <strong>de</strong> 120 a. 122; 60/65 <strong>de</strong><br />

68 à 65; 70/75. <strong>de</strong> 52 4 54 ; 80/85, <strong>de</strong> 42 à 44 ; 90/95, <strong>de</strong><br />

35 ,i 37; KO/105, <strong>de</strong> 30 à 38; 110/115, <strong>de</strong> <strong>27</strong> à 26; 120/125,<br />

<strong>de</strong> 24 à 25; fretin, <strong>de</strong> 15 à ifi, le tout les 60 kilos.<br />

MARCHÉ DES VINS<br />

Ferrais.<br />

Depuis notre <strong>de</strong>rnier marché il s'est traité les<br />

caves suivantes :<br />

Cav-a Malpas, 70 hect.. à 21 75; cave Jean DeHxxurg<br />

170 hect, à 22 ^ cave Caïzac, 145 hect, à 22; cave Ber-<br />

tin, 70 hect. a 22 50; cave Martial Prax, 220 hect,<br />

à. 22; cave Alphonse Jalard, 220 hect, à 32; cave<br />

Edouaml Cambriels, 1-Ï5 hect. â 33; cave Ulysse<br />

Souiffrez-voriis d'engelures, <strong>de</strong> névralgies,<br />

lumbago, sciatique, goutte, rhumatisme ? Em-<br />

ployez le Baume Victor, limiaieiit sans rival<br />

2 fr. le flacon franco. Glaeseî:, pli., 28. rue<br />

Grommont, Paris.<br />

BIBLIOGEiHPblE<br />

US CAS DBS lOTJEORS AJWLAIS<br />

Parlant les otans dio lootbaiH-rugby ont le souci<br />

<strong>de</strong> voir leurs joueurs progresser dans l'art <strong>de</strong> ma-<br />

nier te ballon ovale, et ce louable sentiment s'est<br />

heuireusement rencontré avec le désir manifesté<br />

par plusieurs footballeurs réputés parmi les pha-<br />

langes anglaises, <strong>de</strong> venir précisément étudier sur<br />

place, le mécanisme «lu commerce, <strong>de</strong> ItadHBtrie,<br />

ou du langage français.<br />

De sorte (jue pas une équipe françaiso ayant<br />

quéltiue souci <strong>de</strong> sa resipeciahilité, ne saïuira se pré-<br />

senter en public sans être munie <strong>de</strong> son joueur an-<br />

glais pour le moins.<br />

Quelques excellents sportsmen s'indignent <strong>de</strong><br />

ces mœurs.<br />

11 leur répugne <strong>de</strong> voir <strong>de</strong>s joueurs étrangère —<br />

«ru'ils assurent salariés pour faire diu football, et<br />

non pour faire du camimerce, ou autre chose —<br />

se mêler aux joueurs français. Evi<strong>de</strong>mment cela<br />

peut-être vrai ; mais pour bien prendre la vie, il<br />

faut da prenttae en arrondissant les angles, sans<br />

intransigeance, et le sport doit être pris également<br />

ainsi.<br />

Le sport français, en général, ne scwffriira, pas<br />

<strong>de</strong> cet amailgame.<br />

Seuls, certains «ttubs en concevront-ils quelque<br />

aigreur, pance que le triomphe leur sera ainsi<br />

rendu plus «UtfficMe.<br />

Cela est peu <strong>de</strong> chose.<br />

Il n'y a vraiment qu'une façon d'éliminer l'élé-<br />

ment étranger <strong>de</strong> nos gran<strong>de</strong>s équipes, c'est <strong>de</strong> con-<br />

fectionner un élément français njui lui soit supé-<br />

rieur.<br />

Lucien MUÉ.<br />

LA VUE HEUREUSE<br />

Avec <strong>octobre</strong> reprend la vie mondaine, littéraire,<br />

artistique, la vie tout court. Et <strong>de</strong>s cent, problèmes<br />

petits ou grands attendus et imprévus qui <strong>de</strong> nou-<br />

veau se posent, Je plus pressant pour une femme,<br />

c'est celui que pose la Mo<strong>de</strong>. L'automne et l'hiver<br />

sont les vraies saisons <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>, ceUes ou elle<br />

ttéplole sa richesse, où triomphent son artifice et<br />

son art. C'est pour prépaer à chacun sa part dans<br />

ce uriomjma que la Vie Heureuse du 16 <strong>octobre</strong><br />

fait à la Mo<strong>de</strong> une pHace exceptioraneMe. Cent modè-<br />

les d'un goût parfait, choisis entre miUe modèles<br />

élégante, pour le matin, J'après-midl, le soir, les<br />

visites, le dîner, le Uiéàtre, y donnent .pour chaque<br />

cas plus d'une solution ; Des <strong>de</strong>ssins «te maîtres tels<br />

que BrunèOlescJu., Strimpl, Parys ; c'est comme une<br />

précieuse exposMion <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong> à l'Intérêt artis-<br />

tique <strong>de</strong> laquelle ajoutent encore <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins, une<br />

splemdldia couverture, une ravissante composition<br />

hors texte en couiéuirss signés «le maîtres tels que<br />

Brisrsantid, René Vincent. Mais le numéro d'<strong>octobre</strong><br />

<strong>de</strong> la Vie Heureuse n'est pas uniquement un numé-<br />

ro <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>s. Toute l'actuaiU.té y figure, tous les<br />

spectacles et toutes les questions du jour, du salon<br />

d'automne à la vie chère, <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières « premiè-<br />

re» » aux fêtes du Centenaire <strong>de</strong> Liszt, «tu sport à<br />

la vie mondaine. Et <strong>de</strong>s paiges Uttéraires encore,<br />

nouvelles, poèmes, ctoemiques y assembilent les<br />

noms <strong>de</strong> Paul Adam, d'Henry Bidon, «le Maurice<br />

LevaSKant, <strong>de</strong> Sybil <strong>de</strong>- Lancey, etc..<br />

***<br />

M Henri «JHitier, éditeur, 55, quai «les<br />

Àilo-urtîS) à Paris. Cet ouvrage se W«Wi,gg<br />

Augustin», ,i » ubi-aires et notaimment^he/.<br />

SS MS*S3?» et Mm- Rien**.<br />

<strong>de</strong>s .gran<strong>de</strong>s gares «le Pari» : un ifMn vient d ar ïei<br />

îérà les voyageurs a'épailpillentdilSW tous les sons ,<br />

RIS comp.'rum.-.u sont «ne eune<br />

feminie qui semWe dormir et <strong>de</strong>ux r dre au x<br />

pour pouvoir y participer, J e J nl un type<br />

solutions envoyées quinze "onJ,i dimanche et<br />

paraîtra dans chaque numtn es et <strong>de</strong>s<br />

du lundi, au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s 1' UD ^, \\ faudra<br />

chroniques consacrées au footoaU; u<br />

solution<br />

donc découper ces bons av ' , , a #<br />

<strong>de</strong> leur publication et les i° tnaie l , , m > ^- u,l><br />

envogêe. La question unique por erim<br />

<strong>de</strong>ux premiers bons <strong>de</strong> concours.<br />

Feuilleton du <strong>27</strong> <strong>octobre</strong> <strong>1911</strong><br />

LES<br />

eDgw du Roi<br />

PAR<br />

Jean DRAULT<br />

PREMIERE PARTIE<br />

Les <strong>de</strong>ux visages<br />

CHAPITRE III<br />

LE TERRE-PLEIN CLÉRY<br />

Elle voulut partir. Marie Grandmai-<br />

son la retint.<br />

— Où vas-tu ?<br />

— Au terre-plein Cléry, prévenir MM.<br />

<strong>de</strong> Lézardière, le baron lui-même, si je<br />

le vois.<br />

— Pauvre innocente !... Tu n'arriveras<br />

pas jusque-là !... Les rues sont pleines <strong>de</strong><br />

soldats et <strong>de</strong> peuple. Et comment retrou<br />

veras-tu ceux que tu cherches parmi<br />

cette cohue ?... Laisse aller les choses I<br />

Les. plans du baron sont faits <strong>de</strong> façon à<br />

compter sur les aléas et les trahisons Tu<br />

es harassée ; tu vas dormir un peu<br />

Mus tu m ai<strong>de</strong>ras ù déménager ! .<br />

— Déménager ?...<br />

— Oui !... Avant m.icli, je serai à Cha<br />

Tonne, où le baron transporte son quar-<br />

tier général, et j'ai à lui aménager cette<br />

maison <strong>de</strong> campagne ,oû il recevra beau.<br />

coup... Ici, le terrain peut <strong>de</strong>venir brû-<br />

lant, surtout si l'expédition <strong>de</strong> ce matin<br />

réussit. Jusqu'à présent, les gendarmes<br />

sont charmants et ne causent aucun dé-<br />

rangement. Mais conserveront-ils encore<br />

longtemps cette louable attitu<strong>de</strong> ?...<br />

Et Marie ordonna à la jeune fille :<br />

— Monte chez moi et étends-toi sur le<br />

lit, dans la petite chambre. Dans une<br />

heure, nous ferons les malles, nous em-<br />

ballerons le linge et la vaisselle...<br />

Et Cécile était si lasse, si déprimée,<br />

tout son être s'affalait dans une telle dé-<br />

tente, qu'elle se laissa dominer et alla<br />

donmiir une heure, sans que le bruit du<br />

<strong>de</strong>hors, qui augmentait, parvint à la ré-<br />

veiller.<br />

A ce moment, Sénar et les <strong>de</strong>ux frères<br />

<strong>de</strong> Lézardière atteignaient le terre-plein<br />

Oléry, apirès avoir fendu une foule que les<br />

historiens sincères ont dépeinte comme<br />

risternée, écrasée <strong>de</strong> stupeur et <strong>de</strong> dou-<br />

leur, comme si elle avait senti vaguement<br />

que c'était en réalité la France qu'on<br />

allait décapiter avec son roi.<br />

Dans le jour terne et sale, ce peuple <strong>de</strong><br />

Paris, muet, inquiet, se glissait le long<br />

<strong>de</strong>s maisons, et se rangeait <strong>de</strong>rrière les<br />

troupes, sans un cri, sans un geste. Point<br />

<strong>de</strong> bouscula<strong>de</strong> comme dans les fêtes pu-<br />

bli ques. Les boutiques étaient closes. Peu<br />

<strong>de</strong> fenêtres étaient ouvertes.<br />

Ce terre-plein Cléry existe encore. Tout<br />

Paris connaît cette maison étroite, haute,<br />

un peu penchée, qui fait l'angle <strong>de</strong> la rue<br />

<strong>de</strong> la Lune et, <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Cléry. C'est<br />

<strong>de</strong>vant elle que <strong>de</strong>vaient se grouper les<br />

hommes qui allaient tenter <strong>de</strong> sauver le<br />

roi.<br />

Là, le boulevaird montait <strong>de</strong>puis la<br />

porte Saint-Denis et n'était pas, comme<br />

aujourd'hui, nivelé : le trottoir <strong>de</strong> gau-<br />

che ( quand on tourne le dos à la iwrte<br />

Saint-Denis), actuellement bordé tf'ume<br />

rampe <strong>de</strong> fer, était <strong>de</strong> plain-pied avec la<br />

chaussée, et la rampe n'existait pas. C'é-<br />

tait un point stratégique du premier or-<br />

dre, et les canons du cortège ne pou-<br />

vaient même pas balaye* cette! côte assez<br />

rai<strong>de</strong>. De l'endroit où la me Beauregard<br />

vient se joindre à la rue <strong>de</strong> Cléry, on do-<br />

minait le cortège, et il était facile <strong>de</strong> di-<br />

riger les opérations. Le terre-plein qui<br />

existait entre la rue <strong>de</strong> la Lune, la rue <strong>de</strong><br />

Cléry et le boulevard était assez large<br />

pour contenir un grand nombre <strong>de</strong> conju-<br />

rés ; ceux-ci <strong>de</strong>vaient du reste, nous di-<br />

rons pourquoi, s'étendre jusqu'après la<br />

rue Sainte-Barbe — aujourd'hui rue Tfao-<br />

rel — en longeant le boulevard .On pou-<br />

vait aussi placer beaucoup <strong>de</strong> gens sur la<br />

<strong>de</strong>scente qui aboutissait à la rue Saint-<br />

Denis, et enfin, en face, <strong>de</strong>rrière la porte<br />

Saint-Denis, à l'ouverture évasée du fau-<br />

bourg et sur le trottoir qui montait à<br />

droite, nombre <strong>de</strong> conjurés seraient à<br />

l'aise. Puis les chevaux, en gravissant<br />

cette montée, seraient à une allure très<br />

lente, et on pourrait d'autant mieux les<br />

maîtriser, les arrêter.<br />

Quand Paul et Sylvestre <strong>de</strong> Lézardière<br />

se trouvèrent sur le terre-plein avec- le<br />

faux marquis <strong>de</strong> la Guiche, environnés<br />

d'une foule qui s'écrasait <strong>de</strong>rrière la haie,<br />

<strong>de</strong>s soldats et les tenait pressés l'un con-<br />

tre l'autre, le premier <strong>de</strong>manda, a son<br />

frère :<br />

— Reconnais-tu quelques-uns <strong>de</strong> nos<br />

amis ?<br />

— Mais non ! fit Sylvestre.<br />

— C'est singulier !... Et M ?<br />

— Non plus !<br />

Paul s'adressa alors à Sénar et lui dit<br />

ù mi-voix :<br />

— Vous qui êtes grarad, ae le voyez<br />

voue point?...<br />

— Qui !<br />

— Mais htij<br />

Qui, ha ?<br />

— Chut ! Vous savez bien qu'on ne doit<br />

pas prononcer son nom, même tout bas,<br />

surtout ici !...<br />

,— Non .!.... je ne le vois pas !...<br />

Sénar, du reste, eût été bien en peine<br />

<strong>de</strong> le voir. Il ne savait même pas <strong>de</strong> qui<br />

il s agissait. Il <strong>de</strong>vinait qu'on lui parlait<br />

du chef du complot qu'il avait découvert<br />

par surprise, et dont il allait suivre les<br />

phases avec un intérêt passionné et qui<br />

serait, pensàat-il, rémunérateur. Mais<br />

comime l'avait bien pensé Cécile Renault,<br />

dans la logique <strong>de</strong> sa petite tête, ce qui<br />

intéressait Sénar, c'était le chef. Il vou-<br />

lait le voir, pour bien graver ses traite<br />

dans sa mémoire, pour l'arrêter si cela<br />

était possible .<br />

H était là, disons-le tout <strong>de</strong> suite, <strong>de</strong><br />

son propre mouvement, sans avoir pré-<br />

venu aucun <strong>de</strong> ses collègues ni aucun <strong>de</strong><br />

ses. chefs ; il gardait jalousement pour<br />

lui seul l'affaire découverte par hasard<br />

et pour en avoir tout le bénéfice et toute<br />

la gloire. Il restait l'œil aux aguets<br />

épiant le moindre mouvement <strong>de</strong> foule'<br />

le moindre mot dit un peu haut, le moin-<br />

dre geste pouvant constituer ùn signal<br />

quelconque.<br />

A certain moment, les <strong>de</strong>ux frères se<br />

trouvèrent séparés du faux Sévignon<br />

Sylvestre dit à son frère :<br />

— Si, adroitement, tu provoquais le<br />

mot <strong>de</strong> passe.<br />

Paul était <strong>de</strong>rrière la haie <strong>de</strong>s. soldats.<br />

Tout en ayant 1 air <strong>de</strong> questionner son<br />

frère, <strong>de</strong>ux ou tois toi s il proféra d'un<br />

ton indifférent :<br />

v<br />

«Le faucheur viendra-t-il ? »<br />

Aucune réponse ne lui parvint m<br />

« terreîrklîfft<br />

les <strong>de</strong>ux frères. Ils étaient donc sente<br />

TrZ^Z^'^r1 S Sévit<br />

gnon ?... Où donc étaient les antres ? Où<br />

donc était le chef ?... La tentative étart-<br />

elle éventée et n'a,vait-on pu les en préve-<br />

nir ?...<br />

D'une voix un peu angoissée, Paul re-<br />

nouvela la question. Mais cette fois, il<br />

entendit clairement une voix qui, parmi<br />

le bruissement et le piétinement <strong>de</strong> cette<br />

foule mi-recueillie, mi-terrorisée, mur-<br />

murait :<br />

« Quand sera mûre .la moisson ! »<br />

Ils se retournèrent vivement tous<br />

d'eux. L'homme, à n'en pas douter, qui<br />

avait fait la réponse, mais qui, impassi-<br />

ble, leur tournait le dos et regardait la<br />

chaussée, était l'officier placé <strong>de</strong>rrière<br />

ses soldats formant la haie, le comman-<br />

dant du bataillon <strong>de</strong> la section <strong>de</strong>s Filles-<br />

Saint-Thomas (aujourd'hui quartier <strong>de</strong><br />

la Bourse).<br />

Son attitu<strong>de</strong> peu militaire dénonçait le<br />

bourgeois habillé en officier, un repré-<br />

sentant <strong>de</strong> cette gar<strong>de</strong> nationale créée<br />

par la Révolution. La joie <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux jeu-<br />

nes gens fut intense. Le commandant du<br />

bataillon qui faisait la haie en cet endroit<br />

était pour le roi ! Par quel miracle ?<br />

Et avec la mobilité <strong>de</strong> la jeunesse, Paul<br />

et Sylvestre, qui, une minute aupara-<br />

vant, croyaient tout perdu, croyaient, à<br />

présent, la partie gagnée !<br />

Toute cette foule était <strong>de</strong> la conjura-<br />

tion, sans doute, et toutes les troupes<br />

massées en cet endroit. Serait-ce donc, au<br />

signal du chef, une ruée furieuse vers, la<br />

voiture, le roi enlevé, caché, sauvé ?...<br />

Ils se rapprochèrent instinctivement <strong>de</strong><br />

l'angle dos <strong>de</strong>ux rues <strong>de</strong> Cléry et <strong>de</strong> la<br />

Lune, supposant que le signal <strong>de</strong>vait ve-<br />

nir <strong>de</strong> là. Et soudain, un ah ! s'éleva <strong>de</strong><br />

la foule, un cri douloureux, « un soura<br />

murmure, une longue plainte », a . ecr , 1 l:<br />

M. Lenôtre : un gron<strong>de</strong>ment loi". lain .-!^<br />

tambours s'entendait, dans la . dlI ^ u y"<br />

du Temple, et les têtes se penchèrent, ica<br />

, jvwjlev^<br />

regards se fixèrent vers it y gji)1 j<br />

Saint-Martin à droite, guettant<br />

tre cortège . {A suivra<br />

L'"ffl«"if*<br />

L'Eirpress. du Midi est en ^<br />

joura à Paris : "<br />

A LA BIBLIOTHEQUE DE ^<br />

QUAI D'ORSAY<br />

Et aux Idosques <strong>de</strong> journan*<br />

PLACE DE LA B 00 *^, fafi e *<br />

Angle <strong>de</strong> te rue Réawrnujc<br />

la Société Gênera' 1 " ^ $<br />

BOULEVARD DES CAP U °' Cl<br />

Coté do la place <strong>de</strong><br />

Chaussée d'An'-'" ^ ,<br />

BOULEVARD DES '^^t<br />

Angle <strong>de</strong> la rue • 1<br />

BOULEVARD MONTMA»<br />

Angle du boulevard et <strong>de</strong> la ^yP-<br />

en lace le iestaiua.it<br />

BOULEVARD POISSON^ V V<br />

Amie <strong>de</strong> la rue Rougemc-nt e tÉ<br />

dîna tes »«<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


MIDI<br />

LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

Organe quotidien <strong>de</strong> Défense Sociale et Religieuse<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />

LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

.lUTE-GAH0NNB ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES .... *«T 2o"<br />

2»1RTEMENTS NON LIMITROPHES ....<br />

TLftiER (U»' 0 » f° stalc ><br />

7-<br />

40<br />

43-<br />

20<br />

24-<br />

40 -<br />

... Abonnements partent <strong>de</strong>s i» et 16 <strong>de</strong> chaque mois et sont navables d'avanea<br />

acco/Jîjpoffrttîe


VENDR.KDÎ <strong>27</strong> OCTOBRE iMi<br />

» Trop tard !<br />

. toi une question angoi-snate se pose.<br />

» ce^'lcnc© qui l'a voulu el pourquoi ra-t-on<br />

•oulu " sinon les bureaux irrespor.saWes et<br />

poùrtâ nt tout puissants ? ;<br />

» pourquoi Pa-t-oa voulu, sinon pour faner<br />

d'affaire on camara<strong>de</strong> ou <strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s au<br />

mauvaise posture ? »<br />

UÈIS GREVES<br />

Chez les mineurs<br />

^iitceau-'ies-Mines, 36 <strong>octobre</strong>.<br />

Les mineurs en grève ont accepté l'arbi-<br />

trage du juge <strong>de</strong> paix. .<br />

Plusieurs ouvriers ont repris le travau.<br />

PÂBÂGBÊLES ÉLECTRIQUES<br />

. Paris,. 26 <strong>octobre</strong>, ,<br />

tja délégation -<strong>de</strong> la commission composée<br />

aj MM. Cotirrègelonguc, sénateur <strong>de</strong> I^ rre-<br />

moille" député, eT Charles Hernard, conseiller<br />

eénéral d-e la Giron<strong>de</strong>, a été reçue mercredi<br />

par M. Pams. ministre <strong>de</strong> l'agriculture, qui<br />

s'intéresse spécialement à ses travaux.<br />

La commission a reçu cet après-midi, jeudi,<br />

au Sénat. MM. Darsonval, Gariel, Angot, Teis-<br />

serand <strong>de</strong> Boit et Jaubort.<br />

Le programme <strong>de</strong>s recherches et <strong>de</strong>s dispo-<br />

sitifs d'expérience <strong>de</strong>s paragrëles électriques<br />

sera remis au ministère dans la soirée.<br />

L'Affaire du « Sou du Soldat »<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

La chambre <strong>de</strong>s appels correctionnels vient<br />

M confirmer le jugement par lequel le tribu-<br />

nal correctionnel <strong>de</strong> la Seine s'était déclaré<br />

compétent pour statuer sur les poursuites in-<br />

tentées contre M. Baritaud, Viau et Dumond,<br />

membres <strong>de</strong> la chambre syndicale <strong>de</strong> la ma-<br />

çonnerie pour excitation <strong>de</strong> militaires à la dé-<br />

sobéissance.<br />

L@ Budget <strong>de</strong> 1012<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

M. Cliéron vient <strong>de</strong> terminer son rapport<br />

général sur le budget <strong>de</strong> 1912.<br />

Il signale l'extrême urgence qu'il y a <strong>de</strong><br />

réduire les dépenses.<br />

Il fait le procès <strong>de</strong> l'administration, qui, «ut-<br />

il, n'est plus à la hauteur <strong>de</strong> sa tâche et fait<br />

une virulente critique <strong>de</strong> l'administration do<br />

l'Ouest-Etat.<br />

DANS LA MAGIS<br />

Le cas rte M. Totti<br />

Paris, 20 <strong>octobre</strong>.<br />

On lit dans le Temps :<br />

« A la suite <strong>de</strong> plusieurs informations par-<br />

venues à la chancellerie concernant M. Totti,<br />

procureur <strong>de</strong> la République à Villcîrancfie-<strong>de</strong>-<br />

Rouergue, ot d'après lesquelles ce magistrat<br />

aurait usé <strong>de</strong> ses fonctions pour se procurer<br />

certains avantages, le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux avait<br />

<strong>de</strong>mandé à l'intéressé <strong>de</strong> vouloir bien lui<br />

adresser un rapport justificatif sur les impu-<br />

tations dont il était l'objet.<br />

Ce rapport est parvenu à la chancellerie et,<br />

n'ayant pas paru concluant au ministre, un<br />

rapport a été <strong>de</strong>mandé au procureur général<br />

<strong>de</strong> Montpellier sur le cas <strong>de</strong> M. Totti.<br />

M. Cruppi, lorsqu'il sera suffisamment et<br />

complètement renseigné, prendra la décision<br />

que la situation lui paraîtra <strong>de</strong>voir compor-<br />

.<br />

Les Révélations <strong>de</strong> I, Maissin<br />

Au ministère<br />

Paris, 20 <strong>octobre</strong>.<br />

L'amiral Birnaimé a déclaré à M. Delcassé<br />

rju'il n'avait jamais eu connaissance, pondant<br />

qu'il était vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la commission<br />

i'enquéte, du rapport <strong>de</strong> M. Maissin.<br />

Or, M. Deluenn, délégué à l'emprunt, fit sa-<br />

voir à ces iié-gceiami* que, les besoins <strong>de</strong>s<br />

troupe*; espagnoles nécessitant la disponî»<br />

lité du port il serait im.ua«ÉMe d'accueillir «<br />

(te laisser téawwtar désôrmaiis les marcham»-<br />

scs à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s troupes françaises.<br />

Ce 'ait se pa«se <strong>de</strong> commentaires et iMu>tne<br />

la manière dont les Espagnols conçoivent la<br />

porte ourette.<br />

Une attaque <strong>de</strong> la harfea<br />

Madrid, 20 <strong>octobre</strong>.<br />

La harka <strong>de</strong>s Riffains est toujours station-<br />

née sur la rive gauebe du Kert.<br />

Hier, quelques groupes essayèrent <strong>de</strong> fran-<br />

chir l'oued, mais les compagnies espagnoles<br />

les arrêtèrent.<br />

Deux escadrons <strong>de</strong> cavalerie ont fait une re-<br />

oonmaAssance autour <strong>de</strong> Sélouan, oii on avait<br />

signalé <strong>de</strong>s groupes ennemis.<br />

Ce matin-, un'seotkm étant <strong>de</strong>scendue <strong>de</strong> la<br />

position do "Pedna: pour faire la corvée d'eau<br />

dans ltoued MoMa, a été attaquée par les Rif-<br />

. failli s, que les. batteries d.'lmarufen et <strong>de</strong>s mi-<br />

' tra Mie u ses disp er&èrent.<br />

LE SCANDALE D'OUDJDA<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

L'Echo <strong>de</strong> Paris publie à propos du scandale<br />

d'Oudida, une série <strong>de</strong> graves accusations con-<br />

tre M." Destailleur : 1° En 1907, le ministère <strong>de</strong>s<br />

affaires étrangères <strong>de</strong>manda à M. Destailleur,<br />

pour le ministère <strong>de</strong>s finances, un état <strong>de</strong>s<br />

dépenses <strong>de</strong> la somme <strong>de</strong> 75,000 francs qui<br />

avait été allouée pour la création <strong>de</strong> routes<br />

dans la Malat d'Oudjda.<br />

Or, aucune route, en décembre <strong>de</strong> cette an-<br />

née-là, n'avait été encore commencée, et pour-<br />

tant l'état <strong>de</strong> dépenses fut envoyé : 2° Pour-<br />

quoi n'exisie-t-il aucune comptabilité officielle<br />

alors qu'il existe <strong>de</strong>s impôts très lourds, une<br />

douane sévère, et même un permis <strong>de</strong> chasse ?<br />

3° Les biens habbous ou bien religieux ne peu-<br />

vent être vendus ; or, comment se fait-il que<br />

MM. Routy, vénérable <strong>de</strong> la loge <strong>de</strong> TIemcen,<br />

Vidal, secrétaire <strong>de</strong> M. Destailleur, et Méquez,<br />

commis <strong>de</strong> chancellerie, soient possesseurs : le<br />

premier d'un cimetière sur lequel a été bâti la<br />

maison qu'habitait le capitaine Pandorl et les<br />

antres ds biens habbous ? 4° Comment se<br />

fait-il que la caisse chérifienne ait prêté à M.<br />

Auguste Leguay, gros négociant d'Oudjda, au<br />

mois d'août <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong>rnière, 30,000 francs<br />

pour une opération sur les grains ?<br />

Cette somme, d'ailleurs, fut ultérieurement<br />

remboursée intégralement PUT M. Leguay ;<br />

5° Qu'est <strong>de</strong>venue la plainte portée par M. l'in-<br />

terprète Martinot, remplaçant M. Destaillour<br />

en congé (1910) ? 6° Pourquoi les plaintes por-<br />

tées par MM. Portes et Robert, ingénieurs,<br />

Déport, propriétaire, le baron Lattaliotti, pro-<br />

priétaire, etc., etc., contre le cadi Si El Hadj-<br />

Arbi, ne reçurent-elles jamais dc solut ion <strong>de</strong> la<br />

part <strong>de</strong> M." Destailleur ? 7° Comment M. <strong>de</strong><br />

Nantes, courtier en terrains, a-t-il pu réussir<br />

tous ses achats (achats faits pour <strong>de</strong>s syndi-<br />

cats et comprenant, entre autres, l'achat <strong>de</strong>s<br />

terrains dc !a gare alors qu'aucun Français<br />

ne peut se vanter d'être réellement proprié-<br />

taire <strong>de</strong> ce qu'il a bien payé pourtant ?<br />

Il faut espérer que la commission d'enquête<br />

qui est arrivée hier à Alger saura faire la<br />

lumière sur tous ces points.<br />

LA PERSECUTION<br />

Les beautés du régime<br />

Moulins, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Un jeune homme <strong>de</strong> Moulins, M. Jules Veril-<br />

laud, faisait récemment à la préfecture <strong>de</strong> l'Al-<br />

lier toutes les démarches nécessaires pour être<br />

admis au concours <strong>de</strong> la Section normale <strong>de</strong><br />

Cl liions.<br />

Toutes les pièces exigées ayant été présen-<br />

tées et acceptées par le personnel compétent,<br />

M. Verillaud aUendalt patiemment sa convo-<br />

cation. • , ,<br />

Ne voyant rien venir, il senqmt plusieurs<br />

lois à la prélecture sans résultat ; enfin, le<br />

84 juin, il écrivit au ministre lui-même.<br />

Deux jours après, M. le préfet <strong>de</strong> l'Allier in-<br />

vitait M. le maire <strong>de</strong> MOU/HAIS à faire connaître<br />

-l'urgence à M. Verillaud que M. le ministre<br />

tlu commerce ne l'avait pas admis à prendre<br />

part au concours d'entrée <strong>de</strong> la Section nor-<br />

male <strong>de</strong> Châlone, qui doit avoir lieu le 29 <strong>de</strong><br />

ce mois.<br />

M. Verillaud était victime du heures,. une réception a eu lieu à la mairie,<br />

où un dîner est offert à M. Chaumet par la<br />

municipalité.<br />

Le sous-secrétaire d'Etat restera à Bor<strong>de</strong>aux<br />

pendant les trois jours que durera le congrès,<br />

c'est-à-dire jusqu'à samedi, où un gala qui<br />

en célébrera la fin fera donné au Grand-<br />

Xoéâtre.<br />

Le personne! <strong>de</strong>s haras<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

