La mystérieuse NT Maryuet s'est constituée prisonnière
La mystérieuse NT Maryuet s'est constituée prisonnière
La mystérieuse NT Maryuet s'est constituée prisonnière
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44* ANNEE — N° 15.500<br />
DIRECTION :<br />
25, Rue Roquelaine - TOULOUSE<br />
PUBLICITÉ :<br />
A L'AGENCE HAVAS<br />
73, Rue d'Alsace- Lorraine - TOULOUSE<br />
0<br />
2, Rue de Richelieu - PARIS<br />
Dans ses succursales<br />
et chez tous nos correspondants<br />
TÉLÉPHONE 2 2 9-8 3 ET 229-84 25 C<br />
Les Idées<br />
et les Faits<br />
Représailles<br />
Les émeutes de Brest et de Toulon,<br />
organisées par le Front populaire,<br />
n'ayant abouti qu'à un misérable<br />
et sanglant échec, où les conseilleurs<br />
n'ont d'ailleurs pas été les<br />
payeurs, les chefs de la Sociale ont<br />
cherché aussitôt des diversions. Ce<br />
n'était pas facile.<br />
On ne pouvait pas parler de programme<br />
puisque, jusqu'à présent,<br />
aucun « pian » n'a pu être établi et<br />
que le seul but avoué du bloc<br />
radlcalo-socialo-communiste est de<br />
lutter contre ce qui existe et de faire<br />
casser la figure à de pauvres gens<br />
à l'esprit assez simple.<br />
On ne pouvait pas non plus parler<br />
des responsabilités puisqu'il est<br />
avéré que les chefs du Front populaire<br />
sont incapables de contenir les<br />
éléments troubles qui grouillent parmi<br />
leurs troupes.<br />
Alors, on a parlé de représailles.<br />
C'est plus simple et moins compromettant.<br />
Et, comme on a l'imagination<br />
fertile au camp révolutionnaire,<br />
on a fait de belles découvertes<br />
Pendant les émeutes de Brest, un<br />
enseigne de vaisseau a osé se marier<br />
en ayant, pour témoin, un viceamiral,<br />
alors que sa femme était assistée<br />
d'un contre- amiral. Pour corser<br />
le scandale, un « journal mondain<br />
» — c'est Le Peuple qui le dit<br />
— rendant compte de la cérémonie<br />
religieuse, a tenu à noter que « Monseigneur<br />
le Duc de Guise et S.A.R.<br />
le Comte de Paris avaient daigné<br />
adresser leurs vœux aux jeunes<br />
époux ».<br />
Le Peuple entre alors en fureur<br />
et déclare qu'il est grand temps de<br />
procéder à une « épuration radicale<br />
dans les états-majors des armées de<br />
terre et de mer » et qu' « il est intolérable<br />
que des régiments ou des<br />
unités navales soient confiées à des<br />
hommes dont la République a cent<br />
raisons de mettre en doute le loyalisme<br />
».<br />
L'article du Peuple porte le titre<br />
« Epuration nécessaire ». C'est un<br />
titre opportun, mais que le journal<br />
de la C. G. T. aurait dû garder pour<br />
une autre circonstance. Il faut épurer,<br />
c'est tout à fait notre avis, et<br />
les émeutes de Brest et de Toulon<br />
viennent d'en démontrer l'urgente<br />
nécessité.<br />
Il faut épurer.<br />
Non pas l'armée et la marine, qui<br />
font leur devoir.<br />
Mais les ports et les grandes villes<br />
que déshonorent une pègre sans<br />
scrupules. Il faut vider la terre de<br />
France de tous les éléments troubl:s<br />
qui profitent de chaque occasion<br />
pour piller, incendier et assassiner.<br />
C'est tellement vrai, que les ineffables<br />
commissaires de gauche ont<br />
reconnu, à leur retour de Brest, que<br />
la responsabilité de ce qui s'était<br />
passé incombait, en grande partie,<br />
à ces bas-fonds de la société, réfractaires<br />
à toute discipline et toujours<br />
prêts à la rapine.<br />
Le Peuple le sait, mais il préfère<br />
ne pas le dire et tenir le rôle peu<br />
glorieux de mouchard.<br />
Au ton !<br />
Quant à M. Paul Faure, sous l'influence<br />
de la chaleur, il est en complète<br />
divagation et il écrit des romans<br />
tragiques.<br />
Le préfet maritime de Brest, et<br />
certains chefs de la police d'Etat<br />
de Toulon, ont voulu et préparé, paraît-il,<br />
le meurtre de quelques ouvriers<br />
— on se demande d'ailleurs<br />
pourquoi. Le gouvernement a laissé<br />
faire. Et ce qui le prouve, c'est que<br />
les fonctionnaires en question ont<br />
été assurés de l'impunité, que les<br />
magistrats ont été libres de frapper,<br />
d'outrager, de condamner<br />
« d'honnêtes travailleurs coupables<br />
de faire de la politique » (la politique<br />
consistant ici à briser les glaces<br />
et à dévaliser les confiseries et les<br />
cordonneries), et que des journalistes<br />
ont été laissés libres « d'injurier<br />
et de calomnier le mouvement<br />
ouvrier et ses défenseurs ».<br />
Belles raisons, en vérité, mais qui<br />
autorisent le « Paulou » de la Sociale<br />
à formuler cette menace :<br />
« Que les militants des groupes<br />
politiques et syndicaux tiennent à<br />
jour les dossiers de ceux qui les au<br />
ront frappés, injuriés, condamnés,<br />
en prévision des nécessaires épura<br />
tions (encore !) et des justes puni<br />
tions.<br />
« Nous pensons que les préfets,<br />
magistrats, provocateurs et au<br />
«es (?), qui auront eu leur part<br />
dans les événements comme ceux de<br />
Brest ou de Toulon et dans les séries<br />
de condamnations iniques de<br />
militants qui ont suivi, devront être<br />
a leur tour au b iac des accusés.<br />
« Il faudra aller les chercher là<br />
où ils seront et leur demander des<br />
comptes.<br />
« L'instruction des crimes contre<br />
la classe ouvrière est ouverte, dès<br />
maintenant. »<br />
En somme, il s'agit de terroriser,<br />
non seulement les gendarmes, gardes<br />
mobiles, magistrats, mais, d'une<br />
manière générale, tous ceux qui ne<br />
sont pas disposés à se laisser manger<br />
par les pilleurs de magasins.<br />
C est une lourde tâche.<br />
Et, même, une tâche dangereuse.<br />
Car les adversaires de M. Paul<br />
Faure sont, eux aussi, capables de<br />
représailles. Ils peuvent, eux aussi,<br />
tenir leurs dossiers à jour, marquer<br />
telles portes et tels visages.<br />
Si les socialistes engagent la bataille,<br />
l'issue n'en paraît pas douteuse,<br />
et il y a, pour servir de leçon,<br />
«es exemples illustres.<br />
Ce qui <strong>s'est</strong> passé en Russie, en<br />
Allemagne, en Italie, en Autriche, en<br />
Hongrig en Espagne et au Portugal,<br />
est un fi-.r garant de ce qui arriverait<br />
chez nous.<br />
En vérité, le socialisme français<br />
est dirigé par des fous !<br />
RQger PARA<strong>NT</strong>.<br />
Les difficiles<br />
négociations<br />
de Paris<br />
Les négociations ont chômé hier<br />
Paris, 17 août<br />
Les conversations italo-anglo-lrànçai.<br />
ses qui ont commencé ce matin, au<br />
Quai d'Orsay, ne se sont poursuivies<br />
qu'au début de l'après-midi, les délégations<br />
ayant travaillé le matin séparément.<br />
L'INCIDE<strong>NT</strong> D'OUAL OUAL<br />
D'autre part, la commission d'arbitrage<br />
italo-éthiopienne chargée d'examiner<br />
l'affaire d'Oual-Oual se réunira<br />
lundi prochain, à l'Hôtel Meurice,<br />
Son premier acte sera de désigner le<br />
cinquième et superarbitre.<br />
DANS L'ATTE<strong>NT</strong>E DE LA REPONSE<br />
DE M. MUSSOLINI<br />
Toute la matinée et la plus grande<br />
partie de l'après-midi d'hier ont été<br />
consacrées, par les délégations italienne<br />
et anglaise, à des conférences<br />
diplomatiques séparées.<br />
De son côté, M. Pierre <strong>La</strong>val a poursuivi<br />
ses délicates et difficiles négociations<br />
au Quai d'Orsay.<br />
Mais la conférence n'a pu se réunir.<br />
<strong>La</strong> situation reste donc toujours très<br />
indécise, et le président du Conseil,<br />
répondant à la fin de la matinée aux<br />
journalistes qui l'interrogeaient sur<br />
ies événements en cours, déclarait laconiquement<br />
:<br />
« Il n'y a pas eu réunion de la conférence<br />
'tripartite ce matin ; peut-être<br />
aurais-je ce soir des conversations,<br />
mais ce n'est pas certain. »<br />
Il y a donc un premier entr'acte et<br />
celui-ci se prolonge.<br />
A vrai dire, c'est surtout le silence<br />
de Rome qui Cause cet arrêt momentané<br />
de -la conférence. S'il dure plus<br />
qu'on ne l'escomptait dans les milieux<br />
diplomatiques français, c'est surtout,<br />
paraît-il. que M. Mussolini a tenu à<br />
étudier de très près l'aménagement du<br />
traité de 190C suivant de nouvelles formules.<br />
Dès hier soir, en effet, M. Pierre <strong>La</strong>-<br />
val, d'accord avec M. Éden, a soumis<br />
•\ M. Aloisi des propositions que le<br />
chef de la délégation italienne a immédiatement<br />
transmises au Duce.<br />
Ces suggestions tendraient, on l'apprend<br />
cet après-midi, au point de vue<br />
économique, à la consolidation de l'accord<br />
anglo-italien de 1925 et des accords<br />
franco-italiens signés à Rome le<br />
7 janvier dernier.<br />
Le premier de ces arrangements<br />
étendait la zone de pénétration attribuée<br />
par le traité de 1906 au gouvernement<br />
transalpin, sous réserve des<br />
droits britanniques en ce qui concerne<br />
les eaux du lac Tsana et des affluents<br />
du Nil.<br />
M. Mussolini, d'ailleurs, n'élève aucune<br />
objection à ce point de vue, pas<br />
plus qu'au sujet des lignes du chemin<br />
de fer à construire par l'Angleterre en<br />
Ethiopie, aux termes de la convention<br />
tripartite de 1906.<br />
Comme suite au deuxième arrangement,<br />
la France a abandonné, dans le<br />
royaume africain, toute zonè d'in<br />
fluence et n'a conservé que quelques<br />
droits afférents à sa voie ferrée allant<br />
! Djibouti à Addis-Abeba.<br />
Pratiquement, les suggestions présentées<br />
hier par M Pierre <strong>La</strong>val<br />
aboutissent donc à laisser, dans tout<br />
le territoire éthiopien, le champ libre<br />
à l'Italie pour son développement économique.<br />
Le chef du gouvernement français<br />
et M. Eden sont en complet accord sur<br />
les concessions d'ordre économique à<br />
faire à l'Italie, mais le gouvernement<br />
de Londres reste opposé à des concessions<br />
de nature politique.<br />
Il y a là une base concrète pour des<br />
pourparlers futurs.<br />
Pour l'inauguration<br />
du monument<br />
à Maginot<br />
Rar-le-Duc, 11 août.<br />
Devant assister demain, sur le champ<br />
de bataille de Verdun, à l'inauguration<br />
du monument André Maginot, devant<br />
le fort de Souville. et prendre part<br />
ensuite au défilé militaire devant le<br />
président de la République, le drapeau<br />
du -iS8 territorial d'infanterie, dans les<br />
rangs duguel fut blessé le sergent Maginot,<br />
a été pris aux Invalides ce matin<br />
par un détachement du 21' d'infanterie<br />
coloniale.<br />
Il est arrivé à Bar-le-Duc par le<br />
rapide de 15 h. 29 et les honneurs lui<br />
ont été rendus dans la cour de la gare<br />
par le H" régiment d'infanterie, avec<br />
drapeau et musique. Le préfet de la<br />
Meuse, le maire de Bar-le-Duc, tous les<br />
groupements patriotiques et un nombreux<br />
public assistaient à cette céré<br />
monie.<br />
Le drapeau du 43» territorial partira<br />
demain matin pour Verdun avej le<br />
9-4» d'infar.terie.<br />
ÉDITION DE ToyjLousç<br />
DU MIDI<br />
LE SCANDALE DOUANIER DU HAVRE<br />
<strong>La</strong> <strong>mystérieuse</strong> <strong>NT</strong> <strong>Maryuet</strong><br />
<strong>s'est</strong> <strong>constituée</strong> <strong>prisonnière</strong><br />
Après interrogatoire elle a été écrouée<br />
Le Havre, 17 août. -<br />
Le scandale douanier du Havre<br />
s'étend et les rumeurs annoncent que<br />
l'affaire réserve des surprises.<br />
Aujourd'hui, nous devons enregistrer<br />
un premier coup de t-éâtre : ja <strong>mystérieuse</strong><br />
femme blonde, Mme Marguet,<br />
<strong>s'est</strong> constitée <strong>prisonnière</strong> ce matin,<br />
dans le bureau du juge d'instruction,<br />
M Cravin.<br />
Un mandat d'arrêt avait été lancé,<br />
comme nous l'avions dit, contre Mme<br />
Marguet, dont le domicile était à Paris,<br />
1 rue des Feuillantines ; mais à cette<br />
adresse il ne fut pas possible à la police<br />
de' joindre l'intéressée, qui avait<br />
disparu 'Après un court séjour en Auvergne,<br />
elle était en réalité, revenue<br />
tranquillement au Havre, alors que les<br />
policiers la cherchaient ailleurs.<br />
SOMME<strong>NT</strong> L'ARRESTATION<br />
FUT OPEREE<br />
10 heures venaient de sonner au<br />
campanile du palais de justice lorsque<br />
arriva une dame d'un certain âge vêtue<br />
d'un manteau noir au col de fourrure,<br />
un petit chapeau noir perché crânement<br />
sur l'oreille, le front barré d'une mè-<br />
Elle demanda aussitôt à parler au magistrat<br />
instructeur et se fit ainsi connaître<br />
à l'huissier : « Je suis Mme Marguet<br />
! ». „<br />
<strong>La</strong> nouvelle fut aussitôt colportée<br />
avec la rapidité d'un éclair.<br />
Vraiment -n a ét3 déçu. Cette petite<br />
boi.ne femme à l'allure modeste et étriquée<br />
était la femme <strong>mystérieuse</strong> recherchée<br />
par toutes les polices de France<br />
depuis plusieurs jours, la contrebandière<br />
fugitive, la romanesque fraudeuse<br />
dont on disait qu'elle tenait les ficelles<br />
de la vaste organisation de brigandage ?<br />
Les journalistes ne tardèrent pas à<br />
la presser de questions en attendant<br />
l'interrogatoire du jugé d'Instruction.<br />
Sans se départir de son calme, Mme<br />
Marguet parla :<br />
« On prétend que j'ai pris la fuite,<br />
dit-elle, rien n'est plus faux ; je me<br />
suis promenée, je n'avais pas à attendre<br />
chez moi une convocation problématique,<br />
quand j'ai su d'ailleurs qu'on me<br />
recherchait je suis venue moi-même me<br />
présenter au juge ».<br />
— Quel a été votre rôle dans l'affaire ?<br />
— J'en prends fa responsabilité, elle<br />
n'est pas grande ; j'avais besoin de lampes<br />
de T. S. P. que je n'avais pas le droit<br />
d'importer pour une question de contingentement.<br />
J'ai suivi les conseils de mon<br />
emnloyé Fouache, qui connaissait parfaitement<br />
les usages du Havre. Quant<br />
à Ognibène il est tout à fait innocent<br />
11 y a trente-cinq ans que je m'occupe<br />
de différentes représentations, je n'ai<br />
pas les moyens de vivre sans travailler.<br />
« J'achetais des lampes américaines<br />
parce que les lampes secter française<br />
valaient, il y adex ans, 115 fr., tandis<br />
que Je je dé six lampes américaines ne<br />
coûtait que 100 francs.<br />
Mme Marguet précisa ensuite qu'elle<br />
venait quelquefois en vacances au Havre<br />
et qu'elle <strong>s'est</strong> également rendue en<br />
Amérique.<br />
Ses bagages portent, d'ailleurs, des<br />
étiquettes de la French Line et de la<br />
Compagnie Transatlantique.<br />
— Vous avez pris un avocat ?<br />
— Oui, M 8 Jean Rault. du Barreau de<br />
Paris, qui est en vacances en ce moment<br />
dans la Manche. Que voulez-vous,<br />
la contrebande c'est mon plaisir ; je<br />
fais de la contrebande comme je pourrais<br />
faire de la mercerie ; d'ailleurs, je<br />
suis commerçante née, j'ai vendu en<br />
particulier des scies à cuir et bien d'autres<br />
choses avant de me lancer dans la<br />
radio. Je ne m'estime pas du tout coupable.<br />
Je n'ai ni assassiné ni volé, d'ailleurs<br />
dans toute cette histoire je suis j<br />
le dindon de la farce, car la douane<br />
m'a saisi dernièrement pour 125.000 fr.<br />
de marchandises.<br />
— 125.000 I<br />
— Connaissez-vous Fouligny 1<br />
— Non, je ne l'ai jamais vu.<br />
— Et votre départ du Mont-Dore ?<br />
— Je vous l'ai dit, je me promenais,<br />
j'étais là-bas avec ma nièce, je l'y ai<br />
laissé ; l'air ne me convenait pas ; je<br />
suis revenue à Paris mercredi et je suis<br />
allée chez moi jeudi. J'y suis restée<br />
trois heures sans me cacher, mais j'ai<br />
préféré me présenter librement devant<br />
M. Crovin. Vous comprenez bien que<br />
j'aurais eu horreur de me voir amenée<br />
ici entre deux gendarmes.<br />
— Alors vous n'avez travaillé qu'en<br />
T. S. F. ? On a pourtant très vaguement<br />
parlé de stupéfiant.<br />
— Oh ! à mon âge ! comment voulezvous<br />
qu'on s'intéresse à ces vilains produits.<br />
»<br />
Mme Marguet aurait pendant beaucoup<br />
plus longtemps poursuivi ses confidences<br />
si un gendarme ne s'était soudain<br />
présenté, tenant à la main un<br />
petit papier : le mandat d'amener.<br />
A l'instar d'Alain Gerbault<br />
Le petit bateau « Restmore », long de rtlx mètres, venant de Copenhagje,<br />
à bord duquel se trouvent M. et Mrs Peter DO H M (Danois) et<br />
leurs enfants, Anne, âgée de un un et <strong>La</strong>rs, de trois ans. Ils se proposent<br />
