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Vannes Magazine
Revue municipale d'information VILLE DE VANNES
N° 10 - novembre-décembre 2002

sommaire
Événement
4 La ville se choisit
un nouveau logo
DOSSIER
6 Le tourisme, un secteur
en pleine mutation
Actualités
19 La société Architecture navale
va s’installer à Vannes
20 La médiathèque municipale
passe à la vitesse supérieure
23 C’est parti pour le 8 e Prix
littéraire des collégiens
26 L’Espace Henri Matisse
inauguré le 5 octobre
28 La police de proximité
en poste à Ménimur
30 La ville met la gomme
pour effacer les tags
Vannes Magazine - Revue municipale d’information
© Y. Le Gal
LE TOURISME
Un secteur en pleine mutation
31 La ville fera construire une
salle de sports près du Greta
32 Dimanche 17 novembre :
3 e Marathon de Vannes
Autres rubriques
3 Éditorial
38 Courrier des lecteurs
39 Page des groupes d’opposition
40 Sortir
44 Bloc-Notes
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
dossier
6
Vannes, port du Golfe
du Morbihan, est l’un
des sites privilégiés
du tourisme en Morbihan.
Choyée pour sa richesse
patrimoniale et la beauté
de la mer intérieure qui
lui sert d’écrin, Vannes,
n’attire plus seulement
qu’en période estivale.
A la faveur des 35 heures,
les touristes voyagent
aujourd’hui au rythme
des quatre saisons et
optent de plus en plus
pour les courts séjours…
événement
La ville de Vannes
se choisit
un nouveau logo
Dernière minute :
Vannes n° 1 du dynamisme
économique
L’information nous est parvenue alors que
Vannes Magazine était bouclé et prêt pour
le flashage:Vannes vient de décrocher une
nouvelle fois la première place nationale au
palmarès des “agglomérations françaises les
plus attractives pour les entreprises”, palmarès
publié par le mensuel économique L’Entreprise.Vannes
devance dans sa catégorie
(agglomérations de 80000 à 150000 habitants)
les villes de Poitiers et de La Rochelle.
Le magazine L’Entreprise est en vente en ce
moment dans les kiosques à journaux.
4

Vannes Magazine
Revue municipale d’information
Directeur
de la publication
François Goulard
Siège
Hôtel de Ville
Service Information
0297018020
Rédaction
Marc Gallic,
Loïc Berthy
Grégory Le Falher
Maquette
et mise en page
Marc Gallic
Grégory Le Falher
Photographies
François Le Divenah
Yannick Le Gal
Marc Gallic
Grégory Le Falher
Photos de une
François Le Divenah
Photogravure
Photext,Vannes
Impression
Les Presses de Bretagne,
Cesson-Sévigné
Ce numéro
a été tiré à 31 900
exemplaires
Dépôt légal
novembre 2002
ISSN 1260-4186
Site Internet
ville de Vannes
www.mairie-vannes.fr
E-mail ville de Vannes
contact@mairie-vannes.fr
Standard
ville de Vannes
0297018000
Les rives du port et “La nouvelle coutume”
Deux grands projets
d’aménagement
Deux importants projets étaient à
l’ordre du jour de notre conseil
municipal du 4 novembre.Tous
deux auront des conséquences pour le
visage de notre ville.
Le port de Vannes est devenu en
quelque sorte le cœur de la Ville,depuis
qu’un bassin à flot y a été créé.C’est
notre porte ouverte sur le golfe du
Morbihan et sur la mer. Les rives du
port ne sont pas à la hauteur de ce que
l’on peut attendre d’un tel lieu.Hangars
et baraquements rive gauche, omniprésence
du stationnement des deux
côtés, voirie et mobilier urbain sans
recherche particulière,manifestement,
beaucoup de choses sont à corriger.
Plutôt qu’opérer au cas par cas, nous
avons souhaité, dans un souci de qualité,que
trois équipes d’architectes-urbanistes,tracent
le plan de ce que pourrait
être,à l’avenir,l’environnement du
port. Leurs propositions seront présentées
dans quelques mois à tous les
Vannetais,avant que le conseil municipal
n’arrête son choix. Ce choix sera
inspiré par la volonté de rendre plus
agréable le port de Vannes et ses
abords, pour les loisirs, la promenade
et le tourisme.
Le deuxième grand projet concerne
l’espace situé derrière la rue du Mené,
qui sera désormais dénommé “La nouvelle
coutume”. Il s’agit d’améliorer
notre ville dans un lieu un peu “oublié”
du développement urbain, où, à
quelques pas du centre, il est possible
d’offrir de nouveaux espaces au commerce.
Le centre de Vannes ne doit
pas devenir ni une sorte de musée, ni
un site exclusivement touristique.
Notre centre ville doit rester vivant,et
sans commerces en nombre et en surface
suffisants, cela n’est pas possible.
Un parc de stationnement souterrain
à cet endroit sera aussi appréciable.
Comme pour le projet des rives du
port, la concertation sera organisée
(elle a déjà commencé avec les riverains
les plus concernés) de telle sorte
que chacun puisse faire valoir son
point de vue.
François Goulard
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 3
© F. Le Divenah

V
4
événement
annes bouge,
Vannes change et
pour exprimer ce
changement,Vannes choisit
de s’afficher sous de nouvelles
couleurs et avec une
nouvelle image. Un fanion
bicolore flottant au vent,
flanqué des symboles de la
Bretagne et du chef-lieu du
Morbihan; le tout porté par
un nom: celui de Vannes et
une mention complémentaire
: Morbihan Capitale.
Le nouveau logotype choisi
par la ville se veut à la
fois esthétique, dynamique
et simple à décoder. Il renoue
avec l’esprit des anciennes
armoiries de Vannes
et affiche l’attachement de
la ville à sa terre nourricière:
la Bretagne. Ce logotype
a été conçu et réalisé (en
concertation avec les élus qui en
ont proposé les principaux axes)
par l’agence de design parisienne
Carré Noir, dont un des départements
créatifs est spécialisé
dans la création d’identités visuelles
pour les collectivités territoriales
(mairies, départements,
régions). Ce nouveau logo, qui
« doit donner de la visibilité à
l’action municipale », selon
l’agence Carré Noir, a été présenté
et adopté le 4 novembre
dernier en conseil municipal. Derrière
l’image qui va orner dorénavant
tous les supports d’information
et de communication de la
ville de Vannes (papiers et enveloppes
de correspondance, cartes
de visites, cartons d’invitations,
annonces presse, affiches, dépliants,
véhicules…), il y a bien
sûr du sens. Un logo ne se conçoit
pas à l’aveuglette, sans réflexion
La ville se choisit
un nouveau logo
La ville de Vannes vient de choisir une nouvelle
identité visuelle. L’ancien logo, en usage
depuis le début des années 1990, tire sa
révérence pour laisser place à une autre
image qui ornera tous les supports d’information
et de communication de la mairie.
Conçu par l’agence parisienne Carré Noir au
terme d’une mise en concurrence, ce logotype,
validé le 4 novembre par le conseil municipal,
s’écarte volontairement des représentations
abstraites et des codes de
couleurs qui furent en vogue au cours des
quinze ou vingt dernières années. Il se présente
plutôt comme une remise au goût du
jour des signes emblématiques de Vannes
et de la Bretagne et entend ainsi exprimer
par le graphisme le profond attachement de
la ville à son histoire et à sa région.
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
préalable, ni débat, sans analyse,
ni constat. C’est François
Goulard qui a présenté
aux élus l’argumentaire développé
par l’agence Carré
Noir. Ce nouveau logo,
illustrant le double concept
“Vannes: terre et mer du
Morbihan” et “Vannes,
Morbihan Capitale”,symbolise,
a-t-il dit, « la rencontre
de deux mondes, à
travers deux couleurs flottant
comme un drapeau.
L’ocre d’abord, celui de la
terre et de la côte: solide,
patrimonial. Le bleu ensuite,
celui du golfe et de
l’océan: profond, ouvert sur
l’horizon. Deux couleurs
désormais spécifiques à la
ville et qui se démarquent
des codes habituels des
villes maritimes ». Passons maintenant
aux symboles: « L’animal,
emblème de la ville de Vannes est
l’hermine, le symbole héraldique
de la Bretagne est la queue de
l’hermine ». Tous deux réunis dans
une même illustration « rappellent
la richesse de l’histoire » vannetaise
et « marquent son territoire
pour mieux le spécifier ». “Vannes,
Morbihan Capitale” se présente
ainsi comme « une ville ouverte
sur les terres et sur les mers: une
cité vivante, au cœur de la Bretagne,
de ses mouvements et de ses
échanges ». Pour ses concepteurs,
ce nouveau logotype, permet à la
ville d’affirmer par l’image
« l’identité forte et élégante qu’elle
mérite », celle d’une « institution
dont le mouvement volontaire du
drapeau et le choix d’une typographie
dessinée révèlent le statut,
le dynamisme, la puissance et
l’ouverture sur l’avenir ».

événement
Le nouveau logo vu par François Goulard, maire de Vannes
« Une manière de conjuguer
le passé, le présent et l’avenir »
Pourquoi la ville de Vannes a-t-elle
éprouvé le besoin de changer de logotype
?
François Goulard. Tout simplement parce
que le précédent avait beaucoup vieilli.
Vannes évolue, son image doit être à la
hauteur de sa réalité. Or un logo fait partie
intégrante de l’image de la ville. Il
nous fallait un logo d’une plus
grande qualité.
Au cours des quinze ou vingt
dernières années, de nombreuses
villes de France, petite,
moyennes ou grandes, ont opté
pour des logos aux symboliques
abstraites. Vannes avait aussi
fait ce choix au début des années
1990, abandonnant ainsi la
référence à son blason. Le nouveau
logo de la ville réactualise
en quelque sorte ses armoiries.
Comment justifiez-vous ce retour
aux sources?
François Goulard. L’histoire de
Vannes constitue une de ses richesses.
Nous sommes une ville
très ancienne, et la plupart des
époques ont laissé leur trace dans
notre cité, ce qui contribue à son
charme. Dès lors, renouer avec ce
patrimoine nous a paru important.
De plus, l’ancrage de notre ville en
Bretagne méritait d’être réaffirmé.
Mais chacun peut le constater,
la référence au passé n’a pas été la seule
source d’inspiration des auteurs du nouveau
logo. L’Histoire est une des composantes
du présent, qui doit également s’ouvrir
sur l’avenir. L’esthétique du nouveau
logo est moderne.
© F. Le Divenah
A la différence d’une entreprise privée
œuvrant dans un secteur d’activité bien
précis (la banque, l’industrie automobile,
les télécommunications…), une mairie
exerce par nature des missions d’in-
térêt général dans de nombreux domaines
(voirie, réseaux, urbanisme, enseignement,
action sociale, culture, sport,
environnement…). Pensez-vous qu’un
logo puisse suffire à rassembler tous ces
secteurs d’activité ou qu’il peut être utile,
comme cela se pratique aujourd’hui
en mairie, que certains services ou éta-
blissements municipaux utilisent en parallèle
une autre identité visuelle pour afficher
leur spécificité auprès du public?
François Goulard. Il faut affirmer l’unité
des services offerts par la ville aux Vannetais.
La nouvelle image sera la marque de
ce qui appartient, par définition, à tous les
Vannetais. L’identité visuelle sera désormais
la même pour tous les services. Je remarque
d’ailleurs qu’aucun logo choisi par certains
services de la ville ne s’est imposé: ces
logos dispersés n’ont aucun intérêt, car ils
ne sont pas reconnaissables.
Le nouveau logo portera, pour toutes
communications extérieures, la mention
complémentaire “Morbihan capitale”.
C’est une façon d’affirmer le rôle prépondérant
de Vannes dans le département
ou simplement une nouvelle
manière de rappeler qu’elle est
la ville chef-lieu du Morbihan?
François Goulard. Une première
observation : l’important c’est le
nouveau logo. C’est lui qui participe
à l’image de la ville, qui est visuellement
identifiable. L’accroche
est accessoire, elle ne sera d’ailleurs
pas toujours présente. Cela étant
dit, nous avons besoin de situer
Vannes, et le nom “Morbihan”, le
département mais aussi le Golfe,
est un très beau nom, très évocateur.
“Morbihan capitale” n’est pas à
prendre au pied de la lettre. Nous
sommes certes le chef-lieu du département,
la ville qui progresse le
plus, mais aussi une des trois capitales
historiques de la Bretagne,
avec Nantes et Rennes. C’est aussi,
comme dans le logo proprement
dit, une manière de conjuguer le
passé, le présent et l’avenir, dans
une sorte de clin d’œil!
La ville choisit cette fois, pour le
lancement de son nouveau logo,
d’offrir à chaque foyer un autocollant de
cette identité visuelle, glissé dans la revue
municipale. Ce n’est donc pas seulement
le logotype de la ville de Vannes, mais
l’emblème de tous les Vannetais?
François Goulard. Bien sûr. Ce logo a
un double rôle: identifier la mairie et ses
services, mais aussi servir d’emblème à la
ville. D’une façon générale, les Vannetais
sont plutôt fiers de leur ville, il leur faut un
emblème à la hauteur.
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 5