M. Pams, ministre <strong>de</strong> l'agriculture, a reçu<br />

hier une délégation <strong>de</strong> l'Association générale<br />

<strong>de</strong>s sous-agents <strong>de</strong>s haras qui lui a soumis les<br />

vœux exprimés par le congrès qu'elle vient <strong>de</strong><br />

tenir.<br />

M. Pams a promis <strong>de</strong> mettre à l'étu<strong>de</strong> les<br />

améliorations réclamées par le petit personnel<br />

<strong>de</strong>s haras.<br />

Le soir, les congressistes se sont réunis dans<br />

un banquet qu'a présidé M. Fernand David,<br />

rapporteur général du budget <strong>de</strong> l'agriculture.<br />

Le Conflit îmm-hhmmà<br />

Les négociations<br />

Berlin, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Une note d'allure officieuse déclare que l'on<br />

ne peut plus maintenant attendre pour cette<br />

semaine la publication officielle <strong>de</strong> l'accord<br />

franco-allemand sur le Maroc et les compen-<br />

sations au Congo, et qu'elle aura sans doute<br />

lieu le 3 ou 4 novembre.<br />

D'ici là <strong>de</strong>s questions très peu nombreuses,<br />

encore en suspens, seront complètement ré-<br />

glées, et on annonce, en outre, que M. Cambon<br />

a eu aujourd'hui une entrevue avec M. <strong>de</strong><br />

Ki<strong>de</strong>rlen et <strong>de</strong>vait en avoir une autre dans<br />

le c outrant <strong>de</strong> la journée ou ce soir.<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

D'après <strong>de</strong>s dépêches qui nous parviennent<br />

<strong>de</strong> divers côtés, les conversations officieuses<br />

françaises et alleman<strong>de</strong>s au sujet <strong>de</strong> l'accord<br />

franco-allemand sur le Maroc et du dénoue-<br />

ment favorable <strong>de</strong>s négociations sur les com-<br />

pensations font prévoir <strong>de</strong>s réponses satisfai-<br />

santes.<br />

La signature <strong>de</strong>s accords franco-allemand se-<br />

ra portée à la connaissance <strong>de</strong>s puissances par<br />

un© démanche officielle et simultanée <strong>de</strong>s re-<br />

présentants <strong>de</strong> la France et <strong>de</strong> l'Allemagne qui<br />

ont déjà reçu <strong>de</strong>s instructions à cet effet.<br />

L'entente sur les compensations congolaises<br />

et la rectification <strong>de</strong> frontière au Togo ont<br />

faii hier l'objet d'un rapport du chancelier à<br />

à l'empereur.<br />

Mais M. Cambon et M. <strong>de</strong> Ki<strong>de</strong>rlen n'ont<br />

pas eu <strong>de</strong> nouvelle entrevue.<br />

Au Reichstag<br />

Berlin, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Il semble désormais certain que le Reichstag<br />

prendra connaissance <strong>de</strong> l'accord franco-alle-<br />

mand après la conclusion, mais que le gou-<br />

vernement ne le lui soumettra pas pour le dis-<br />

cuter.<br />

La notification <strong>de</strong>s puissances<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Le Temps annonce que la signature <strong>de</strong>s ac-<br />

cords franco -allemands sera portée à la con-<br />

naissance <strong>de</strong>s puissances par une démarche<br />

officielle et simultanée <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong> la<br />

France et <strong>de</strong> l'Allemagne, qui ont déjà reçu<br />

<strong>de</strong>s instructions à cet effet.<br />

Les négociations avec l'Espagne<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Les négociations que la France entamera<br />

avec l'Espagne pour régler définitivement<br />

leurs situations respectives au Maroc, n'ont<br />

pas encore commencé, mais elles ne pourront<br />

plus tar<strong>de</strong>r à être entamées.<br />

Dans les milieux officiels on n'a jusqu'à pré-<br />

sent reçu aucune confirmation <strong>de</strong> l'informa-<br />

tion publiée par un journal du matin d'après<br />

laquelle les Espagnols auraient, fermé le port<br />

<strong>de</strong> Larache aux marchandises françaises.<br />

offiofer d'artillerie dans l'armée turrrne. <strong>de</strong>'<br />

rentrer en ville. , , ,<br />

I.e fils répondit, qu'a serait content <strong>de</strong> ren-<br />

trer à Tripoli pour couper la tête a son père.<br />

A Benghazi<br />

Benghazi, 20 <strong>octobre</strong>.<br />

An cour.- <strong>de</strong> la canonna<strong>de</strong> contre la ville.<br />

8 Maltais et 2 domestiques du consulat anglais<br />

ont été tués.<br />

Complications possibles<br />

Berlin, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Le Lokal Anzeiger prévoit <strong>de</strong>s complications<br />

<strong>de</strong> plus en plus graves dans la situation in><br />

tériewne <strong>de</strong> l'Empire ottoman.<br />

« C'est ii.u signe très grave, dit-il, qu'une<br />

part'e <strong>de</strong>s officiers turcs, cédant à <strong>de</strong>s sugges-<br />

tions antiallemain<strong>de</strong>s, veuillent écha-pner à la<br />

sage direction <strong>de</strong> Mahmoud Owffect Pacha.<br />

» Le trouble ds la situation intérieure en est<br />

accru <strong>de</strong> façon telle nu'on ne saurait prévoir<br />

tontes les conséquences toii i mines.<br />

» Il convient en tout cas, vu la soudaineté<br />

avec laquelle les crises se déclarent en Tur-<br />

quie, <strong>de</strong> s'attendre à toutes les éventualités. »<br />

Cet article, évi<strong>de</strong>mment inspiré, témoigne <strong>de</strong><br />

la mauvaise humeur qu'éprouvent les Alle-<br />

mands <strong>de</strong> voir la Turquie faire mine <strong>de</strong> se<br />

rapprocher <strong>de</strong> la triple-entente.<br />

L'ACTION DES PUISSANCES<br />

La neutralisation <strong>de</strong> la mer Egée,<br />

<strong>de</strong> l'Adriatique et <strong>de</strong> la mer Rouge<br />

Londres, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

N'ayant pu réussir à résoudre le fond dn<br />

confllt tnreo-ita'jien, les puissances s occupent<br />

en ce moment d'obtenir <strong>de</strong> l'Italie et <strong>de</strong> la<br />

Turquie la neutralisation cie la Mer Rouge.<br />

De cette façon, le théâtre <strong>de</strong> la guerre- serait<br />

limité à la Tripolitaine et <strong>de</strong> nombreuses com-<br />

plications possibles seraient écartées.<br />

Il est douteux que ce nouvel effort réussisse,<br />

si limité que soit son objet.<br />

L'Italie, qui a menacé d'envoyer une flotte<br />

dans l'Egée au cours <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers jours,<br />

paraît décidée à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r tout d'abord que la<br />

Turquie Tenonee à toutes représailles écono-<br />

miques.<br />

Démarches d'ambassa<strong>de</strong>ur<br />

Rome, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

M. Barrère, ambassa<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> France, qui<br />

était rentré ici pour quelques jours et qui a eu<br />

avant-hier un long entretien avec le marquis<br />

dl San-Giuliano, repart <strong>de</strong>main pour Paris où<br />

il va prési<strong>de</strong>r la conférence sanitaire inter-<br />

nationale.<br />

A L'ETRANGER<br />

Les Troubles <strong>de</strong> Chine<br />

L'attentat <strong>de</strong> Canton<br />

Londres, 20 <strong>octobre</strong>.<br />

Un télégramme Router, <strong>de</strong> Gantons annonce<br />

que 21 personnes ont été tuées et environ 80<br />

blessées par l'oxrplosion <strong>de</strong>s bombes qui ont<br />

tué le général Slmn-Sang.<br />

Sept maisons ont été détruites par un incen-<br />

d w qui s'est déclaré après l'explosion .<br />

L'assassin a été mortefliemeat blessé,<br />

De nombreuses personnes quittent Canton<br />

pour Hong-Kong.<br />

COl'HSES DE CîiEYAUX<br />

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Cham, 85.<br />

Le<br />

A MAISONS LAFFITTE<br />

Paris. 38 <strong>octobre</strong>,<br />

a aiaisons-Laiffitte; partants<br />

Le Tzar victime et un acci<strong>de</strong>nt<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Le tsar, acluellament à Livadia, a été vic-<br />

time d'un (acci<strong>de</strong>nt d'auto.<br />

11 serait légèrement blessé.<br />

On n'est pas fixé sur la gravité <strong>de</strong>s bles-<br />

sures.<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Le bruit s'est bientôt répandu que l'acci<strong>de</strong>nt<br />

du tsar était dtk à un attentat.<br />

On ajoutait même que l'empereur était tué.<br />

A rambassa<strong>de</strong>, on dément et l'acci<strong>de</strong>nt et<br />

Patienta*.<br />

La Santé <strong>de</strong> François-Joseph<br />

Vienne, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

L'état <strong>de</strong> l'empereur François-Joseph conti-<br />

nue à être satisfaisant..<br />

La Guerre Italo-Tar<br />

AU MA.ROG<br />

A Agadir<br />

Tanger (<strong>de</strong> Mogador, 24 <strong>octobre</strong>)<br />

U semble que les Allemands ayant reconnu<br />

l'inanité <strong>de</strong> leurs efforts à Agadir, sont décidés<br />

à abandonner cette région.<br />

Tous sont retournés à Mogador.<br />

On signale, par contre, l'acquisition moyen-<br />

nant 23,000 francs, d'un territoire situé autour<br />

<strong>de</strong> la baie d'Arbalou, par le syndicat Monnes-<br />

mann.<br />

D'autre part, une impartante Société com-<br />

merciale française, sous la direction d'un<br />

agent très actif, a fondé une succursale à Aga-<br />

dir et créé une espèce <strong>de</strong> caravansérail où 'les<br />

caravanes venant du Sous pourront mettre les<br />

animaux à l'abri sans payer aucun droit.<br />

Une vingtaine d'Allemands circulent actuel-<br />

lament dans la région <strong>de</strong> Taraudant.<br />

On ignore leurs intentions.<br />

L'ACTION ESPAGNOLE<br />

Dans le Riff<br />

Tanger,<br />

* ciu^cu .eu <strong>octobre</strong><br />

Le ctaltigniié eapag.ioi à l'emprunt vient d'ac-<br />

cord avec les autorités militaires espagnol<br />

éa l^idre une étrange décision. '<br />

Jusqu à ces <strong>de</strong>rniers temps, un grand nom-<br />

bre <strong>de</strong>nvois à <strong>de</strong>stination du corps expédition<br />

naine français passaient par Larache "-'les<br />

foumissaiHB jugeaient cette voie plus rapi<strong>de</strong><br />

et plus éVxinamique que ceïle <strong>de</strong> Meknès ; prin-<br />

cjp.'itenent les stocks <strong>de</strong> farine étaient ainsi<br />

acaeniiaâs veos risitécieuc.<br />

UN MEURTRE POLITIQUE<br />

Barcelone, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

A Malro, ville située aux portos <strong>de</strong> Barce-<br />

lone, le rétablissement <strong>de</strong>s garanties et rap-<br />

proche <strong>de</strong>s élections municipales ont déchaîné<br />

les haines politiques contenues.<br />

M. Jaime Batres, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la commis-<br />

sion <strong>de</strong> recensement municipal du parti régio-<br />

naliste, a été tué <strong>de</strong> quatre coups <strong>de</strong> revolver<br />

à la sortie d'une réunion électorale par trois<br />

individus restés inconnus qu'on suppose ap-<br />

partenir au .parti radical.<br />

LE CRIME DE VERSAILLES<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Caron, l'auteur du crime do Versailles, a<br />

été transféré <strong>de</strong> Liûe à Versailles.<br />

A son arrivée en gare du. Nord, à Paris, il a<br />

été l'objet d'une manifestation hostile <strong>de</strong> la<br />

part <strong>de</strong> la foule.<br />

La police a dû le protéger pour qu'il ne soit<br />

pas lynché.<br />

UN NAUFRAGE<br />

Brest. S"* y'r\ îe.<br />

Le vapeur espagnol Gorbeau-Mundi, nau-<br />

fragé en face <strong>de</strong> l'île <strong>de</strong> Moiéne et abandonné<br />

par son touipagd, aurait île pillé rendant A<br />

nuit.<br />

QUADRUPLE ASSASSINAT<br />

Amiens, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Us sont quatre <strong>de</strong>vant les .jurés : Louis<br />

Julien, Alfred Jean, Justin Garnien et Maurice<br />

Kerboiriau, et ils nient avec un ensemble<br />

vraiment touchant avoir commis le crime<br />

épouvantable qui leur est reproché.<br />

U y a <strong>de</strong> quoi :<br />

Quatre personnes furent assassinées un SOJ'T<br />

dans une auberge, à la Sauvenière, à trois ki-<br />

lomètres <strong>de</strong> Spa.<br />

Cela s'est passé le <strong>27</strong> décembre 1909 ; c'est<br />

le beau-frère <strong>de</strong> l'aubergiste qui découvrit le<br />

crime.<br />

Sur le parquet, dans la salle du rez-<strong>de</strong>-chaus-<br />

sée, trois cadavres, ceux <strong>de</strong>s époux Evrard et<br />

<strong>de</strong> leur bébé, â£é <strong>de</strong> .trois mois, en haut la<br />

grand" mère, une pauvre vieille, topotente,<br />

furent trouvés tous égoTgés, assommés, sai-<br />

gnés, la tête en bouillie ; le bébé avait encore<br />

la IXHicho pleine <strong>de</strong> pana<strong>de</strong>.<br />

Les assassins avaient frappé pendiant que la<br />

mère donnait à -manger à son petit.<br />

Les inculpés d'ailleurs, peu recommanda-<br />

hles, nient avec ensemble, et il ne reste plus<br />

<strong>de</strong> témoins ; tous sont morts.<br />

LE MAUVAIS TEMPS<br />

Lorient, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

La foudre est tombée au village <strong>de</strong> Locmi-<br />

guel et a pénétré dans une maison où elle a tué<br />

Mme Evenho qui tenait un enfant d'un mois<br />

sur les bras.<br />

L'enfant a été projeté à plusieurs mètres et<br />

grièvement brûlé.<br />

Le feu s'est communiqué aux meubles, mais<br />

a pu être éteint par les voisins .<br />

Milan, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

La ville <strong>de</strong> RapaMo, sur la Riviera, dans la<br />

province <strong>de</strong> Gènes, a été complètement inon-<br />

dée par le cyclone d'hier.<br />

L'eau a pénétré dans toutes les rues et dans<br />

les magasina, jusqu'à une hauteur d'un mè-<br />

tre.<br />

Dans le port, <strong>de</strong> nombreuses embarcations<br />

ont été celées.<br />

Les habitants <strong>de</strong>s maisons envahies ont fax<br />

être sauvés par les pompiers.<br />

Les dégâts dépassent un mililten <strong>de</strong> francs.<br />

Demain, coursas a isiaisons-^aauiw; IWIWIB et<br />

montes probables :<br />

Prix <strong>de</strong>s Mureawx : La-Bresche (J. Reiff), Soleil-<br />

Levant (Sumter). Boscario (A. Woodland!, Odr (X).<br />

Trams-Amarre (Patrick). Warwick-V «J. Neiil,, Jac-<br />

mieminet (Jeruiiagsl, Wouwerman (Hobbs), Mila-<br />

dv (X) rarantlole -V (Sliarpe), Réussite (T. Roinn-<br />

eon) La-Villetertre (KeUet), Vu-lcain-V (S. Davis),<br />

Sidi-Oliôrif (Cliilds), Aviateur (Bartholomew), G-ar-<br />

d, La-Rreutclioire (LaucastM), Ma-Lulu-Girl<br />

(MltcWl), La-Poaeur (Zepilli), Fleur-<strong>de</strong>s-Bols-III<br />

(Paris>. ,,<br />

Prix Retz : Im.v>ératar-III (Barat). Hamia (O. NeOl)<br />

Roi-d'S's-11 (Heaume), Margotao (RioWo). Atooha (X),<br />

My-UUbbu (Cliilds), PaU-ick (Relfl), lnquisltf (i<br />

Robinson), Saint -Oinistonlie (Lcgrand). Luna-Park<br />

II (JenTiins). Field Trial (X), Lackadarsy (Mitc.liell) ,<br />

Ondirie-II (Barai. narrica<strong>de</strong>-II (.Sliarpe), Dulctnée-<br />

III (Garner). Lady-lim (A. Woodland).<br />

Prix <strong>de</strong> Flore : Tripoletle (Otailds). Boli<strong>de</strong>-II (O.<br />

Néîll). Nect 'T-i"" (Reiff). La-Grave (Jenniagsj, La-<br />

Botième-II (Sliarpe).<br />

Partant douteux : Ecaille-Il (Hobbs).<br />

PT-IY ae Pompad'our : Météore (Honte), tnter-<br />

wal<strong>de</strong>n fReiff), Al-bv (O. Neiil), Vinci (Jenn-ings).<br />

Pervenclie-lH ou MOMM (Robinson'), Ribautl<br />

fSha-rpe).- Kellermanu (LangfoRl), Malause (Cloat),<br />

ClairviUe (Steed).<br />

Prix Saxifrage : Viras (N. Tiuner), Petit-Duc<br />

(Harrington,). Le-Prioldy (M. Barat). Pompadour<br />

(Lassus). Galatlies (X), Ulric (J. Jennings), Didias<br />

(O. Néill), Dundre-Ii (Garneri, Gossip (S'barpej, Paz-<br />

zi (G. Bartbohimeir}. Gslpri-cieux (X).<br />

Pronostics<br />

Paris-Sport : Warwick-V, La-Brescae — Riouma-<br />

jou. Saiat.-Cliristo.phe — Lagrave, BoUdc-H — Petit-<br />

Duc-III, Riliau<strong>de</strong> — Didius. Dundée-H.<br />

La Liberté : Mêm.as pronostics.<br />

L liitransificarrt : Vlsapour-II, I.a-BrescUe — Blon-<br />

ma.iou, Imp»rator-IU — Satyrane, Atoclia — La-<br />

Grave, Tri'patette — UnterwaMen, Antithèse — Di-<br />

dius, Dundée-11.<br />

Les Débats : Bellephore. La-VilleteTtre — Impé-<br />

rator-III, Rioumajou — Inciuijitif, Hodéon — Neo-<br />

mrine., Lsgrave — Petit-Duc-III. Météore — Didius,<br />

Ulric.<br />

AERONAUTIQUE<br />

Orville Wright plane dans la tempête<br />

New-York, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Orville Wright vient <strong>de</strong> réussir, disent les<br />

nouvelles d'Amérique, un exploit remarquable<br />

qui va révolutionner l'aéronautique.<br />

En effet, un télégramme <strong>de</strong> Kyl<strong>de</strong>vil {Caro-<br />

linis du Nord) annonce que, durant une tem-<br />

pête et par un vent <strong>de</strong> 50 milles à l'heure,<br />

Orville Wright a. exécuté, <strong>de</strong> 150 pieds <strong>de</strong> haut<br />

jusqu'à terre un superbe vol plané d'une durée<br />

<strong>de</strong> 9 minutes 45 secon<strong>de</strong>s.<br />

Le concours militaire d'aviation<br />

Reims, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

L'aviateur Vidart, qui tentait la première<br />

épreuve du brevet militaire d'aviation, a fait<br />

une chute et s'est légèrement blessé.<br />

Brevet d'ingénieur<br />

MM. Combei, médaille d'or t Monnet, «aé-<br />

di.ni,. .rnrw.it : De I.i.yo. médaille d •",<br />

Goi, U„ S 1M.II, Jean»"'. .Iu«t, Vinrent, CIO.ITAI.<br />

toMbaue, GalMs. Gmn-re.<br />

— Le capitaine Fouet est nommé au comman<strong>de</strong>-<br />

ment du ouiraasé Ifoutièf.<br />

— On a lancé hier avec succès, à Glascow, le nom.<br />

veau croiseur cuirassé Australia, (fui est une re-<br />

production <strong>de</strong> l'IndéfatioalHe.<br />

— On a arrêté ce matin à Paris, un individu,<br />

Henri Colin, anarohiste militant, inculpé <strong>de</strong> nom-<br />

BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE<br />

Du 26 <strong>octobre</strong>.<br />

H est tombé 7 millimètres d 'eau aai Puy-<strong>de</strong>-Dôme,<br />

9 à Bor<strong>de</strong>aux.<br />

Lee dépressions continuent à se succé<strong>de</strong>r sur le<br />

Nord-Ouest <strong>de</strong> l'Iîurope ; une nouvelle dépression<br />

apparaît sur les Mes hrltaniqaes, où le baromètre<br />

marque 736 millimétrée en Irlan<strong>de</strong>, après une<br />

baisse très rapi<strong>de</strong> ; une autre se trouve dans le<br />

Nord du Continent, Hernosand, 7SS millimètres ;<br />

la. pression reste élevée (.;. .'.s les parages <strong>de</strong>s Açore*i<br />

Horta, 768 millimètres<br />

Les mauvais temrps reprennent eu Bretagne et<br />

s'étendront à nos côtes <strong>de</strong> la Manche et <strong>de</strong> l'Océan,<br />

où le vent est revenu au Sud.<br />

La teuirpérature s'est abaissée SUIT nos régions,<br />

excepté divns le Nord-Ouest ; ce maitin le thermo-<br />

mètre mawiuait C à Arkaagel. C à Bellort, S" a<br />

Paris. 9° â Nantes et Clennont-Ferrand. 14" à Mo-<br />

naco et 3* au mont Ventoux.<br />

Rn France « ' .<br />

Trouvère » ; « Le Chalet ». Rjhelats<br />

Variétés : d 8 heures, « Les *^chnf0*&<br />

ble » ; à 7 heures, « La l ine<br />

dc Paris ». -<br />

Nouvelles Religieuses<br />

FÊTE 1115 SAINT ><br />

INSIGNH BASILIQUE. -l'hrée<br />

La fête <strong>de</strong> saint Ju<strong>de</strong> ?etac^><br />

samedi<br />

soir, a 8 heures,<br />

La messe sera dite. a«<br />

on cliantera les<br />

petlit*<br />

20,000 Arabes habitant le Fezzan ont déclaré<br />

s'unir aux Senoussi, dont le chef vient do reti.<br />

rer tout l'argent qu'il avait dans les banques<br />

égyptiennes pour le consacrer aux dépenses<br />

<strong>de</strong> la guerre sainte, qu'il a proclamée contre<br />

les Italiens.<br />

Les <strong>de</strong>rnières nouvelles arrivées au minis-<br />

tère <strong>de</strong> la giuerre annoncent que <strong>de</strong>s petits en-<br />

gagements continuent sans répit.<br />

C'est une véritable guerre <strong>de</strong> guerrilla à<br />

outrance qui commence.<br />

A Tripoli<br />

. , Tripoli, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Le maire Ilussan-Pacha, maintenu par Les<br />

Italiens à cause <strong>de</strong>. son intervention en faveur<br />

<strong>de</strong>s occupants, a <strong>de</strong>mandé à son fils, qui est<br />

à l'entrée du port <strong>de</strong>s Saibles-rt'Olonne.<br />

— line mutinerie a éclaté dans un régimeot d'ar-<br />

tillerie à Lisbonne ; d'autre part, <strong>de</strong>s civils ont<br />

aUaqué la poudrerie <strong>de</strong> Barcana. à coups <strong>de</strong> feu.<br />

Hier après-midi, à Lyon, le receveur <strong>de</strong> l'enregis-<br />

trement, accompivgné du commlssaûre <strong>de</strong> poMce, a<br />

Touiu expulser les petiies-sœurs <strong>de</strong> l'Assomption;<br />

tes expulseiurs n'aiyant pas <strong>de</strong> papiers en règle du-<br />

rent se retirer.<br />

— I,e roi <strong>de</strong> Grèce, venant <strong>de</strong> Strasbourg, arrl-<br />

Vera aujourd'hui à Paris à la gare <strong>de</strong> 1 Bat, a s heu<br />

ws; .le séjour diu «il durera un* quinzaine .<br />

— On annonce les fiançailles, pour les fêtes <strong>de</strong><br />

Noël, <strong>de</strong> rarcriithJChesBe Françoise, prtlte-ftlle tle<br />

l'«nm>emii.r d'Autrtc*ie, avec le ddc Fi J an.;.)Ls Joseiài<br />

<strong>de</strong> Bavière.<br />

—'171e.»»<br />

nue.<br />

TorjUous«7.~ 56.0<br />

Puy-ii-Uoiao<br />

Plc-du-MUli Û:>.U<br />

Bor<strong>de</strong>aux. ., 54.1<br />

Ther.<br />

midi<br />

tTa? ou an,<br />

«iNîu. a»xia<br />

<strong>de</strong> la veille<br />

15.5ÎS. ta. couv.<br />

o.o o. s. o. r. b.<br />

—2.6, o. a.f. neige<br />

uujs. o. t. El<br />

ECOLE D'AIX<br />

Liste pai' cuxlre <strong>de</strong> mérite <strong>de</strong>s élèves <strong>de</strong> 1E-<br />

cole d'arts et métiers d'Aix, avant obtenu eu<br />

<strong>1911</strong>, le bnevet d'ingénieur ou le diplôme d 'an-<br />

owti éHève ;<br />

De notre correspondant particulier :<br />

Cahors, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Juan Prim, condamné à. la <strong>de</strong>rnière session<br />

<strong>de</strong>s assises du Int, à 8 ans <strong>de</strong> travaux forcés<br />

pour vol qualifié, actuellement détenu à la<br />

maison d'arrêt <strong>de</strong> Cahors, vient <strong>de</strong> tenter une<br />

évasion audacieuse, qui a failli réussir.<br />

Prim avait <strong>de</strong>rnièrement été mis au cachot<br />

pour refus d'obéissance.<br />

On ne sait comment il se procura un étui en<br />

ouir contenant sous un volume extrèmeinont<br />

réduit, 17 limes. Muni <strong>de</strong> ces outils, il parvint<br />

dans la nuit <strong>de</strong> vendredi u, samedi à sortir <strong>de</strong><br />

son cachot en sciant un barreau.<br />

Il pénétra ainsi dans une pièce dont une fe-<br />

nêtre donne sur une cour intérieure d'où s'é-<br />

chappèrent , par escala<strong>de</strong>, U y a quelques<br />

mois déjà, <strong>de</strong>ux autres détenus, Raldy et Fau<br />

dont l'évasion fit grand bruit à cette époque ;<br />

cetto fenêtre est défendue par trois grilles pla-<br />

cées dans l'embrasure.<br />

Prim scia un barreau <strong>de</strong> la première, <strong>de</strong>s-<br />

cella <strong>de</strong>ux barreaux <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong>, mais le<br />

jour arriva avant qu'il eût pu parvenir à frac-<br />

turer la troisième grille.<br />

Dans la nuit, le gardien <strong>de</strong> service, M.<br />

Arassous, avait fait la ron<strong>de</strong> réglementaire ;<br />

mais Prim avait opéré avec tant d'habileté<br />

que le gardien n'avait rien entendu.<br />

Au matin, l'arrivée du gardien chef et du<br />

gardien Ladagnoux, qui venait relever son<br />

collègue amena la découverte <strong>de</strong> la tentative<br />

d'évasion. „ . .<br />

Prim a été transféré dans une cellule atte-<br />

nante ii la chambre du gardien <strong>de</strong> ^"^l'"<br />

U sera l'objet d'une surveillance purtu-u<br />

C'est la <strong>de</strong>uxième fois que P*<br />

s'éva<strong>de</strong>r <strong>de</strong>puis qu'Us se trouve à la prison u<br />

