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Guechlhoûla mesure plus d'une lieue de long sur une moin
dre largeur. Les pentes occidentales des Yenni sont ombra
gées de beaux oliviers très compactes. Si, du Souk elHad des
Ralen on remontait l'O. Aïssi et l'O. Djemâ jusqu'à la hauteur
de Cherrita,
pendant une marche de quatre heures on Ion
gérait des massifs d'oliviers presque ininterrompus. Les pen
tes des Ralen qui descendent à l'O. Sébaou sont parsemées de
beaux oliviers, plus serrés et plus grands autour du TIéla.
La fraction des Oumalou n'est pas moins bien partagée.
Dans la parlie moyenne de la vallée des Bou-Chaïb on ren
contre d'énormes et nombreux oliviers qui rappellent ceux
du Tlêla.
Les Menguelât en possèdent une belle forêt au-dessus du
Djemâa. Si nous franchissons le Jurjura,
nous trouverons
une égale richesse dans la vallée de l'Oued Sahel. Sur la rive
gauche, en face des Beni-Mansoûr, s'allonge une forêt de
beaux oliviers. Les Our'lis, les Fenaya, les Himmel, etc.,
sont à citer entre tous.
La cueillette des olives se fait à l.i fin de l'automne et
pendant l'hiver, on les entasse dans un enclos en branchage
adossé à l'habitation, par masses qui dépassent souvent un
mètre cube. Quand viennent les beaux jours du printemps,
on les expose au soleil sur un terrain sec pour compléter
leur maturation.
Les procédés d'expression de l'huile sont variés. Nous
commencerons par exposer les plus simples.
Chez les pauvres gens, on fait un trou au milieu de l'habi
tation, berkâ, et la femme presse avec ses pieds comme le
l'ont nos vendangeurs.
Chez d'autres,
on cherche une portion de roche excavée
sur laquelle on dépose les olives, puis on y promène une
grosse pierre d'une forme plus ou moins ovalaire.
Beaucoup
d'huile reste encore après ces manipulations
grossières. Voici comme on procède à son extraction.
Près des fontaines sont creusés des trous d'environ huit