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La mystérieuse NT Maryuet s'est constituée prisonnière

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44* ANNEE — N° 15.500<br />

DIRECTION :<br />

25, Rue Roquelaine - TOULOUSE<br />

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A L'AGENCE HAVAS<br />

73, Rue d'Alsace- Lorraine - TOULOUSE<br />

0<br />

2, Rue de Richelieu - PARIS<br />

Dans ses succursales<br />

et chez tous nos correspondants<br />

TÉLÉPHONE 2 2 9-8 3 ET 229-84 25 C<br />

Les Idées<br />

et les Faits<br />

Représailles<br />

Les émeutes de Brest et de Toulon,<br />

organisées par le Front populaire,<br />

n'ayant abouti qu'à un misérable<br />

et sanglant échec, où les conseilleurs<br />

n'ont d'ailleurs pas été les<br />

payeurs, les chefs de la Sociale ont<br />

cherché aussitôt des diversions. Ce<br />

n'était pas facile.<br />

On ne pouvait pas parler de programme<br />

puisque, jusqu'à présent,<br />

aucun « pian » n'a pu être établi et<br />

que le seul but avoué du bloc<br />

radlcalo-socialo-communiste est de<br />

lutter contre ce qui existe et de faire<br />

casser la figure à de pauvres gens<br />

à l'esprit assez simple.<br />

On ne pouvait pas non plus parler<br />

des responsabilités puisqu'il est<br />

avéré que les chefs du Front populaire<br />

sont incapables de contenir les<br />

éléments troubles qui grouillent parmi<br />

leurs troupes.<br />

Alors, on a parlé de représailles.<br />

C'est plus simple et moins compromettant.<br />

Et, comme on a l'imagination<br />

fertile au camp révolutionnaire,<br />

on a fait de belles découvertes<br />

Pendant les émeutes de Brest, un<br />

enseigne de vaisseau a osé se marier<br />

en ayant, pour témoin, un viceamiral,<br />

alors que sa femme était assistée<br />

d'un contre- amiral. Pour corser<br />

le scandale, un « journal mondain<br />

» — c'est Le Peuple qui le dit<br />

— rendant compte de la cérémonie<br />

religieuse, a tenu à noter que « Monseigneur<br />

le Duc de Guise et S.A.R.<br />

le Comte de Paris avaient daigné<br />

adresser leurs vœux aux jeunes<br />

époux ».<br />

Le Peuple entre alors en fureur<br />

et déclare qu'il est grand temps de<br />

procéder à une « épuration radicale<br />

dans les états-majors des armées de<br />

terre et de mer » et qu' « il est intolérable<br />

que des régiments ou des<br />

unités navales soient confiées à des<br />

hommes dont la République a cent<br />

raisons de mettre en doute le loyalisme<br />

».<br />

L'article du Peuple porte le titre<br />

« Epuration nécessaire ». C'est un<br />

titre opportun, mais que le journal<br />

de la C. G. T. aurait dû garder pour<br />

une autre circonstance. Il faut épurer,<br />

c'est tout à fait notre avis, et<br />

les émeutes de Brest et de Toulon<br />

viennent d'en démontrer l'urgente<br />

nécessité.<br />

Il faut épurer.<br />

Non pas l'armée et la marine, qui<br />

font leur devoir.<br />

Mais les ports et les grandes villes<br />

que déshonorent une pègre sans<br />

scrupules. Il faut vider la terre de<br />

France de tous les éléments troubl:s<br />

qui profitent de chaque occasion<br />

pour piller, incendier et assassiner.<br />

C'est tellement vrai, que les ineffables<br />

commissaires de gauche ont<br />

reconnu, à leur retour de Brest, que<br />

la responsabilité de ce qui s'était<br />

passé incombait, en grande partie,<br />

à ces bas-fonds de la société, réfractaires<br />

à toute discipline et toujours<br />

prêts à la rapine.<br />

Le Peuple le sait, mais il préfère<br />

ne pas le dire et tenir le rôle peu<br />

glorieux de mouchard.<br />

Au ton !<br />

Quant à M. Paul Faure, sous l'influence<br />

de la chaleur, il est en complète<br />

divagation et il écrit des romans<br />

tragiques.<br />

Le préfet maritime de Brest, et<br />

certains chefs de la police d'Etat<br />

de Toulon, ont voulu et préparé, paraît-il,<br />

le meurtre de quelques ouvriers<br />

— on se demande d'ailleurs<br />

pourquoi. Le gouvernement a laissé<br />

faire. Et ce qui le prouve, c'est que<br />

les fonctionnaires en question ont<br />

été assurés de l'impunité, que les<br />

magistrats ont été libres de frapper,<br />

d'outrager, de condamner<br />

« d'honnêtes travailleurs coupables<br />

de faire de la politique » (la politique<br />

consistant ici à briser les glaces<br />

et à dévaliser les confiseries et les<br />

cordonneries), et que des journalistes<br />

ont été laissés libres « d'injurier<br />

et de calomnier le mouvement<br />

ouvrier et ses défenseurs ».<br />

Belles raisons, en vérité, mais qui<br />

autorisent le « Paulou » de la Sociale<br />

à formuler cette menace :<br />

« Que les militants des groupes<br />

politiques et syndicaux tiennent à<br />

jour les dossiers de ceux qui les au<br />

ront frappés, injuriés, condamnés,<br />

en prévision des nécessaires épura<br />

tions (encore !) et des justes puni<br />

tions.<br />

« Nous pensons que les préfets,<br />

magistrats, provocateurs et au<br />

«es (?), qui auront eu leur part<br />

dans les événements comme ceux de<br />

Brest ou de Toulon et dans les séries<br />

de condamnations iniques de<br />

militants qui ont suivi, devront être<br />

a leur tour au b iac des accusés.<br />

« Il faudra aller les chercher là<br />

où ils seront et leur demander des<br />

comptes.<br />

« L'instruction des crimes contre<br />

la classe ouvrière est ouverte, dès<br />

maintenant. »<br />

En somme, il s'agit de terroriser,<br />

non seulement les gendarmes, gardes<br />

mobiles, magistrats, mais, d'une<br />

manière générale, tous ceux qui ne<br />

sont pas disposés à se laisser manger<br />

par les pilleurs de magasins.<br />

C est une lourde tâche.<br />

Et, même, une tâche dangereuse.<br />

Car les adversaires de M. Paul<br />

Faure sont, eux aussi, capables de<br />

représailles. Ils peuvent, eux aussi,<br />

tenir leurs dossiers à jour, marquer<br />

telles portes et tels visages.<br />

Si les socialistes engagent la bataille,<br />

l'issue n'en paraît pas douteuse,<br />

et il y a, pour servir de leçon,<br />

«es exemples illustres.<br />

Ce qui <strong>s'est</strong> passé en Russie, en<br />

Allemagne, en Italie, en Autriche, en<br />

Hongrig en Espagne et au Portugal,<br />

est un fi-.r garant de ce qui arriverait<br />

chez nous.<br />

En vérité, le socialisme français<br />

est dirigé par des fous !<br />

RQger PARA<strong>NT</strong>.<br />

Les difficiles<br />

négociations<br />

de Paris<br />

Les négociations ont chômé hier<br />

Paris, 17 août<br />

Les conversations italo-anglo-lrànçai.<br />

ses qui ont commencé ce matin, au<br />

Quai d'Orsay, ne se sont poursuivies<br />

qu'au début de l'après-midi, les délégations<br />

ayant travaillé le matin séparément.<br />

L'INCIDE<strong>NT</strong> D'OUAL OUAL<br />

D'autre part, la commission d'arbitrage<br />

italo-éthiopienne chargée d'examiner<br />

l'affaire d'Oual-Oual se réunira<br />

lundi prochain, à l'Hôtel Meurice,<br />

Son premier acte sera de désigner le<br />

cinquième et superarbitre.<br />

DANS L'ATTE<strong>NT</strong>E DE LA REPONSE<br />

DE M. MUSSOLINI<br />

Toute la matinée et la plus grande<br />

partie de l'après-midi d'hier ont été<br />

consacrées, par les délégations italienne<br />

et anglaise, à des conférences<br />

diplomatiques séparées.<br />

De son côté, M. Pierre <strong>La</strong>val a poursuivi<br />

ses délicates et difficiles négociations<br />

au Quai d'Orsay.<br />

Mais la conférence n'a pu se réunir.<br />

<strong>La</strong> situation reste donc toujours très<br />

indécise, et le président du Conseil,<br />

répondant à la fin de la matinée aux<br />

journalistes qui l'interrogeaient sur<br />

ies événements en cours, déclarait laconiquement<br />

:<br />

« Il n'y a pas eu réunion de la conférence<br />

'tripartite ce matin ; peut-être<br />

aurais-je ce soir des conversations,<br />

mais ce n'est pas certain. »<br />

Il y a donc un premier entr'acte et<br />

celui-ci se prolonge.<br />

A vrai dire, c'est surtout le silence<br />

de Rome qui Cause cet arrêt momentané<br />

de -la conférence. S'il dure plus<br />

qu'on ne l'escomptait dans les milieux<br />

diplomatiques français, c'est surtout,<br />

paraît-il. que M. Mussolini a tenu à<br />

étudier de très près l'aménagement du<br />

traité de 190C suivant de nouvelles formules.<br />

Dès hier soir, en effet, M. Pierre <strong>La</strong>-<br />

val, d'accord avec M. Éden, a soumis<br />

•\ M. Aloisi des propositions que le<br />

chef de la délégation italienne a immédiatement<br />

transmises au Duce.<br />

Ces suggestions tendraient, on l'apprend<br />

cet après-midi, au point de vue<br />

économique, à la consolidation de l'accord<br />

anglo-italien de 1925 et des accords<br />

franco-italiens signés à Rome le<br />

7 janvier dernier.<br />

Le premier de ces arrangements<br />

étendait la zone de pénétration attribuée<br />

par le traité de 1906 au gouvernement<br />

transalpin, sous réserve des<br />

droits britanniques en ce qui concerne<br />

les eaux du lac Tsana et des affluents<br />

du Nil.<br />

M. Mussolini, d'ailleurs, n'élève aucune<br />

objection à ce point de vue, pas<br />

plus qu'au sujet des lignes du chemin<br />

de fer à construire par l'Angleterre en<br />

Ethiopie, aux termes de la convention<br />

tripartite de 1906.<br />

Comme suite au deuxième arrangement,<br />

la France a abandonné, dans le<br />

royaume africain, toute zonè d'in<br />

fluence et n'a conservé que quelques<br />

droits afférents à sa voie ferrée allant<br />

! Djibouti à Addis-Abeba.<br />

Pratiquement, les suggestions présentées<br />

hier par M Pierre <strong>La</strong>val<br />

aboutissent donc à laisser, dans tout<br />

le territoire éthiopien, le champ libre<br />

à l'Italie pour son développement économique.<br />

Le chef du gouvernement français<br />

et M. Eden sont en complet accord sur<br />

les concessions d'ordre économique à<br />

faire à l'Italie, mais le gouvernement<br />

de Londres reste opposé à des concessions<br />

de nature politique.<br />

Il y a là une base concrète pour des<br />

pourparlers futurs.<br />

Pour l'inauguration<br />

du monument<br />

à Maginot<br />

Rar-le-Duc, 11 août.<br />

Devant assister demain, sur le champ<br />

de bataille de Verdun, à l'inauguration<br />

du monument André Maginot, devant<br />

le fort de Souville. et prendre part<br />

ensuite au défilé militaire devant le<br />

président de la République, le drapeau<br />

du -iS8 territorial d'infanterie, dans les<br />

rangs duguel fut blessé le sergent Maginot,<br />

a été pris aux Invalides ce matin<br />

par un détachement du 21' d'infanterie<br />

coloniale.<br />

Il est arrivé à Bar-le-Duc par le<br />

rapide de 15 h. 29 et les honneurs lui<br />

ont été rendus dans la cour de la gare<br />

par le H" régiment d'infanterie, avec<br />

drapeau et musique. Le préfet de la<br />

Meuse, le maire de Bar-le-Duc, tous les<br />

groupements patriotiques et un nombreux<br />

public assistaient à cette céré<br />

monie.<br />

Le drapeau du 43» territorial partira<br />

demain matin pour Verdun avej le<br />

9-4» d'infar.terie.<br />

ÉDITION DE ToyjLousç<br />

DU MIDI<br />

LE SCANDALE DOUANIER DU HAVRE<br />

<strong>La</strong> <strong>mystérieuse</strong> <strong>NT</strong> <strong>Maryuet</strong><br />

<strong>s'est</strong> <strong>constituée</strong> <strong>prisonnière</strong><br />

Après interrogatoire elle a été écrouée<br />

Le Havre, 17 août. -<br />

Le scandale douanier du Havre<br />

s'étend et les rumeurs annoncent que<br />

l'affaire réserve des surprises.<br />

Aujourd'hui, nous devons enregistrer<br />

un premier coup de t-éâtre : ja <strong>mystérieuse</strong><br />

femme blonde, Mme Marguet,<br />

<strong>s'est</strong> constitée <strong>prisonnière</strong> ce matin,<br />

dans le bureau du juge d'instruction,<br />

M Cravin.<br />

Un mandat d'arrêt avait été lancé,<br />

comme nous l'avions dit, contre Mme<br />

Marguet, dont le domicile était à Paris,<br />

1 rue des Feuillantines ; mais à cette<br />

adresse il ne fut pas possible à la police<br />

de' joindre l'intéressée, qui avait<br />

disparu 'Après un court séjour en Auvergne,<br />

elle était en réalité, revenue<br />

tranquillement au Havre, alors que les<br />

policiers la cherchaient ailleurs.<br />

SOMME<strong>NT</strong> L'ARRESTATION<br />

FUT OPEREE<br />

10 heures venaient de sonner au<br />

campanile du palais de justice lorsque<br />

arriva une dame d'un certain âge vêtue<br />

d'un manteau noir au col de fourrure,<br />

un petit chapeau noir perché crânement<br />

sur l'oreille, le front barré d'une mè-<br />

Elle demanda aussitôt à parler au magistrat<br />

instructeur et se fit ainsi connaître<br />

à l'huissier : « Je suis Mme Marguet<br />

! ». „<br />

<strong>La</strong> nouvelle fut aussitôt colportée<br />

avec la rapidité d'un éclair.<br />

Vraiment -n a ét3 déçu. Cette petite<br />

boi.ne femme à l'allure modeste et étriquée<br />

était la femme <strong>mystérieuse</strong> recherchée<br />

par toutes les polices de France<br />

depuis plusieurs jours, la contrebandière<br />

fugitive, la romanesque fraudeuse<br />

dont on disait qu'elle tenait les ficelles<br />

de la vaste organisation de brigandage ?<br />

Les journalistes ne tardèrent pas à<br />

la presser de questions en attendant<br />

l'interrogatoire du jugé d'Instruction.<br />

Sans se départir de son calme, Mme<br />

Marguet parla :<br />

« On prétend que j'ai pris la fuite,<br />

dit-elle, rien n'est plus faux ; je me<br />

suis promenée, je n'avais pas à attendre<br />

chez moi une convocation problématique,<br />

quand j'ai su d'ailleurs qu'on me<br />

recherchait je suis venue moi-même me<br />

présenter au juge ».<br />

— Quel a été votre rôle dans l'affaire ?<br />

— J'en prends fa responsabilité, elle<br />

n'est pas grande ; j'avais besoin de lampes<br />

de T. S. P. que je n'avais pas le droit<br />

d'importer pour une question de contingentement.<br />

J'ai suivi les conseils de mon<br />

emnloyé Fouache, qui connaissait parfaitement<br />

les usages du Havre. Quant<br />

à Ognibène il est tout à fait innocent<br />

11 y a trente-cinq ans que je m'occupe<br />

de différentes représentations, je n'ai<br />

pas les moyens de vivre sans travailler.<br />

« J'achetais des lampes américaines<br />

parce que les lampes secter française<br />

valaient, il y adex ans, 115 fr., tandis<br />

que Je je dé six lampes américaines ne<br />

coûtait que 100 francs.<br />

Mme Marguet précisa ensuite qu'elle<br />

venait quelquefois en vacances au Havre<br />

et qu'elle <strong>s'est</strong> également rendue en<br />

Amérique.<br />

Ses bagages portent, d'ailleurs, des<br />

étiquettes de la French Line et de la<br />

Compagnie Transatlantique.<br />

— Vous avez pris un avocat ?<br />

— Oui, M 8 Jean Rault. du Barreau de<br />

Paris, qui est en vacances en ce moment<br />

dans la Manche. Que voulez-vous,<br />

la contrebande c'est mon plaisir ; je<br />

fais de la contrebande comme je pourrais<br />

faire de la mercerie ; d'ailleurs, je<br />

suis commerçante née, j'ai vendu en<br />

particulier des scies à cuir et bien d'autres<br />

choses avant de me lancer dans la<br />

radio. Je ne m'estime pas du tout coupable.<br />

Je n'ai ni assassiné ni volé, d'ailleurs<br />

dans toute cette histoire je suis j<br />

le dindon de la farce, car la douane<br />

m'a saisi dernièrement pour 125.000 fr.<br />

de marchandises.<br />

— 125.000 I<br />

— Connaissez-vous Fouligny 1<br />

— Non, je ne l'ai jamais vu.<br />

— Et votre départ du Mont-Dore ?<br />

— Je vous l'ai dit, je me promenais,<br />

j'étais là-bas avec ma nièce, je l'y ai<br />

laissé ; l'air ne me convenait pas ; je<br />

suis revenue à Paris mercredi et je suis<br />

allée chez moi jeudi. J'y suis restée<br />

trois heures sans me cacher, mais j'ai<br />

préféré me présenter librement devant<br />

M. Crovin. Vous comprenez bien que<br />

j'aurais eu horreur de me voir amenée<br />

ici entre deux gendarmes.<br />

— Alors vous n'avez travaillé qu'en<br />

T. S. F. ? On a pourtant très vaguement<br />

parlé de stupéfiant.<br />

— Oh ! à mon âge ! comment voulezvous<br />

qu'on s'intéresse à ces vilains produits.<br />

»<br />

Mme Marguet aurait pendant beaucoup<br />

plus longtemps poursuivi ses confidences<br />

si un gendarme ne s'était soudain<br />

présenté, tenant à la main un<br />

petit papier : le mandat d'amener.<br />

A l'instar d'Alain Gerbault<br />

Le petit bateau « Restmore », long de rtlx mètres, venant de Copenhagje,<br />

à bord duquel se trouvent M. et Mrs Peter DO H M (Danois) et<br />

leurs enfants, Anne, âgée de un un et <strong>La</strong>rs, de trois ans. Ils se proposent<br />