Cahot».<br />

vêpres. ., ... îonlanv ;v,;:.!<br />

La solennité est renvoyée au d« . v<br />

manche 29 <strong>octobre</strong>. Les . ,5. ,te i* ' ^ '<br />

apôtre <strong>de</strong>meureront exposées u» •. 3 hw"^<br />

et a l'office <strong>de</strong>s vêpres — ehar.iec. • y> fw<br />

lo panégyrique sera donne 1<br />

Aloys.<br />

Pour le Préfet qui S »<br />

M. Emile Fourni»-Fabre n"" 6<br />

teltre oveile qui suit :<br />

LETTRE OUVERTE j&<br />

A Monsieur Paul Viguiè,J&£<br />

dc la naute-Garonne- ^<br />

Monsieur, "i<br />

Vous allez quitter Toulon^<br />

jusqu'aux larme-s inr ce bi t -l \^ Wj» {rt*<br />

amis airroseromt <strong>de</strong> champaP»^^ vç» p«oï<br />

les roses dont viennent d o-r j un .<br />

olympien les ministres laccue"* ^15^<br />

.souverain. _ nS i? n Vpp lVt '=e'<br />

Et les braves gens, ^J% -«$


YBNUKKDr <strong>27</strong> OCTOBRE iÔit<br />

>lrc omnipotente personne- et que<br />

.«ri* (1|C .Y ieii 'ir w*. .T'-uliiivs,<br />

*fâe*^?xt mên*! va» su respecter ta.<br />

i e VOiiis i» " 1 ; 'adversaire hooc-raWe et connu<br />

Jït** 6 Avilie, en face du désir exprime par<br />

^%!r '*m ..ï v: d'un pay.- ami <strong>de</strong> ta Répiu-<br />

iSiaue ''."'.'.''.'r M. Clemenceau, ak.rs prési<strong>de</strong>nt<br />

p 'p0ui' >'» * .-, nu' i «fuser l'exéquatfur, vous<br />

c0«*^ ' cette audace propre aux arrivistes<br />

„rits étroits jusqu'à fabriquer, <strong>de</strong><br />

a:'* *.,[;, le concours <strong>de</strong> M. Belhomme,<br />

JÔ0° e ^Lajirt > délégué et votre homme atout<br />

.omTOT', ,'U|. endosser, à tout machiner- dans<br />

fSfcii*' i)o-iir sauvegar<strong>de</strong>r votre situation, un<br />

jyii' 1 ^ x qp\ aurait fait l'admiration <strong>de</strong> Ro-<br />

ïa'^favez osé, Mon-leur, employer à mon<br />

u ',' i-', formule consacrée : « Violent et ion-<br />

*j£ '" R'-l>> nui dépasse les !•;mites <strong>de</strong> l'inconscience<br />

t ; ' ' V| stupidité.<br />

ftf<br />

wVl il résulté ?<br />

ierf, premiie.rs.<br />

a-i'i,,.il. ? '' m,e l jar un geste que nous ne<br />

^ "l Jll « tjnn louer, M. Laroche, bijoutier, a<br />

nu» .i ta disposition du S. C. A. un chrono-<br />

JuV,,<br />

011 „ 01 ' «lut sera offert à l'aviateur en<br />

< *••uuige d une .prouesse q-ui lui sera cterawidée<br />

"Jiidmcteurs <strong>de</strong> véhicules à marcher dans<br />

la ville à une attire modérée, ceux die l'abat-<br />

toir feraient bien <strong>de</strong> s'y conformer.<br />

Le boulevard <strong>de</strong> la Care. — Le 5 novembre<br />

prochain, à 3 heures, aura liieu à la mairie <strong>de</strong><br />

Ciiwinmx la mise à d'adjudication <strong>de</strong>s travaux<br />

<strong>de</strong> 'Construction <strong>de</strong> la chaussée et Fempterre-<br />

unent <strong>de</strong> la nouvelle amenue <strong>de</strong> la Gare.<br />

.Le montant <strong>de</strong>s travaux à exécuter s'élève<br />

à i.lOO francs et le oaittio.Tunc'ment est fixé à<br />

110 francs.<br />

Vols. — Dans le vestiaire du puits Sainte-<br />

Marie, uns montre et une veste appartenant<br />

à l'ouvrier Assié lui ont été dérobés.<br />

Le len<strong>de</strong>main, les mêmes amateurs du bien<br />

d'autrui ont dérobé, sons il'aibri à bicyclettes,<br />

une machine appartenant à l'ouvrier Cabrol.<br />

Théâtre duîlian-Ctiiché. —- Chassé d'Albi par<br />

la municipalité radicale-socialisie, le théâtre<br />

JuiLliian-CliiChé va venir s'installer sur tme <strong>de</strong><br />

nos places.<br />

Une cordiale hierovenae à ces .proscrits, vie<br />

times d'une mesquineirio sans nom.<br />

ARRONDISSEMENT DE CASTRES<br />

Actes <strong>de</strong> courage et <strong>de</strong> dévouement<br />

Wentïjuj. uouorabiig à M. Germaint-PaUl Ban-<br />

carel , domestique à Gaitlac, 96 avril T911, titu-<br />

laire déjà d'une lettre dte félicitations pour<br />

avoir Maîtrisé un cheval emibaltlé.<br />

Cour d'assises<br />

L'AFFAIRE CARRAUSSE<br />

Les débats à huis clos ont continué hier.<br />

Après le réquisitoire et les plaidoiries, le<br />

verdict sera rendu aujotaxTlhui après midi.<br />

ARRONDISSEMENT D'ALBI<br />

ALBî. — Avant (a bataille. — « L'Action Tar-<br />

naise » a dû soulever chez les radicaux <strong>de</strong>s<br />

éfcMamnents et <strong>de</strong>s irritatioîis.<br />

En même temps, elâe ajeuta.it qu'il lui étant<br />

impossible d'accepter une alliance avec les<br />

partis d'opposition.<br />

Mais jamais nous n'avons <strong>de</strong>mandé cela.<br />

Nous avons tout simplement constaté ce fait,<br />

•roi a ta. valeur d'une observation physique :<br />

la convergence vers le même but — la <strong>de</strong>s-<br />

truction du parti radical — cie tous les autres<br />

MÉ politiques du pays albigeois. Ce qui<br />

'eut dire clairement, en bonne langue fran-<br />

çaise, que i'on est partout excédé <strong>de</strong> la polit!-<br />

nue radicale. On commence à comprendre le<br />

danger que le. gouvernement <strong>de</strong> ce parti fait<br />

courir au pays.<br />

La violente passion <strong>de</strong> M. Paul Arnal, sa<br />

ueception d'être obligé à enregistrer la scis-<br />

sion avec les socialistes et une retraite pro-<br />

T !t .K MARINE<br />

Deux cuirassés ont failli sauter<br />

Toulon,, <strong>27</strong> <strong>octobre</strong>.<br />

Le cuirassé Di<strong>de</strong>rot, <strong>de</strong> la .premiière eteadr?<br />

sous les ordres du vice-a-mirait Roué, <strong>de</strong> La-<br />

peyrer.'. m un un.nidé .par le capitaine <strong>de</strong> vais-<br />

seau Lofèvre, a faiiDt, après lies «dressée<br />

l'atrie ni; Suftren, sauter hier après-midi, un<br />

km -u-die s'étant déclaré dans la soute aniè'R-<br />

où se trouvent les .munitions <strong>de</strong>s <strong>27</strong>0.<br />

Tandis que <strong>de</strong>s équipes d'ouvriers <strong>de</strong> l'ar-<br />

senal travaillaient à bord <strong>de</strong> concert avec l'é-<br />

quipage, on sonna au poste d'incendie ; im-<br />

médiatement les soutes liment noyées et te feu<br />

assez facilement umit.risé.<br />

Cette nouvcHe, dès qu'elle a été connue, a<br />

produit dans l'arsenal unie vive émotion. Mais<br />

e>a n'était .pas tout ; peu après, en effet on<br />

apprenait que te cuirassé Justice, <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxiè-<br />

me escadre, avait failli sauter dans <strong>de</strong>s con-<br />

ditions analogues.<br />

La Justice effectuait <strong>de</strong>s tirs au tube en ra<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>s Salins d'IIyèree.<br />

Des mwtelîrts 'prévinrent quiils venaient <strong>de</strong><br />

voir jaillir <strong>de</strong>s étdnee&as d'un© soute avant.<br />

Le capitaine <strong>de</strong> vaisseau Scherer, comman-<br />

dant du cu.irasisé, donna immédiatement l'or<br />

dre <strong>de</strong> noyer toutes tes soutes avant.<br />

Dans la soirée, la Justice rentrera en ra.<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

Toulon et le commandant Selierer, bien que<br />

l'on croie qu'il s'agisse d'un court-circuit, c<br />

<strong>de</strong>mandé ie renouvertement <strong>de</strong> son stoclt <strong>de</strong><br />

poudres.<br />

Un certain nombre <strong>de</strong> chauffeurs qui, au-<br />

jourd'hui, doivent participer aux essais dn<br />

Vergniaud, ont <strong>de</strong>mandé que les essais <strong>de</strong>s<br />

machines et chaudières soient effectués sam<br />

que les poudres soient à bord, préférant dant<br />

te cas contraire rester à terre.<br />

LES VOLS m "TITRES DE SUEZ<br />

Lyon, <strong>27</strong> <strong>octobre</strong>.<br />

Un individu dont le signalement correspond<br />

à celui <strong>de</strong> Lépreux, qui avait la charge <strong>de</strong>s<br />

titres à la Compagnie <strong>de</strong> Suez et qui vola pour<br />

un million <strong>de</strong> titres <strong>de</strong> cette Compagnie, s'est<br />

présenté hier dans une banque <strong>de</strong> Lyon poui<br />

toucher un Chèque.<br />

On provint aussitôt la police ; mais quand<br />

eflle arriva, l'individu, se méfiant sans doute<br />

à cause du retard qu'on mettait à lo payer,<br />

était parti sous un .prétexte quelconque.<br />

Les négociations<br />

Berlin, <strong>27</strong> <strong>octobre</strong>.<br />

La Gazette <strong>de</strong> la Croix et la Deutsche Tagc<br />

Zcitung publient un article d'une personna-<br />

lité coloniale alleman<strong>de</strong>, gui blâme l'opinion<br />

publique <strong>de</strong> s'être égarée sur la .piste d'Agadir<br />

et do ne pas avoir compris l'importance du<br />

Congo.<br />

Les compensations escomptées doivent ame-<br />

ner la possibilité d'établir plus tard, en <strong>de</strong>hors<br />

et en dépit <strong>de</strong> l'Angleterre, <strong>de</strong>s communica-<br />

tions direet.es entre les colonies africaines<br />

C'est nn coimnencement et un très grand ré-<br />

sultat, que le manque d'esprit colonial du peu-<br />

ple atSânand rein.pêche d'apprécier à sa juste<br />

Viafieur.<br />

Les Bcrliner Ncuesle Nachritchten, en re-<br />

vanche, sont toujours mécontentes.<br />

La manche sur Agadir avait semblé <strong>de</strong>voir<br />

annuler restât <strong>de</strong> la marche sur Fez ; il n'en<br />

fut rien. Agadir fut le digne pendant <strong>de</strong><br />

Tanger.<br />

D'aiSeu.rs, la question <strong>de</strong>s mines qui n'est<br />

pas réglée indique déjà l'attitu<strong>de</strong> future dc.<br />

l'Allemagne vis-à-vis <strong>de</strong> la France.<br />

L'accord marocain numéro <strong>de</strong>ux en. laisse<br />

prévoir plus tard un troisième. La France<br />

pourra encore se réjouir.<br />

UNE ÉPREUVE INTÉRESSANTE<br />

Si vous souffrez <strong>de</strong> Boutons, Dartres.<br />

Eruptions, ou autres maladies <strong>de</strong> la peau,<br />

mettez du Cadum sur une partie seulement<br />

da la surface affectée, et ensuite comparez<br />

cette partie avec la région voisine non trai-<br />

tée ; vous vous rendrez compte <strong>de</strong> suite du-<br />

merveilleux pouvoir curatif <strong>de</strong> ce produit.<br />

Cette simple épreuve vous fera comprendre<br />

pourquoi le Cadum est plus .estimé que<br />

n'importe quel autre remè<strong>de</strong> pour la peau.<br />

Ses propriétés cicatrisantes se manifestent<br />

dès la première application et les déman-<br />

geaisons, s'il y en a, sont immédiatement<br />

arrêtées. lie Cadum est un remè<strong>de</strong> sûr con-<br />

tre l'eczéma. On peut se procurer cette pom-<br />

ma<strong>de</strong> miraculeuse pour 1 et 2 fr. la boite.<br />

I «S électoral aucune popuiS<br />

un grand nom.br© <strong>de</strong> promeneurs.<br />

"Incendie. — Le feu a éclaté mercredi soir,<br />

vers 8 h. J. rue <strong>de</strong> la Gare. 39, au second étage<br />

<strong>de</strong> la maison (te M. Saigné, ancien huissier,<br />

dans les appartements occupés par M. Cta-<br />

piès. L'incendie a été occasionné par ta chute<br />

d'une lampe à pétrole qui était suspendue an<br />

plafond du salon. Les pompiers, accourus en<br />

toute hâte, ont pu, après <strong>de</strong> grands efforts,<br />

plus souple qu© la nôtre. Malvy compte sur<br />

Second. Les <strong>de</strong>ux font la paire.<br />

Mais, s'il y a, en Quercy, <strong>de</strong>s républicains<br />

dignes <strong>de</strong> ce nom, <strong>de</strong>s maires qui ne sont ni<br />

à vendre, ni à. louer, qu'ils surveillent les<br />

pattes <strong>de</strong> leur nouveau préfet et son jeu élec-<br />

toral.<br />

Et qu'ils ne S'étonnent pas si, ayant résisté<br />

à ses suggestions équivoques, ils sont un jour<br />

Ma . ition du Conservatoire <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.<br />

, u Won d'honneur. — M. Henri Dangles,<br />

"ttreau au ministère du travail et <strong>de</strong><br />

.- ^erv'ûp« - —- "..^v.u^».u, UI^JIJJV^-IIIC.UH, unis<br />

- !a Lé"?m,' e 2,u noirimé «" «ra<strong>de</strong> <strong>de</strong> chevalier<br />

5 «ic«ns àr^honiiciur à i'occaaion <strong>de</strong>s expo-<br />

ans<br />

l'étranger<br />

8tes est .<br />

Sftte et Bu^h 2»B*w»ate aux familles Rou-<br />

SS. tarnalT^ "V 8 * nacinées <strong>de</strong> notre<br />

biffer,;. "- tenitites autochtonefe du pays<br />

seuls. ' ^niite<br />

fe^Àt^ Las actionnaires <strong>de</strong><br />

4feen*. sont c*?* 1I0n - to Fraternelle <strong>de</strong><br />

;„, ^'U.che 3 ni'^ 'c cttii aura lieu à Albi,<br />

Son? réanitive <strong>de</strong>^iT^ 1 «* la eons-<br />


VENDREDI <strong>27</strong> OCTOBRE 1011<br />

CJéon, a» Hect. à » 5fl. Xfus ce* lots ont #« traité»<br />

jxâar M. ttlénui, courtier 3 ïfcrrate jxn»r ta maison<br />

Vin rouge, ire qualité, * 30 à * l'ii^olitre;<br />

pain fle ménage, o » le kilo; boit a brûler, l 2o<br />

lêâ &0 Kilos; bois, lo le stère.<br />

A.RIËGE<br />

P.imJers.<br />

Marché aux bestiaux :<br />

châtaipnes, ti, le tout l'hectolitre. «iii*.<br />

Poules 3 50; poulets, ? 50; canards, 4; dindon*-.<br />

13 pin'a<strong>de</strong>s, 4 50; pigeons, 1 35; oies moyennes, 15;<br />

oiés belles, 18, le tout la paire.<br />

Œals. 1 25 la douzaine.<br />

Champignons, 3 50 le panier.<br />

Latine brute lavée, 3 50 le Mo _ .<br />

Porc trais, 2 le kilo; cochons, 1 26 le kilo, poid^<br />

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GERS<br />

Fleuranee.<br />

Marciié du 24 <strong>octobre</strong>. — Voiel les cours pz-ati-<br />

oués :<br />

Blé, 20; avoine, 9 50; maïs, 18; orge, 12; haricots,<br />

40; fèves, 16: pommes dé terre, 4, le tout l'hectolitre.<br />

Graine <strong>de</strong> trèfle, 160; graine <strong>de</strong> luzerne, 120, le<br />

tout les 100 kilos. , .,<br />

Foin, sainfoin, 3; paille, 2, le tout les „„<br />

Vin rouge, 5; v.in blanc, ô 50, le tout le <strong>de</strong>gré, par<br />

•] j trois<br />

Bœuf 50- vache, 46; veau. 47; porc, «6; motrton,<br />

agneau, 00," le tout les 50 kilos, poids vit.<br />

Les œufs, 1 10 la douzaine.<br />

Dindons, <strong>de</strong> 10 à 12; dimicnneiaux, <strong>de</strong> 8 11; pin-<br />

ta<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 5 à 7; canards, <strong>de</strong> 5 à d: poules, <strong>de</strong> 3 à 5;<br />

poulets, <strong>de</strong> 2 50 à 4; aies majores, <strong>de</strong> 16 à 18, lé tout<br />

I ièrnres <strong>de</strong> 4 à 6; levreaux, <strong>de</strong> 2 50 à 3 50: lapins,<br />

<strong>de</strong> 1 25 à 2; palombes, <strong>de</strong> 1 tr. à 1 25; cailles, <strong>de</strong><br />

0 40 à 0 50, le tout la pièce. _ Saint qui semfble dormir et <strong>de</strong>ux enfants en pleurs.<br />

La feminV a cesse <strong>de</strong> vivre ; les enfants ne peuvent<br />

donner, sur leur i<strong>de</strong>ntité, que <strong>de</strong> vagues indica-<br />

tions : Us s'appellent Fred et Afagali D.nntey et<br />

viennent rte Bombay, où leur père <br />

4145 ..<br />

17C0 .. .<br />

1745 .. |<br />

!)20 935 .. !<br />

i?14 '. '. 833 ,. j<br />

iiix) '. '.<br />

1490 ., 150.8 Y. 1<br />

7S(i ..<br />

787 ..<br />

683 ,. 692 ..<br />

6Î0 .. 681 ..<br />

662 .. 660 ..<br />

6(i0 ..<br />

678 .. 690 Y.<br />

f)5Ô !.<br />

944 Y.<br />

943 .. 945 ..<br />

1215 .. 12 5 ..<br />

1210 .. 1223 ..<br />

1U50 .. 1065 ..<br />

1044 .. 1060 ..<br />

16<strong>27</strong> .. 1635 ..<br />

«24 .. 1«39 .<br />

1234 .. 1259 ..<br />

«30 .. 928 ..<br />

630 . 630 ..<br />

7n2<br />

112 50<br />

394<br />

400 .'!<br />

395 .. 401 ..<br />

321<br />

322 ..<br />

393 ;| 399 ..<br />

391 398<br />

216 '. ' 221 50<br />

152 ] [<br />

153<br />

651 '. '<br />

5528 !' 5545 Y.<br />

760 \. 774 Y.<br />

599 '. ! 617 il<br />

1564 '. ' 1565 '..<br />

1475<br />

1475 Y.<br />

14 - /7 ' 1470 ..<br />

22 5 2300 ..<br />

4 5 '. '. 470 ..<br />

i.A .. 469 ..<br />

539 ..<br />

539 ..<br />

399 75<br />

399 . 400 . .<br />

534 75 534 . .<br />

532 ..<br />

353 .. 355 . .<br />

353 .. 353 . .<br />

94 ..<br />

94 . .<br />

408 50<br />

411 25<br />

If "4 .<br />

104 25<br />

432 50 435 50<br />

375 75<br />

378 ..<br />

472 .. 471 ..<br />

508 .. 50s ..<br />

502 50 502 50<br />

415 .<br />

415 ..<br />

4 0.. 459 ..<br />

3(12 50 393 50<br />

445 .. 449 ..<br />

463 .. 465 ..<br />

456 50 459 ..<br />

497 . 495 ..<br />

495 .. 495 ..<br />

410 25 411 50<br />

413 75 414 ..<br />

42."> 50 425 ..<br />

416 50 418 50<br />

425 .. 4d0 . .<br />

418 . . 412 ..<br />

411 50 •414 .,<br />

424 . 414 ..<br />

1 4Q<br />

A4 i<br />

414 . , i< i<br />

414 . .<br />

OO. > , , 359<br />

000 . . 338<br />

d\i£> UO 004 OU<br />

loi . , loi ..<br />

DUO , . 607<br />

ES 465 .. 40*<br />

444 .. 445<br />

141 50 112 ..<br />

471 .. 473 ..<br />

66 .. 68 50<br />

38 50 39 ..<br />

41 25 41 20<br />

135 .. 134 50<br />

38 .. 3s 75<br />

83 .. 85<br />

102 .. 107 GO<br />

20 75<br />

164 ÔO lf>7 V.<br />

159 .. 160 50<br />

Les MAI»AIMES <strong>de</strong> h» FEMME B<br />

Exiger ce portrait<br />

Sur cent femmes, 11 y en a 90<br />

gui sont atteintes <strong>de</strong> Tumeurs,<br />

Polypes, Fibrome et autres engor<br />

gements, qui gênent plus ou<br />

tfioins la menstruation, et qui<br />

exp'iquent les HÉMORRAGIES ei<br />

les VERTUS presque continuelles,<br />

auxquelles elles sont sujettes.<br />

La Femme ee préoccupe p?u<br />

d'abord <strong>de</strong> ces inconvénients, puis<br />

tout à coup le ventre commence a grossir et les<br />

malaises redoublent. Le FIBROME se développe peu<br />

à peu, il pèse sur les organes intérieurs, occasionne<br />

d.s douleurs darw le bas-ventre et les reins. La<br />

n.a!a<strong>de</strong> s'affaiblit et les perios alxmdantes la forcent<br />

â s'alitor presque continuellement.<br />

flîlP falPP? A tmnes ces malheureuses il faut dire et<br />

b!UD 1(111 G • rediro : Faites une cure avec<br />

a Jouvence <strong>de</strong> l'Abbé Soary<br />

qui votis guéTira sûrem-ent, sans que voue ayez besoin<br />

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103 25 103 45<br />

62 75 93 20<br />

92 50<br />

'95 45 '95:80<br />

230 ..<br />

105 ..<br />

U5 85<br />

6ii ..<br />

66 ..<br />

9(i 40 96 95<br />

9, 95 96 75<br />

94 70 95 :iô<br />

94 70 95 30<br />

95 40 95 15<br />

94 60<br />

94 90<br />

97 ..<br />

97! 30<br />

96 25<br />

96i25<br />

84 ..<br />

84 ..<br />

83 30<br />

83 60<br />

88 .. 8* 45<br />

106 30 i 106 30<br />

102 15<br />

iu'2 15<br />

88 45<br />

89 20<br />

460 .. 1 464 .<br />

483 50 486 ..<br />

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NOTRE CONCOURS<br />

cl a<br />

T B R<br />

BOURSE DP TOrjT^OOSB<br />

Fon^s d'Etat îrançais. — 3 % au porteur 94 60<br />

amortisssaiWe 95 46.<br />

Emprunts <strong>de</strong> villes (Ville die Paris). — Obligations<br />

1866, 4 %, 589 ; 1875, 4 %, 684 T5 ; 1899, 2 %, 408 50<br />

1906, 2 3,/4 %, 3175 50.<br />

Valeuirs françaises. — Obllgati'oinîs Foncières, 1879,<br />

3 %, 508 ; Oooiijmiiinalee, 1891, 3 %, 391 ; 1906, ',95;<br />

Crédit Lyoin-»ajs, eut-coup. 29, 1498 : Lyon à la Mé-<br />

dîwnraaiée (Paris à), actions ox-wvup. 107, 1218<br />

Midi, obligations 3 % anciennes, 4it6 50 ; Nord, ac-<br />

tions, ex-coup. U0, 1635 ; Orléans, obligations 3<br />

anciennes, 4.U 50 : Ouest, actions ex-coup. 112, 921<br />

Fondis d'Etat étrangers. — Eusse 3 % 1891, 84<br />

Russe 5 % 1906, 106 25.<br />

Valeurs étrangèi-ee. — Lomiibar<strong>de</strong>s, 3 % X, <strong>27</strong>4<br />

Nord <strong>de</strong> l'Espagne (Ch. <strong>de</strong> i«r), obligations, 3<br />

Ire série 356 ; 4* série 356 ; Sa-ragosse (Ch <strong>de</strong> ter')"<br />

obligations 3 % 2" H. 354 ; Rio Tinto Company Li-<br />

mited, actions ordinaire, ex-coup. 25, 1678.<br />

Vaâeurs diverses (actions). — Société Toulousaine<br />

du Bazacle^ série A. Ex. c. 3, 2148 ; Société Méridio-<br />

nale Transport <strong>de</strong> force, ex-coup. 14 , 890 ; Mines<br />

<strong>de</strong> Carmolux, ex-coup. 68, 2BS5 ; Verreries <strong>de</strong> Car-<br />

maux, ex-coup. 54, 605 ; M'Lnes d'Albi, ex-coup. 52,<br />

<strong>27</strong>9 ; Chemin <strong>de</strong> fer du sud-ouest, ox-oouip. 28, 400;<br />

L'Epargne, ex-coup. 23, 440 ; Grands Cafés, ex-coup<br />

25, 560.<br />

Valeurs diverses (obligations). — Département <strong>de</strong><br />

la Haute-Garonne 480 ; Société Hydïo-Electriîue<br />

Bouesilionnaise,, 5 %, 485 ; Méridionale Transport<br />

foïce., 4 è, 457 ; Chemin <strong>de</strong> fer du sud-ouest, 4 %<br />

480 ; Tramways Pons 4 % 1908, 478 75 ; Grands Ca-<br />

fés, 4 %. 494 25 ; Eaux <strong>de</strong> la Preste, 5%, 485, 486.<br />

Cours auUienticfue <strong>de</strong>s valeurs ne figurant pas à<br />

la cote «fificieUie. — Ob Slrven, 4 J, 485.<br />

Oxanges. — Espagne, 'les 100 pesetas 45 ; Londres,<br />

25 16 i a 25 28 4 ; Berlin, 123 k à 123 3/4.<br />

LES MAMANS qui ont la coquetterie <strong>de</strong> voir<br />

leurs chers petits exquisement habillés et a<br />

bon marché les conduisent au Petit Marin<br />

(Mile Bastier). Spécialité <strong>de</strong> costumes pour pe-<br />

tits garçons a façon, 22, rue <strong>de</strong>s Lois, Tou-<br />

louse.<br />

GOMMENT COMPOSER L'ÉQUIPE DU STADE 1<br />

TOULOUSAIN ?<br />

L'Express du Midi, pour montrer une fois<br />

<strong>de</strong> plus l'intérêt qu'il apporte â l'élu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

questions sportives en général et à celle du<br />

fotball en particulier, au moment où elle pas-<br />

sionne un public si nombreux, ouvrira une<br />

série <strong>de</strong> concours <strong>de</strong>stinés A favoriser la dif-<br />

fusion du sport et à orienter dans le sens le<br />

favorable à son développement.<br />

L'Express est, en eflet, le premier journal<br />

<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> qui ait inauguré la rubrique<br />

critique d u football ; il se <strong>de</strong>vait d'appor-<br />

ter aujourd'hui à cette rubrique les améliora-<br />

tions et les progrès que lui dictent, avec les<br />

circonstances, les désirs <strong>de</strong>s sportsmen tou-<br />

jours plus nombreux qui lisent ce journal.<br />

Sous commençons la série <strong>de</strong> nos concours<br />

en posant à nos lecteurs la question sui-<br />

vante :<br />

COMMENT COMPOSER L'ÉQUIPE DU STADE<br />

TOULOUSAIN ?<br />

tes vrais sportsmen et les amateurs <strong>de</strong><br />

football qui suivent par milliers, tous tes<br />

dimanches, les matches <strong>de</strong> football aux Ponts-<br />

Jumeaux, comprendront la portée <strong>de</strong> cette<br />

question.<br />

Au moment où la suprématie <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong><br />

en rugby, dans la région pyrénéenne, com-<br />

mence à être contestée, ll importe que chacun<br />

fasse son possible pour conserver à notre<br />

centre sportif sa suprématie, en étudiant avec<br />

nous comment doit être composée l'équipe du<br />

Sta<strong>de</strong> Toulousain, la plus digne <strong>de</strong> rep»<br />

ter nos couleurs au <strong>de</strong>hors.<br />

Nous serions trop heureux si <strong>de</strong>s jjomW»<br />

ses réponses que nous recevrons sortaient a»<br />

indications <strong>de</strong> nature soit à éclairer ceux p<br />

ont pour mission <strong>de</strong> composer cette e


,E NUMERO 5 CENTIMES ^ <strong>de</strong> Dételé s«ei»ie et Religieuse LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

1<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION: <strong>Toulouse</strong>, Rue Roguelaine, 25<br />

-ltrrB.aABONKE KT DÉPARTEMENTS UMTROPHKS . . . ^ J" 1 " ^<br />

îiriRTKMiSNTS NON LIMITROPHES -5<br />

g^ŒR^p»^) 4b- il:<br />

Abonne m«nt«' P««ent <strong>de</strong>, l-.tx. <strong>de</strong> clique mol» et .ont e .^U B d'wruiee<br />

OB u<br />

24 -<br />

tre longue carrière, <strong>de</strong>s sujets capables<br />

2 passer brillamment Voral et qui subi<br />

avant d'y atteindre, un double échec<br />

M écrit.<br />

fefii im ' ite d âge existant P° iur les gran-<br />

^Tfïes, ces jeunes gens, déjà retardés<br />

.^«s étu<strong>de</strong>s par <strong>de</strong>s raisons, <strong>de</strong> santé<br />