© Y. Le Gal
Tourisme
Un secteur en pleine mutation
Morbihan et tourisme sont deux mots qui vont bien ensemble. Situé dans le peloton
de tête au classement national, le département voit affluer chaque année environ quatre
millions de touristes. Ces vacanciers se concentrent essentiellement sur le littoral,
mais ne délaissent pas pour autant l’arrière-pays. Dans un cas comme
dans l’autre, ils consomment et suscitent des embauches.
On estime à un milliard d’euros et à 30000 emplois
directs ou indirects les retombées du tourisme
dans le département. Porte d’entrée du Golfe,
forte de son patrimoine historique, Vannes se pose
comme une des vitrines indiscutables du Morbihan. Mais ici
comme ailleurs, l’activité touristique est une ressource qu’il faut
continuer de cultiver si on veut la maintenir à son niveau. A l’Office du
tourisme, on observe une rupture fondamentale dans les habitudes
touristiques des Français. Les courts séjours ont désormais le vent en poupe
et il s’agit de répondre à cette nouvelle donne. Un défi qui doit mobiliser toutes
les énergies, des professionnels du tourisme comme des collectivités.
Dossier réalisé par Loïc Berthy

8
© M. Gallic
dossier
Vannes, porte du Golfe du Morbihan,
attire et séduit de plus en plus les touristes.
Chaque année, près d’un million
de personnes viennent ainsi découvrir
ou redécouvrir les charmes d’une ville
réputée pour sa douceur de vivre, la
qualité de son patrimoine historique et
le charme envoûtant de la petite mer
intérieure qui lui sert d’écrin. Pendant
longtemps, la fréquentation touristique de Vannes et de sa région fut essentiellement
estivale. Aujourd’hui, à la faveur des 35 heures qui offrent plus de
temps libre aux salariés, les professionnels du tourisme doivent s’adapter aux
nouvelles attentes de bon nombre de visiteurs qui optent de plus en plus fréquemment
pour des courts séjours programmés en toutes saisons.
Un nouveau tourisme
au tournant des 35 heures
Si Vannes jouit aujourd’hui d’une forte notoriété
pour la qualité réputée et appréciée de son environnement
naturel et urbain,il n’en pas toujours
été ainsi. « Il fut un temps, au début du XX e siècle,
où, dans les guides touristiques, on indiquait que Vannes était
une ville à éviter », explique Bruno Bodard, directeur de
l’Office de tourisme du Pays de Vannes. « On disait alors
que c’était le plus gros village de France, que certains de ses
vieux quartiers étaient insalubres et que les eaux de son port
sentaient mauvais. Dans les années 1950-1960, son patrimoine
ancien était toujours perçu comme quelque chose de
gênant et pas encore comme une véritable richesse. Pour
beaucoup c’était tout simplement un frein au modernisme, un
mot qui était alors à la mode.De la même façon,le golfe n’était
pas envisagé comme un possible lieu de loisirs,mais avant tout
comme un lieu de travail ». Cette façon d’appréhender les
deux éléments les plus remarquables de l’environnement
local, l’héritage architectural et la mer intérieure au bord
de laquelle Vannes a grandi, a longtemps freiné le développement
de la fréquentation touristique. « Il a donc fallu
batailler ferme pour redorer notre blason. Mais finalement,
tout bien pesé, le manque d’intérêt porté au patrimoine et au
golfe nous a bien servis. C’est ce qui a permis à Vannes d’être
majoritairement préservée. Il n’y a pas eu de véritable dégradation
du patrimoine historique, ni d’atteintes majeures à
la qualité de l’environnement, comme cela a pu se produire
dans d’autres villes ».Pour Bruno Bodard,c’est au tournant
des années 1970-1980 que la ville va s’emparer du tou-
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
risme comme d’une opportunité à saisir. Plusieurs réalisations
successives vont servir de déclencheur. La rénovation
du port d’abord.Certains se souviennent peut-être
qu’il fut question de tout combler, pour en finir avec les
effluves nauséabonds qu’il dégageait, et d’ériger un parking
à la place.Heureusement c’est l’autre solution qui fut
choisie. La construction de l’écluse permit de mieux maîtriser
son envasement, des pontons furent construits et
petit à petit le port prit la physionomie qu’on lui connaît
aujourd’hui. En parallèle, furent accomplis des travaux
de rénovation des habitations dans le centre ville, la place
Gambetta fut aménagée… « Ces options ont servi de déclic.
Elles ont aidé à la prise de conscience qui s’en est suivie.
A savoir que la ville est un authentique joyau et que le patrimoine
est notre richesse ». Pour autant, il fallait contrebalancer
une image qui s’était incrustée avec le temps.
« L’explosion
des courts séjours »
La thèse que défend Bruno Bodard est que ce sont les
habitants d’une cité qui en sont les meilleurs ambassadeurs.
« Des villes comme Saint-Malo partaient avec une antériorité
par rapport à nous. Il nous a fallu trouver notre place.
Notre stratégie a été de miser sur la population pour
faire passer le message. Parce que si les habitants n’ont pas
conscience de la qualité de leur ville, comment imaginer qu’ils

A la faveur des 35 heures qui offrent plus de temps libres aux salariés, les professionnels du tourisme doivent s’adapter aux nouvelles attentes de
bon nombre de visiteurs qui optent de plus en plus fréquemment pour des courts séjours programmés en toutes saisons.
vont assumer le nécessaire travail de relais auprès de ceux qui
ne la connaissent pas : leur famille, leurs amis, leurs relations
de travail…».
Le tourisme ne serait donc pas une manne tombée du
ciel, mais une affaire de stratégie. Qui a marché à l’évidence.Les
quelques vacanciers curieux des débuts ont fait
des émules. Mais comme rien n’est jamais acquis, 30 ans
après,il est plus que jamais question de stratégie.Pas vraiment
pour redresser une barre quelque peu chahutée par
l’effet Erika - le naufrage du pétrolier a bien saboté l’activité
touristique en 2000,mais le tourisme est rapidement
revenu à sa norme depuis. Non, l’enjeu, maintenant, pour
les professionnels du tourisme est de s’adapter à une nouvelle
conception du temps libre.Le passage aux 35 heures
n’y est pas pour rien, il en est même directement la cause.
La réduction du temps de travail a conduit à une redistribution
très importante du calendrier touristique.Voici
comment s’exprimait cet été Roland Heguy, le patron
de l’hôtellerie française (1) : « L’effet RTT a complètement
changé la donne. Désormais, les vacances d’été sont concentrées
entre le 1 er et le 25 août ». Et de tirer cette conclusion
: « Le mois de juillet doit sortir de la saison et être mis
sur le marché de la même façon que les autres mois de l’année
».Même si ici les chiffres sont plutôt à l’équilibre, cette
analyse, portée sur un plan national, s’est vérifiée à
Vannes cet été, avec une diminution globale de l’activité
au mois de juillet (pas servie par le temps il est vrai) et
un mois d’août au contraire très chargé.A cela, il y a une
explication:« Dans les années 1950,un salarié travaillait environ
100 000 heures dans sa vie. Aujourd’hui, c’est
63000 heures en moyenne »,souligne Bruno Bodard. « Ceci
a forcément des conséquences sur la façon d’appréhender le
temps libre ». Et sur la façon de concevoir ses vacances.
Avec plus de temps pour soi, pour profiter de sa vie de
famille ou se retrouver entre amis à différentes périodes
de l’année, on ne conçoit plus ses vacances de la même
façon qu’autrefois. « La tendance actuelle est à l’explosion
des courts séjours. En corollaire, l’activité touristique est beaucoup
plus lissée sur l’année. Globalement, elle s’étire de mai
jusqu’à octobre ». Pour en profiter, encore faut-il répondre
présent.« Il faut plus que jamais se montrer très professionnel.
Il y a une grosse attente à ce niveau-là.Ce qui signifie qu’il faut
être très à cheval sur la qualité du service et savoir être réactif.
C’est le message que nous passons, notamment auprès
de ceux qui font des locations de vacances : pour faire face à
la nouvelle demande, il faut être prêt à accueillir les gens sur
de courts séjours, voire même sur des bouts de semaines ».
Stages de stimulation et congrès
Vannes a pour elle deux atouts qui jouent en faveur d’un
tourisme à l’année:son patrimoine et la proximité du golfe
du Morbihan.« On a la mer,mais on n’a pas les contraintes
des stations balnéaires,qui forcément ne peuvent vivre du tourisme
que pendant une toute petite partie de l’année.Vannes
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 9
© F. Le Divenah

10
dossier
Vannes a pour elle deux atouts qui jouent en faveur d’un tourisme à l’année : son patrimoine et la proximité du golfe du Morbihan.
peut donc jouer sur ces deux tableaux,la mer et le patrimoine.
Cette particularité fait qu’on peut y trouver quelque chose à
faire à tout moment de l’année ». Le Golfe est bien entendu
une valeur sûre. Une valeur qui n’a pas encore été exploitée
à fond, selon le directeur de l’Office du tourisme.
C’est en partie ce qui a conduit à la création du Club des
plus belles baies du monde,dans lequel la petite mer a tout
naturellement une place de choix (2). Certaines sociétés
n’ont pas attendu pour tirer partie d’un site qui, même
si on ne s’en rend pas toujours très compte, n’a pas son
pareil en France.Elles proposent à des entreprises de soumettre
à leurs employés des stages d’« incentive ». A savoir
des séjours à caractères ludiques, à travers lesquels
les salariés se ressourcent et approfondissent leur esprit
d’équipe (3).
Le tourisme d’affaires est un autre levier sur lequel peut
s’appuyer la ville. L’activité est encore relativement récente,
mais elle offre un beau potentiel.Vannes a adhéré
à « Congrès-cités », un réseau de villes moyennes (4), qui
jouent sur leur attrait touristique pour attirer séminaires
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
et congrès. A l’Office du tourisme,une personne est spécialement
chargée d’animer ce secteur. Là encore, ce
sont les acteurs locaux qui sont les meilleurs ambassadeurs
de la ville. « Ce sont les Bretons, et parmi eux le plus
souvent des Vannetais, qui font notre publicité au niveau national
», indique Bruno Bodard, qui précise que cette forme
de tourisme « est en plein boom et qu’il y a encore matière
à la développer ».On le voit donc,le tourisme semble
avoir encore de belles années devant lui. Ceci dit, et sans
vouloir plomber l’ambiance, cette belle santé ne peut
faire oublier qu’en France, aujourd’hui, un enfant sur
deux ne part toujours pas en vacances.
(1) Président national de l’hôtellerie française, au sein de l’Union des
métiers de l’industrie hôtelière (UMIH). Extrait d’une interview publiée
dans Le Parisien, le 15 août 2002.
(2) Voir l’article sur le Club des plus belles baies du monde page 15.
(3) Voir l’article sur la société LDC, page 18.
(4) Hormis Vannes,Troyes, Béziers,Albi,Aix-les-Bains.
© F. Le Divenah