de traverser l'Atlantique et le Pacifique oour rejoindre les îles du<br />

\ Sud. i- Voici le « Restmore » dans le port de Portsmouth.<br />

{Mondial Photo Presse.)<br />

Mme Marguet n'était plus un térrioirï,<br />

mais une inculpée.<br />

On la vit s'en aller portant à la main<br />

ses bagages.<br />

On apprit peu après qu'elle s'était déjà<br />

rendue, hier soir, au Palais de Justice,<br />

mais que n'y trouvant as le.juge d'ins<br />

truction, elle revint ce matin. '<br />

M me MARGUET EST ÉCROUÉE<br />

M. Cravin, juge d'instruction, après<br />

avoir fait subir un premier interrogatoire<br />

d'identité à Mme Marguet, a transformé<br />

le mandat d'amener qui avait été<br />

lancé contre elle en mandat d'arrêt.<br />

Mme Marguet a été alors conduite à<br />

la prison de la rue Lesueur et incarcérée.<br />

Elle ne sera interrogée sur le fond<br />

que la semaine prochaine, ainsi que la<br />

plupart des autres personnages arrêtés.<br />

LA NIECE DE M- MARGUET TE<strong>NT</strong>E,<br />

MAIS EN VAIN, DE LIQUIDER SON<br />

COMPTE EN BANQUE<br />

Tandis que Mme Marguet était mise<br />

à l'ombre, on apprenait à Paris que M.<br />

Guillaume, commissaire divisionnaire à<br />

la police judiciaire, était avisé que la<br />

nièce de Mme Marguet, Mme Louise-<br />

Solange Garsault, qui avait séjourné au<br />

Mc\t-Dore avec sa tante, était revenue<br />

à Paris.<br />

Elle devait se présenter dans un établissement<br />

de crédit, où elle possède à<br />

son nom ai compte de 151.000 francs,<br />

qu'elle devait retirer pour les remettre,<br />

croit-on, à sa tante en vue d'une fuite<br />

rapide à l'étranger.<br />

Mais M. Guillaume put téléphoner à<br />

temps au juge d'instruction du Havre<br />

pour qu'il lui envoie une réquisition afin<br />

que cette somme fût bloquée<br />

Ce fut donc vainement que Mme Garsault<br />

se présenta au guichet


DIMANCHE! 18 AOUT<br />

LE MERITE<br />

AGRICOLE<br />

L'application<br />

des décrets-lois<br />

Paris, 17 août<br />

Par arrêté en date du 3 août la dé-<br />

coration du Mente agricole a été con-<br />

léree aux personnes ci-après désignées :<br />

1" Au titre tle la métropole. — Grand<br />

ofiici .T : MM. Arnaud, à Bekvèze-ciu-<br />

Razès CAudii; Barthou, à Gelos (Bas-<br />

ses-Pyrénées»; Biolet, à Arcangues<br />

(Basses-Pyrénées); Cassagnes, à Cas-<br />

suejouls tAvevron); Chevalier, à Dax;<br />

Cluzcl, à Rulhac-Saint-Cirq (Aveyrcn);<br />

Combes, à Curvaile (Tarn); Couture, à<br />

&aint-Vincent-Rivc-d'Olt (Lot); de Brel,<br />

à Çùâom (Lot-et-Garonne); Descaunet,<br />

à Tostat (Haui'îs-Pyrénées); Dubranc,<br />

e- Sabres (<strong>La</strong>ndes); Falcou, à Castanet-<br />

Tolosan vHaulc-Garonne) : Galy, à<br />

CastiUon (Ariège): Gil, à Arthès (Tarn)<br />

Giroa, à. ViUefranctv;-de-<strong>La</strong>uragais ;<br />

Hourcads, à Arrien (Basses-Pyrénées) ;<br />

Izaid, à Saint-Martin-Levieil (Aude) ;<br />

Jourde. i Fréjairolles (Tarn); <strong>La</strong>coste,<br />

à Lissac et-Mouret (Lot); Marfaing, à<br />

Famiers; Marque, à Mauvezin (Gers);<br />

Marraud, a Prayssas (Lot-et-Garonne);<br />

Mazel, à Belmont (Aveyron); Fastre. à<br />

Capendu; Prndere, à Saint-Gaudens ;.<br />

Pujo, à Gcdrs (Haute-Pyrénées); Quer-<br />

cy à L'Isle-sur-Tarn; Raynaud, à Iré-<br />

ville (Aude); Richelet. à Idatxou (Bas-<br />

ses-Pyrànées).<br />

Trapy, do Décazevitte ; Viala. du<br />

Vertiét (M.-G.): Vialaret. à N'érac (L.-et-<br />

G.) ; Vidal, à Nui'bonne ; Vie, a'I'aibcs.<br />

Au grade de chevalier. — MM. Abri-<br />

bat, à Mazéres-du-Sabat ; Allègue, à<br />

Hevelie (Aveyron); A'vernhe, à Duren-<br />

que ; André, à Narbonne ; Auriol, à St-<br />

Lieux-les-<strong>La</strong>vaur ; Aygaleng, a Rodez ;<br />

Baillères, à Oloron Ualdit. â Flagnac<br />

(Aveyron) ; Ballarin, a I3agnêres-de-<br />

Bigorre :, Barbccanne, a Puch d'Age-<br />

nais ; Baraljlè, à • Cuq-les-Vielmur<br />

(Tarn) ; Bartctte, à Cescar (B.-P.);<br />

Barthe. à VHlénove (II.-P.); Barthcs, a<br />

lia (Aude); Barthes. à <strong>La</strong>bastide-<br />

Denat ftarù;; Masqué, à Pau ; Bastide,<br />

à Saint-Lys (H.-<br />

Un avion britannique s'écrase<br />

UN<br />

DEUX TUÉS<br />

BLESSÉ CRAVE<br />

Londres, 17 août<br />

Un avion <strong>s'est</strong> écrasé au cours d'une<br />

manifestation aérienne qui avait ête<br />

organisée â Bodmin, en Cornouallles,<br />

aujourd'hui.<br />

Le pilote M. Lionel Anderson et son<br />

passager M. Arthur Lyon© ont été tues<br />

sur le coup, tandis que le mécanicien<br />

a été grièvement blessé.<br />

Carnet ie «L'EXPRESS»<br />

-vwv-<br />

Incursion des rebelles Albanais<br />

en ierrltoire ave<br />

Vienne, 17 août.<br />

Se\on des informations publiées par<br />

le journal viennois « Neue Frei Presse »<br />

Après la catastrophe<br />

de Mare<br />

CE<strong>NT</strong> ONZE DISPARUS<br />

Rome, 17 août.<br />

L'agence Stefani communique les pré-<br />

cisions suivantes au sujet du bilan de<br />

la catastrophe d'Ovada.<br />

Le nombre des personnes disparues<br />

s'élève à cent onze. Quatre-vingt dix-<br />

sept de celles-ci appartiennent à la com-<br />

mune d'Ovada, trois à Molare, quatre à<br />

Cavriara Orda et sept à Cremolino.<br />

Quatre-vingt-deux cadavres ont été re-<br />

trouvés, soixante-deux ont pu être iden-<br />

tifiés.<br />

Des dispositions ont été prises pour<br />

secourir les populations sinistrées. Une<br />

commission d'ingénieurs du ministère<br />

des Travaux publics est sur les lieux.<br />

LES OBSEQUES<br />

DES 71 VICTIMES IDE<strong>NT</strong>IFIÉES<br />

Dimanche, nous l'avons dit, un servi-<br />

ce solennel sera célébré à la mémoire<br />

de toutes les victimes de la catastrophe,<br />

des rebelles albanais auraient traverse ; maiSi dès aujourcftiui. se sont dérou-<br />

la frontière yougoslave, près du village i léez les funérailles des soixante-onze<br />

liusinie et auraient tue un Albanais<br />

nommé Mustapha Balibelik.<br />

Les gardes frontières yougoslaves se<br />

mirent immédiatement à la poursuite<br />

des agresseurs et un des gardes fron-<br />

tières yougoslaves fut tué.<br />

LES REBELLES AVANCERAIE<strong>NT</strong><br />

SUR TIRANA<br />

ronne; <strong>La</strong>pe>re, à Creissels; <strong>La</strong>peyre, à i lales se sont repliées<br />

Sallespiise; <strong>La</strong>hdeu. à Yerdets; <strong>La</strong>rtigu e j D - ap rès des depêc<br />

à Nogaro; <strong>La</strong>rtigue,- à Lisle-sur-Tarn; | mK i a v P i e sut i de 17<br />