de traverser l'Atlantique et le Pacifique oour rejoindre les îles du<br />
\ Sud. i- Voici le « Restmore » dans le port de Portsmouth.<br />
{Mondial Photo Presse.)<br />
Mme Marguet n'était plus un térrioirï,<br />
mais une inculpée.<br />
On la vit s'en aller portant à la main<br />
ses bagages.<br />
On apprit peu après qu'elle s'était déjà<br />
rendue, hier soir, au Palais de Justice,<br />
mais que n'y trouvant as le.juge d'ins<br />
truction, elle revint ce matin. '<br />
M me MARGUET EST ÉCROUÉE<br />
M. Cravin, juge d'instruction, après<br />
avoir fait subir un premier interrogatoire<br />
d'identité à Mme Marguet, a transformé<br />
le mandat d'amener qui avait été<br />
lancé contre elle en mandat d'arrêt.<br />
Mme Marguet a été alors conduite à<br />
la prison de la rue Lesueur et incarcérée.<br />
Elle ne sera interrogée sur le fond<br />
que la semaine prochaine, ainsi que la<br />
plupart des autres personnages arrêtés.<br />
LA NIECE DE M- MARGUET TE<strong>NT</strong>E,<br />
MAIS EN VAIN, DE LIQUIDER SON<br />
COMPTE EN BANQUE<br />
Tandis que Mme Marguet était mise<br />
à l'ombre, on apprenait à Paris que M.<br />
Guillaume, commissaire divisionnaire à<br />
la police judiciaire, était avisé que la<br />
nièce de Mme Marguet, Mme Louise-<br />
Solange Garsault, qui avait séjourné au<br />
Mc\t-Dore avec sa tante, était revenue<br />
à Paris.<br />
Elle devait se présenter dans un établissement<br />
de crédit, où elle possède à<br />
son nom ai compte de 151.000 francs,<br />
qu'elle devait retirer pour les remettre,<br />
croit-on, à sa tante en vue d'une fuite<br />
rapide à l'étranger.<br />
Mais M. Guillaume put téléphoner à<br />
temps au juge d'instruction du Havre<br />
pour qu'il lui envoie une réquisition afin<br />
que cette somme fût bloquée<br />
Ce fut donc vainement que Mme Garsault<br />
se présenta au guichet
DIMANCHE! 18 AOUT<br />
LE MERITE<br />
AGRICOLE<br />
L'application<br />
des décrets-lois<br />
Paris, 17 août<br />
Par arrêté en date du 3 août la dé-<br />
coration du Mente agricole a été con-<br />
léree aux personnes ci-après désignées :<br />
1" Au titre tle la métropole. — Grand<br />
ofiici .T : MM. Arnaud, à Bekvèze-ciu-<br />
Razès CAudii; Barthou, à Gelos (Bas-<br />
ses-Pyrénées»; Biolet, à Arcangues<br />
(Basses-Pyrénées); Cassagnes, à Cas-<br />
suejouls tAvevron); Chevalier, à Dax;<br />
Cluzcl, à Rulhac-Saint-Cirq (Aveyrcn);<br />
Combes, à Curvaile (Tarn); Couture, à<br />
&aint-Vincent-Rivc-d'Olt (Lot); de Brel,<br />
à Çùâom (Lot-et-Garonne); Descaunet,<br />
à Tostat (Haui'îs-Pyrénées); Dubranc,<br />
e- Sabres (<strong>La</strong>ndes); Falcou, à Castanet-<br />
Tolosan vHaulc-Garonne) : Galy, à<br />
CastiUon (Ariège): Gil, à Arthès (Tarn)<br />
Giroa, à. ViUefranctv;-de-<strong>La</strong>uragais ;<br />
Hourcads, à Arrien (Basses-Pyrénées) ;<br />
Izaid, à Saint-Martin-Levieil (Aude) ;<br />
Jourde. i Fréjairolles (Tarn); <strong>La</strong>coste,<br />
à Lissac et-Mouret (Lot); Marfaing, à<br />
Famiers; Marque, à Mauvezin (Gers);<br />
Marraud, a Prayssas (Lot-et-Garonne);<br />
Mazel, à Belmont (Aveyron); Fastre. à<br />
Capendu; Prndere, à Saint-Gaudens ;.<br />
Pujo, à Gcdrs (Haute-Pyrénées); Quer-<br />
cy à L'Isle-sur-Tarn; Raynaud, à Iré-<br />
ville (Aude); Richelet. à Idatxou (Bas-<br />
ses-Pyrànées).<br />
Trapy, do Décazevitte ; Viala. du<br />
Vertiét (M.-G.): Vialaret. à N'érac (L.-et-<br />
G.) ; Vidal, à Nui'bonne ; Vie, a'I'aibcs.<br />
Au grade de chevalier. — MM. Abri-<br />
bat, à Mazéres-du-Sabat ; Allègue, à<br />
Hevelie (Aveyron); A'vernhe, à Duren-<br />
que ; André, à Narbonne ; Auriol, à St-<br />
Lieux-les-<strong>La</strong>vaur ; Aygaleng, a Rodez ;<br />
Baillères, à Oloron Ualdit. â Flagnac<br />
(Aveyron) ; Ballarin, a I3agnêres-de-<br />
Bigorre :, Barbccanne, a Puch d'Age-<br />
nais ; Baraljlè, à • Cuq-les-Vielmur<br />
(Tarn) ; Bartctte, à Cescar (B.-P.);<br />
Barthe. à VHlénove (II.-P.); Barthcs, a<br />
lia (Aude); Barthes. à <strong>La</strong>bastide-<br />
Denat ftarù;; Masqué, à Pau ; Bastide,<br />
à Saint-Lys (H.-<br />
Un avion britannique s'écrase<br />
UN<br />
DEUX TUÉS<br />
BLESSÉ CRAVE<br />
Londres, 17 août<br />
Un avion <strong>s'est</strong> écrasé au cours d'une<br />
manifestation aérienne qui avait ête<br />
organisée â Bodmin, en Cornouallles,<br />
aujourd'hui.<br />
Le pilote M. Lionel Anderson et son<br />
passager M. Arthur Lyon© ont été tues<br />
sur le coup, tandis que le mécanicien<br />
a été grièvement blessé.<br />
Carnet ie «L'EXPRESS»<br />
-vwv-<br />
Incursion des rebelles Albanais<br />
en ierrltoire ave<br />
Vienne, 17 août.<br />
Se\on des informations publiées par<br />
le journal viennois « Neue Frei Presse »<br />
Après la catastrophe<br />
de Mare<br />
CE<strong>NT</strong> ONZE DISPARUS<br />
Rome, 17 août.<br />
L'agence Stefani communique les pré-<br />
cisions suivantes au sujet du bilan de<br />
la catastrophe d'Ovada.<br />
Le nombre des personnes disparues<br />
s'élève à cent onze. Quatre-vingt dix-<br />
sept de celles-ci appartiennent à la com-<br />
mune d'Ovada, trois à Molare, quatre à<br />
Cavriara Orda et sept à Cremolino.<br />
Quatre-vingt-deux cadavres ont été re-<br />
trouvés, soixante-deux ont pu être iden-<br />
tifiés.<br />
Des dispositions ont été prises pour<br />
secourir les populations sinistrées. Une<br />
commission d'ingénieurs du ministère<br />
des Travaux publics est sur les lieux.<br />
LES OBSEQUES<br />
DES 71 VICTIMES IDE<strong>NT</strong>IFIÉES<br />
Dimanche, nous l'avons dit, un servi-<br />
ce solennel sera célébré à la mémoire<br />
de toutes les victimes de la catastrophe,<br />
des rebelles albanais auraient traverse ; maiSi dès aujourcftiui. se sont dérou-<br />
la frontière yougoslave, près du village i léez les funérailles des soixante-onze<br />
liusinie et auraient tue un Albanais<br />
nommé Mustapha Balibelik.<br />
Les gardes frontières yougoslaves se<br />
mirent immédiatement à la poursuite<br />
des agresseurs et un des gardes fron-<br />
tières yougoslaves fut tué.<br />
LES REBELLES AVANCERAIE<strong>NT</strong><br />
SUR TIRANA<br />
ronne; <strong>La</strong>pe>re, à Creissels; <strong>La</strong>peyre, à i lales se sont repliées<br />
Sallespiise; <strong>La</strong>hdeu. à Yerdets; <strong>La</strong>rtigu e j D - ap rès des depêc<br />
à Nogaro; <strong>La</strong>rtigue,- à Lisle-sur-Tarn; | mK i a v P i e sut i de 17<br />
<strong>La</strong>sbordes, à Albh ; <strong>La</strong>ur, à Floressac;<br />
<strong>La</strong>urent, à Soucincj <strong>La</strong>vigne. à Saint-<br />
Martin-de-Villeiegr "K <strong>La</strong>vignolle, à<br />
LouvieJuzon; I<br />
Léon, à Saint-Gt<br />
cères; Lomé, â \<br />
MM. Mader-Rul<br />
I73uufati, à SazOs;<br />
• éveille, à Cravan-<br />
*fieuve-au-Chemin.<br />
c. à Saint-Cirq; Ma.<br />
rteno~et"^-.î^ai ,<br />
du port de la Roche-Jaune, près de<br />
Iréguier, qui se rendait à la pêche<br />
aux ormeaux, étant monté au sommet<br />
du mât pour attacher un bouquet, fit<br />
chavirer l'embarcation.<br />
Trois des occupants, pris de conges-<br />
tion, coulèrent à pic. Ce sont : le<br />
patron Hyacinthe Prigent et les ma-<br />
rins Pierre Cadou et Pierre Lemen.<br />
Louis Prigent, qui se trouvait éga-<br />
lement à bord, a pu être sauvé.<br />
Le cotre « Bernardin» » a été ramené<br />
au port, mais aucun des corps n'a pu<br />
encore être retrouvé.<br />
LE DIRECTEUR DE L'ECOLE<br />
DES MÉCANICIENS D'AVIATION<br />
E ROCHEFORT<br />
EST GRIÈVEME<strong>NT</strong> BLESSÉ<br />
Rochefort-sur-Mer, 17 août.<br />
Une automobile conduite par le co-<br />
lonel Noë, directeur de l'Ecole des mé-<br />
caniciens d'aviation, a capoté sur la<br />
route de Soubise.<br />
Le colonel Noë a une artère section-<br />
née; sa femme et ses deux enfants sont<br />
blessés. Deux de leurs compagnons, M.<br />
et M"' Badendens sont sérieusement at-<br />
teints au visage.<br />
UNE AUTO EST RETIRÉE<br />
DU LAC D'ANNECY<br />
Annecy, 17 août.<br />
On a retiré ce matin, du la3 d'Anne-<br />
cy, une auto qui y était tombée jeudi<br />
soir par suite d'une fausse manœuvre.<br />
Le conducteur, M. Kahn un israëllste<br />
allemand, réfugié à Meylan (Isère), qui<br />
n'avait pu se dégager, s'était noyé. Son<br />
cadavre vient d'être retiré.<br />
DANS LA LEGION D'HONNEUR<br />
Dans la promotion du ministère du<br />
Commerce figure le nom de M. Jean-<br />
Pierre Peugeot, administrateur-directeur<br />
de la Société des Automobiles Peugeot,<br />
maire de Senoncourt.<br />
Ces deux titres, auxquels on pourrait<br />
ajoutoi- quantité d'autres, définissent<br />
bien la personnalité de M. Jean-Pierre<br />
Peugeot. On connaît l'œuvre de M. Jean-<br />
Pierre Peugeot, industriel. Une grande<br />
partie de la responsabilité d'une des plus<br />
grandes affaires d'Europe repose sur ses<br />
jeunes et robustes épaules. Dans l'or-<br />
dre social, l'action de M. Jean-Pierre<br />
Peugeot <strong>s'est</strong> manifestée dans l'organi-<br />
sation d'un ensemble d'œuvres qui, dans<br />
le pays du Doubs, aident, soulagent, ré-<br />
confortent et sauvent des milliers de<br />
foyers.<br />
Nous adressons à M. Jean-Pierre Peu-<br />
geot nos sincères félicitations.<br />
Madame et Monsieur Georges André,<br />
chirurgiens-dentistes, sont heureux de<br />
vous faire part de la naissance de leur<br />
fils Jean-Piirre.<br />
Toulouse, le 15 août 1938.<br />
18. rue des Puits-Clos.<br />
MAJKIAGJES<br />
Nous avons le plaisir d'annoncer le<br />
prochain mariage de M. Emmanuel Vila,<br />
ancien élève de l'Ecole polytechnique,<br />
ancien chef d'escadron d'artillerie, dé-<br />
coré de la Légion d'honneur et de la<br />
Croix de guerre, à Castres, avec Mlle<br />
Jane Cros-Ruffel, à <strong>La</strong>cabarède.<br />
Cette union crée un nouveau lien en-<br />
tre deux vieilles familles du pays cas-<br />
trais.<br />
En raison d'un deuil récent, la béné-<br />
diction nuptiale leur sera donnée à<br />
Lourdes le 20 août, à 11 heures, en<br />
l'église paroissiale, par Mgr Méric.<br />
<strong>La</strong> présente insertion tient lieu de fai-<br />
re part et d'invitation.<br />
NÉCROLOGIE<br />
Nous apprenons avec un profond re-<br />
gret la mort, au château de <strong>La</strong> Grange,<br />
près Bi'am (Aude), de Mme la mar-<br />
quise douairière de <strong>La</strong>urens-Castelet,<br />
née de Belcastel. Elle était la fille du<br />
baron de Belcastel, ancien officier de<br />
cavalerie, et la nièce de M. Gabriel de<br />
Lelcastel, ancien sénateur, qui illustra<br />
i éloquence française par un talent<br />
dont on rappelait récemment ici-même<br />
SPORTS<br />
«aoHt.B,<br />
: TENNIS :<br />
A REVEL<br />
Le Stado Toulousain bat le T. O. Sl-Ferréol<br />
par 4 victoire» a ]<br />
Favorisé par un temps magnifique j»ur<br />
le tennis, ca tournoi avait attiré beaucoup<br />
de monde autour du splendlde terrain
DIMANCHE 18 AOUT 1935<br />
DERNIÈRE HEURE<br />
LA CONFERENCE<br />
TRIPARTITE<br />
M. LAVAL A CONFÉRÉ<br />
AU QUAI D'ORSAY, AVEC M. EDEN<br />
Paris, 17 août.<br />
r« n'est qu'à 17 h. 30 que M. Pierre<br />
ival a repris ses conversations diplo-<br />
<strong>La</strong>val<br />
matiques<br />
ornpagné de sir<br />
en recevant M. Eden, ac-<br />
Kobert Vansittart,<br />
^refaire au Foreign Office<br />
L'entretien <strong>s'est</strong> poursuivi jusqu'à<br />
18 An préalable, M. Eden s'était mis<br />
*n rapport avec sir Samuel Hoare, se-<br />
^énire permanent au Foreign Office,<br />
SSctôà Londres, et avec M. Baldwin,<br />
actuellement en villégiature a Aix-les-<br />
Ba Anrès le départ de M. Eden du Quai<br />
„nrsav M pierre <strong>La</strong>val déclara qu'il<br />
S'aurait pas d'autre entretien dans la<br />
" frée On n'a du reste, en fin de<br />
tournée qu'un faible espoir, dans les<br />
ini lieux' de la conférence, que les pro-<br />
fitions franco-britanniques puissent<br />
itre agréées d'emblée par le Duce,<br />
tin grand pas serait cependant fran-<br />
v,i S i les négociateurs pouvaient sa-<br />
voir qu'en s'engageant dans ce sens,<br />
quelques perspectives de succès s'ou-<br />
vrent à eux.<br />
L'ATTITUDE DE L'ITALIE<br />
Rome, 17 août.<br />
Les conversations de Paris sont sui-<br />
vies par l'opinion publique d'Italie avec<br />
un intérêt relatif. Les journaux se con-<br />
tentent de donner des correspondances<br />
de 'leurs envoyés à Paris qui, d'ailleurs,<br />
ne rapportent que des détails de chro-<br />
niques les bruits qui courent et les re-<br />
vues de presse française et anglaise,<br />
sans les commenter. _<br />
Il semble que I on veuille ici montrer<br />
eue l'attitude italienne a été dicïée une<br />
fois pour toutes et que c'est de l'Angle-<br />
terre que dépend le moyen par lequel<br />
l'Italie arrivera à ses fins.<br />
LA COMMISSION DE CONCILIATION<br />
SE REUNIRA LUNDI<br />
<strong>La</strong> commission de conciliation italo-<br />
éthiopienne ne se réunira pas avant<br />
lundi prochain. Le baron Aloisl a ren-<br />
contré à ce propos, M. Politis, ministre<br />
de Grèce à Paris, qui, vraisemblable-<br />
ment, sera nommé comme il a été indi-<br />
que, aux fonctions de cinquième arbitre<br />
neutre.<br />
LE GOUVERNEUR DE LA LIBIE<br />
CONSTITUE UNE LEGION ARABE<br />
Le gouverneur de la Lybie le maréchal<br />
Balbo, a constitué une organisation pour<br />
la jeunesse arabe de la colonie. Cette<br />
organisation dénommée « Jeunesse Ara-<br />
be du Licteur » encadrera les jeunes<br />
arabes de 12 à 18 ans et sera instruite<br />
comme les organisations fascistes du<br />
royaume, par les officiers de la milice.<br />
Le 1 er septembre le maréchal Balbo pas-<br />
sera en revue les premières légions cons-<br />
tituées.<br />
APPROVISIONNNEME<strong>NT</strong>S ITALIENS<br />
ET ETHIOPIENS DANS LES INflES<br />
LES SPORTS<br />
L'Application<br />
des Décrets-Lois<br />
LA BAISSE DU COUT DE LA VIE<br />
EN SEINE-ET-OISE<br />
Versailles, 17 août.<br />
eL préfet de Seine-et-Oise a reçu au-<br />
jourd'hui les représentants de l'épice-<br />
rie et de l'alimentation du départe-<br />
ment.<br />
Aux termes de l'accord intervenu, les<br />
négociants de cette catégorie dont les<br />
produits ont dans l'ensemble baissé de<br />
:25 à 30 % depuis 1930, s'engagent à faire<br />
bénéficier immédiatement leur clientèle<br />
de toute la baisse survenue à la pro-<br />
duction sans tenir compte des stocks<br />
qu'ils pourraient avoir en magasins. Us<br />
consentent également à prendre à leur<br />
charge tout ou partie des frais d" trans.<br />
port des sucres. Cette denrée de pre-<br />
mière nécessité subira de ce fait une<br />
baisse de 5 à 10 francs aux 100 kilos sui-<br />
vant les localités. Enfin, une baisse<br />
prochaine de 15 à 20 % est prévue sur<br />
les légumes secs.<br />
Le préfet de Seine-et-Oise recevant en.<br />
suite les représentants de la charcute-<br />
rie a passé avyc eux l'accord suivant :<br />
Par rapportaux prix actuellement pra-<br />
t'nués .Ie> pourcentages de baisse ci-<br />
après interviendront pour compter du<br />
25 août prochain :<br />
Viandes de l re catégorie, 3 à 9 %; 2°<br />
catégorie,' 5 %; 3» catégorie, 9 à 25 %;<br />
saindoux, 20 %.<br />
Le nouvel ambassadeur<br />
de Belgique à Paris<br />
Le gouvernement belge a prié l'am-<br />
bassadeur de France a Bruxelles de<br />
demander l'agrément du gouverne-<br />
ment de la Bépublique à l'envoi à<br />
Paris, en qualité d'ambassadeur de<br />
Belgique et représentant du roi Léo-<br />
pold III, du comte de Kheschove de<br />
Danterghèm.<br />
Ce diplomate est actuellement le re-<br />
présentant du gouvernement belge à<br />
Berlin.<br />
On croit que l'agrément du gouver-<br />
nement français sera donné.<br />
Les Jeux Universitaires<br />
de Budapest<br />
EPREUVES INDIVIDUELLES<br />
DU SABRE<br />
Budapest, 17 août.<br />
C e sont qualifiés pour la finale qua-<br />
tre Hongrois : Magyar, Rajci, Hero-<br />
zelU, Gerevech ; un Autrichien : Sch-<br />
wetzer ; un Allemand ; Hettner ; un<br />
Suédois : de Pèche : un Tchèque :<br />
Skina.<br />
Epreuves du pentathlon universi-<br />
taire. — Après les trois premières épreu<br />
ves. saut en longueur, javelot, 200 mè-<br />
tres p'.at, le classement est le suivant :<br />
1. Stoeck (Allemand), 2.500,08 ; 2. Oka-<br />
jàki (Polonais, 2.200,08 • 3. Muelier (Al-<br />
lemand). 2.198 ; le Français Fitte, <strong>s'est</strong><br />
classe 12' avec 1-507 points ; le Japo-<br />
nais Kitumota ne <strong>s'est</strong> pas présenté.<br />
Résultats, longueur. — ]. Stœck (Alle-<br />
mand). 7 m. 30 : 2. Plavcik (Pologne),<br />