© F. Le Divenah
dossier
L’Office de tourisme
au carrefour des attentes
Un office de tourisme, tout le monde sait ce que c’est.Tout
le monde croit donc savoir ce que l’on y fait. « Faux » rétorque
Monique Le Quéré, responsable de l’accueil, « les
gens imaginent que notre travail est de distribuer des dépliants
touristiques, alors que nous faisons bien plus que
cela ». La preuve.
quelques éclaircissements.
L’Office de tourisme
est une association
D’abord
et ne relève pas de la ville
de Vannes, comme beaucoup le pensent,
mais de la communauté d’agglomération.
Cette dernière en est
d’ailleurs le principal bailleur de fonds.
En dehors de ses subventions, l’Office
du tourisme vit des cotisations de
ses adhérents. Et ils sont nombreux.
On trouve parmi eux ceux qui, au
moins partiellement, vivent du tribut
des touristes:les bars,les restaurants,
les commerces, les hôtels, les campings,les
parcs de loisirs.Mais aussi des
garagistes, des dépanneurs, des notaires,des
cliniques,des assurances,des
banques, des agences immobilières.
Bref,l’Office de tourisme recrute lar-
Toute l’équipe de l’Office de tourisme du Pays de Vannes, réunie autour de son directeur, Bruno Bodard.
ge.Cet éventail de partenaires est à la
hauteur des nombreuses questions
posées aux guichets d’accueil. « On
nous considère un peu comme un bureau
de renseignements. Celui qui passe la
porte de l’Office ne peut pas ressortir sans
information.C’est impossible.Il faut au minimum
que nous lui donnions un numéro
de téléphone auquel s’adresser »,souligne
Monique Le Quéré. Car les
sollicitations dépassent parfois de loin
les frontières du pays vannetais. Les
trois étoiles de l’Office de tourisme
l’obligent à avoir des documentations
départementales,régionales et même
nationales. « Nous avons des dépliants
sur tous les départements français. Et
de manière générale, Vannes étant un
peu considérée comme la capitale du
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 11

12
Vannes étant un peu considérée comme la capitale du Morbihan, c’est ici que les gens s’adressent pour
avoir des renseignements sur tout le département ».
Morbihan, c’est ici que les gens s’adressent
pour avoir des renseignements sur
tout le département ». Mais malgré
beaucoup de bonne volonté, on n’a
pas toujours réponse aux questions.
Surtout quand ces dernières sont particulièrement
incongrues.En témoigne
le bêtisier accumulé par les agents
chargés de l’accueil – sachez que le
mot « hôtesse » y est prescrit. Difficile
de répondre correctement à quel-
qu’un qui vous demande une adresse
pour recycler une moissonneuse-batteuse,
ou à cet autre qui s’interroge
(de loin on l’imagine) sur la possibilité
de faire le tour de la vieille ville en
bateau. Quant à ce touriste qui demandait
un hôtel disposant d’une piste
d’hélicoptère,on cherche encore la
réponse.
L’été dernier a encore été très agité
du côté de l’Office. On y a enre-
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
© F. Le Divenah
gistré une croissance de 22 %
de la fréquentation au guichet,
soit un total de 15 000 demandes.Le
ratio étant de trois
personnes pour une requête
formulée, on peut donc estimer
à 45 000 le nombre de
personnes qui ont franchi le
seuil de la vieille maison d’armateur
en juillet-août. C’est
naturellement pendant la période
estivale que l’activité est
la plus forte. L’équipe constituée
de sept permanents pendant
l’année, passe à 20 pour
accueillir les estivants.Un renfort
bienvenu pour faire face à
l’afflux de demandes,mais aussi
pour assurer l’accueil dans
les “points I” décentralisés
d’Arradon, de Baden, de Larmor
Baden,de l’île aux Moines,
d’Elven et du Parc du Golfe.
Pas de répit
Mais l’Office de tourisme ne
se morfond pas dans la torpeur
le reste du temps. Il y a
toujours quelque chose à faire.
« Il n’y a plus de saison creuse
maintenant.Le comportement
des visiteurs a tellement changé
avec le développement des courts
séjours, qu’on a un passage régulier
tout au long de l’année ».
Et puis c’est dès l’automne que
se prépare la saison suivante.
« Nous sommes en train de boucler
la brochure des locations saisonnières
pour 2003.Il nous faudra
être prêts dès décembre,car
c’est à ce moment-là que les
gens commencent à se renseigner.En
janvier,le téléphone n’arrête
pas de sonner ». Un travail
qui,en amont,nécessite de revisiter
tous les trois ans les locations
saisonnières. « En
comptant les nouvelles offres, nous allons
faire une centaine de visites dans le
dernier trimestre ». En parallèle, il faut
préparer les autres publications de
l’Office, mener de front toutes les
opérations de promotion et actualiser
régulièrement le site Internet
(www.pays-de-vannes.com/tourisme),
une source d’informations de plus en
plus utilisée par les touristes.

Stratégie de l’Office: la preuve par cinq
dossier
Tourisme en pays de Vannes : quelques repères
. Hébergement. Dans le canton de Vannes,les résidences
secondaires offrent plus de capacité d’accueil que les hôtels,
camping, chambres d’hôtes, meublés, centres de loisirs
et gîtes ruraux réunis. L’étude menée par le Comité
départemental du tourisme révèle en effet
que l’hébergement non marchand
rassemble 4680 lits, quand l’hébergement
marchand n’en compte que 4073.
Une répartition qui s’avère finalement
assez équilibrée, si l’on se réfère aux
chiffres observés dans les autres cantons.Dans
celui de Sarzeau par exemple,
sur un total de 71000 lits, 74 % sont
dans des résidences secondaires.A Quiberon
(112000 lits),ce taux est de 64 %.
. Fréquentation. Il n’y a pas de chiffre
précis concernant la fréquentation touristique
annuelle en Pays de Vannes.Les
estimations la situent autour d’un million
de personnes.Les statistiques dressées
par l’Office du tourisme sur la
composition des demandeurs (période:juillet-août
2002) donnent une bonne
idée de l’origine géographique des
touristes. Les Français représentent 70 % de la clientèle,
et parmi eux ce sont les Bretons qui arrivent en tête
(22 %),suivis des Franciliens (21 %) et des habitants de Loire-Atlantique
(11 %). En marge, on note une progression
des régions Nord,Centre,Provence et Aquitaine.Chez les
© Marc Gallic
étrangers, ce sont les Anglais qui traditionnellement affectionnent
le plus notre région (35 %).Viennent ensuite
les Italiens (18 %) et les Allemands et les Espagnols ex aequo
(14 %). A noter que ces touristes étrangers sont re-
venus en force cet été.Leur fréquentation aux guichets de
l’Office de tourisme a augmenté de 30 % cet été par rapport
à l’été 2001.Les pays de l’Est émergent (même si cette
émergence reste encore timide) et parmi eux la Tchéquie,
la Russie, l’Ukraine et la Pologne.
Au terme de nombreuses séances de travail et de concertation sur les axes de développement du tourisme en pays
de Vannes,les administrateurs de l’Office ont défini,fin 2001,les grands principes autour desquels l’établissement doit
orienter son travail sur la période 2002-2005. Cette « stratégie » se décline en cinq points fondamentaux.
1 Travailler sur l’allongement de la saison touristique, en créant notamment les conditions nécessaires au
développement du tourisme d’affaires et en sachant répondre en toutes saisons,par une offre diversifiée,à l’engouement
actuel pour les courts séjours.
2 Mieux communiquer à l’extérieur et à l’intérieur du pays de Vannes et faire en sorte que l’Office soit véritablement
le point de convergence de l’information locale en matière d’animations et d’offre de loisirs.
3 Associer toutes les communes de l’agglomération à l’effort de promotion du tourisme dans le pays de Vannes.
4 S’ouvrir davantage à l’international en développant les échanges d’expériences et d’expertises et en poursuivant
le travail de reconnaissance et de valorisation du Club des plus belles baies du monde.
5 Améliorer le fonctionnement de l’Office pour qu’il devienne un pôle d’excellence en terme d’accueil reconnu
et certifié par les normes Afnor.
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 13

14
dossier
Georges André, président de l’Office de tourisme
Le tourisme d’affaires -
Pierre angulaire d’un tourisme à l’année
Quel est le poids du tourisme
pour une ville comme Vannes, et
plus largement pour les communes
environnantes ?
Il n’y a pas de chiffre précis dans ce
domaine.Quand quelqu’un rentre dans
un restaurant, on ne lui demande pas
s’il est un touriste ou non… On ne
peut donc pas mesurer précisément le
poids économique de ce secteur d’activité.
Maintenant, il suffit de se
promener dans les rues de Vannes
en juillet ou en août, pour se
rendre compte de l’importance
du tourisme. L’ensemble des
commerces en profite.Et indirectement,
la région vannetaise parce
que le rayonnement de Vannes
a forcément des conséquences
sur les implantations. On vient à
Vannes, on visite, on y revient et
puis on finit par s’y installer…
Pourrait-on absorber plus de
tourisme ?
Ce n’est pas vraiment la question
du moment. Les 35 heures
ont provoqué des modifications
tellement profondes dans le comportement
des Français que le
tourisme saisonnier, que l’on
connaissait jusqu’alors avec une
activité concentrée sur les mois
de juillet et d’août,n’est plus d’actualité.
Le problème qui se pose
est donc le suivant : que fait-on
pour attirer les touristes à la Toussaint,en
février,au printemps? Sachant
que ces touristes-là ont autant d’exigences,voire
plus qu’auparavant.Car s’il
y a un émiettement de la pratique touristique,
les budgets, eux, n’ont pas
changé.L’enjeu est très important,parce
que si l’on ne trouve pas de réponse
adaptée, on n’arrivera jamais à rattraper
le manque à gagner de l’été.La
question qui se pose n’est donc pas de
savoir si l’on peut absorber plus de
touristes, mais plutôt de savoir si l’on
va pouvoir maintenir l’activité touristique
à son niveau actuel. Ce n’est pas
gagné, mais nous avons des pistes…
Lesquelles ?
Il faudra faire de gros efforts sur la
qualité de l’accueil. Un sujet qui nous
concerne nous, les élus, comme les
professionnels du tourisme. Ensuite,
c’est vers le tourisme d’affaires qu’il faut
se tourner. Je pense qu’il serait une
des solutions pour générer une activité
à l’année. Nous sommes un peu limités
dans ce domaine à l’heure actuelle,
parce que le Palais des arts est
saturé.Nous manquons d’espace,alors
que le Pays de Vannes a les atouts pour
développer des congrès réunissant 600
à 1200 personnes.On ne pourrait pas
aller au-delà, parce qu’alors on rentrerait
en concurrence avec les places
fortes que sont Rennes et Nantes.
Mais pour cela, il nous faudra néces-
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
© F. Le Divenah
sairement un centre de congrès digne
de ce nom, avec des salles de restaurant
et une hôtellerie de haut niveau.
Je milite personnellement dans ce sens.
L’office du tourisme pointe
d’ailleurs clairement une insuffisance
en matière d’hôtellerie haut
de gamme…
C’est vrai que nous sommes vraiment
limités dans ce domaine.
Mais c’est un tout : si l’on progresse
en matière de congrès, de
nouveaux besoins s’exprimeront
en matière d’accueil, à savoir en
hôtels et restaurants de haut niveau.
C’est cette dynamique qui
permettra ensuite de développer
un tourisme traditionnel à l’année.
On en revient donc à la
même question : la construction
d’un centre de congrès. C’est un
problème de choix budgétaire,
car il y a bien évidemment d’autres
priorités. Mais il faudra tout de
même qu’on y réfléchisse sérieusement
si l’on veut maintenir l’activité
touristique.Après, on peut
rêver d’un casino, du classement
de la ville comme cité balnéaire,
mais c’est un autre sujet…
Et le touriste qui viendrait à
l’automne ou en hiver,que lui
proposerait-on de faire ?
C’est une question qui relève directement
de la communauté d’agglomération.
Il nous faut faire l’inventaire
des manifestations qui se déroulent
dans le Pays de Vannes.Une fois cet inventaire
dressé, l’idéal serait de parvenir
à un étalement des manifestations
sur l’année et d’éviter ainsi les
concentrations. Ce ne sera pas évident,mais
c’est cette synergie qui permettra
de proposer des activités aux
touristes,qu’ils viennent en juillet,en février
ou en novembre.