011<br />

Emilie risquaient, en redoublant<br />

m ea,^ née ' <strong>de</strong> voir fermée <strong>de</strong>vant eux<br />

Oeux-ià<br />

0 <strong>de</strong> * eur cnent été JLS*^*'"<br />

** *« livrée pl0c ^dés chiinianTV^s„en état<br />

f*mantZ J muite comme n^J a Po '" ^«-<br />

l«iir ,ïï m &Ue <strong>de</strong> leur ?^ res neuves;<br />

MaisR?,? 0uba Qe. Ce sont u *J abn cation cè<strong>de</strong><br />

k&wt'S*""<br />

AÏS" ' ° uu " aïs»<br />

'«ta<br />

À<br />

.A<br />

donë'""ft " ,uussc 1«fe<br />

n mot° ,:1^<br />

SE,CME0R<br />

COUARD<br />

anonymat.<br />

va leureux<br />

•W*m* du' Congo<br />

Couard (aneien<br />

volontaire en 1870) qui planta le premier à<br />

poste fixe, dans le Haut-Cogo, le drapeau <strong>de</strong><br />

la France, avant même la fondation <strong>de</strong> Braz-<br />

zaville.<br />

'Pendant 34 ans, le hardi pionnier qu'est Mgr<br />

Augouard ne cessa <strong>de</strong> travailler à l'expansion<br />

<strong>de</strong> l'influence française au Congo et ses œu-<br />

vres ont pris <strong>de</strong> merveilleux développements,<br />

tout le mon<strong>de</strong> se plaît à le reconnaître<br />

Or c'est à ce moment que l'œuvre <strong>de</strong> Mgr<br />

Augouard est frappée au cœur puisque, à paît<br />

Brazzaville, toutes ses missions vont se trou-<br />

ver en territoire aJlemand.<br />

Quelle angoisse pour le vénérable prélat <strong>de</strong><br />

voir arborer le drapeau allemand là où il fai-<br />

sait flotter si fièrement les couleurs <strong>de</strong> la<br />

France 1<br />

Mgr Augouard rentre en France pour soute<br />

nir les intérêts <strong>de</strong> sa mission, qui sont aussi<br />

ceux du pays.<br />

Puisse sa longue expérience être mise à<br />

profit par les pouvoirs pufo.ics pour la solu-<br />

tion <strong>de</strong> cette question du Congo, qui engage<br />

les intérêts et même l'honneur <strong>de</strong> la France.<br />

LA MEDAILLE DE 1370<br />

Les .anciens combattants <strong>de</strong> 1870 aurooit la<br />

médaille.<br />

C'est bien.<br />

Mais sont-ils seuls à l'avoii* - méritée 7 Pour<br />

i quoi la refuser aux aùmôîKiers et infirmiers<br />

qui se sont dévoués a.u service <strong>de</strong> Formée ?<br />

Eux aussi fiaient <strong>de</strong>s héros.<br />

LES ÉPINGLES A CHAPEAUX<br />

Un magistrat <strong>de</strong> Londres, M. Plow<strong>de</strong>n-, ju-<br />

geait il y a huit jours une dame coupable d'a-<br />

voir blessé un oon-stable avec une épingie<br />

chapeau.<br />

Aii cours <strong>de</strong>s débats, l'honorable magistra<br />

a prononcé ces paroles judicieuses : « On ne<br />

<strong>de</strong>vrait pouvoir porter une épingle à chapeau<br />

qu'en vertu d'un permis ; «lie est entre les<br />

mains d'une femme une arme aussi dange-<br />

reuse qu'un revolver entre les mains d'un<br />

homme. On peut -même ajouter que l'épingl*<br />

est beaucoup plus redoutable, car on n a ja-<br />

mais vu un honnête bourgeois ébnrgnev en<br />

fiourrnnt son voisin d'omnibus avec un revoir<br />

Elle est bien bonne, Vhistoire <strong>de</strong> cet Amé-<br />

ricain arrêté pour avoir « conduit » <strong>de</strong> Fé-<br />

camp à Paris une jeune fille avec laquelle<br />

il a fait la fête. C'est du vau<strong>de</strong>ville le plus<br />

êchevelê.<br />

L'Américain prend le train avec la petite<br />

libertine, qui, naturellement, était partie<br />

sans laisser son adresse. Un mandat d'ame-<br />

ner est lancé contre VAméricain, qui est. ar-<br />

rêté sous l'inculpation <strong>de</strong> rapt. Notre fêtard<br />

est traité sans pitié. On lui enlève son ar-<br />

gent, son faux-col, sa cravate ses mou-<br />

choirs. On lui met les menottes. Du Dépôt,<br />

il est transféré à la prison du Havre, et là<br />

le juge d'instruction s'aperçoit qu'il a agi<br />

trop vite.<br />

— Mille excuses, cher monsieur, dit-il en<br />

tendant sa carte à l'inculpé, je regrette vi-<br />

vement cette petite erreur. Vous' êtes li-<br />

bre. »<br />

A la bonne heure, allez-vous dire voilà<br />

au moins un juge d'instruction qui n'hésite<br />

pas a reconnaître ses gaffes et à les réparer<br />

test vrai. Ce juge mérite une mention<br />

Nombreux sont, en effet, les juqes d'instruc-<br />

tion qui, sans motif, sans preuve sur une<br />

apparence <strong>de</strong> prês-omption. s'oublient par-<br />

fois jusqu'à coffrer <strong>de</strong> très honnêtes gens '<br />

puis, lorsqu'ils s'aperçoivent <strong>de</strong> l'erreur<br />

leur signifient, sur un ton sévère et impoli'<br />

qu'ils n'ont qu'à se retirer. Le juge d'ins-<br />

truction, avec ses pouvoirs illimités, est<br />

hez nous un homme redoutable et juste-<br />

ment redouté. Le Parlement, qui s'occupe<br />

S LÎ rC ^i m ^ t <strong>de</strong> ce 1ui le regar<strong>de</strong><br />

pas <strong>de</strong>vrait bien inviter le ministère <strong>de</strong> la<br />

justice a modérer l'emballement <strong>de</strong>s magis-<br />

trats chargés d'instruire les affaires.<br />

Celui du Havre peut être un emballé •<br />

mais il a une façon tout à fait originale<br />

d'avouer s-es torts.<br />

Le fait d'avoir donné sa carte à l'Améri-<br />

cain est A un gentleman. Mais M le iuae<br />

d'instruction du Havre ne s'en est pas tenu<br />

la. 11 a offert au ci-<strong>de</strong>vant accusé une place<br />

dans sa baignoire, au théâtre, il a mené<br />

son détenu <strong>de</strong> la veille au spectacle.<br />

Du cachot à la baignoire !<br />

Quel délicieux sujet <strong>de</strong> vau<strong>de</strong>ville I Cette<br />

scène à faire est siire d'obtenir le plus<br />

grand et le plus franc succès dans la pro-<br />

chaine revue. Nos magistrats sont si dré<br />

les I Deman<strong>de</strong>z plutôt à M. le procureur <strong>de</strong><br />

Villefranche-<strong>de</strong>-Rouergue l — Louis.<br />

sons et coquillages actiuelleinent consom-<br />

més. Dans les rues, les reven<strong>de</strong>urs ambu-<br />

lants débitent les herbes, les gâteaux, les<br />

vins, les vian<strong>de</strong>s, les fruits frais ou secs,<br />

Jusqu'aux châtaignes <strong>de</strong> Lombardio, aux<br />

figues <strong>de</strong> Malte et aux raisins <strong>de</strong> Damas.<br />

Dans" les boutiques, le boulanger vend le<br />

pain, le gâtelier les gâteaux, l'ouolot/ew<br />

les oublies et Yéchau<strong>de</strong>ur les éehau<strong>de</strong>s. A<br />

côté d'eux, on trouvera le moutardier et<br />

Yépïcier, véritable apothicaire qui vend<br />

tous les condiments et même certaines dro-<br />

gues pharmaceutiques.<br />

Comme boisson, on a le vin. débité an<br />

détail par le tavernier ou livré en futailles<br />

au port <strong>de</strong> la Grève. Il vient <strong>de</strong> Bourgogne,<br />

<strong>de</strong> Brie ou <strong>de</strong> Champagne. On boit encore<br />

la cervoise, sorte <strong>de</strong> bière faite d'eau,<br />

d'orge <strong>de</strong> méteil et <strong>de</strong> dragée (mélange <strong>de</strong><br />

lentilles, <strong>de</strong> vesces et d'avoine).<br />

Malgré cette abondance <strong>de</strong> matière pre-<br />

mière, la chère <strong>de</strong> cette époque n'est ni sa-<br />

voureuse, ni délicate. La table <strong>de</strong>vait être<br />

surchargée <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> poissons ; avec<br />

eux on préparait <strong>de</strong>s ragoûts formidable-<br />

ment épicés ; le poivre, la girofle, la can-<br />

nelle, le gingembre, le safran y fraterni-<br />

saient. On mettait <strong>de</strong> la moutar<strong>de</strong> jusque<br />

dams La soupe.<br />

Ceite cuisine enfin se faisait sans aucun<br />

goût, car <strong>de</strong> même qu'on servait sur un im-<br />

mense plat toutes les pièces d'un même ser-<br />

vice, <strong>de</strong> même on jetait pêle-mêle sucre,<br />

condiments et parfums dans un chaudron<br />

bourré <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s les plus variées.<br />

C'est le triomphe <strong>de</strong>s sauces et <strong>de</strong>s ra-<br />

goûts, dont ceux qui ont lu Pantagruel peu-<br />

vent avoir une excellente idée. Car la cui-<br />

sine <strong>de</strong> Rabelais, c'est la cuisine du moyen<br />

âge arrivée à son complet développement.<br />

Elle ne donnait qu'une alimentation lour<strong>de</strong>,<br />

indigeste, <strong>de</strong> saveur pénible. On ne peut<br />

waiment que regretter le mauvais emploi<br />

<strong>de</strong> tant <strong>de</strong> matières premières <strong>de</strong> valeur.<br />

Durant la Renaissance et le xvn" siècle,<br />

la cunsine fit peu <strong>de</strong> progrès, si ce n'est du<br />

IÏ(V> <strong>de</strong> l'abondance dés plats. On sait quel<br />

gastronome fut Louis XIV et <strong>de</strong> quel for-<br />

midable appétit jouissait le Grand Roi.<br />

Les voyages <strong>de</strong>s navigateurs et <strong>de</strong>s mar-<br />

chands avaient cependant leur répercus-<br />

sion sur la composition <strong>de</strong>s menus dé nos<br />

Jfères ; les plantes nouvelles, lés épices exo-<br />

tiques, les animaux étrangers s'inirodui-<br />

aaient et parfois supplantaient les produite<br />

anciens. Catherine <strong>de</strong> Médicis amena <strong>de</strong><br />

son pays quelques artistes culinaires, et la<br />

cuisine française s'italianisa, <strong>de</strong>vint plus<br />

simple, plus élégante, car <strong>de</strong>puis longtemps<br />

déjà, les maisons d'Esté et <strong>de</strong> Médicis ai-<br />

maient la chère lin© et soignée ; Le Titien,<br />

Véronôse. Raphaël étaient <strong>de</strong> fins gourmets.<br />

Mais il faut arriver à l'époque <strong>de</strong> la Ré-<br />

gence pour voir la cuisine française s'affi-<br />

ner véritablement et conquérir cette maî-<br />

trise qu'elle possè<strong>de</strong> encore <strong>de</strong> nos jours.<br />

Sous l'impulsion du Régent, aimable<br />

gourmet, on vit disparaître <strong>de</strong> la table ces<br />

amoncellements <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>s indigestes ; aux<br />

banquets d'antan succédèrent les petits sou-<br />

pers. Mercier, dans son Tableau <strong>de</strong> Paris<br />

(1780), dit : « On ne sait manger délicate-<br />

naent que <strong>de</strong>puis un <strong>de</strong>mi-siècle ; la déli-<br />

cieuse cuisine <strong>de</strong> Louis XV fut inconnue à<br />

Louis XIV. »<br />

Les légumes proscrits jusqu'alors <strong>de</strong>vien-<br />

nent en honneur, les vian<strong>de</strong>s sont prépa-<br />

rées légèrement, un <strong>de</strong>ssert délicat cou-<br />

ronna le repas, la table participe a l'élé-<br />

gance actuelle <strong>de</strong> la vie. On ne dîne plus<br />

pour beaucoup manger, mais pour savourer<br />

d'exquises choses et causer entre gens d'es-<br />

prit. Causer <strong>de</strong>vient souvent l'unique but d©<br />

ces réunions autour <strong>de</strong> la table. Qui ne con-<br />

naît les dîners <strong>de</strong> M m0 Geoffrin ?<br />

La cuisine, dès lors, est un art que ne<br />

dédaignent pas <strong>de</strong> pratiquer les grands.<br />

Louis XV excelle dans la préparation du<br />

café et <strong>de</strong>s poulets au basilic, le duc <strong>de</strong><br />

Richelieu est maître en l'art difficile <strong>de</strong><br />

réussir la mayonnaise, qu'il inventa ; Marie<br />

Ltczlnska est la. créatrice <strong>de</strong>s bouchées à la<br />

reine, et nous pourrions allonger <strong>de</strong> beau-<br />

coup cette liste.<br />

Il ne faudrait pas croire que seules la<br />

noblesse et la haute bourgeoisie profitaient<br />

<strong>de</strong> ces progrès gastronomiques. A lire les<br />

ouvrages <strong>de</strong> l'époque, principalement les<br />

redis "<strong>de</strong> voyageurs tels que Young, on se<br />

convainc vite du contraire.<br />

\rthur Young, qui écrit à la veille <strong>de</strong> la<br />

Révolution, est frappé <strong>de</strong> l'excellence <strong>de</strong> la<br />

cuisine française, comparée à l'anglaise,<br />

et il ajoute : « Cette différence ne se borne<br />

pas à la comparaison d'une gran<strong>de</strong> table en<br />

France avec une autre en Angleterre ; elle<br />

frappe aussi bien quand on rapproche le<br />

menu <strong>de</strong>s familles mo<strong>de</strong>stes dans les <strong>de</strong>ux<br />

L'ACTUALITÉ<br />

Le Biintii si le Procaraur<br />

pays.<br />

CHRONIQUE<br />

La Cuisine <strong>de</strong> France<br />

engagé 1 ver cuché dans son chapeau.<br />

A l'heure où s'achève si brillamment et<br />

avec tant <strong>de</strong> succès l'enquête sur la vie<br />

chère ouverte par l'Express, quand l'ima-<br />

gination <strong>de</strong> nos lecteurs est encore hantée<br />

par <strong>de</strong>s soucis d'ordre ménager, il nous pa-<br />

raît intéressant <strong>de</strong> jeter un regard en ar-<br />

rière, et <strong>de</strong> savoir quels étaient les goûts et<br />

les habitu<strong>de</strong>s culinaires <strong>de</strong> nos ancêtres,<br />

quels progrès notre désir <strong>de</strong> bien-être nous<br />

a fait accomplir en ce sens.<br />

En plein moyen âge, cette pério<strong>de</strong> que,<br />

trop volontiers, on. se représente plongée<br />

dans les ténèbres <strong>de</strong> la barbarie, les <strong>de</strong>n-<br />

rées alimentaires <strong>de</strong> toute sorte se ven-<br />

daient abondamment sur le marché <strong>de</strong> Pa-<br />

ris et <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s villes. Si l'on feuillette<br />

<strong>de</strong>s ouvrages tels que le Livre <strong>de</strong>s Métiers,<br />

d'Etienne Boileau, prévôt <strong>de</strong> Paris sous<br />

saint Louis et ancêtre du poète, pn est sur-<br />

pris <strong>de</strong> la diversité <strong>de</strong>s approvisionnements<br />

<strong>de</strong> la capitale.<br />

Sur le territoire actuel <strong>de</strong>s Halles cenr<br />

trales, dès le xin e siècle, on trouve, appor-<br />

tés par les bateaux, presque tous les poi»-J<br />

Le bien-être domestique est général en<br />

France, et Young admire dans nos auber-<br />

ges l'excessif bon marché <strong>de</strong> repas convena-<br />

bles, d'où le <strong>de</strong>ssert n'est pas exclu, pas<br />

même les liqueurs. ...<br />

Denuis cette époque, la cuisine française<br />

est allée se perfectionnant, sans modifier<br />

cependant ses lignes essentielles. Définiti-<br />

vement constituée sous l'Empire et la Res-<br />

tauration, elle n'a guère changé <strong>de</strong>puis lors,<br />

et les gourmets du xix" siècle, à la suite <strong>de</strong><br />

BrLUat-Savarin, ont établi sa réputation.<br />

Notre existence mo<strong>de</strong>rne n'est cependant<br />

guère favorable aux plaisirs <strong>de</strong> la table.<br />

Nous sommes comane Napoléon, qui man-<br />

geait vite et mal. La dyspepsie, l'entérite,<br />

l'appendicite nous guettent au détour d'une<br />

digestion hâtive, et la cuisine <strong>de</strong>vient, cha-<br />

que jour davantage, un domaine médical.<br />

Avec les régimes disparaît la bonne cui-<br />

sii.a ; on les accuse même d'un mal plus<br />

grave, puisque, si j'en crois M. P. Leroy-<br />

Beuulieu, la consommation excessive du lait<br />

et <strong>de</strong>s œufs, due aux régimes médicaux, est<br />

une <strong>de</strong>s causes <strong>de</strong> la cherté <strong>de</strong> la vie. U en<br />

existe malheureusement d'autres plus sé-<br />

rieuses elle n'est cependant pas négligea-<br />

ble et èn tous cas beaucoup plus plausible<br />

due celle que l'honorable M. Jenouvrier im-<br />

«I, te « aux princes <strong>de</strong> la science : mé<strong>de</strong>cins<br />

et avocats ». J'ignore la justesse <strong>de</strong> son al-<br />

iéé-ition à l'égard <strong>de</strong>s avocats, mais poux<br />

nai-ler <strong>de</strong>s honoraires déshonorants <strong>de</strong>s mé-<br />

teins on voit que M. Jenouvrier ignore la<br />

S^ère' navrante <strong>de</strong> milliers <strong>de</strong> mes con-<br />

frères S'il savait mieux l'étrange situation<br />

du corps médical, étranglé par les sociétés<br />

d« secours mutuels et les lois d'assistance,<br />

il n'aurait pas écrit cette phrase qui. ex-<br />

ceotion faite pour quelques rares personna-<br />

lités, justement condamnées, jette la suspi-<br />

cion âua- la portion la plus honorable <strong>de</strong> ce<br />

que- Von nomme maintenant, c'est la mo<strong>de</strong>,<br />

Te rK'olétariat intellectuel.<br />

Et voilà comment la cherté <strong>de</strong> la vie nous<br />

fait terminer une chronique sur la cuisme<br />

française, par la défense du corps médica*<br />

fmnçais.<br />

D r Etienne LEVRAX.<br />

Depuis quelque temps déjà, l'attention est<br />

attirée sur l'extraordinaire procureur <strong>de</strong><br />

Villefranche-<strong>de</strong>-Rouergue.<br />

Nos lecteurs n'ont pas oublié comment<br />

M. Jean Totti avait tenu lui-même à se si-<br />

gnaler au public et à briguer une popula-<br />

rité <strong>de</strong> mauvais aloi par la scandaleuse et<br />

ridicule tentative d'arrestation <strong>de</strong> M110 <strong>de</strong><br />

Butler, la vaillante prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong>s Jeunes<br />

Filles Royalistes. Nous avons raconté avec<br />

détails cette affaire tout à fait honteuse<br />

pour le magistrat qui l'avait engagée, et<br />

nous avons exposé l'impasse dans laquelle<br />

le zélé procureur était allé se fourvoyer.<br />

Mais maintenant, voici bien autre chose :<br />

l'arrestation du banquier Phalip. que nous<br />

avons signalée dès le premier jour dans nos<br />

éditions régionales, place M. Totti dans une<br />

toute autre posture. Et cet homme si ar-<br />

<strong>de</strong>nt à mettre les gendarmes en mouve-<br />

ment contre une jeune fille qui a défendu<br />

son église et sa foi, en est aujourd'hui, et<br />

avec gran<strong>de</strong> raison, à redouter l'apparition<br />

<strong>de</strong>s mêmes gendarmes.<br />

Nous avons indiqué déjà, dans nos chro-<br />

niques <strong>de</strong> l'Aveyron, les rapports étroits qui<br />

unissaient l'agent d'affaires et Le magistrat<br />

animé d'une aussi pure ar<strong>de</strong>ur républi-<br />

caine. Mais on ne saurait assez insister sur<br />

cette situation anormale et scandaleuse,<br />

bien caractéristique du régime que nous<br />

subissons.<br />

Dès l'arrestation manquée <strong>de</strong> M"6 <strong>de</strong> But-<br />

ler, notre vaillant ami M. Maurice Pujo<br />

avait poussé le holà ! et crié bieai fort que<br />

l'on <strong>de</strong>vrait arrêter celui qui voulait mettre<br />

en prison les autres. Il établissait les étran<br />

ges relations qui unissaient le procureur<br />

Totti à un certain Lagarrigue, orné <strong>de</strong> plu-<br />

sieurs condamnations pour vol ou escroque<br />

rie. et au fameux Phalip, dont les extrava-<br />

gants tripotages défraient toutes les con-<br />

versations dans le Rouergue.<br />

Jean Phalip, il n'y a pas bien longtemps,<br />

avait été condamné à trois mois <strong>de</strong> prison<br />

pour banqueroute. Mais il fit appel <strong>de</strong> ce<br />

jugement. Une contre-enquête fut ordon-<br />

née, et, par un scandale judiciaire, celte<br />

contre-enquête ne fut pas confiée à un nou-<br />

veau juge, mais au commissaire, simple of-<br />

ficier <strong>de</strong> police.<br />

On <strong>de</strong>vine pourquoi : le commissaire est<br />

aux ordres du procureur <strong>de</strong> la République.<br />

Ainsi, Phalip s'en tira à bon marché, une<br />

première fois. Mais ce n'était pas pour<br />

longtemps.<br />

Quel était son rôle auprès du procureur ?<br />

Il lui servait <strong>de</strong> rabatteur, lui amenant<br />

<strong>de</strong>s gogos auxquels il faisait grassement<br />

payer toutes sortes <strong>de</strong> services, sur lesquels<br />

Phalip, à son tour, <strong>de</strong>vait retenir sa petite<br />

commission. Il semble avéré, en effet," que<br />

M. Totti avait <strong>de</strong> grands, besoins d'argent,<br />

pour satisfaire principalement ses goûts<br />

<strong>de</strong> jeu. C'est à Villefranche-, où, d'ailleurs,<br />

il ne faisait que passer rapi<strong>de</strong>ment, qu'il<br />

venait se ravitailler ainsi, grâce au pres-<br />

tige <strong>de</strong> sa robe, et aux agissements <strong>de</strong> ses<br />

rabatteurs.<br />

Nous ne citerons pas toutes les affaires<br />

compromettantes qui ont été traitées <strong>de</strong><br />

cette sorte entre le magistrat et le banque-<br />

routier.<br />

Parmi les moyens employés pour drainer<br />

l'argent <strong>de</strong>s naïfs, il y avait surtout les<br />

promesses <strong>de</strong> « services », promesses par-<br />

fois indéterminées (mais on sait qu'un pro-<br />

cureur <strong>de</strong> la République a le bras long),<br />

parfois plus précises, telles que celles d'ob-<br />

tenir <strong>de</strong>s permissions pour le fils soldat,<br />

d'user <strong>de</strong> son influence pour ou contre <strong>de</strong>s<br />

nominations, ou dans <strong>de</strong>s affaires <strong>de</strong> diver-<br />

ses sortes... ; enfin, offres <strong>de</strong> garanties réel-<br />

les inexistantes, <strong>de</strong> garanties personnelles<br />

inopérantes et le plus souvent <strong>de</strong> transferts<br />

d'assurances sur la vie qui se périmaient<br />

faute <strong>de</strong> paiement <strong>de</strong>s primes.<br />

A ce sujet, l'Action Française a réuni un<br />

volumineux dossier, d'où elle a tiré déjà les<br />

histoires les plus édifiantes.<br />

En voici une qui n'est pas dos moins cu-<br />

rieuses :<br />

Un brave Homme <strong>de</strong> soixante-quinze am,<br />

Antoine P..., est revenu ise fixer à Viriefran-<br />

che, après un séjour en Amérique, avec quel-<br />

ques économies /( ne sait pas lire. Phalip<br />

fort <strong>de</strong> l'autorité <strong>de</strong> Totti, l'endoctrina facile-<br />

ment.<br />

m lui fit consentir um prêt sous forme d'un<br />

prétendu centrât d'assurance viagère à l'D'r-<br />

baine, dont il était représentant, et se fit ver-<br />

ser les fends du capital <strong>de</strong> la prétendue assu-<br />

rance : cinq m'ii!B,e francs. -<br />

•Mais Antoine P... avait encore reçu <strong>de</strong><br />

Phalip que le paieiment <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux termes lors-<br />

que Le banquier Le fit appeler et lui dit •<br />

« Je me suis trompé sur votre âge dans la<br />

rédaction <strong>de</strong> la polSce. Portez-moi cette po-<br />

lice ».<br />

Le vieillard la lui ayant apportée, Phalip la<br />

déchire et lui remet en échange un papier<br />

quelconque que l'autre accepte sans méfiance.<br />

Peu après, Antoine P... se marie avec iw-e<br />

veuve. OeiLe-ei lui met la puce à l'oreilie, Pha-<br />

lip ne versant pilius rien. P... fait alors écrire<br />

à l'Urbaine qui répond :<br />

« Je n'ai aucune assurance à votre nom », et<br />

envoie un inspecteur qui, pour dégager 'sa<br />

Compagnie <strong>de</strong> tout ennui sans doute, « arran-<br />

ge • l'affaire en faisant do»mer par Phalip un<br />

reçu à P... <strong>de</strong> la somme versée par lui. La<br />

Compagnie se trouvant, couverte, refuse<br />

rien payer.<br />

Le procureur Totti, à qui l'escroquerie est<br />

dénoncée, refu.se d'intervenir. Antoine P..<br />

adresse alors une plainte au procureur géné<br />

rai à MontpttMier.<br />

C'est à La suite <strong>de</strong> cette plainte que Phalip<br />

fut poumsiuitvi et condamné, l'été <strong>de</strong>rnier, pour<br />

banqueroute, à trois mois <strong>de</strong> prison. La pro-<br />

tection du proooreiur aivaiit -réussi, en dépit .les<br />

pièces du dossier, à lui éviter une incutpatiaii<br />

plus grave. Cette protection parvint encore à<br />

faire accor<strong>de</strong>r à son rabatteur le bénéfice <strong>de</strong><br />

la loi <strong>de</strong> «ursi-s !<br />

Antoine P..., ruiné et indigné, aduipssa alors<br />

directement une plainte au ministre <strong>de</strong> la jus-<br />

tice.<br />

Mais voici un trait qui peint bien le proon<br />

reur <strong>de</strong> Vilefranche.<br />

Son agent subalterne, Lagarrigue, rencon<br />

trant iie-u après An.toi.ne P... sur le poait <strong>de</strong><br />

Villefranche lui dit :<br />

« Consentez un prêt <strong>de</strong> iui:lf.e francs à M.<br />

Totti et je voue ferai ga-çner votre procès<br />

contre Phatip en l'Urbaine (III) « Le vieillard<br />

répondit :<br />

« J'en ai assez mis ; je ne veux >pas en. mettre<br />

davantage I a<br />

au panier. N'était-il pas désagréable, en<br />

effet, <strong>de</strong> sévir contre un magistrat qui con-<br />

sidérait l'attachement à la République com-<br />

me le premier <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>voirs, et qui n'hé-<br />

siterait pas à sévir contre <strong>de</strong>s catholiques,<br />

<strong>de</strong>s royalistes, <strong>de</strong>s prêtres ou <strong>de</strong>s jeunes<br />

filles ?<br />

Aujourd'hui, il faut sortir <strong>de</strong> cette tor-<br />

peur. Gageons qu'il va s'écrire en Rouer-<br />

gue une page cruelle <strong>de</strong> l'histoire <strong>de</strong> cette<br />

magistrature que la République nous a don-<br />

née, prête à tous les offices, et rachetant ses<br />

vilenies par sa servilité.<br />

PECH-t AVID.<br />

L'(( Express )) à Paris<br />

NOUS APPELONS L'ATTENTION DE NOS<br />

LECTEURS ET AMIS SUR L'AVIS PUBLIÉ<br />

SOUS CE TITRE A LA QUATRIÈME PAGE.<br />

par Fil Spécial<br />

DÉPÊCHES<br />

L 3<br />

INCIDENTS MILITAI<br />

Une affaire d'espionnage<br />

Brest, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Un inspecteur <strong>de</strong> la Surette gènéra-ie vient do<br />

procé<strong>de</strong>r, à Moelan, près <strong>de</strong> Quimperlé. à l'ar-<br />

restation d'un nommé Joseph Cariou, charron,<br />

âgé <strong>de</strong> 30 ans, inculpé <strong>de</strong> tentative d'espion-<br />

nage,<br />

Cariou, qui habite Moelan, était <strong>de</strong>venu, il y<br />

a quelque temps, acci<strong>de</strong>ntellement possesseur<br />

d'un document revêtant un caractère confi-<br />

<strong>de</strong>ntiel.<br />

Ce document -ne serait autre qu'un manuel<br />

concernant certaines manœuvres à bord <strong>de</strong>s<br />

torpilleurs.<br />

En possession <strong>de</strong> 'ce manuscrit, Cariou son-<br />

gea aussitôt à en tirer profit et l'offrît à plu-<br />

sieurs commerçants et touristes allemands- qui<br />

se trouvaient dans la région.<br />

Mais H faut croire qu'il en <strong>de</strong>mandait un<br />

prix trop élevé, car les acquéreurs ne se mon-<br />

trèrent point trop empressés.<br />

Entre temps, une Information particulière<br />

avisait M. Sébille, chef du contrôle à la Sûreté<br />

générale, <strong>de</strong>s agisse-rruent <strong>de</strong> Cariou.<br />

Celui-ci fut alors l'objet d'une surveillance<br />

active qui se termina par son arrestation.<br />

MIFFïŒ MARINE<br />

Les révélations <strong>de</strong> M. Maissin<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

L'ingénieur Maifisin, dont on sain les révé-<br />

lations relativement aux poudres <strong>de</strong> Yléna et<br />

<strong>de</strong> la Liberté, n'arrivant à Paris qu'à 7 heures<br />

ce soir, sera entendu <strong>de</strong>main seulement, par<br />

le ministre <strong>de</strong> la guerre.<br />

Ce qu'on dit au ministère <strong>de</strong> la marine<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

U Action a pu interviewer au ministère <strong>de</strong> la<br />

marine, une personne approchant <strong>de</strong> très près<br />

M. Delcassé et pouvant être considérée Ooinme<br />

son porte-parole :<br />

. « Si la révélation <strong>de</strong> M. Maissin est recon-<br />

nue exacte, a déclaré cette personne, c'e^t tout<br />

simplement effroyable ; la marine se trouve<br />

dans la situation <strong>de</strong> simple acheteur ; elle fait<br />

<strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>s et les livraisons sont faites<br />

pas le service <strong>de</strong> l'artiKerie, qui contrôle les<br />

envois, mais n'est pas qualifié pour vérifier<br />

La qualité <strong>de</strong>s poudres.<br />

» La direction <strong>de</strong>s poudres et salpêtres est<br />

là pour ça.<br />

» U est probable que M. Maissin sera reçu<br />

par le ministre, s'il en fait la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, mais<br />

cette réception ne pourra avoir lieu nu'apres<br />

que le directeur actuel <strong>de</strong> la poudrerie du<br />

Pont-<strong>de</strong>-Buis aura été entendu par le ministre<br />

<strong>de</strong> la guerre. »<br />

Les poudres vont être débarquées<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

D'après un Journal du matin, le général Go-<br />

din, directeur du service <strong>de</strong>s poudres, a reçu<br />

aujourd'hui, la mission d'ouvrir une enquête<br />

approfondie eu-r les griefs techniques formulés<br />

par M. Maissin.<br />

M. Messimy, ministre <strong>de</strong> la guerre, se préoc-<br />

cupe très vivement <strong>de</strong> faire cesser cette fâ-<br />

cheuse situation résultant du manque <strong>de</strong> con-<br />

trôle <strong>de</strong>s poudres.<br />

M. Delcassé a télégraphié à tous les navires<br />

<strong>de</strong> débarquer les poudres <strong>de</strong> même provenan-<br />

ce que celles ayant causé l'explosion <strong>de</strong> la<br />

Liberté.<br />

Seuls, <strong>de</strong>ux navires en possédaient, la Dé-<br />

mocratie et l'Ernest-Benan.<br />

les poudres <strong>de</strong> la Démocratie furent déjà<br />

débarquées à Toulon ; ce lés <strong>de</strong> YErncs' fte-<br />

nan seront débarquées aussitôt l'arrivée du<br />

navire au port.<br />

11! LES M<br />

Voilà quelques-uns <strong>de</strong>s traite qui oarac<br />

térisaient les relations du procureur <strong>de</strong> la<br />

République à Villefranche avec Phalip et<br />

Lagarrigue.<br />

Il faut savoir aussi qu'au cours <strong>de</strong> ces<br />

<strong>de</strong>rniers mois, quatre plaintes avaient été<br />

déposées entre Les mains du procureur gé-<br />

néral contre le proeiureur Totti et ses com-<br />

plices ; — quatre plaintes qu'on avait jetées<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