6 m. 88 ; Fitte a sauté 5 m. 71.<br />
Javelot. 1. Stœck, 66 m. 46 ; 2. Lo-<br />
kagsl;; (Polonais), 62 m. 43 ; Fitte a at-<br />
teint 46 m. 37-<br />
200 mètres. — 1. Stœck, 23" 4/10 : 2.<br />
<strong>La</strong>kagski ; Fitte, 20".<br />
400 mètres (haies), — Première sé-<br />
rie • 1. liejas (Hongrie) 56" 8/10 ; 2.<br />
Bannister (Angleterre), 57" 3/10 ; 3.<br />
Wegner (Allemand). 57' 3/10.<br />
Deuxième série 1. Nottsbrock, 57"<br />
8/10 ; Small (Angleterre). 48" 4/10 ;<br />
3. Grashoff (Allemagne), 59".<br />
200 mètres plat. — Première demi-<br />
finale : 1. Sir (Hongrois), 22" 3/10 ; 2.<br />
Zoumer (Allemand). 22" 6/10 • 3. Pelug,<br />
(Allemagne), 22" 6/10 ; Clark '(Angleter-<br />
re) ; 5. Yasawa (Japon) ; 6. Skawinsky<br />
(France).<br />
Deuxième deminfinale : 1. Holmes<br />
(Angleterre), 22" 1/10 ; 2. Vollumer<br />
(Allemagne), 22" 2/10 ; 3. Suziki (Ja-<br />
pon), 22." 4/10 ; 4. Dondelinger (France),<br />
.800 mètres plat. — Première demi-<br />
finale : 1. Stothard (Angleterre) r 59'<br />
2/10 ; 2. Ignatz (Hongrie), 1' 59" 2T0<br />
3. Dilgèr (Allemagne) ; 4. Aochi (Ja-<br />
pon); 5. Istenes (Hongrie); 6. Char-<br />
les (France).<br />
Deuxième demi-finale • l Faure<br />
{France), 1' 58" ; 2. Desseckèr (Allema-<br />
gne , 1 58" 1/10 ; 3. Pochât (Allema-<br />
gne), li 58" 2/10 ; 4. Bosicki (Tcheco-<br />
ttiifwn nn i o ><br />
Intransigeant. — Ida Wllkes et Jaspineuse<br />
Jegun et Intrépide VII — intransigeant<br />
et Jessle B. — Faux Bonhomme et Héroïne<br />
B. — Grinette et Honneur — Kraber et<br />
Hussard n — Hiogo et lavlna.<br />
« DEMILLE<br />
Les langues étrangères<br />
à la portée de tous<br />
NOTRE CAMPAGNE POUR LA DIFFU SION DES LANGUES ETRANGERES<br />
AVEC OFFRE SPECIALE AUX LECTEURS DE « L'EXPPESS »<br />
Bombay, 17 août.<br />
De grandes quantités de riz, de blè,<br />
toile, cordages, ainsi que de souliers et<br />
de vêtements, sont actuellement expor-<br />
tés par des firmes indiennes vers l'Ery-<br />
thrée, la Somalie italienne, de même<br />
que vers l'Ethiopie, via Djibouti. Plu-<br />
sieurs maisons indiennes servant dans<br />
le dernier cas d'intermédiaire à des so-<br />
ciétés japonaises.<br />
On envisagerait actuellement l'affré-<br />
taient de navires spéciaux. Les mar-<br />
chandises étant acheminées jusqu'ici<br />
par les lignes régulières.<br />
LES I<strong>NT</strong>RIGUES ALLEMANDES<br />
Berlin, 17 août.<br />
Le conflit italo-éthiopien est l'occasion<br />
à Berlin d'intrigues non déguisées. Il<br />
serait fort souhaitable que quelles que<br />
soient les divergences de vues le drame<br />
italo-éthiopien ne se transforme pas en<br />
une brouille anglo-italienne. Déjà à Ber-<br />
lin, on s'emploie à grossir à plaisir les<br />
difficultés et les pêcheurs en eau trou-<br />
ble du Reich s'en donnent à cœur joie.<br />
« L'idylle italo-anglaise approche de<br />
sa fin », écrit le « Berliner Bcersen Zei-<br />
tung ». Ainsi Berlin chrrch-t-il à donner<br />
à la négociation une signification qu'elle<br />
ne saurait avoir. Toutefois les négocia-<br />
teurs doivent évidemment se préoccuper<br />
des incidences internationales de ce<br />
conflit. L'Allemagne cherche dès à pré-<br />
sent à tirer profit de ces complications.<br />
ON NE SAIT SI LA CONFERENCE<br />
POURRA REPRENDRE SES TRAVAUX<br />
AUJOURD'HUI<br />
Peu après, on apprenait que le baron<br />
Aloisi venait de téléphoner au Quai<br />
d'Orsay, pour annoncer à M. P. <strong>La</strong>val,<br />
qu'il n'avait pas encore les instructions<br />
des Rome. On confirme donc ce soir,<br />
qu'aucune entrevue n'aura lieu aujour-<br />
d'hui entre M. P. <strong>La</strong>val et le représen-<br />
tant de l'Italie. On ignore si les pour-<br />
parlers pourront reprendre demain, puis-<br />
qu'ils sont subordonnés à la réponse que<br />
J e baron Aloisi attend de son gouverne-<br />
ment. Toutefois, M. P. <strong>La</strong>val, M. Eden<br />
e t le baron Aloisi restent en contact.<br />
LA SITUATION A LA FIN<br />
DE LA DEUXIÈME JOURNÉE<br />
<strong>La</strong> seconde journée de la conférence<br />
tirpartite a donc été marquée par une<br />
wngue et vaine attente de la réponse<br />
ue Rome aux suggestions présentées<br />
mer du côté britannique et du côté<br />
irançais et aux demandes de M. Eden<br />
qui désire connaître avec précision :<br />
J„ u f s garanties minima que l'Italie<br />
exigeait pour la sécurité de ses colonies<br />
nhi a ^ lie et de l'Erythrée, limitro-<br />
phes de l'Ethiopie;<br />
J° Les . garanties réclamées par elle<br />
*„;Jr - QU1 conc erne la sécurité de ses<br />
sujets éventuellement établis dans l'Em-<br />
Pire noir.<br />
dp 0 ?.^ 0 ?' en effet les visées politiques<br />
Î7 „ " a i le en Ethiopie qui constituent<br />
tlmîl * d et la difficulté des conversa-<br />
nt V t ces visées . l'Angleterre marque<br />
«ne forte opopsition.<br />
uans la légation italienne, par con-<br />
d« f° n .t msist e sur la portée politique<br />
trot* ~ - es qui fixent les rapports des<br />
trois puissances avec l'Ethiopie<br />
» qu'au cours des c<br />
mission transalpine <strong>s'est</strong><br />
m mm m m. mu<br />
et de ses compapons<br />
Bruxelles, 17 août.<br />
Borne, 17 août.<br />
Rome s'apprête à faire à M. Luigi<br />
Razza et à ses compagnons, qui ont<br />
trouvé la mort dans la catastrophe<br />
] aérienne du Caire, des obsèques so-<br />
lennelles.<br />
Les funérailles auront lieu lundi<br />
prochain, à 18 heures, dans la basili-<br />
que San Marco, qui se trouve dans le<br />
palais de Venise.<br />
'foutes les autorités politiques et mi-<br />
litaires et les membres du corps di-<br />
plomatique prendront place dans<br />
l'église avec les parents des victimes.<br />
A la sortie de l'église, les bières se-<br />
ront déposées sur des caissons d'artil-<br />
lerie • recouverts de drapeaux tricolo-<br />
res.<br />
Un cortège se formera pour gagner<br />
la gare centrale. En tète, marcheront<br />
les détachements de tous les Corps de<br />
troupes de la capitale, suivis des dé-<br />
légations de tous les journalistes de<br />
l'Etat et du parti.<br />
Seules deux couronnes seront por-<br />
tées derrière les cercueils : celle du<br />
Hoi et celle du Duce.<br />
Pendant le trajet, les tambours<br />
scanderont la marche. Sur la place de<br />
)a gare, les musiques joueront l'hym-<br />
ne du Piave et « Giovihezza »<br />
Slovaquie<br />
*£-W, m ¥ ,res - - !• Ward (Angleterre);<br />
15'. 22" 6/10 ; Tanaka (Japon), 15' 24"<br />
•i'10 ; 3. Vietrinas (Lithuanie) ; 4. Fech-<br />
ner,<br />
ATHLÉTISME<br />
200 mètres finale. ^ i. Sir John Hon s<br />
21" 6/10; 2. Holmes (Angl.), 21" 8/10- 3<br />
Souzuki (Japon), 21" 9/10; 4 Vollmer<br />
(Allemagne); 5. Zoumer (Allemagne) - 6<br />
Pfug (Allemagne).<br />
400 mètres haies finale. — 1. Kovacs<br />
(Hongrie), 53" 2/10, record universitaire-<br />
2. Wegner (Allemagne), 53" 5/10; 3 Notl<br />
tsbrock (Allemagne), 55" 7/10; 4. Neias<br />
(Hongrie); 5. Bannister (Anglais); 6.<br />
Snali (Angleterre).<br />
Saut en longueur féminin — 1 Wa-<br />
msiewiez (Pologne), 5 m. 73- 2. Goep.<br />
per (Allemagne), 5 m. 67; 3. Mau-er-<br />
mayer (Allemagne), 5 m. 40.<br />
Saut à la perche (finale). — 1. Nis-<br />
hida (Japon); 2. Ohie (Japon); 3. Hart-<br />
mann (Allemagne); 4. Coanyl (Hon-<br />
grie).<br />
ESCRIME<br />
Tournoi de sabre individuel. — 1<br />
Rauczy (Hongrie), 6 victoires; 2 Ge-<br />
revich (Hongrie); 3. Berczelly (Hon-<br />
grie).<br />
FOOTBALL<br />
Angleterre bat la Lettonie par 5 à 3;<br />
Hongrie bat Allemagne par 2 à 1<br />
Angleterre bat Lettonie, 5 à 3.<br />
Hongrie bat Allemagne, 2 à 1.<br />
BASKET-BALL POUR DAMES<br />
<strong>La</strong> Lettonie bat la Hongrie par<br />
30 à 26.<br />
TENNIS<br />
Simple-messieurs (finale). _ Henckel<br />
(Allemagne) bat Gabrovitz (Hongrie),<br />
par 3-6. 6-3, 7-5, 6-1.<br />
Classement du lawn-tennis. — 1. Alle-<br />
magne, 37 points ; 2. Hongrie, 34 ; 3,<br />
Paris, 17 août.<br />
PRIX DE PICPUS<br />
monté ; 7.000 francs; 2.025mètres.<br />
1. Jean Bonheur (R. <strong>La</strong>mpé) G 9 •<br />
à M. R. Boyer P, 5 50<br />
2. Jupiter VII (M. Roussel),<br />
à M. Buchotte p 7 50<br />
3. Jahel d'Or (Ph. Anse), au<br />
Haras de Coudray P 7 »<br />
Non placés: : Julia, Jonquette, Jou-<br />
jou B, Joséphine II, Katynka, J'arri-<br />
verai IV, Jarnac Wilkes.<br />
Jean Bonheur (Passeport-Rosa Bon-<br />
heur), entraîné par B. <strong>La</strong>mpe.<br />
PRIX DE CLIGNANCOURT<br />
(attelé ; à vendre).<br />
6.000 francs ; 2.800 mètres.<br />
1. Dépêche Toi V (d'Haène). G 10 50<br />
à M. d'Haène P 7 50<br />
2. Etna II (A. Expert), à<br />
M. R. Expert P 9 50<br />
Non placés ; Fol Enfant. Francceur-<br />
VI, Foggia, Gournay-II, Héraclès.<br />
Dépêche Toi V (Enoch-Josette), en-<br />
traîné par A. d'Haène.<br />
PRIX DE LA BOURSE<br />
attelé ; 8.000 francs; 2.100 mètre».<br />
1, Kama Deva II (Sourrou-<br />
bille) G 10 50<br />
à M. F. <strong>La</strong>borde P 7 »<br />
2. Ker Adèle (H. Masson),<br />
à Mme Villenave P « »<br />
Non placés : Kravy, Khmer, Kind,<br />
Kapo Svar, Kel Site.<br />
Kama Deva II (Vauville III-Une Can-<br />
tin.), entraîné par A. Sourroubille.<br />
PRIX DE BERCY;<br />
(attelé mixte)<br />
10.000 francs ; 2.300 mètres.<br />
1. Indoustan (H. Masson).... G 20 »<br />
au Haras de Belle vue.... P 10 50<br />
2. Ile de France VII (Butti),<br />
à M. A. Bourras P 34 50<br />
Non placés : Ira T, Indus, Jessie B.<br />
Indoustan (Trianon-Winnie de For.)<br />
entraîné par H. Masson.<br />
PRIX TANIT<br />
9.000 francs. — 2.000 mètres<br />
1. Quick (F. Hervé) - G 19 50<br />
au prince Aly Khan p 8 50<br />
2. Mondicourt (G. Duforez)<br />
à M. Ed. Basson p 8 »<br />
Non piacés : L'Alsacien-n, Noche-de-<br />
Reyes. Gouyate, Orvieto. Le Roi-Jean.<br />
Distances : courte têtè, une tête et<br />
demie, deux têtes.<br />
Quick (Nino et Queenly). Entraîneur:<br />
Ch. Barèller.<br />
PRIX DE HOULGATE<br />
12.000 francs. — 1.200 mètres<br />
1. <strong>La</strong> Garde (F. Hervé) G 53 50<br />
à M. A. Hoffmann P 17 50<br />
2. Dorinda (Ch Semblât)<br />
à M. Ed. Esmond P 9<br />
Non placés : Lively Rari, Vertueuse,<br />
Coppelia. The Vamp.i Northumbria.<br />
<strong>La</strong> Garde (Nouvel an et <strong>La</strong> Xota). En-<br />
traîneur : G. Anselmi.<br />
Distances : une longueur et demie,<br />
une demi-longueur, une demi-longueur,<br />
PRIX DE BEUZEVAL<br />
15.000 francs. — 1.600 mètres<br />
1. Scherzo (G. Duforez) G 21 50<br />
à M. Jean Stern p 10<br />
2. Toi-et-Moi (A. Dupuit)<br />
à M. Ch. Bariller P 14 50<br />
3. Joyeuse (C. Sautour)<br />
à M. L. Marchât p 28<br />
Non placés : Helder, Celandlne Qui-<br />
loa, Cœur-Brûlé, Xantho.<br />
Distances : deux longueurs, une de-<br />
mi-longueur, une demi-longueur.<br />
Scherzo (Clarissimus et Scboking).<br />
Entraîneur : A. Boberts<br />
<strong>La</strong> campagne que « L'Express » a<br />
entreprise pour procurer à ses lecteurs<br />
le moyen d'apprendre les langues étran-<br />
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qui accompagnent les coupons et rous<br />
temercient d'avoir fait cet effort.<br />
Cette méthode qui utilise le phonogra-<br />
phe convient à tout le monde. Elle ne<br />
vous oblige pas à vous plier à des heures<br />
de cours fixes. Vous pouvez utiliser cha-<br />
que minute libre pour écouter une leçon.<br />
L'Institut Linguaphone créateur de cette<br />
méthode, a obtenu la collaboration ries<br />
phonéticiens et pédagogues les plus cé-<br />
lèbres dans chaque pays pour la prépa-<br />
tation et l'enregistrement du texte. Ain-<br />
si, chacun de ceux qui apprennent par<br />
le Linguaphone reçoit l'enseignement<br />
des meilleurs professeurs du monde. Fas<br />
un cours privé ne lui donnerait cela.<br />
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gne s'applique surtout aux quatre lan-<br />
gues. Anglais, Allemand, Espagnol et<br />
Italien. Chaque cours comprend la mé-<br />
thode, lis livres nécessaires, les vocabu-<br />
laires, les exercices écrits, le cours com-<br />
plet enregistré sur disques par les grands<br />
professeurs déjà mentionnés, et l'Insti-<br />
tut Linguaphone vous fournit gratuite-<br />
ment la correction de vos devoirs écrit»<br />
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avons pu obtenir de l'Institut Lingua-<br />
phone une réduction de prix considéra-<br />
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qué et qui constitue le Cours, coûte habi-<br />
tuellement 800 francs, prix impose Nos<br />
lecteurs peuvent recevoir ces cours en<br />
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tant au lieu de fiOO francs Ils peuvent<br />
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suels de 140 fr., soit en tout 700 francs<br />
au lieu de 850 francs.<br />
Nos lecteurs qui n'ont pas de phono-<br />
graphe peuvent aussi obtenir pour le<br />
prix réduit de 440 francs, un appareil<br />
de tout premier ordre vendu habituelle-<br />
ment 550 francs.<br />
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instamment engagés à profiter tout de<br />
suite de l'avantage exceptionnel qui leur<br />
est offert parler dans trois ou quatre<br />
mois la langue qu'ils doivent savoir car<br />
il est inadmissible, aujourd'hui de r.e<br />
pas connaître au moins une autre fnn-<br />
que que le français ou de la mal oarler<br />
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(monté)<br />
10.000 francs ; 2.800 mètres.<br />
1. Idaho (Seroin) G 10 50<br />
à M. J. Fougère P 6 50<br />
2. Indécis (M. Alavoine), à<br />
M. Godet P 24 »<br />
3. Joie Badine (Buisson) à<br />
M. L. Bourgeois P 10 »<br />
Non placés : Gauchos II, L'Abbaye,<br />
Grand Maître II, Harvey, Idylle No-<br />
n&ntciiSG<br />
Idaho (Un As-Nubienne), entraîné<br />
par M. Gypteau.<br />
PRIX DE DUBLIN<br />
(Attelé) .<br />
15.000 francs ; 2.300 mètres.<br />
1. Calibot (F. Devrees) G 24 50<br />
à M. A. <strong>La</strong>balette P 16 »»<br />
î. Gracieuse VII (H. Masson),<br />
au Haras de Belleville... P 37 >»<br />
Non placés -, Héroïne B, Habra, U<br />
Trotte Fly, George Todd.<br />
Gai i bot (Vertueux-Arnica). Entraîné<br />
par F. Devrees.<br />
PRIX DES BUTTES-CHAUMO<strong>NT</strong><br />
(attelé) 8.000 francs ; 2.300 mètre»<br />
1. Joudessa (Lecomte) Q 48 »»<br />
à M. Ch. Perot P 18 »»<br />
2. Jereste-II (O, Desmedt)<br />
à M. V. Sarnain P 1S 60<br />
Non placés : Jean-de-la-Lune-II, Joli-<br />
Voisin. Jouviers, Joyeuse-Valur.<br />
Joudessa (Louvols et Odessa), entraî-<br />
né par Ph. Rousselot.<br />
OFFRE SPECIALE AUX LECTEURS DE L « EXPRESS DU MIDI »<br />
^BIBIflllBIIIBIIIIIIRBIIIPNB|n*a»niiggii9cest d'Addis-Abeba. 1 et ententes incompatibles avec ses ter- villeiriurlenn»; 31 Billeraçh. Maren«o : sa.<br />
entrer dans la controverse har- mes. < 1 Martine*, Maiengo; 33. Guiiies. Marengo.<br />
Doit u.s. vi<br />
qui <strong>s'est</strong> instituée, signalons que les<br />
PRIX DE LA MUETTE<br />
(atelé) 8.000 francs ; 2.800 mètres<br />
131. Izam (Butti), 132. Irmack (Perlbarg),<br />
133. Guerrier II (Helard), 134. Griselidis<br />
(Jean Tardivon), 136. Harceleur II (M. Capo-<br />
villa), 137. Ixelles (Ph. Koch), 139. Hydravion<br />
(Wannepain). 140. Hémlone M (Pucheu), 141.<br />
Gournaisienne et 145. Hachette (Vrommant),<br />
143. Hep Hop (Essartial), 144. Flossie Worthy<br />
(SouchM). 146. Hautbois (H. Masson), 147.<br />
lanina IV (Locatelli), 148. Heurtebise (H,<br />
Netter).<br />
PRONOSTICS<br />
Paris-Sport (Lynx). — Jaspineuse et Jack<br />
Tum — intrépide VII et inédit IV — Jessie<br />
B. et Hericy II — Faux Bonhomme et Fris-<br />
court — Impétueux et Impétueuse II — Ca-<br />
lumet, Delco et Ureen lielp — Hiogo et<br />
Guerrier II.<br />
<strong>La</strong> Veine (Augure). — Juriste et Jack Tum<br />
— Intrépide VII et Julia P. — Horus U et<br />
Indiana VII ' ' t-'riscourt et Glovanna —<br />
Impétueux H et Helder — Kraher et Calu<br />
met Delco — Irmack et lemione M.<br />
I.e loihey (Vigilant). — Impériale H e'<br />
Ida Wilkes — Jeson et. Joinville Wllkes<br />
...... n et jorus — Etretat et -Jeannette B.<br />
- impétueux " et n^ou\ m - çsiumet<br />
Delco et lus&ard U - Heurte Bise II et 11a-<br />
dieue.<br />
PRIX DU HAVRE<br />
15.000 francs, 1.200 mètree<br />
358. Maronde (W. Sibbritt), 353. Mademoi-<br />
selle d'Argagnon (G. Delaurle). 354. Le Petit<br />
Pierrot (W. Johnstone). 355. Pont au Chan-<br />
ge (A. Rabbe), 356. Ambush (R. Leurson.<br />
358. Gatinaise (P. Villecourt). 359. Licht-<br />
nlng (Ch. Semblât), 350. Gold Mlnt (R. Bre-<br />
thes), 361. Don Milo (G. Bridgland), 362. Pa-<br />