<strong>La</strong>sbordes, à Albh ; <strong>La</strong>ur, à Floressac;<br />

<strong>La</strong>urent, à Soucincj <strong>La</strong>vigne. à Saint-<br />

Martin-de-Villeiegr "K <strong>La</strong>vignolle, à<br />

LouvieJuzon; I<br />

Léon, à Saint-Gt<br />

cères; Lomé, â \<br />

MM. Mader-Rul<br />

I73uufati, à SazOs;<br />

• éveille, à Cravan-<br />

*fieuve-au-Chemin.<br />

c. à Saint-Cirq; Ma.<br />

rteno~et"^-.î^ai ,<br />

du port de la Roche-Jaune, près de<br />

Iréguier, qui se rendait à la pêche<br />

aux ormeaux, étant monté au sommet<br />

du mât pour attacher un bouquet, fit<br />

chavirer l'embarcation.<br />

Trois des occupants, pris de conges-<br />

tion, coulèrent à pic. Ce sont : le<br />

patron Hyacinthe Prigent et les ma-<br />

rins Pierre Cadou et Pierre Lemen.<br />

Louis Prigent, qui se trouvait éga-<br />

lement à bord, a pu être sauvé.<br />

Le cotre « Bernardin» » a été ramené<br />

au port, mais aucun des corps n'a pu<br />

encore être retrouvé.<br />

LE DIRECTEUR DE L'ECOLE<br />

DES MÉCANICIENS D'AVIATION<br />

E ROCHEFORT<br />

EST GRIÈVEME<strong>NT</strong> BLESSÉ<br />

Rochefort-sur-Mer, 17 août.<br />

Une automobile conduite par le co-<br />

lonel Noë, directeur de l'Ecole des mé-<br />

caniciens d'aviation, a capoté sur la<br />

route de Soubise.<br />

Le colonel Noë a une artère section-<br />

née; sa femme et ses deux enfants sont<br />

blessés. Deux de leurs compagnons, M.<br />

et M"' Badendens sont sérieusement at-<br />

teints au visage.<br />

UNE AUTO EST RETIRÉE<br />

DU LAC D'ANNECY<br />

Annecy, 17 août.<br />

On a retiré ce matin, du la3 d'Anne-<br />

cy, une auto qui y était tombée jeudi<br />

soir par suite d'une fausse manœuvre.<br />

Le conducteur, M. Kahn un israëllste<br />

allemand, réfugié à Meylan (Isère), qui<br />

n'avait pu se dégager, s'était noyé. Son<br />

cadavre vient d'être retiré.<br />

DANS LA LEGION D'HONNEUR<br />

Dans la promotion du ministère du<br />

Commerce figure le nom de M. Jean-<br />

Pierre Peugeot, administrateur-directeur<br />

de la Société des Automobiles Peugeot,<br />

maire de Senoncourt.<br />

Ces deux titres, auxquels on pourrait<br />

ajoutoi- quantité d'autres, définissent<br />

bien la personnalité de M. Jean-Pierre<br />

Peugeot. On connaît l'œuvre de M. Jean-<br />

Pierre Peugeot, industriel. Une grande<br />

partie de la responsabilité d'une des plus<br />

grandes affaires d'Europe repose sur ses<br />

jeunes et robustes épaules. Dans l'or-<br />

dre social, l'action de M. Jean-Pierre<br />

Peugeot <strong>s'est</strong> manifestée dans l'organi-<br />

sation d'un ensemble d'œuvres qui, dans<br />

le pays du Doubs, aident, soulagent, ré-<br />

confortent et sauvent des milliers de<br />

foyers.<br />

Nous adressons à M. Jean-Pierre Peu-<br />

geot nos sincères félicitations.<br />

Madame et Monsieur Georges André,<br />

chirurgiens-dentistes, sont heureux de<br />

vous faire part de la naissance de leur<br />

fils Jean-Piirre.<br />

Toulouse, le 15 août 1938.<br />

18. rue des Puits-Clos.<br />

MAJKIAGJES<br />

Nous avons le plaisir d'annoncer le<br />

prochain mariage de M. Emmanuel Vila,<br />

ancien élève de l'Ecole polytechnique,<br />

ancien chef d'escadron d'artillerie, dé-<br />

coré de la Légion d'honneur et de la<br />

Croix de guerre, à Castres, avec Mlle<br />

Jane Cros-Ruffel, à <strong>La</strong>cabarède.<br />

Cette union crée un nouveau lien en-<br />

tre deux vieilles familles du pays cas-<br />

trais.<br />

En raison d'un deuil récent, la béné-<br />

diction nuptiale leur sera donnée à<br />

Lourdes le 20 août, à 11 heures, en<br />

l'église paroissiale, par Mgr Méric.<br />

<strong>La</strong> présente insertion tient lieu de fai-<br />

re part et d'invitation.<br />

NÉCROLOGIE<br />

Nous apprenons avec un profond re-<br />

gret la mort, au château de <strong>La</strong> Grange,<br />

près Bi'am (Aude), de Mme la mar-<br />

quise douairière de <strong>La</strong>urens-Castelet,<br />

née de Belcastel. Elle était la fille du<br />

baron de Belcastel, ancien officier de<br />

cavalerie, et la nièce de M. Gabriel de<br />

Lelcastel, ancien sénateur, qui illustra<br />

i éloquence française par un talent<br />

dont on rappelait récemment ici-même<br />

SPORTS<br />

«aoHt.B,<br />

: TENNIS :<br />

A REVEL<br />

Le Stado Toulousain bat le T. O. Sl-Ferréol<br />

par 4 victoire» a ]<br />

Favorisé par un temps magnifique j»ur<br />

le tennis, ca tournoi avait attiré beaucoup<br />

de monde autour du splendlde terrain


DIMANCHE 18 AOUT 1935<br />

DERNIÈRE HEURE<br />

LA CONFERENCE<br />

TRIPARTITE<br />

M. LAVAL A CONFÉRÉ<br />

AU QUAI D'ORSAY, AVEC M. EDEN<br />

Paris, 17 août.<br />

r« n'est qu'à 17 h. 30 que M. Pierre<br />

ival a repris ses conversations diplo-<br />

<strong>La</strong>val<br />

matiques<br />

ornpagné de sir<br />

en recevant M. Eden, ac-<br />

Kobert Vansittart,<br />

^refaire au Foreign Office<br />

L'entretien <strong>s'est</strong> poursuivi jusqu'à<br />

18 An préalable, M. Eden s'était mis<br />

*n rapport avec sir Samuel Hoare, se-<br />

^énire permanent au Foreign Office,<br />

SSctôà Londres, et avec M. Baldwin,<br />

actuellement en villégiature a Aix-les-<br />

Ba Anrès le départ de M. Eden du Quai<br />

„nrsav M pierre <strong>La</strong>val déclara qu'il<br />

S'aurait pas d'autre entretien dans la<br />

" frée On n'a du reste, en fin de<br />

tournée qu'un faible espoir, dans les<br />

ini lieux' de la conférence, que les pro-<br />

fitions franco-britanniques puissent<br />

itre agréées d'emblée par le Duce,<br />

tin grand pas serait cependant fran-<br />

v,i S i les négociateurs pouvaient sa-<br />

voir qu'en s'engageant dans ce sens,<br />

quelques perspectives de succès s'ou-<br />

vrent à eux.<br />

L'ATTITUDE DE L'ITALIE<br />

Rome, 17 août.<br />

Les conversations de Paris sont sui-<br />

vies par l'opinion publique d'Italie avec<br />

un intérêt relatif. Les journaux se con-<br />

tentent de donner des correspondances<br />

de 'leurs envoyés à Paris qui, d'ailleurs,<br />

ne rapportent que des détails de chro-<br />

niques les bruits qui courent et les re-<br />

vues de presse française et anglaise,<br />

sans les commenter. _<br />

Il semble que I on veuille ici montrer<br />

eue l'attitude italienne a été dicïée une<br />

fois pour toutes et que c'est de l'Angle-<br />

terre que dépend le moyen par lequel<br />

l'Italie arrivera à ses fins.<br />

LA COMMISSION DE CONCILIATION<br />

SE REUNIRA LUNDI<br />

<strong>La</strong> commission de conciliation italo-<br />

éthiopienne ne se réunira pas avant<br />

lundi prochain. Le baron Aloisl a ren-<br />

contré à ce propos, M. Politis, ministre<br />

de Grèce à Paris, qui, vraisemblable-<br />

ment, sera nommé comme il a été indi-<br />

que, aux fonctions de cinquième arbitre<br />

neutre.<br />

LE GOUVERNEUR DE LA LIBIE<br />

CONSTITUE UNE LEGION ARABE<br />

Le gouverneur de la Lybie le maréchal<br />

Balbo, a constitué une organisation pour<br />

la jeunesse arabe de la colonie. Cette<br />

organisation dénommée « Jeunesse Ara-<br />

be du Licteur » encadrera les jeunes<br />

arabes de 12 à 18 ans et sera instruite<br />

comme les organisations fascistes du<br />

royaume, par les officiers de la milice.<br />

Le 1 er septembre le maréchal Balbo pas-<br />

sera en revue les premières légions cons-<br />

tituées.<br />

APPROVISIONNNEME<strong>NT</strong>S ITALIENS<br />

ET ETHIOPIENS DANS LES INflES<br />

LES SPORTS<br />

L'Application<br />

des Décrets-Lois<br />

LA BAISSE DU COUT DE LA VIE<br />

EN SEINE-ET-OISE<br />

Versailles, 17 août.<br />

eL préfet de Seine-et-Oise a reçu au-<br />

jourd'hui les représentants de l'épice-<br />

rie et de l'alimentation du départe-<br />

ment.<br />

Aux termes de l'accord intervenu, les<br />

négociants de cette catégorie dont les<br />

produits ont dans l'ensemble baissé de<br />

:25 à 30 % depuis 1930, s'engagent à faire<br />

bénéficier immédiatement leur clientèle<br />

de toute la baisse survenue à la pro-<br />

duction sans tenir compte des stocks<br />

qu'ils pourraient avoir en magasins. Us<br />

consentent également à prendre à leur<br />

charge tout ou partie des frais d" trans.<br />

port des sucres. Cette denrée de pre-<br />

mière nécessité subira de ce fait une<br />

baisse de 5 à 10 francs aux 100 kilos sui-<br />

vant les localités. Enfin, une baisse<br />

prochaine de 15 à 20 % est prévue sur<br />

les légumes secs.<br />

Le préfet de Seine-et-Oise recevant en.<br />

suite les représentants de la charcute-<br />

rie a passé avyc eux l'accord suivant :<br />

Par rapportaux prix actuellement pra-<br />

t'nués .Ie> pourcentages de baisse ci-<br />

après interviendront pour compter du<br />

25 août prochain :<br />

Viandes de l re catégorie, 3 à 9 %; 2°<br />

catégorie,' 5 %; 3» catégorie, 9 à 25 %;<br />

saindoux, 20 %.<br />

Le nouvel ambassadeur<br />

de Belgique à Paris<br />

Le gouvernement belge a prié l'am-<br />

bassadeur de France a Bruxelles de<br />

demander l'agrément du gouverne-<br />

ment de la Bépublique à l'envoi à<br />

Paris, en qualité d'ambassadeur de<br />

Belgique et représentant du roi Léo-<br />

pold III, du comte de Kheschove de<br />

Danterghèm.<br />

Ce diplomate est actuellement le re-<br />

présentant du gouvernement belge à<br />

Berlin.<br />

On croit que l'agrément du gouver-<br />

nement français sera donné.<br />

Les Jeux Universitaires<br />

de Budapest<br />

EPREUVES INDIVIDUELLES<br />

DU SABRE<br />

Budapest, 17 août.<br />

C e sont qualifiés pour la finale qua-<br />

tre Hongrois : Magyar, Rajci, Hero-<br />

zelU, Gerevech ; un Autrichien : Sch-<br />

wetzer ; un Allemand ; Hettner ; un<br />

Suédois : de Pèche : un Tchèque :<br />

Skina.<br />

Epreuves du pentathlon universi-<br />

taire. — Après les trois premières épreu<br />

ves. saut en longueur, javelot, 200 mè-<br />

tres p'.at, le classement est le suivant :<br />

1. Stoeck (Allemand), 2.500,08 ; 2. Oka-<br />

jàki (Polonais, 2.200,08 • 3. Muelier (Al-<br />

lemand). 2.198 ; le Français Fitte, <strong>s'est</strong><br />

classe 12' avec 1-507 points ; le Japo-<br />

nais Kitumota ne <strong>s'est</strong> pas présenté.<br />

Résultats, longueur. — ]. Stœck (Alle-<br />

mand). 7 m. 30 : 2. Plavcik (Pologne),<br />

6 m. 88 ; Fitte a sauté 5 m. 71.<br />

Javelot. 1. Stœck, 66 m. 46 ; 2. Lo-<br />

kagsl;; (Polonais), 62 m. 43 ; Fitte a at-<br />

teint 46 m. 37-<br />

200 mètres. — 1. Stœck, 23" 4/10 : 2.<br />

<strong>La</strong>kagski ; Fitte, 20".<br />

400 mètres (haies), — Première sé-<br />

rie • 1. liejas (Hongrie) 56" 8/10 ; 2.<br />

Bannister (Angleterre), 57" 3/10 ; 3.<br />

Wegner (Allemand). 57' 3/10.<br />

Deuxième série 1. Nottsbrock, 57"<br />

8/10 ; Small (Angleterre). 48" 4/10 ;<br />

3. Grashoff (Allemagne), 59".<br />

200 mètres plat. — Première demi-<br />

finale : 1. Sir (Hongrois), 22" 3/10 ; 2.<br />

Zoumer (Allemand). 22" 6/10 • 3. Pelug,<br />

(Allemagne), 22" 6/10 ; Clark '(Angleter-<br />

re) ; 5. Yasawa (Japon) ; 6. Skawinsky<br />

(France).<br />

Deuxième deminfinale : 1. Holmes<br />

(Angleterre), 22" 1/10 ; 2. Vollumer<br />

(Allemagne), 22" 2/10 ; 3. Suziki (Ja-<br />

pon), 22." 4/10 ; 4. Dondelinger (France),<br />

.800 mètres plat. — Première demi-<br />

finale : 1. Stothard (Angleterre) r 59'<br />

2/10 ; 2. Ignatz (Hongrie), 1' 59" 2T0<br />

3. Dilgèr (Allemagne) ; 4. Aochi (Ja-<br />

pon); 5. Istenes (Hongrie); 6. Char-<br />

les (France).<br />

Deuxième demi-finale • l Faure<br />

{France), 1' 58" ; 2. Desseckèr (Allema-<br />

gne , 1 58" 1/10 ; 3. Pochât (Allema-<br />

gne), li 58" 2/10 ; 4. Bosicki (Tcheco-<br />

ttiifwn nn i o ><br />

Intransigeant. — Ida Wllkes et Jaspineuse<br />

Jegun et Intrépide VII — intransigeant<br />

et Jessle B. — Faux Bonhomme et Héroïne<br />

B. — Grinette et Honneur — Kraber et<br />

Hussard n — Hiogo et lavlna.<br />

« DEMILLE<br />

Les langues étrangères<br />

à la portée de tous<br />

NOTRE CAMPAGNE POUR LA DIFFU SION DES LANGUES ETRANGERES<br />

AVEC OFFRE SPECIALE AUX LECTEURS DE « L'EXPPESS »<br />

Bombay, 17 août.<br />

De grandes quantités de riz, de blè,<br />

toile, cordages, ainsi que de souliers et<br />

de vêtements, sont actuellement expor-<br />

tés par des firmes indiennes vers l'Ery-<br />

thrée, la Somalie italienne, de même<br />

que vers l'Ethiopie, via Djibouti. Plu-<br />

sieurs maisons indiennes servant dans<br />

le dernier cas d'intermédiaire à des so-<br />

ciétés japonaises.<br />

On envisagerait actuellement l'affré-<br />

taient de navires spéciaux. Les mar-<br />

chandises étant acheminées jusqu'ici<br />

par les lignes régulières.<br />

LES I<strong>NT</strong>RIGUES ALLEMANDES<br />

Berlin, 17 août.<br />

Le conflit italo-éthiopien est l'occasion<br />

à Berlin d'intrigues non déguisées. Il<br />

serait fort souhaitable que quelles que<br />

soient les divergences de vues le drame<br />

italo-éthiopien ne se transforme pas en<br />

une brouille anglo-italienne. Déjà à Ber-<br />

lin, on s'emploie à grossir à plaisir les<br />

difficultés et les pêcheurs en eau trou-<br />

ble du Reich s'en donnent à cœur joie.<br />

« L'idylle italo-anglaise approche de<br />

sa fin », écrit le « Berliner Bcersen Zei-<br />

tung ». Ainsi Berlin chrrch-t-il à donner<br />

à la négociation une signification qu'elle<br />

ne saurait avoir. Toutefois les négocia-<br />

teurs doivent évidemment se préoccuper<br />

des incidences internationales de ce<br />

conflit. L'Allemagne cherche dès à pré-<br />

sent à tirer profit de ces complications.<br />

ON NE SAIT SI LA CONFERENCE<br />

POURRA REPRENDRE SES TRAVAUX<br />

AUJOURD'HUI<br />

Peu après, on apprenait que le baron<br />

Aloisi venait de téléphoner au Quai<br />

d'Orsay, pour annoncer à M. P. <strong>La</strong>val,<br />

qu'il n'avait pas encore les instructions<br />

des Rome. On confirme donc ce soir,<br />

qu'aucune entrevue n'aura lieu aujour-<br />

d'hui entre M. P. <strong>La</strong>val et le représen-<br />

tant de l'Italie. On ignore si les pour-<br />

parlers pourront reprendre demain, puis-<br />

qu'ils sont subordonnés à la réponse que<br />

J e baron Aloisi attend de son gouverne-<br />

ment. Toutefois, M. P. <strong>La</strong>val, M. Eden<br />

e t le baron Aloisi restent en contact.<br />

LA SITUATION A LA FIN<br />

DE LA DEUXIÈME JOURNÉE<br />

<strong>La</strong> seconde journée de la conférence<br />

tirpartite a donc été marquée par une<br />

wngue et vaine attente de la réponse<br />

ue Rome aux suggestions présentées<br />

mer du côté britannique et du côté<br />

irançais et aux demandes de M. Eden<br />

qui désire connaître avec précision :<br />

J„ u f s garanties minima que l'Italie<br />

exigeait pour la sécurité de ses colonies<br />

nhi a ^ lie et de l'Erythrée, limitro-<br />

phes de l'Ethiopie;<br />

J° Les . garanties réclamées par elle<br />

*„;Jr - QU1 conc erne la sécurité de ses<br />

sujets éventuellement établis dans l'Em-<br />

Pire noir.<br />

dp 0 ?.^ 0 ?' en effet les visées politiques<br />

Î7 „ " a i le en Ethiopie qui constituent<br />

tlmîl * d et la difficulté des conversa-<br />

nt V t ces visées . l'Angleterre marque<br />

«ne forte opopsition.<br />

uans la légation italienne, par con-<br />

d« f° n .t msist e sur la portée politique<br />

trot* ~ - es qui fixent les rapports des<br />

trois puissances avec l'Ethiopie<br />

» qu'au cours des c<br />

mission transalpine <strong>s'est</strong><br />

m mm m m. mu<br />

et de ses compapons<br />

Bruxelles, 17 août.<br />

Borne, 17 août.<br />

Rome s'apprête à faire à M. Luigi<br />

Razza et à ses compagnons, qui ont<br />

trouvé la mort dans la catastrophe<br />

] aérienne du Caire, des obsèques so-<br />

lennelles.<br />

Les funérailles auront lieu lundi<br />

prochain, à 18 heures, dans la basili-<br />

que San Marco, qui se trouve dans le<br />

palais de Venise.<br />

'foutes les autorités politiques et mi-<br />

litaires et les membres du corps di-<br />

plomatique prendront place dans<br />

l'église avec les parents des victimes.<br />

A la sortie de l'église, les bières se-<br />

ront déposées sur des caissons d'artil-<br />

lerie • recouverts de drapeaux tricolo-<br />

res.<br />

Un cortège se formera pour gagner<br />

la gare centrale. En tète, marcheront<br />

les détachements de tous les Corps de<br />

troupes de la capitale, suivis des dé-<br />

légations de tous les journalistes de<br />

l'Etat et du parti.<br />

Seules deux couronnes seront por-<br />

tées derrière les cercueils : celle du<br />

Hoi et celle du Duce.<br />

Pendant le trajet, les tambours<br />

scanderont la marche. Sur la place de<br />

)a gare, les musiques joueront l'hym-<br />

ne du Piave et « Giovihezza »<br />

Slovaquie<br />

*£-W, m ¥ ,res - - !• Ward (Angleterre);<br />

15'. 22" 6/10 ; Tanaka (Japon), 15' 24"<br />

•i'10 ; 3. Vietrinas (Lithuanie) ; 4. Fech-<br />

ner,<br />

ATHLÉTISME<br />

200 mètres finale. ^ i. Sir John Hon s<br />

21" 6/10; 2. Holmes (Angl.), 21" 8/10- 3<br />

Souzuki (Japon), 21" 9/10; 4 Vollmer<br />

(Allemagne); 5. Zoumer (Allemagne) - 6<br />

Pfug (Allemagne).<br />

400 mètres haies finale. — 1. Kovacs<br />

(Hongrie), 53" 2/10, record universitaire-<br />

2. Wegner (Allemagne), 53" 5/10; 3 Notl<br />

tsbrock (Allemagne), 55" 7/10; 4. Neias<br />

(Hongrie); 5. Bannister (Anglais); 6.<br />

Snali (Angleterre).<br />

Saut en longueur féminin — 1 Wa-<br />

msiewiez (Pologne), 5 m. 73- 2. Goep.<br />

per (Allemagne), 5 m. 67; 3. Mau-er-<br />

mayer (Allemagne), 5 m. 40.<br />

Saut à la perche (finale). — 1. Nis-<br />

hida (Japon); 2. Ohie (Japon); 3. Hart-<br />

mann (Allemagne); 4. Coanyl (Hon-<br />

grie).<br />

ESCRIME<br />

Tournoi de sabre individuel. — 1<br />

Rauczy (Hongrie), 6 victoires; 2 Ge-<br />

revich (Hongrie); 3. Berczelly (Hon-<br />

grie).<br />

FOOTBALL<br />

Angleterre bat la Lettonie par 5 à 3;<br />

Hongrie bat Allemagne par 2 à 1<br />

Angleterre bat Lettonie, 5 à 3.<br />

Hongrie bat Allemagne, 2 à 1.<br />

BASKET-BALL POUR DAMES<br />

<strong>La</strong> Lettonie bat la Hongrie par<br />

30 à 26.<br />

TENNIS<br />

Simple-messieurs (finale). _ Henckel<br />

(Allemagne) bat Gabrovitz (Hongrie),<br />

par 3-6. 6-3, 7-5, 6-1.<br />

Classement du lawn-tennis. — 1. Alle-<br />

magne, 37 points ; 2. Hongrie, 34 ; 3,<br />

Paris, 17 août.<br />

PRIX DE PICPUS<br />

monté ; 7.000 francs; 2.025mètres.<br />

1. Jean Bonheur (R. <strong>La</strong>mpé) G 9 •<br />

à M. R. Boyer P, 5 50<br />

2. Jupiter VII (M. Roussel),<br />

à M. Buchotte p 7 50<br />

3. Jahel d'Or (Ph. Anse), au<br />

Haras de Coudray P 7 »<br />

Non placés: : Julia, Jonquette, Jou-<br />

jou B, Joséphine II, Katynka, J'arri-<br />

verai IV, Jarnac Wilkes.<br />

Jean Bonheur (Passeport-Rosa Bon-<br />

heur), entraîné par B. <strong>La</strong>mpe.<br />

PRIX DE CLIGNANCOURT<br />

(attelé ; à vendre).<br />

6.000 francs ; 2.800 mètres.<br />

1. Dépêche Toi V (d'Haène). G 10 50<br />

à M. d'Haène P 7 50<br />

2. Etna II (A. Expert), à<br />

M. R. Expert P 9 50<br />

Non placés ; Fol Enfant. Francceur-<br />

VI, Foggia, Gournay-II, Héraclès.<br />

Dépêche Toi V (Enoch-Josette), en-<br />

traîné par A. d'Haène.<br />

PRIX DE LA BOURSE<br />

attelé ; 8.000 francs; 2.100 mètre».<br />

1, Kama Deva II (Sourrou-<br />

bille) G 10 50<br />

à M. F. <strong>La</strong>borde P 7 »<br />

2. Ker Adèle (H. Masson),<br />

à Mme Villenave P « »<br />

Non placés : Kravy, Khmer, Kind,<br />

Kapo Svar, Kel Site.<br />

Kama Deva II (Vauville III-Une Can-<br />

tin.), entraîné par A. Sourroubille.<br />

PRIX DE BERCY;<br />

(attelé mixte)<br />

10.000 francs ; 2.300 mètres.<br />

1. Indoustan (H. Masson).... G 20 »<br />

au Haras de Belle vue.... P 10 50<br />

2. Ile de France VII (Butti),<br />

à M. A. Bourras P 34 50<br />

Non placés : Ira T, Indus, Jessie B.<br />

Indoustan (Trianon-Winnie de For.)<br />

entraîné par H. Masson.<br />

PRIX TANIT<br />

9.000 francs. — 2.000 mètres<br />

1. Quick (F. Hervé) - G 19 50<br />

au prince Aly Khan p 8 50<br />

2. Mondicourt (G. Duforez)<br />

à M. Ed. Basson p 8 »<br />

Non piacés : L'Alsacien-n, Noche-de-<br />

Reyes. Gouyate, Orvieto. Le Roi-Jean.<br />

Distances : courte têtè, une tête et<br />

demie, deux têtes.<br />

Quick (Nino et Queenly). Entraîneur:<br />

Ch. Barèller.<br />

PRIX DE HOULGATE<br />

12.000 francs. — 1.200 mètres<br />

1. <strong>La</strong> Garde (F. Hervé) G 53 50<br />

à M. A. Hoffmann P 17 50<br />

2. Dorinda (Ch Semblât)<br />

à M. Ed. Esmond P 9<br />

Non placés : Lively Rari, Vertueuse,<br />

Coppelia. The Vamp.i Northumbria.<br />

<strong>La</strong> Garde (Nouvel an et <strong>La</strong> Xota). En-<br />

traîneur : G. Anselmi.<br />

Distances : une longueur et demie,<br />

une demi-longueur, une demi-longueur,<br />

PRIX DE BEUZEVAL<br />

15.000 francs. — 1.600 mètres<br />

1. Scherzo (G. Duforez) G 21 50<br />

à M. Jean Stern p 10<br />

2. Toi-et-Moi (A. Dupuit)<br />

à M. Ch. Bariller P 14 50<br />

3. Joyeuse (C. Sautour)<br />

à M. L. Marchât p 28<br />

Non placés : Helder, Celandlne Qui-<br />

loa, Cœur-Brûlé, Xantho.<br />

Distances : deux longueurs, une de-<br />

mi-longueur, une demi-longueur.<br />

Scherzo (Clarissimus et Scboking).<br />

Entraîneur : A. Boberts<br />

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Italien. Chaque cours comprend la mé-<br />

thode, lis livres nécessaires, les vocabu-<br />

laires, les exercices écrits, le cours com-<br />

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est offert parler dans trois ou quatre<br />

mois la langue qu'ils doivent savoir car<br />

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pas connaître au moins une autre fnn-<br />

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10.000 francs ; 2.800 mètres.<br />

1. Idaho (Seroin) G 10 50<br />

à M. J. Fougère P 6 50<br />

2. Indécis (M. Alavoine), à<br />

M. Godet P 24 »<br />

3. Joie Badine (Buisson) à<br />

M. L. Bourgeois P 10 »<br />

Non placés : Gauchos II, L'Abbaye,<br />

Grand Maître II, Harvey, Idylle No-<br />

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Idaho (Un As-Nubienne), entraîné<br />

par M. Gypteau.<br />

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(Attelé) .<br />

15.000 francs ; 2.300 mètres.<br />

1. Calibot (F. Devrees) G 24 50<br />

à M. A. <strong>La</strong>balette P 16 »»<br />

î. Gracieuse VII (H. Masson),<br />

au Haras de Belleville... P 37 >»<br />

Non placés -, Héroïne B, Habra, U<br />

Trotte Fly, George Todd.<br />

Gai i bot (Vertueux-Arnica). Entraîné<br />

par F. Devrees.<br />

PRIX DES BUTTES-CHAUMO<strong>NT</strong><br />

(attelé) 8.000 francs ; 2.300 mètre»<br />

1. Joudessa (Lecomte) Q 48 »»<br />

à M. Ch. Perot P 18 »»<br />

2. Jereste-II (O, Desmedt)<br />

à M. V. Sarnain P 1S 60<br />

Non placés : Jean-de-la-Lune-II, Joli-<br />

Voisin. Jouviers, Joyeuse-Valur.<br />

Joudessa (Louvols et Odessa), entraî-<br />

né par Ph. Rousselot.<br />

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^BIBIflllBIIIBIIIIIIRBIIIPNB|n*a»niiggii9cest d'Addis-Abeba. 1 et ententes incompatibles avec ses ter- villeiriurlenn»; 31 Billeraçh. Maren«o : sa.<br />

entrer dans la controverse har- mes. < 1 Martine*, Maiengo; 33. Guiiies. Marengo.<br />