De M. Ju<strong>de</strong>t, dans l'Eclair, sur les affaires<br />

marocaines :<br />

» L'Angleterre nous a perfi<strong>de</strong>ment écartés du<br />

passage <strong>de</strong> la Méditerranée dans l'Atlantique.<br />

s Désormais, l'objectif <strong>de</strong> La politique fran-<br />

çaise sera <strong>de</strong> reprendre ce qui a été consenti,<br />

tout Le Maroc, sous pe.me <strong>de</strong> conflit perpétuel,<br />

sous peine d'être dupes.<br />

Telle doit être la <strong>de</strong>vise du ministère d'au-<br />

jourd'hui et <strong>de</strong> <strong>de</strong>main.<br />

Ne nous brouillons avec personne, mais<br />

n'oublions plus que la pénible négociation qui<br />

finit serait désastreuse si nous acceptions un<br />

condcnmlnium chimérique et périlleux, si le<br />

Maroc n'est pas français d'un bout à l'autre. » •<br />

Du Gaulois, sur les révélations <strong>de</strong> M. Mais-<br />

sin :<br />

« Que <strong>de</strong>viendrait la République si ceux qui<br />

la dirigent n'avaient pas toute l.ber.ô pour fa-<br />

voriser leurs amis aux dépens <strong>de</strong> la défense<br />

nationale ?<br />

» Les poudres avariées hors d'usage coûtent<br />

parfois la vie à ceux qui les emploient ; mais<br />

elles rapportent gros a ceux qui les ven<strong>de</strong>nt.<br />

Or, ceux-ci sont <strong>de</strong>s républicains haut cotés,<br />

ce que l'on appelle <strong>de</strong>s hommes à ménager ;<br />

les autres, leurs victimes, ne sont même pas<br />

électeurs. Dès lors, leur sert n'intéresse ni<br />

ministres, nd sénateurs, ni députés. Si l'en-<br />

quête avait été sérieusement conduite, si les<br />

rapports <strong>de</strong> M. Maissin n'avaient été dédai-<br />

gneusement mis <strong>de</strong> côté, on eût probablement<br />

évité la terrible catastrophe qui nous a coûté<br />

la Liberté et la vie <strong>de</strong> 400 marins, mais on<br />

eût été contraint Je iLéf-ôier aux triburiiux ré-<br />

pressifs <strong>de</strong>s gens influents qui constituent le<br />

principal ornement du système actuel, »<br />

^ P«'H ******* République, sur les révélations<br />

<strong>de</strong> M, Maissin :<br />

« De <strong>de</strong>ux choses l'une, ou Maissin, avait di*<br />

votai, et on <strong>de</strong>vait mettre fin aux errements<br />

crimiueis qu'il avait dénoncés, ou il avait men-<br />

ti, accusé a tort, et il <strong>de</strong>vait être châtié.<br />

» O» jugea préférable <strong>de</strong> failrç le satanée, un,<br />

silence que l'effi\->y«I>kî eainstraphe <strong>de</strong> ta.<br />

Liberté put Sieule rompre.<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


SE<br />

> Trop tard !<br />

> Jscà une question aBfoïssante se pose.<br />

« Ce "silence, qui l'a voulu et. pourquoi l'a-ten<br />

voulu, sinon les bureaux irresponsables et<br />

pourtant tout puissants ?<br />

» Pourquoi lia-t-on voulu, sinon pour tirer<br />

d'affaire un camara<strong>de</strong> ou <strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s an<br />

mauvaise posture ? »<br />

IJES GREVES<br />

Chez les mineurs<br />

Montceau-les-Mines, 26 <strong>octobre</strong><br />

Les mineurs en grève ont accepté l'arbi-<br />

trage du juge <strong>de</strong> paix.<br />

Plusieurs ouvriers ont Tepris le travail.<br />

PARAGRÊLES ÉLECTRIQUES<br />

- Paris, • 26 <strong>octobre</strong>.. »<br />

Lia délégation -<strong>de</strong> la commission composée.<br />

fl«? MM. Courrègeiongue, sénateur, <strong>de</strong> La Tré-<br />

moille, député, et Charles Bernard, conseiller<br />

général <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>, a été reçue mercredi<br />

'par M. Pams, ministre <strong>de</strong> l'agriculture, qui<br />

s'intéresse spécialement à ses travaux.<br />

La commission a reçu cet après-midi, jeudi,<br />

au Sénat, MM. Darsonval, Gariel, Angot, Teis-<br />

serand <strong>de</strong> Bort et Jaubert.<br />

Le programme <strong>de</strong>s recherches et <strong>de</strong>s dispo-<br />

sitifs d'expérience <strong>de</strong>s paragrêles électriques<br />

sera remis au ministère dans la soirée.<br />

L'Affaire du « Sou du Soldat »<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

La chambre, <strong>de</strong>s appels correctionnels vient<br />

Je confirmer le jugement par lequel le tribu-<br />

nal correctionnel <strong>de</strong> la Seine s'était déclaré<br />

(Compétent pour statuer sur les poursuites in-<br />

tentées contre M. Baritaud, Vian et Dumond,<br />

membres <strong>de</strong> la chambre syndicale <strong>de</strong> la ma-<br />

çonnerie pour excitation <strong>de</strong> militaires à la dé-<br />

sobéissance.<br />

I_o Budget <strong>de</strong> 1912<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

M. Chéron vient <strong>de</strong> terminer son rapport<br />

général sur le budget <strong>de</strong> 1912.<br />

Il signale l'extrême urgence qu'il y a <strong>de</strong><br />

réduire les dépenses.<br />

H fait le procès <strong>de</strong> l'administration, qui,


SBSSSKBI<br />

>rl'e omnipotente personne et mie<br />

e.lma,y, 23 ans, rue<br />

<strong>de</strong>s Kilatiers, 29.<br />

Paul Danis. y mois, A Latourguetto .<br />

Babrkille Craule, 10 aas, rue ïournaiite-d'e-Lup-<br />

Clémemtiiie Amiel, épouse Oulieu, 47 ans, ctiàteau<br />

<strong>de</strong> Pétiole.<br />

Philippine Guicliou. 38 ans, briquettene Bories-<br />

Chanal.<br />

Vinc«ïnt Caibos, 70 ans, à Lalan<strong>de</strong>.<br />

Hospices, 1; aliénés, 1.<br />

Conroaiies Mortuaires M" Valette 2 r Bajartl<br />

Bap le : Qlfmm$$<br />

Postes et Télégraphes<br />

fe <strong>27</strong> novembre <strong>1911</strong>, à 3 heures du soir, il<br />

sera procédé, à <strong>Toulouse</strong> (direction <strong>de</strong>s Pos-<br />

tes), à radjudiicailon <strong>de</strong> l'entreprise <strong>de</strong> trans-<br />

port <strong>de</strong> dépêches à exécuter à pied <strong>de</strong> : Lagar-<br />

ije'&e gare au bureau ; Seysses gare au bureau;<br />

Ougnaux gare au bureau ; Muret gare S.-O. au<br />

bureau;<br />

Les parsomines qui désirent prendre part à<br />

ptte adjudication doivent en faire la <strong>de</strong>-<br />

aune par écrit au directeur <strong>de</strong>s po.stis et <strong>de</strong>s<br />

egrapbes, a <strong>Toulouse</strong>, le 18 novembre au<br />

us tard.<br />

Béclamer<br />

Trouvailles<br />

. jà Mme Crouzet, rue Boulbonne, 3',,<br />

S ,Î'A P,^ CJlasse : à I* Crèmarie parisienne,<br />

BhhJ i* lltz ' * m» Pad'iœt- d'accessoires <strong>de</strong> ma-<br />

a coudre; a M. Franc, nie Gaitien-Arnoult, 30,<br />

c«i^ ? au , dame, un tour <strong>de</strong> cou en grains; au<br />

jwierge du numéro 2 do la rue du Rempart-Saint-<br />

«n eliien fox-torrier; à l'administration<br />

ftieana,<br />

fin,?, . 11 ' 1 * 3 ft tramways, 0 pairapluies, .un panier<br />

îHtï!<br />

: a M - Narcisse, .rue .<strong>de</strong> i'A«niedue. 19 un<br />

*oii; au bureau <strong>de</strong> police du B* arrondissement,<br />

m trousseau <strong>de</strong> clefs.<br />

TOKEY-CLUB<br />

Le Tokey-Club Toalousain a l'.lionneur <strong>de</strong> rap-<br />

peler à ses nombreux amis qu'il donnera, dimanche<br />

20 courant, une gran<strong>de</strong> soirée, salle Towrié, 5,<br />

avenue d'à la Pa'tte-d'Ooie. Tenue correcte <strong>de</strong> ri-<br />

gueur. ,<br />

AVIS ET CONVOCATIONS<br />

LA TOULOUSABNE. — Ce soir vendredi, répétition<br />

générale. Sortie <strong>de</strong> dimanche 29 courant.<br />

gO&FFKF AFti^iQtie<br />

AU CAPITOLE<br />

WERTHER — LES DÉBUTS<br />

à enregistrer que<br />

chef-d'œuvre <strong>de</strong><br />

UNE ÉPREUVE INTÉRESSANTE<br />

Si vous soufflez <strong>de</strong> Boutons, Dartres,<br />

•iP tl0 P" s . ou autres maladies <strong>de</strong> la peau.,<br />

ettez du Cadum sur une .partie seulement<br />

da surface affectée, et. ensuite comparez<br />

tte partie avec la région voisine non trai-<br />

* ! v ^us vous rendrez compte <strong>de</strong> suite du<br />

jerveilleux pouvoir curatif <strong>de</strong> ce produit.<br />

«We simple épreuve vous fera comprendre<br />

Ê^^ 1 ,e Cadum «st pins .estimé que<br />

«importe quel autre remè<strong>de</strong> pour la peau,<br />

j* Propnete-s cicatrisantes se manifestent<br />

gtow, P ren " cr c application et les déman-<br />

Wwf' T s l1 y m a ' sont inimédiatemenit<br />

Cadum est un remè<strong>de</strong> sûr con-<br />

'"^ê"^ 8 " 0n P eui se P^nrer cette pom-<br />

'"aculeuse pour 1 et 2 fr. la boîte.<br />

^2ette Judiciaire<br />

COUR D'APPEL<br />

lJ p fési<strong>de</strong>i/ Ud ' C " C '' > du SS octobrc<br />

^rn^u'.^iiJ;arn.aVKll . ,ll ^ erte ' fit condamné,<br />

^ U H mo ^ dc '^âL 10 t tr . lb ^ <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.<br />

^l^Jamin D ah 1 ? confirme.<br />

lut tondit?! 30 ans. inculpé <strong>de</strong><br />

S&fe 8 septeSble?^ T te lriburl£d <strong>de</strong><br />

^ Si L nt ost confirmé.<br />

aM6 d'amen<strong>de</strong>.<br />

fei^ïàtecatl^l Touftouae, fu . t pou*-<br />

a WtrSL r t se rvé à lTt-îf n $ ree > dont le mo-<br />

l ^ «7^^ éten<strong>de</strong> rfa^L ?.î* condamné<br />

\vmvl rwr - ^i&nr. donnai <strong>de</strong> Tou-<br />

ii inn ^'« RES .! T infirme.<br />

Wim^t^ir «8« <strong>de</strong> 36 ans,<br />

b unai L r b *-rnèt * e violertces sui-<br />

vis ov rtjÇ^lsaws^son beau-frère. Le<br />

«• <strong>de</strong> &ri^-*«>awasi,, i^" 11 œaïu-irere. IM<br />

"ureui vf n - Au CPI^^«ondamna à huit<br />

* U ri^^a avak d - u ^quisitoire du<br />

a Vant m. Uv - ab ais=e manitesté violem-<br />

^ Gnsi-.^"ifest.--' c. — Il y o quel<br />

Unes jours, un individu vêtu richement, on<br />

rosi unie <strong>de</strong> cycliste, se iprésenita ©hez M. G...,<br />

hôtel et café, dans notre localité et. lui com-<br />

man<strong>de</strong> gentiment un- Pernod, <strong>de</strong> quoi écrire<br />

et le déjeuner pour midi. Après avoir terminé<br />

sa oorreetpoitdaeee, noire individu pria le res-<br />

taurateur <strong>de</strong> lui prêter la bicyclette .pour arri-<br />

ver jusqu'à la .poste. M. G... se prêta <strong>de</strong> bonne<br />

grâce à cet acte <strong>de</strong> complaisance, mais com-<br />

me bien on pense l'escroc .avait dèlloieusetrneiit<br />

soustrait la bicyclette à son propriétaire qui<br />

l'attend encore. Avis.<br />

CENSAC. — Mystère sacré. — Dans les mo-<br />

ments <strong>de</strong> calme on aime revivre les heures<br />

joyeuses <strong>de</strong> l'existence ; c'eeit sans doute pour<br />

ceta'que me reviennent en mémoire les agréa-<br />

bles impressions ressenties dimanche <strong>de</strong>rnier<br />

Gensao. Dans sa vaste église arrangée avec<br />

soin, au milieu d'un décor représentant l'a-<br />

trium d'une riche maison patricienne, avec<br />

une échappée sur la campagne romaine, les<br />

jeu-nus filles <strong>de</strong> lia paroisse retraçaient la vie<br />

et le martyre d'une vierge chrétienne qui leur<br />

est chère à plus d'un titre : -Saiinte Cécile. Et,<br />

.certes, saWte Cécile dut écouter avec complai-<br />

sance <strong>de</strong> là-haut ces jeunes admiratrices d'ici-<br />

bas, car elles apportèrent à leurs rôles toute<br />

lauoblesse <strong>de</strong> leur âme, toute la fraîcheur <strong>de</strong><br />

leurs vingt ans. Si je voulais en mentionner<br />

quelqu'une, je <strong>de</strong>vrais l'es nommer toutes, Me-<br />

tella, Almachia, Livia, Flavia, Stenhana et<br />

leurs comipagn.es ; pourtant, personne ne m'en<br />

voudra si plus particulièrement m'est resté le<br />

souvenir <strong>de</strong> Cécilia, si douce et si ferme à la<br />

fois, personnifiant si bien la force et la per-<br />

suasion <strong>de</strong> notre belle religion chrétienne. A<br />

«Ue, à toutes je dis sincèrement merci pour<br />

nous avoir si pieusement, si artistiquement<br />

aiappelé cette belllie ,pag-.a <strong>de</strong> notre, martyrologe,<br />

pour avoir su élever notre âme .au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s<br />

misères <strong>de</strong> cette terre. Ce jour-là mieux que<br />

tout autre j'ai compris la passion <strong>de</strong> saint*<br />

Cécile pour -la musique, car la chorale parois-<br />

siale, et habffliament dirigée- par une main d'ar-<br />

tiste, si magistralement soutenue par un qua-<br />

tuor instruuîem.ta,l, a su apporter la note vraie<br />

et touchante qui convient au drame chrétien.<br />

C'est, en effet, <strong>de</strong> façon parfaile qu'elîte- a<br />

exécuté le beau chœur local A Gensac ! le<br />

chant <strong>de</strong>s Martyrs aux arènes surtout, ce chant<br />

dont lies ruinas du Colisée flsm'blent être en-<br />

core les notas palpables : K César, ceux qui<br />

vont mourir te saluent .! »<br />

Il est vrai qu'un jeune organiste <strong>de</strong> treize<br />

ans soutint les voix <strong>de</strong> son jeu irréprochable,<br />

variant ses effets avec tout l'art d'un vieux<br />

pianiste. C'est lui aussi qui accompagna le<br />

Perif Drapeau, le Clairon <strong>de</strong> Déroulè<strong>de</strong> et bien<br />

d'autres morceaux <strong>de</strong> choix que chanta pieu-<br />

sement un jeune homme au dé vouement et au<br />

talent duquel on ne fit jamais appel en vain.<br />

Il nous dit ensuite <strong>de</strong> vieux monologues lan-<br />

guedociens, et je puis l'assurer que dans l'au-<br />

ditoire qui l'écouiait avec tant d'attention il se<br />

trouva bien <strong>de</strong>s cœurs vibrant à l'unisson du<br />

sien.<br />

Deux jolies voix <strong>de</strong> soprano aiux inflexions<br />

plus douces exécutèrent à leur tour <strong>de</strong> la ma-<br />

nière la plus artistique et. la plus gracieuse les<br />

Souvenirs d'Alsace et le Credo du Paysan. Et,<br />

tandis que du fond <strong>de</strong> l'immense auditoire<br />

quelqu'un criait a bravo », — le cri du cœur —<br />

se déroulait <strong>de</strong>vant nos yeux ravis une incom-<br />

parable apothéose, vrai slou <strong>de</strong> cette fête qui<br />

fut par-<strong>de</strong>ssus tout, je suis heureux <strong>de</strong> l'af-<br />

firmer, une fête religieuse et chrétienne, avant<br />

d'ètr-e une séance dramatique ©t muBicale.<br />

Et maintenant j'ai un remords. Si j'avais<br />

écouté bien fidèlement mes souvenirs, j'aurais<br />

nommé le premier, celui qui a tout dirigé, qui<br />

est l'âme <strong>de</strong> toutes ces belles choses, celui<br />

dont les fatigues sont <strong>de</strong>venues joies et bon-<br />

heur pour nous ; mais je n'oee ; d'ailleurs,<br />

son nom est dans tous les cœurs à Gensao.<br />

Aussi je finis, disant ovtec M. Hé curé <strong>de</strong> La-<br />

peyrère, au terme <strong>de</strong> cette beilile journée, un<br />

« merci » à tous, non « un adieu » mais un<br />

« au revoir » aux « Enfants <strong>de</strong> Gensac et à leur<br />

digne directeur. E. <strong>de</strong> G.<br />

CAZERES. — Société <strong>de</strong>s pêcheurs. — Les<br />

membres du buaeau tiennent à informer leurs<br />

camara<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>vant l'indifférence générale, que<br />

l'on peut les considérer comme démissionnai-<br />

res si l'empressement <strong>de</strong>s sociétaires à la réu-<br />

nion <strong>de</strong> venidinedi est aussi piètre qu'aux réu-<br />

nions antérieures.<br />

île moment ,1es ouvres n'existent pas. On com-<br />

rn-enc-e it choisir le local. C'est, l'essentiel. la<br />

garnil.ii.ic -- eu l'espèce, quelques toiles et<br />

quelques marbres — viendra après. N'est-ce<br />

p as i aeceasoire ?<br />

Quand tes formalités d'acquisition Feront<br />

terni.:;:;.' os et que l'ancien éveché sera aménagé<br />

on vue <strong>de</strong> sa noiiwlte <strong>de</strong>stination, on instal-<br />

lera, dans la première salle, les portraits<br />

agrandis et retouchée <strong>de</strong> M. le maire et <strong>de</strong> MM.<br />

les cunisei'U-a-rs municipaux. Ces portraits sont<br />

<strong>de</strong>su-néB à l'aire passer à la postérité l'Intelli-<br />

gente et expressive physionomie <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong><br />

édiles qui conçumemit ot réalisèrent la confisca-<br />

tion <strong>de</strong> féveebé et sa transi'oiimatioai en musée<br />

d'art.<br />

Ce sera un .commencement. Si chaque muni-<br />

cipalité nouvelle huit die même, les salles se-<br />

ront bientôt aemplies <strong>de</strong> lions bourgeois en<br />

western et melon. Au point <strong>de</strong> vue esthétique,<br />

ça pourra paraître drôle. Mais, au point <strong>de</strong> vue<br />

garniture, ce sera parfait.<br />

Do longs espoirs artistiques sont permis à<br />

Pamiers.<br />

Et voilà, cher correspondant. J. R.<br />

Les marau<strong>de</strong>urs. — Préoccupée <strong>de</strong>s grands<br />

projets artistiques dont nous venons <strong>de</strong> par-<br />

ler, la municipalité .n'a pas le temps <strong>de</strong> s'occu-<br />

per <strong>de</strong> police.<br />

Aussi, les marau<strong>de</strong>urs sont dans la joie<br />

Avant-hier, au quartier du Fort, ils ont volé<br />

huit ou neuf -sacs <strong>de</strong> maïs. Ils auraient tort <strong>de</strong><br />

se gêner. Ils savent bien qu'ils ne seront pas<br />

inquiétés. (<br />

Société <strong>de</strong> tir et <strong>de</strong> préparation militaire. —<br />

On nous communique :<br />

« La Société <strong>de</strong> tir die Pamiers s'occupa <strong>de</strong><br />

préparation militaire dès que la loi <strong>de</strong> 1908 eut<br />

.créé lo brevet d'aptitu<strong>de</strong> militaire L'année<br />

-suivante, 3 candidats furent présentés et reçus.<br />

En 1910, 6 candidats obtin.rent le brevet et en<br />

<strong>1911</strong> les résultats ont été plus brillants encore;<br />

12 pupilles <strong>de</strong> la Société ont obtenu ce diplôme<br />

qui -leur a permis <strong>de</strong> choisir leur garnison,<br />

» Les jaunes gens désireux <strong>de</strong> remplacer<br />

dans la Société leurs .camara<strong>de</strong>s partis ay ré-<br />

giment et <strong>de</strong> préparer à leur tour le brevet, qui<br />

leur donne <strong>de</strong> si grandis avantages, sont priés<br />

<strong>de</strong> se faire inscrire, sans retard, chez M. Gra-<br />

telot secrétaire <strong>de</strong> la Société, rue <strong>de</strong>s Jacobins,<br />

ou cinez M. Poney, prési<strong>de</strong>nt, rue <strong>de</strong>s Ecoles.<br />

» Las cours préparatoires, qui auront lieu le<br />

dimanche matin, vont commencer sous peu ;<br />

la date <strong>de</strong> la première séance sera publiée pair<br />

la voie, <strong>de</strong> la nressc réeionaie. et locale.<br />

» Nul<br />

été l'dite loi, les employés ont. refusé <strong>de</strong> tou-<br />

cher la différence et ont cessé le travail.<br />

Ils ont cependant fait un enterrement<br />

payant, mais ils ont refusé <strong>de</strong> faire celui d'un<br />

hospitalisé.<br />

EXPLOSION DE GRISOU<br />

I-ons, <strong>27</strong> <strong>octobre</strong>.<br />

A la fosse 1 <strong>de</strong>s mines <strong>de</strong> Neux, une flambée<br />

<strong>de</strong> grisou s'est produite.<br />

Les mineurs Silvain, Co<strong>de</strong> voile et Juslinien<br />

Neraiicq ont été sérieusement brûlés.<br />

Le service <strong>de</strong> contrôle a établi qu'on se<br />

trouve en présence do grisou échappé d'une<br />

poche.<br />

Ou ignore encore comment il s'enflamma.<br />

Une enquête est ouverte.<br />

Panique dans un Cinématographe<br />

Auxerre, <strong>27</strong> <strong>octobre</strong>.<br />

Pendant une représentation ctuéniatogra-<br />

rihkine donnée dans la salle du premier étage<br />

<strong>de</strong> la mairie <strong>de</strong> Chanipilost, un incendie a<br />

éclaté ; une panique s'est emparée <strong>de</strong> l'assis»<br />

tance et <strong>de</strong> nombreuses .personnes ont été con«<br />

tusi.,aînées.<br />

L'une d'elles a été grièvement blessée en<br />

sautant par une fenêtre.<br />

<strong>de</strong> la presse régionale et locale,<br />

t. — Les jeunes gens au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> 15<br />

ans pouvant être admis à faire partie <strong>de</strong> la<br />

'Société. En se faisant inscrire, ils porteront<br />

Tinio autorisation écrite <strong>de</strong> leur père, tuteur ou<br />

curateur. »<br />

DAUMAZAN. — La foire. — Le maire <strong>de</strong><br />

Daumazan a l'honneur d'inforra&r le public<br />

qu'à l'oecasion <strong>de</strong> la foire du 3 novembre et<br />

vu l'importance toujours plus gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>s foi-<br />

res tenues le premier vendredi <strong>de</strong> chaque mois,<br />

U vient do recevoir <strong>de</strong> M. le directeur <strong>de</strong> la<br />

tompagniie du Sud-Ouest, la communication<br />

suivante :<br />

« A l'occasion <strong>de</strong> lu foire du 3 novembre pro-<br />

lOhiam, le tnviia <strong>de</strong>s voyageurs qui part <strong>de</strong> Tou-<br />

louse (Roguet) à 6 h. 40 du matin et arrive à<br />

«tixaiat, à 11 h. 13 du matin, continupira son<br />

parcours pour arriver à Daumazan à il h 25<br />

et <strong>de</strong>sservira toutes les gares et arrêts<br />

» Ce train repartira à 2 h. 50 <strong>de</strong> l'après-midi<br />

pour arriver à <strong>Toulouse</strong> à 7 h. 26 du soir, et<br />

<strong>de</strong>sservira comme pour l'aller, toutes les gares<br />

et airrèts. »<br />

Le oon«c«urs d'animaux <strong>de</strong> boucherie, <strong>de</strong>vant<br />

avoir heu à cette foire et aux trois foires sui-<br />

vantes attirera par ces facilités les éleveurs et<br />

amateurs <strong>de</strong>s vallées <strong>de</strong> la Lèze et <strong>de</strong> l'Arize.<br />

LECRIME DE VERSAILLES<br />

Versailles, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Au cours <strong>de</strong> son interrogatoire par le juge<br />

d'instruction, Giron a expliqué que pour em-<br />

pêcher la victime <strong>de</strong> .'e défendre, il lui avait<br />

serré le cou et s'était aperçu trop tard qu'il<br />

l'avait étranglée.<br />

C'est alors que l'idée lui vint <strong>de</strong> découper<br />

le cadavre pour aller ensuite jeter au loin les<br />

morceaux.<br />

A cet effet, il prit un couteau à découper<br />

pour détacher le cou, mais ne pouvant y par-<br />

venir, il <strong>de</strong>scendit, le corps dans la cave pour<br />

le débiter avec un couperet, non sans avoir,<br />

au préalable, nettoyé et remis en place le cou-<br />

teau à découper.<br />

Enfants,<br />

Anémiques,<br />

Convalescents»<br />

Vieillards.<br />

RACAHOUT<br />

<strong>de</strong>s ARABES<br />

te déjeuner du matin<br />

le plus nutritif,<br />

le plus digestif,<br />

le plus agréable au goût,<br />

Exiger le nom du fabricant:<br />

DELANGREN1ER<br />

ARRONDISSEMENT DE VILLEFRANCHE<br />

VILLEFRANCHE-LAURACAl S. — Théâtre. —<br />

Aujourd'hui vendredi, <strong>27</strong> <strong>octobre</strong>, salie Bous-<br />

quet , gran<strong>de</strong> soirée <strong>de</strong> gala donnée au profit<br />

<strong>de</strong>s familles <strong>de</strong>s victimes <strong>de</strong> -la catastrophe <strong>de</strong><br />

la Liberté, par l'excieliiente -troupe parisienne<br />

du Razay.<br />

Le prograanme <strong>de</strong> cette soirée sera distribué<br />

en ville dans la journée.<br />

REVEL. — Music-Hali Gradés. — Tournée<br />

Montal-Régniez. —- C'est <strong>de</strong>main soir, samedi<br />

28 <strong>octobre</strong>, qu'aura lieu la représentation <strong>de</strong> la<br />

« Saur ictère », que doit donner la tectrnée<br />

Montai. La presse <strong>de</strong> toutes les gran<strong>de</strong>s villes,<br />

étant unanime à constater ce grand et légitime<br />

succès, nous ne pouvons que prédire une salle<br />

comble à l'habile inn^esario.<br />

Tout le mon<strong>de</strong> voudra applaudir M. Montai<br />

dans le rôle <strong>de</strong> Tancrè<strong>de</strong> qu'il a cré à Paris, ot<br />