ris-Nord (G. Duforez), 363. Témérité (F, Ro-<br />
chetti), 365. Allusion (A. <strong>La</strong>vlalle), 365.<br />
Croix de Lorraine (A. Dupuit).<br />
PRIX MOR<strong>NT</strong><br />
100.000 francs, 1.200 mètres<br />
372. Remember (A. Dupuit, 373. Nintii Du-<br />
ke (R. Brethes). S74. Gaffeur (F. Rochetti).<br />
375. Bach Agha (J. Thompson), 377. Fragran-<br />
ce (W. Sibbritt), 378. Mistress Ford (Ch.<br />
Semblât), 379. Amalia (C. Bouillon), 381.<br />
Wizzard (W. Johnstone).<br />
PRIX DE TROCVILLE<br />
30.000 francs, 2.400 mètre»<br />
392. Zuenoula (X.), 394. Kern II (C. Sau-<br />
tour), 385. incunable et 405. Anath (C. Bouil-<br />
lon),' 396. Le Négus (X.), 397. Randolph (W.<br />
Sibbritt), 39S. Sarn (W. Johnstone), 400. Va-<br />
letta (A. <strong>La</strong>vialle), 401. Officine (R. Brethes,<br />
403. Polititia (A. 'Dupuit.<br />
PRIX DES MARETTES<br />
15.000 francs, 2000 mètre»<br />
411 Le Centaure (A. <strong>La</strong>vialle), 412. Da Vinci<br />
,G.' Bridgland). 413. Polititia (A. Dupuit),<br />
416. Prodiie (G. Duforez), Dark Ring (Ch.<br />
Semblât), -418. Sabir (J. Thompson), 41».<br />
Brian Boroimhe ;A. Schreiner), 420. AmDre<br />
(R. Brethes), 422. Take My (Rochetti), 424.<br />
Maximal! (A. Chéret). -426. Makaua (A. Pa-<br />
vée).<br />
PRONOSTICS<br />
paris-Sport (Lynx). Ecurie Pierre Wer-<br />
thelmer et Rebuffade — Trance-Montagne<br />
et Bilbao IV — Paris Snord et Croix de<br />
Lorraine — Ecurie Simon Guthmann et<br />
Amalla — Kern II et Incunable — Poli-<br />
titia et MaxlmaU.<br />
<strong>La</strong> Veine (Augure). — Goodbye Blues et<br />
Ecurie P. VVertneimer — Sa Parade et<br />
Knight of Malta — Témérité et Paris Nord<br />
— Amalia et Mistress Ford — Fine Weed et<br />
Anaih — Vendaval et Sabir.<br />
Le Jockey [Vlgllantl. — <strong>La</strong> Frousse et Or-<br />
tie Blanche — Sa Parade et Snlght of Malta<br />
- Don Milo et Gold M-nt — Mistress *ord<br />
et. Amalia — Fine Weed et Kcurie de Roths-<br />
child — Vendaval et Makalla.<br />
L intransigeant. — lîcurle E. Marchano<br />
et <strong>La</strong>lla RonKh - Sa Parade et Tranche<br />
Montagne — Llghtnlng et. Témérité — Mis-<br />
tress Ford et. Amalia — Sarn et Kaffa —<br />
UaxlniaJU et PoUUUa.<br />
1. Reine Dénouste.,<br />
à M. Maîtreau.<br />
Walk-ower,<br />
PRIX DU GOUVERNEME<strong>NT</strong><br />
DE LA RÉPUBLIQUE<br />
(Trot attelé)<br />
3.000 franc* — 2.800 mètres<br />
1. Héliette Leyburn G 12<br />
à M. Acézat P 7 ;<br />
2. Haute-Ville......<br />
à M. Pujol P 7 .»<br />
Non placés : Ivile T, Yvonnette. Julia.<br />
Temps : 4*35", 4'27".<br />
STEEPLE-OHASE MILITAIRE<br />
3« SÉRIE<br />
1.100 francs — 3.000 mètres<br />
1. Coccinelle, M. L. C. Rougé G 11 50<br />
2« Hussards P 8 »»<br />
2. Gigolette-III, M. L. C. de<br />
Cordon, 2° Hussards P 14 50<br />
Non placés : Potlneur, Lombize, Ma-<br />
rantha (tombé), Bewitching Star (tom.<br />
bé).<br />
Distances : 3 longueurs.<br />
PRIX DE LA SAVE<br />
'(Trot monté ou attelé)<br />
5.000 francs — 2.850 -mètres<br />
1 Héliette Leyburn G 69 »»<br />
à M. Acézat P 16 "a<br />
2. Elégant V<br />
à M. Ferratgé<br />
3. Gamin de Paris<br />
à M. Richard<br />
Non placés : Dorina-III, Druse, Gour-<br />
met Gentlemen, Gladus Veda, Grane.<br />
Temps : 4'24". 4'26", 4'28".<br />
j TU II H IIIIMIIII _^<br />
•CYCLISME-<br />
H<br />
«SH^ain«naa«JBBSBBBBSBilHIBSl!»'<br />
Les championnats du Mond«<br />
professionnels et amateurs<br />
sur route<br />
Bru.xelles, 17 août.<br />
Cet après-midi a eu lieu le poinçonnage<br />
des machines et des roues. Il fut d ailleurs<br />
assez mouvementé, car les organisateurs fi-<br />
rent sortir coureurs et publie de façon que<br />
l'opération puisse se dérouler normalement.<br />
Cela, ne lit pas l'affaire de Legrùves qui<br />
s'énerva, mais les dirigeants français fini-<br />
rent par lui faire entendre raison et une<br />
fois que le poinçonnage fut terminé, tout<br />
rentra dans le calme.<br />
U sera très difficile aux concurrents de<br />
maquiller les vélos, car ceux-ci ont reçu un<br />
plomb au cadre, un plomb a chaque moyeu<br />
et deux traits de peinture blanche et verte<br />
sur chaque Jante.<br />
Aucun coureur ne roula, ce matin, sur le<br />
circuit. L'entraînement pour tou» est ter-<br />
miné. Les concurrents se reposent avant M-<br />
iournée décisive. Les amateurs qui partiront<br />
a 7 heures, auront à couvrir douze tours<br />
du circuit, soit 162 tan. Les professionnel»<br />
partiront a 12 h. 30 pour seize tous da cir-<br />
cuit, soit 216 kilomètres, et ils auront qua-<br />
rante-six lois à grimper la cote de 3 km.<br />
600, ce qui leprésente 60 km. 900 de côte».<br />
Cette côte permettra à la bataille de se<br />
dérouler dans les meilleures conditions de<br />
régularité et donnera la victoire aux meil-<br />
leurs.<br />
Les partants. — Professionnels : Allema-<br />
gne : Bautz, Kijewskl, Hodey<br />
Australie : Oppermann, Miliken, Stuart.<br />
Autriche ; Max Bulla, Thallinger, Eluder-<br />
Belgique : Danneels, Aerts, Rebry.<br />
Espagne : Canardo, Montero, Destrieux.<br />
France : Speicher Legrèves Archambaud.<br />
Hollande ; Middlekamp, Stuyut, Heeren.<br />
Hongrie : Istens.<br />
Italie : Guerra, Olmo, Blnl.<br />
Luxembourg : A. Mercb, Clemea», Be-<br />
ving.<br />
Suisse : Egli, Amherg, Alt. Bula.<br />
Amateurs : Angleterre : Hoiland, gtal-<br />
lard, Youll.<br />
Autriche : Kuhn. Sehnalelr,, Maler, Hoi-<br />
ner.<br />
Allemagne. : KrucM, WoLkert, Lober, Wen-<br />
del.<br />
Vander-Motten, Dehogne, Toek,<br />
P 41 »<br />
P 9 50<br />
Charpentier, Goujon, Vergill,<br />
.- Braspennlng, Jansen, Nuyten,<br />
•AUTOMOBILISME:<br />
B B<br />
BBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBSB<br />
Le Grand Prix de Nice<br />
Nice, 17 août.<br />
Ce soir, de 18 à 19 heures, a eu lieu la<br />
troisième et dernière séance d'entralne-<br />
ment pour les concurrents du Grand rrix<br />
automobile de vitesse d» la ville de Nice,<br />
dont le départ sera donné demain, à 16 h.<br />
Tous le» concurrent» engagés étaient pré-<br />
sents et- 1» melllsuT terni» a été réalisé<br />
par le champion italien Nuvolari, qui a<br />
couvert un tour de circuit en 1' 43" 3/10, à<br />
une moyenne stpérieure a m kilomètres à<br />
l'heure.<br />
Derrière Nuvolari viennent dans l'ordre :<br />
Farina, r 47" 1/10; Ohiron, 1' 47" î/10 ;<br />
Lehoux et Zehender, 1' 48"; Dreyfus et<br />
Etancelln, 1' 4S" 2/10; Barbieri, f -48'' 3/10.<br />
Sommer, V 48- 5/10; Martin, f 52" 1/10 ;<br />
Chambos't, 1' 53" ; Ruesch. 1' 53" 9/10; l'An-<br />
glais Brian Lewis, i' 57" 8/10; Raph, 1'<br />
5tî' 3/10 et Bolfietti, 2' 04".<br />
r Bsararsi tnra WBBB armBBBBBB B»<br />
AERONAUTIQUE!<br />
LA COUPE GORDON-BENNETT<br />
Varsovie, 17 août.<br />
Le délai d'inscription à l'épreuve in-<br />
ternationale de la coupe Gordon-Ben-<br />
nett pour ballons libres a expiré le 15<br />
août.<br />
Etats inscrits mettant en lignes treize<br />
ballons : la Belgique, la France, les<br />
Pays-Bas, l'Allemagne, la Pologne, la<br />
Suisse et les Etats-Unis.<br />
Belgique<br />
Dumoulin.<br />
France :<br />
Mauret.<br />
Hollande<br />
Scbipper.<br />
Hongrie : Nemeth, Liszkay, Karany, Ele».<br />
Italie ; Bizzl, Mancinl, Dellangla, Mal-<br />
dmi.<br />
Luxembourg : Didier. Majerus, Relnard,<br />
Monète.<br />
Pologne : KleJbasa, Olecki, Napieral»<br />
Suède : Erickssen, Gustafsson, Berg, Caris-<br />
son.<br />
Suisse : Buohwalder, Nievergelt, Wys».<br />
Ott.<br />
Tchécoslovaquie : Haupt, Krbeg, Losek.<br />
lin pronostic. — Chez les amateurs, 1»<br />
lutte semblé devoir se dérouler entre 1*<<br />
Italiens et les Français, mais 11 ne faut<br />
pas pour cola négliger les Hollandais crut<br />
sont toujours redoutables, et les Belges et<br />
les Anglais.<br />
Nous alignons un trio remarquable oon»-<br />
titué de Charpentier. Goujon , et Vergill.<br />
Charpentier est le grand vainqueur de la<br />
saison et devrait être demain soir cham-<br />
pion du monde amateurs, mais 11 aura^<br />
surveiller son ami Goujon qui est plus<br />
au sprint.<br />
L'Italien Bizzl et le Belge VanderJ<br />
Chez les nations où le cycllsq<br />
honneur seront représentés Belgj<br />
Français, Australiens. LuxemboJ<br />
lemands, etc., se disputeront^<br />
c'est entre trois grand*»<br />
t-il, que la victoire se dj|<br />
Franco et Belgique.<br />
I) est probable que la<br />
échappées dès le début. ArcH<br />
Dry, deux rouleur» fornUdarl<br />
de se sauver dès le départ main" pourront-<br />
Ils tenir la distancer S, oui la victoire re-<br />
vendra au plu» endurant mAis dans le<br />
cas contraire, où la cour» « déroulerait<br />
«n peloton, il semhle alor» que le* Speicher,<br />
Legrèves ' Olmo, Guerra Danneels Aerts<br />
et Blnl se réserveront pour le sprint final.<br />
C'est Ici que le pronostic devient diffi-<br />
cile, car leurs chances de succès varieront<br />
selon les antres coureurs qui pourraient les<br />
emmener. Olmo partira grand favori mat»<br />
Legrèves et Speicher ont leur mot à dire<br />
dans l'affaire et i! ne serait nullement sur-<br />
prenant que Legrèves endosse demain soir<br />
le maillot arc-en-ciel, car 11 a une revan-<br />
che à prendre sur le sort qui lui fut i:on j<br />
traire lors du championnat de France et<br />
dans le Tour de France Souhaitons donj<br />
que l'épreuve se déroule normalement e><br />
uue la victoire aille au meilleur.<br />
<strong>La</strong> plus grande Loterie du Mi<br />
Le plus grand Paquebot du monde...<br />
LOTERIE MTIOUIE : 27 AOUT<br />
U!lll!lilll!linili!illlllliillillilllillll!liii!ll!lllJI!'' , 'l!iil! , 'i»!1îi!:în!liii ; l<br />
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
DIMANCHE 18 AOUT 1935<br />
U u<br />
LA JOURNÉE<br />
U 18 AOUT 1935<br />
Saint du jour : Sainte Hélène.<br />
Fête à souhaiter. ; Saint Eudes.<br />
»»-> u h. 30, d [a prairie des Filtres<br />
Ciraue finder.<br />
21 heures, à la prairie des<br />
Ciroue Pinder.<br />
Fil-<br />
tres<br />
Chez ies Scouts<br />
LE BEAU UAMH<br />
DE LA 12* TOULOUSE<br />
1 neuit;, et ut) minutes de rapide, que<br />
tOuo u utilisèrent pas a dormir — cer-<br />
tains même manneslerent leur inten-<br />
tion de ne pas termér l'œil. « Ce n'est<br />
pas pour ceia que l'on va au camp, ni<br />
en rapide, quand on veut dormir on va<br />
au Ut i>.<br />
Ma loi, c'est un raisonnement qui,<br />
iusou'à un certain point peut se soute-<br />
nir Maigre cela, Jean Paul II et René<br />
ont sûrement battu le record de la du-<br />
rée ae sommeil, bien installes dans les<br />
rjorte bagages, baptisé pour la circons-<br />
tance du nom prétentieux de « hamac ».<br />
Francis, lui, a totalise, en divers com-<br />
partiments, et par séries, un nombre<br />
impressionnant de minutes. A qui le re-<br />
cord de bavardage et de galéjades, bien<br />
sûr à André. Le record de distance par-<br />
couru dans le wagon revient nettement<br />
au chef et à M. l'abbe...<br />
Saluées au passage : bien des cho-<br />
ses la Cité de Carcassonne, éclairée<br />
par'la lune, les yipnes et les oliviers les<br />
rivières, le Rhône, Tarascon, Istres, Ber-<br />
re, Maynane, le tunnel du Rove, etc.,<br />
etc À" Marseille, après un première messe<br />
de camp : excursion de 2 heures en mer.<br />
Château d'If, Corniche, Joliette, au cours<br />
de laquelle, Jean fit l'aumône aux pois-<br />
sons d'une belle pièce de dix francs,<br />
à cause d'une trajectoire mal calculée<br />
dont le point de chute dessina dans la<br />
mer quelques « ronds », seule monnaie<br />
de la pièce.<br />
« Comme cela, conclut spirituellement<br />
un gars, les poissons pourront s'ache-<br />
ter ce qu'ils préfèrent » et un autre<br />
d'ajouter : « d'ailleurs elle n'est pas<br />
perdue puisaue nous savons où elle est >r<br />
Déjeuner à Notre-Dame de la Garde, pè-<br />
lerinage et contemplation du beau pa-<br />
norama de Marseille.<br />
Le soir, suite de la visite de la ville<br />
et bain dans une bouillabaisse bien mar-<br />
seillaise mais peu « propre » à l'usa-<br />
ge attendu.<br />
Dieu nous garde des bains de Mar-<br />
seille-Plage ! Tous nos petits, en excel-<br />
lentes dispositions rassurent leurs pa-<br />
rents : ils sont contents, tout va bien<br />
et tout ira mieux encore s'ils reçoivent<br />
bientôt un mot de chez eux.<br />
Les allocations familiales]<br />
Le ministre du travail fait connaître<br />
qu'un décret du 2b juillet 1935 rend ap-<br />
plicable la loi du 11 mars 1932 sur les<br />
allocations familiales à de nouvelles<br />
catégories professionnelles.<br />
<strong>La</strong> data effective de la mise en ap-<br />
plication de cette mi a ces catégories,<br />
dont suit rénumération, esj fixée au<br />
i* octobre 19;>.><br />
Station service.<br />
Marchand au détail de ccmbustibles<br />
trolft, de mazout, d'huiles, de graisses<br />
pour voitures automobiles.<br />
Marchand au détail d ecombustibles<br />
livrant ses marchandises par moyens<br />
de transports hippomobiles ou automo-<br />
biles.<br />
Dans le sous-groupe 4 3 c de la no-<br />
menclature des industries et profes-<br />
sions de la Statistique générale de la<br />
Franco :<br />
N" 4.61 (fabrique d'articles, objets,<br />
uStensiies, outils en bois.<br />
N" 4.612 (Tonnellerie). •<br />
N' 4.646 (fabrique de modèles pour<br />
la mécanique, la fonderie).<br />
N ' 4 6400 (modeleur, s. s. i.).<br />
N' 4 052 (fabrique de grillages, treil-<br />
laces. treillis en bois)<br />
.N" 4.654 (fabrique d'archets).<br />
Dans .e sous-groupe 4 B h de la no-<br />
menclature :<br />
N* 4.1S5 (préparation de triperie à<br />
l'exception des entreprises vendant au<br />
publia au détail).<br />
N" 4.19 (charcuterie, à l'exception des<br />
entreprises vendant au public en dé-<br />
tail!.<br />
Dans le sous-groupe 5 B c r<br />
N° 56 (navigation maritime).<br />
N' 5 60 i marin s. s. i.).<br />
fi" 5-61 (compagrnie de navigation).<br />
N* 5.62 (remorquage en mer).<br />
Les employeurs ressortissant a ces<br />
catégories professionnels devront<br />
donc s'affilier à une cuisse da com-<br />
pensation agréée dans Ut région où se<br />
trouvent situés leurs établissements.<br />
Ces employeurs seront, en effet, res-<br />
ponsables vis-à-vis de leur personnel<br />
du service des allocations familiales,<br />
à partir de la date où la. loi est appli-<br />
cable à leur profession.<br />
Eu outre des sanctions prévues par<br />
lu loi, ils s'exposeraient, en ne satis-<br />
faisant pas à. l'obligation légale, à des<br />
actions en dommaces-intérêts de la<br />
par* des chefs de famille qu'ils em-<br />
ploient, dommages qui ne sauraient<br />
être inférieurs au montant des alloca-<br />
tions dort ces chefs de famille auraient<br />
été frustrés.<br />
Mais il y a tout lieu de penser que<br />
le cas ne se produira pas et que les<br />
employeurs rempliront scrupuleuse-<br />
ment ies obligations que la loi leur<br />
impose.<br />
MORT DANS LE TRAIN<br />
Hier soir, à l'arrivée du train de Nice,<br />
gare Matabiau, a été constaté le décès<br />
de M. Murius Albeity, violoniste, qui<br />
avait succombé à une crise cardiaque<br />
pendant le trajet.<br />
'Le corps du défunt a été transporté<br />
chez des parents habitant Toulouse.<br />
M. Alberty était originaire de notre<br />
ville.<br />
FEU DE CHEMINÉE<br />
Hier vers 15 h. 30, un feu de cheminée<br />
<strong>s'est</strong> déclaré dans l'appartement occupé<br />
par M. Paul Vlgnères, 3, rue de la Dau.<br />
rade.<br />
Les pompiers de la caserne centrale<br />
sous les ordres du sergent Souques, ont<br />
éteiji_le feu à l'aide de quelques seaux<br />
d'eau.<br />
Dégâts matériels seulement.<br />
UN HOMME VIOLE<strong>NT</strong><br />
Hier soir, Mme Anna Foirac, née<br />
Payade. demeurant 48. place Rachelier.<br />
se "présentait devant M. Picou, com-<br />
missaire de permanence, pour porter<br />
plainte contre son ami. H. François<br />
Muerta. qui l'aurait frappée au cours<br />
d'une discussion.<br />
Une enquête est ouverte.<br />
A VENDRE, directement à l'usager,<br />
cabriolet luxe Renault 7 HP, Monaqua-<br />
tre, 3/4 places, garanti non accidenté,<br />
Parfait état mécanique. Voir Boucherie,<br />
54, rue Pharaon, Toulouse.<br />
<strong>La</strong> Biscotte • DUPLAN > s'impose<br />
par sa légèreté et sa valeur nutritive.<br />
i'i. nie des Changes,<br />
LES CHARBONS DE CARMAUX<br />
LA CARMOLITHE<br />
LE COKE DE CARMAUX<br />
aux meilleures conditions, ainsi que les<br />
boulets et anthracites des meilleures<br />
provenances.<br />
Entrepôt : ROUPERAS. 20, rue Eclu- ) s'itions de l'ordonnance entreprise<br />
cher le caractère frauduleux, résultant<br />