Doit u.s. vi<br />

qui <strong>s'est</strong> instituée, signalons que les<br />

PRIX DE LA MUETTE<br />

(atelé) 8.000 francs ; 2.800 mètres<br />

131. Izam (Butti), 132. Irmack (Perlbarg),<br />

133. Guerrier II (Helard), 134. Griselidis<br />

(Jean Tardivon), 136. Harceleur II (M. Capo-<br />

villa), 137. Ixelles (Ph. Koch), 139. Hydravion<br />

(Wannepain). 140. Hémlone M (Pucheu), 141.<br />

Gournaisienne et 145. Hachette (Vrommant),<br />

143. Hep Hop (Essartial), 144. Flossie Worthy<br />

(SouchM). 146. Hautbois (H. Masson), 147.<br />

lanina IV (Locatelli), 148. Heurtebise (H,<br />

Netter).<br />

PRONOSTICS<br />

Paris-Sport (Lynx). — Jaspineuse et Jack<br />

Tum — intrépide VII et inédit IV — Jessie<br />

B. et Hericy II — Faux Bonhomme et Fris-<br />

court — Impétueux et Impétueuse II — Ca-<br />

lumet, Delco et Ureen lielp — Hiogo et<br />

Guerrier II.<br />

<strong>La</strong> Veine (Augure). — Juriste et Jack Tum<br />

— Intrépide VII et Julia P. — Horus U et<br />

Indiana VII ' ' t-'riscourt et Glovanna —<br />

Impétueux H et Helder — Kraher et Calu<br />

met Delco — Irmack et lemione M.<br />

I.e loihey (Vigilant). — Impériale H e'<br />

Ida Wilkes — Jeson et. Joinville Wllkes<br />

...... n et jorus — Etretat et -Jeannette B.<br />

- impétueux " et n^ou\ m - çsiumet<br />

Delco et lus&ard U - Heurte Bise II et 11a-<br />

dieue.<br />

PRIX DU HAVRE<br />

15.000 francs, 1.200 mètree<br />

358. Maronde (W. Sibbritt), 353. Mademoi-<br />

selle d'Argagnon (G. Delaurle). 354. Le Petit<br />

Pierrot (W. Johnstone). 355. Pont au Chan-<br />

ge (A. Rabbe), 356. Ambush (R. Leurson.<br />

358. Gatinaise (P. Villecourt). 359. Licht-<br />

nlng (Ch. Semblât), 350. Gold Mlnt (R. Bre-<br />

thes), 361. Don Milo (G. Bridgland), 362. Pa-<br />

ris-Nord (G. Duforez), 363. Témérité (F, Ro-<br />

chetti), 365. Allusion (A. <strong>La</strong>vlalle), 365.<br />

Croix de Lorraine (A. Dupuit).<br />

PRIX MOR<strong>NT</strong><br />

100.000 francs, 1.200 mètres<br />

372. Remember (A. Dupuit, 373. Nintii Du-<br />

ke (R. Brethes). S74. Gaffeur (F. Rochetti).<br />

375. Bach Agha (J. Thompson), 377. Fragran-<br />

ce (W. Sibbritt), 378. Mistress Ford (Ch.<br />

Semblât), 379. Amalia (C. Bouillon), 381.<br />

Wizzard (W. Johnstone).<br />

PRIX DE TROCVILLE<br />

30.000 francs, 2.400 mètre»<br />

392. Zuenoula (X.), 394. Kern II (C. Sau-<br />

tour), 385. incunable et 405. Anath (C. Bouil-<br />

lon),' 396. Le Négus (X.), 397. Randolph (W.<br />

Sibbritt), 39S. Sarn (W. Johnstone), 400. Va-<br />

letta (A. <strong>La</strong>vialle), 401. Officine (R. Brethes,<br />

403. Polititia (A. 'Dupuit.<br />

PRIX DES MARETTES<br />

15.000 francs, 2000 mètre»<br />

411 Le Centaure (A. <strong>La</strong>vialle), 412. Da Vinci<br />

,G.' Bridgland). 413. Polititia (A. Dupuit),<br />

416. Prodiie (G. Duforez), Dark Ring (Ch.<br />

Semblât), -418. Sabir (J. Thompson), 41».<br />

Brian Boroimhe ;A. Schreiner), 420. AmDre<br />

(R. Brethes), 422. Take My (Rochetti), 424.<br />

Maximal! (A. Chéret). -426. Makaua (A. Pa-<br />

vée).<br />

PRONOSTICS<br />

paris-Sport (Lynx). Ecurie Pierre Wer-<br />

thelmer et Rebuffade — Trance-Montagne<br />

et Bilbao IV — Paris Snord et Croix de<br />

Lorraine — Ecurie Simon Guthmann et<br />

Amalla — Kern II et Incunable — Poli-<br />

titia et MaxlmaU.<br />

<strong>La</strong> Veine (Augure). — Goodbye Blues et<br />

Ecurie P. VVertneimer — Sa Parade et<br />

Knight of Malta — Témérité et Paris Nord<br />

— Amalia et Mistress Ford — Fine Weed et<br />

Anaih — Vendaval et Sabir.<br />

Le Jockey [Vlgllantl. — <strong>La</strong> Frousse et Or-<br />

tie Blanche — Sa Parade et Snlght of Malta<br />

- Don Milo et Gold M-nt — Mistress *ord<br />

et. Amalia — Fine Weed et Kcurie de Roths-<br />

child — Vendaval et Makalla.<br />

L intransigeant. — lîcurle E. Marchano<br />

et <strong>La</strong>lla RonKh - Sa Parade et Tranche<br />

Montagne — Llghtnlng et. Témérité — Mis-<br />

tress Ford et. Amalia — Sarn et Kaffa —<br />

UaxlniaJU et PoUUUa.<br />

1. Reine Dénouste.,<br />

à M. Maîtreau.<br />

Walk-ower,<br />

PRIX DU GOUVERNEME<strong>NT</strong><br />

DE LA RÉPUBLIQUE<br />

(Trot attelé)<br />

3.000 franc* — 2.800 mètres<br />

1. Héliette Leyburn G 12<br />

à M. Acézat P 7 ;<br />

2. Haute-Ville......<br />

à M. Pujol P 7 .»<br />

Non placés : Ivile T, Yvonnette. Julia.<br />

Temps : 4*35", 4'27".<br />

STEEPLE-OHASE MILITAIRE<br />

3« SÉRIE<br />

1.100 francs — 3.000 mètres<br />

1. Coccinelle, M. L. C. Rougé G 11 50<br />

2« Hussards P 8 »»<br />

2. Gigolette-III, M. L. C. de<br />

Cordon, 2° Hussards P 14 50<br />

Non placés : Potlneur, Lombize, Ma-<br />

rantha (tombé), Bewitching Star (tom.<br />

bé).<br />

Distances : 3 longueurs.<br />

PRIX DE LA SAVE<br />

'(Trot monté ou attelé)<br />

5.000 francs — 2.850 -mètres<br />

1 Héliette Leyburn G 69 »»<br />

à M. Acézat P 16 "a<br />

2. Elégant V<br />

à M. Ferratgé<br />

3. Gamin de Paris<br />

à M. Richard<br />

Non placés : Dorina-III, Druse, Gour-<br />

met Gentlemen, Gladus Veda, Grane.<br />

Temps : 4'24". 4'26", 4'28".<br />

j TU II H IIIIMIIII _^<br />

•CYCLISME-<br />

H<br />

«SH^ain«naa«JBBSBBBBSBilHIBSl!»'<br />

Les championnats du Mond«<br />

professionnels et amateurs<br />

sur route<br />

Bru.xelles, 17 août.<br />

Cet après-midi a eu lieu le poinçonnage<br />

des machines et des roues. Il fut d ailleurs<br />

assez mouvementé, car les organisateurs fi-<br />

rent sortir coureurs et publie de façon que<br />

l'opération puisse se dérouler normalement.<br />

Cela, ne lit pas l'affaire de Legrùves qui<br />

s'énerva, mais les dirigeants français fini-<br />

rent par lui faire entendre raison et une<br />

fois que le poinçonnage fut terminé, tout<br />

rentra dans le calme.<br />

U sera très difficile aux concurrents de<br />

maquiller les vélos, car ceux-ci ont reçu un<br />

plomb au cadre, un plomb a chaque moyeu<br />

et deux traits de peinture blanche et verte<br />

sur chaque Jante.<br />

Aucun coureur ne roula, ce matin, sur le<br />

circuit. L'entraînement pour tou» est ter-<br />

miné. Les concurrents se reposent avant M-<br />

iournée décisive. Les amateurs qui partiront<br />

a 7 heures, auront à couvrir douze tours<br />

du circuit, soit 162 tan. Les professionnel»<br />

partiront a 12 h. 30 pour seize tous da cir-<br />

cuit, soit 216 kilomètres, et ils auront qua-<br />

rante-six lois à grimper la cote de 3 km.<br />

600, ce qui leprésente 60 km. 900 de côte».<br />

Cette côte permettra à la bataille de se<br />

dérouler dans les meilleures conditions de<br />

régularité et donnera la victoire aux meil-<br />

leurs.<br />

Les partants. — Professionnels : Allema-<br />

gne : Bautz, Kijewskl, Hodey<br />

Australie : Oppermann, Miliken, Stuart.<br />

Autriche ; Max Bulla, Thallinger, Eluder-<br />

Belgique : Danneels, Aerts, Rebry.<br />

Espagne : Canardo, Montero, Destrieux.<br />

France : Speicher Legrèves Archambaud.<br />

Hollande ; Middlekamp, Stuyut, Heeren.<br />

Hongrie : Istens.<br />

Italie : Guerra, Olmo, Blnl.<br />

Luxembourg : A. Mercb, Clemea», Be-<br />

ving.<br />

Suisse : Egli, Amherg, Alt. Bula.<br />

Amateurs : Angleterre : Hoiland, gtal-<br />

lard, Youll.<br />

Autriche : Kuhn. Sehnalelr,, Maler, Hoi-<br />

ner.<br />

Allemagne. : KrucM, WoLkert, Lober, Wen-<br />

del.<br />

Vander-Motten, Dehogne, Toek,<br />

P 41 »<br />

P 9 50<br />

Charpentier, Goujon, Vergill,<br />

.- Braspennlng, Jansen, Nuyten,<br />

•AUTOMOBILISME:<br />

B B<br />

BBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBSB<br />

Le Grand Prix de Nice<br />

Nice, 17 août.<br />

Ce soir, de 18 à 19 heures, a eu lieu la<br />

troisième et dernière séance d'entralne-<br />

ment pour les concurrents du Grand rrix<br />

automobile de vitesse d» la ville de Nice,<br />

dont le départ sera donné demain, à 16 h.<br />

Tous le» concurrent» engagés étaient pré-<br />

sents et- 1» melllsuT terni» a été réalisé<br />

par le champion italien Nuvolari, qui a<br />

couvert un tour de circuit en 1' 43" 3/10, à<br />

une moyenne stpérieure a m kilomètres à<br />

l'heure.<br />

Derrière Nuvolari viennent dans l'ordre :<br />

Farina, r 47" 1/10; Ohiron, 1' 47" î/10 ;<br />

Lehoux et Zehender, 1' 48"; Dreyfus et<br />

Etancelln, 1' 4S" 2/10; Barbieri, f -48'' 3/10.<br />

Sommer, V 48- 5/10; Martin, f 52" 1/10 ;<br />

Chambos't, 1' 53" ; Ruesch. 1' 53" 9/10; l'An-<br />

glais Brian Lewis, i' 57" 8/10; Raph, 1'<br />

5tî' 3/10 et Bolfietti, 2' 04".<br />

r Bsararsi tnra WBBB armBBBBBB B»<br />

AERONAUTIQUE!<br />

LA COUPE GORDON-BENNETT<br />

Varsovie, 17 août.<br />

Le délai d'inscription à l'épreuve in-<br />

ternationale de la coupe Gordon-Ben-<br />

nett pour ballons libres a expiré le 15<br />

août.<br />

Etats inscrits mettant en lignes treize<br />

ballons : la Belgique, la France, les<br />

Pays-Bas, l'Allemagne, la Pologne, la<br />

Suisse et les Etats-Unis.<br />

Belgique<br />

Dumoulin.<br />

France :<br />

Mauret.<br />

Hollande<br />

Scbipper.<br />

Hongrie : Nemeth, Liszkay, Karany, Ele».<br />

Italie ; Bizzl, Mancinl, Dellangla, Mal-<br />

dmi.<br />

Luxembourg : Didier. Majerus, Relnard,<br />

Monète.<br />

Pologne : KleJbasa, Olecki, Napieral»<br />

Suède : Erickssen, Gustafsson, Berg, Caris-<br />

son.<br />

Suisse : Buohwalder, Nievergelt, Wys».<br />

Ott.<br />

Tchécoslovaquie : Haupt, Krbeg, Losek.<br />

lin pronostic. — Chez les amateurs, 1»<br />

lutte semblé devoir se dérouler entre 1*<<br />

Italiens et les Français, mais 11 ne faut<br />

pas pour cola négliger les Hollandais crut<br />

sont toujours redoutables, et les Belges et<br />

les Anglais.<br />

Nous alignons un trio remarquable oon»-<br />

titué de Charpentier. Goujon , et Vergill.<br />

Charpentier est le grand vainqueur de la<br />

saison et devrait être demain soir cham-<br />

pion du monde amateurs, mais 11 aura^<br />

surveiller son ami Goujon qui est plus<br />

au sprint.<br />

L'Italien Bizzl et le Belge VanderJ<br />

Chez les nations où le cycllsq<br />

honneur seront représentés Belgj<br />

Français, Australiens. LuxemboJ<br />

lemands, etc., se disputeront^<br />

c'est entre trois grand*»<br />

t-il, que la victoire se dj|<br />

Franco et Belgique.<br />

I) est probable que la<br />

échappées dès le début. ArcH<br />

Dry, deux rouleur» fornUdarl<br />

de se sauver dès le départ main" pourront-<br />

Ils tenir la distancer S, oui la victoire re-<br />

vendra au plu» endurant mAis dans le<br />

cas contraire, où la cour» « déroulerait<br />

«n peloton, il semhle alor» que le* Speicher,<br />

Legrèves ' Olmo, Guerra Danneels Aerts<br />

et Blnl se réserveront pour le sprint final.<br />

C'est Ici que le pronostic devient diffi-<br />

cile, car leurs chances de succès varieront<br />

selon les antres coureurs qui pourraient les<br />

emmener. Olmo partira grand favori mat»<br />

Legrèves et Speicher ont leur mot à dire<br />

dans l'affaire et i! ne serait nullement sur-<br />

prenant que Legrèves endosse demain soir<br />

le maillot arc-en-ciel, car 11 a une revan-<br />

che à prendre sur le sort qui lui fut i:on j<br />

traire lors du championnat de France et<br />

dans le Tour de France Souhaitons donj<br />

que l'épreuve se déroule normalement e><br />

uue la victoire aille au meilleur.<br />

<strong>La</strong> plus grande Loterie du Mi<br />

Le plus grand Paquebot du monde...<br />

LOTERIE MTIOUIE : 27 AOUT<br />

U!lll!lilll!linili!illlllliillillilllillll!liii!ll!lllJI!'' , 'l!iil! , 'i»!1îi!:în!liii ; l<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