Dlamarre le célèbre illusionniste nwndaMi.<br />

Ordre du spectacle : à 8 h. i très précises,<br />

« Mon invité », cornédie-vau<strong>de</strong>ville en 1 acte,<br />

<strong>de</strong> Marcel Gervais ; à 9 heures, Delamarre ; à<br />

10 heures, « la Souricière. »<br />

Le mon<strong>de</strong> industriel a accueilli avec la plus<br />

unanime sympathie la promotion <strong>de</strong> M. Victor<br />

Carret dans l'Ordre <strong>de</strong> la Légion d'honneur au<br />

titre <strong>de</strong> l'Exposition <strong>de</strong> Bruxelles.<br />

Aucune distinction ne pouvait être mienx<br />

meritee. M. Victor Carret a rendu les plus émi-<br />

nents services, à la fois à l'mdustrie française<br />

et aux consommateurs, par les perfectionne-<br />

ments qu'il a introduits dans la fabrication<br />

<strong>de</strong>s pâtes alimentaires.<br />

Les établissements que dirige M. Victor Car-<br />

ret, avec la collaboration <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux frères<br />

sous la raison sociale Rivoire et Carret sont<br />

les pljus importants du mon<strong>de</strong> par leur pro-<br />

duction, leur organisation commerciale et les<br />

Pâtes Lucullus qu'il a créées ont acquis la ré-<br />

putation la plus universelle et la plus justi-<br />

fiée.<br />

llMip Replie<br />

ARIËGE!<br />

Chambre <strong>de</strong> commerce et « Dépêche »<br />

Nous relevons, dans un artidle intitulé<br />

« chambre die commerce », paru en tète <strong>de</strong> la<br />

chronique ariégooise du mercredi 25 <strong>octobre</strong>,<br />

la Dhrase suivante :<br />

« un esprit étroitement conservateur, je pour-<br />

rais dire réactionnaire, anime du chambre <strong>de</strong><br />

commerce <strong>de</strong> l'Ariège. »<br />

Décidément, la Dépêche voit la réaction par-<br />

tout Nous ne comprenions pas icornment elle<br />

peut la voir dans un corps purement écono-<br />

miaue oui ne s'occupe, en fait ot par défi-<br />

nition Que <strong>de</strong>s questions ind.ustr.ielEies et com-<br />

merciales et latasie la politique, sinon tout à<br />

fait à l'écart, du moins à la porte.<br />

S'il est exact que la Chambre <strong>de</strong> commerce<br />

compte <strong>de</strong>s réactioainaires, faut-il appeler <strong>de</strong><br />

ce nom les Rives, les Bastit. les Boilève, les<br />

Montant, les Oulès, les Turbé, etc., etc.<br />

Us le «ont pourtant, paraît-il. Et la Dépêche<br />

ne le leur envoie pas dire.<br />

Lunettes, grossissantes lunettes I<br />

ARRONDISSEMENT DE FOIX<br />

POIX. — Les P. T. T. — Les meteurs-rcee-<br />

veurs <strong>de</strong>s P. T. T. du département <strong>de</strong> l'Ariège,<br />

doivent se réunir à Foix, le 29 <strong>octobre</strong> pro-<br />

ehi'n pour discuter « le prog^rnme <strong>de</strong>s re-<br />

vèmUièations à soumettre à l'administration et<br />

aux parlementaires. » .<br />

Cofnnie l'on voit, cette réunion cora toute<br />

Ctt Théâtre. e — C'est ce soir, vendredi <strong>27</strong> <strong>octobre</strong><br />

rmV Montai donner* sa représentation <strong>de</strong> gala<br />

«vin au programme : « Mou invité », vau<strong>de</strong>-<br />

vme en 1 acte <strong>de</strong> Marcel Gervais ; « la. Souri<br />

,r iTrTa » comédie en 3 actes do MM. Etvaud et<br />

vîllifercs et Delamarre, le roi <strong>de</strong>s illusionnis-<br />

tei le prestidigitateur mondain qui présentera<br />

Il '« saiériito mystérieuse ».<br />

Nous pouvons, d'ores et <strong>de</strong>j-a, prédire u<br />

g^lte comble à l'habil imprésario.<br />

ARRONDISSEMENT DE PAMIERS<br />

PAMIERS. — Musée municipal. — Je puis<br />


VENDREDI <strong>27</strong> OCTOBRE Ml<br />

! LL il lu I M lilWWHII»<br />

Mareii*<br />

Blé. 00;<br />

Vin rougo ire qualité, <strong>de</strong> 30 à 36 l'hectolitre;<br />

pata <strong>de</strong> ménage, 0 35 le Kilo; bois n brular, i 35<br />

léfi M Kilos ; bois, 15 le stère..<br />

ARIËUE<br />

Pamiers.<br />

Ma.rcliA aux bestiaux du mandl ?4 <strong>octobre</strong>.<br />

Bœufs gra-> 70 pai-res, <strong>de</strong> 0 80 à 0 85 le kilo; bœufs<br />

<strong>de</strong>iravail, SO paires, <strong>de</strong> 950 a 1.100 la paire; vaches<br />

<strong>de</strong> boucherie, 75 paires, <strong>de</strong> 0 «ô à 0 70 le kilo; va-<br />

ches <strong>de</strong> travail, 40 paires, <strong>de</strong> 500 à 700 la paire;<br />

toouiviUonfi, 50 paires, <strong>de</strong> 400 à 500 la paire; veaux,<br />

190 pasires, <strong>de</strong> 0 95 à 1 fr ; moutons, 1,000 paires, <strong>de</strong><br />

0 80 à 0 Si; brebis, MOpaires, <strong>de</strong> 0 70 a 0 75; porcs<br />

gras, 150, <strong>de</strong> 1 30 à 1 40, le tout le kilo, poids rai<br />

porcelets, 350, <strong>de</strong> 18 à45 pièce<br />

HAUTIsS-PYRËNÈES<br />

Castelnau-Magnoac.<br />

— Volet les cours praticrués :<br />

blé pour semence, 23 50; avoine, 9 76;<br />

pomnvs pour boisson, 4 50; pommes <strong>de</strong> terre, 5;<br />

Ehatatgnes, 6, le tout l'hectolitre. /.LLÙ^m<br />

1>,>U1ÛS , 3 50; poulets, 2 50; canards, 4; dindon*.<br />

13- pinta<strong>de</strong>s, 4 50; pigeons, 1 36; oies moyennes. 15;<br />

oi-ès belles, 18, le tout la paire.<br />

Oîuls. 1 25 la douzaine.<br />

Cliampignons, 3 50 Je panier.<br />

Latae brute lavée, 3 50 le kilo.<br />

Porc Irais, 2 le kilo; cochons, 1 3b 3e klk>, poids<br />

vif. Hausse à la place <strong>de</strong>s l>êtes à cornes.<br />

GERS<br />

Fleurai] ce.<br />

Marché du 24 octolrre. — Vol-ci les coturs prati-<br />

qués ;<br />

Bilé, 20; avoine, 9 50; maïs, 18; orge, 12; haricots,<br />

*0; fèves, 15: pommes <strong>de</strong> terre, i, le tout l'hectolitre.<br />

Graine <strong>de</strong> trèfle, 160; graine <strong>de</strong> luzerne, 120, le<br />

tout les too kilos.<br />

Foin, sainfoin, 3; ipaille, 2, le tout les 50 kilos.<br />

Vin rouge 5; vin blanc, 5 50, le tout le <strong>de</strong>gré, par<br />

S25 litres. _ ^<br />

Bœuf, 50- vacîie, 46; veau. 47; porc, 65; mouton,<br />

agneau, 50, le tout les 50 kilos, poids vif.<br />

Les oeufs, l 10 la douzaine.<br />

Dindons <strong>de</strong> 10 à 12; dindonneaux, <strong>de</strong> 8 11; pin-<br />

ta<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 5 à 7; canards, <strong>de</strong> 5 à 6; poules, île 3 à 5;<br />

poulets, <strong>de</strong> 2 50 à 4; aies maifrres, <strong>de</strong> 16 à 18, le tout<br />

Sa paire<br />

Lièvres, <strong>de</strong> 4 à 6; levreaux, <strong>de</strong> 2 50 à 3 50; lapins,<br />

<strong>de</strong> l 25 à 2; palombes, <strong>de</strong> 1 fr. à 1 26; cailles, <strong>de</strong><br />

0 40 à 0 50, le tout la pièoe. _ Saiart-Pè.<br />

Samedi prochain 28 courant, se tiendra la foire<br />

d'au* aine. Le marché aux gu-ain-s et fruits secs<br />

est oftoadamment pourvu tous les ans, à l'occasion<br />

<strong>de</strong> cette foire.<br />

aWon, 280 hect. à 29 50. T.vis ripl6 P»» " maison<br />

Caste!, â Lérign.nn.<br />

cave Gouzy, J«W hect. à 23: oave Alfred ^'£^f<br />

45 hect. à 21 56"; cave Pane, 40 .hect. a ÎS '-es<br />

ves ont été traitées par l'intermédiaire 39 .<br />

1234 .. 1259 ..<br />

930 '. '. 928<br />

630 . . 630 Y.<br />

782<br />

J l— OU<br />

394 400 ! '.<br />

401<br />

321 322 Y<br />

393 399<br />

391 39k<br />

ûlO . . 99* t-Ji<br />

£6\ tïU<br />

152 ., luJ . .<br />

651 ..<br />

:,!i^o . 5545 '. '.<br />

760 .. 774<br />

5119 .. 01i ..<br />

1584 . lOfii) «.<br />

1475 ..<br />

Ut? .. à 4 *711<br />

14 /U . t<br />

22 â .. 2300 ..<br />

4 5.. 17A<br />

4/U * •<br />

4 ,1 ..<br />

469<br />

539 ..<br />

539 ..<br />

399 75<br />

399 . 400<br />

534 75 534 ..<br />

532 ..<br />

353 .. 355 . .<br />

353 .. 353 . .<br />

M .. 94 ..<br />

408 50<br />

411 25<br />

t. i4 . 104 25<br />

432 50<br />

4115 50<br />

375 75 378 ..<br />

472 .. 471 ..<br />

508 .. 508 ..<br />

502 50 502 50<br />

415 . 415 ..<br />

4 0.. 459 ..<br />

392 50 393 50<br />

145 .. 449 ..<br />

463 .. 465 ..<br />

456 50 459 . .<br />

497 . 495 ..<br />

495 .. 41)5 ..<br />

410 25 411 50<br />

4t:i 75<br />

414 ..<br />

425 50 4''5<br />

4Ï6 50 4ÏS 50<br />

425 .. 425 ..<br />

418 .. 412 ..<br />

411 50 414 ..<br />

424 . 414 ..<br />

413 ..<br />

414 . 414 ..<br />

<strong>27</strong>7 25 <strong>27</strong> s 25<br />

35B .. 359 ..<br />

333 .. 338 ..<br />

362 50 362 50<br />

137 .. 137 ..<br />

608 .. 607 ..<br />

B 465 .. tel<br />

464 ..<br />

444 .. 445 ..<br />

141 50 iii ..<br />

471 .. 473 ..<br />

66 .. 68 50<br />

38 50 39 ..<br />

41 25 41 20<br />

135 .. 134 50<br />

38 .. 3s 75<br />

83 .. 85 ..<br />

102 .. 107 50<br />

20 75<br />

164 50 1«7<br />

159 .. 160 50<br />

SS<br />

MO .T.<br />

.Los MALAiMES «le h» FIS<br />

Exiger co portrait<br />

Sur cent femmes, 11 y en a 90<br />

mii sont atteintes <strong>de</strong> Tumeurs,<br />

Polypes, Fibrome et autres engor<br />

gements, qui gênent plus ou<br />

moins la menstruation, et qui<br />

cxp'iquent les HKMORRAGIES et<br />

les PERTES presque continuelles,<br />

auxquelles elles sont sujettes.<br />

BOURSE DE PUBIS<br />

Du OS <strong>octobre</strong> (par dépêche télégraphique!<br />

FONDS D'ETAT<br />

..cpt<br />

.tme<br />

. cpt<br />

.Une<br />

...opt<br />

...tme<br />

...cpt<br />

,. .tme<br />

...opt<br />

...tme<br />

....cpi<br />

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prix I —<br />

MAiGALl, par M. DEULY. On vdlni-me in-lS, prix fran-<br />

co, 3 fr.; le même, relié toile bleue, tranches mar-<br />

brées, 3 fr. 50. Envoi franco contre mandat-poste<br />

ou timbres français, non coloniaux, à l'adresse <strong>de</strong><br />

3 % amortissable<br />

Dette tunis. obllg. 3 % 1892.<br />

Consolidés anglais<br />

Consolidés anglais..<br />

Argentine 5 % 1888 •••••<br />

Autriche 4 % c (10 flor.)<br />

Lots du Congo<br />

Egypte unifiée •.?,<<br />

Espagnole extér •••••<br />

Espagnole extér - —<br />

Haïti 1875-.,<br />

Haïti 1875<br />

Hongrois 4 % •••<br />

Italien 5 %<br />

Italien 5 %<br />

Portugal 3 %<br />

Portugal 3 %<br />

Russe 4 % 1867-1869<br />

— 4 % 1880 >.<br />

— i % 1889<br />

— i % im<br />

— 4 % or 1893<br />

— 4 % or 1894<br />

— 4 % cons. 1" et S* série<br />

4 % 1901<br />

3 % or 1891<br />

— 8 % 1396<br />

— 3 1/3 % 1894<br />

— 5 % 1906 tout payé ,<br />

— 4 1/9 % libérés<br />

Dette ottimatbe unifiée tme<br />

Ottomanes priorités<br />

Douanes ottomanes<br />

3 % ....<br />

De Beers<br />

East Rand..<br />

Rand Mines.<br />

Gol daelds . .<br />

APRÈS BOURSE<br />

94 45<br />

463 ..<br />

81 .<br />

170 50<br />

105 ..<br />

!)4 83<br />

473 ..<br />

85 ..<br />

ll>7 ..<br />

107 50<br />

CHANGH<br />

Londres ><br />

Allemagne<br />

Espagne (courth<br />

Espagne (long)....<br />

Bueaaos-Ayres (or).<br />

COURS DES PRIMES<br />

3 % dont 50.....<br />

3 % dont 10.....<br />

Ma lui otiom, d. 5<br />

25 14 .ll2.<br />

122 lit.<br />

45fi .i|4.<br />

4«1 14.<br />

1<strong>27</strong> <strong>27</strong>.1.<br />

Rio dont 20.<br />

Rio dont 10.<br />

Intérieure<br />

.. .. ! dont 25<br />

95 02 , Extér. dont 50..<br />

677 .. 1 dont 2 lr. 50...<br />

1578 .. 1<br />

1571 .. I don* ô<br />

BOURSE DE MADRID<br />

94 32<br />

84<br />

COURS C0IJBS<br />

PRÊCÉD. 3 il SUR<br />

84 90 94 95<br />

94 80 94 82<br />

95 05 95 ..<br />

452 . 450 50<br />

78 75<br />

524 !" 522 ;;<br />

98 45 98 50<br />

84 50 86 .,<br />

103 25 103 45<br />

S2 75 93 20<br />

82 50<br />

'95 45 '95 80<br />

230 ..<br />

105 ..<br />

t>5 85 '65 95<br />

68 .. 66 ..<br />

96 40 96 95<br />

96 95 96 75<br />

S4 70 95 35<br />

94 70 95 30<br />

85 40 95 15<br />

94 60 94 90<br />

97 .. 97 30<br />

98 25 96 25<br />

84 .. 84 ..<br />

83 30 83 60<br />

88 ..<br />

106 30<br />

88 45<br />

106. 30<br />

102 15 102 15<br />

88 45<br />

89 20<br />

460 .. | 464 .<br />

483 50 ' 486 ..<br />

BOURSE DF TOULOUSB<br />

Fonda d'Etat français. — 3 % au porteur 94 60<br />

amortissable 95 *5.<br />

Emprunts <strong>de</strong> villes (Ville <strong>de</strong> Paris). — Obligations<br />

1865, 4 %, 539 ; 1875, 4 %, SOI 76 ; 1899, 2 %, 408 50<br />

1906, 2 3/4 %, 375 50.<br />

Valeurs françaises. — Obligations Foncières, 1879<br />

3 %, 508 ; Communales, 1691, 3 %, 391 ; 190», 405<br />

Crédit Lyonnais, est-coup. 29, W69 : Lyon à la Mé<br />

dâteT-i'anée (Paris à), actions ex-coup. 107, 1218<br />

Midi, 'obligations 3 % anciennes, 416 50 ; Nord, ac-<br />

tions, ex-coup. 110, 1635 t Orléans, obligations 3 %<br />

anciennes, 41.1 50 ; Ouest, actions ex-coup. 112, 921<br />

Ponds d'Etat étrangers. — Russe 3 % 1891, 84<br />

Russe 5 % 1906, 106 25.<br />

Valeurs étrangères. — Lombar<strong>de</strong>s, 3 % X, <strong>27</strong>4<br />

Nord <strong>de</strong> l'Espagne (Cb. <strong>de</strong> fer), obligations, 3 %<br />

ire série 366 ; V série 356 ; Saragosse (Ch <strong>de</strong> fer'<br />

obligations 3 % 2* H. 354 ; Rio Tinto Company L:<br />

mited, actions ordinaire ex-coup. 26, 1678.<br />

Valeurs diverses (actions). — Société Toulousaine<br />

du Bazacîe, série A. Ex. c. 3, 248 ; Société Méridio<br />

nale Transport <strong>de</strong> force, ex-coup. 14, 690 ; Mines<br />

<strong>de</strong> Carmalux, ex-coup. 68, 2«85 t Verreries <strong>de</strong> Car-<br />

maux, ex-coup. 54, 605 ; Mines d'Albi, ex-coup. 52,<br />

<strong>27</strong>0 Chemin <strong>de</strong> fer du sud-ouest, ex-coup. 28, 400;<br />

L'Epargne, ex-coup. 23, 440 ; Grands Cafés, ex-coup<br />

. 25, 560.<br />

Valeurs diverses (obligations). — Département <strong>de</strong><br />

la Haute-Garonne 460 ; Société Hydro-Electrique<br />

RouEsillonnaise, 5 %, 485 : Méridionale Transport<br />

force, 4 i, 457 ; Ghemin <strong>de</strong> fer du sud-ouest 4 %<br />

480 ; Tramways Pons 4 % 1908 , 478 75 ; Grands Ca-<br />

fés, 4 %, 494 25 ; Eaux <strong>de</strong> la Preste, 5%, 485, 486<br />

Cours authentique <strong>de</strong>s valeurs ne figurant pas à<br />

la cote oUfieielte. — Ob Sirven, 4 J, 485.<br />

Changes. — Espagne, 'les 100 pesetas 45 : Londres<br />

25 15 i à 25 2S i j Berlin, 123 i à 123 3/4.<br />

La Femme ee préoccupe p?u<br />

d'abord <strong>de</strong> ces inconvénients, puis<br />

tout à coup le ventre commence à grossir et les<br />

malaises redoublent. Le FIBROME se développe peu<br />

à peu, il pèse sur les organes intérieurs, occasionne<br />

d.'S douleurs dans le bas-ventre et les reins. La<br />

mala<strong>de</strong> s'affaiblit et les pertes abondantes la forcent<br />

à s'aliter presque continuellement.<br />

fini) falr-p 9 A toutes ces malheureuses H faut dire et<br />

yiiu lullc • redire : Faites une cure avec<br />

ta Jouvence <strong>de</strong> i'Abbé Soury<br />

qui vous guérira sûrement, sans que vous ayez, besoin<br />

dd recourir à une opération dangereuse<br />

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bien que la JOUVENCE <strong>de</strong> l'Abbé SOURY est composée<br />

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Vendredi <strong>27</strong> Octobre INI. 21* Ai lia - N" 6,<br />

l^es Faits du Joui<br />

ia chambre <strong>de</strong>s appels correctionnels <strong>de</strong> la<br />

Jina vient <strong>de</strong> confirmer le jugement par !e-<br />

„uëi io tnounal correctionnel s'était déclaré<br />

"oitipéîenî. au sujet <strong>de</strong>s poursuites contre Ba-<br />

fjtaud et Viau.<br />

*«*—<br />

» Montceau-les-Mines, les mineurs ont ac-<br />

jgpté l'arbitrage du juge <strong>de</strong> paix.<br />

——<br />

Garnit a été transféré <strong>de</strong> Lille à Versailles,<br />

i s»n arrivée en gare <strong>de</strong> Paris il a failli être<br />

lynché par la foule.<br />

L'aviateur Vidart a fait une chute, à Reims,<br />

et s'est légèrement blessé.<br />

Le Reichstag prendra connaissanace <strong>de</strong> l'ac-<br />

cord après sa conclusion, mais le gouverne-<br />

ment ne le soumettra pas à sa discussion.<br />

L'article du « Tartine », préconisant l'allian-<br />

ce turco-russe, a produit une grosse impres-<br />

sion. On prétend que la Russie agirait active-<br />

ment en faveur d'une telle entente.<br />

Les Senoussi, tribu <strong>de</strong> la Tripolitaîno, ont<br />

déclaré la guerre sainte contre les italiens.<br />

La santé <strong>de</strong> l'empereur François-Joseph con-<br />

tinue à être satisfaisante.<br />

Mongolie, à M. G. Vagliano, a gagné le Prix<br />

<strong>de</strong> Condé (20.000 fr.), à Longcfiamp.<br />

OPINIONS E T F<br />

core le Bachot<br />

On se rappelle les inci<strong>de</strong>nts tumul-<br />

tueux provoqués en Sorbonne, à la ses-<br />

sion <strong>de</strong>rnière, par une version <strong>de</strong>s Tuscu-<br />

lœnei. Ce texte pourtant inoffensif et<br />

qu'eût traduit sans difficulté, il y a quel-<br />

<strong>1911</strong><br />

#\- Cnt<br />

SE,CNEUR AUG0U^<br />

M «os onf 1 . iuetice mv<br />

Panfe la V^S. «• l'on<br />

volontaire en 1870) qui planta le premier à<br />

poste fixe, dans le Haut-Cogo, le drapeau '<strong>de</strong><br />

la France, avant même la fondation <strong>de</strong> Braz-<br />

zaville.<br />

Pendant 34 ans, le hardi pionnier qu'est Mn<br />

Augouard ne cessa <strong>de</strong> travailler à l'expansion<br />

<strong>de</strong> 1 influence française au Congo et ses œu-<br />

vres ont pris <strong>de</strong> merveilleux développements<br />

tout le mon<strong>de</strong> se plaît à le reconnaître<br />

Or c'est à ce moment que l'œuvre <strong>de</strong> Mgr<br />

Augouard est frappée au cœur puisque, à part<br />

Brazzaville, toutes ses missions vont se trou-<br />

ver en territoire allemand.<br />

Quelle angoisse pour le vénérable prélat <strong>de</strong><br />

voir arborer le drapeau allemand là où il fai-<br />

sait flotter si fièrement les couleurs <strong>de</strong> la<br />

France 1<br />

Mgr Augouard rentre en France pour soute<br />

nir les Intérêts <strong>de</strong> sa miesion, qui sont aussi<br />

ceux du pays.<br />

Puisse sa longue expérience être mise à<br />

profit par les pouvoirs publies pour la solu-<br />

tion <strong>de</strong> cette question du Congo, qui engage<br />

les intérêts et même l'honneur <strong>de</strong> la France<br />

LA MEDAILLE DE 1870<br />

Les anciens combattants <strong>de</strong> 1870 auront la<br />

médaille.<br />

C'est bien.<br />

Mais sont-ils seuls a l'avorta* méritée 7 Pous<br />

Du Cachot à la Baignoire<br />

Elle est bien bonne. Vhistoire <strong>de</strong> cet Amé-<br />

ricain arrêté pour avoir « conduit » <strong>de</strong> Fé-<br />

camp â Paris une jeune fille avec laquelle<br />

il a fait la fête. Cest du vau<strong>de</strong>ville le plus<br />

échevelé.<br />

L'Américain prend le train avec la petite<br />

libertine, qui, naturellement, était partie<br />

sans laisser son adresse. Un mandat d'ame-<br />

ner est lancé contre VAméricain, qui est ar-<br />

rêté sous l'ihcûlpation <strong>de</strong> rapt. Notre fêtard<br />

est traité sans pitié. On lui enlève svn ar-<br />

gent, son faux-col, sa cravate, ses mou-<br />

choirs. On lui met les menottes. Du Dépôt,<br />

il est transféré à la prison du Havre, et là<br />

le juge d'instruction s'aperçoit qu'il a agi<br />

trop vite.<br />

— Mille excuses, cher monsieur, dit-il en<br />

tendant sa carte à l'inculpé, je regrette vi-<br />

vement cette petite erreur. Vous êtes li-<br />

bre. »<br />

A la bonne heure, allez-vous dire voilà<br />

au moins un juge d'instruction qui n'hésite<br />

pas a reconnaître ses gaffes el à les réparer<br />

C'est vrai. Ce juge mérite une mention<br />

Nombreux sont, en effet, les juges d'instruc-<br />

tion qui, sa.ns motif, sans preuve, sur une<br />

apparence <strong>de</strong> présomption, s'oublient par-<br />

'ois jusqu'à coffrer <strong>de</strong> très honnêtes gens ;<br />

puis, lorsqu'ils s'aperçoivent <strong>de</strong> l'erreur,<br />

leur signifient, sur un ton sévère et impoli,<br />

qu'ils n'ont qu'à se retirer. Le juge d'ins-<br />

ruetion. avec ses pouvoirs illimités, es't<br />

chez nous un homme redoutable et juste-<br />

ment redouté. Le Parlement, qui s'occupe<br />

si fréquemment <strong>de</strong> ee qui ne le regar<strong>de</strong><br />

pas, <strong>de</strong>vrait bien inviter le ministère <strong>de</strong> la<br />

justice a modérer l'emballement <strong>de</strong>s magis-<br />

trats chargés d'instruire les affaires<br />

Celui du Havre peut être un emballé<br />

mais il a une façon tout à fait originale<br />

d'avouer ses torts.<br />

Le fait d'avoir donné sa carte à l'Améri-<br />

cain est d'un gentleman. Mais M le iuae<br />

d'instruction du Havre ne s'en est pas tenu<br />

là. Il a offert au ci-<strong>de</strong>vant accusé une place<br />

dans sa baignoire, au théâtre. Il a mené<br />

son détenu <strong>de</strong> la veille au spectacle.<br />

Du cachot â la baignoire !<br />

Quel délicieux sujet <strong>de</strong> vau<strong>de</strong>ville ! Cette<br />

scène à faire est sûre d'obtenir le plus<br />

grand et le plus franc succès dans la pro-<br />

chaine revue. Nos< magistrats sont si drô<br />

les ! Deman<strong>de</strong>z plutôt à M. le procureur <strong>de</strong><br />

Villefranche-<strong>de</strong>-Rouergue l — Louis.<br />

. on<br />

du Congo<br />

engagé<br />

qui se sont dévoués au service <strong>de</strong> If-armée 7<br />

Eux aussi furent <strong>de</strong>s héros.<br />

LES ÉPINGLES A CHAPEAUX<br />

Un magistrat <strong>de</strong> Londres, M. Plow<strong>de</strong>n, )i><br />

geait il y a huit jours une dame coupable d'a-<br />

voir blessé un ©onstablc avec une épingie<br />

chapeau.<br />

An cours <strong>de</strong>s débats, l'honorable mag'strat<br />

a prononcé ces paroles judicieuses : « On ne<br />

<strong>de</strong>vrait pouvoir porter une épingle à chapeau<br />

qu'en vertu d'un permis ; nl.'e est entre les<br />

mains d'une femme une arme aussi dange<br />

reu-se qu'un revolver entre lee mains d'un<br />

homme. On peut même ajouter que l'eping.*<br />

est beaucoup plus redoutai»!'?, car on n a ja-<br />

mais vu un honnête bourgeois éborgner en<br />

souriant son voisin d'omnibus avec un revol-<br />

ver caché dans son chapeau, i<br />

CHRONIQUE<br />

La Cuisine <strong>de</strong> France<br />

A l'heure où s'achève si brillamment et<br />

avec tant <strong>de</strong> succès l'enquête sur la vie<br />

chère ouverte par l'Express, quand l'ima-<br />

gination <strong>de</strong> nos lecteurs est encore hantée<br />

par <strong>de</strong>s soucis d'ordre ménager, 11 nous pa-<br />

rait intéressant <strong>de</strong> jeter un regard en ar-<br />

rière, et <strong>de</strong> savoir quels étaient les goûts et<br />

les habitu<strong>de</strong>s culinaires <strong>de</strong> nos ancêtres,<br />

quels progrès notre désir <strong>de</strong> bien-être nous<br />

a fait accomplir en ce sens.<br />

En plein moyen âge, cette pério<strong>de</strong> que,<br />

trop volontiers, on se représente plongée<br />

dans les ténèbres <strong>de</strong> la barbarie, les <strong>de</strong>n-<br />

rées alimentaires <strong>de</strong> toute sorte se ven-<br />

daient abondamment sur le marché <strong>de</strong> Pa-<br />

ris et <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s villes. Si l'on feuillette<br />

<strong>de</strong>s ouvrages tels que le Livre <strong>de</strong>s Métiers,<br />

d'Etienne Boileau, prévôt <strong>de</strong> Paris KOUS<br />

saint Louis et ancêtre du poète, on est sur-<br />

pris <strong>de</strong> la. diversité <strong>de</strong>s approvisionnements<br />

<strong>de</strong> la capitale.<br />

Sur le territoire aetuel <strong>de</strong>s Halles cen-<br />

trales, dès le xin e siècle, ou trouve, ap-por-<br />

tés par les bateaux, presque tous les pois-<br />

sons et coquillages actuellement consom-<br />

més. Dans les rues, les reven<strong>de</strong>wrs ambu-<br />

lante débitent les herbes, les gâteaux, les<br />

vins, les vian<strong>de</strong>s, les fruits frais ou secs,<br />

jusqu'aux châtaignes <strong>de</strong> Lombardie, aux<br />

figues <strong>de</strong> Malte et aux raisins <strong>de</strong> Damas.<br />

Dans les boutiques, le boulanger vend le<br />

pain, le gàtelier les gâteaux, l'ouftloycur<br />

tes oublies et l'édiaitueur les échaudés. A<br />

côté d'eux, on trouvera le moutardier et<br />

l'épicier, véritable apothicaire qui vend<br />

tous les condiments et même certaines dro-<br />

gues pharmaceutiques.<br />

Comme boisson, on a le vin. débité au<br />

détail par le tavernier ou livré en futailles<br />

au port <strong>de</strong> la Grève. U vient <strong>de</strong> Bourgogne,<br />

<strong>de</strong> Brie ou <strong>de</strong> Champagne. On boit encore<br />

la cervoise, sorte die bière faite d'eau,<br />

d'orge, <strong>de</strong> méteil et <strong>de</strong> dragée (mélange <strong>de</strong><br />

lentilles, <strong>de</strong> vesces et d'avoine).<br />

Malgré cette abondance <strong>de</strong> matière pre-<br />

mière, la chère <strong>de</strong> cette époque n'est ni sa-<br />

voureuse, ni délicate. La table <strong>de</strong>vait être<br />

surchargée <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> poissons ; avec<br />

eux on préparait <strong>de</strong>s ragoûts formidable-<br />

ment épicéa ; le poivre, la girofle, la can-<br />

nelle, le gingembre, le safran y fraterni-<br />

saient. On mettait <strong>de</strong> la moutar<strong>de</strong> jusque<br />

dans la soupe.<br />

Cette cuisine enfin se faisait sans aucun<br />

goût, car <strong>de</strong> même qu'on servait sur un im-<br />

mense plat toutes les pièces d'un même ser-<br />

vice, <strong>de</strong> même on jetait pêle-mêle sucre,<br />

condiments et parfums dans un chaudron<br />

bourré <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s les plus variées.<br />