de ce que le mandai de l'ancienne sec-<br />
tion était depuis longtemps révoqué et de<br />
ce que celle-ci avait été déjà mise en<br />
demeure de rendre compte et de vider<br />
les lieux au moment où le bail avait<br />
pris date certaine;<br />
« Attendu, en ce qui concerne la re-<br />
mise des documents, que l'ordonnance<br />
doit encore être confirmée avec cette<br />
précision qu'à défaut de restitution<br />
amiable dans le délai imparti sur état<br />
descriptif détaillé de tous documents,<br />
comptes et éléments de cause et moyen-<br />
nant décharge régulière des administra-<br />
teurs actuels, il sera procédé à un in-<br />
ventaire précis et complet de toutes<br />
les archives, de tous les comptes de re-<br />
cettes et dépenses, de toutes quittances<br />
et décharges, de tous contrats de publi-<br />
cité, en un mot, de toute la comptabili-<br />
té existant ou devant figurer dans les<br />
bureaux de la section, comptabilité qui<br />
devra être arrêtée définitivement ;<br />
« Attendu que la partie qui succombe<br />
doit supporter les dépens ;<br />
« Par ces motifs.<br />
« Et ceux du premier juge non con-<br />
traire qu'elle adopte,<br />
« <strong>La</strong> Cour :<br />
« Confirmant l'ordonnance entrepri-<br />
se; ordonne l'expulsion de la section dis-<br />
sidente de l'U. N. C. des locaux qu'elle<br />
occupe sans droit, titre ni qualité, à<br />
l'entresol de l'immeuble portant le n° 22<br />
des allées Jean-Jaurès, à Toulouse ; ré-<br />
serve à l'Union Nationale des Combat-<br />
tants tous ses droits, tant sur les dom :<br />
mages-intérêts éventuels, qu'en ce qui<br />
concerne la prétendue cession de bail<br />
enregistrée le 25 mars 1935 ;<br />
« Dit que le bureau dissident devra<br />
remettre tous documents, contrats,<br />
comptes de recettes et dépenses, pièces<br />
et sommes en sa possession, et qu'à<br />
défaut il devra en être fait un inven-<br />
taire détaillé, que la caisse devra être ar-<br />
rêtée par les soins de M» Maurel, que<br />
la Cour maintient dans ses fonctions;<br />
« Maintient pour le surplus et en tant<br />
que de besoin, toutes les autres dispo-<br />
se-Matabiau. — Téléphone : 21764.<br />
azette Judiciaire<br />
A la Cour d'Appel<br />
UN JUGEME<strong>NT</strong> I<strong>NT</strong>ERESSA<strong>NT</strong><br />
A PROPOS DE L'ASSOCIATION<br />
D'ANCIENS COMBATTA<strong>NT</strong>S<br />
DE LU. N. C.<br />
Distinction honorifique<br />
Nous apprenons avec plaisir que<br />
M. de Sugier, vice-président de l'Œu-<br />
vre générale des Orphelinats et Mai-<br />
sons de retraite des fonctionnaires,<br />
vient de recevoir la Médaille d'argent<br />
de la Mutualité.<br />
Nous adressons à M. de Sugier nos<br />
bien vives félicitations.<br />
Nouvelles Religieuses<br />
NOMINATIONS ECCLESIASTIQUES.<br />
— M. l'abbé Julien Brun, nouveau prê-<br />
tre, est nommé au Petit Séminaire de<br />
Poli gvian-Montrej eau.<br />
M. l'abbé Jean de Stegge. nouveau<br />
prêtre, est nommé vicaire à Cadours.<br />
TS DIVERS<br />
i CRIME MrSltRIEUX<br />
« Condamne Syrlan,<br />
aux dépens. »<br />
Sens et Havrez;<br />
Sports et Préparation Militaire<br />
Stockage des blés<br />
de ta récolte 1935<br />
Par décret en date du 2 août 1935,<br />
le ministre de l'agriculture a fait con-<br />
naître lf.& conditions de stockage des<br />
blés de la récolte 1935-<br />
Voia les grandes lignes du cahier<br />
des charges régissant le stockage :<br />
Les souscriptions devront être éta-<br />
blies par les agriculteurs en double<br />
exemplaire et suivant modèle annexé<br />
au sainer des charges.<br />
Elles ne seront reçues qu'accompa-<br />
gnées d'un versement de 4 fr. par IJÙID»<br />
t'ai de blé souscrit, sauf pour les adhé-<br />
rents ayant déjà stocké pour la récolte<br />
de 1934 auxquels il sera tenu compte<br />
des sommes qu'ils ont déiu versées à<br />
cet effet.<br />
Les engagements de livraison devant<br />
être adressé* au ministre de l'agri-<br />
culture avant le 1 er septembre 1935, ils<br />
ne seront reçus aux bureaux de la Coo-<br />
pérative que jusqu'au 25 août 1935, der-<br />
nier délai.<br />
L'importance des contrats pouvant<br />
être réduite par !e ministre, les sous-<br />
cripteurs seront informés de toutes<br />
modifications pouvant être apportées<br />
à leur?, engagements.<br />
Le financement, de la récolte 1935<br />
bénéficient de contrat de stockage fera<br />
l'objet d'un décrit du ministre de<br />
l'agriculture qui en indiquera tomes<br />
les modalités. <strong>La</strong> Coopérative en infor-<br />
mera les souscripteurs dès réception.<br />
t .es agriculteurs désireux de stocker<br />
r récolte par les soins de la Coopé-<br />
rative des producteurs de blé de la<br />
i—,to Garonne. 9, rue Ozenne, Maison<br />
inculture, à Toulouse, peuvent<br />
à cette coopérative qui leur<br />
IS formules et toutes indica-<br />
» 1 =3.<br />
^Espagnols<br />
JEspagne nous commu-<br />
Il paraît que le ministre de la guerre<br />
proposera au prochain Conseil, un dé-<br />
cret pour étendre aux Espagnols rési-<br />
dant en Europe, ic-s facilités qui sont<br />
accordées à ceux qui résident, en Amé-<br />
rique pour le service militaire.<br />
UN HOMME EST DECOUVERT<br />
ETRANGLE<br />
SUR LA PRAIRIE DES FILTRES<br />
Samedi matin, alors que le person-<br />
nel du Cirque Pinder, installé sur la<br />
Prairie des Filtres, vaquait à ses oc-<br />
cupations a l'intérieur et autour du<br />
campement, M. Joseph Fidelin, chauf-<br />
feur au cirque, apercevait au milieu<br />
de la prairie, un homme semblant<br />
dormir.<br />
Il n'y prit d'abord pas garde, mais<br />
le retrouvant une heure plus tard dans<br />
la même position, il s'approhait de lui<br />
et constatait qu'il était sans vie.<br />
LA POLICE ALERTÉE<br />
Il se rendit aussitôt auprès de la<br />
direction du cirque pour lui signaler<br />
la découverte et M. Bonnefous, com-<br />
missaire de police du 7» arrondisse-<br />
ment, avisé, se rendit sur les lieux.<br />
Le Parquet était, aussi alerté et M.<br />
Molinier, juge d'instruction, accom-<br />
pagné de M. Malbreil. substitut du<br />
procureur de Ja République, et de M.<br />
Vie, greffier, ne tardèrent pas à arri-<br />
ver sur la prairie pour procéder aux<br />
constatations et aux premières inves-<br />
ligations.<br />
M. Baise, chef de la Sûreté, accom-<br />
pagné de M. Uliers, inspecteur, se<br />
joignirent aux magistrats pour effec-<br />
tuer la première enquête.<br />
<strong>La</strong> victime, dont on a pu relever l'i-<br />
dentité, est nu nommé Jean Auriol,<br />
«âgé de 24 ans, né a Blagnac et de-<br />
meurant 32, rue Arnaud-Vidal. Il avait<br />
l'habitude de venir coucher toutes les<br />
puits sur la Prairie des Filtres.<br />
Cet individu paraît être peu inté-<br />
ressant, |a Sûreté possède un dossier<br />
le concernant et sur lequsl on i élève<br />
quatre condamnations, dont trois pour<br />
violences.<br />
ETRANGLE SUR PLACE<br />
Les magistrats relevèrent sur la<br />
trachée des traces de strangulation ;<br />
un cachenez le serrait fortement au-<br />
tour du cou, ce qui ferait croire que<br />
la victime aurait été tuée par deux<br />
individus.<br />
L'inscription « Pas de chance » était<br />
tatouée sur l'avant-bras droit du ca-<br />
davre.<br />
Après les constatations, le corps a<br />
été transporté a l'amphithéâtre de<br />
l'Ecole de médecine, où le docteur<br />
Paumes, commis par M. Molinier,<br />
juge d'instruction, procédera à l'au-<br />
topsie.<br />
Une commission rogatoire a été<br />
adressée a Ja Sûreté qui devra re-<br />
chercher el entendre les témoins qui<br />
pourraient donner lies renseignements<br />
sur ce mystérieux crime.<br />
Il se pourrait que Jean Auriol ait<br />
eu une discussion avec des gens de<br />
son milieu et qu'il ait été la victime<br />
d'une querelle plus vive dans la-<br />
quelle il a trouvé la moit.<br />
<strong>La</strong> Sûreté, qui avait été avisée tout<br />
aussitôt, va procéder à des invesiiga<br />
lions qui permettront de retrouver les<br />
fréquentai ions de la victime.— E. de C.<br />
Pharmacies de service<br />
LE DIMANCHE 18 AOUT<br />
Alzac. 5 bis, place de la Patte-d'oie.<br />
Cabrol, 1 bis, allée Saint-Agne.<br />
Cournet. 60. rue Bayard.<br />
Dessort. 35, rue <strong>La</strong>t'ayette.<br />
Lobstein, 48, boulevard d'Arcole.<br />
Ratié, 1 bis, allée des Demoiselles.<br />
Ravaille, 29, Côte Pavée . Montau-<br />
Iran.<br />
Malignon, 48 ter, faubourg Bonnefoy.<br />
Aidai. 15. rue Romiguières.<br />
Service de nuit pendant la semaine<br />
du 18 au 24 août : Malignon, 48 ter,<br />
faubourg Bonnefoy.<br />
EN S HEURES (l RADIODISO ». 26,<br />
ru« Alsace, livre tous travaux d'ama-<br />
teur Exécution parfaite sur i» magni-<br />
fiqu- papier t Ludga-Lumière »,<br />
UNE FEMME INCONNUE<br />
MALADE SUR LA VOIE PUBLIQUE<br />
Samedi matin, vers 10 h. 30. une Itm-<br />
me paraissant àgee de 60 à 65 ans en-<br />
viron, se trouvant de passage rue du<br />
Rempart-Villeneuve, devant l'épicerie<br />
Américaine, a ete prise d'une indisposi-<br />
tion subite.<br />
Elle a ete transportée sans connais-<br />
sance à l'Hotel-Dieu où elle a été admi-<br />
se salle Sainte-Marie, lit n" 15.<br />
Aucune pièce d'identité n'a été trou-<br />
vé sur la malade.<br />
Elle était vêtue de noir, portant un<br />
fichu de tr.taie couleur, des boucles<br />
d'oreille en or ; elle est amputée de la<br />
main gauche.<br />
Eile portait un sac à provision conte-<br />
nant une somme de 43 francs.<br />
UN PALIER BRULE A BLAGNAC<br />
<strong>La</strong> caserne centrale des pompiers<br />
était avisée, hier vers 16 heures, qu'un<br />
incendie venait de se déclarer dans la<br />
métairie de M. Bonnefigue, route de<br />
Grenade, à Blagnac. Le feu avait pris<br />
naissance dans un palier non loin d'une<br />
gerbière.<br />
U ne fallut pas moins d'une heure<br />
de travail aux pompiers pour circons-<br />
crire le feu et préserver aussi la ger-<br />
bière.<br />
UN CRIMF MYSTÉRIEUX<br />
A TOULOUSE<br />
Lire les détails en matière g<br />
Un différend s'était élevé entre l'As-<br />
sociation de iHJ. N. C. (groupe de Tou-<br />
louse) et certains éléments qui avaient<br />
quitté ce groupement â la suite d'inci-<br />
uents sur lesquels nous n'avons pas à<br />
revenir et qui oui fonde depuis un grou-<br />
pe dissident.<br />
Il s'agissait du droit d'occupation du<br />
local et de la remise des Uvrts d'admi-<br />
nistration et de comptabilité.<br />
Après avoir été jugée devant le Tri-<br />
bunal des référés, MM. Syrlan, Sens et<br />
Havrez interjetèrent appel devant la<br />
Cour.<br />
<strong>La</strong> U.""> Chambre, présidée par M. Es-<br />
cudier, vient de rendre son arrêt dans<br />
cette affaire.<br />
Après avoir entendu les deux parties,<br />
M. le bâtonnier Puntous, pour l'U. N.<br />
C, et Al' Pellefigue, p
avis di: DÉCÈS<br />
Monsieur de SAQUI-SANNES; Mada-<br />
Monaeur Gilbert; Mon-<br />
"? e \r n-lbert VIË; Madame, née MAS-<br />
STP et leur fils François-Paul; Madame<br />
S^rnOUX ' familles VIE, de<br />
fffisÀNNES GRILH, MASSIP,<br />
6^ms et autés ont la douleur de vous<br />
-t de la perte cruelle qu'ils<br />
&é£t ^éplouver^n la personne de<br />
Monsieur Paul VIE<br />
unt oère, beau-père, grand-père cousin<br />
S alUé «écédé à Saint-Loup-Cammas<br />
?Haute-Garonne), le 16 août 1935, à<br />
là Selo d n la vofonté du défunt, les obsèpues<br />
ont eu lieu dans la plus tncte in-<br />
U S^nt-Loup-Cammas par Saint-Genlès<br />
;
B<br />
ronne), 20 francs et une plaquette; Taïaut,<br />
à. M. Calmon, restaurant à Cahors, 20 Jr.<br />
<strong>La</strong> France à Lourdes<br />
et une plaquette; Taïaut, à M. Delpouy, rue<br />
du Général Sarrall, 11. Montauban; i' prix<br />
ex aequo. Colline, à M. Bcillard, 18, faubourg<br />
Toulousain, Montauban, 15 francs; Mirka,<br />
à M. Fouache, à Salnt-Vlncent-d'Autejac,<br />
par RéalvlUe (Tarn-et-Garonne); Un lot de De notre envoyé spécial — Sans doute, dit en souriant M la<br />
trois cbiens ; Fanfare. Tendresse et Taïaut,<br />
docteur Vallet. Mais je crois que voua<br />
à M. Garrigues Louis a Mirabel (Tarn-et-<br />
eu avez vu bien d'autres 1<br />
Garonne); 5' prix ; Kadinot, â M. Rouquette,<br />
à Saint-Caprais, par Grenade (Hte-Garon-<br />
;<br />
ne), mcdaillle; Trompette et Mlsettc, à M.<br />
Guimonet, à Caussade, diplôme d'honneur ;<br />
Taïaut, à M. Bras, çafé du Champ-de-Mars,<br />
& Cahor, diplôme d'honneur.<br />
Grifgfons. — Prix d'ensemble : Tustot et<br />
Tapajot, à M. Benals. 23, rue du Lycée, à<br />
Montauban, 40 francs et un collier; 2' prix<br />
d'ensemble : Frigot et Frueite, i. M. <strong>La</strong>belle<br />
Victor, à Ma7ers, par Cazes-Mondenard 1T.-<br />
sent irrésistiblement<br />
C'est la ruée formidable des homet-G.)<br />
30 francs; 3* prix : Trompette, à M.<br />
Maly,' à St-Nauphary (Tarn ct-Garonne), 25<br />
mes de la guerre, des « poilus » de<br />
vingt nations venant à Lourdes pour<br />
francs; 4' prix ex aequo : Taïaut, a M.<br />
Crayss'ac. à eaussade; Finette, à M. Carlet,<br />
csayer d'établir, en une étreinte fra-<br />
abattoir à Montauban (T-et-G.l, 20 fr.; Bruternelle,<br />
les grandes asssies de la. Je<br />
no, à M. Sabatier. à <strong>La</strong>française; Coline. a.<br />
revois cette messe grandiose sur le par-<br />
M. Beaudonnet. à Montclar. 20 francs:<br />
vis de la Basilique du Itosaire, cette<br />
Diplôme d'honneur : Tango, M. Lozely,<br />
immense foule de cent rnil.e hommes<br />
â Eaint-Arthémie. par Molière (T.-et-G.) ;<br />
debout sous les couleurs mêlées de<br />
Filante, à M. Vicamp, à Montpezat; Cibelle,<br />
tous les étendards. J'entends là-bas, à<br />
à M. Cailet, A Montauban; Feufort, à. M. Vi-<br />
droite, entre les deux baldaquins imdal,<br />
à Courneau, par Saint-Vincent-Rlvemenses<br />
où ont pris place les Princes<br />
de l'Elise, les prélats et les dignitaid'Olt<br />
(Lot); Taïaut, à M. Sergues, à Bressols<br />
(Tarn-et-Garonne).<br />
res ecclésiastiques la voix ardente de<br />
l'abbé Bergey lancer, en pathétiques<br />
Divers (courants). — 1er prix : Minerve,<br />
à M. Badoulès, à Albefeullle, <strong>La</strong>garde (T.-etaccents,<br />
les mots d'ordre chrétiens de<br />
la génération du feu et saluer en cette<br />
G.) 40 francs et un étui à fusil; 2« prix :<br />
îencontre inouïe de la. Catholicité les<br />
Néron, à M. Soulier, à Escatalens (Tarn-etinvincibles<br />
espoirs de demain. J'en-<br />
Garonn?); 3" prix : Finot et Mascaro, a M.<br />
Marty Elie. à Albefeuille-<strong>La</strong>garde, 25 fr. et<br />
tends, le soir, la voix de S. E. de cardinal<br />
Liénart, faire écho à la voix du<br />
médaille; 4= prix : Bruno, a M. Nègre, A<br />
Montastruc, par <strong>La</strong>française, 20 francs ; 5»<br />
président de la P.A.C. et confirmer de<br />
prix : Taïaut, à M. Guillorr.a, â Monfer-<br />
sa haute autorité les- graves enseignements<br />
du matin. Puis la vision se prémier,<br />
par Montpezat, 15 francs-, 6« prix :<br />
cise, féerique, hallucinante, envelop-<br />
Trompette, à M. Jouany, à L'Honor-de-Cos.<br />
pée de clameurs : défilés magnifiques,<br />
une médaille; T prix (ex aequo) : Baino, a<br />
M. Foissac, à <strong>La</strong>gravette, par Nègrepelisse,<br />
processions interminables roulement<br />
triomphal des « Ave » et des « Credo »,<br />
10 francs; Ramona, à M. Péfonrgue, A Montastruc,<br />
par <strong>La</strong>française; Taïaut, à M. Pafusion<br />
de tous les idiomes en un chant<br />
. dont vible tout )e cirque des montazini,<br />
à Penne-du-Tarn; Mireille, à M. Cargnes<br />
et qui s<br />
-<br />
er va<br />
lentement mourir<br />
les, à Montauban; Coline, à M. Gare Huaux<br />
sommets, près des étoiles.<br />
C'est ensuite, quelques mois plus<br />
tard, le geste prodigieux du Souverain-<br />
Pontife autorisant ta célébration ininterrompue<br />
de lu niesse pendant les<br />
jours et les nuits historiques qui clôtu.<br />
rèrent le Jubilé de la Rédemption, envoyant<br />
comme Légat son propre secrétaire<br />
d'Etat. S. E. le cardinal Pacelli,<br />
et poussant sa paternelle délicatesse<br />
jusqu'à faire descendre lui-même, de<br />
sa propra voix, sur ces foules innombrables,<br />
grâce aux ondes sonores et<br />
<strong>mystérieuse</strong>s qui se jouent des montagnes,<br />
des mers, des vents et des orages,<br />
la solennelle Bénériction papale.<br />
Et hier, c'était, dans une atmosphère<br />
de foi. de piété et de recueillement<br />
inexprimables, le Congrès du Recrutement<br />
sacerdotal, l'affirmation éclatante<br />
de la continuité de l'Eglise, la<br />