DIMANCHE 18 AOUT 1935<br />

U u<br />

LA JOURNÉE<br />

U 18 AOUT 1935<br />

Saint du jour : Sainte Hélène.<br />

Fête à souhaiter. ; Saint Eudes.<br />

»»-> u h. 30, d [a prairie des Filtres<br />

Ciraue finder.<br />

21 heures, à la prairie des<br />

Ciroue Pinder.<br />

Fil-<br />

tres<br />

Chez ies Scouts<br />

LE BEAU UAMH<br />

DE LA 12* TOULOUSE<br />

1 neuit;, et ut) minutes de rapide, que<br />

tOuo u utilisèrent pas a dormir — cer-<br />

tains même manneslerent leur inten-<br />

tion de ne pas termér l'œil. « Ce n'est<br />

pas pour ceia que l'on va au camp, ni<br />

en rapide, quand on veut dormir on va<br />

au Ut i>.<br />

Ma loi, c'est un raisonnement qui,<br />

iusou'à un certain point peut se soute-<br />

nir Maigre cela, Jean Paul II et René<br />

ont sûrement battu le record de la du-<br />

rée ae sommeil, bien installes dans les<br />

rjorte bagages, baptisé pour la circons-<br />

tance du nom prétentieux de « hamac ».<br />

Francis, lui, a totalise, en divers com-<br />

partiments, et par séries, un nombre<br />

impressionnant de minutes. A qui le re-<br />

cord de bavardage et de galéjades, bien<br />

sûr à André. Le record de distance par-<br />

couru dans le wagon revient nettement<br />

au chef et à M. l'abbe...<br />

Saluées au passage : bien des cho-<br />

ses la Cité de Carcassonne, éclairée<br />

par'la lune, les yipnes et les oliviers les<br />

rivières, le Rhône, Tarascon, Istres, Ber-<br />

re, Maynane, le tunnel du Rove, etc.,<br />

etc À" Marseille, après un première messe<br />

de camp : excursion de 2 heures en mer.<br />

Château d'If, Corniche, Joliette, au cours<br />

de laquelle, Jean fit l'aumône aux pois-<br />

sons d'une belle pièce de dix francs,<br />

à cause d'une trajectoire mal calculée<br />

dont le point de chute dessina dans la<br />

mer quelques « ronds », seule monnaie<br />

de la pièce.<br />

« Comme cela, conclut spirituellement<br />

un gars, les poissons pourront s'ache-<br />

ter ce qu'ils préfèrent » et un autre<br />

d'ajouter : « d'ailleurs elle n'est pas<br />

perdue puisaue nous savons où elle est >r<br />

Déjeuner à Notre-Dame de la Garde, pè-<br />

lerinage et contemplation du beau pa-<br />

norama de Marseille.<br />

Le soir, suite de la visite de la ville<br />

et bain dans une bouillabaisse bien mar-<br />

seillaise mais peu « propre » à l'usa-<br />

ge attendu.<br />

Dieu nous garde des bains de Mar-<br />

seille-Plage ! Tous nos petits, en excel-<br />

lentes dispositions rassurent leurs pa-<br />

rents : ils sont contents, tout va bien<br />

et tout ira mieux encore s'ils reçoivent<br />

bientôt un mot de chez eux.<br />

Les allocations familiales]<br />

Le ministre du travail fait connaître<br />

qu'un décret du 2b juillet 1935 rend ap-<br />

plicable la loi du 11 mars 1932 sur les<br />

allocations familiales à de nouvelles<br />

catégories professionnelles.<br />

<strong>La</strong> data effective de la mise en ap-<br />

plication de cette mi a ces catégories,<br />

dont suit rénumération, esj fixée au<br />

i* octobre 19;>.><br />

Station service.<br />

Marchand au détail de ccmbustibles<br />

trolft, de mazout, d'huiles, de graisses<br />

pour voitures automobiles.<br />

Marchand au détail d ecombustibles<br />

livrant ses marchandises par moyens<br />

de transports hippomobiles ou automo-<br />

biles.<br />

Dans le sous-groupe 4 3 c de la no-<br />

menclature des industries et profes-<br />

sions de la Statistique générale de la<br />

Franco :<br />

N" 4.61 (fabrique d'articles, objets,<br />

uStensiies, outils en bois.<br />

N" 4.612 (Tonnellerie). •<br />

N' 4.646 (fabrique de modèles pour<br />

la mécanique, la fonderie).<br />

N ' 4 6400 (modeleur, s. s. i.).<br />

N' 4 052 (fabrique de grillages, treil-<br />

laces. treillis en bois)<br />

.N" 4.654 (fabrique d'archets).<br />

Dans .e sous-groupe 4 B h de la no-<br />

menclature :<br />

N* 4.1S5 (préparation de triperie à<br />

l'exception des entreprises vendant au<br />

publia au détail).<br />

N" 4.19 (charcuterie, à l'exception des<br />

entreprises vendant au public en dé-<br />

tail!.<br />

Dans le sous-groupe 5 B c r<br />

N° 56 (navigation maritime).<br />

N' 5 60 i marin s. s. i.).<br />

fi" 5-61 (compagrnie de navigation).<br />

N* 5.62 (remorquage en mer).<br />

Les employeurs ressortissant a ces<br />

catégories professionnels devront<br />

donc s'affilier à une cuisse da com-<br />

pensation agréée dans Ut région où se<br />

trouvent situés leurs établissements.<br />

Ces employeurs seront, en effet, res-<br />

ponsables vis-à-vis de leur personnel<br />

du service des allocations familiales,<br />

à partir de la date où la. loi est appli-<br />

cable à leur profession.<br />

Eu outre des sanctions prévues par<br />

lu loi, ils s'exposeraient, en ne satis-<br />

faisant pas à. l'obligation légale, à des<br />

actions en dommaces-intérêts de la<br />

par* des chefs de famille qu'ils em-<br />

ploient, dommages qui ne sauraient<br />

être inférieurs au montant des alloca-<br />

tions dort ces chefs de famille auraient<br />

été frustrés.<br />

Mais il y a tout lieu de penser que<br />

le cas ne se produira pas et que les<br />

employeurs rempliront scrupuleuse-<br />

ment ies obligations que la loi leur<br />

impose.<br />

MORT DANS LE TRAIN<br />

Hier soir, à l'arrivée du train de Nice,<br />

gare Matabiau, a été constaté le décès<br />

de M. Murius Albeity, violoniste, qui<br />

avait succombé à une crise cardiaque<br />

pendant le trajet.<br />

'Le corps du défunt a été transporté<br />

chez des parents habitant Toulouse.<br />

M. Alberty était originaire de notre<br />

ville.<br />

FEU DE CHEMINÉE<br />

Hier vers 15 h. 30, un feu de cheminée<br />

<strong>s'est</strong> déclaré dans l'appartement occupé<br />

par M. Paul Vlgnères, 3, rue de la Dau.<br />

rade.<br />

Les pompiers de la caserne centrale<br />

sous les ordres du sergent Souques, ont<br />

éteiji_le feu à l'aide de quelques seaux<br />

d'eau.<br />

Dégâts matériels seulement.<br />

UN HOMME VIOLE<strong>NT</strong><br />

Hier soir, Mme Anna Foirac, née<br />

Payade. demeurant 48. place Rachelier.<br />

se "présentait devant M. Picou, com-<br />

missaire de permanence, pour porter<br />

plainte contre son ami. H. François<br />

Muerta. qui l'aurait frappée au cours<br />

d'une discussion.<br />

Une enquête est ouverte.<br />

A VENDRE, directement à l'usager,<br />

cabriolet luxe Renault 7 HP, Monaqua-<br />

tre, 3/4 places, garanti non accidenté,<br />

Parfait état mécanique. Voir Boucherie,<br />

54, rue Pharaon, Toulouse.<br />

<strong>La</strong> Biscotte • DUPLAN > s'impose<br />

par sa légèreté et sa valeur nutritive.<br />

i'i. nie des Changes,<br />

LES CHARBONS DE CARMAUX<br />

LA CARMOLITHE<br />

LE COKE DE CARMAUX<br />

aux meilleures conditions, ainsi que les<br />

boulets et anthracites des meilleures<br />

provenances.<br />

Entrepôt : ROUPERAS. 20, rue Eclu- ) s'itions de l'ordonnance entreprise<br />

cher le caractère frauduleux, résultant<br />

de ce que le mandai de l'ancienne sec-<br />

tion était depuis longtemps révoqué et de<br />

ce que celle-ci avait été déjà mise en<br />

demeure de rendre compte et de vider<br />

les lieux au moment où le bail avait<br />

pris date certaine;<br />

« Attendu, en ce qui concerne la re-<br />

mise des documents, que l'ordonnance<br />

doit encore être confirmée avec cette<br />

précision qu'à défaut de restitution<br />

amiable dans le délai imparti sur état<br />

descriptif détaillé de tous documents,<br />

comptes et éléments de cause et moyen-<br />

nant décharge régulière des administra-<br />

teurs actuels, il sera procédé à un in-<br />

ventaire précis et complet de toutes<br />

les archives, de tous les comptes de re-<br />

cettes et dépenses, de toutes quittances<br />

et décharges, de tous contrats de publi-<br />

cité, en un mot, de toute la comptabili-<br />

té existant ou devant figurer dans les<br />

bureaux de la section, comptabilité qui<br />

devra être arrêtée définitivement ;<br />

« Attendu que la partie qui succombe<br />

doit supporter les dépens ;<br />

« Par ces motifs.<br />

« Et ceux du premier juge non con-<br />

traire qu'elle adopte,<br />

« <strong>La</strong> Cour :<br />

« Confirmant l'ordonnance entrepri-<br />

se; ordonne l'expulsion de la section dis-<br />

sidente de l'U. N. C. des locaux qu'elle<br />

occupe sans droit, titre ni qualité, à<br />

l'entresol de l'immeuble portant le n° 22<br />

des allées Jean-Jaurès, à Toulouse ; ré-<br />

serve à l'Union Nationale des Combat-<br />

tants tous ses droits, tant sur les dom :<br />

mages-intérêts éventuels, qu'en ce qui<br />

concerne la prétendue cession de bail<br />

enregistrée le 25 mars 1935 ;<br />

« Dit que le bureau dissident devra<br />

remettre tous documents, contrats,<br />

comptes de recettes et dépenses, pièces<br />

et sommes en sa possession, et qu'à<br />

défaut il devra en être fait un inven-<br />

taire détaillé, que la caisse devra être ar-<br />

rêtée par les soins de M» Maurel, que<br />

la Cour maintient dans ses fonctions;<br />

« Maintient pour le surplus et en tant<br />

que de besoin, toutes les autres dispo-<br />

se-Matabiau. — Téléphone : 21764.<br />

azette Judiciaire<br />

A la Cour d'Appel<br />

UN JUGEME<strong>NT</strong> I<strong>NT</strong>ERESSA<strong>NT</strong><br />

A PROPOS DE L'ASSOCIATION<br />

D'ANCIENS COMBATTA<strong>NT</strong>S<br />

DE LU. N. C.<br />

Distinction honorifique<br />

Nous apprenons avec plaisir que<br />

M. de Sugier, vice-président de l'Œu-<br />

vre générale des Orphelinats et Mai-<br />

sons de retraite des fonctionnaires,<br />

vient de recevoir la Médaille d'argent<br />

de la Mutualité.<br />

Nous adressons à M. de Sugier nos<br />

bien vives félicitations.<br />

Nouvelles Religieuses<br />

NOMINATIONS ECCLESIASTIQUES.<br />

— M. l'abbé Julien Brun, nouveau prê-<br />

tre, est nommé au Petit Séminaire de<br />

Poli gvian-Montrej eau.<br />

M. l'abbé Jean de Stegge. nouveau<br />

prêtre, est nommé vicaire à Cadours.<br />

TS DIVERS<br />

i CRIME MrSltRIEUX<br />

« Condamne Syrlan,<br />

aux dépens. »<br />

Sens et Havrez;<br />

Sports et Préparation Militaire<br />

Stockage des blés<br />

de ta récolte 1935<br />

Par décret en date du 2 août 1935,<br />

le ministre de l'agriculture a fait con-<br />

naître lf.& conditions de stockage des<br />

blés de la récolte 1935-<br />

Voia les grandes lignes du cahier<br />

des charges régissant le stockage :<br />

Les souscriptions devront être éta-<br />

blies par les agriculteurs en double<br />

exemplaire et suivant modèle annexé<br />

au sainer des charges.<br />

Elles ne seront reçues qu'accompa-<br />

gnées d'un versement de 4 fr. par IJÙID»<br />

t'ai de blé souscrit, sauf pour les adhé-<br />

rents ayant déjà stocké pour la récolte<br />

de 1934 auxquels il sera tenu compte<br />

des sommes qu'ils ont déiu versées à<br />

cet effet.<br />

Les engagements de livraison devant<br />

être adressé* au ministre de l'agri-<br />

culture avant le 1 er septembre 1935, ils<br />

ne seront reçus aux bureaux de la Coo-<br />

pérative que jusqu'au 25 août 1935, der-<br />

nier délai.<br />

L'importance des contrats pouvant<br />

être réduite par !e ministre, les sous-<br />

cripteurs seront informés de toutes<br />

modifications pouvant être apportées<br />

à leur?, engagements.<br />

Le financement, de la récolte 1935<br />

bénéficient de contrat de stockage fera<br />

l'objet d'un décrit du ministre de<br />

l'agriculture qui en indiquera tomes<br />

les modalités. <strong>La</strong> Coopérative en infor-<br />

mera les souscripteurs dès réception.<br />

t .es agriculteurs désireux de stocker<br />

r récolte par les soins de la Coopé-<br />

rative des producteurs de blé de la<br />

i—,to Garonne. 9, rue Ozenne, Maison<br />

inculture, à Toulouse, peuvent<br />

à cette coopérative qui leur<br />

IS formules et toutes indica-<br />

» 1 =3.<br />

^Espagnols<br />

JEspagne nous commu-<br />

Il paraît que le ministre de la guerre<br />

proposera au prochain Conseil, un dé-<br />

cret pour étendre aux Espagnols rési-<br />

dant en Europe, ic-s facilités qui sont<br />

accordées à ceux qui résident, en Amé-<br />

rique pour le service militaire.<br />

UN HOMME EST DECOUVERT<br />

ETRANGLE<br />

SUR LA PRAIRIE DES FILTRES<br />

Samedi matin, alors que le person-<br />

nel du Cirque Pinder, installé sur la<br />

Prairie des Filtres, vaquait à ses oc-<br />

cupations a l'intérieur et autour du<br />

campement, M. Joseph Fidelin, chauf-<br />

feur au cirque, apercevait au milieu<br />

de la prairie, un homme semblant<br />

dormir.<br />

Il n'y prit d'abord pas garde, mais<br />

le retrouvant une heure plus tard dans<br />

la même position, il s'approhait de lui<br />

et constatait qu'il était sans vie.<br />

LA POLICE ALERTÉE<br />

Il se rendit aussitôt auprès de la<br />

direction du cirque pour lui signaler<br />

la découverte et M. Bonnefous, com-<br />

missaire de police du 7» arrondisse-<br />

ment, avisé, se rendit sur les lieux.<br />

Le Parquet était, aussi alerté et M.<br />

Molinier, juge d'instruction, accom-<br />

pagné de M. Malbreil. substitut du<br />

procureur de Ja République, et de M.<br />

Vie, greffier, ne tardèrent pas à arri-<br />

ver sur la prairie pour procéder aux<br />

constatations et aux premières inves-<br />

ligations.<br />

M. Baise, chef de la Sûreté, accom-<br />

pagné de M. Uliers, inspecteur, se<br />

joignirent aux magistrats pour effec-<br />

tuer la première enquête.<br />

<strong>La</strong> victime, dont on a pu relever l'i-<br />

dentité, est nu nommé Jean Auriol,<br />

«âgé de 24 ans, né a Blagnac et de-<br />

meurant 32, rue Arnaud-Vidal. Il avait<br />

l'habitude de venir coucher toutes les<br />

puits sur la Prairie des Filtres.<br />

Cet individu paraît être peu inté-<br />

ressant, |a Sûreté possède un dossier<br />

le concernant et sur lequsl on i élève<br />

quatre condamnations, dont trois pour<br />

violences.<br />

ETRANGLE SUR PLACE<br />

Les magistrats relevèrent sur la<br />

trachée des traces de strangulation ;<br />

un cachenez le serrait fortement au-<br />

tour du cou, ce qui ferait croire que<br />

la victime aurait été tuée par deux<br />

individus.<br />

L'inscription « Pas de chance » était<br />

tatouée sur l'avant-bras droit du ca-<br />

davre.<br />

Après les constatations, le corps a<br />

été transporté a l'amphithéâtre de<br />

l'Ecole de médecine, où le docteur<br />

Paumes, commis par M. Molinier,<br />

juge d'instruction, procédera à l'au-<br />

topsie.<br />

Une commission rogatoire a été<br />

adressée a Ja Sûreté qui devra re-<br />

chercher el entendre les témoins qui<br />

pourraient donner lies renseignements<br />

sur ce mystérieux crime.<br />

Il se pourrait que Jean Auriol ait<br />

eu une discussion avec des gens de<br />

son milieu et qu'il ait été la victime<br />

d'une querelle plus vive dans la-<br />

quelle il a trouvé la moit.<br />

<strong>La</strong> Sûreté, qui avait été avisée tout<br />

aussitôt, va procéder à des invesiiga<br />

lions qui permettront de retrouver les<br />

fréquentai ions de la victime.— E. de C.<br />

Pharmacies de service<br />

LE DIMANCHE 18 AOUT<br />

Alzac. 5 bis, place de la Patte-d'oie.<br />

Cabrol, 1 bis, allée Saint-Agne.<br />

Cournet. 60. rue Bayard.<br />

Dessort. 35, rue <strong>La</strong>t'ayette.<br />

Lobstein, 48, boulevard d'Arcole.<br />

Ratié, 1 bis, allée des Demoiselles.<br />

Ravaille, 29, Côte Pavée . Montau-<br />

Iran.<br />

Malignon, 48 ter, faubourg Bonnefoy.<br />

Aidai. 15. rue Romiguières.<br />

Service de nuit pendant la semaine<br />

du 18 au 24 août : Malignon, 48 ter,<br />

faubourg Bonnefoy.<br />

EN S HEURES (l RADIODISO ». 26,<br />

ru« Alsace, livre tous travaux d'ama-<br />

teur Exécution parfaite sur i» magni-<br />

fiqu- papier t Ludga-Lumière »,<br />

UNE FEMME INCONNUE<br />

MALADE SUR LA VOIE PUBLIQUE<br />

Samedi matin, vers 10 h. 30. une Itm-<br />

me paraissant àgee de 60 à 65 ans en-<br />

viron, se trouvant de passage rue du<br />

Rempart-Villeneuve, devant l'épicerie<br />

Américaine, a ete prise d'une indisposi-<br />

tion subite.<br />

Elle a ete transportée sans connais-<br />

sance à l'Hotel-Dieu où elle a été admi-<br />

se salle Sainte-Marie, lit n" 15.<br />

Aucune pièce d'identité n'a été trou-<br />

vé sur la malade.<br />

Elle était vêtue de noir, portant un<br />

fichu de tr.taie couleur, des boucles<br />

d'oreille en or ; elle est amputée de la<br />

main gauche.<br />

Eile portait un sac à provision conte-<br />

nant une somme de 43 francs.<br />

UN PALIER BRULE A BLAGNAC<br />

<strong>La</strong> caserne centrale des pompiers<br />

était avisée, hier vers 16 heures, qu'un<br />

incendie venait de se déclarer dans la<br />

métairie de M. Bonnefigue, route de<br />

Grenade, à Blagnac. Le feu avait pris<br />

naissance dans un palier non loin d'une<br />

gerbière.<br />

U ne fallut pas moins d'une heure<br />

de travail aux pompiers pour circons-<br />

crire le feu et préserver aussi la ger-<br />

bière.<br />

UN CRIMF MYSTÉRIEUX<br />

A TOULOUSE<br />

Lire les détails en matière g<br />

Un différend s'était élevé entre l'As-<br />

sociation de iHJ. N. C. (groupe de Tou-<br />

louse) et certains éléments qui avaient<br />

quitté ce groupement â la suite d'inci-<br />

uents sur lesquels nous n'avons pas à<br />

revenir et qui oui fonde depuis un grou-<br />

pe dissident.<br />

Il s'agissait du droit d'occupation du<br />

local et de la remise des Uvrts d'admi-<br />

nistration et de comptabilité.<br />

Après avoir été jugée devant le Tri-<br />

bunal des référés, MM. Syrlan, Sens et<br />

Havrez interjetèrent appel devant la<br />

Cour.<br />

<strong>La</strong> U.""> Chambre, présidée par M. Es-<br />

cudier, vient de rendre son arrêt dans<br />

cette affaire.<br />

Après avoir entendu les deux parties,<br />

M. le bâtonnier Puntous, pour l'U. N.<br />

C, et Al' Pellefigue, p


avis di: DÉCÈS<br />

Monsieur de SAQUI-SANNES; Mada-<br />

Monaeur Gilbert; Mon-<br />

"? e \r n-lbert VIË; Madame, née MAS-<br />

STP et leur fils François-Paul; Madame<br />

S^rnOUX ' familles VIE, de<br />

fffisÀNNES GRILH, MASSIP,<br />

6^ms et autés ont la douleur de vous<br />

-t de la perte cruelle qu'ils<br />

&é£t ^éplouver^n la personne de<br />

Monsieur Paul VIE<br />

unt oère, beau-père, grand-père cousin<br />

S alUé «écédé à Saint-Loup-Cammas<br />

?Haute-Garonne), le 16 août 1935, à<br />

là Selo d n la vofonté du défunt, les obsèpues<br />

ont eu lieu dans la plus tncte in-<br />

U S^nt-Loup-Cammas par Saint-Genlès<br />

;


B<br />

ronne), 20 francs et une plaquette; Taïaut,<br />

à. M. Calmon, restaurant à Cahors, 20 Jr.<br />

<strong>La</strong> France à Lourdes<br />

et une plaquette; Taïaut, à M. Delpouy, rue<br />

du Général Sarrall, 11. Montauban; i' prix<br />

ex aequo. Colline, à M. Bcillard, 18, faubourg<br />

Toulousain, Montauban, 15 francs; Mirka,<br />

à M. Fouache, à Salnt-Vlncent-d'Autejac,<br />

par RéalvlUe (Tarn-et-Garonne); Un lot de De notre envoyé spécial — Sans doute, dit en souriant M la<br />