cherchions un concept fort
pour mettre en valeur notre
patrimoine naturel, comme
«Nous
l’était déjà notre patrimoine
historique. Notre ambition était d’avoir une portée
internationale. Ce que nous nous sommes
dit à l’époque, c’est que le golfe du Morbihan
était le meilleur des ambassadeurs. Un site
digne de ce qu’il y a de mieux sur la planète,
en terme de littoral. Avec cet atout extraordinaire,
il était possible de jouer dans la cour
des grands ».Voilà la genèse du Club des
plus belles baies du Monde, telle que la raconte
Bruno Bodard. Mais d’emblée, le
projet s’écarte d’une démarche qui aurait
été exclusivement promotionnelle. Il s’agit
bien de mettre en valeur le golfe du Morbihan,
mais en même temps de réfléchir à
sa conservation. Dès 1997, à Berlin, où se
tient l’assemblée générale constitutive,
c’est ce credo que vont reprendre à leur
compte les premiers adhérents. 27 sites exceptionnels
se sont reconnus depuis dans
la profession de foi élaborée Outre-Rhin.
Halong au Vietnam,Tadoussac au Canada,
Bodrum en Turquie, Diego Suarez à Madagascar,
Ago au Japon, les Backwaters du Kerala
en Inde, San Fransisco aux États-Unis,
Sousse-Massa Draa au Maroc, on ne va pas
énumérer la liste complète, mais ces adhésions
aux quatre coins du monde témoignent
de l’universalité de la démarche.
Adoubé par l’Unesco
C’est à Vannes, en 2001, que s’est tenu le premier
congrès du Club des plus belles baies du monde. Pendant
trois jours, scientifiques et politiques ont réfléchi à la façon
de « concilier la préservation de l’environnement avec l’activité
économique et touristique ». Un deuxième congrès
devrait suivre en 2003 au Canada, pays qui détient aujourd’hui
la présidence du club mondial. D’ici là,le réseau
va continuer à échanger et s’informer mutuellement « pour
que chacun puisse bénéficier des succès et des échecs des uns
et des autres ».D’une baie à l’autre,les problèmes sont différents.
A Sétubal au Portugal ou dans la baie Diego Suarez,c’est
la pollution qui est l’ennemi majeur. Au Vietnam,
c’est le projet d’une ville de deux millions d’habitants qui
dossier
Exceptionnelles mais fragiles -
Les plus belles baies du monde
se serrent les coudes
© Y. Le Gal
Au sein du Club des plus belles baies du monde, Vannes et sa région militent à la fois
pour la promotion du golfe du Morbihan mais aussi pour sa protection.
C’est sur les bords du golfe qu’est né le Club des plus
belles baies du monde. L’objet de ce club très fermé
n’est pas uniquement de célébrer des sites naturels figurant
parmi les plus beaux au monde, mais aussi de
mener une réflexion sur leur fragilité. Son but avoué:
mettre en place les conditions pour concilier tourisme
et préservation de l’environnement.
menace de défigurer le littoral de la baie d’Halong. Ici
dans le Morbihan,ce sont les conflits d’usages qui sont pointés
du doigt. Au sein de l’association morbihannaise du Club
des plus belles baies,plaisanciers,ostréiculteurs,défenseurs
de l’environnement,associations d’îliens essayent de trouver
ensemble une entente.Bruno Bodard et Hervé Laigo,
le trésorier du Club mondial, déplorent toutefois « un
manque de reconnaissance de (notre) activité ». A les entendre,
l’association devrait se montrer suffisamment puissante
pour exercer une sorte de « lobbying auprès des décideurs
» et faire ainsi entendre ses arguments. Elle a pourtant
déjà été adoubée par l’Unesco. « Une caution forte, à
la fois sur le plan culturel et scientifique » dont le Club des
plus belles baies compte bien tirer parti.
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 15

16
dossier
Conleau - Une certaine idée
du loisir… depuis 1876
Conleau et sa plage ouverte sur le golfe, sont depuis fort longtemps, l’un des
lieux de détente les plus appréciés des Vannetais.
Cela peut paraître paradoxal, mais ce furent finalement les Vannetais
les premiers touristes de leur ville. L’île de Conleau, transformée en
mini-station balnéaire à la fin du XIX e , fut un lieu de villégiature où
l’on venait se reposer et profiter des plaisirs, encore balbutiants,
de la baignade et de la détente en bord de mer.
AConleau, il y a l’avant et l’après 1876. A cette
époque, l’île est passée sous la coupe de propriétaires
privés depuis déjà plus de trois siècles,
mais aucun n’en a vraiment modifié la nature.
Quand, en 1568, l’évêque de Vannes la vend à un particulier
– sur injonction du pape Pie V,afin de contribuer au renflouement
des caisses royales – Conleau est décrite comme
« un petit bois de taillis, entouré de pâturages ». Pendant
300 ans,les différents propriétaires qui s’y succéderont n’y
toucheront pas ou presque.C’est ainsi que,en 1876,quand
François Rouillé en prend possession,l’île est toujours plus
ou moins en friches.Mais ce riche financier a l’ambition de
la transformer et suffisamment de moyens pour y parvenir.
Son objectif? Faire de Conleau un lieu de promenade
et y aménager une petite station balnéaire au profit des Vannetais.
Rapidement, une digue en dure succède à la rangée
incertaine de pierres, que les promeneurs devaient jusqu’alors
emprunter pour traverser le chenal à marée basse.Dans
la foulée,l’investisseur fait construire une enceinte
et une écluse dans le but d’y aménager un « petit lac salé ».
C’est ainsi que ce dernier aimait appeler la piscine d’eau de
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
Collection Archives municipales de Vannes
mer,que les familles affectionnent toujours autant aujourd’hui.
A la fin du XIX e ,on s’adonnait donc déjà au
bain par plaisir,et non plus pour les simples vertus médicales
qui prévalaient encore quelques années auparavant.
Les gazettes qui sévissaient à l’époque n’avaient pas
assez de qualificatifs pour décrire l’attrait de Conleau:
« Gens du monde fatigués des plaisirs bruyants, hommes
de science dont le cerveau a travaillé tout l’hiver,mères de
familles qui êtes soucieuses de la santé et de l’éducation de
vos enfants,venez à Conleau! (…) A vos pieds,le rivage ou
vous pouvez pêcher à la ligne ou au filet;la plage ou vous
pouvez prendre un bain sans être tributaires des cabines.
Vous sortez de chez vous,soit pour vous promener par ces
jolies avenues si artistement tracées dans le bois,soit pour
vous rafraîchir au café, vous exercer au tir (…) Vous allez
au bain d’enfants jouir du gracieux coup d’œil de ces ébats
joyeux qui, dans le cœur maternel, ont un si doux écho ».
Un peu lyrique sans doute, mais bien dans le ton de
l’époque. Pendant ce temps, les travaux continuent:
trois, quatre, cinq chalets s’élèvent. Une cale est aménagée
pour permettre, à toute heure de la marée, le
débarquement des passa-
gers de retour d’une excursion
dans le golfe.Selon
les journaux de l’époque,
François Rouillé aurait
même eu l’intention de relier
Conleau au port de
Vannes, via la pointe des
Émigrés. S’il avait mené à
bien son projet, une digue aurait été élevée entre les deux
sites, et les touristes auraient été transportés de l’un à
l’autre par chemin de fer.Et la ligne aurait continué son chemin
jusqu’en ville! Mais il n’en a pas été ainsi. Découragé,
miné de n’avoir pas réussi dans son entreprise, le propriétaire
passera la main.Mais Conleau n’en restera pas moins
un lieu privilégié de plaisirs et de détente. Au début du
XX e siècle, le nouveau propriétaire de Conleau (M. Laporte)
y aménage un grand hôtel et un pavillon de style qui abritera
un casino. Racheté un peu plus tard, ce dernier sera
transformé en café-hôtel-restaurant et dénommé « Le
Roof ».Déjà… Les familles venaient se promener sur l’île,
les enfants pouvaient s’ébattre dans l’eau en toute sécurité.Depuis
les berges,on venait assister aux régates organisées
les jours de fêtes.Grâce à des passeurs,les promeneurs
pouvaient poursuivre leur excursion jusqu’à Arradon ou
Séné.Des décennies ont passé,Conleau a certes un peu changé,mais
a toujours la même vocation:être un lieu de détente
et de loisir,comme l’avait imaginé François Rouillé en 1876.
Avec le concours des Archives municipales.

Le Cap (Afrique du Sud),Moka (Yémen),Madras
et Pondichéry (Inde),Ceylan (Sri Lanka),Canton
(Chine)… la Villa Kerazy est une invitation
au voyage, avec pour étapes exclusives des
villes aux noms chargés de mystères. Ses douze
chambres transportent leurs locataires dans les douze
comptoirs de la Compagnie des Indes. En fermant les
yeux,on pourrait presque revenir au XVIIesiècle,sur ces
bateaux qui partaient de Port-Louis pour aller tout làbas,vers
un Orient plein d’inconnues et de promesses,
chercher épices, étoffes soyeuses et porcelaines. Les
portes s’ouvrent sur des chambres au décor soigné.Pas
de clinquant,ni de luxe tapageur.Ici,tout est raffinement
et sobriété. Dans ces chambres claires, la blancheur
des murs tranche avec le brun des bois exotiques. Du
gombo ou du teck par exemple, sculptés en tête de lit
ou en coffre-fort individuel. Ce n’est pas un hasard si
Jean-Jacques Violo, le directeur de l’hôtel, s’est tourné
vers l’Asie pour penser son établissement. « En imaginant
la Villa Kerazy, je me raccrochais à l’histoire locale.
Mais j’ai moi-même pas mal circulé en Asie.Je le dois à mes
parents, qui m’ont inculqué cette culture du voyage ». Avant de
se lancer,lui et son associé Serge Plumer,ont fait une étude
de marché. Car l’investissement n’était pas anodin pour
transformer ce qui était alors l’ancien siège de la Fondation
Guyomarc’h en hôtel haut de gamme.Combien? Rien de précis,juste
un ordre de grandeur:« Pour un quatre étoiles,il faut
compter 500000 F (76000 €) par chambre ». Mais l’aventure
s’appuyait sur des bases solides:« Il y avait un besoin criant
dans ce domaine.Vannes est une ville touristique. Or, il n’y avait
pas d’hôtel quatre étoiles à moins de 35 km à la ronde. Et s’installer
en ville a été un choix délibéré,car c’est aussi là que se trouve
le marché. Il y avait tout simplement une niche à exploiter ».
Raisonnablement,on aurait pu imaginer quartier plus luxueux
que celui de la gare comme lieu d’implantation. Mais là encore,le
hasard n’y est pas pour grand-chose:« C’était un pari.
L’expérience tend à prouver que c’est un pari réussi.Nous avions
dossier
La Villa Kerazy - Voyage quatre
étoiles dans la Compagnie des Indes
C’est un hôtel unique en son genre. D’abord
parce qu’à Vannes, il est le seul à jouer dans
sa catégorie: les quatre étoiles. Et puis aussi
parce qu’il ne ressemble à nul autre. Chacune
de ses douze chambres fait étape dans
un comptoir de la compagnie des Indes.
Plus que le luxe, c’est le charme qu’a visé la
Villa Kerazy – maison de l’Asie en breton. Un
goût pour l’originalité et l’esthétique qui séduit
une clientèle à majorité étrangère.
© F. Le Divenah
pensé que l’accès direct à la gare séduirait plutôt qu’il ne repousserait.
Et c’est ce qui se passe. Les Américains ou les Japonais
apprécient énormément d’avoir leur hôtel juste à la sortie
du quai. C’est aussi une facilité pour des personnes, de Paris ou
d’ailleurs, qui décident au dernier moment de venir passer leur
week-end en Bretagne,au bord de la mer ».Comment ces clients
en viennent à connaître la Villa Kerazy? En consultant le
guide des hôtels de charmes et de caractère de Bretagne,
un label très fermé auquel appartient l’établissement.Internet
est également un bon outil de captation,tout comme le
bon vieux bouche à oreille. « 30 % de notre clientèle, est une
clientèle d’affaires.La Bretagne compte beaucoup de sociétés exportatrices
qui cherchent des établissements de qualité pour re-
Jean-Jacques Violo, dans l’une des pièces de son quatre étoiles
cevoir des hommes d’affaires ».Pour la clientèle japonaise,c’est
un reportage dans le Figaro Japon, une édition à gros tirage,
qui a servi de déclencheur. En forçant un peu le trait, on
serait tenté de dire que l’anglais est la langue la plus couramment
admise à la Villa Kerazy. A bien y réfléchir,on n’est
finalement pas si loin que cela de la vérité. Car c’est dans la
langue de Shakespeare que sont accueillis Anglais, Américains,
Japonais, Allemands ou Italiens. Cet ensemble cosmopolite
forme 70 % de la clientèle. Des hôtes qui ont de toute façon
les moyens.Pour une nuitée,il faut compter au minimum
108 euros pour deux personnes.Un tarif qui pourra aller jusqu’à
288 euros si l’envie vous prend de passer la nuit dans
la suite indienne,avec vue imprenable sur le jardin japonais,
son bassin tranquille et sa bambouseraie exotique.
Villa Kerazy.20,avenue Favrel et Lincy. 0297683684.
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 17