certitude que l'Appel divin est plus fort<br />
que l'or, l'ambition, la ruse, la violence,<br />
la persécution et la mort et qu'il<br />
se fait entendre aux quatre coins du<br />
monde pour un rassemblement plus<br />
compact des ouvriers de la céleste<br />
Moisson.<br />
Quelles journées inoubliables et quels<br />
souvenirs !<br />
A l'heure où je télégraphie, les cinquante<br />
mille pèlerins en marche vers<br />
Lourdes et qui, demain dimanche, y<br />
déferleront en vagues pressées, bercent,<br />
au roulement des trams et des innombrables<br />
autocars, leurs rêves enthousiastes<br />
et leur désir de vivre ardemment,<br />
pendant quatre jours, parmi<br />
ces grands souvenirs uniques" dans<br />
l'histoire.<br />
Au Bureau des Constatations<br />
Les guérisons<br />
confirmées<br />
1<br />
bert. h Saint-Vincent, par Rêalville, 10 fr. ;<br />
7' prix ex aequo : Caresse. M. Vincent, chei<br />
min de l'Abbaye. Montauban; Diplôme<br />
d'honneur : Royale, à M. <strong>La</strong>fage, a Lunel,<br />
par <strong>La</strong>française; Finette, à M. Alauzet, à<br />
St-Circq; Taïaut, à M. Caries, rue Bêcho. à<br />
Montauban; Caplteau, à M. Monceret, à <strong>La</strong><br />
Salvetat, par Montclar; Cocarde, à M. Decoste,<br />
à Campsas, Tanbelle, à M. Carnère<br />
Léon, à Pau;ot; Colmie, à M. Daguès, k Mirabe<br />
(Tarn-et-Garonne); Figaro, à M. Eabou,<br />
chemin de la Croix-Bénite, k <strong>La</strong>lando,<br />
i près Toulouse; Taïaut, â M. Martela-<strong>La</strong>-<br />
<strong>La</strong>barthe, par Moiière.<br />
Cbiens Porcelaines. — Prix de couple :<br />
Harmonie et towa, k M. Georges Boural, k<br />
<strong>La</strong>française, 40 fr. et une plaquette.<br />
2' prix : Miss, M. Debau, rue Mirepoix,<br />
35 francs et une médaille, à Cahors (Lot).<br />
3» prix : Ecorchon, M. <strong>La</strong>péruque, k Marssac<br />
(Tarn).<br />
Chiens de luxe. — Juge M. Pons : Sameyodes,<br />
1" mâles : 1er prix Manouk, Mlle<br />
Marguerite Decamps, une plaquette, <strong>La</strong>rouget<br />
à Salnt-Clar (Gers).<br />
2. Femelles. 1er prix. Miss, docteur<br />
Légilier, à Monciar, une p'.aqnette, Chouchou.<br />
3* prix, médaille Chouchou M Autlgeon,<br />
à Saint-Oomain, diplôme d'honneur, par<br />
Molière (Tarn-et-Garonne.<br />
Loulou. 1er mâles. — 1er prix, Jollska de<br />
Lomagne, à Mlle Yvonne Decamp, médaille,<br />
M. Durand, Sarouget, k Saint-Clar (Gers).<br />
2* prix : Micky, M. Méric à Septfonds,<br />
(Tarne-et-Garonne), diplôme d'honneur,<br />
Mention honorable Popy, à Mme Falgas<br />
hôfel du Grillon, Toulouse, un diplôme.<br />
Lévriers. — 1. Mâles : 1er prix. Tommy<br />
d'Osolles, M. Peyras, Grande-Rue. ViJlenouvelle,<br />
k Montauban (Tarn-et-Garonne).<br />
2' Femelle. — 1er prix. Hoska, M. Granler,<br />
pharmacien à Caylus (Tarn-et-Garonne),<br />
plaquette.<br />
Bouledogue français. — i' mâles, 1er<br />
prix, 50 francs, Index, M. Théron, avenue<br />
de Bordeaux à Montauban VTarn-et-Garonne).<br />
2* Femelles. — 1er prix. Iowa. M. Théron,<br />
avenue de Bordeaux, Montauban (Tarnet-Garonne),<br />
une plaquette.<br />
Dogues Arlequins. 3« prix, Yago. M. Dumas,<br />
à Cahors (Lot), rue Cathala-Coutu, 30<br />
francs.<br />
Dogues de Bordeaux, *-« r prix Ilto de<br />
Belségru, k M. Ramond, café de la Poste,<br />
Gaillac (Tarn), 30 lrancs.<br />
Boxers. —. f mâles : 1er prix, Figaro,<br />
du Montbar, Mme Garrisson, k <strong>La</strong>bénèche,<br />
par Caussade, une plaquette.<br />
2» femelles. — 1er prix, Gypsy, i Mme<br />
Garrisson, 30 francs.<br />
Fox terriers, poil ras. — 1er mâles : 1er<br />
prix, Rlp, M. Terrier, rue Fermât, 6 bis,<br />
Montauban (Tarn-et-Garonne!, une plaquette.<br />
3» prix, chien n* 4M bis adresse k Indiquer),<br />
diplôme d'honneur. Rick, M. Picou<br />
Adrien, rue d'Auriol, Montauban<br />
;<br />
mention<br />
honorable ; n" 5,.<br />
Mention simple : Poupée. M. Jean Bordaries,<br />
<strong>La</strong>mothe-Capdeville (Tarn-et-Garonne).<br />
2* femelle. — 1er prix -, Fly, k M. Birj,<br />
4 Touille (Haute-Garonne).<br />
2* prix, Gipsy, k Mme Autigeac, k Saint-<br />
Romain, par Molières (Tarn-et-Garonne), diplôme<br />
d'honneur.<br />
3* prix, Frileuse, k M. Birj, diplôme d'honneur.<br />
Mention honorable, Bita, Mme Terrier, à<br />
Montauban, l bis, rue Fermât.<br />
Ponnette, k Mme <strong>La</strong>louysse, Caussade ;<br />
Paulete, k M. Sergues, Saint-Vincent-d'Antéjac<br />
(Tarn-et-Garonne), mention simple.<br />
Rip a M. Romet, k Albias. (Tarn-et-Garonne),<br />
mention simple.<br />
Fox à poil dur — l- Lourdes, 17 août.<br />
Un an déjà depuis le dernier rendezvous<br />
de la France catholique à Lourdes,<br />
à l'occasion du pèlerinage natiol.'Ul.<br />
Le mouvement<br />
Un an ! Bref espace de temps, mais ]<br />
si magnitiquement rempli !<br />
Ce matin, tandis que ie h ule à peine I<br />
le sol sacré, des souvenirs tout, fré- 1 des Médecins<br />
missants encore surgissent à chaque t DU NATIONAL 1934 AU NATIONAL 1933<br />
pas et des évocations ardentes slmpo- j puisque je suis au Bureau des coustatations,<br />
je prends la liberté de demander<br />
la statistique des médecins<br />
venus a Lourdes, du National de 1931<br />
au National de cette année.<br />
M. ie docteur Vallet m'invite à conculter<br />
le registre sur lequel les médecins<br />
ont apposé leur signature.<br />
J'ai là. suus mes yeux, jour par jour,<br />
les chiffres exacts avec l'indication des<br />
noms et des localités Toutes les régions<br />
de la France et une dizaine de<br />
nations y sont représentées, certains<br />
jours par un nombre imposant de docteurs.<br />
Sans parler des journées mêmes du<br />
National, qui groupent, chaque jour,<br />
nu Bureau des constatations, une quarantine<br />
de médecins, j'en note, pour<br />
l'année 1935, seulement depuis le 24<br />
août et en ne prenant que quelques<br />
chiffres : 17. le 28 août ; 14. le 30 ; 12,<br />
le 1er septembre ; U le 3 ; 13 le 4- 'J<br />
le 5, 8 le t>. 16 le 10. 11 le 14, lf> le 17,<br />
24 le 22. 1 i le 23, 17 le 2 octobre.<br />
Au total, 796 médecins ont pris part<br />
aux travaux du Bureau des constatations<br />
au cours de l'année 1934.<br />
En 1935, je note, toujours en ne prenant<br />
que quelques chiffres : 10 médecins<br />
le 25 avril; 27 le 26; 12 le 27; 14 le<br />
28; 9 le 21 mai; 18 le 26; 15 le 29; 5 le 3<br />
juin : 5 le 11; 6 le 17; 7 le 22; 5 le 16 juillet;<br />
22 le 23 et le 24-, 8, le 27 et le 28; 7<br />
le 29.<br />
Ces chiffres prouvent l'intérêt très vif<br />
et constant pris par le corps médical à<br />
l'examen des maladies et infirmités qui<br />
lui sont soumises et dont il est appelé<br />
à rejeter ou à nroclamer la guérison.<br />
Si l'on veut bien observer que les mél<br />
decins ne peuvent pas facilement<br />
s'absenter en raison de leurs occupations<br />
quotidiennes absorbantes, les<br />
chiffres donnés sont particulièrement<br />
impressionnants.<br />
UN RUBAN ROUGE<br />
CAUSE DE BEAUCOUP DE JOIE<br />
Si S. Exc. Mgr Getiier avait pu entendre<br />
comme moi. aujourd'hui, les hospitaliers,<br />
brancardiers et infirmières et<br />
les premiers pèlerins, sa modestie eût<br />
été soumise à rude épreuve.<br />
Mais, avec sa bonté souriante, il € ût<br />
aisément excuse un langage dicté nar le<br />
creur... et d'ailleurs confirmé par la raison.<br />
N'est-il pas naturel que les enfants<br />
d'une même famille se réjouissent<br />
de l'honneur fait au chef et ou'ils en<br />
ressentent une- vive fierté ?<br />
S. Exc. Mgr Gerlier vient d'être fait<br />
chevalier de la Légion d'honneur au tu<br />
tre des Affaires étrangères. Il eût pu,<br />
il eût dû l'être déjà au titre militaire,<br />
en raison de ses brillants états de services<br />
pendant la guerre. Nous nous permettons<br />
de penser que la joie des pèlerins<br />
est plus grande encore du fait que<br />
le gouvernement françaig a voulu officiellement<br />
reconnaître le rôle admirable<br />
de l'évêque de Lourdes dans l'immense<br />
rassemblement des Nations qui<br />
a lieu ici.<br />
Celui qui écrit ces lignes, qui a as<br />
sisté à la plupart des grandes journées<br />
historiques dont S. Exc. Mgr Gerlier<br />
a été l'organisateur et l'animateur<br />
est heureux de joindre très respectueusement<br />
la grande voLx de son journa] et<br />
la sienne au chaleureux concert de félicitations<br />
qui monte jusqu'au Châlet<br />
Après la Grotte, où court d'aiord épiscopal.<br />
tout pèlerin — à plus forte raison ce-<br />
SOIR D'ATTE<strong>NT</strong>E<br />
lui dont les yeux vont emplir, depuis<br />
tant d'années, de son rayonnement <strong>La</strong> douceur de ce soir est exquise.<br />
prodigieux — après la Grotte, dis-je, C'est presque le silence et c'est l'ardent<br />
c'est le Bureau des constatations qui recueillement avant les grandes jour-<br />
m'attire comme un puissant aimant. nées.<br />
Non pas, certes, que j'aie besoin Les pèlerins étrangers sont partis,<br />
d'aller raffermir là une foi profonde, laissant Lourdes à la France.<br />
mais parce que ce coin des Arcades Et l'on songe avec émotion que cin-<br />
est une espèce de jardin clos où fleuquante mille pèlerins en route vers<br />
rit le miracle ; où j'ai entendu pro- Lourdes y sont déjà présents par la penclamer<br />
et où j'ai vu tant de fois, de sée et par le cœur. — J. ROUZAUD.<br />
mes propres yeux, les merveilles de la<br />
miséricorde divine ; où j'ai minutieusèment<br />
interrogé — avec quelle curio- ' Le programme<br />
sité ardente- 1 — les innombrables rescapés<br />
do la mort ; où j'ai suivi, sur du dimanche 18 août<br />
le visage de certains princes de la<br />
science médicale — professeurs émi- Arrivée ininterrompue des trains tou.<br />
nents de Facultés qui n'étaient pas tou. te la matinée.<br />
jours des croyants — la lente, mais ir- Voici l'horaire des cérémonies :<br />
résistible progression de la foi ; où<br />
Matin. — A la Grotte, à 7 h. 15, messe<br />
j'ai compris dans leur vérité et leur du pèlerinage, allocution.<br />
intensité totales les paroles du Christ :<br />
« la Basilique supérieure, à 10 heu-<br />
1 J'ai pitié de la foule... Je suis la<br />
res, grand'messe - :r le groupe de Bor.<br />
Résurrection et la Via...»<br />
deaux.<br />
C'est toujours — et pour de longues<br />
années encore, nous le souhaitons ar-<br />
A la basilique du Rosaire, à 8 heudemment<br />
— c'est toujours le docteur<br />
res, messe pour les malades, suivie de<br />
Vallet qui préside le Bureau des cons-<br />
deux -autres messes pour les pèlerins<br />
tatations.<br />
arrivés dans la matinée.<br />
Courtois et aimable pour tout visi- Soir. — A la basilique supérieure, à<br />
teur, particulièrement prévenant à 14 heures, vêpres par le groupe de Bor<br />
deaux.<br />
l'égard des membres de la presse, calme<br />
pourtant et même froid, comme il A ia basilique du Rosaire, à 14 heures,<br />
convient à un homme qui ne doit ju- vêpres par les groupes de Nîmes el<br />
mâles, Hup de ger que sur d'implacables dossiers et<br />
Montpellier.<br />
Val de Costt-s, à M. Justin, ist, rue Portai<br />
sur un examen loyal, mais sans bien- A la Grotte, à 16 h. 30, départ de la<br />
à Gaillac, (Tarn), 1er prix : une plaquette.<br />
veillance, M. le docteur Vallet perçoit procession solennelle du Très-Saint Sa-<br />
2* prix. Dollar de la Jane, k M. Birj, k<br />
aisément, sous les habituelles formucrement. A 20 h. 30. Téunion générale,<br />
Touille, diplôme d'honneur.<br />
les d'une politesse cordiale, l'objet de neuvaine. avis, chant du « Magnificat<br />
3* prix : Losky. Mlle Gisèle Bach, phwe ma visite. C'est, d'ailleurs, depuis long- en reconnaissance des grâces de la i-.ur-<br />
de la Mairie à Limogne (Lot), diplôme<br />
d'honneur.<br />
temps, le même à la veille du pèlerinée. procession aux flambeaux.<br />
nage national et je l'indique à peine.<br />
Métis de Fox. — 1er prix, à M. Rivière,<br />
20. rue du Portail. Alban à Cahors (Lot.<br />
— Monsieur le président, je voudrais<br />
bien savoir...<br />
, diplôme ; mention simple : Kiki, à M. De-<br />
Cours de Vacances 1935<br />
* lord, à Saint-Vincent (Tarn-et-Garonne).<br />
— Ce qu'a fait le Bureau depuis le<br />
Chiens de berger. — Berger allemand et<br />
dernier National, coupe-t-il en sou-, Comme les années précédentes, des<br />
riant.<br />
Alsace. 1er mâles : 1er prix ; Wolf à M<br />
cours de vacances sont organisés au<br />
— Précisément.<br />
lycée de Toulouse pour la préparation<br />
Perrier, rue Moissegaise k Caussade (Tarn<br />
et-Garonne), 50 francs.<br />
— J'ai là les dossiers. Voulez-vous des divers baccalauréats, en vue de la<br />
S« prix, Rip, à M. <strong>La</strong>rroque Philippe, ter-<br />
les parcourir ?<br />
session d'octobre.<br />
re ln de manœuvre. Montauban, 30 francs.<br />
— Oh I II me suffit des noms, des Confiés aux professeurs du lycée ils<br />
3" prix, Kits de Plow k M. Mahieux, rue<br />
dates, des maladies et des infirmités commenceront le lundi matin '26 août<br />
guéries.<br />
du Général-Sarrail. Montauban. 20 francs.<br />
et se termineront le 28 septembre<br />
Mention très honorable : Elise, à M. Mé-<br />
— Bien 1 Voici 1 Depuis le dernier Les élèves de lous les établissements,<br />
ca Jean, k l'abattoir, Montauban (Tarn-et-<br />
National, le Bureau a officiellement re. munis de sérieuses références peuvent<br />
Garonne), un diplôme.<br />
connu les guérisons suivanies : Yves être admis à suivie ces cours'<br />
Mention très honorable : Rex, k M. Rou-<br />
Joucan. du Pèlerinage de Paris, guêii, Pour tous renseignements ' écrire à<br />
biès. <strong>La</strong>bastide-Saint-Pierre (Tarn-etGaron- le 20 août 193:5. du mal de Pott sous- M. le directeur des cours de' vacances,<br />
ne) un diplôme.<br />
occipital ; Madeleine Vincenot, du pè- au lycée, 1. rue Gambetta, qui indi-<br />
Mention honorable : Rhoef. k M. Sentelerinage de Nancy, guérie le 24 août quera des ramilles ou des établissenac<br />
,rue d'Alsace, Montauban (Tarn-et Ga- 1933, de tuberculose pulmonaire. ments où les élèves pourront être mis<br />
ronne).<br />
« Et voici maintenant — dernière en en pension<br />
Mention simple : Médor. M. Lola, à <strong>La</strong>- date — une guérison éclatante, confirpenche<br />
par Puylaroque (Tarn-et-Garonne). mée, le 17 juillet de cette année, par Pour* les pêcheurs<br />
2e femelles. — 1er prix : Poia dei Sarthe, le Bureau des constatations. M. l'abbé<br />
à Mme Lestrade, pharmacien à Cahors 'Lot) Flavigny. vicaire-général honoraire du<br />
ETAT DES EAUX<br />
50 francs.<br />
diocèse de Versailles, curé-doyen de Le Touch est péchable à Piaisance-Ju-<br />
Mention honorable : Miska, à M. Grahier, Saint-Germain-en-<strong>La</strong>ye (Seine-ot-Uise), Touch, à Tournefeuille. à <strong>La</strong>rdenne.<br />
à Monteils, par Caussade. diplôme. souffrait depuis longtemps de douleurs Par suite des orages qui ont éclaté<br />
Mention honorable : Polka, k M. lVdal, à de l'abdomen et avait eu plusieurs cri- dans la semaine. les entix du Tarn sont<br />
Cournau, Saint-Vincent (Lot), diplôme. ses d'apendicite. Il fut opéré au mois troubles et limoneuses.<br />
Mention simple : Mira, k M. Granier. k de juin, l'an dernier, à la clinique du Rivière non péchable.<br />
Monteils (Tarn-et-Garonne).<br />
docteur' <strong>La</strong>rget, de Saint-Germain-en-<br />
Bergers belges. — 1' mâles : 1er prix, <strong>La</strong>ye. Opération très difficile par suite<br />
Black, â M. Thubières à Cordes (Tarn) d'adhérences iio l'organe et tout parti-<br />
5o francs.<br />
culièrement à une artère importante. U TEMPERATURE<br />
2» prix : Tarzan, à M. Rouziès <strong>La</strong>bas- Drainage nécessaire au cours duquel, LE TEMPS EN FRANCE<br />
tide-Saint-Pierre Tarn-et-Garonne, médaille. après quelques jours, apparition d'une<br />
DU 1S AOUT (7 heures)<br />
3' prix : Porto, à M. <strong>La</strong>fon. Montauban. fistule sterccrale à lumière d'un centi-<br />
11. rue Camille-Delihil, 20 francs.<br />
mètre environ de diamètre, laissant<br />
AU 17 AOUT (7 heure»).<br />
Bergers étrangers croisés. — 1er prix, passer la presque totalité des matières. Température maxima du 16 août. —<br />
Pock, .i M .Gase, à Caylus (Tarn-et-Garon était la grevé complication devant<br />
ne), dlvlôme<br />
Perpignan, Bordeaux, 28": Royan-<strong>La</strong><br />
entraîner une nouvelle opération au Coubre, Toulouse, Marseille-Marignane.<br />
2- prix : Sultan. M. Paga rtro fiB l'Ermi- succès bien aléatoire chez un sujet dia. Pau, -\ntibes, Biarritz, 27': Dijon,<br />
tage Montauban ;Tarn-et Ga-onne). diplô- bétique. Pansements refaits quatre fois I von. 25" ; Strasbourg, Besançon, Clerme<br />
