76 pages - Institut National Du Cancer
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Points clés<br />
● Le cancer du rectum se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi<br />
interne du rectum. Le plus souvent, il provient d’une tumeur bénigne,<br />
appelée polype adénomateux, qui évolue lentement et finit par devenir<br />
cancéreuse.<br />
● Chaque cancer est unique et se définit notamment en fonction de sa<br />
localisation dans le rectum, de sa profondeur dans la paroi, de l’atteinte ou<br />
non des organes voisins, de l’atteinte ou non des ganglions proches du<br />
rectum et de la présence ou non de métastases au niveau d’autres organes.<br />
● Le choix des traitements est adapté à votre situation. Lors d’une réunion de<br />
concertation pluridisciplinaire, plusieurs médecins de spécialités différentes<br />
se réunissent pour discuter des traitements les meilleurs possibles dans votre<br />
cas. Ils se basent pour cela sur des recommandations de bonne pratique. Ils<br />
peuvent également vous proposer de participer à un essai clinique.<br />
● L’équipe qui vous prend en charge comprend des professionnels de<br />
différentes spécialités : gastroentérologue, oncologue médical, oncologue<br />
radiothérapeute, chirurgien, pathologiste, psychiatre ou psychologue,<br />
spécialiste de la douleur, infirmier, stomathérapeute, diététicien, assistant<br />
social… Au sein de votre établissement de santé ou en ville, ils travaillent en<br />
collaboration et en lien avec votre médecin traitant.<br />
● Le traitement des cancers du rectum repose principalement sur la chirurgie<br />
qui vise à guérir du cancer en supprimant la portion du rectum atteinte par<br />
la tumeur. L’enjeu est de retirer la tumeur avec des marges saines et, pour<br />
les tumeurs du bas rectum, de préserver, si possible, le sphincter de l’anus.<br />
L’opération nécessite une hospitalisation de sept à dix jours en moyenne.<br />
Des effets secondaires (troubles du transit intestinal, de la sexualité, douleur,<br />
fatigue…) peuvent persister quelques semaines. Ils doivent être signalés<br />
par le patient et être systématiquement pris en charge.