18
dossier
La chasse au trésor -
c’est du boulot!
«I
ncentive », « Team
building », maîtriser
l’anglais semble de rigueur
dans les mé-
tiers de la formation. La « stimulation
» ou la « construction
d’équipe » sont deux concepts
clés pour ceux qui cherchent à
faire progresser des salariés. Ces
travaux sur commande, Laurent
Leduc y répond en s’écartant volontiers
du cadre étroit des bureaux.Travailler
en s’amusant,c’est
un peu ce qu’il propose aux chefs
d’entreprises qui le contactent. Il
leur soumet les grandes lignes de
son « Morbihan Explo Raid », un
produit qui associe formation classique
le matin et mise en pratique
ludique l’après-midi. Un filon
qu’exploitent déjà, à quelques variantes
près, les sociétés Ysséo
aventures et Varec’h tourisme.
Pour ces trois-là,le golfe du Morbihan
est un vaste terrain de jeu.
La cible privilégiée de Laurent Leduc,
ce sont les commerciaux.
Comment vendre mieux et plus,
c’est ce qu’on lui demande : « Un
chef d’entreprise a souvent deux obsessions
:le chiffre d’affaires et le résultat.
Mon travail est de transformer
ces obsessions sous forme
d’objectifs. Avec les commerciaux,
on travaille les bases de la vente et
on pratique ensuite par analogie,par
le biais d’activités de découvertes ».
C’est ainsi que les commerciaux se
retrouvent plongés dans une chasse au trésor sur l’île
aux Moines.Deux équipes concurrentes embarquent sur
des zodiacs avec quelques indices,des talkies-walkies,des
pelles,des cartes de l’île ainsi que du golfe et un détecteur
de métaux.A elles ensuite de trouver le trésor. « Le parallèle
avec leur travail de commercial, c’est de leur faire
prendre conscience que ces deux questions « avec qui je travaille
? » et « de quel matériel je dispose ? » sont fondamentales
s’ils veulent progresser dans leur démarche de vente.De
manière générale,le conseil en formation n’a d’autres buts que
faire réfléchir les salariés à de simples questions:qui,quoi,comment,pourquoi?
Et le faire à partir d’activités ludiques est d’autant
plus profitable,que c’est une expérience qui restera dans
leur mémoire ». Fonctionner en équipes a aussi l’avantage
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
© F. Le Divenah
Chasse au trésor, course d’orientation, découverte du golfe en kayak sont autant d’activités que Laurent
Leduc (debout en manteau bleu) met en œuvre pour souder les hommes et les remotiver.
Les stages d’ «incentive » ne relèvent pas tout à fait du loisir
et encore moins du travail. Derrière ce mot anglais se cachent
des séjours à thème au cours desquels des salariés d’entreprises
cherchent à progresser en pratiquant des activités
ludiques. Un concept qui a émergé il y a une quinzaine d’années
et que trois entreprises ont repris à leur compte dans la
région de Vannes. LDC Conseil Formation est la dernière d’entre
elles. Rencontre avec son patron Laurent Leduc, un formateur
pas comme les autres.
de fédérer les troupes.« C’est la meilleure manière d’apprendre
a vraiment se connaître. C’est dans l’effort que se révèlent les
personnalités. L’expression est un peu galvaudée, mais c’est
bien une réalité ». Chasse au trésor, course d’orientation,
régates en baies de Quiberon,découverte du golfe en kayak
sont autant d’activités que Laurent Leduc met en œuvre
pour souder les hommes et les remotiver.
. LDC conseil (Laurent Leduc,Ploeren):0297627486 ou 0610662701.
www.seminaires-morbihan.com
. Varec’h tourisme (Alain Couchoud, Baden) : 02 97 57 16 16 ou
0603323567. www.varech.com
.Ysséo aventures (Lionel Rigour,Vannes) : 02 97 46 33 40. www.ysseoaventures.com

actualités
Voile: Van Peteghen et Lauriot-
Prévost s’installent à Vannes
Basée à Paris et cogérée par deux architectes
de renom, Marc Van Peteghen
et Vincent Lauriot-Prévost,
Architecture Navale a créé une
antenne à Arradon en 1998 où elle emploie
actuellement six personnes. Son activité
est principalement axée sur la conception
de bateaux de plaisance, de croisière
et de compétition. Depuis son arrivée dans
la région, Architecture Navale n’a cessé de
s’illustrer au plus haut niveau en signant
une belle série de sept prestigieux multicoques
de course au large comprenant un
catamaran géant (le Géronimo d’Olivier de
Kersauson) et six trimarans de 60 pieds
qui disputent actuellement la Route du
Rhum (Bonduelle de Jean Le Cam, Foncia
d’Alain Gautier, Belgacom de Jean-Luc
Nélias, Fila, rebaptisé TIM, de Giovanni
Soldini, Sodebo de Thomas Coville et
Géant de Michel Desjoyaux). Rajoutez à
ces six nouveautés trois autres signatures
antérieures à la création de l’antenne vannetaise
(Groupama de Franck Cammas,
Rexona Men d’Yvan Bourgnon et TechnoMarine-Match
TV (ex-Foncia1) de Steve
Ravussin) et vous mesurerez
le poids que pèse le tandem
Van Peteghen-Lauriot-Prévost
dans la catégorie phare de la
Route du Rhum 2002 : la moitié
de la flottille (9 bateaux sur
18 au départ). Quand on sait
en plus que dans cette même
catégorie des multicoques 60
pieds, deux bateaux sont sortis
de chez Multiplast (Gitana X
de Lionel Lemonchois et La
Trinitaine-Team Ethypharm de
Marc Guillemot) et que trois
autres ont été dessinés sur les
plans de l’architecte Benoît Cabaret
installé dans l’agglomération
vannetaise (Bayer
CropScience de Frédéric Le
Peutrec, Fujifilm de Loïck Peyron
et Sergio Tacchini de Karine
Fauconnier, co-dessiné
avec l’architecte britannique
Nigel Irens), on ne peut que
s’incliner devant le rayonnement
du savoir-faire local en la
© F. Le Divenah
Le conseil municipal a voté le 30 septembre dernier la cession
d’un terrain de 580 m 2 sur le parc du Golfe à la société Architecture
Navale. Après l’annonce de l’arrivée du groupe Finot, que
l’on attend au plus tard sur le site vers la fin 2003, c’est une nouvelle
signature de renommée mondiale qui viendra ainsi grossir
les rangs des sociétés vannetaises spécialisées dans la conception
et/ou la construction de monocoques et de multicoques
taillés pour les plus grandes compétitions océaniques.
matière. D’autant que le groupe Finot, futur
hôte du Parc du Golfe, pèse également
très lourd dans la catégorie des monocoques
de 60 pieds engagés dans cette
même Route du Rhum avec huit bateaux
sur treize dessinés dans son bureau
d’études.
Dans un an, le pôle nautique du Parc du
golfe devrait ainsi regrouper trois des plus
prestigieuses signatures du circuit de la
haute compétition océanique avec un architecte-constructeur
(Multiplast) et deux
architectes navals de renom. La parcelle de
580 m 2 vendue par la ville au duo Van Pe-
teghen-Lauriot-Prévost est située en bordure
de l’allée Loïc Caradec, juste devant
le bowling du Parc du Golfe et à quelques
dizaines de mètres du terrain acheté par le
Groupe Finot. Le prix de cession de cette
parcelle est conforme aux dispositions votées
par le conseil municipal en août 2001
pour l’accueil des sociétés du secteur nautique
sur le Parc du Golfe, à savoir 26 €
hors taxes le m 2 . La société Architecture navale
y fera construire un bâtiment de bureau
d’environ 180 m 2 . Elle pourrait s’y
installer, dit-on, avant la fin 2003.
Vincent Lauriot-Prévost et Marc Van Peteghen (que l’on voit ici aux côtés de Gilles Ollier, le patron de Multiplast) vont
s’installer prochainement sur le Parc du Golfe et contribuer par leur présence à la dynamique du pôle nautique de Vannes.
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 19

20
actualités
un gros chantier. La plus
grosse opération de ré-informatisation
et de renouvellement
C’est
de postes jamais conduite par le
service informatique de la ville de Vannes.
Marianne Masson, la bibliothécaire en chef,
responsable des trois médiathèques municipales,
Éliane Huault, sa collaboratrice et
Muriel Raimbault, ingénieur au service informatique
y travaillent depuis près d’un an
pour que le jour J à l’heure H, aucun incident
majeur ne puisse contrarier le bon
fonctionnement du nouveau système informatique
en cours d’installation en ce
moment dans les trois médiathèques de la
ville. Moins de dix ans après la mise en
service (le 1er octobre 1993) des premières
cartes magnétiques accompagnant la toute
nouvelle informatisation des collections et
des services au public, la médiathèque doit
tout remettre à plat pour travailler dans de
meilleures conditions, mieux communiquer
avec son public et ses abonnés et enrichir
ses prestations. Exit donc l’ancien
logiciel Opsys qui gérait jusqu’ici le catalogage
et les services de prêts et de retour
des documents. Exit aussi les vieux ordinateurs
utilisés jusqu’alors par le personnel
de la médiathèque, tout comme les terminaux
passifs, et pour le moins austères, mis
à la disposition du public pour les recherches
de documents. Sur tout cela, on tire
un trait pour doter le réseau des médiathèques
d’un nouveau logiciel de gestion informatique
du nom d’Aloès, d’une plateforme
logicielle pour l’intégration de
nouveaux services multimédias (voir plus
loin) et d’un parc de 60 micro-ordinateurs
fonctionnant sous Windows en remplacement
des vieux postes obsolètes.
Plus de services sur site
et bientôt à distance
Le remplaçant d’Opsys n’est autre que
son successeur puisque la ville de Vannes
a choisi, après consultations sur appel
Ré-informatisation des collections, consultations à distance, services multimédias…
La Médiathèque
municipale passe
à la vitesse supérieure
Nouveau logiciel de catalogage des collections et de gestion des
emprunts, nouveaux ordinateurs, services multimédias sur site,
consultations de comptes et réservations à distance via Internet…
La médiathèque centrale du Palais des arts et ses deux annexes
de Ménimur et de Kercado passent en ce moment à la vitesse
supérieure pour mieux servir leurs abonnés et se mettre
au diapason des nouvelles technologies de l’information et de
la communication. L’opération sera bouclée en deux temps :
début décembre pour la mise en route des nouveaux équipements
de gestion et février-mars pour le lancement des services
Web et multimédias.
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
d’offres, de traiter une nouvelle fois avec la
société du même nom (basée dans la région
Rhone-Alpes) dont les logiciels de gestion
équipent quelque 350 bibliothèques municipales
en France. Aloès, tout en reprenant
les données de son prédécesseur, va considérablement
améliorer la gestion informatique
des collections et des opérations de
prêts en offrant à ses utilisateurs, le personnel
de la médiathèque en premier lieu,
un environnement de travail nettement plus
ergonomique et convivial. Et ce qui vaut
pour les bibliothécaires vaudra aussi pour
le public. Les possibilités de recherches
sur les nouveaux postes mis à sa disposition
dans les trois bibliothèques seront plus étendues
et beaucoup plus faciles à conduire grâce
à une interface logicielle nettement plus
intuitive et fonctionnelle qu’auparavant.
Dès le mardi 3 décembre, date de mise en
service des nouveaux équipements, les recherches
documentaires sur les nouveaux
ordinateurs en libre accès dans les différentes
salles seront plus rapides et plus
complètes qu’auparavant. Chacun pourra
accéder, par ce biais, à la totalité des catalogues,
y compris ceux des fonds anciens.
Les abonnés pourront immédiatement s’en
servir pour consulter leur compte, laisser un
message, réserver un document, proposer
de nouvelles acquisitions… Bref, chacun
trouvera certainement son compte dans
toutes ces nouveautés et davantage encore
puisque la mise en service d’Aloès début décembre
s’accompagnera quelques mois
plus tard (en février ou en mars au plus
tard) d’un service qui devrait faire un tabac:
la médiathèque en ligne. Eh oui, au retour
du printemps, la médiathèque municipale
sera consultable sur Internet. Tout ce qui