C'est le triomphe <strong>de</strong>s sauces et <strong>de</strong>s ra-<br />

goûts, dont ceux qui ont lu Pantagruel peu-<br />

vent avoir une excellente idée. Car la cui-<br />

sine <strong>de</strong> Rabelais, c'est la cuisine du moyen<br />

âge arrivée à son complet développement.<br />

Elle no donnait qu'une alimentation lour<strong>de</strong>,<br />

indigeste, <strong>de</strong> saveur pénible. On ne peut<br />

vraiment que regretter le mauvais emploi<br />

d© tant <strong>de</strong> matières premières <strong>de</strong> valeur.<br />

Durant la Renaissance et le xvn0 siècle,<br />

la euf-sine fit peu <strong>de</strong> progrès, si ce n'est du<br />

côté <strong>de</strong> l'abondance <strong>de</strong>s plats. On sait quel<br />

gastronome fut Louis XIV et <strong>de</strong> quel loar-<br />

midabLe appétit jouissait le Grand Roi.<br />

Les voyages dies navigateurs et <strong>de</strong>s mar-<br />

chands avaient cependant leur répercus-<br />

sion sur la composition <strong>de</strong>s menus <strong>de</strong> nos<br />

pères ; les plantes nouvelles, les ôpices exo-<br />

tiques, les animaux étrangers s'introdui-<br />

saient et parfois supplantaient les produite<br />

anciens. Catherine <strong>de</strong> Médicis amena <strong>de</strong><br />

son pays quelques artistes culinaires, et la<br />

cuisine française s'italianisa, <strong>de</strong>vint plus<br />

simple, plus élégante, car <strong>de</strong>puis longtemps<br />

déjà, les maisons d'Esté et <strong>de</strong> Médicis ai-<br />

maient la chère fine et soignée ; I>e Titien,<br />

VérOnèse. Raphaël étaient <strong>de</strong> fins gourmets.<br />

Mais il faut arriver à l'époque die la Ré-<br />

gence pour voir la cuisine française s'affi-<br />

ner véritablement et conquérir cette maî-<br />

trise qu'elle possè<strong>de</strong> encore <strong>de</strong> nos jours.<br />

Sous l'impulsion du Régent, aimable<br />

gourmet, on vit disparaître <strong>de</strong> la table ces<br />

amoncellements <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>s indigestes ; aux<br />

banquets d'antan succédèrent les petits sou-<br />

pers. Mercier, dans son Tableau <strong>de</strong> Paris<br />

(1780), dit : « On ne sait manger délicate-<br />

ment que <strong>de</strong>puis un <strong>de</strong>mi-siècle ; la déli-<br />

cieuse cuisine <strong>de</strong> Louis XV fut inconnue à<br />

Louis XIV. »<br />

Les légumes proscrits jusqu'alors <strong>de</strong>vien-<br />

nent en honneur, les vian<strong>de</strong>s sont prépa-<br />

rées légèrement, un <strong>de</strong>ssert délicat cou-<br />

ronne le repas, la table participe à l'élé-<br />

gance actuelle <strong>de</strong> la vie. On ne dîne plus<br />

pouir beaucoup manger, mais pour savourer<br />

d'exquisies choses et causer entre gens d'es- j<br />

prit. Causer <strong>de</strong>vient souvent l'unique but <strong>de</strong><br />

ces réunions autour <strong>de</strong> la table. Qui ne con-<br />

naît les dîners <strong>de</strong> M mo Geoffrin ?<br />

La cuisine, dès lors, est un art que ne<br />

dédaignent pas <strong>de</strong> pratiquer les grands.<br />

Louis XV excelle dans la préparation du<br />

café et <strong>de</strong>s poulets au basilic, le duc <strong>de</strong><br />

Richelieu est maître en l'art difficile <strong>de</strong><br />

réussir la mayonnaise, qu'il inventa ; Marie<br />

L-.cjfin.ska est la créatrice <strong>de</strong>s bouchées à la<br />

reine, et nous pourrions allonger <strong>de</strong> beau-<br />

coup cette liste.<br />

Il ne faudrait pas croire qne seules la<br />

noblesse et la haute bourgeoisie profitaient<br />

<strong>de</strong> ces progrès gastronomiques. A lire les<br />

ouvrages <strong>de</strong> l'époque, principalement les<br />

récits <strong>de</strong> voyageurs tels que Young, on se<br />

convainc vite du contraire.<br />

Arthur Young, qui écrit à la veille <strong>de</strong> la<br />

Révolution, est frappé <strong>de</strong> l'excellence <strong>de</strong> la<br />

cuisine française, comparée à l'anglaise,<br />

et il ajoute- : « Cette différence ne se borne<br />

pas à la comparaison d'une gran<strong>de</strong> table en<br />

France avec une autre en Angleterre ; elle<br />

frappe aussi bien quand on rapproche le<br />

mé/iu <strong>de</strong>s familles mo<strong>de</strong>stes dans les <strong>de</strong>ux<br />

pays. » . . , ,<br />

Le bien-être domestique est général en<br />

France, et Young admire dans nos auber-<br />

ges l'excessif bon marché <strong>de</strong> repas convena-<br />

bles, d'où le <strong>de</strong>ssert n'est pas exclu, pas<br />

même les liqueurs.<br />

fiepuis cette époque, la cuisine française<br />

est allée se perfectionnant, sans modifier<br />

cependant ses lignes essentielles. Définiti-<br />

vement constituée sous l'Empire et la Res-<br />

tauration, elle n'a guère changé <strong>de</strong>puis lors,<br />

et les gourmets du xix" siècle, à la suito <strong>de</strong><br />

Brillât-Savarin, ont établi sa réputation.<br />

Notre existence mo<strong>de</strong>rne n'est cependant<br />

guère favorable aux plaisirs <strong>de</strong> la table.<br />

Nous sommes comme Napoléon, qui man-<br />

geait vite et mal. La dyspepsie, l'entérite,<br />

l'appendicite nous guettent au détour d'une<br />

digestion hâtive, et la cuisine <strong>de</strong>vient, cha-<br />

que jour davantage, un domaine médical.<br />

Avec les régimes disparaît la bonne cui-<br />

sine ; on les accuse même d'un mal plus<br />

grave, puisque, si j'en crois M. P. Leroy-<br />

Beaulieu, la consommation excessive du lait<br />

St <strong>de</strong>s œufs, due aux régimes médicaux, est<br />

Une <strong>de</strong>s causes <strong>de</strong> la cherté <strong>de</strong> la vie. D en<br />

existe malheureusement d'autres plus sé-<br />

eieuses, elle n'est cependant pas négligea-<br />

ble ei en tous cas beaucoup plus plausible<br />

«iiP eeUe que l'honorable M. Jenouvrier<br />

oute < aux princes <strong>de</strong> la science : mé<strong>de</strong>cins<br />

et avocats ». J'ignore la justesse <strong>de</strong> son al-<br />

léD-ation à l'égard <strong>de</strong>s avocats, mais pour<br />

n-frler <strong>de</strong>s honoraires déshonorants <strong>de</strong>s mé-<br />

(Wins on voit que M. Jenouvrier ignore la<br />

mvisère navrante <strong>de</strong> milliers <strong>de</strong> mes con-<br />

f L 3 s'il savait mieux l'étrange situation<br />

*ii rorns médical, étranglé par les sociétés<br />

L'ACTUALITÉ<br />

Le Biiwitiir it le Procureur<br />

Depuis quelque temps déjà, l'attention est<br />

attirée sur l'extraordinaire procureur <strong>de</strong><br />

Villefranche-<strong>de</strong>-Rouergue.<br />

Nos lecteurs n'ont pas oublié comment<br />

M. Jean Totti avait tenu lui-même à se si-<br />

gnaler au public et à briguer une popula-<br />

rité <strong>de</strong> mauvais aloi par la scandaleuse et<br />

ridicule tentative d'arrestation <strong>de</strong> M"6 <strong>de</strong><br />

Butler, la vaillante prési<strong>de</strong>nte das Jeunes<br />

Filles Royalistes. Nous avons raconté avec<br />

détails cette affaire tout à fait honteuse<br />

pour le magistrat qui l'avait engagée, et<br />

nous avons exposé l'impasse dans laquelle<br />

le zélé procureur était allé se fourvoyer.<br />

Mais maintenant, voici bien autre chose :<br />

l'arrestation du banquier Phalip. que nous<br />

avons signalée dès le premier jour dans nos<br />

éditions régionales, place M. Totti dans une<br />

toute autre posture. Et cet homme si ar-<br />

<strong>de</strong>nt à mettre les gendarmes en mouve-<br />

ment contre une jeune fille qui a défendu<br />

son église et sa foi, en est aujourd'hui, et<br />

avec gran<strong>de</strong> raison, à redouter l'apparition<br />

<strong>de</strong>s mêmes gendarmes.<br />

Nous avons indiqué déjà, dans nos chro-<br />

niques <strong>de</strong> l'Aveyron, les rapports étroits qui<br />

unissaient l'agent d'affaires et le magistrat<br />

animé d'une aussi pure ar<strong>de</strong>ur* républi-<br />

caine. Mais on ne saurait assez insister sur<br />

cette situation anormale et scandaleuse,<br />

bien caractéristique du régime que nous<br />

subissons.<br />

Dès l'artrestation manquée <strong>de</strong> M"6 <strong>de</strong> But-<br />

ler, notre vaillant ami M. Maurice Pujo<br />

avait poussé le holà ! et crié bien fort que<br />

l'on <strong>de</strong>vrait arrêter celui qui voulait mettre<br />

en prison les autres. Il établissait les étran-<br />

ges relations qui unissaient le procureur<br />

Totti à un certain Lagarrigue, orné <strong>de</strong> plu-<br />

sieurs condamnations pour vol ou escroque-<br />

rie, et au fameux Phalip, dont les extrava-<br />

gants tripotages défraient toutes les con-<br />

versations dans le Rouergue.<br />

Jean Phalip, il n'y a pas bien longtemps,<br />

avait été condamné à trois mois <strong>de</strong> prison<br />

pour banqueroute. Mais il fit appel <strong>de</strong> ce<br />

jugement. Une contre-enquête fut ordon-<br />

née, et, par un scandale judiciaire, cette<br />

contre-enquête ne fut pas confiée à un nou-<br />

veau juge, mais au commissaire, simple of-<br />

ficier <strong>de</strong> police.<br />

On <strong>de</strong>vine .pourquoi : le commissaire est<br />

aux ordres du procureur <strong>de</strong> la République.<br />

Ainsi, Phalip s'en tira à bon marché, une<br />

première fois. Mais ce n'était pas pour<br />

longtemps.<br />

Quel était son rèle auprès du procureur ?<br />

Il lui servait <strong>de</strong> rabatteur, lui amenant<br />

<strong>de</strong>s gogos auxquels il faisait grassement<br />

payer tourtes sortes <strong>de</strong> services, sur lesquels<br />

Phalip, à son tour, <strong>de</strong>vait retenir sa petite<br />

commission. Il semble avéré, en effet, que<br />

M. Totti avait <strong>de</strong> grands, besoins d'argent,<br />

pour satisfaire principalement ses goûts<br />

<strong>de</strong> jeu. C'est à Villefranche, où, d'ailleurs,<br />

il n© faisait que passer rapi<strong>de</strong>ment, qu'il<br />

venait se ravitailler ainsi, grâce au pres-<br />

tige <strong>de</strong> sa robe, et aux agissements <strong>de</strong> ses<br />

rabatteurs.<br />

Nous ne citerons pas toutes les affaires<br />

compromettantes qui ont été traitées <strong>de</strong><br />

cette sorte entre le magistrat et le banque-<br />

routier.<br />

Parmi les moyens employés pour drainer<br />

l'argent <strong>de</strong>s naïfs, il y avait surtout les<br />

promesses <strong>de</strong> « services », promesses par-<br />

fois indéterminées (mais on sait qu'un pro-<br />

cureur <strong>de</strong> la République a le bras long),<br />

parfois plus précises, telles que celles d'ob-<br />

tenir <strong>de</strong>s permissions pour le fils soldat,<br />

d'user <strong>de</strong> son influence pour ou contre <strong>de</strong>s<br />

nominations, ou dans <strong>de</strong>s affaires <strong>de</strong> diver-<br />

ses sortes... ; enfin, offres <strong>de</strong> garanties réel-<br />

les inexistantes, <strong>de</strong> garanties personnelles<br />

inopérantes et le plus souvent <strong>de</strong> transferts<br />

d'assurances sur la vie qui se périmaient<br />

faute <strong>de</strong> paiement <strong>de</strong>s primes.<br />

A ce sujet, Y Action Française a réuni un<br />

volumineux dossier, d'où elle a tiré déjà les<br />

histoires les plus édifiantes.<br />

En voici une qui n'est pas <strong>de</strong>s moins cu-<br />

rieuses :<br />

Un brave homme <strong>de</strong> soixante-quinze ane,<br />

Antoine P..., est reveiniu se fixer à ViCIefran-<br />

che, après un séjour en Amérique, avec quel-<br />

ques économies II ne sait pas lire. Phalip.<br />

fort <strong>de</strong> l'autorité <strong>de</strong> Totti, l'endoctrina facile-<br />

ment.<br />

ia lui fit consentir un prêt sous forme d'un<br />

prétendu cwutrat d'assurance viagère à l'ifr-<br />

baine. dont U était représentant, H se Ht ver-<br />

ser tes fends du capital <strong>de</strong> la prétendue assu-<br />

rance : oiinq nrwïile francs.<br />

•Mais Antoine p... n'avait encore reçu d©<br />

Phalip que le paierweint <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux tea-mes lors-<br />

que ie banquier le fit appeler et lui dit :<br />

« Je me suis trompé sua* votre âge dans la<br />

rédaction <strong>de</strong> la police. Portez-moi cette po-<br />

lice ».<br />

Le vieillard la lui ayant apportée, Phalip la<br />

déchire et lui remet en échange un paoier<br />

quelconque que l'autre accepte sans méfiance.<br />

, Peu après, Antoine P... se marie avec «r.e<br />

veuve. Celle-ci lui met la puce à l'ereffle Pha-<br />

lip ne versant pilius rien. P... fait aiors écrire<br />

à l'Urbaine qui répond :<br />

« Je n'ai aucune assurance à votre nom », et.<br />

envoie un Inspecteur qui, pour dégager' sa<br />

Gompagïvie <strong>de</strong> tout ennui sans doute, « arran<br />

ge » l'affaire en faisant donner par Phalip un<br />

reçu à P... <strong>de</strong> la somme versée par lui. La<br />

Compagnie se trouvant couverte, refuse <strong>de</strong><br />

rien payer.<br />

Le procureur Totti, à qui l'escroquerie est<br />

dénoncée, refuse d'Intervenir. Antoine P ..<br />

adresse aitors une plainte au procureur géné-<br />

ral à Montpellier.<br />

C'est à là suite <strong>de</strong> oetite plaii-.n.te que Phalip<br />

fut pouimuivl et ooiwlajiiaié. l'été <strong>de</strong>rnier, pour<br />

banqueroute, à trois mois <strong>de</strong> prison. La pro-<br />

tection du procureur avait réussi, en dépit .les<br />

pièces du dossier, à lui éviter une inculpation<br />

plus grave. Cette protection parvint encore- à<br />

fane accor<strong>de</strong>r à son raJ)atte.ur le bénéfice <strong>de</strong><br />

la loi <strong>de</strong> Bursis !<br />

Antoine P..., ruiné et Indigné, adressa alors<br />

directement une plainte au ministre <strong>de</strong> la jus-<br />

tice.<br />

Mais voici un trait qui peint bien le procu-<br />

reur <strong>de</strong> ViMefraniche.<br />

Son agent subalterne, Lagaïrifiiue, rencon-<br />

trant peu après Antoine P... sur te pont <strong>de</strong><br />

Villefranche lui dit :<br />

« Consentez un prêt <strong>de</strong> mnLe francs à M.<br />

Totti et je voue forai gagner votre procès<br />

contre Phalip et l'Urbaine (III) » Le vieillard<br />

répondiit :<br />

« J'en ai assez mis ; je ne veux pas en. mettre<br />

ceotion taite puur yuïn-uvo t^m^na.- i da.vanta.ge 1 »<br />

lités justement condamnées, jette la. suspi- | Voi]à quelques-uns <strong>de</strong>s traite qui carac-<br />

clon sur la portion la plus honorable <strong>de</strong> ce térisaient les relations du procureur <strong>de</strong> la<br />

mie. l'on nomme maintenant, c est la mo<strong>de</strong>, République à Villefranche avec Phalip et<br />

6 prolétariat intellectuel. . Lasrarriaae.<br />

lit voilà comment la cherté <strong>de</strong> la vie nous<br />

au panier. N'était-il pas désagréable, en<br />

effet, <strong>de</strong> sévir contre un magistrat qui con-<br />

sidérait l'attachement à la République com-<br />

me le premier <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>voirs, et qui n'hé-<br />

siterait -pas à sévir contre <strong>de</strong>s catholiques,<br />

<strong>de</strong>s royalistes, <strong>de</strong>s prêtres ou <strong>de</strong>s jeunes<br />

filles ?<br />

Aujourd'hui, 11 faut sortir <strong>de</strong>- cette tor-<br />

peur. Gageons qu'il va s'écrire en Rouer-<br />

gue une page cruelle <strong>de</strong> l'histoire <strong>de</strong> cette<br />

magistrature que la République nous a don-<br />

née, prête à tous les offices, et rachetant ses<br />

vilenies par sa servilité.<br />

PEGH -t A VIO.<br />

L'(( Express )) à Paris<br />

NOUS APPELONS L'ATTENTION DE NOS<br />

LECTEURS ET AMIS SUR L'AVIS PUBLIÉ<br />

SOUS CE TITRE A LA QUATRIÈME PAGE.<br />

par Fi! Spécial<br />

'ÉPÈCHES<br />

ICIDENTS MILITAIRES<br />

Une affaire d'espionnage<br />

Brest, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Un inspecteur <strong>de</strong> la Sûreté générale vient <strong>de</strong><br />

procé<strong>de</strong>r, à Moelan, près do Quimperlé. à l'ar-<br />

restation d'un nommé Joseph Cariou, charron,<br />

âgé <strong>de</strong> 30 ans, inculpé <strong>de</strong> tentative d'espion-<br />

nage.<br />

Cariou, qui habite Moelan, était <strong>de</strong>venu, il y<br />

a quelque temps, acci<strong>de</strong>ntellemeiriit possesseur<br />

d'un document revêtant un caractère confi-<br />

<strong>de</strong>ntiel.<br />

Ce document ne serait autre qu'un manuel<br />

concernant certaines' manœuvres à bord <strong>de</strong>s<br />

torpilleurs.<br />

En possession <strong>de</strong> ce manuscrit, Cariou son-<br />

gea aussitôt à en tirer profit et l'offrit à plu-<br />

sieurs commerçants et touristes allemands qui<br />

se trouvaient dans la région.<br />

Mais il faut croire qu'il en <strong>de</strong>mandait un<br />

prix trop élevé, car les acquéreurs ne se mon-<br />

trèrent point trop empressés.<br />

Entre temps, une information particulière<br />

avisait M. Séblllie, chef du contrôle à la Sûreté<br />

générale, <strong>de</strong>s agissernent <strong>de</strong> Cariou.<br />

Celui-ci fut alors l'obiet d'une surveillance<br />

active qui se termina par son arrestation.<br />

NOTRE MARINÉ<br />

Les révélations (ie M. Maissin<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

L'ingénienir Maiis&in, dont on sait les révé-<br />

lations relativement aux poudres <strong>de</strong> l'iéna et<br />

<strong>de</strong> la Liberté, n'arrivant à Paris qu'à 7 heures<br />

ce soir, sera entendu <strong>de</strong>main seulement, par<br />

lie ministre <strong>de</strong> la guerre.<br />

Ce qu'on dit au ministère <strong>de</strong> la marine<br />

Paris, 20 <strong>octobre</strong>.<br />

L'Action a pu interviewer au ministère <strong>de</strong> la<br />

marine, une personne approchant <strong>de</strong> très près<br />

M. Deleaseé et pouvant être considérée c^mme<br />

son porte-parole =<br />

« Si la révélation <strong>de</strong> M. Maissin est recon-<br />

nue exacte, a déclaré cette personne, c'est tout<br />

simplement effroyable ; la marine se trouve<br />

dans la situation <strong>de</strong> simpie acheteur ; elle fait<br />

<strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>s et les livraisons sont faites<br />

pas le service <strong>de</strong> l'artiKerie, qui contrôle les<br />

envois, mais n'est pas qualifié pour vérifier<br />

la qualité <strong>de</strong>s poudres.<br />

» La direction <strong>de</strong>s poudres et salpêtres est<br />

là pour ça.<br />

» U est probable que M. Maissin sera reçu<br />

par le ministre, s'il en fait la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, mais<br />

cette réception ne pourra avoir lieu qu'après<br />

que le directeur actueJ <strong>de</strong> la poudrerie du<br />

Pont-<strong>de</strong>-Buis aura été entendu par le ministre<br />

<strong>de</strong> la guerre. 1 »<br />

Les poudres vont être débarquées<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

D'après un journal du matin, le général Go-<br />

din, directeur du service <strong>de</strong>s poudres, a reçu<br />

aujourd'hui, la mission d'ouvrir une enquête<br />

approfondie sur les griefs techniques formulés<br />

par M. Maissin.<br />

M. Meissimy, ministre <strong>de</strong> la guerre, se préoc-<br />

cupe très vivement <strong>de</strong> faire cesser cette fâ-<br />

cheuse situation résultant du manque <strong>de</strong> con-<br />

trôle <strong>de</strong>s poudres.<br />

M. DeJcassé a télégraphié à tous les navires<br />

<strong>de</strong> débarquer les poudras <strong>de</strong> même provenan-<br />

ce que celles ayant causé l'explosion <strong>de</strong> la<br />

Liberté.<br />

Seuls, <strong>de</strong>ux navires en possédaient, la Dé-<br />

mocratie et VErnest-Rcnan.<br />

Les poudres <strong>de</strong> la Démocratie furent déjà<br />

débarquées à Toulon ; celés <strong>de</strong> YErnest ne-<br />

nan seront débarquées aussitôt l'arrivée du<br />

navire au port.<br />

fait terminer une chronique sur la cuisine<br />

française, par la défense du corps médical<br />

français.<br />

D r Etienne LEVBAT.<br />

Lagarrig ue<br />

Il faut savoir aussi qu'au cours <strong>de</strong> ces<br />

<strong>de</strong>rniei-s mois, quatre plaintes avaient été<br />

déposées entre les mains du procureur gé-<br />

néral contre le procureur Totti et ses com-<br />

plices ; — quatre plaintes qu'on avait jetées<br />

mn LES ;JW<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

De M. Ju<strong>de</strong>t, dans l'Eclair, sur les affaires<br />

marocaines :<br />

» L'Angleterre nous a perfi<strong>de</strong>ment écartés du<br />

passage <strong>de</strong> la Méditerranée dans l'Atlantique.<br />

• Désormais, l'objectif <strong>de</strong> la politique fran-<br />

çaise sera <strong>de</strong> reprendre ce qui a été consenti,<br />

tout le Maroc, suus peine <strong>de</strong> conflit perpétuel,<br />

sous peine d'être dupes.<br />

» Telle doit être la <strong>de</strong>vise du mànistère d'au-<br />

jourd'hui et <strong>de</strong> <strong>de</strong>main.<br />

« Ne nous brouillons avec personne, mais<br />

n'oublions plus que la pénible négociation qui<br />

Unit serait désastreuse si nous acceptions un<br />

condomlni'iim c&mérjque et périlleux, si le<br />

Mairoc n'est pas fiuni/ùs d'un bout à l'autre. »<br />

Du Gaulois, sur les révélation* <strong>de</strong> M. Mais-<br />

sin :<br />

« Que <strong>de</strong>viendrait la République si ceux qtrt-<br />

la dirigent n'avaient pas toute liber. é pour fa-<br />

voriser leurs amis aux dépens <strong>de</strong> ki défense<br />

nationale 7<br />

n Les poudres avariées hors d'usage coûtent<br />

parfois la vie à ceux qui les emploient ; mais<br />

elles rapportent gros a ceux qui les ven<strong>de</strong>nt.<br />

Or, ceux-ci sont <strong>de</strong>s républicains haut cotés,<br />

ce que l'on appelle <strong>de</strong>s hommes ù ménager ;<br />

'les autres, leurs victimes, ne sont même pas<br />

électeurs. Dès lors, leur sort n'intéresse ni<br />

ministres, ni sénateurs, ni députés. Si l'en-<br />

quête avait été sérieusement conduite, si les<br />

rapports <strong>de</strong> M. Maissin n'avaient été dédai-<br />

gneusement mis <strong>de</strong> côté, ou eût probablement<br />

évite la terrible catastrophe qui nous a coûté<br />

la Liberté et la vie <strong>de</strong> 400 marins, mnis on<br />

eûi, été contraint <strong>de</strong> déférer aux tribumux ré-<br />

pressifs <strong>de</strong>s gens influents qui ©ivsi.1 tuent le<br />

principal orneraem.t du système actuel. »<br />

Do la Petite République, sur les révélations<br />

<strong>de</strong> M. Maissin :<br />

« Do <strong>de</strong>ux choses l'une, ou Maisaiii avait dd*<br />

vrai, et on <strong>de</strong>vait mettre fin aux errements<br />

ov.imiinela qu'il avait dénoncés, ou il avait men-<br />

ti, accusé à tort, et il <strong>de</strong>vait, èti-ie. châtié.<br />

» On jugea préféraltèe die faire le silence, un,<br />

silence qoe l'effroyable oat«.strephe dé la.<br />

Liberté put seule roimpre.<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


VENDREDI <strong>27</strong> OCTOBRE iWi<br />

> Trop tard !<br />

» loi une question angoissant* se pose.<br />

> c© "silence, qui l'a voulu et pourquoi l'a-t-on<br />

nwilu, sinon les bureaux irresponsables et<br />

ipou-rtaiït tout puissant» t<br />

» Pourquoi l'a-t-on voulu, sinon pour IMMT<br />

d'affaire un camara<strong>de</strong> ou <strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s «J<br />

mauvaise posture ? »<br />

Chez les mineurs<br />

Montcean-lcs-Mtnes, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

Les mineurs en grève ont accepté l'arbi-<br />

trage du juge <strong>de</strong> paix. , _ . .,<br />

Plusieurs ouvriers ont Tepns le travail.<br />

PARAGRÊLES ÉLECTRIQUES<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

ta délégation <strong>de</strong> la commission composée<br />

iê MM. Courrègeiongue,. sénateur, <strong>de</strong> La Tre-<br />

moille, député, et Charles Bernard, conseiller<br />

général <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>, a été reçue mercredi<br />

par M. Pams, rninlstro <strong>de</strong> l'agriculture, qui<br />

s'intéresse spécialement à ses travaux.<br />

La commission a reçu cet après-midi, jeudi,<br />

au Sénat, MM. Darsonval, Gariel, Angot, Teis-<br />

. serand <strong>de</strong> Bort et Jaubert.<br />

Le programme <strong>de</strong>s reclierches et <strong>de</strong>s dispo-<br />

sitifs d'expérience <strong>de</strong>s paragrûles électriques<br />

sera remis au ministère dans la soirée.<br />

L'Affaire du « Sou du Soldat »<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

1*1 chambre <strong>de</strong>s appels correctionnels vient<br />

ile confirmer le jugement par lequel le tribu-<br />

nal correctionnel <strong>de</strong> la Seine s'était déclare<br />

compétent pour statuer sur les poursuites in-<br />

tentées contre M. Raritaud, Viau et Dumond,<br />

membres <strong>de</strong> la chambre syndicale <strong>de</strong> la ma-<br />

çonnerie pour excitation <strong>de</strong> militaires à la dé-<br />

eobéissanoe.<br />

L.© Btidget <strong>de</strong> 1912<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

M. Chêron vient <strong>de</strong> terminer son rapport<br />

général sur le budget <strong>de</strong> 1912.<br />

U signale l'extrême urgence qu'il y a <strong>de</strong><br />

réduire les dépenses.<br />

C fait le procès <strong>de</strong> l'administration, qui, dit-<br />

il, n'est plus à la hauteur <strong>de</strong> sa tâche et fait<br />

une virulente critique <strong>de</strong> l'administration do<br />

R'Ouest-Etat.<br />

DANS LA MAGISTRATURE<br />

Le cas rite M. Totti<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

On lit dans le Temps :<br />

€ A la suite <strong>de</strong> plusieurs Informations par-<br />

venues à la chancellerie concernant M. Totti,<br />

procureur <strong>de</strong> la République à Villefranche-<strong>de</strong>-<br />

Rouergue, et d'après lesquelles ce magistrat<br />

aurait usé <strong>de</strong> ses fonctions pour se procurer<br />

certains avantages, le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux avait<br />

<strong>de</strong>mandé à l'intéressé <strong>de</strong> vouloir bien lui<br />

adresser un rapport justificatif sur les impu-<br />

tations dont il était l'objet.<br />

Ce rapnort est parvenu à la chancellerie et,<br />

n'ayant pas paru concluant au ministre, un<br />

rapport a été <strong>de</strong>mandé au procureur général<br />

<strong>de</strong> Montpellier sur le cas <strong>de</strong> M. Totti.<br />

M. Cruppi, lorsqu'il sera suffisamment et<br />

complètement renseigné, prendra la décision<br />

que la situation lui paraîtra <strong>de</strong>voir compor-<br />

ter, a<br />

Les Révélations <strong>de</strong> 1. Maissin<br />

Au ministère<br />

Paris, 26 <strong>octobre</strong>.<br />

L'amiral Bienaimé a déclaré à M. Delcassé<br />

gu'il n'avait jamais eu connaissance, pendant<br />

qu'il était vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la commission<br />

