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Le spectacle Un ciné-concert qui nous fait revivre le célèbre documentaire Nanouk l’esquimau. En 1922, Robert Flaherty filme Nanouk, un esquimau vivant dans le Grand Nord canadien avec sa femme Nyla et ses enfants. Ce film documentaire muet, plein d’humanité, n’a perdu ni de son exotisme, ni de son actualité. On y découvre la vie quotidienne d’une famille sous la neige, de la construction d’un igloo, à la chasse au phoque, en passant par les chiens de traîneau, les repas, ou la toilette. Il nous présente les paysages du Grand Nord où la résistance au froid est aussi une préoccupation de la vie quotidienne, illustrant la lutte mythique de l’Homme et la Nature. Comment résister dans un milieu naturel si hostile ? Sur scène, bocage, le duo nanto-berlinois recrée une musique originale, véritable relecture du film. Le groupe joue en direct des compositions se rapprochant de la musique instrumentale contemporaine et du post-rock acoustique. Guitare, chants, sons électroniques et acoustiques, bruitages, agrémentent et colorisent ce voyage. bocage suit les pérégrinations de Nanouk et de sa famille en adaptant une musique douce et mélodique aux images pleine d’humanité et de nature à l’état brut. Le film : Nanouk l’esquimau de Robert Joseph Flaherty (USA, 1922, 50 min, muet) Le film présente la vie de Nanouk, un esquimau qui vit dans le Grand Nord canadien avec sa femme Nyla et leurs enfants. Ils nous font découvrir leurs coutumes, la construction d'un igloo, la chasse au phoque, les chiens de traîneau et les longues tempêtes de neige : la vie quotidienne d’une famille d’Esquimaux avec, au fil des saisons, la lutte contre le froid et la perpétuelle recherche de nourriture. Dans ce paysage de neige et de glace, cette vie quotidienne devient épopée... Le film est inscrit au dispositif national « Ecole et Cinéma » depuis 2003-2004. Ce qu’en dit la presse aujourd’hui : « Un chef-d’oeuvre où la mise en scène n’est nullement absente puisque les cadrages comme le montage sont sciemment organisés par le cinéaste, mais où elle demeure constamment au service de la réalité quotidienne des Esquimaux et de la lutte mythique entre l’homme et la nature qu’elle dévoile. Ancien tableau figé ici, mais une beauté tout entière issue de l’attachement aux hommes et aux choses. Chasse au morse ou au phoque, construction d’un igloo, gosse qui rigole, tempête de neige… tout est miraculeusement intact. 72 ans après sa réalisation, ce film n’a pas pris une ride. » Olivier de Bruyn, Libération « Lorsque Robert Flaherty tourne ces images à Inukjuak en 1920, il vient de passer 10 ans auprès des Esquimaux, "peuple intrépide", avec lequel il a tout partagé, des tartines de graisse de phoque aux parties de chasse éreintante. Ivre de souvenirs, l'aventurier du Michigan a su faire un film exaltant de vie. (...) Décidé à montrer à Hollywood que l'on peut divertir avec la réalité, Flaherty offre autant de scènes burlèsques (...) que de séquences haletantes de suspens. (...) Il ne se contente pas d'immortaliser la fantaisie indomptable de son ami l'Esquimau, mais capte aussi la fougue dangereuse de son environnement. » Marine Landrot, Télérama
Le réalisateur du film : Robert Flaherty Robert Joseph Flaherty est né le 16 février 1884 à Iron Mountain, dans le Michigan. Son père, d'origine irlandaise, s'occupe d'une exploitation minière. Après quelques études scientifiques, il s'oriente vers l'ethnologie et le reportage, en compagnie de celle qui allait devenir sa femme et fidèle collaboratrice, Frances Hubbard, fille d'un explorateur de Boston. Très vite, il s'arme d'une caméra pour aller étudier sur le terrain la vie quotidienne des peuplades primitives, pour vivre en marge de la "civilisation". Un premier essai sur les Esquimaux, tourné vers 1914, sera malheureusement détruit. Une grande firme de fourrure, la maison Revillon Frères, lui en commande un autre, à des fins publicitaires : ce sera Nanouk, dont le succès fut considérable. Suivront notamment, dans le même esprit de "réalisme lyrique", Moana (le monde enchanté des Mers du Sud), L'homme d'Aran (la dure vie dans l'île d'Aran, au large des côtes d'Irlande), The land (la mécanisation de la culture en Pennsylvanie) et Louisiana Story (les progrès de l'industrie pétrolière en Louisiane), une commande de la "Standard Oil Company". Flaherty s'associa également avec des cinéastes traditionnels, qui intégrèrent à ses reportages une part de fiction, W. S. Van Dyke pour Ombres blanches, F. W. Murnau pour Tabou (deux grandes réussites) et Zoltan Korda pour Elephant boy(tourné aux Indes). Cet explorateur-né était aussi un poète et, à sa manière, un "politique", champion de l'écologie. " Tout art, disait-il, est une sorte d'exploration. Découvrir et révéler est la manière de travailler de tout artiste. Les explorateurs sont les transformateurs du monde. Ils découvrent pour nous une nouvelle image. “(Propos rapportés par sa femme, Frances Flaherty.) Son influence est sensible sur les adeptes du " cinéma vérité " (Georges Rouquier, Jean Rouch, Pierre Perrault et Michel Brault, etc.), du cinéma direct, mais aussi sur les Russes, les Italiens et certaines tendances du film social américain (Paul Strand, Herbert Kline). Robert Joseph Flaherty est mort à Dummerston (Vermont) le 23 septembre 1951. Texte issu du site http://www.cineclubdecaen.com/realisat/flaherty/flaherty.htm
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Page 11 and 12: Evoquer les différences de modes d
Page 13 and 14: De nombreux romans font le portrait
Page 15 and 16: 3- Le rôle de la musique a) La mus
Page 17 and 18: Pour aller plus loin… Le cinéma
Page 19: Annexe : Images issues du documenta

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