trois cbiens ; Fanfare. Tendresse et Taïaut,<br />

docteur Vallet. Mais je crois que voua<br />

à M. Garrigues Louis a Mirabel (Tarn-et-<br />

eu avez vu bien d'autres 1<br />

Garonne); 5' prix ; Kadinot, â M. Rouquette,<br />

à Saint-Caprais, par Grenade (Hte-Garon-<br />

;<br />

ne), mcdaillle; Trompette et Mlsettc, à M.<br />

Guimonet, à Caussade, diplôme d'honneur ;<br />

Taïaut, à M. Bras, çafé du Champ-de-Mars,<br />

& Cahor, diplôme d'honneur.<br />

Grifgfons. — Prix d'ensemble : Tustot et<br />

Tapajot, à M. Benals. 23, rue du Lycée, à<br />

Montauban, 40 francs et un collier; 2' prix<br />

d'ensemble : Frigot et Frueite, i. M. <strong>La</strong>belle<br />

Victor, à Ma7ers, par Cazes-Mondenard 1T.-<br />

sent irrésistiblement<br />

C'est la ruée formidable des homet-G.)<br />

30 francs; 3* prix : Trompette, à M.<br />

Maly,' à St-Nauphary (Tarn ct-Garonne), 25<br />

mes de la guerre, des « poilus » de<br />

vingt nations venant à Lourdes pour<br />

francs; 4' prix ex aequo : Taïaut, a M.<br />

Crayss'ac. à eaussade; Finette, à M. Carlet,<br />

csayer d'établir, en une étreinte fra-<br />

abattoir à Montauban (T-et-G.l, 20 fr.; Bruternelle,<br />

les grandes asssies de la. Je<br />

no, à M. Sabatier. à <strong>La</strong>française; Coline. a.<br />

revois cette messe grandiose sur le par-<br />

M. Beaudonnet. à Montclar. 20 francs:<br />

vis de la Basilique du Itosaire, cette<br />

Diplôme d'honneur : Tango, M. Lozely,<br />

immense foule de cent rnil.e hommes<br />

â Eaint-Arthémie. par Molière (T.-et-G.) ;<br />

debout sous les couleurs mêlées de<br />

Filante, à M. Vicamp, à Montpezat; Cibelle,<br />

tous les étendards. J'entends là-bas, à<br />

à M. Cailet, A Montauban; Feufort, à. M. Vi-<br />

droite, entre les deux baldaquins imdal,<br />

à Courneau, par Saint-Vincent-Rlvemenses<br />

où ont pris place les Princes<br />

de l'Elise, les prélats et les dignitaid'Olt<br />

(Lot); Taïaut, à M. Sergues, à Bressols<br />

(Tarn-et-Garonne).<br />

res ecclésiastiques la voix ardente de<br />

l'abbé Bergey lancer, en pathétiques<br />

Divers (courants). — 1er prix : Minerve,<br />

à M. Badoulès, à Albefeullle, <strong>La</strong>garde (T.-etaccents,<br />

les mots d'ordre chrétiens de<br />

la génération du feu et saluer en cette<br />

G.) 40 francs et un étui à fusil; 2« prix :<br />

îencontre inouïe de la. Catholicité les<br />

Néron, à M. Soulier, à Escatalens (Tarn-etinvincibles<br />

espoirs de demain. J'en-<br />

Garonn?); 3" prix : Finot et Mascaro, a M.<br />

Marty Elie. à Albefeuille-<strong>La</strong>garde, 25 fr. et<br />

tends, le soir, la voix de S. E. de cardinal<br />

Liénart, faire écho à la voix du<br />

médaille; 4= prix : Bruno, a M. Nègre, A<br />

Montastruc, par <strong>La</strong>française, 20 francs ; 5»<br />

président de la P.A.C. et confirmer de<br />

prix : Taïaut, à M. Guillorr.a, â Monfer-<br />

sa haute autorité les- graves enseignements<br />

du matin. Puis la vision se prémier,<br />

par Montpezat, 15 francs-, 6« prix :<br />

cise, féerique, hallucinante, envelop-<br />

Trompette, à M. Jouany, à L'Honor-de-Cos.<br />

pée de clameurs : défilés magnifiques,<br />

une médaille; T prix (ex aequo) : Baino, a<br />

M. Foissac, à <strong>La</strong>gravette, par Nègrepelisse,<br />

processions interminables roulement<br />

triomphal des « Ave » et des « Credo »,<br />

10 francs; Ramona, à M. Péfonrgue, A Montastruc,<br />

par <strong>La</strong>française; Taïaut, à M. Pafusion<br />

de tous les idiomes en un chant<br />

. dont vible tout )e cirque des montazini,<br />

à Penne-du-Tarn; Mireille, à M. Cargnes<br />

et qui s<br />

-<br />

er va<br />

lentement mourir<br />

les, à Montauban; Coline, à M. Gare Huaux<br />

sommets, près des étoiles.<br />

C'est ensuite, quelques mois plus<br />

tard, le geste prodigieux du Souverain-<br />

Pontife autorisant ta célébration ininterrompue<br />

de lu niesse pendant les<br />

jours et les nuits historiques qui clôtu.<br />

rèrent le Jubilé de la Rédemption, envoyant<br />

comme Légat son propre secrétaire<br />

d'Etat. S. E. le cardinal Pacelli,<br />

et poussant sa paternelle délicatesse<br />

jusqu'à faire descendre lui-même, de<br />

sa propra voix, sur ces foules innombrables,<br />

grâce aux ondes sonores et<br />

<strong>mystérieuse</strong>s qui se jouent des montagnes,<br />

des mers, des vents et des orages,<br />

la solennelle Bénériction papale.<br />

Et hier, c'était, dans une atmosphère<br />

de foi. de piété et de recueillement<br />

inexprimables, le Congrès du Recrutement<br />

sacerdotal, l'affirmation éclatante<br />

de la continuité de l'Eglise, la<br />

certitude que l'Appel divin est plus fort<br />

que l'or, l'ambition, la ruse, la violence,<br />

la persécution et la mort et qu'il<br />

se fait entendre aux quatre coins du<br />

monde pour un rassemblement plus<br />

compact des ouvriers de la céleste<br />

Moisson.<br />

Quelles journées inoubliables et quels<br />

souvenirs !<br />

A l'heure où je télégraphie, les cinquante<br />

mille pèlerins en marche vers<br />

Lourdes et qui, demain dimanche, y<br />

déferleront en vagues pressées, bercent,<br />

au roulement des trams et des innombrables<br />

autocars, leurs rêves enthousiastes<br />

et leur désir de vivre ardemment,<br />

pendant quatre jours, parmi<br />

ces grands souvenirs uniques" dans<br />

l'histoire.<br />

Au Bureau des Constatations<br />

Les guérisons<br />

confirmées<br />

1<br />

bert. h Saint-Vincent, par Rêalville, 10 fr. ;<br />

7' prix ex aequo : Caresse. M. Vincent, chei<br />

min de l'Abbaye. Montauban; Diplôme<br />

d'honneur : Royale, à M. <strong>La</strong>fage, a Lunel,<br />

par <strong>La</strong>française; Finette, à M. Alauzet, à<br />

St-Circq; Taïaut, à M. Caries, rue Bêcho. à<br />

Montauban; Caplteau, à M. Monceret, à <strong>La</strong><br />

Salvetat, par Montclar; Cocarde, à M. Decoste,<br />

à Campsas, Tanbelle, à M. Carnère<br />

Léon, à Pau;ot; Colmie, à M. Daguès, k Mirabe<br />

(Tarn-et-Garonne); Figaro, à M. Eabou,<br />

chemin de la Croix-Bénite, k <strong>La</strong>lando,<br />

i près Toulouse; Taïaut, â M. Martela-<strong>La</strong>-<br />

<strong>La</strong>barthe, par Moiière.<br />

Cbiens Porcelaines. — Prix de couple :<br />

Harmonie et towa, k M. Georges Boural, k<br />

<strong>La</strong>française, 40 fr. et une plaquette.<br />

2' prix : Miss, M. Debau, rue Mirepoix,<br />

35 francs et une médaille, à Cahors (Lot).<br />

3» prix : Ecorchon, M. <strong>La</strong>péruque, k Marssac<br />

(Tarn).<br />

Chiens de luxe. — Juge M. Pons : Sameyodes,<br />

1" mâles : 1er prix Manouk, Mlle<br />

Marguerite Decamps, une plaquette, <strong>La</strong>rouget<br />

à Salnt-Clar (Gers).<br />

2. Femelles. 1er prix. Miss, docteur<br />

Légilier, à Monciar, une p'.aqnette, Chouchou.<br />

3* prix, médaille Chouchou M Autlgeon,<br />

à Saint-Oomain, diplôme d'honneur, par<br />

Molière (Tarn-et-Garonne.<br />

Loulou. 1er mâles. — 1er prix, Jollska de<br />

Lomagne, à Mlle Yvonne Decamp, médaille,<br />

M. Durand, Sarouget, k Saint-Clar (Gers).<br />

2* prix : Micky, M. Méric à Septfonds,<br />

(Tarne-et-Garonne), diplôme d'honneur,<br />

Mention honorable Popy, à Mme Falgas<br />

hôfel du Grillon, Toulouse, un diplôme.<br />

Lévriers. — 1. Mâles : 1er prix. Tommy<br />

d'Osolles, M. Peyras, Grande-Rue. ViJlenouvelle,<br />

k Montauban (Tarn-et-Garonne).<br />

2' Femelle. — 1er prix. Hoska, M. Granler,<br />

pharmacien à Caylus (Tarn-et-Garonne),<br />

plaquette.<br />

Bouledogue français. — i' mâles, 1er<br />

prix, 50 francs, Index, M. Théron, avenue<br />

de Bordeaux à Montauban VTarn-et-Garonne).<br />

2* Femelles. — 1er prix. Iowa. M. Théron,<br />

avenue de Bordeaux, Montauban (Tarnet-Garonne),<br />

une plaquette.<br />

Dogues Arlequins. 3« prix, Yago. M. Dumas,<br />

à Cahors (Lot), rue Cathala-Coutu, 30<br />

francs.<br />

Dogues de Bordeaux, *-« r prix Ilto de<br />

Belségru, k M. Ramond, café de la Poste,<br />

Gaillac (Tarn), 30 lrancs.<br />

Boxers. —. f mâles : 1er prix, Figaro,<br />

du Montbar, Mme Garrisson, k <strong>La</strong>bénèche,<br />

par Caussade, une plaquette.<br />

2» femelles. — 1er prix, Gypsy, i Mme<br />

Garrisson, 30 francs.<br />

Fox terriers, poil ras. — 1er mâles : 1er<br />

prix, Rlp, M. Terrier, rue Fermât, 6 bis,<br />

Montauban (Tarn-et-Garonne!, une plaquette.<br />

3» prix, chien n* 4M bis adresse k Indiquer),<br />

diplôme d'honneur. Rick, M. Picou<br />

Adrien, rue d'Auriol, Montauban<br />

;<br />

mention<br />

honorable ; n" 5,.<br />

Mention simple : Poupée. M. Jean Bordaries,<br />

<strong>La</strong>mothe-Capdeville (Tarn-et-Garonne).<br />

2* femelle. — 1er prix -, Fly, k M. Birj,<br />

4 Touille (Haute-Garonne).<br />

2* prix, Gipsy, k Mme Autigeac, k Saint-<br />

Romain, par Molières (Tarn-et-Garonne), diplôme<br />

d'honneur.<br />

3* prix, Frileuse, k M. Birj, diplôme d'honneur.<br />

Mention honorable, Bita, Mme Terrier, à<br />

Montauban, l bis, rue Fermât.<br />

Ponnette, k Mme <strong>La</strong>louysse, Caussade ;<br />

Paulete, k M. Sergues, Saint-Vincent-d'Antéjac<br />

(Tarn-et-Garonne), mention simple.<br />

Rip a M. Romet, k Albias. (Tarn-et-Garonne),<br />

mention simple.<br />

Fox à poil dur — l- Lourdes, 17 août.<br />

Un an déjà depuis le dernier rendezvous<br />

de la France catholique à Lourdes,<br />

à l'occasion du pèlerinage natiol.'Ul.<br />

Le mouvement<br />

Un an ! Bref espace de temps, mais ]<br />

si magnitiquement rempli !<br />

Ce matin, tandis que ie h ule à peine I<br />

le sol sacré, des souvenirs tout, fré- 1 des Médecins<br />

missants encore surgissent à chaque t DU NATIONAL 1934 AU NATIONAL 1933<br />

pas et des évocations ardentes slmpo- j puisque je suis au Bureau des coustatations,<br />

je prends la liberté de demander<br />

la statistique des médecins<br />

venus a Lourdes, du National de 1931<br />

au National de cette année.<br />

M. ie docteur Vallet m'invite à conculter<br />

le registre sur lequel les médecins<br />

ont apposé leur signature.<br />

J'ai là. suus mes yeux, jour par jour,<br />

les chiffres exacts avec l'indication des<br />

noms et des localités Toutes les régions<br />

de la France et une dizaine de<br />

nations y sont représentées, certains<br />

jours par un nombre imposant de docteurs.<br />

Sans parler des journées mêmes du<br />

National, qui groupent, chaque jour,<br />

nu Bureau des constatations, une quarantine<br />

de médecins, j'en note, pour<br />

l'année 1935, seulement depuis le 24<br />

août et en ne prenant que quelques<br />

chiffres : 17. le 28 août ; 14. le 30 ; 12,<br />

le 1er septembre ; U le 3 ; 13 le 4- 'J<br />

le 5, 8 le t>. 16 le 10. 11 le 14, lf> le 17,<br />

24 le 22. 1 i le 23, 17 le 2 octobre.<br />

Au total, 796 médecins ont pris part<br />

aux travaux du Bureau des constatations<br />

au cours de l'année 1934.<br />

En 1935, je note, toujours en ne prenant<br />

que quelques chiffres : 10 médecins<br />

le 25 avril; 27 le 26; 12 le 27; 14 le<br />

28; 9 le 21 mai; 18 le 26; 15 le 29; 5 le 3<br />

juin : 5 le 11; 6 le 17; 7 le 22; 5 le 16 juillet;<br />

22 le 23 et le 24-, 8, le 27 et le 28; 7<br />

le 29.<br />

Ces chiffres prouvent l'intérêt très vif<br />

et constant pris par le corps médical à<br />

l'examen des maladies et infirmités qui<br />

lui sont soumises et dont il est appelé<br />

à rejeter ou à nroclamer la guérison.<br />

Si l'on veut bien observer que les mél<br />

decins ne peuvent pas facilement<br />

s'absenter en raison de leurs occupations<br />

quotidiennes absorbantes, les<br />

chiffres donnés sont particulièrement<br />

impressionnants.<br />

UN RUBAN ROUGE<br />

CAUSE DE BEAUCOUP DE JOIE<br />

Si S. Exc. Mgr Getiier avait pu entendre<br />

comme moi. aujourd'hui, les hospitaliers,<br />

brancardiers et infirmières et<br />

les premiers pèlerins, sa modestie eût<br />

été soumise à rude épreuve.<br />

Mais, avec sa bonté souriante, il € ût<br />

aisément excuse un langage dicté nar le<br />

creur... et d'ailleurs confirmé par la raison.<br />

N'est-il pas naturel que les enfants<br />

d'une même famille se réjouissent<br />

de l'honneur fait au chef et ou'ils en<br />

ressentent une- vive fierté ?<br />

S. Exc. Mgr Gerlier vient d'être fait<br />

chevalier de la Légion d'honneur au tu<br />

tre des Affaires étrangères. Il eût pu,<br />

il eût dû l'être déjà au titre militaire,<br />

en raison de ses brillants états de services<br />

pendant la guerre. Nous nous permettons<br />

de penser que la joie des pèlerins<br />

est plus grande encore du fait que<br />

le gouvernement françaig a voulu officiellement<br />

reconnaître le rôle admirable<br />

de l'évêque de Lourdes dans l'immense<br />

rassemblement des Nations qui<br />

a lieu ici.<br />

Celui qui écrit ces lignes, qui a as<br />

sisté à la plupart des grandes journées<br />

historiques dont S. Exc. Mgr Gerlier<br />

a été l'organisateur et l'animateur<br />

est heureux de joindre très respectueusement<br />

la grande voLx de son journa] et<br />

la sienne au chaleureux concert de félicitations<br />

qui monte jusqu'au Châlet<br />

Après la Grotte, où court d'aiord épiscopal.<br />

tout pèlerin — à plus forte raison ce-<br />

SOIR D'ATTE<strong>NT</strong>E<br />

lui dont les yeux vont emplir, depuis<br />

tant d'années, de son rayonnement <strong>La</strong> douceur de ce soir est exquise.<br />

prodigieux — après la Grotte, dis-je, C'est presque le silence et c'est l'ardent<br />

c'est le Bureau des constatations qui recueillement avant les grandes jour-<br />

m'attire comme un puissant aimant. nées.<br />

Non pas, certes, que j'aie besoin Les pèlerins étrangers sont partis,<br />

d'aller raffermir là une foi profonde, laissant Lourdes à la France.<br />

mais parce que ce coin des Arcades Et l'on songe avec émotion que cin-<br />

est une espèce de jardin clos où fleuquante mille pèlerins en route vers<br />

rit le miracle ; où j'ai entendu pro- Lourdes y sont déjà présents par la penclamer<br />

et où j'ai vu tant de fois, de sée et par le cœur. — J. ROUZAUD.<br />

mes propres yeux, les merveilles de la<br />

miséricorde divine ; où j'ai minutieusèment<br />

interrogé — avec quelle curio- ' Le programme<br />

sité ardente- 1 — les innombrables rescapés<br />

do la mort ; où j'ai suivi, sur du dimanche 18 août<br />

le visage de certains princes de la<br />

science médicale — professeurs émi- Arrivée ininterrompue des trains tou.<br />

nents de Facultés qui n'étaient pas tou. te la matinée.<br />

jours des croyants — la lente, mais ir- Voici l'horaire des cérémonies :<br />

résistible progression de la foi ; où<br />

Matin. — A la Grotte, à 7 h. 15, messe<br />

j'ai compris dans leur vérité et leur du pèlerinage, allocution.<br />

intensité totales les paroles du Christ :<br />

« la Basilique supérieure, à 10 heu-<br />

1 J'ai pitié de la foule... Je suis la<br />

res, grand'messe - :r le groupe de Bor.<br />

Résurrection et la Via...»<br />

deaux.<br />

C'est toujours — et pour de longues<br />

années encore, nous le souhaitons ar-<br />

A la basilique du Rosaire, à 8 heudemment<br />

— c'est toujours le docteur<br />

res, messe pour les malades, suivie de<br />

Vallet qui préside le Bureau des cons-<br />

deux -autres messes pour les pèlerins<br />

tatations.<br />

arrivés dans la matinée.<br />

Courtois et aimable pour tout visi- Soir. — A la basilique supérieure, à<br />

teur, particulièrement prévenant à 14 heures, vêpres par le groupe de Bor<br />

deaux.<br />

l'égard des membres de la presse, calme<br />

pourtant et même froid, comme il A ia basilique du Rosaire, à 14 heures,<br />

convient à un homme qui ne doit ju- vêpres par les groupes de Nîmes el<br />

mâles, Hup de ger que sur d'implacables dossiers et<br />

Montpellier.<br />

Val de Costt-s, à M. Justin, ist, rue Portai<br />

sur un examen loyal, mais sans bien- A la Grotte, à 16 h. 30, départ de la<br />

à Gaillac, (Tarn), 1er prix : une plaquette.<br />

veillance, M. le docteur Vallet perçoit procession solennelle du Très-Saint Sa-<br />

2* prix. Dollar de la Jane, k M. Birj, k<br />

aisément, sous les habituelles formucrement. A 20 h. 30. Téunion générale,<br />

Touille, diplôme d'honneur.<br />

les d'une politesse cordiale, l'objet de neuvaine. avis, chant du « Magnificat<br />

3* prix : Losky. Mlle Gisèle Bach, phwe ma visite. C'est, d'ailleurs, depuis long- en reconnaissance des grâces de la i-.ur-<br />

de la Mairie à Limogne (Lot), diplôme<br />

d'honneur.<br />

temps, le même à la veille du pèlerinée. procession aux flambeaux.<br />

nage national et je l'indique à peine.<br />

Métis de Fox. — 1er prix, à M. Rivière,<br />

20. rue du Portail. Alban à Cahors (Lot.<br />

— Monsieur le président, je voudrais<br />

bien savoir...<br />

, diplôme ; mention simple : Kiki, à M. De-<br />

Cours de Vacances 1935<br />

* lord, à Saint-Vincent (Tarn-et-Garonne).<br />

— Ce qu'a fait le Bureau depuis le<br />

Chiens de berger. — Berger allemand et<br />

dernier National, coupe-t-il en sou-, Comme les années précédentes, des<br />

riant.<br />

Alsace. 1er mâles : 1er prix ; Wolf à M<br />

cours de vacances sont organisés au<br />

— Précisément.<br />

lycée de Toulouse pour la préparation<br />

Perrier, rue Moissegaise k Caussade (Tarn<br />

et-Garonne), 50 francs.<br />

— J'ai là les dossiers. Voulez-vous des divers baccalauréats, en vue de la<br />

S« prix, Rip, à M. <strong>La</strong>rroque Philippe, ter-<br />

les parcourir ?<br />

session d'octobre.<br />

re ln de manœuvre. Montauban, 30 francs.<br />

— Oh I II me suffit des noms, des Confiés aux professeurs du lycée ils<br />

3" prix, Kits de Plow k M. Mahieux, rue<br />

dates, des maladies et des infirmités commenceront le lundi matin '26 août<br />

guéries.<br />

du Général-Sarrail. Montauban. 20 francs.<br />

et se termineront le 28 septembre<br />

Mention très honorable : Elise, à M. Mé-<br />

— Bien 1 Voici 1 Depuis le dernier Les élèves de lous les établissements,<br />

ca Jean, k l'abattoir, Montauban (Tarn-et-<br />

National, le Bureau a officiellement re. munis de sérieuses références peuvent<br />

Garonne), un diplôme.<br />

connu les guérisons suivanies : Yves être admis à suivie ces cours'<br />

Mention très honorable : Rex, k M. Rou-<br />

Joucan. du Pèlerinage de Paris, guêii, Pour tous renseignements ' écrire à<br />

biès. <strong>La</strong>bastide-Saint-Pierre (Tarn-etGaron- le 20 août 193:5. du mal de Pott sous- M. le directeur des cours de' vacances,<br />

ne) un diplôme.<br />

occipital ; Madeleine Vincenot, du pè- au lycée, 1. rue Gambetta, qui indi-<br />

Mention honorable : Rhoef. k M. Sentelerinage de Nancy, guérie le 24 août quera des ramilles ou des établissenac<br />

,rue d'Alsace, Montauban (Tarn-et Ga- 1933, de tuberculose pulmonaire. ments où les élèves pourront être mis<br />

ronne).<br />

« Et voici maintenant — dernière en en pension<br />

Mention simple : Médor. M. Lola, à <strong>La</strong>- date — une guérison éclatante, confirpenche<br />

par Puylaroque (Tarn-et-Garonne). mée, le 17 juillet de cette année, par Pour* les pêcheurs<br />

2e femelles. — 1er prix : Poia dei Sarthe, le Bureau des constatations. M. l'abbé<br />

à Mme Lestrade, pharmacien à Cahors 'Lot) Flavigny. vicaire-général honoraire du<br />

ETAT DES EAUX<br />

50 francs.<br />

diocèse de Versailles, curé-doyen de Le Touch est péchable à Piaisance-Ju-<br />

Mention honorable : Miska, à M. Grahier, Saint-Germain-en-<strong>La</strong>ye (Seine-ot-Uise), Touch, à Tournefeuille. à <strong>La</strong>rdenne.<br />