•l'enquête., du rapport <strong>de</strong> M. Maissin.<br />

Or, M. Deluenn, délégué à l'emprunt, fit sa-<br />

voir à ces négociante que, les besoins 1 ' usie iirs<br />

e^Castagnier, meuipé du ^<br />

nieres assises, e:<br />

ble crime <strong>de</strong> Miran<br />

On conçoit que la surveill-m ,<br />

lièrement difficile, le riersonT.À, f<br />

<strong>de</strong>ux gardions tihiaair«Sl^/^'*am\<br />

seulement, à un gardien mmémJS? xa«a<br />

voyé pour ai<strong>de</strong>r au service<br />

meritai re, c-r,<br />

Faculté <strong>de</strong>s Lettres<br />

Baccalauréat. — Latin-grec, série A. — Sont<br />

reçus définitivement : MM. Blachère, Texier,<br />

Daufès, Rousset, Jeanjean, Larbot.<br />

Latin.-langues, série B. — MM. Escan<strong>de</strong>,<br />

Bruguière, M,ely, Granier.<br />

Latin-sciences" C. — MM. Boissier, <strong>de</strong> Re-<br />

boul, Terrier, GiTaud, Baflilard, Malaplate,<br />

Bexat.<br />

Philosophie : MM. Martel, Dumond, Cam-<br />

bon (assez bien), Estèbe, Menier, Mayet, Viea,<br />

Encontre, Mathieu.<br />

Faculté <strong>de</strong>s sciences<br />

Baccalauréat <strong>de</strong> renseignement secondaire.<br />

— 2" partie, mathématiques, 2' série. — Ont<br />

été admis : MM. Laurens, Martin, Gamonet<br />

(assez bien), Bourguet, Boutonnet, VuiUaume,<br />

Rigaud, Pic, Blachère (B. do philosophie).<br />

Une assistance <strong>de</strong>s plus élégantes<br />

ren<strong>de</strong>z-vous anaridi UeraieT, 2-i octob^ 61 ^ «antié»<br />

<strong>de</strong> Mauremont (Kaiute-Garonnei, ou aukfi cVlf -tcaî<br />

le mariage <strong>de</strong> ivuie Marle-Th- 1 ^>AI«K ET ^<br />

Un magnifique cortège se formait bientftt „<br />

la cour d'honneur <strong>de</strong> cette belle <strong>de</strong>mei re i.„? anj<br />

mains avalent magnifiquement ornée<br />

*? p^a ,2e l'autel, garni <strong>de</strong> sa plus brillante m<br />

irure. M. le curé <strong>de</strong> Mauremont, qui avait A S;<br />

52**? ,eoo predéceaaeUT. M. l'abbé Itesse et M ^<br />

curé Ue Xrôbons. attendait les ûancés. Il leur ÎL?<br />

sa une toitdhante allocution où, apre» avoiï *&<br />

quemment retracé les <strong>de</strong>voirs tïu mariaiae CJ,M.I, TO '<br />

i fit ressortir les (méritée <br />

lit*<br />

Blé ....<br />

Avoine<br />

Orge ..<br />

Seigle .<br />

Maïs ..<br />

19.968.<strong>27</strong>2<br />

4.730.238<br />

1.371.656<br />

800.143<br />

3.841 668<br />

Total.<br />

Soit en <strong>1911</strong><br />

30.711.977<br />

1910<br />

1.403.938<br />

2.499 757<br />

642 353<br />

166.117<br />

2.342.104<br />

7.053.<strong>27</strong>4<br />

un excès d'importation <strong>de</strong><br />

23.658.703 quintaux métriques sur celtes <strong>de</strong><br />

1910.<br />

Audacieuse tentative d'évasion<br />

naco et 3" au mont Ventoux. ' " "<br />

En France <strong>de</strong>s pluies sont probables, avec tem-<br />

pérature voisine <strong>de</strong> la normale.<br />

<strong>Toulouse</strong>....<br />

Puy-*-L> .'une<br />

Pic-du-MUt<br />

Bor<strong>de</strong>aux. ..<br />

58.6<br />

55.5<br />

55.0<br />

54.1<br />

Thor.<br />

midi<br />

tj-5 -s. ra. couv.<br />

s. o.f. b.<br />

7î i °- a.t. neige<br />

U.i S. o. t. t. a.<br />

«mm atxia<br />

<strong>de</strong> !a veill»<br />

4.9<br />

-0.5<br />

—Ï.O<br />

3.Ù<br />

12.5<br />

4.5<br />

0.0<br />

12.8<br />

<strong>27</strong> OCTOBRE 1861 -*XÏ aTcWj%<br />

tare, salle du Petit Consista ou «- ( 4 T<br />

- Trois trains <strong>de</strong> Pf? w, p„"'-ers cf<br />

louse 8,000 personnes <strong>de</strong> Pâmiez<br />

rive -Le nommé Durand propriétaire (IC !<br />

t»<br />

10<br />

teau-lavoir, port Saint-Pierre ^~<br />

un menuisier en danger <strong>de</strong> se 7 ^-^ lir ,5i < "<br />

SPECTACLES.<br />

Capitolc<br />

a 7 heure<br />

Trouvère . ; « Le Chalet ». Bibelots^ L»<br />

Variétés à 2 heures, a Les aw cvi !0nnv<br />

ble » ; à r heures, a La Fille <strong>de</strong>s L<<br />

<strong>de</strong> ParU ».<br />

Nouvelles Religieuses<br />

_ FÊTE DE SAINT JD'CE<br />

ÉCOLE_D'AIX<br />

De notre correspondant particulier :<br />

Cahors, 25 <strong>octobre</strong>.<br />

Juan Prim, condamné à la <strong>de</strong>rnière session<br />

<strong>de</strong>s assises du Lot, à 8 ans <strong>de</strong> travaux forcés<br />

pour vol qualifié, actuellement détenu à la<br />

maison d'arrêt <strong>de</strong> Cahors, vient <strong>de</strong> tenter une<br />

évasion audacieuse, qui a failli réussir.<br />

Prim avait <strong>de</strong>rnièrement été mis au cachot<br />

pour refus d'obéissance.<br />

On ne sait comment il se procura un étui en<br />

ouir contenant sous un volume extrêmement<br />

réduit, 17 limes. Muni <strong>de</strong> ces outils, il parvint<br />

I dans la nuit <strong>de</strong> vendredi à samedi i sortir <strong>de</strong><br />

son cachot en sciant un barreau.<br />

Il pénétra ainsi dans une pièce dont une fe-<br />

nêtre donne sur une cour intérieure d'où s'é-<br />

chappèrent , par escala<strong>de</strong>, il y a quelques<br />

mois déjà, <strong>de</strong>ux autres détenus, Baldy et Fau<br />

dont l'évasion fit grand bruit â cette époque ;<br />

cette fenêtre est défendue par trois grilles pla-<br />

cées dans l'embrasure.<br />

Prim scia un barreau <strong>de</strong> la première, <strong>de</strong>s-<br />

cella <strong>de</strong>ux barreaux <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong>, mais le<br />

jour arriva avant qu'il eût pu parvenu." à frac-<br />

turer la troisième grille.<br />

Dans la nuit, le gardien <strong>de</strong> service, M.<br />

Arassous, avait fait la ron<strong>de</strong> réglementaire :<br />

mais Prim avait opéré avec tant d'habileté<br />

que le gardien n'avait rien entendu.<br />

Au matin, l'arrivée du gardien chef et eu<br />

gardien Ladagnoux, qui venait relover son<br />

collègue amena la découverte <strong>de</strong> la tentative<br />

d'évasion. - .j,... „ttp.<br />

Prim n été transféré dans une ^ ^f<br />

nante à la chambre du gardien do s«v «e< <br />

U sera l'objet d'une eurvetHanc^ part^ci^<br />

C'est la <strong>de</strong>uxième lois que Pr«m «f^ ^<br />

••éva<strong>de</strong>r <strong>de</strong>puis qu'ils se trouve a » 1»"<br />

Cahors.<br />

INSIGNE BASILIQUE. — " ^ éd.^*<br />

La fête <strong>de</strong> saint Ju<strong>de</strong> f^m^JÊ<br />

samedi. La messe sera ^t-^ les ï<br />

eoir. il 8 heures, on chanter»<br />

vêpres.<br />

La solermiifé est renvoya ~,j nm s "r^M<br />

manche 29 ootobne. Les ,^ l :^ nie lal%ç-<br />

apôtre <strong>de</strong>meureront exposées J 3 I101- ^<br />

«t a l'office <strong>de</strong>s vêpres — diantec- RÎ . 1<br />

le panégyrique sera donne r-"<br />

Aloys. „ 1<br />

Pour le Préfet qui<br />

M. Emue FoiMTtier-Fabre f" 0 '<br />

lettre ovorte qui stut :<br />

LETTRE OUVERT* pT i'! £<br />

aiiew<br />

<strong>de</strong> îa~lTautc:GaP<br />

A Monsieur Paul ViOMp^rf.<br />

Monsieur. âe&ïï&fi'J'à<br />

Vous ailes «ucttar <strong>Toulouse</strong> ^ Ô^S$M<br />

jusqu'aux larmes par oe br les f Wj<br />

amis arroseront do charnuag^cf vC* ^0»<br />

1^,, ^rnv,= /i


- VENDREDI <strong>27</strong> OCTOBRE i9if<br />

m votre omnipotente r^irsonine et que<br />

«i»PrW,,^ùs le jeu <strong>de</strong> vos orealuroe.<br />

' di> rc Joyeuse qui<br />

est le plus grand succès du mon<strong>de</strong> que tout Tou-<br />

louse a applaudie et qu'on désire toujours revoir.<br />

Oe soir vendredi, elle sera reprise au Tùéâtre<br />

<strong>de</strong>s Variétés, avec le concours <strong>de</strong> la célèbre diveite<br />

Mariette Sully, du sympathique Maxime Capoul,<br />

<strong>de</strong> M. Berthaud, premier ténor du théâtre <strong>de</strong> Monte-<br />

Carlo, et <strong>de</strong> toute la troupe. Mmcs Fabris et Van-<br />

<strong>de</strong>nesse, premières danseue.es et le corps <strong>de</strong> ballet<br />

Natta rehausseront, par leuT présence, l'éclat <strong>de</strong><br />

cette reprise. La location est ouverte.<br />

, . THEATRE LAFAYETTE<br />

Ce soir, à S h. I, représentation extraordinaire <strong>de</strong><br />

la célèbre tournée Mito <strong>de</strong> Meyer. <strong>de</strong> l'ancien Chat<br />

Noir, avec la divette Marcelle Norcy, Joèl <strong>de</strong> Vi-<br />

rard, Cécile Dardée, Léon Berton et Fredérique<br />

Adam; on terminera par la gran<strong>de</strong> revue : Hors<br />

Cadre, Oh ! Dicrochez-moi ça, jouée par toute la<br />

trompe<br />

LES NOUVnAVTISS<br />

Ce soir, débuts <strong>de</strong> Frank L. Grégorys and troupe<br />

hoop rouans and juigglers, <strong>de</strong> Frevar, chanteur co-<br />

mique, do Samson, travail <strong>de</strong> force, <strong>de</strong> A'ivette<br />

Xan, diseuse k voix, (tes Texas Sun, dans leurs jeux<br />

américains, <strong>de</strong> Marsan, chamteur à voix, <strong>de</strong>s Mit-<br />

sutaa by Kiang tVoo, <strong>de</strong>s gracieuses Slsters Melilo,<br />

et première <strong>de</strong> l'amusante comédie en 1 acte <strong>de</strong><br />

La femme <strong>de</strong> César.<br />

APOLLO-THEATRB<br />

Ce soir, à 6 heures, brillante séance cinômato-<br />

graiphiqiue avec un programme <strong>de</strong> tout premier or-<br />

dre : La chute <strong>de</strong> Troie, drame antique- Calino mé-<br />

<strong>de</strong>cin par amour, comique.<br />

Demain, changement <strong>de</strong> programme.<br />

CINEMAPATHS<br />

Au nouveau pro^ramime La Clémence d'Jsabeau,<br />

scènes merveilleuses tirées <strong>de</strong>s chansons <strong>de</strong> Geste<br />

d/u Moyen-Age ; Barbe grise, coméaie très prenante,<br />

La Scolopendre, u anyfiaiwdje très intéressant<br />

Rien q>uie dies vues lnéidates Pathé Frères.<br />

ê-MERICAN COSMOBnAPU<br />

Aujourd'hui, lurgina la. sorcière, grand drame;<br />

L'argent du crime, scène dramatique; L'Héritage<br />

du docteur William, comédie, etc.<br />

LES MUSETTES TOULOUSAINES<br />

Ce soir vendredi, répétition générale; préparation<br />

du -programme <strong>de</strong>s conféremees courant <strong>octobre</strong>;<br />

présence <strong>de</strong> rigueur.<br />

Spectacle-Concert; <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong><br />

Du 37 <strong>octobre</strong><br />

CAPITOLE. — A 8h. 1/4, Faust..<br />

VARIÉTÉS. — A 8 h. î, La Veuve Joyeuse.<br />

THÉÂTRE LAFAYETTE. — A â h. i, tournée du<br />

Chat Noir, Mllo Meyer.<br />

THEATRE DliS NOUVEAUTES. — Tous lés SOir»,<br />

a 8 heures 30. spectacle avec toute la troupe.<br />

ELDORADO-SKATING. — Tous les jours, <strong>de</strong> 8 h.<br />

du matin à. minuit, séancea do patinage. Grand or-<br />

chestre. Entrée libre.<br />

CINEMA LAFAYETTE. — En matinée, a 2 henres.<br />

et le soir, à i heures, séances cinématographiques.<br />

CINEMA PATHÉ. — Tous les soirs, représentation<br />

â 8 h. 45. Jeudis et dimanches, matinées.<br />

AMERICAN COSMOGRAPH. — A 8 h. 45, séance<br />

cinématographique. — Jeudis et dimanches, ma-<br />

tinées.<br />

SALON. DU PATHË-CONCERT, U, rue Alsace. —<br />

Ouvert <strong>de</strong> 9 heures du matin à 11 heures du soir.<br />

APOLLO-THEATRE. — A S h., briuante sêancs<br />

cinématographique.<br />

<strong>de</strong> l'église et fixent <strong>de</strong>s globes aux diveps éta-<br />

ges jusqu'au sommet du cflocher. L,'i!lumina-<br />

tion se fait à 8 heures. C'est la njiocession aux<br />

flambeaux. Chacun tient son oierge allumé, et,<br />

à travers le même itinéraire, c'est le même<br />

enthousiasme et la même joie.<br />

La fête, <strong>de</strong>s plus réussies, laissera long-<br />

temps un souvenir bienfaisant dans l'âme <strong>de</strong><br />

tous. Durant la procession, chacun tourne<br />

son regard vers l'église, dont la silhouette bril-<br />

lante s© profile au sommet <strong>de</strong> la colline et<br />

<strong>de</strong> tous les coeurs part le même ori : « Regar-<br />

dons l'église. »<br />

La fête est passée. Regardons encore et tou-<br />

jours l'église. Elle est la maison par excellence<br />

du chrétien. 11 y fait bon pour lui. Si nous<br />

avons oublié le chemin qui y conduit, retrou-<br />

vons-le.<br />

Que les jeunes, dont ce fut surtout la fête,<br />

ressusoitent dans leur mo<strong>de</strong>ste sphère le génie<br />

<strong>de</strong> leur race, épuré par la persécution. Qu'ils<br />

se souviennent que Dieu œcompilissait autre-<br />

fois <strong>de</strong>s prodiges par la main <strong>de</strong>s Français.<br />

Gcsta Dei per Fronças. Us ai<strong>de</strong>ront puissam-<br />

ment à rendre son âme à la patrie. — X.<br />

RIEUMES. — La « Bonne Chanson ». — Di-<br />

manche <strong>de</strong>rnier, 22 <strong>octobre</strong>, à 3 heures <strong>de</strong> l'a-<br />

près-midi, la jeune Société faisait applaudir<br />

les couvres saines et moralisatrices <strong>de</strong> nos bons<br />

chansonniers à la foule énorme qui, sous la<br />

prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> D. le doyen, se massait dans la<br />

coquette salle Laporte, trop étroite pour la<br />

circonstance.<br />

Les pièces fausses, un gentil lever <strong>de</strong> ri<strong>de</strong>au<br />

<strong>de</strong> notre ami, J. <strong>de</strong> Yerney ; .ttmez-rous les<br />

uns tes autres, un drame très simple et très<br />

touchant pourtant <strong>de</strong> M. René Bastien, ainsi<br />

que les chansons furent très bien interprétées<br />

et avec beaucoup <strong>de</strong> succès.<br />

Mais 3© clou <strong>de</strong> cette si intériessanit© matinée<br />

artistique fut, sans contredit, En avant, une<br />

gran<strong>de</strong> revue d'actualités <strong>de</strong> MM. Théo Drops,<br />

Sciessor et J. <strong>de</strong> Yerney.<br />

Le sujet en est le suivant :<br />

Napoléon I" revit, et le soulpteur qui l'a<br />

construit Je conduit à travers lo mon<strong>de</strong>, lui<br />

montrant les merveilles d'une cité mo<strong>de</strong>rne et<br />

tes auteurs font se succé<strong>de</strong>r aux yeux étonnée<br />

du Petit Caporal, en un désordire <strong>de</strong>s plus<br />

drôles, les inventions mo<strong>de</strong>rnes, l'héritier <strong>de</strong><br />

M. Chauchart, la Jocon<strong>de</strong>, Chantecler, le com-<br />

merce, les netrailes ouvrières, l'impôt sur le<br />

revenu, M. Pataud, le jouraialisme, l'aviation<br />

etc., etc. Et comme l'empereur s'extasie <strong>de</strong>vant<br />

tout ce qu'on a inventé et découvert <strong>de</strong>puis sa<br />

mort, son gui<strong>de</strong> lui montre alors l'immense<br />

misère qui sévit, la haine qui règne, le vice<br />

qui s'étale et les crimes qui se succè<strong>de</strong>iit.<br />

Ecœuré <strong>de</strong>vant tant d'horreurs, Napoléon s'é-<br />

crie : « Mais à quoi servent toutes vos inven-<br />

tions, aussi belles soieiutelPes, si l'homme, au<br />

lieu <strong>de</strong> s'élever bien haut au-<strong>de</strong>ssus, <strong>de</strong> la lai-<br />

<strong>de</strong>ur et <strong>de</strong> la haine, n'a su que senfoncer en»<br />

core davantage dans l'ordure et la boue ». Et<br />

dans une tira<strong>de</strong> très belle B compare cas jeu-<br />

nes, vidés par la noce 'et qui traînent durant<br />

jeur existence méprisable avec un corps sans<br />

forces une âme sans amours, à ces braves qui<br />

mouraient sans murmures pour le drapeau et<br />

pour la France.<br />

Le soulpteur lui répond alors, lui disant<br />

qu'heureusement il est encore en France <strong>de</strong>s<br />

âmes au grand cœur et à la foi ar<strong>de</strong>nte. 11<br />

énumère les efforts que l'on fait pour Je bien<br />

lorsque soudain, à la cantona<strong>de</strong>, on entend<br />

chanter la Pimpolaise et Théodore Boire! en-<br />

tre en scène. Il expose à l'empereur 1© but <strong>de</strong><br />

son apostolat. Et la revue finit par une magni-<br />

fique apothéose, où l'on voit toutes tes classes<br />

<strong>de</strong> la société moraliséas parte Bonne Chanson.<br />

Tout cela, émailié <strong>de</strong> chœurs, <strong>de</strong> poésies,<br />

joué avec un entrain admirabiLe, a soulevé d'u-<br />

nanimes appteudisfeanents.<br />

En somme, belle et réconfortante journée<br />

pour la « Bonn© Chanson » <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, dont<br />

le succès va grandissant et s'affirme chaque<br />

jour davantage. O. C.<br />

Découverte macabre<br />

Œt HL U h ^ *à®ini*, il a été dé-<br />

CS'^SXJïi i^..*» 1* du Prin-<br />

»fe<strong>de</strong> U fix d m^ X t f4n V ntn ' W«*l»aut avoir<br />

^PoLS Jï,w-^ S^ftwi. Le commissaire<br />

*» éu 4 a-rrondiesementii s'est rendu<br />

! ^vtTi 1?A i el a ou y ert un,e «nnuête. Ledit<br />

^ a été transporté à la Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>-<br />

versée par une voiture<br />

i2*e câîÎPi ^ huit heures et <strong>de</strong>mie, Mm©<br />

in ^nean^', 3 ^^ 63 ans, <strong>de</strong>meurant rue<br />

vjL^urtianf'i' P ai5laj 't avec une <strong>de</strong> ses amies<br />

r£? ^ MLW 1 **? 14 Matabiau et du boule»<br />

gwetaâg r^f^' , to rsqu'eaie a été heurtée et<br />

Wr m ^ attaUi^. bran,card droit* d'une<br />

b, 6st enc^ d ",n cheval, dont le conduc-<br />

."ans sà , 6 inconnu.<br />

'hte^'^V^ CaiK>é A reçu <strong>de</strong>s M-<br />

S£â ta pwm c3! gauche. Après <strong>de</strong>s soins<br />

ÇSftWe JKaaelier. elle a été ac-<br />

^ au crSkteÇ*-. w enquête est<br />

«•uùsamot du 4* arrondisse-<br />

i 3<br />

,rouv ailles<br />

&Jfe«,t l^fTS'c?8 Boulbonne. 34.<br />

t|£?' «^}* (U <strong>de</strong> fer; i «Lp^n-Arnoult, 30,<br />

KrJ 0 "» rlm^ 1 * Gantière ,in „ Iiéna!:et - rue <strong>de</strong>s<br />

I^BLU« SS 1 ^ * Mli r "^«t <strong>de</strong> fourni-<br />

I?n*y, < l^^'Wnt ^jCpTWir. rue Al-<br />

I- TWM* 1 **£^ t * i *£k£ A ?, me tiafié/rue <strong>de</strong>s<br />

HESS» OelSî^jet. nu? i«totte. 17, 2 clefs; à<br />

L., art «lerle *Iti toile S *m--Ursule. 15, une<br />

^ u J le oertkiJT 19 Gam<br />

a »L Ané, sous-ofll-<br />

JE** du n,, 11 " tour 'ru. 1 bl ««au <strong>de</strong>s épaves,<br />

Si** 8 , UTi ïrT^ro 2 ,LT, " e «ou en ^rains- .-ni<br />

l'a itmlivistratlon<br />

Pluies, un panier<br />

"° «efs. " "a S arrondissement,<br />

«NE<br />

VE 'PRESSANTE<br />

i^C^L d<br />

ma ^ns, Dartres,<br />

*t »UH^. adui n sur uni dle& t- <strong>de</strong> la Peau<br />

V 5 »Stâ Ce aff «ctée M C n vtxvt ^ seulement<br />

VL


VENDREDI <strong>27</strong> i nJfTOBRE J&H<br />

-<br />

ire qualité, 'te 30 à 36 l'Hectolitre: J Gléon, 2S0 "ont. à 29 50. Tous p«s lots ont été •".ité»<br />

ira «IU*IJW», x . * ( DJJ. M. Gléon, courtier à FeMadfl pou* le maison<br />

basted. à Lezignan. .<br />

Cave Uonzy, 100 hect. à 32: cave Alfred Amhjnes.<br />

45 hect. à 21 50; cave Pauc, 40 hect. à 22 aO. ( e s<br />

Tes ont été traitées par l'intermédiaire <strong>de</strong> M. Bioi<br />

Azam courtier à Ferrais, pour une m-iison guae-<br />

hors OaTe Pourcine, 320 hect. à Î4jj»ve B*".<br />

80 hect à 24- cave" Edmond \farly, 350 hect. a 23.<br />

Ces trois <strong>de</strong>rnières ont été traitées pour une maiso'<br />

du <strong>de</strong>hors.<br />

Vin l*Oïl 00 *<br />

Bain <strong>de</strong> ménage, 0 35 le kilo; bols à brûler, 1 25<br />

tes 59 kilos; bols, lô le stère.<br />

ARIEGE<br />

pamiers.<br />

Mlarchô aux bestiaux du mardi 24 <strong>octobre</strong>.<br />

Bcoiiis gras 70 paires, <strong>de</strong> 0 80 à 0 85 te kilo; Doeul3<br />

<strong>de</strong>travail. 80 paires, <strong>de</strong> 950 à 1,100 la paire; Tache»<br />

<strong>de</strong> boucherie, 75 paires, <strong>de</strong> 0 Gô a 0 70 le kilo; va-<br />

ches <strong>de</strong> travail, 40 paires, <strong>de</strong> 500 à 700 ta paire;<br />

boii-villons, 50 paires, <strong>de</strong> 400 à soi) la paire; veaux,<br />

120 paiiies, <strong>de</strong> 0 95 à 1 tr ; moutons, 1,000 paires, ae<br />

0 80 à 0 35; brebis, 200pàires, <strong>de</strong> 0 70 à 0 75; porcs<br />

«iras, 150, <strong>de</strong> 1 30 à 1 40, le tout te kilo, poids TH.<br />

porcelets, 350, <strong>de</strong> 18 à4ô pièce<br />

HAUTES-PyRENEES<br />

Castelnau-Magnoac.<br />

Marché. — Voici les cours pratiqués :<br />

Blé 20- blé pour semence, 23 60; avoine, 9 76,<br />

pommes pour boisson, 4 50; pommes <strong>de</strong> terre, •>:<br />

châtaignes, 6, le tout l'hectolitre.<br />

Poules. 3 50; poulets, 2 50; canards, 4; dtedonf,<br />

18- pinta<strong>de</strong>s, 4 50; pigeons, 1 35; oies moyenne». 1&;<br />

«ries belles, 18, le tout la paire.<br />

Œufs, 1 25 la douzaine.<br />

Champignons, 3 50 te panier.<br />

Laline brute lavée 3 50 te Mo.<br />

Porc trais, 2 le kilo; cochons, 1 » Je kilo, poKH<br />

t». Hausse à 13 place <strong>de</strong>s hôtes à cornes.<br />

GERS<br />

Fteuranee.<br />

Marché du 24 <strong>octobre</strong>. — Total les comrs pratl-<br />

QU B : fé, 20; avoine, 9 50; maïs, 18; orge, 12; haricots,<br />

40- fèves 15; pommes <strong>de</strong> terre, 4, te tout l'hectolitre.<br />

Graine <strong>de</strong> trèfle, 160; graine <strong>de</strong> luzerne, 12», le<br />

tout les 100 kilos.<br />

Foin, sainfoin, 3; paille, 2, te tout les 50 Silos.<br />

Vin rouge, 5; Tin blanc, 6 50, le tout te <strong>de</strong>gré, par<br />

E5 litres. _<br />

P-œuif, 50- vache, 46; veau. 47; porc, 66; mouton,<br />

agneau, 50.' le tout tes 50 kilos, poids vit.<br />

Les ceuifs, 1 10 la douzaine. .<br />

Hindons, <strong>de</strong> 10 à 12; dindonneaux, <strong>de</strong> 8 li; pin-<br />

ta<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 5 à 7; canards, <strong>de</strong> 5 à 6; poules, <strong>de</strong> 3 à 5;<br />

poulets, <strong>de</strong> 2 50 à 4; aies maitrres, <strong>de</strong> M à 18, te tout<br />

Lucres, <strong>de</strong> 4 a 6; tevreaux, <strong>de</strong> 2 50 à 3 50;}aplnf.<br />

<strong>de</strong> l 25 à 2; palombes, <strong>de</strong> 1 tr. i 1 2»; cailles, <strong>de</strong><br />

• 40 a 0 50, te tout la pièce.<br />

^aimt-Pô.<br />

Samedi prochain 26 courant, se tiendra la foire<br />

d'au*' «nne. Le marclié aux grains en fruits secs<br />

est ;iiHon«1amment pourvu tous les ans, a l'occasion<br />

<strong>de</strong> cette foire.<br />

GERS<br />

Massenbe.<br />

Voici les cours prafl-<br />

ti.le.ni. dans tous les sans<br />

l ^n7ï;Sv 1 cempa'rtin^M»itt^ une jeune<br />

te ami semible dormir et <strong>de</strong>^J" an, - s 611 V";<br />

,né l cessé <strong>de</strong> vivre ; le» c^ts no peuvent<br />

Souffircz-vous d'engelures, do névralgies,<br />

lumbago sciatique, goutte, rhumatisme ? Em-<br />

ployez le tourne Viotor, iimitnoirt sans rival<br />

2 tr. le flacon franco. Glaesel, ph., 28, rue<br />

Grainmont, Pairie.<br />

MaTcùé du 23 <strong>octobre</strong><br />

gués :<br />

HaïUe aux grains. — Blé, <strong>de</strong> M 76 à 20 fr. ; avoi-<br />

ne, <strong>de</strong> 9 50 à 10 fr. ; mais <strong>de</strong> l'année, <strong>de</strong> 16 à 17 fr. ;<br />

fèves, 16 50 ; orge. 12 ftr. ; seigle, <strong>de</strong> U 50 à 16 fr.;<br />

snrsrno. 11 fr. ; haricots, <strong>de</strong> 40 à 45 tr. ; pommes <strong>de</strong><br />

terre, <strong>de</strong> 7 à 7 50, te tout «'.hectolitre.<br />

Son, 14 fr. ; repasses, 16 £r., te tout le gulBtail mé-<br />

trique:<br />

t'as <strong>de</strong> variation sur les prix en ce 7134 concerne<br />

tes fourraaes et les graines fourragères.<br />

Halle à la volaiite. — Poules, <strong>de</strong> 4 50 à 5 50 ; pou-<br />

lets <strong>de</strong> 2 25 à 3 75 suivant grosseur ; cîtn<strong>de</strong>s, <strong>de</strong><br />

8 W â 11 fr ; dindons, <strong>de</strong> 13 à 16 Sr. ; pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong><br />

6 à 6 50 ; canar<strong>de</strong> communs, <strong>de</strong> 4 à 4 50 ; canards<br />

mWards, <strong>de</strong> 5 50 à 6 fr. ; oies, <strong>de</strong> 18 à 15 tr. ; pi-<br />

ge, ms. <strong>de</strong> t 5 Oà 1 76, te tout la paire ; lapins do-<br />

ues, 1 50 ; lapins pour la reproduction, <strong>de</strong><br />

2 2?> à 2 50, le tout l'unité ; les œuifs, 1 80 la dou-<br />

zaine.<br />

Gibier. — Lièvres ,<strong>de</strong> & à 6 tr. ; lapins sauvage,,<br />

<strong>de</strong> 1 50 à 2 fr. • perdreaux, <strong>de</strong> 1 76 à 2 fr. ; ou-<br />

tar<strong>de</strong>s. 2 25 ; bécasses, 2 50 ; palombes, <strong>de</strong> 1 à 1 10;<br />

Taruneaux, 0 00 ; grives, 0 50 ; merles el toiwds,<br />

0 30. le tout la pièce.<br />

lioiKherie. — Veau, t 80 ; bœuf, 1 70 ; mouton,<br />

î tr. ; agneau, 2 50, te tout -te kilo.<br />

Charcuterie. — Porc, 2

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