© M. Gallic
vient d’être énoncé pourra dès lors s’effectuer
à distance, sans bouger de chezsoi.
Une partie des services Web sera accessible
à tous (consultation des catalogues
notamment). Les services aux abonnés,
comme les consultations de comptes ou les
réservations en ligne, ne seront accessibles
en revanche que par le biais d’un code d’accès
personnalisé.
Cédéroms en consultation,
accès Internet…
Les médiathèques municipales vont aussi
proposer avant la fin de l’hiver au grand
public une nouvelle gamme de services
multimédia. « Comme toutes les médiathèques,
explique Marianne Masson, celle
de Vannes considère qu’il est indispensable
aujourd’hui d’intégrer dans son offre de
service les nouveaux modes d’accès à la culture
et au savoir engendrés par l’évolution
des technologies de l’information et de la
communication. Nous n’avons pas vocation
à initier ou à sensibiliser le public à
l’usage de ces moyens de communication.
D’autres établissements municipaux comme
Médiacap ont été créés pour cela. Mais
actualités
Les trois médiathèques se mettent en ce moment au diapason des nouvelles technologies de l’information et de la communication. L’opération sera bouclée en
deux temps: début décembre pour la mise en route des nouveaux équipements de gestion et février-mars pour le lancement des services Web et multimédias.
Ouvertures restreintes du samedi 16
au samedi 30 novembre inclus…
Du 16 au 30 novembre prochain,les trois médiathèques municipales seront dans l’obligation
de restreindre l’ouverture de leurs services au public. C’est en effet pendant
cette quinzaine que le service informatique de la ville et la société Opsys procéderont
à l’installation et à la mise en réseau du nouveau système de gestion des catalogues
et des fichiers d’emprunts ainsi qu’aux différentes opérations de test du matériel et
de formation du personnel à son nouvel environnement informatique. Autant dire qu’il
y aura du pain sur la planche. C’est pourquoi, il sera impossible pendant ces deux semaines
d’assurer conjointement les opérations habituelles de catalogage,de prêts aux
abonnés et d’accueil du public (seule la salle adulte de la centrale du Palais des arts
sera ouverte). Pour mener à bien la mise en route de la ré-informatisation, les trois
médiathèques ne pourront donc assurer,durant cette période,qu’un service minimum,
limité, pendant les heures d’ouverture habituelles, au seul retour des documents empruntés.
… compensées par un bonus de prêt
et d’abonnement
Pour compenser les désagréments occasionnés par l’obligation d’assurer un service
minimum du 16 au 30 novembre inclus,tous les abonnements ainsi que tous les prêts
en cours seront automatiquement prolongés de 15 jours. Et, en guise de cerise sur le
gâteau, les abonnés ont eu la possibilité pendant la première quinzaine de novembre
d’emprunter deux fois plus de documents que d’habitude.
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 21

actualités
/ La Médiathèque municipale passe à la vitesse supérieure
il est logique et nécessaire que nous prenions
le train en marche en donnant la possibilité
à notre public d’accéder à d’autres
sources de connaissance que le livre ». Le
cédérom en est une, l’Internet également.
L’un et l’autre seront donc prochainement
consultables sur une quinzaine d’ordinateurs
multimédias installés sur les trois sites
(neuf postes à la médiathèque centrale, trois
dans chacune des annexes). « Dans un cas
comme dans l’autre, l’accès sera libre, mais
limité à des consultations à usage essentiellement
documentaire ou encyclopédique
», poursuit Marianne Masson. En
clair, la médiathèque (et avec elle, la ville de
Vannes) n’entend pas s’aventurer sans
éthique sur le chemin des TIC (technologie
de l’information et de la communication).
Pas question donc de laisser les tuyaux du
Web ouvert à l’infini sur les couloirs du
sexe, du racisme, de la violence sous toutes
ses formes ou des forums de discussion.
Ici, l’Internet servira uniquement à enrichir
ses connaissances dans les domaines les
plus divers de la culture générale (histoire,
géographie, arts, musique, sciences…), bref,
tout ce qui relève du savoir encyclopédique.
Selon les salles (jeunesse, adulte…), « Nous
veillerons à filtrer les accès », confirme
Muriel Raimbault qui ne cache pas que cet
accès bridé à l’Internet est une question qui
alimente de nombreux débats aujourd’hui
au sein des bibliothèques. « Nous utiliserons
les ressources du Firewall de la ville (sorte
de bouclier informatique, ndr) pour organiser
ce mode consultation. Plutôt qu’un
accès à l’Internet, ce sera en fait un accès
à diverses “sitothèques” ». Côté cédéroms,
la même logique sera de mise. Le système
reposera sur la consultation en réseau d’une
bibliothèque de documents numérisés chargée
dans un serveur connecté aux ordinateurs
multimédia. On y trouvera des encyclopédies
électroniques, des visites virtuelles
de grands musées comme ceux du Louvre
ou d’Orsay, et toute une série d’autres cédéroms
à caractère documentaire.
Avec toutes ces nouveautés, que va-t-il
rester des techniques du passé? Pas grandchose,
figurez-vous. Sauf un petit détail qui
a son importance et servira de transition
entre deux révolutions informatiques: la
“douchette”. La poignée à lumière, en forme
de pomme de douche, c’est un peu la
mascotte de la maison. Et comme les codes
barres seront toujours d’actualité, la douchette
devra encore passer et repasser avant
de faire valoir ses droits à la retraite.
22
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
© M. Gallic
Des formules de prêts simplifiées
Avec l’entrée en service du nouveau système de gestion informatisée,le 3 décembre,
les formules de prêts aux abonnés vont être simplifiées de la manière suivante.
. Les durées de prêts seront désormais de trois semaines pour tous les documents.
. Le nombre de BD pouvant être empruntées en section jeunesse ne sera plus
limité comme c’était le cas jusqu’à présent.
. Les abonnés ne seront plus obligés de retourner leurs documents là où ils les
ont empruntés. Ils pourront les déposer au choix dans l’une ou l’autre des trois
médiathèques.
La médiathèque en quelques chiffres
Les trois quarts
des 10000
abonnés des
médiathèques
municipales sont
des Vannetais.
En 2001,
quelque 537000
prêts de
documents ont
été enregistrés
sur l’ensemble
des trois sites.
• Palais des arts (place de Bretagne): 30000 livres pour adultes,16000 livres pour
enfants,200 revues et journaux,3500 vidéos (VHS et DVD),13000 CD,plus 40000 livres
conservés en magasins dont 22 000 antérieurs à 1900.
• Ménimur (rue Pierre Bonnard) : 20000 livres pour adultes et enfants,40 revues,
3 000 CD, 600 cédéroms…
• Kercado (La Souris Verte, pl. Cuxhaven) : 20 000 livres pour adultes et enfants,
40 revues, 3 000 CD, 300 cédéroms…
➜ Plus de 10 000 abonnés. La médiathèque emploie 30 agents communaux et gère
un fichier de plus de 10000 abonnés.Ces abonnés sont majoritairement des Vannetais.
La proportion de non-Vannetais (comprenant essentiellement des résidents des communes
périphériques) est actuellement d’environ 24 %.
➜ Le livre en tête. En 2001, quelque 537 000 prêts de documents ont été effectués
auprès des trois médiathèques (372000 au Palais des arts,84000 à Ménimur et 81000
à Kercado). Les deux tiers des documents empruntés, tous sites confondus, sont les
livres et les revues (353 000 emprunts, 66 % des prêts). Les CD ont également la cote
(près de 141 000 emprunts en 2001, soit 26 % des documents prêtés). Les cassettes
vidéo et les DVD, disponibles uniquement au Palais des arts représentent quant à eux
10 % des emprunts effectués à la centrale (38 000 prêts en 2001). Les cédéroms enfin,disponibles
dans les deux annexes uniquement,représentent 3,5 % des prêts effectués
dans ces deux bibliothèques (5 700 prêts en 2001).
➜ Un document par semaine et par abonné. En moyenne, toujours sur la base
des chiffres de l’année 2001, chaque abonné emprunte environ 56 documents par an,
soit un peu plus d’un document par semaine (livre,revue,CD,vidéo,DVD ou cédérom).

actualités
8 e Prix des collégiens :
Dix ouvrages soumis à l’œil
critique des adolescents
Toutes les classes de 4 e et de 3 e des
collèges et lycées techniques de
Vannes, Séné, Saint-Avé, Arradon
et Elven ont été sollicitées pour
participer à ce Prix de la ville de Vannes,
également ouvert aux jeunes de 13 à 15 ans
inscrits dans l’une ou l’autre des trois bibliothèques
municipales (la centrale du
Palais des arts et les annexes de Ménimur
et de Kercado). Au total, le public susceptible
d’être concerné par ce prix littéraire
rassemble quelque 3 100 élèves. La
participation est libre et individuelle. Dans
les établissements le concours est relayé
par les CDI (centres de documentation et
d’information) qui font la promotion du
concours auprès des élèves, enregistrent les
inscriptions, mettent les ouvrages à la disposition
des collégiens et les aident à rédiger
leurs fiches de lecture. Comme
chaque année, les jeunes lecteurs vont être
amenés dans les mois à venir à exercer un
regard critique sur une sélection de dix
ouvrages de littérature de jeunesse en
langue française parus entre le 1 er avril
2001 et le 31 mars 2002 (voir encadré). Ce
sera l’occasion pour tous ces jeunes de
prouver à ceux qui en doutent encore que
le plaisir de lire se savoure à tout âge et
sans modération. Car pour être en droit de
désigner par le vote ses deux auteurs préférés
en mars prochain, chaque juré doit
s’engager à lire au moins cinq des dix ouvrages
en compétition. Ce sont donc des
lecteurs avertis et consciencieux qui éliront
cette année encore les lauréats du Prix
des collégiens. La remise des prix aux
deux auteurs plébiscités par le jury (un
chèque de 1 000 € pour le 1 er Prix, un
autre de 500€ pour le 2 e Prix) aura lieu le
14 mai à l’Hôtel de ville en présence des
lauréats. Les jeunes lecteurs seront aussi
récompensés à cette occasion par la remise,
sur tirage au sort parmi les votants,
de 100 chèques-lire d’une valeur de 10 €
chacun. Et pour conclure en beauté cette
édition 2002-2003, trois ou quatre écrivains
en compétition, dont les deux lauréats
dans toute la mesure du possible,
Montage : G. Le Falher
618 jeunes ont participé en mars dernier au vote du Prix des collégiens
2001-2002, prouvant en cela le succès grandissant de ce
prix littéraire patronné par la médiathèque municipale avec le
concours des collèges et lycées techniques de la communauté
d’agglomération. Il va sans dire qu’on attend au moins autant de
jurés cette année pour la 8 e édition du concours dont le coup d’envoi
a été donné le 19 octobre à la médiathèque de Kercado.
viendront s’entretenir du 12 au 15 mai
avec les collégiens.Une fois n’est pas coutume,
nous avons choisi de vous présenter
un à un les dix ouvrages sélectionnés
pour ce 8 e prix du “plaisir de lire” (/page
suivante). Cette entrée en matière, préparée
avec le concours d’Hélène Le Bars, bibliothécaire
au rayon jeunesse de la médiathèque
centrale du Palais des arts et
cheville ouvrière du concours, vous permettra
de mieux cerner la sélection établie
cette année et suscitera peut-être des envies
de lecture auprès de tous ceux, jeunes
et moins jeunes, en quête de nouvelles
aventures romanesques.
Notez que tous ces livres sont disponibles
en prêt dans les trois médiathèques
municipales.
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 23