. (<br />
par jour, sans aucune apparence de mont-Ferrand, Nantes. 24'; Nancy,<br />
Berger des Pyrénées. — 1er prix Médor, modification vers le mieux.<br />
Fours. Bennes, 23"; Beims, Paris-Mont,<br />
à M. Bays?ade à Campsas. -Tarn-et-Garonne) « Le docteur <strong>La</strong>rget voyant, au bout<br />
une plaquette.<br />
souris, 22': Valenciennes, 21"; Calaisde<br />
quelques jours, l'inutilité du traite- Salnt-lhsrlevert. 20"-<br />
2' prix. Bergère. a M- Castet. route Saint- ment médicamenteux, se décide, avant Température mmima du 17 aotîf. —<br />
Martial, Montauban (Tarn-et-Garonne), di- d'intervenir à nouveau, à utiliser des<br />
plôme d'honneur<br />
Antibes, 19'; Biarritz. 17* • Marseillemèches<br />
de gaze trempées dans de l'eau Marignane, Perpignan, Boyan-I.a Cou-<br />
3- prix : Luronne, à M. Castet, diplôme de Lourdes, cependant que la ramnie bre 14'- Diion, Brest, Calais-Saint-<br />
Berger divers et métis. — 1er prix. PUou. du malade fait une neuvaine de priées In^leveri 13': Tours. Toulouse, 12 :<br />
à M. Bourdano, à Septfon.lî (Tro-et. Ga- à Notre-Dame de Lourdes.<br />
I von Le Havre, Bennes, U*: Avord,<br />
ronne), 15 francs.<br />
« Les quatre premiers jours de cette Bordeaux. Nancv. Beims, 10\ ciermont-<br />
2* prix -. Loup â M. Touy Perez. k innovation dans la manière de soigner Ferrand. Besançon. Valenciennes, - ;<br />
Lugan par Caussade, 10 francs.<br />
l'infection ne s'accompagnent d'aucune Strasbourg, 5".<br />
Mention très honorable : Scotty â M. Rey. amélioration : le pansement doit tou- Situ/ition barométrique générale, le<br />
à Fiaguières .par Montauban. lo francs. inurs être refait plusieurs fois dans la 17 aoi'l à 7 heures. — Les pressions<br />
Mention très honorable : Cerlock. a M. iournée. Mais, le cinquième |ottr, les sont élevées sur l'Europe centrale et<br />
Courd k Burniquel. 'Tarn-et Garonne). mèches retirées ne sont plus maculées ln France. 2.01S à 2 .1:33 Mbs ; elles<br />
Mention simple. — Mireille, à M. Courbrlé de matières. <strong>La</strong> plaie intestinale est basses partout ailleurs, avec des mi-<br />
Saint-Martin-de-Kesqulèrcs.<br />
fermée et celle dp l'abdomen est guéni ma de 1-055 MbS sur le Danemark.<br />
Briards. — 2- prix. Pompette, k M Ara- rie clans les délais normaux .<br />
1.009 Mbs au Inrce nord ouest de l'Ir-<br />
gou, huissier à. Kabastens sur-Tarn). 30 j — C'est merveilleux, ue puis je ui'emlande et I 013 Mbs sur le Portugal ; a<br />
franc».<br />
l écher de murmurer,.<br />
[Paris. 1.021 Mbs.<br />
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
LES PAYSANS LANGUEDOCIENS<br />
signifieront aujourd'hui aux pouvoirs publics<br />
qu'ils «en ont assez»<br />
et à la Révolution Marxiste qu'elle ne passera pas<br />
<strong>La</strong> Ligue des Paysans<br />
CE QU'ELLE VEUT.<br />
<strong>La</strong> « Ligue des Paysans de France »<br />
croupe en une organisation unique tous<br />
les comité» de défense paysanne. Notre<br />
programme, Dorgères l'a défini :<br />
« Aimant passionnément notre pays,<br />
nous voulons une France forte et prospère<br />
une France débarrassée des partis<br />
et des politiciens qui l'ont affaiblie et<br />
ruinée; une France où seront souveraines<br />
les deux réalités de notre vie : la famille<br />
et le métier »•<br />
1° LA FAMILLE.<br />
Là famille est la cellule vivante de la<br />
société, surtout en France, pays de petite<br />
et de moyenne culture.<br />
15a famille, actuellement sacrifiée à l'in-<br />
CVYHIU (seul élément électoral) sera la<br />
fcasc de notre organisation sociale.<br />
2° LE METIER.<br />
Le métier nourrit la famille, il est sa<br />
enflé à la politique de partis, qui ne<br />
nourrit que les politiciens.<br />
Le métier procure à l'Etat, par l'impôt,<br />
les ressources dont il a besoin, alors<br />
que la politique de parts ne fait que gaspiller<br />
les richesses nationales.<br />
NOUS VOULONS REFORMER L'ETAT<br />
SUR LA RASE D'UNE REPUBLI-<br />
QUE CORPORATIVE ET FAMI-<br />
LIAl E.<br />
a) sur le plan lamilial, par : la réforme<br />
du Code Civil, la réforme de la Déclaration<br />
des droits de l'homme et du citoyen<br />
dans ce qu'elle a de trop individualiste<br />
et que nous remplacerons par<br />
la Déclaration des droits et des devoirs<br />
du chef de famille; la réforme de la fiscalité<br />
dans tout ce qu'elle a de contraire<br />
à la propriété et à la transmission des<br />
héritages, élément indispensable à la con<br />
tirante des familles.<br />
b) sur le plan corporatif, par : Famé<br />
Horation de la vie paysanne et, notamment,<br />
la réfection des chemins ruraux,<br />
l'adduction d'eau, i'électrification, etc., ia<br />
rénovation de l'artisanat rural, qui décentralisera<br />
les activités nationales et ra<br />
nimera la vie terrienne; une organisation<br />
corporative où les intérêts de» producteurs<br />
seront débattus par les produc<br />
teurs eux-mêmes et non plu» par des<br />
avocats ou quelques autres bavards incompétents;<br />
la fermeture des barrière» doua<br />
nières et l'établissement d'une protection<br />
totale et équilibrée qui revalorisera les<br />
produits de la terre, qui fera renaître les<br />
cultures abandonnées et rendra à la population<br />
rurale son pouvoir d'achat.<br />
<strong>La</strong> défense de la famille et du métier<br />
ne peuvent se concevoir que par une réforme<br />
de l'Etat.<br />
L'Etat n'est devenu qu'une façade der<br />
rière laquelle le» comité» et le» syndi<br />
cats se disputênt ou se partagent le» profits.<br />
L'Incompétence des dirigeant», l'exten<br />
sion abusive des attribution» de l'Etat<br />
(monopoles et offices) assurent la mise<br />
en coupe réglée du pays.<br />
NOUS VOULONS UNE REPUBLIQUE<br />
CORPORATIVE ET FAMILIALE,<br />
Où, d'une part, la famille qui dure,<br />
d'autre part le métier qui fait vivre<br />
seront souverains.<br />
Où l'Etat sera limité a se» fonctions<br />
essentielles (sécurité intérieure et extérieure,<br />
justice, entretien du domaine na<br />
tional.<br />
Où les Impôts seront consenti» par<br />
ceux qui les paient et non par ceux qui<br />
en vivent.<br />
Où la France, enfin, pourra se recon<br />
naître dans ses chefs.<br />
Pour tous renseignements, s'adresser<br />
20, rue de Liège, PARIS (8 e ).<br />
PSg— Lisez « Haut les fourches<br />
par DORGERES.<br />
Ce que nous réclamons<br />
avec Dorgères<br />
Noua voulons une France forte et<br />
»rospère, une France débarrassée<br />
les partis et des politiciens qui l'ont<br />
affaiblie et ruinée, une France où<br />
seront souveraines les deux réalités<br />
de notre vie : la Famille et le Métier.<br />
.<br />
Par ces paroles où vibre un amour<br />
passionné de notre pays, Dorgères<br />
résume son programme. Ces paroles<br />
vibrantes, nous les faisons nôtres,<br />
elles expriment trop bien, pour que<br />
nous en cherchions d'autres, le but<br />
magnifique que nous assignons à<br />
notre action et l'avenir auquel nous<br />
voulons croire.<br />
<strong>La</strong> famille, seule cellule naturelle<br />
de la société, cadre normal et sain<br />
où l'individu naît et grandit, se forme<br />
et évolue, cercle naifcurel dont il<br />
ne sort que pour en reformer un<br />
nouveau, la famille, stabilité et continuité<br />
de la nation.<br />
Le métier, seule réalité tangible,<br />
forme et cadre de toute activité<br />
économique, assise matérielle de la<br />
vie, source de la richesse nationale.<br />
C'est sur vous seules qu'on peut<br />
construire, car vous êtes ce qui subsiste,<br />
ce qui dure, ce qui reste stable.<br />
C'est vous qui êtes la France<br />
éternelle. Et c'est pourquoi nous réclamons,<br />
avec Dorgères, une réforme<br />
profonde de l'Etat sur une base<br />
corporative et familiale.<br />
Ce que nous demandons, c'est un<br />
gouvernement qui sache gouverner,<br />
c est-à-dire prévoir, un gouvernement<br />
qui s'occupe des intérêts généraux<br />
de la France et qui ne soit<br />
Pas à la merci et à la solde des intérêts<br />
particuliers.<br />
Or, la France, quoi qu'on ait voulu<br />
faire ou dire, est un pays essentiellement<br />
agricole. Tel est son génie<br />
personnel qui lui vient de son<br />
admirable et diverses fertilités. Mais<br />
cette vérité première, on a voulu la<br />
nier et tout le mal, toute l'origine<br />
Profonde du mal est là.<br />
<strong>La</strong> politique protectionniste qu'il<br />
«•liait à notre pays a été abandonnée,<br />
puis reprise d'une manière<br />
fragmentaire. Des mesures contradictoires,<br />
l'absence de toute continuité<br />
politique, l'inexistence de tout<br />
Programme d'ensemble, la conclusion<br />
d'accords internationaux désastreux,<br />
ont entraîné notre balance<br />
économique agricole d'une situation<br />
excellente à un déficit de plus en<br />
Plus déplorable et catastrophique,<br />
«agriculture, continuellement 'et<br />
«ans remords, a été sacrifiée dans<br />
«His les traités conclus avec l'étranler.<br />
.En même temos, elle a subi les<br />
«urcharges fiscales écrasantes qui,<br />
Par ie jeu de l'incidence ont fini par<br />
«tomber presque entièrement sur<br />
!«s producteurs et à l'heure actuelle<br />
•agriculture est épuisée par la saimee<br />
massive des impôts.<br />
,A? e que nous réclamons, avec Dorîfp.<br />
s ; c 'est d'abord la protection intégrale<br />
de ia production française<br />
allr<br />
i qu'au ------ moins •le<br />
marché inté<br />
*"ur lui rtrrm-ttc- un écoulement<br />
li rt ' C ' est une Politique agrteoti-i,<br />
"semble, car les mesures parent.-<br />
- en am enant le désiquilibre<br />
rii H me la surproduction des protric<br />
proté Sôs au détriment des au-<br />
"es produits. C'est la conclusion<br />
" accords et traités économiques qui<br />
trcP„ pas constamment désasne<br />
u-< pour notre agriculture et gui<br />
a „ ri Permettent plus aux produits<br />
r-,?.,! ? • ctr ,l angers d'inonder notre<br />
«rche intérieur.<br />
,har que nous voulons, c'est que la<br />
: aUe>i e ecrasa nte de la fiscalité soit<br />
de t.L. par l'allégement des charges<br />
Ltat, des départements, des<br />
communes, surtout par un meilleur<br />
aménagement de ces charges.<br />
Ce que nous réclamons, c'est Que<br />
la pagaïe, la gabégie, les pots de vin<br />
disparaissent et que de honteux parasites<br />
ne vivent plus grassement,<br />
tandis que les travailleurs crèvent<br />
de faim et de misère.<br />
Enfin, ce que nous demandons a<br />
l'Etat, c'est la protection de la famille<br />
avec Dorgères, nous voulons<br />
que « l'individualisme soit remisé<br />
au rayon des vieilles lunes néfastes<br />
».<br />
Car il est temps de voir clair et<br />
de rejeter la vaine idéologie pour<br />
les vivantes réalités.<br />
Dans la société rurale, plus encore<br />
peut-être que dans toute autre<br />
société, la famille est la réalité tangible.<br />
C'est du mélange intime de la famille<br />
et du métier qu'est faite toute<br />
la vie paysanne. C'est dans la famille,<br />
avec l'expérience du père, que<br />
se fait le long apprentissage de la<br />
culture. <strong>La</strong> cottinulté, la stabilité<br />
de la famille y sont indispensables.<br />
Or, notre législation actuelle est<br />
ainsi faite que le sort normal de tout<br />
domaine rural, c'est le morcellement,<br />
l'éparpillement en parcelles,<br />
la dispersion fatale de la famille<br />
par la désagrégation du sol. Et ce<br />
que ne fait pas la division des successions,<br />
les droits successoraux s'en<br />
chargent, car pour les payer, il faut<br />
bien vendre des pièces de terre, et<br />
au bout de trois ou quatre générations<br />
il ne reste plus rien.<br />
Les remèdes sont une réforme profonde<br />
du droit successoral, la possibilité<br />
pour ie père de tester librement<br />
et concurremment, la suppression<br />
totale des droits successoraux<br />
en ligne directe.<br />
C'est ce programme que nous soutenons<br />
de toutes nos forces, car<br />
nous croyons que lui seul en transformant<br />
la base de l'économie nationale<br />
pourra redonner à la France<br />
la vitalité nécessaire.<br />
Avec Dorgères, nous combattrons<br />
pour la cause paysanne, pour l'organisation<br />
corporative agricole, sans<br />
crainte et sans bravade.<br />
« Pour la famille, le métier, la<br />
Patrie » !<br />
lia mauvais coup manqué<br />
Le « Midi », qui ne doute de rien et<br />
qui ne craint même pas le ridicule, annonçait<br />
hier matin que les socialistes<br />
n'iraient pas à ftevel :<br />
1° Parce que la réunion n'aurait pas<br />
lieu ;<br />
2 ' Parce qu'ils ne voulaient pas provoquer<br />
de bagarres.<br />
N\is voulons croire aue cette seconde<br />
raison a été seule déterminante, et que<br />
les souvenirs cuisants emportés de Rodez<br />
par les cnergumènes du Front commun<br />
ont été pour ceux qui auraient<br />
été tentés de les imiter aujourd'hui le<br />
commencement de la sagesse.<br />
Car pour la première, nous préférons<br />
rire de la déconvenue qui-attend M. Vincent<br />
Auriol et ses amis.<br />
Pour empêcher une reunion, il ne suffit<br />
pas de semer les manœuvres et même<br />
les pétards sur les terrains, ni d'obtenir<br />
qu'un terrain soit retiré aux organisateurs.<br />
Ce serait par trop facile-<br />
<strong>La</strong> réunion aura donc lieu au terrain<br />
du Pont de Mayre, malgré les efforts<br />
de toute la clique S. P. L O. Les paysans<br />
du <strong>La</strong>nguedoc y signifieront aux chefs<br />
trop présomptueux du socialisme toulousain<br />
que la France n'est ps* encore<br />
sous le régime de la dictature du prolétariat,<br />
que les paysans sont encore<br />
chez eux à la campagne et que la terre<br />
leur appartient.<br />
Le mauvais coup tenté contre les<br />
paysans est manqué.<br />
PAYSANS<br />
du <strong>La</strong>nguedoc et de Gascogne<br />
Rendez-vous par milliers aujourd'hui<br />
A REVEL<br />
Terrain «lu Pont-de-Mayre<br />
A. 15 HEURES<br />
Le Blé se vend à 35 francs<br />
Le bétail, le vin à des Prix dérisoires<br />
LE DESASTRE EST COMPLET<br />
Paysans, venez en masse à Revel, nian ifester :<br />
contre :<br />
<strong>La</strong> déflation catastrophique des cours des produits agricoles<br />
L'hostilité et l'indifférence des pouvoirs publics vis-à.vis de l'agri*<br />
culture<br />
Les impôts, qui seuls ne diminuent pas, mais augmentent<br />
pour :<br />
Lm revalorisation Immédiate des produits mgrleekms,<br />
L'organisation oorporative de l'agrioulture seule capable de sauver<br />
les paysans,<br />
<strong>La</strong> défense d® votre droit à la vie<br />
Le Programme d'organisation professionnelle sera exposé par t<br />
DORGERES<br />
Secrétaire Général des Comités<br />
de Défense des Paysans de l'Ouest<br />
LEROY-LADURIE<br />
Secrétaire Général de l'Union<br />
Nationale des Syndicats Agricoles<br />
Debout paysans et fous à Revel !<br />
Avant la Manifestation Agricole de Revel<br />
Le mécoiiteïitenieïit des paysans. Ses causes<br />
Henri Dorgères et Leroy-<strong>La</strong>durie exposeront<br />
un programme d'organisation professionnelle<br />
et de réformes. — <strong>La</strong> solidarité agricole. —<br />
Pour la revalorisai Ion immédiate des produits<br />
Le fait du jour est le Grand Ras- familles paysannes, soit 4 ou 5 milpement* professionnel* agricoles,<br />
semblement Paysan de Revel. lions d'individus.<br />
Comme l'écrivait, très Justement,<br />
Cité <strong>La</strong>uraguaise, au passé glo- J'indique que le président de l'U- dans un « leader » d'une splendide<br />
rieux, Revel recevra des foules nombreuses,<br />
Elles viendront du <strong>La</strong>nguenion<br />
Nationale est M.Roger Grand,<br />
ancien élève de l'Ecole des Char-<br />
envolée, notre ami A. de Chantéraet suivant une belle parole de Frédéric<br />
doc, haut et bas, du Rouergue, de la tres, historien d'une grande érudi- Le Play, ils « confessèrent le vrai »<br />
Gascogne. Les multiples voies de tion, agriculteur et, ce qui ne gâte Une âme collective paysanne était<br />
communications seront sillonnées rien pour le chef, d'une éloquence née, rogée dans la douleur et dans<br />
d'automobiles. Ce sera une véritable remarquable et d'une compétence l'angoisse.<br />
mobilisation, organisée par le Co- économique, juridique et sociale Toulouse pouvait-elle se laisser<br />
mité de Défense paysanne de Tou- universelement reconnues en Fran- devancer par l'illustre et antique<br />
louse.ce<br />
et à l'étranger.<br />
capitale des Ruthènes ?<br />
Sans attendre la soirée, nous vou- Dans l'Agriculture Française, Ro- Les actifs et inlassables fondadrions<br />
