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Le palmier -nain, ouser, elle halfu, dont il se confectionne
tant d'objets de sparlerie,
irionaux du Jurjura.
sont rares sur les versants septen-
Le loug des haies croît partout la garance,
dont le nom
kabile laroubial, rappelle le rubia des Latins : ses propriétés
soni connues et appliquées.
Dans certaines pièces d'eau croît la masselle, taboûda et
berdi, dont les feuilles sont employées à confectionner des
coussins pour les jougs de bœufs.
6° — Plantes médicinales. La scille, frâoûn, et l'aspho
dèle, berouâq, se rencontrent surtout dans les parties basses;
la dernière particulièrement.
La centaurée, glîlou,
est commune sur les pentes moyen
nes. Nous avons essayé d'en populariser l'emploi chez les
Kabiles qui en ignoraient les propriétés.
Autour des maisons, dans les coins amendés par les im
mondices, croît le dalura slramonium, que d'aucuns m'ont
désigné sous le nom de djehennêma, nom qui est aussi celui
du xanlhium slrumaria. Dans les mêmes conditions poussent
de belles liges de belladone, appelée par les Kabyles bou-
nerdjoûf, par transposition, car les Arabes l'appellent bou-
rendjoûf A ce propos, noas ferons observer que ces trans
positions se remarquent fréquemment de l'arabe au kabile.
Ainsi, merrioût, le marrube, devient mernouït ; 'aousedj, ly-
ciet,
aoudjes. ■
La rue, aourmi, croît sur les hauteurs qui atteignent un
millier de mètres. Il en esl de même de l'absinthe, com
mune aux environs du col de Chelldla et chez les Bou-Yoù-
cef. Les propriétés emménagogues de ces plantes m'ont paru
ignorées des indigènes.
Le morelle porte un nom, loueh chdnin, dérivé de la ra
cine ouchehen, chacal, qui rappelle celui qu'elle porte en
arabe, aneb eddib, raisin de chacal.
On lit dans Ebn Beithar, sous la rubrique adhrilâl, que
celte expression signifie en berbère pied d'oiseau, et que la