à Monteils, par Caussade. diplôme. souffrait depuis longtemps de douleurs Par suite des orages qui ont éclaté<br />

Mention honorable : Polka, k M. lVdal, à de l'abdomen et avait eu plusieurs cri- dans la semaine. les entix du Tarn sont<br />

Cournau, Saint-Vincent (Lot), diplôme. ses d'apendicite. Il fut opéré au mois troubles et limoneuses.<br />

Mention simple : Mira, k M. Granier. k de juin, l'an dernier, à la clinique du Rivière non péchable.<br />

Monteils (Tarn-et-Garonne).<br />

docteur' <strong>La</strong>rget, de Saint-Germain-en-<br />

Bergers belges. — 1' mâles : 1er prix, <strong>La</strong>ye. Opération très difficile par suite<br />

Black, â M. Thubières à Cordes (Tarn) d'adhérences iio l'organe et tout parti-<br />

5o francs.<br />

culièrement à une artère importante. U TEMPERATURE<br />

2» prix : Tarzan, à M. Rouziès <strong>La</strong>bas- Drainage nécessaire au cours duquel, LE TEMPS EN FRANCE<br />

tide-Saint-Pierre Tarn-et-Garonne, médaille. après quelques jours, apparition d'une<br />

DU 1S AOUT (7 heures)<br />

3' prix : Porto, à M. <strong>La</strong>fon. Montauban. fistule sterccrale à lumière d'un centi-<br />

11. rue Camille-Delihil, 20 francs.<br />

mètre environ de diamètre, laissant<br />

AU 17 AOUT (7 heure»).<br />

Bergers étrangers croisés. — 1er prix, passer la presque totalité des matières. Température maxima du 16 août. —<br />

Pock, .i M .Gase, à Caylus (Tarn-et-Garon était la grevé complication devant<br />

ne), dlvlôme<br />

Perpignan, Bordeaux, 28": Royan-<strong>La</strong><br />

entraîner une nouvelle opération au Coubre, Toulouse, Marseille-Marignane.<br />

2- prix : Sultan. M. Paga rtro fiB l'Ermi- succès bien aléatoire chez un sujet dia. Pau, -\ntibes, Biarritz, 27': Dijon,<br />

tage Montauban ;Tarn-et Ga-onne). diplô- bétique. Pansements refaits quatre fois I von. 25" ; Strasbourg, Besançon, Clerme<br />

. (<br />

par jour, sans aucune apparence de mont-Ferrand, Nantes. 24'; Nancy,<br />

Berger des Pyrénées. — 1er prix Médor, modification vers le mieux.<br />

Fours. Bennes, 23"; Beims, Paris-Mont,<br />

à M. Bays?ade à Campsas. -Tarn-et-Garonne) « Le docteur <strong>La</strong>rget voyant, au bout<br />

une plaquette.<br />

souris, 22': Valenciennes, 21"; Calaisde<br />

quelques jours, l'inutilité du traite- Salnt-lhsrlevert. 20"-<br />

2' prix. Bergère. a M- Castet. route Saint- ment médicamenteux, se décide, avant Température mmima du 17 aotîf. —<br />

Martial, Montauban (Tarn-et-Garonne), di- d'intervenir à nouveau, à utiliser des<br />

plôme d'honneur<br />

Antibes, 19'; Biarritz. 17* • Marseillemèches<br />

de gaze trempées dans de l'eau Marignane, Perpignan, Boyan-I.a Cou-<br />

3- prix : Luronne, à M. Castet, diplôme de Lourdes, cependant que la ramnie bre 14'- Diion, Brest, Calais-Saint-<br />

Berger divers et métis. — 1er prix. PUou. du malade fait une neuvaine de priées In^leveri 13': Tours. Toulouse, 12 :<br />

à M. Bourdano, à Septfon.lî (Tro-et. Ga- à Notre-Dame de Lourdes.<br />

I von Le Havre, Bennes, U*: Avord,<br />

ronne), 15 francs.<br />

« Les quatre premiers jours de cette Bordeaux. Nancv. Beims, 10\ ciermont-<br />

2* prix -. Loup â M. Touy Perez. k innovation dans la manière de soigner Ferrand. Besançon. Valenciennes, - ;<br />

Lugan par Caussade, 10 francs.<br />

l'infection ne s'accompagnent d'aucune Strasbourg, 5".<br />

Mention très honorable : Scotty â M. Rey. amélioration : le pansement doit tou- Situ/ition barométrique générale, le<br />

à Fiaguières .par Montauban. lo francs. inurs être refait plusieurs fois dans la 17 aoi'l à 7 heures. — Les pressions<br />

Mention très honorable : Cerlock. a M. iournée. Mais, le cinquième |ottr, les sont élevées sur l'Europe centrale et<br />

Courd k Burniquel. 'Tarn-et Garonne). mèches retirées ne sont plus maculées ln France. 2.01S à 2 .1:33 Mbs ; elles<br />

Mention simple. — Mireille, à M. Courbrlé de matières. <strong>La</strong> plaie intestinale est basses partout ailleurs, avec des mi-<br />

Saint-Martin-de-Kesqulèrcs.<br />

fermée et celle dp l'abdomen est guéni ma de 1-055 MbS sur le Danemark.<br />

Briards. — 2- prix. Pompette, k M Ara- rie clans les délais normaux .<br />

1.009 Mbs au Inrce nord ouest de l'Ir-<br />

gou, huissier à. Kabastens sur-Tarn). 30 j — C'est merveilleux, ue puis je ui'emlande et I 013 Mbs sur le Portugal ; a<br />

franc».<br />

l écher de murmurer,.<br />

[Paris. 1.021 Mbs.<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


LES PAYSANS LANGUEDOCIENS<br />

signifieront aujourd'hui aux pouvoirs publics<br />

qu'ils «en ont assez»<br />

et à la Révolution Marxiste qu'elle ne passera pas<br />

<strong>La</strong> Ligue des Paysans<br />

CE QU'ELLE VEUT.<br />

<strong>La</strong> « Ligue des Paysans de France »<br />

croupe en une organisation unique tous<br />

les comité» de défense paysanne. Notre<br />

programme, Dorgères l'a défini :<br />

« Aimant passionnément notre pays,<br />

nous voulons une France forte et prospère<br />

une France débarrassée des partis<br />

et des politiciens qui l'ont affaiblie et<br />

ruinée; une France où seront souveraines<br />

les deux réalités de notre vie : la famille<br />

et le métier »•<br />

1° LA FAMILLE.<br />

Là famille est la cellule vivante de la<br />

société, surtout en France, pays de petite<br />

et de moyenne culture.<br />

15a famille, actuellement sacrifiée à l'in-<br />

CVYHIU (seul élément électoral) sera la<br />

fcasc de notre organisation sociale.<br />

2° LE METIER.<br />

Le métier nourrit la famille, il est sa<br />

enflé à la politique de partis, qui ne<br />

nourrit que les politiciens.<br />

Le métier procure à l'Etat, par l'impôt,<br />

les ressources dont il a besoin, alors<br />

que la politique de parts ne fait que gaspiller<br />

les richesses nationales.<br />

NOUS VOULONS REFORMER L'ETAT<br />

SUR LA RASE D'UNE REPUBLI-<br />

QUE CORPORATIVE ET FAMI-<br />

LIAl E.<br />

a) sur le plan lamilial, par : la réforme<br />

du Code Civil, la réforme de la Déclaration<br />

des droits de l'homme et du citoyen<br />

dans ce qu'elle a de trop individualiste<br />

et que nous remplacerons par<br />

la Déclaration des droits et des devoirs<br />

du chef de famille; la réforme de la fiscalité<br />

dans tout ce qu'elle a de contraire<br />

à la propriété et à la transmission des<br />

héritages, élément indispensable à la con<br />

tirante des familles.<br />

b) sur le plan corporatif, par : Famé<br />

Horation de la vie paysanne et, notamment,<br />

la réfection des chemins ruraux,<br />

l'adduction d'eau, i'électrification, etc., ia<br />

rénovation de l'artisanat rural, qui décentralisera<br />

les activités nationales et ra<br />

nimera la vie terrienne; une organisation<br />

corporative où les intérêts de» producteurs<br />

seront débattus par les produc<br />

teurs eux-mêmes et non plu» par des<br />

avocats ou quelques autres bavards incompétents;<br />

la fermeture des barrière» doua<br />

nières et l'établissement d'une protection<br />

totale et équilibrée qui revalorisera les<br />

produits de la terre, qui fera renaître les<br />

cultures abandonnées et rendra à la population<br />

rurale son pouvoir d'achat.<br />

<strong>La</strong> défense de la famille et du métier<br />

ne peuvent se concevoir que par une réforme<br />

de l'Etat.<br />

L'Etat n'est devenu qu'une façade der<br />

rière laquelle le» comité» et le» syndi<br />

cats se disputênt ou se partagent le» profits.<br />

L'Incompétence des dirigeant», l'exten<br />

sion abusive des attribution» de l'Etat<br />

(monopoles et offices) assurent la mise<br />

en coupe réglée du pays.<br />

NOUS VOULONS UNE REPUBLIQUE<br />

CORPORATIVE ET FAMILIALE,<br />

Où, d'une part, la famille qui dure,<br />

d'autre part le métier qui fait vivre<br />

seront souverains.<br />

Où l'Etat sera limité a se» fonctions<br />

essentielles (sécurité intérieure et extérieure,<br />

justice, entretien du domaine na<br />

tional.<br />

Où les Impôts seront consenti» par<br />

ceux qui les paient et non par ceux qui<br />

en vivent.<br />

Où la France, enfin, pourra se recon<br />

naître dans ses chefs.<br />

Pour tous renseignements, s'adresser<br />

20, rue de Liège, PARIS (8 e ).<br />

PSg— Lisez « Haut les fourches<br />

par DORGERES.<br />

Ce que nous réclamons<br />

avec Dorgères<br />

Noua voulons une France forte et<br />

»rospère, une France débarrassée<br />

les partis et des politiciens qui l'ont<br />

affaiblie et ruinée, une France où<br />

seront souveraines les deux réalités<br />

de notre vie : la Famille et le Métier.<br />

.<br />

Par ces paroles où vibre un amour<br />

passionné de notre pays, Dorgères<br />

résume son programme. Ces paroles<br />

vibrantes, nous les faisons nôtres,<br />

elles expriment trop bien, pour que<br />

nous en cherchions d'autres, le but<br />

magnifique que nous assignons à<br />

notre action et l'avenir auquel nous<br />

voulons croire.<br />

<strong>La</strong> famille, seule cellule naturelle<br />

de la société, cadre normal et sain<br />

où l'individu naît et grandit, se forme<br />

et évolue, cercle naifcurel dont il<br />

ne sort que pour en reformer un<br />

nouveau, la famille, stabilité et continuité<br />

de la nation.<br />

Le métier, seule réalité tangible,<br />

forme et cadre de toute activité<br />

économique, assise matérielle de la<br />

vie, source de la richesse nationale.<br />

C'est sur vous seules qu'on peut<br />

construire, car vous êtes ce qui subsiste,<br />

ce qui dure, ce qui reste stable.<br />

C'est vous qui êtes la France<br />

éternelle. Et c'est pourquoi nous réclamons,<br />

avec Dorgères, une réforme<br />

profonde de l'Etat sur une base<br />

corporative et familiale.<br />

Ce que nous demandons, c'est un<br />

gouvernement qui sache gouverner,<br />

c est-à-dire prévoir, un gouvernement<br />

qui s'occupe des intérêts généraux<br />

de la France et qui ne soit<br />

Pas à la merci et à la solde des intérêts<br />

particuliers.<br />

Or, la France, quoi qu'on ait voulu<br />

faire ou dire, est un pays essentiellement<br />

agricole. Tel est son génie<br />

personnel qui lui vient de son<br />

admirable et diverses fertilités. Mais<br />

cette vérité première, on a voulu la<br />

nier et tout le mal, toute l'origine<br />

Profonde du mal est là.<br />

<strong>La</strong> politique protectionniste qu'il<br />

«•liait à notre pays a été abandonnée,<br />

puis reprise d'une manière<br />

fragmentaire. Des mesures contradictoires,<br />

l'absence de toute continuité<br />

politique, l'inexistence de tout<br />

Programme d'ensemble, la conclusion<br />

d'accords internationaux désastreux,<br />

ont entraîné notre balance<br />

économique agricole d'une situation<br />

excellente à un déficit de plus en<br />

Plus déplorable et catastrophique,<br />

«agriculture, continuellement 'et<br />

«ans remords, a été sacrifiée dans<br />

«His les traités conclus avec l'étranler.<br />

.En même temos, elle a subi les<br />

«urcharges fiscales écrasantes qui,<br />

Par ie jeu de l'incidence ont fini par<br />

«tomber presque entièrement sur<br />

!«s producteurs et à l'heure actuelle<br />

•agriculture est épuisée par la saimee<br />

massive des impôts.<br />

,A? e que nous réclamons, avec Dorîfp.<br />

s ; c 'est d'abord la protection intégrale<br />

de ia production française<br />

allr<br />

i qu'au ------ moins •le<br />

marché inté<br />

*"ur lui rtrrm-ttc- un écoulement<br />

li rt ' C ' est une Politique agrteoti-i,<br />

"semble, car les mesures parent.-<br />

- en am enant le désiquilibre<br />

rii H me la surproduction des protric<br />

proté Sôs au détriment des au-<br />

"es produits. C'est la conclusion<br />

" accords et traités économiques qui<br />

trcP„ pas constamment désasne<br />

u-< pour notre agriculture et gui<br />

a „ ri Permettent plus aux produits<br />

r-,?.,! ? • ctr ,l angers d'inonder notre<br />

«rche intérieur.<br />

,har que nous voulons, c'est que la<br />

: aUe>i e ecrasa nte de la fiscalité soit<br />

de t.L. par l'allégement des charges<br />

Ltat, des départements, des<br />

communes, surtout par un meilleur<br />

aménagement de ces charges.<br />

Ce que nous réclamons, c'est Que<br />

la pagaïe, la gabégie, les pots de vin<br />

disparaissent et que de honteux parasites<br />

ne vivent plus grassement,<br />

tandis que les travailleurs crèvent<br />

de faim et de misère.<br />

Enfin, ce que nous demandons a<br />

l'Etat, c'est la protection de la famille<br />

avec Dorgères, nous voulons<br />

que « l'individualisme soit remisé<br />

au rayon des vieilles lunes néfastes<br />

».<br />

Car il est temps de voir clair et<br />

de rejeter la vaine idéologie pour<br />

les vivantes réalités.<br />

Dans la société rurale, plus encore<br />

peut-être que dans toute autre<br />

société, la famille est la réalité tangible.<br />

C'est du mélange intime de la famille<br />

et du métier qu'est faite toute<br />

la vie paysanne. C'est dans la famille,<br />

avec l'expérience du père, que<br />

se fait le long apprentissage de la<br />

culture. <strong>La</strong> cottinulté, la stabilité<br />

de la famille y sont indispensables.<br />

Or, notre législation actuelle est<br />

ainsi faite que le sort normal de tout<br />

domaine rural, c'est le morcellement,<br />

l'éparpillement en parcelles,<br />

la dispersion fatale de la famille<br />

par la désagrégation du sol. Et ce<br />

que ne fait pas la division des successions,<br />

les droits successoraux s'en<br />

chargent, car pour les payer, il faut<br />

bien vendre des pièces de terre, et<br />

au bout de trois ou quatre générations<br />

il ne reste plus rien.<br />

Les remèdes sont une réforme profonde<br />

du droit successoral, la possibilité<br />

pour ie père de tester librement<br />

et concurremment, la suppression<br />

totale des droits successoraux<br />

en ligne directe.<br />

C'est ce programme que nous soutenons<br />

de toutes nos forces, car<br />

nous croyons que lui seul en transformant<br />

la base de l'économie nationale<br />

pourra redonner à la France<br />

la vitalité nécessaire.<br />

Avec Dorgères, nous combattrons<br />

pour la cause paysanne, pour l'organisation<br />

corporative agricole, sans<br />

crainte et sans bravade.<br />

« Pour la famille, le métier, la<br />

Patrie » !<br />

lia mauvais coup manqué<br />

Le « Midi », qui ne doute de rien et<br />

qui ne craint même pas le ridicule, annonçait<br />

hier matin que les socialistes<br />

n'iraient pas à ftevel :<br />

1° Parce que la réunion n'aurait pas<br />

lieu ;<br />

2 ' Parce qu'ils ne voulaient pas provoquer<br />

de bagarres.<br />

N\is voulons croire aue cette seconde<br />

raison a été seule déterminante, et que<br />

les souvenirs cuisants emportés de Rodez<br />

par les cnergumènes du Front commun<br />

ont été pour ceux qui auraient<br />

été tentés de les imiter aujourd'hui le<br />

commencement de la sagesse.<br />

Car pour la première, nous préférons<br />

rire de la déconvenue qui-attend M. Vincent<br />

Auriol et ses amis.<br />

Pour empêcher une reunion, il ne suffit<br />

pas de semer les manœuvres et même<br />

les pétards sur les terrains, ni d'obtenir<br />

qu'un terrain soit retiré aux organisateurs.<br />

Ce serait par trop facile-<br />

<strong>La</strong> réunion aura donc lieu au terrain<br />

du Pont de Mayre, malgré les efforts<br />

de toute la clique S. P. L O. Les paysans<br />

du <strong>La</strong>nguedoc y signifieront aux chefs<br />

trop présomptueux du socialisme toulousain<br />

que la France n'est ps* encore<br />

sous le régime de la dictature du prolétariat,<br />

que les paysans sont encore<br />

chez eux à la campagne et que la terre<br />

leur appartient.<br />

Le mauvais coup tenté contre les<br />

paysans est manqué.<br />

PAYSANS<br />

du <strong>La</strong>nguedoc et de Gascogne<br />

Rendez-vous par milliers aujourd'hui<br />

A REVEL<br />

Terrain «lu Pont-de-Mayre<br />

A. 15 HEURES<br />

Le Blé se vend à 35 francs<br />

Le bétail, le vin à des Prix dérisoires<br />

LE DESASTRE EST COMPLET<br />

Paysans, venez en masse à Revel, nian ifester :<br />

contre :<br />

<strong>La</strong> déflation catastrophique des cours des produits agricoles<br />

L'hostilité et l'indifférence des pouvoirs publics vis-à.vis de l'agri*<br />

culture<br />

Les impôts, qui seuls ne diminuent pas, mais augmentent<br />

pour :<br />

Lm revalorisation Immédiate des produits mgrleekms,<br />

L'organisation oorporative de l'agrioulture seule capable de sauver<br />

les paysans,<br />

<strong>La</strong> défense d® votre droit à la vie<br />

Le Programme d'organisation professionnelle sera exposé par t<br />

DORGERES<br />

Secrétaire Général des Comités<br />

de Défense des Paysans de l'Ouest<br />

LEROY-LADURIE<br />

Secrétaire Général de l'Union<br />

Nationale des Syndicats Agricoles<br />

Debout paysans et fous à Revel !<br />

Avant la Manifestation Agricole de Revel<br />

Le mécoiiteïitenieïit des paysans. Ses causes<br />

Henri Dorgères et Leroy-<strong>La</strong>durie exposeront<br />

un programme d'organisation professionnelle<br />

et de réformes. — <strong>La</strong> solidarité agricole. —<br />

Pour la revalorisai Ion immédiate des produits<br />

Le fait du jour est le Grand Ras- familles paysannes, soit 4 ou 5 milpement* professionnel* agricoles,<br />

semblement Paysan de Revel. lions d'individus.<br />

Comme l'écrivait, très Justement,<br />

Cité <strong>La</strong>uraguaise, au passé glo- J'indique que le président de l'U- dans un « leader » d'une splendide<br />

rieux, Revel recevra des foules nombreuses,<br />

Elles viendront du <strong>La</strong>nguenion<br />

Nationale est M.Roger Grand,<br />

ancien élève de l'Ecole des Char-<br />

envolée, notre ami A. de Chantéraet suivant une belle parole de Frédéric<br />

doc, haut et bas, du Rouergue, de la tres, historien d'une grande érudi- Le Play, ils « confessèrent le vrai »<br />