mettre en relief l'importance ger Grand expose régulièrement la teurs du Comité de Défense Pay<br />
de cette réunion, la rattacher au doctrine du Corporatisme Agricole, sanne, qui a établi son quartier gé-<br />
mouvement général du Front Pay- dont l'application est une condinéral dans notre Cité, au numéro 8<br />
san, présenter les organisateurs et tion du redressement national. de la paisible rue Sainte-Anne, ne<br />
les orateurs, exposer leurs doctrines, C'est sous son impulsion qu'est né l'ont pas pensé. Dès le mois de juil-<br />
juger leur programme.<br />
le grand mouvement qui concentrelet, Ils adressèrent à tous les agri<br />
Ainsi, les auditeurs pourront suira dans un instant les masses à Re- culteurs du Sud-Ouest un vibrant<br />
vre avec plus d'intérêt les discours vel.<br />
appel, dont nous avons plusieurs<br />
et ceux de nos lecteurs qui auront Les circonstances ont hâté ce fois publié le texte. L'Action Pay<br />
le regret de ne pouvoir se rendre phénomène social, l'un des plus cu- sanne est leur organe. Cet hebdo<br />
aux pieds de la Montagne-Noire rieux de notre époque. Est-il néces- madaire profestsonnel a donné tous<br />
connaîtront la dernière manifestasaire de les faire connaître ? Il y les détails et toutes les précisions<br />
tion régionale, l'état d'esprit de la a huit jours, le Marquis de Pala- sur le Rassemblement de Revel.<br />
France Agricole.<br />
miny les exposait ici-même, dans Nous ne nous attarderons pas aux<br />
son article émouvant par sa variété détails d'organisations qui n'ont à<br />
Le Front Paysan<br />
sur le Paysan Français.<br />
Au cours de l'hiver de 1934 et de<br />
cette heure qu'un intérêt rétrospectif.<br />
Nos confrères agricoles ont dé-<br />
et les grandes manifestations i935, un souffle nouveau est passé jà obtenu ce résultat : ils ont pro-<br />
sur la France, dégoûtée des politivoqué de très vives discussions et<br />
de 1935<br />
ciens.<br />
suscité des polémiques. Je n'insiste<br />
Pour raconter l'histoire complète Le « Front paysan : , groupant les pas. Vous avez tous lu, le 14 août,<br />
du Syndicalisme Agraire, il faudrait hommes non pas d'après leurs opi- le brillant article de Roger Parant<br />
remonter à la promulgation de la nions ou leurs partis, mais d'après sur les « Provocateurs ». Mais vous<br />
loi de 1884 sur la liberté syndicale.<br />
Ce serait trop long. D'ailleurs, quelques<br />
chiffres suffiront à démontrer<br />
que l'organisation professionnelle<br />
n'est pas seulement un mot, une<br />
idée, mais correspond à une réalité<br />
vivante, agissante, pleine de vie et<br />
leur profession, <strong>s'est</strong> constitué, a<br />
grandi, a prospéré, <strong>s'est</strong> révélé au<br />
cours de grandes réunions qui ont<br />
eu lieu en Bretagne, en Normandie,<br />
en Picardie, à Paris aux Ambassa<br />
deurs et, tout dernièrement, le 23<br />
juin, à Rodez.<br />
serez peut-être satisfaits d'avoir<br />
quelques renseignements sur les<br />
orateurs et surtout sur celui qui,<br />
depuis l'élection de Tours, a le don<br />
de provoquer la haine des politiciens<br />
auteurs de tous nos maux :<br />
Henry Dorgères.<br />
de dynamisme social.<br />
Ceux de nos lecteurs qui aiment à<br />
Je m'excuserais de les donner<br />
s'ils ne se rattachaient aux fonc-<br />
recueillir des documents pour servit<br />
à écrire l'histoire de leur temps de-<br />
Henri Dorgères<br />
tions importantes que remplit l'un vraient avoir dans leurs archives le Henry Dorgères est secrétaire gé-<br />
des orateurs.<br />
numéro du 30 juin 1935, de notre néral des Comités de Défense Pay-<br />
M. Leroy-<strong>La</strong>durle, en effet, est se- vaillant confrère Le Soc, de Rode?. sanne de l'Ouest. Il est directeur<br />
crétaire général, à Paris, de l'Union Ils liraient le récit très complet de du Progrès Agricole de l'Ouest. No-<br />
Nationale des Syndicats Agricoles, la manifestation du 23 juin à Ro tre confrère Candide a publié sur<br />
Cette organisation centrale groupe dez, 15.000 paysans manifestèrent lui quelques échos qui sont tout à<br />
45 Fédérations ou Unions de Syndi- leur juste mécontentement et ac- son honneur.<br />
cats, englobant plus d'un million de clamèrent le programme des grou- € Sur la fiche que la Sûreté Na-<br />
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés<br />
TRES IMPORTA<strong>NT</strong> I<br />
INSTRUCTIONS<br />
dictolre. Ne prendront la paroi© que<br />
POUR LE GRAND RASSEMBLEME<strong>NT</strong> les orateurs inscrits.<br />
OE REVEL, LE 18 AOUT<br />
7. Prière de se ranger derrière le*<br />
pancartes de départements et de com-<br />
1. Heure de la réunion, 15 heures<br />
(heure légale),<br />
ï. Point de rassemblement i<br />
TERRAIN DU PO<strong>NT</strong>-DE-MAYRI<br />
munes.<br />
Les organisateurs de départs collée<br />
tifs doivent amener les pancartes portant<br />
le nom de leur commune.<br />
8. <strong>La</strong> réunion étant privée, ceux qui<br />
S. <strong>La</strong> manifestation doit se dérouler<br />
dans le calme, la dignité, la discipline.<br />
n'auraient pas reçu les cartes d'entrée<br />
pourront les retirer au commissariat<br />
à l'entrée du terrain,<br />
9. Les parcs de voitures seront gar-<br />
*. Obligation absolue pour tous de<br />
dés (demandez instructions aux com-<br />
suivre à la lettre les Instructions des<br />
missaires motocyclistes ou automobi-<br />
commissaires.<br />
listes sur route aux 'abords de Revel).<br />
Les 1.00O (mille) jeunes paysans<br />
10. L'organisateur responsable de<br />
commissaires porteront un brassard<br />
chaque groupe (commune, canton)<br />
vert et une carte officielle de com-<br />
doit se faire connaître dès son arrivée<br />
missaire.<br />
au commissaire, à l'unique entrée du<br />
5. Prière instante d'arriver dès terrain.<br />
14 heures, afin que tout le monde soit<br />
11. Plus de 20.000 paysans devant se<br />
à sa place dès l'arrivée des orateurs,<br />
rassembler, le maximum de benne<br />
6. <strong>La</strong> réunion est privée, non contra- volonté est demandé à tou».<br />
tionale détient sur ce leader agricole,<br />
on peut lire : « N'a Jamais<br />
rien demandé. Quoique directeur du<br />
Progrès Agricole de l'Ouest, ne demande<br />
pas de permis de chemin de<br />
fer. Possède un abonnement sur<br />
tous les réseaux en troisième classe.<br />
><br />
Henry Dorgères passe beaucoup<br />
de ses nuits sur les banquettes dures,<br />
où il dort comme un lion. Il arrive<br />
toujours à temps pour faire<br />
une harangue sur la place publique,<br />
sur le marché, sur la foire.<br />
Ce Breton a commencé par défendre,<br />
contre les exigences du fisc,<br />
les agriculteurs poursuivis et en<br />
particulier le fermier Salardou, héros<br />
de la guerre, père de six enfants,<br />
qui se trouvait sur le point d'être<br />
vendu > pour ne pas avoir payé<br />
ses Impôts.<br />
Dorgères se présenta à Blols, au<br />
siège laissé vacant par l'élection au<br />
Sénat de M. Camille Chautemps.<br />
Vous savez mieux que moi le résultat<br />
de cette élection. Il ne fut pas<br />
élu, mais, eu égard à la brièveté de<br />
sa campagne, il obtint un nombre<br />
très Important de voix.<br />
Sans se décourager, 11 continua.<br />
Pour avoir trop vivement critiqué<br />
la néfaste politique de déflation de<br />
M. Flandin, Dorgères et se amis furent<br />
l'objet de poursuites. Le Tribunal<br />
correctionnel de Rouen l'a<br />
condamné à 8 mois de prison. Bien<br />
entendu, 11 a fait appel de ce jugement,<br />
dont toute la presse indépendante<br />
critique l'extrême sévérité.<br />
Les Juges normands ne sont pas<br />
les seuls à le blâmer et le punir,<br />
le Front populaire l'attaque violemment.<br />
Le Soc donne l'extrait d'un tract<br />
distribué à profusion dans la région<br />
de Capdenac. L'orateur est ainci<br />
présenté : « Le Comte d'Halluin, dit<br />
Dorgères, leader du Fascisme Agrarien<br />
».<br />
A Rodez, Dorgères réfuta ces allégations<br />
et fournit de lumineuses explications<br />
sur son cas personnel.<br />
Je les transcris textuellement, d'après<br />
le compte rendu du Soc :<br />
« C'est ainsi que ce matin, à ma<br />
honte, parce que je ne croyais pas<br />
qu'étant Français j'avais des compatriotes<br />
aussi bêtes, J'ai appris<br />
qu'on m'appelait dans les tracts<br />
communistes « Le Vicomte d'Halluin<br />
». Moi, vicomte, laissez-moi<br />
rire.<br />
« Je suis le fils de petits éleveurs,<br />
le fils d'un petit boucher; ma mère<br />
veuve exerçait le métier de boucherie<br />
au détail. Je me levais de très<br />
bonne heure et dès 6 heures J'allais,<br />
le panier au bras, porter les biftecks<br />
à mes compatriotes. J'y allais<br />
avant de me rendre au lycée de<br />
Tourcoing, dont je suivais les cours<br />
comme boursier.<br />
« S'il y a là des socialistes, des<br />
communistes qui sont de bonne foi,<br />
je leur demande de vérifier si ce<br />
que Je dis est vrai... On veut faire<br />
de moi un Vicomte. Je ne le suis<br />
pas.<br />
« Au surplus, cela n'aurait rien<br />
de déshonorant. On ne choisit pas<br />
son père. » (Applaudissements.)<br />
Son succès est dû à ses talents<br />
d'orateur populaire et surtout à son<br />
bon sens, à son programme et aux<br />
circonstances générales. Leroy-<strong>La</strong>durie<br />
et Dorgères démontrent que<br />
le mécontentement des masses rurales<br />
françaises est fondé.<br />
<strong>La</strong> Misère Paysanne<br />
Dans l'appel que nous a adressé<br />
le « Comité de Défense Paysanne<br />
du Sud-Ouest », nous avons lu ces<br />
lignes : « <strong>La</strong> misère que connaît à<br />
l'heure actuelle le paysan est si profonde,<br />
si effroyable, si injuste, que<br />
nous ne croyons pas possible qu'un<br />
cœur généreux y reste insensible. »<br />
« <strong>La</strong> différence tragique entre les<br />
« coefficients de vente des produits<br />
« agricoles (2,5—2 et même 1,5), le<br />
< blé avant-guerre étant à 25 fr.,<br />
« aujourd'hui à 40, voire à 35 fr.,<br />
« et les coefficients des prix d'a-<br />
« chat de tous les produits indis-<br />
« pensables à l'agriculture, coeffi-<br />
« cients 5 et 6, et le coefficient de<br />
« l'impôt 9 et 10, amène lentement<br />
« mais sûrement l'agriculture à la<br />
« ruine irrémédiable. »<br />
Avons-nous besoin de répondre à<br />
ces organisateurs que nous jugeons<br />
absolument comme eux l'état actuel<br />
de notre agriculture ? L'article du<br />
Marquis de Palaminy et toutes nos<br />
chroniques le démontrent. Il est<br />
inutile d'insister. Tous nos confrères<br />
de la presse parisienne partagent<br />
notre manière de voir. J'ai mol<br />
aussi, sous les yeux, les savants ar<br />
ticles de LuojHÉfcpmier sur le Dra<br />
me Agricol<br />
M. Joseph Barthélémy, membre<br />
de l'Institut, professeur à la Faculté<br />
de Droit de Paris, maire de l'Isleen-Jourdain,<br />
a aussi écrit sur le<br />
même sujet, dans le Temps, un article<br />
émouvant et savant. Le titre<br />
en indique l'esprit « Les temps sont<br />
tristes ». L'éminent professeur raconte<br />
à ses lecteurs ce propos qu'il<br />
a recueilli au cours de conversations<br />
familières pendant la fête de l'Isleen-Jourdain<br />
« Le monde n'est pas<br />
content ! »<br />
Pourquoi ?<br />
Prcisément à cause du « décalage<br />
» qui existe entre les prix de<br />
vente des produits agricoles et les<br />
prix industriels et commerciaux et<br />
surtout les impôts.<br />
Comme le dit très Justement le<br />
maire de l'Isle-en-Jourdain, le cultivateur<br />
ne veut rien entendre aux<br />
problèmes d'Economie Politique :<br />
dévaluation, inflation, déflation, relation.<br />
Peu lui importe que le franc<br />
soit à deux sous, à quatre sous, à<br />
huit sous. Ce qui le hérisse c'est que<br />
le franc ne soit pas au même taux<br />
pour tout le monde 1<br />
Je n'insiste pas sur ces réalités<br />
incontestables, qui seront exposées<br />
avec talent et vigueur à Revel.<br />
Comme à Rodez, les orateurs réclameront<br />
la revalorisation immédiate<br />
des produits, la protection du<br />
travail, des famliles, des foyers. Ils<br />
adresseront aux Pouvoirs publics,<br />
hostiles o uindifférents, ces avertissements<br />
énergiques et pressants.<br />
Ils critiqueront le nom de parlementaire<br />
tout entier, sans exceptions<br />
ni réserves d'aucune sorte, englobant<br />
dans une même réprobation<br />
tous les députés, de la droite à<br />
la gauche. Us exposeront les grandes<br />
lignes du Corporatisme, que nos<br />
lecteurs connaissent trop bien pour<br />
qu'il soit utile de les rappeler. Lorsque<br />
le compte rendu complet de<br />
leurs discours et les réactions qu'ils<br />
auront provoquées nous sera parvenu,<br />
nous les jugerons en toute Impartialité<br />
au point de vue de là doctrine<br />
et sous le rapport des conséquences<br />
pratiques.<br />
Sans anticiper sur cette appréciation,<br />
faisant état des thèses déjà<br />
exposées par MM. Leroy-<strong>La</strong>durie,<br />
Henry Dorgères et de Chanterac,<br />
nous voudrions mettre en relief,<br />
pour conclure, une idée générale<br />
qu'ils développent sans cesse : la<br />
nécessité de l'action étroite de tous<br />
les agriculteurs.<br />
<strong>La</strong> solidarité<br />
de tous les agriculteurs<br />
M. de Chanterac a fait à Rodez,<br />
de cette vérité, le thème principal<br />
de son très éloquent discours.<br />
Toutes les branches de l'Agriculture<br />
sont solidaires et dans les diverse<br />
branches de l'agriculture tous<br />
les agriculteurs son solidaires.<br />
Le vin qui ne se vend plus, c'est<br />
moins d'acheteurs du Bas-<strong>La</strong>nguedoc<br />
pour les fourrages et les avoines<br />
du Haut-<strong>La</strong>nguedoc et de la Guyenne<br />
et de la Gascogne.<br />
A quoi sert de protéger li<br />
on laisse écraser le marché<br />
réaies secondaires : orge et<br />
Les emblavures de blé au -<br />
et les prix s'effrondent.<br />
que agricole doit être cf<br />
ordonnée et au grand<br />
Pour qu'il en soit i<br />
d'abord que les agriculte<br />
férentes régions cessent<br />
quer, de se combattre.<br />
Tous les « pays », en donnant à<br />
ce mot le terme de « pagus », ont<br />
des intérêts particuliers. U appartient<br />
aux organisations professionnelles<br />
locales de les étudier, de les<br />
exposer, de rechercher dans quelle<br />
mesure des projets en proposition de<br />
loi les respectent ou les compromettent.<br />
Leur rôle est, non pas d'attaquer<br />
les droits des voisins, mais de<br />
chercher, par une étude approfondie,<br />
à les concilier.<br />
Sans doute, cette opération ne<br />
s'effectue pas dans un meeting populaire.<br />
Mais des rassemblements<br />
comme ceux de Revel ont un autre<br />
objet. Pour employer le langage de<br />
la sociologie, ils ont pour fin de<br />
créer une âme agricole collective,<br />
d'affirmer la solidarité paysanne<br />
que bien des facteurs compromettent.<br />
Puisse, dans la Bastide <strong>La</strong>uraguaise,<br />
dont les origines remontent<br />
au 13 siècle, dont le passé historique,<br />
est glorieux, qui possède des<br />
industries actives, puisse dans cette<br />
terre du Blé et du Maïs, se lever<br />
une ère de Paix sociale dans la fraternité<br />
des sillons.<br />
Robert dm BOYER.MO<strong>NT</strong>AIGUT
DIMANCHE 18 AOTTTMMo<br />
Revue Hebdomadaire<br />
du Marché f inancier<br />
Paris, 17 août.<br />
<strong>La</strong> Bourse a été meilleure, malgré<br />
une situation technique qui ne s'y prê-<br />
tait guère. Nous ne parlerons ni ae<br />
l'influence de la fermeté américaine,<br />
ni de ce.l3 du différend italo- abyssin.<br />
En effet, une seule chose compte pour<br />
l'épargna et la suéculation : le succès<br />
que les décrets-lois rencontreront dans<br />
leur aoplication. S'ils échouent, ils se-<br />
ront impopulaires et leur insufiisance<br />
entraînera une crise ministérielle. S'ils<br />
atteignent le but poursuivi, ils rt Ces-<br />
seront l'économie du pays et mettront<br />
fin aux troulbas que l'on a eu à deplo-<br />
ler récemment. Cette question de 1 ap-<br />
plication des décrets-lois est donc vitale<br />
pour le pays et c'est pour l'instant a<br />
peu près la seule carte que le pays veut<br />
regarder<br />
<strong>La</strong> déclaration de M. Tannery a net-<br />
tement joué un rôle favorable. Le der-<br />
nier rapooro de la Banque de France<br />
avait été un peu terne. Le nouveau gou-<br />
verneur venait, d'entrer en fonction; il<br />
n'avait pas eu matériellement le temps<br />
de préoire