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Philip CATHERINE Trio<br />
invite<br />
Enrico PIERANUNZI<br />
Depuis la fin des 60’s, alternant<br />
les formules solo, duo, trio et<br />
quartet ou les récentes collaborations<br />
avec de grands<br />
ensembles (Piacevole, Soledad<br />
ou le Brussels Jazz Orchestra),<br />
l’immense Philip Catherine<br />
captive par son lyrisme naturel,<br />
son swing élégant et sa sonorité<br />
parfois saturée, d’essence rock.<br />
Un nouvel enregistrement,<br />
Knaepen<br />
Live at Cap-Breton, son ving-<br />
L Jos<br />
tième opus depuis 1971, est<br />
philip catherine ©<br />
paru en avril dernier.<br />
Le guitariste, par ailleurs compositeur raffiné, y est entouré<br />
d’un véritable allstar “small” band dans lequel figurent déjà<br />
Enrico Pieranunzi au piano.<br />
Philip Catherine (g), Enrico Pieranunzi (p), Philippe Aerts (b),<br />
Mimi Verderam (d)<br />
Mercredi 23 mars 20H30<br />
Soirée le jazz & l’opéra<br />
Ukandanz et la<br />
Maîtrise de la Loire<br />
Création<br />
© C. Charpenel<br />
À la suite de divers voyages en Éthiopie entre 1999 et 2005,<br />
le guitariste Damien Cluzel s’intéresse passionnément à la <strong>musique</strong><br />
éthiopienne dont l’aspect à la fois rudimentaire et raffiné le<br />
fascine. L’influence cosmique de l’ethiojazz s’impose peu à<br />
peu comme le socle esthétique du projet uKanDanZ lancé<br />
avec le saxophoniste Lionel Martin.<br />
Un projet métisse, à la fois tribal et urbain, dans lequel la percussion<br />
roule sous des déclinaisons contemporaines des étranges<br />
gammes du Swinging Addis des 60’s/ 70’s. uKanDanZ et Asnaque<br />
(leur chanteur et percussionniste Éthiopien) reviennent tout juste<br />
d’un Ethiopan Winter Tour pour apparaître à Vaulx-en-Velin<br />
augmenté des superbes chœurs de la Maîtrise de la Loire.<br />
Contraste.<br />
Asnaque Guebreyes (vc), Lionel Martin (s), Frédéric Escoffier (kb),<br />
Guilhem Meier (d), Damien Cluzel (g)… et la Maîtrise de la Loire (30 choristes)<br />
En partenariat avec Le Théâtre des Pénitents<br />
Enrico Rava quintet<br />
& le Quatuor Debussy<br />
Rava l’opéra va<br />
Le Quatuor Debussy part donc à la rencontre du quintet<br />
d’Enrico Rava, et l’Opéra en est le prétexte. Les chefs<br />
d’œuvre de Puccini ou Verdi connaissent déjà les transcriptions<br />
pour cordes que le Quatuor Debussy propose<br />
régulièrement en concert. Sur son album, Rava l’Opéra<br />
va, Enrico Rava donne de son côté une version très personnelle<br />
des Variations de Puccini. Après s’être frotté dès<br />
le milieu des 60’s à des improvisateurs de la trempe de<br />
Steve Lacy, Don Cherry, Gato Barbieri ou Mal Waldron, le<br />
trompettiste transalpin exprime toujours ce lyrisme qui<br />
situe aussi bien son phrasé que le répertoire qu’il explore<br />
aujourd’hui : Bizet, Puccini, Pergolese...<br />
Enrico Rava Quintet : Enrico Rava (tr, bug), Fausto Beccalossi (acc),<br />
Marcello Giannini (g), Gabriele Evangelista (b), Fabrizio Sfera (d)<br />
Quatuor Debussy : Christophe Colette et Dorian Lamotte (vl),<br />
Vincent Deprecq (alto), Alain Brunier (cello)<br />
© B. Benant<br />
Quatuor Debussy<br />
Jeudi 24 mars 20H30<br />
Soirée guitares<br />
© A. Angeli<br />
Paolo ANGELI<br />
Solo<br />
Originaire du nord de la Sardaigne, le guitariste et compositeur<br />
Paolo Angeli est l’un des acteurs majeurs de la nouvelle<br />
<strong>musique</strong> bolognaise. Tenté par l’expérimentation, il collabore<br />
également avec Elliot Sharp, Otomo Yoshihide, et surtout<br />
Fred Frith.<br />
Sous l’influence de ce dernier, le virtuose italien fait désormais<br />
coexister l’archéologie sonore et la modernité, ajoutant des<br />
cordes sympathiques transversales (cordes de sitar, câbles<br />
de frein), des pièces en bois et des hélices électriques à sa<br />
guitare. Entre les ombres de Bach, Scanu et Hendrix, entouré<br />
de pédales d’effet, cet électron libre propose une <strong>musique</strong><br />
hybride et ses innovations suscitent même l’admiration d’un<br />
Pat Metheny.<br />
Paolo Angeli (g)<br />
Bill Frisell<br />
«Disfarmer»<br />
Le projet Disfarmer est d’écrire<br />
la bande originale d’une<br />
série de photographies de<br />
Mike Disfarmer, ce portraitiste<br />
qui a rassemblé une célèbre<br />