Gascogne. Les multiples voies de tion, agriculteur et, ce qui ne gâte Une âme collective paysanne était<br />

communications seront sillonnées rien pour le chef, d'une éloquence née, rogée dans la douleur et dans<br />

d'automobiles. Ce sera une véritable remarquable et d'une compétence l'angoisse.<br />

mobilisation, organisée par le Co- économique, juridique et sociale Toulouse pouvait-elle se laisser<br />

mité de Défense paysanne de Tou- universelement reconnues en Fran- devancer par l'illustre et antique<br />

louse.ce<br />

et à l'étranger.<br />

capitale des Ruthènes ?<br />

Sans attendre la soirée, nous vou- Dans l'Agriculture Française, Ro- Les actifs et inlassables fondadrions<br />

mettre en relief l'importance ger Grand expose régulièrement la teurs du Comité de Défense Pay<br />

de cette réunion, la rattacher au doctrine du Corporatisme Agricole, sanne, qui a établi son quartier gé-<br />

mouvement général du Front Pay- dont l'application est une condinéral dans notre Cité, au numéro 8<br />

san, présenter les organisateurs et tion du redressement national. de la paisible rue Sainte-Anne, ne<br />

les orateurs, exposer leurs doctrines, C'est sous son impulsion qu'est né l'ont pas pensé. Dès le mois de juil-<br />

juger leur programme.<br />

le grand mouvement qui concentrelet, Ils adressèrent à tous les agri<br />

Ainsi, les auditeurs pourront suira dans un instant les masses à Re- culteurs du Sud-Ouest un vibrant<br />

vre avec plus d'intérêt les discours vel.<br />

appel, dont nous avons plusieurs<br />

et ceux de nos lecteurs qui auront Les circonstances ont hâté ce fois publié le texte. L'Action Pay<br />

le regret de ne pouvoir se rendre phénomène social, l'un des plus cu- sanne est leur organe. Cet hebdo<br />

aux pieds de la Montagne-Noire rieux de notre époque. Est-il néces- madaire profestsonnel a donné tous<br />

connaîtront la dernière manifestasaire de les faire connaître ? Il y les détails et toutes les précisions<br />

tion régionale, l'état d'esprit de la a huit jours, le Marquis de Pala- sur le Rassemblement de Revel.<br />

France Agricole.<br />

miny les exposait ici-même, dans Nous ne nous attarderons pas aux<br />

son article émouvant par sa variété détails d'organisations qui n'ont à<br />

Le Front Paysan<br />

sur le Paysan Français.<br />

Au cours de l'hiver de 1934 et de<br />

cette heure qu'un intérêt rétrospectif.<br />

Nos confrères agricoles ont dé-<br />

et les grandes manifestations i935, un souffle nouveau est passé jà obtenu ce résultat : ils ont pro-<br />

sur la France, dégoûtée des politivoqué de très vives discussions et<br />

de 1935<br />

ciens.<br />

suscité des polémiques. Je n'insiste<br />

Pour raconter l'histoire complète Le « Front paysan : , groupant les pas. Vous avez tous lu, le 14 août,<br />

du Syndicalisme Agraire, il faudrait hommes non pas d'après leurs opi- le brillant article de Roger Parant<br />

remonter à la promulgation de la nions ou leurs partis, mais d'après sur les « Provocateurs ». Mais vous<br />

loi de 1884 sur la liberté syndicale.<br />

Ce serait trop long. D'ailleurs, quelques<br />

chiffres suffiront à démontrer<br />

que l'organisation professionnelle<br />

n'est pas seulement un mot, une<br />

idée, mais correspond à une réalité<br />

vivante, agissante, pleine de vie et<br />

leur profession, <strong>s'est</strong> constitué, a<br />

grandi, a prospéré, <strong>s'est</strong> révélé au<br />

cours de grandes réunions qui ont<br />

eu lieu en Bretagne, en Normandie,<br />

en Picardie, à Paris aux Ambassa<br />

deurs et, tout dernièrement, le 23<br />

juin, à Rodez.<br />

serez peut-être satisfaits d'avoir<br />

quelques renseignements sur les<br />

orateurs et surtout sur celui qui,<br />

depuis l'élection de Tours, a le don<br />

de provoquer la haine des politiciens<br />

auteurs de tous nos maux :<br />

Henry Dorgères.<br />

de dynamisme social.<br />

Ceux de nos lecteurs qui aiment à<br />

Je m'excuserais de les donner<br />

s'ils ne se rattachaient aux fonc-<br />

recueillir des documents pour servit<br />

à écrire l'histoire de leur temps de-<br />

Henri Dorgères<br />

tions importantes que remplit l'un vraient avoir dans leurs archives le Henry Dorgères est secrétaire gé-<br />

des orateurs.<br />

numéro du 30 juin 1935, de notre néral des Comités de Défense Pay-<br />

M. Leroy-<strong>La</strong>durle, en effet, est se- vaillant confrère Le Soc, de Rode?. sanne de l'Ouest. Il est directeur<br />

crétaire général, à Paris, de l'Union Ils liraient le récit très complet de du Progrès Agricole de l'Ouest. No-<br />

Nationale des Syndicats Agricoles, la manifestation du 23 juin à Ro tre confrère Candide a publié sur<br />

Cette organisation centrale groupe dez, 15.000 paysans manifestèrent lui quelques échos qui sont tout à<br />

45 Fédérations ou Unions de Syndi- leur juste mécontentement et ac- son honneur.<br />

cats, englobant plus d'un million de clamèrent le programme des grou- € Sur la fiche que la Sûreté Na-<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés<br />

TRES IMPORTA<strong>NT</strong> I<br />

INSTRUCTIONS<br />

dictolre. Ne prendront la paroi© que<br />

POUR LE GRAND RASSEMBLEME<strong>NT</strong> les orateurs inscrits.<br />

OE REVEL, LE 18 AOUT<br />

7. Prière de se ranger derrière le*<br />

pancartes de départements et de com-<br />

1. Heure de la réunion, 15 heures<br />

(heure légale),<br />

ï. Point de rassemblement i<br />

TERRAIN DU PO<strong>NT</strong>-DE-MAYRI<br />

munes.<br />

Les organisateurs de départs collée<br />

tifs doivent amener les pancartes portant<br />

le nom de leur commune.<br />

8. <strong>La</strong> réunion étant privée, ceux qui<br />

S. <strong>La</strong> manifestation doit se dérouler<br />

dans le calme, la dignité, la discipline.<br />

n'auraient pas reçu les cartes d'entrée<br />

pourront les retirer au commissariat<br />

à l'entrée du terrain,<br />

9. Les parcs de voitures seront gar-<br />

*. Obligation absolue pour tous de<br />

dés (demandez instructions aux com-<br />

suivre à la lettre les Instructions des<br />

missaires motocyclistes ou automobi-<br />

commissaires.<br />

listes sur route aux 'abords de Revel).<br />

Les 1.00O (mille) jeunes paysans<br />

10. L'organisateur responsable de<br />

commissaires porteront un brassard<br />

chaque groupe (commune, canton)<br />

vert et une carte officielle de com-<br />

doit se faire connaître dès son arrivée<br />

missaire.<br />

au commissaire, à l'unique entrée du<br />

5. Prière instante d'arriver dès terrain.<br />

14 heures, afin que tout le monde soit<br />

11. Plus de 20.000 paysans devant se<br />

à sa place dès l'arrivée des orateurs,<br />

rassembler, le maximum de benne<br />

6. <strong>La</strong> réunion est privée, non contra- volonté est demandé à tou».<br />

tionale détient sur ce leader agricole,<br />

on peut lire : « N'a Jamais<br />

rien demandé. Quoique directeur du<br />

Progrès Agricole de l'Ouest, ne demande<br />

pas de permis de chemin de<br />

fer. Possède un abonnement sur<br />

tous les réseaux en troisième classe.<br />

><br />

Henry Dorgères passe beaucoup<br />

de ses nuits sur les banquettes dures,<br />

où il dort comme un lion. Il arrive<br />

toujours à temps pour faire<br />

une harangue sur la place publique,<br />

sur le marché, sur la foire.<br />

Ce Breton a commencé par défendre,<br />

contre les exigences du fisc,<br />

les agriculteurs poursuivis et en<br />

particulier le fermier Salardou, héros<br />

de la guerre, père de six enfants,<br />

qui se trouvait sur le point d'être<br />

vendu > pour ne pas avoir payé<br />

ses Impôts.<br />

Dorgères se présenta à Blols, au<br />

siège laissé vacant par l'élection au<br />

Sénat de M. Camille Chautemps.<br />

Vous savez mieux que moi le résultat<br />

de cette élection. Il ne fut pas<br />

élu, mais, eu égard à la brièveté de<br />

sa campagne, il obtint un nombre<br />

très Important de voix.<br />

Sans se décourager, 11 continua.<br />

Pour avoir trop vivement critiqué<br />

la néfaste politique de déflation de<br />

M. Flandin, Dorgères et se amis furent<br />

l'objet de poursuites. Le Tribunal<br />

correctionnel de Rouen l'a<br />

condamné à 8 mois de prison. Bien<br />

entendu, 11 a fait appel de ce jugement,<br />

dont toute la presse indépendante<br />

critique l'extrême sévérité.<br />

Les Juges normands ne sont pas<br />

les seuls à le blâmer et le punir,<br />

le Front populaire l'attaque violemment.<br />

Le Soc donne l'extrait d'un tract<br />

distribué à profusion dans la région<br />

de Capdenac. L'orateur est ainci<br />

présenté : « Le Comte d'Halluin, dit<br />

Dorgères, leader du Fascisme Agrarien<br />

».<br />

A Rodez, Dorgères réfuta ces allégations<br />

et fournit de lumineuses explications<br />

sur son cas personnel.<br />

Je les transcris textuellement, d'après<br />

le compte rendu du Soc :<br />

« C'est ainsi que ce matin, à ma<br />

honte, parce que je ne croyais pas<br />

qu'étant Français j'avais des compatriotes<br />

aussi bêtes, J'ai appris<br />

qu'on m'appelait dans les tracts<br />

communistes « Le Vicomte d'Halluin<br />

». Moi, vicomte, laissez-moi<br />

rire.<br />

« Je suis le fils de petits éleveurs,<br />

le fils d'un petit boucher; ma mère<br />

veuve exerçait le métier de boucherie<br />

au détail. Je me levais de très<br />

bonne heure et dès 6 heures J'allais,<br />

le panier au bras, porter les biftecks<br />

à mes compatriotes. J'y allais<br />

avant de me rendre au lycée de<br />

Tourcoing, dont je suivais les cours<br />

comme boursier.<br />

« S'il y a là des socialistes, des<br />

communistes qui sont de bonne foi,<br />

je leur demande de vérifier si ce<br />

que Je dis est vrai... On veut faire<br />

de moi un Vicomte. Je ne le suis<br />

pas.<br />

« Au surplus, cela n'aurait rien<br />

de déshonorant. On ne choisit pas<br />

son père. » (Applaudissements.)<br />

Son succès est dû à ses talents<br />

d'orateur populaire et surtout à son<br />

bon sens, à son programme et aux<br />

circonstances générales. Leroy-<strong>La</strong>durie<br />

et Dorgères démontrent que<br />

le mécontentement des masses rurales<br />

françaises est fondé.<br />

<strong>La</strong> Misère Paysanne<br />

Dans l'appel que nous a adressé<br />

le « Comité de Défense Paysanne<br />

du Sud-Ouest », nous avons lu ces<br />

lignes : « <strong>La</strong> misère que connaît à<br />

l'heure actuelle le paysan est si profonde,<br />

si effroyable, si injuste, que<br />

nous ne croyons pas possible qu'un<br />

cœur généreux y reste insensible. »<br />

« <strong>La</strong> différence tragique entre les<br />

« coefficients de vente des produits<br />

« agricoles (2,5—2 et même 1,5), le<br />

< blé avant-guerre étant à 25 fr.,<br />

« aujourd'hui à 40, voire à 35 fr.,<br />

« et les coefficients des prix d'a-<br />

« chat de tous les produits indis-<br />

« pensables à l'agriculture, coeffi-<br />

« cients 5 et 6, et le coefficient de<br />

« l'impôt 9 et 10, amène lentement<br />

« mais sûrement l'agriculture à la<br />

« ruine irrémédiable. »<br />

Avons-nous besoin de répondre à<br />

ces organisateurs que nous jugeons<br />

absolument comme eux l'état actuel<br />

de notre agriculture ? L'article du<br />

Marquis de Palaminy et toutes nos<br />

chroniques le démontrent. Il est<br />

inutile d'insister. Tous nos confrères<br />

de la presse parisienne partagent<br />

notre manière de voir. J'ai mol<br />

aussi, sous les yeux, les savants ar<br />

ticles de LuojHÉfcpmier sur le Dra<br />

me Agricol<br />

M. Joseph Barthélémy, membre<br />

de l'Institut, professeur à la Faculté<br />

de Droit de Paris, maire de l'Isleen-Jourdain,<br />

a aussi écrit sur le<br />

même sujet, dans le Temps, un article<br />

émouvant et savant. Le titre<br />

en indique l'esprit « Les temps sont<br />

tristes ». L'éminent professeur raconte<br />

à ses lecteurs ce propos qu'il<br />

a recueilli au cours de conversations<br />

familières pendant la fête de l'Isleen-Jourdain<br />

« Le monde n'est pas<br />

content ! »<br />

Pourquoi ?<br />

Prcisément à cause du « décalage<br />

» qui existe entre les prix de<br />

vente des produits agricoles et les<br />

prix industriels et commerciaux et<br />

surtout les impôts.<br />

Comme le dit très Justement le<br />

maire de l'Isle-en-Jourdain, le cultivateur<br />

ne veut rien entendre aux<br />

problèmes d'Economie Politique :<br />

dévaluation, inflation, déflation, relation.<br />

Peu lui importe que le franc<br />

soit à deux sous, à quatre sous, à<br />

huit sous. Ce qui le hérisse c'est que<br />

le franc ne soit pas au même taux<br />

pour tout le monde 1<br />

Je n'insiste pas sur ces réalités<br />

incontestables, qui seront exposées<br />

avec talent et vigueur à Revel.<br />

Comme à Rodez, les orateurs réclameront<br />

la revalorisation immédiate<br />

des produits, la protection du<br />

travail, des famliles, des foyers. Ils<br />

adresseront aux Pouvoirs publics,<br />

hostiles o uindifférents, ces avertissements<br />

énergiques et pressants.<br />

Ils critiqueront le nom de parlementaire<br />

tout entier, sans exceptions<br />

ni réserves d'aucune sorte, englobant<br />

dans une même réprobation<br />

tous les députés, de la droite à<br />

la gauche. Us exposeront les grandes<br />

lignes du Corporatisme, que nos<br />

lecteurs connaissent trop bien pour<br />

qu'il soit utile de les rappeler. Lorsque<br />

le compte rendu complet de<br />

leurs discours et les réactions qu'ils<br />

auront provoquées nous sera parvenu,<br />

nous les jugerons en toute Impartialité<br />

au point de vue de là doctrine<br />

et sous le rapport des conséquences<br />

pratiques.<br />

Sans anticiper sur cette appréciation,<br />

faisant état des thèses déjà<br />

exposées par MM. Leroy-<strong>La</strong>durie,<br />

Henry Dorgères et de Chanterac,<br />

nous voudrions mettre en relief,<br />

pour conclure, une idée générale<br />

qu'ils développent sans cesse : la<br />

nécessité de l'action étroite de tous<br />

les agriculteurs.<br />

<strong>La</strong> solidarité<br />

de tous les agriculteurs<br />

M. de Chanterac a fait à Rodez,<br />

de cette vérité, le thème principal<br />

de son très éloquent discours.<br />

Toutes les branches de l'Agriculture<br />

sont solidaires et dans les diverse<br />

branches de l'agriculture tous<br />

les agriculteurs son solidaires.<br />

Le vin qui ne se vend plus, c'est<br />

moins d'acheteurs du Bas-<strong>La</strong>nguedoc<br />

pour les fourrages et les avoines<br />

du Haut-<strong>La</strong>nguedoc et de la Guyenne<br />

et de la Gascogne.<br />

A quoi sert de protéger li<br />

on laisse écraser le marché<br />

réaies secondaires : orge et<br />

Les emblavures de blé au -<br />

et les prix s'effrondent.<br />

que agricole doit être cf<br />

ordonnée et au grand<br />

Pour qu'il en soit i<br />

d'abord que les agriculte<br />

férentes régions cessent<br />

quer, de se combattre.<br />

Tous les « pays », en donnant à<br />

ce mot le terme de « pagus », ont<br />

des intérêts particuliers. U appartient<br />

aux organisations professionnelles<br />

locales de les étudier, de les<br />

exposer, de rechercher dans quelle<br />

mesure des projets en proposition de<br />

loi les respectent ou les compromettent.<br />

Leur rôle est, non pas d'attaquer<br />

les droits des voisins, mais de<br />

chercher, par une étude approfondie,<br />

à les concilier.<br />

Sans doute, cette opération ne<br />

s'effectue pas dans un meeting populaire.<br />

Mais des rassemblements<br />

comme ceux de Revel ont un autre<br />

objet. Pour employer le langage de<br />

la sociologie, ils ont pour fin de<br />

créer une âme agricole collective,<br />

d'affirmer la solidarité paysanne<br />

que bien des facteurs compromettent.<br />

Puisse, dans la Bastide <strong>La</strong>uraguaise,<br />

dont les origines remontent<br />

au 13 siècle, dont le passé historique,<br />

est glorieux, qui possède des<br />

industries actives, puisse dans cette<br />

terre du Blé et du Maïs, se lever<br />

une ère de Paix sociale dans la fraternité<br />

des sillons.<br />

Robert dm BOYER.MO<strong>NT</strong>AIGUT


DIMANCHE 18 AOTTTMMo<br />

Revue Hebdomadaire<br />

du Marché f inancier<br />

Paris, 17 août.<br />

<strong>La</strong> Bourse a été meilleure, malgré<br />

une situation technique qui ne s'y prê-<br />

tait guère. Nous ne parlerons ni ae<br />

l'influence de la fermeté américaine,<br />

ni de ce.l3 du différend italo- abyssin.<br />

En effet, une seule chose compte pour<br />

l'épargna et la suéculation : le succès<br />

que les décrets-lois rencontreront dans<br />

leur aoplication. S'ils échouent, ils se-<br />

ront impopulaires et leur insufiisance<br />

entraînera une crise ministérielle. S'ils<br />

atteignent le but poursuivi, ils rt Ces-<br />

seront l'économie du pays et mettront<br />

fin aux troulbas que l'on a eu à deplo-<br />

ler récemment. Cette question de 1 ap-<br />

plication des décrets-lois est donc vitale<br />

pour le pays et c'est pour l'instant a<br />

peu près la seule carte que le pays veut<br />

regarder<br />

<strong>La</strong> déclaration de M. Tannery a net-<br />

tement joué un rôle favorable. Le der-<br />

nier rapooro de la Banque de France<br />

avait été un peu terne. Le nouveau gou-<br />

verneur venait, d'entrer en fonction; il<br />

n'avait pas eu matériellement le temps<br />

de préoire

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