actualités
/ 8 e Prix des collégiens : les 10 romans en compétition
Mademoiselle
Noémie
Hortense Dufour
Seuil
A travers un récit raconté
à la première personne, le
lecteur découvre la vie
d’une institutrice de l’île de
Ré.Noémie est une petite
fille, puis une femme courageuse
et indépendante qui a su garder des qualités
de cœur malgré les conflits et les amours déçus.
24
Blues en noir
Hubert
Ben Kemoun
Flammarion (Tribal)
Benjamin Joue de la guitare
et compose des chansons
dans un groupe.
Comme beaucoup d'adolescents
de son âge, il a le
rock pour passion et la scène pour rêve. Remarqué
lors d'un concert par un producteur de
disques,il pense être sur le chemin de la gloire…
Le destin
de Linus Hoppe
Anne-Laure
Bondoux
L’École des loisirs
(Médium)
Linus Hoppe vit en sphère
1 avec ses parents et sa
sœur Mieg. Avec son copain
Chem,il prépare son examen de fin d'année.
Dans trois mois,il doit passer devant le Grand Ordonnateur.
Son destin basculera, soit il restera en
sphère 1, où une vie paisible l'attend soit il basculera
dans une sphère inconnue…
L’huile d’olive
ne meurt jamais
Sohie Chérer
Flammarion
(coll.Tribal).
Olivier, un garçon de16
ans est parti passer les
vacances de Toussaint en
Sicile avec son père qui a
gagné un concours.C’est
là-bas qu'il va rencontrer la baronne Cordopatri,
une vieille dame condamnée à vivre seule, sous
haute protection, au milieu des quarante hectares
d'oliveraie;son mari et d'autres hommes de
sa famille étant morts pour avoir résisté à la Mafia.
L'adolescent, qui ne se savait pas rebelle, va
troubler l'ordre établi par la Cosa Nostra…
La marraine
de guerre
Catherine
Cuenca
Hachette jeunesse
(Le livre de poche)
1916, dans l’enfer des
tranchées près de Verdun.Étienne,jeune
poilu
subit les horreurs quotidiennes
de la guerre. Depuis peu il reçoit les
lettres de Marie-Pierre, sa marraine de guerre
« Comment est-elle? Quel âge a-t-elle? ».Étienne
ne le sait pas et 1' imaginer lui donne la force
de rester debout.À l'occasion d'une permission,
il prend le train, bien décidé à faire sa connaissance…
La vie d’abord
Anne-Marie Pol
Grasset
(Lampe de poche)
Après le suicide d’Hugo,
dont elle était secrètement
amoureuse, Stella,
plongée dans ses fantasmes
et ses regrets, a
du mal à oublier celui qui n'est plus. Elle part en
vacances avec ses parents au bord de la mer, en
Bretagne où elle s'enfonce dans le mensonge
comme dans la mer grise… Saura-t-elle accepter
la réalité grâce à la présence rassurante et unique
de Julien?
Robinsone
Claire Julliard
L’École des loisirs
(Médium)
Charlotte, 14 ans, est
handicapée d’une jambe.
Ses parents sont aux
États-Unis pour leur travail.Elle
se retrouve dans
un pensionnat. Sa
meilleure amie Jennifer la délaisse pour une fille
idiote, qui plus est en bonne santé! Ce qui exaspère
l'adolescente qui décide de prendre le chemin
de l'école buissonnière et s'évade régulièrement
dans son jardin secret,au milieu de l'étang…
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
Copie conforme
Jean Molla
Grasset
(Lampe de poche)
Que de doutes pour Benjamin,
en cette rentrée
scolaire. Ouf! Il est dans
la même classe que l'an
dernier… Avec Marie…
Son soulagement est de courte durée quand il découvre
que son nouveau professeur de français,
M.Draque,ressemble à s'y méprendre à un vampire.Tous
ses camarades sont subjugués, sauf lui.
Et voilà que Marie a un comportement de plus en
plus étrange…
Les chimères
de la mort
Éric Simard
Mango jeunesse
(Autres mondes)
A la fin du XXI e siècle, le
conflit fait rage entre la
Terre et sa colonie lunaire.Emmenées
par le lieutenant
Sorg,des créatures
animales, mi-gorille, mi-tigre, appelées les chimères
de la mort,sèment la terreur sur la face cachée
de la Lune. De retour sur terre, Sorg découvre
que son frère maudit, qu'il ne voit plus
depuis des années, est mort. Il lui a légué le fruit
de ses recherches rigoureusement interdites :
Onyx, une chimère aux étranges pouvoirs. Dans
le fort de la Conchée, demeure familiale au large
de Saint-Malo, Sorg entreprend de dresser la
mystérieuse créature…
Comme
un gitan
Érik Poulet
Thierry Magnier
(Roman)
A 18 ans, Matéo sait qu'être
le fils d’une « gadjo », c'est
porter les valises du diable.
D'un camp gitan à l'autre, le
sang de Matéo est trop mêlé
aux embruns des côtes bretonnes, celles que sa
mère a quittées par amour.Il n'a aucun des traits
de son père. Un déshonneur qui provoque finalement
son exclusion de la communauté.Pendant
ce temps, ses grands-parents bretons se lancent
à la recherche de leur fille…

Prix des collégiens
Un long travail
de préparation
Les dix ouvrages en compétition n’ont
pas été choisis au hasard mais au terme
d’un long et minutieux travail préparatoire.
« Nous faisons d’abord l’acquisition,
pour cette tranche d’âge, des
romans de littérature de jeunesse en
langue française parus entre le 1 er avril
de l’année précédente et le 31 mars de
l’année en cours », explique Hélène
Le Bars, bibliothécaire au rayon jeunesse
de la médiathèque centrale et
cheville ouvrière du Prix des collégiens.«
Pour le Prix 2002-2003,nous en
avons retenu 80. Ces livres ont été distribués
dans les établissements scolaires
afin que les élèves puissent les lire et
faire part de leurs appréciations. Cette
présélection s’est faite entre avril et juin
dernier. Nous avons reçu au total 410
fiches de lecture en provenance des différents
établissements.C’est à partir de
ces fiches,qui comportent une note chiffrée
d’appréciation,que nous avons établi
la sélection finale en septembre dernier.Les
dix romans retenus sont ceux qui
ont obtenu les meilleures moyennes.Bien
entendu,nous nous réservons un droit de
regard sur les choix opérés par les enfants
car il est normal à ce stade que les
adultes aient aussi leur mot à dire ».
Hormis cet ultime et discret droit de
regard, le Prix des collégiens est bel
et bien une affaire de… collégiens.
Au dire d’Hélène Le Bars, certains
élèves se prennent tellement au jeu,
qu’ils lisent la majeure partie des livres
en présélection. En trois mois à peine,
ces dévoreurs de littérature font
un travail que beaucoup d’adultes,qui
ne lisent même pas un livre par an,
mettraient ainsi toute une vie à accomplir.
Avouez que cela mérite un
grand coup de chapeau car ces jeunes
lecteurs insatiables doivent conjuguer
dans ce laps de temps leur passion dévorante
avec le travail scolaire, les
devoirs à la maison,les coups de mains
indispensables à papa-maman pour
les tâches ménagères,les activités de
loisirs du mercredi et souvent du samedi
après-midi par-dessus le marché,
les rencontres entre copains-copines…
Quel talent, mes aïeux!
© G. Le Falher
actualités
Studios de répétition:
les tarifs sont fixés
L es
studios de répétition pour les musiques
amplifiées, en cours d’aménagement
dans le quartier de la gare
SNCF (rue de L’Émia), seront très probablement
mis en service avant la fin de
l’année. En attendant leur ouverture, le
conseil municipal a d’ores et déjà fixé,le
30 septembre dernier, les tarifs qui y seront
appliqués ainsi que le mode de gestion
de ce nouvel équipement. Voici ce
qu’il faut en retenir.
. Mode de gestion. Ces studios seront directement
gérés par la ville de Vannes
(Affaires culturelles) et seront rattachés sur
le plan administratif aux Ateliers artistiques
municipaux. Ils seront régis par un
conseil intérieur composé d’élus membres
de la commission municipale de la culture
(*) et de divers représentants des usagers,
de la vie associative et des personnes
reconnues pour leurs compétences dans le
domaine des musiques actuelles. Une
convention d’assistance et de partenariat
sera signée avec les studios MAPL de Lorient,
chargés d’une mission départementale
en la matière.
. Tarifs. Pour pouvoir utiliser ces stu-
dios et leurs équipements, il faudra s’acquitter
d’un droit d’inscription annuel et
régler en sus un droit de location, soit à
l’heure soit au forfait.
• Droit d’inscription annuelle: 15 €
(Vannetais de moins de 18 ans, élèves des
ateliers artistiques et de l’École de musique),
30 € (Vannetais de plus de 18 ans
et non-Vannetais de moins de 18 ans),
60 € (non-Vannetais de plus de 18 ans).
• Tarifs de location des studios et des
Les studios de répétition pour les musiques amplifiées, en cours d’aménagement dans le quartier de la
gare SNCF (rue de L’Émia), devraient être mis en service avant la fin de l’année.
équipements: 4€ l’heure ou 60€ pour un
forfait de 20 heures.
. Modalités d’inscription : Chaque utilisateur
devra fournir un justificatif de domicile
ainsi qu’un justificatif d’assurance
en responsabilité civile avec clause de
non-recours contre la ville. Une caution de
150 € sera réclamée aux groupes musicaux
afin d’inciter les utilisateurs à veiller
au respect des équipements et du matériel
mis à leur disposition.
(*) Pierre Le Bodo (adjoint au maire chargé de la culture),
Marcel Boché (conseiller municipal de la majorité)
et Pierre Joubin (conseiller municipal du
groupe Vannes Nouveau Cap).
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 25

© F. Le Divenah
N e
26
actualités
cherchez plus le Centre social de Ménimur du côté de
l’avenue Paul Cézanne. Son équipe d’animation et d’administration
a en effet déménagé courant septembre pour
prendre ses nouveaux quartiers, en bordure de la rue Émile Jourdan,
dans les locaux entièrement restructurés par la ville de l’ancienne
école primaire Lamartine. Le centre social, géré depuis la
fin 2001 par la ville de Vannes après avoir longtemps fonctionné
Ménimur: l’Espace Henri Matisse,
inauguré le 5 octobre
L’inauguration de l’Espace Henri Matisse à Ménimur, le 5 octobre dernier, par le maire, François Goulard,
et les élus.
sous la responsabilité de l’association des
centres sociaux, en a profité pour changer
d’appellation. Il se nomme désormais “Espace
Henri Matisse - Centre socioculturel”.
L’inauguration de ce nouvel espace
d’animations, de rencontres et d’échanges,
qui porte le nom du célèbre peintre français
parce qu’il est situé à l’angle des rues Émile
Jourdan et Henri Matisse, a eu lieu le samedi
5 octobre en présence du maire,
François Goulard, des élus, de l’équipe du
centre conduite par Adib Bousselham et
de nombreux invités. La satisfaction était
sur toutes les lèvres ce jour-là. Et pour cause
puisqu’il faut bien reconnaître que le
bâtiment a fière allure et qu’il contraste par
ses volumes, sa luminosité et sa fonctionnalité
avec les anciens équipements de
l’avenue Paul Cézanne.
Cet Espace Henri Matisse qui ouvre ses
portes 30 ans après la création du centre
social à Ménimur, couvre une superficie
totale de 1 500 m 2 aménagés sur trois ni-
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
© F. Le Divenah
© F. Le Divenah
veaux. Le rez-de-chaussée bas s’ouvre
sur un grand hall d’accueil qui servira
aussi de lieu d’exposition. On trouve également
sur ce niveau plusieurs salles de réunions
et de permanences pour les associations
ainsi que les bureaux du
personnel. Le rez-de-chaussée haut comprend
une salle de gymnastique d’entretien,
une salle polyvalente, une cuisine et
une salle à manger. L’étage, quant à lui, est
réservé aux loisirs. On y trouve une salle
de jeux pour les jeunes, un labo photos, un
studio son, une salle de répétitions, une
salle multimédia, deux salles d’activités
pour les adultes et une salle de télévision
avec bar sans alcool.
Les abords du centre ont été, eux aussi,
particulièrement soignés (parvis pour un
accueil plus convivial, jardin pédagogique…).
La ville a aussi tenu à sécuriser
le mieux possible ses accès en rétrécissant
Le grand hall d’accueil de l’Espace Henri Matisse servira aussi de lieu d’expositions.