galerie de portraits de<br />
l’Amérique profonde des<br />
années 30.<br />
Bill Frisell a composé un<br />
répertoire inspiré à la fois par<br />
ces photos et par la<br />
<strong>musique</strong> américaine traditionnelle.<br />
Récemment sacré “Meilleur<br />
guitariste international” aux<br />
derniers EchoJazz Awards,<br />
improvisateur lyrique formé à l’école du jazz, Bill Frisell doit<br />
autant à la <strong>musique</strong> country, au bottleneck des bluesmen et<br />
aux distorsions de Jimi Hendrix qu’aux racines du folk.<br />
Bill Frisell (g), Carrie Rodriguez (vl), Greg Lewis (mand, p-s g), Viktor Krauss (b)<br />
© J. Katz<br />
Vendredi 25 mars 20H30<br />
Soirée blues<br />
Shakura S’AIDA<br />
© D.R.<br />
Née à Brooklyn, élevée en Suisse et établie au Canada, la<br />
séduisante Shakura S’Aida s’est révélée en France sur la<br />
scène du Jazz Club du Méridien, à Paris, au printemps 2008.<br />
Peu de temps avant, Shakura obtenait le deuxième prix lors<br />
de l’International Blues Challenge de Memphis. Miss S’Aida<br />
révèle de fait un tempérament de feu, une voix puissante à<br />
rapprocher de celles des “shouteuses” soul des années<br />
soixante (Etta James, Koko Taylor…).<br />
Shakura y ajoute une touche d’élégance bienvenue, avec parfois<br />
de faux airs de Dinah Washington sans faux cils. Elle débarque<br />
à Vaulx avec sa complice guitariste, Donna Grantis, avec laquelle<br />
elle a signé la plupart des titres de son deuxième album,<br />
Brown Sugar.<br />
Shakura S’Aida (vc), Donna Grantis (g), Andrew Stewart (b),<br />
Lance Anderson (kb), Kenny Neal Jr (d)<br />
Roy GAINES<br />
Orchestra Playing<br />
Tuxedo Blues<br />
L’Académie du Jazz vient de décerner (le 12 janvier dernier<br />
à Paris) son Prix Blues 2010 à Roy Gaines pour son album Roy<br />
Gaines & his Orchestra “Tuxedo Blues”. Roy Gaines est de fait<br />
un monument, une tranche à lui tout seul de l’histoire du<br />
rhythm’n’blues et du blues américain.<br />
Dès le milieu des 50’s, il figure sur divers enregistrements de<br />
Big Mama Thornton, Jr.Parker ou Bobby Blue Band. Le Texan<br />
collabore plusieurs années avec Chuck Willis, et on peut l’entendre<br />
sur les albums de Jimmy Rushing, Coleman Hawkins<br />
(Coleman Hawkins Plays the Blues), Billie Holiday, The Jazz<br />
Crusaders, ou avec le big band de Ray Charles (en 1966).<br />
Jusqu’au décès de celui-ci en 1975, il travaille régulièrement<br />
avec son idole T-Bone Walker. Un monument, on vous dit.<br />
Roy Gaines (g, vc), George Pandis (tr), Dan Heffernan (ts),<br />
Don Roberts (bs), Bill Fulton (p), Shane Harry (b), Kenny Elliott (d)<br />
Samedi 26 mars 20h30<br />
Soirée tout-contre-basse<br />
MOUTIN RÉUNION<br />
QUARTET<br />
Les jumeaux reviennent donc avec un cinquième opus baptisé<br />
Danseurs de l’Âme (Soul Dancers, paru en mars 2010). Louis<br />
et François, les frères Moutin, beaux sorciers de la couleur<br />
harmonique, opèrent ici à l’altitude qui fit d’eux les chefs de<br />
file d’un jazz made in France… Via les States !<br />
Ils exposent leur plaisir de jouer avec la complicité d’un Pierre<br />
De Bethmann oscillant entre piano et synthé et avec celle du<br />
saxophoniste Rick Margitza, digne héritier de l’école Miles.<br />
François Moutin (b), Louis Moutin (d), Pierre de Bethmann (p),<br />
Rick Margitza (s)<br />
Ron Carter Golden<br />
Stricker Trio<br />
Maître incontesté de la contrebasse doué d’un sens mélodique<br />
remarquable, reconnu pour la finesse et l’élégance de son<br />
jeu, l’Américain Ron Carter est une véritable légende dans le<br />
monde du jazz.<br />
Accompagnateur de génie, il a notamment joué avec<br />
Cannonball Adderley, avec Thelonious Monk et bien sûr, de<br />
63 à 68, au sein du célèbre quintette de Miles Davis.<br />
Au sein de ce Golden Striker Trio qui nous visite, Ron Carter<br />
joue depuis le début des années 2000 avec Russell Malone,<br />
le guitariste favori de Diana Krall, et avec Mulgrew Miller,<br />
l’un des plus grands pianistes actuels.<br />
Sur son album éponyme, Golden Striker<br />
(Blue Note - 2003), Ron Carter opte pour<br />
l’emblématique trio piano/ guitare/ basse<br />
qu’avaient initié Nat King Cole<br />
ou Art Tatum.<br />
Ron Carter (b), Mulgrew Miller (p),<br />
Russell Malone (g)<br />
© D.R. © Ursula K<br />
© K. Huempfer