la chaussée de la rue Jourdan devant le bâtiment,
en y aménageant une bande cyclable
et créant des passages piétons bien
mis en évidence.
Ce nouveau centre socioculturel « ouvert
à tous et pour tous », dont les lignes architecturales
s’harmonisent avec celles
du foyer APF situé un peu plus haut, a coûté
1,573 M€ en frais de restructuration,
d’équipement et d’aménagement des
abords. La ville a financé l’opération (dans
le cadre du contrat de ville) à hauteur
815 000 € environ (près de 52 % du coût
total). Le reste du financement a été assuré
par des subventions de l’État, de la région,
du département et de la Caisse d’allocations
familiale.
Espace Henri Matisse- Centre
socioculturel, 13 rue Émile Jourdan.
02 97 63 33 07.
Le centre est ouvert du lundi
au samedi en fonction des activités
proposées.
Ouverture au public du lundi
au vendredi, de 8 h 30 à 12 h
et de 13 h 30 à 18 h.
. Pour tous renseignements sur les nombreuses
activités proposées sur place pour
les enfants, les adolescents et les adultes,
contactez le service d’accueil du centre au
02 97 63 33 07.
Activité petite
enfance : du nouveau
Avec l’ouverture du nouveau
centre,la gamme des services proposés
s’étoffe un peu plus, notamment
dans le secteur petite
enfance avec un accueil à la demijournée
des 4-6 ans les mercredis
après-midi et pendant les vacances
scolaires (hors été).
Crèche
de Ménimur
La crèche de Ménimur sera transférée
rue des Lilas courant décembre
afin de procéder au réaménagement
des locaux libérés
par le centre social, avenue Paul
Cézanne (900 m 2 de surface supplémentaire).
© G. Le Falher
actualités
Vannes entretient des relations
d’échanges et de coopération
avec Barouéli au Mali
France Lecallier, maire adjointe aux affaires sociales et vice-présidente du CCAS, devant le stand du CCAS aux couleurs
du Mali, lors du dernier Salon de la petite enfance.
D ans
le cadre d’échanges entretenus
depuis plusieurs années par des collectivités
locales morbihannaises
avec le Mali, des rencontres ont eu lieu fin
juin avec les autorités locales et les associations
de la commune rurale de Barouéli,
située dans le sud de ce pays. Cette commune
est composée de 41 villages
regroupant une population totale de près de
32000 habitants. Les contacts établis sur
place vont donner lieu prochainement, sur
proposition des autorités de Barouéli, à la
signature d’un « protocole d’amitié, de jumelage
et de partenariat » avec Vannes
dans le but de « renforcer les relations »
entre les deux communes « dans les domaines
de l’action économique, sociale et
culturelle ». France Lecallier, maire-adjointe
chargée des affaires sociales et de l’insertion,
représentait la ville de Vannes cet
été au Mali. Lors de la présentation du projet
de coopération décentralisée, le 30 septembre
dernier en conseil municipal, elle a
fait part à ses collègues élus de ce qu’elle
avait vu et ressenti lors de son séjour à Barouéli.
« C’était la première fois que j’allais
au Mali. J’ai été sollicitée par l’association
de Pontivy qui est jumelée depuis
une vingtaine d’années avec la commune
de Ouélessébougou qui se situe à une heu-
re et demie de Bamako. J’y suis allée pour
prendre contact et voir ce que nous pouvions
faire. C’est une population extrêmement
accueillante, très chaleureuse. Nous
ne pourrons jamais offrir à Vannes l’équivalent
de l’honneur qui m’a été rendu làbas.
J’ai senti qu’il y avait une très grande
attente. (…) La population est dans une
situation extrêmement difficile de pauvreté,
de précarité et de manque de soins. J’ai
vu un bébé mourir, des femmes qui allaient
très mal. Tout cela m’a donné des idées de
travail en coopération avec eux. Tout ce que
l’on fera sera fait avec leur accord, et làbas,
pour les inciter à trouver un mieux-être,
pour qu’ils puissent vivre et travailler dans
leur pays ». « Une association est en voie
de constitution pour mobiliser les Vannetais
autour de cette action de coopération
décentralisée », a rajouté le maire qui voit
dans cette initiative « une occasion pour
ceux qui le souhaitent d’exprimer leur solidarité
à l’égard de ce pays ». Le premier
signe d’engagement de Vannes aux côtés de
Barouéli s’est manifesté à la mi-octobre
au Chorus lors du Salon de la Petite enfance
où le stand du Centre communal d’action
sociale (CCAS), dont la vice-présidence
est assurée par France Lecallier, s’était mis
pour partie aux couleurs du Mali.
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 27

28
actualités
La police de proximité est en poste
à Ménimur depuis le 14 octobre
Le préfet du Morbihan, Gilles Bouilhaguet,
le maire, François Goulard,
le directeur départemental de la sécurité
publique, Jean-Christophe Bertrand
et le commissaire principal, Paul Barre
ont officiellement inauguré le vendredi
25 octobre à Ménimur les nouveaux locaux
affectés à l’unité de police de proximité
de Vannes-Nord. Six fonctionnaires
de police et quatre adjoints de sécurité
occupent désormais ce poste de quartier situé
rue Pierre Bonnard près de la médiathèque
municipale. Les locaux, d’une surface
de 86 m2 , sont ceux qui étaient
occupés auparavant par la mairie annexe.
Ils ont été entièrement réaménagés par la
ville de Vannes, dans le cadre du contrat
de ville, pour un coût total de 130000 €
TTC. La Région a subventionné l’opération
pour un peu plus de 52000 € TTC et
l’État verse un loyer à la ville de Vannes
pour la mise à disposition des locaux.
L’installation de l’unité de Vannes-Nord,
rue Pierre Bonnard a permis de libérer de
la place au commissariat central qui accueille
depuis le 21 octobre deux autres
unités de proximité composée chacune
d’une dizaine de policiers : celle de
Vannes-Sud-Ouest et celle de Vannes-
Centre. L’unité de Vannes-Sud-Ouest y
stationnera jusqu’à la livraison de son futur
poste à Kercado au printemps prochain,
un QG de quartier qui sera aménagé
lui aussi par la ville dans une partie
des locaux de l’ancienne école “La Souris
Verte”, place de Cuxhaven. L’unité de
Vannes-Centre, quant à elle, restera en
poste à l’Hôtel de police du boulevard de
la Paix.
Interrogé sur la relative exiguïté des locaux
du poste de Ménimur (86 m2 pour accueillir
dix policiers), le commissaire Paul
Barre a répondu sans ambages, qu’ils « répondent
parfaitement aux normes en vigueur.
Ce poste n’a pas été aménagé pour
que les policiers s’y enferment. C’est sur
le terrain qu’on les attend et qu’ils doivent
donc être présents. Au contact de la population
».
L’unité de Vannes-Nord ainsi que les deux
autres unités de police de proximité ont en
effet été créées pour renforcer la présence
policière dans les quartiers et contribuer
de ce fait à faire reculer le sentiment d’in-
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
© M. Gallic
L’inauguration du bureau de police de proximité à Ménimur, le 14 octobre dernier, par le maire, François Goulard,
le préfet du Morbihan Gilles Bouilhaguet, le directeur départemental de la sécurité publique, Jean-Christophe
Bertrand et le commissaire principal, Paul Barre.
sécurité par un travail de surveillance et de
prévention des actes délictueux privilégiant
le dialogue avec les habitants et
l’écoute de leurs préoccupations.
Cette police de proximité « polyvalente
par vocation » assure par conséquent
« l’ensemble des missions » dévolues à la
police nationale, à savoir :
. l’accueil du public (enregistrements
de plaintes, informations diverses, avis
aux familles…),
. la surveillance générale (patrouilles
régulières dans son secteur d’intervention,
participation aux opérations de prévention,
gestion des incivilités et des incidents
mineurs, rôle de médiation dans le
quartier, sécurité routière…),
. les interventions de police-secours
(« à l’exception de celles présentant un
risque prévisible et nécessitant des effectifs
plus importants »),
. les missions judiciaires (enregistrements
de plaintes, instructions du parquet
concernant des personnes du secteur d’intervention,
constatation des infractions,
petites enquêtes judiciaires…),
. des actions de partenariat (prévention
et communication sur les violences urbaines,
participations à des réunions de
quartier, actions en milieu scolaire, relations
étroites avec les services publics du
secteur, les commerçants, les structures
de quartier, les services de transports urbains…),
Outre le quartier de Ménimur (près de
10000 habitants), le secteur Vannes-Nord
sur lequel intervient l’unité de police de
proximité installée rue Pierre Bonnard,
comprend également les zones d’activités
et d’habitat de Kerniol, Ker Lann et Parc
Lann.
Le bureau de police est ouvert au public
du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de
14 h à 18 h. Les policiers assurent quant
à eux un service continu sur le terrain de
8 h 30 à 20 h 30. Une permanence intersecteurs
est aussi assurée le samedi. « En
dehors de ces horaires,précisent les services
de police, la surveillance du secteur
Vannes-Nord et les interventions sont
à la charge des unités de roulement et de
la brigade de nuit ».
Unité de police de proximité de Vannes-
Nord, 1 rue Pierre Bonnard.
0297620565. Fax: 0297620567.
E-mail: bp-secteur-nord.vannes-56@interieur.gouv.fr

INFOS VILLE EXPRESS
Minute de silence
en hommage
à Yvonne Sauvet
La séance du conseil municipal du
30 septembre dernier a débuté par
une minute de silence en hommage à
l’ancienne première adjointe au maire,
Yvonne Sauvet, décédée le 13 août
dernier à l’âge de 81 ans.A l’invitation
du maire, François Goulard, les élus
ont également rendu hommage, pendant
cette minute de recueillement,
aux victimes des terribles inondations
qui ont dévasté le Sud-Est de la France
début septembre.
Aide aux sinistrés
du Sud-Est de la France
Le conseil municipal a répondu présent,
le 30 septembre, à l’appel lancé
par les élus du Sud-Est de la France suite
aux inondations qui ont endeuillé
cette région début septembre et provoqué
des dégâts matériels considérables.Le
soutien de la ville de Vannes
s’est exprimé par l’attribution d’une
subvention exceptionnelle de 10000€
à l’Association des maires du Gard qui
avait lancé immédiatement une campagne
de solidarité nationale pour recueillir
des dons au profit des populations
sinistrées.
Protection et mise
en valeur des remparts
La ville va faire l’acquisition d’un petit
bout de rempart supplémentaire situé
dans la rue Émile Burgault.La transaction,conduite
avec un propriétaire
privé, porte sur la cession à la commune,
pour un montant de 22000 €,
d’une partie du Bastion Notre-Dame
construit au XVII e siècle (rempart et
échauguette) et d’une bande de terrain
de trois mètres de large prélevée sur
le jardin des propriétaires. A terme,
lorsque les travaux de restauration et
de mise en valeur seront achevés,cette
nouvelle partie publique de l’ancienne
fortification pourra être visitée,mais
uniquement dans le cadre de
visites organisées.
© M. Gallic
actualités
L’Intermarché
de Cliscouët va s’étendre
Le dossier était à l’ordre du jour du
conseil municipal le 30 septembre
dernier. Le centre commercial de
Cliscouët, à l’enseigne Intermarché, va
s’étendre à l’Ouest de ses installations actuelles.
Cette extension donnera lieu à des
travaux d’aménagement extérieurs qui seront
réalisés par la ville de Vannes sur des
espaces publics situés entre l’actuel parking
d’Intermarché et la rue Jean-François de
Surville (places de parking supplémentaires,
trottoirs, traitement paysager). L’In-
termarché de Cliscouët a ouvert ses portes
en 1987. Il dispose depuis son ouverture
d’une surface de vente de 720 m 2 jugée trop
faible aujourd’hui au regard de la croissance
urbaine et démographique du quartier.
Afin de pouvoir disposer d’un magasin
plus conforme aux attentes et aux
besoins de la clientèle, la société Vanves
distribution, propriétaire de l’équipement,
a décidé d’agrandir ses locaux et a obtenu
pour cela le feu vert de la Commission
départementale de l’Équipement commercial
(CDEC) en février 2001. Cette
extension, pour laquelle un permis de
construire a d’ores et déjà été délivré, portera
sur 480 m 2 de surface de vente supplémentaire
construits dans le prolongement
Ouest de l’actuel magasin. La surface
commerciale du magasin passera ainsi de
720 m 2 à 1200 m 2 . L’opération sera menée
dans le cadre d’un plan d’aménagement
étudié et conduit en partenariat avec la ville
de Vannes. Pour permettre à Intermarché
d’entreprendre ses travaux d’agrandissement,
la ville s’est engagée le 30 septembre
en conseil municipal à lui céder un local
commercial (au prix de 22867 € HT) ainsi
qu’une parcelle de 700 m 2 (sur la base
de 68,60 € hors taxes le m 2 ) figurant tous
deux sur le terrain d’assiette de la future extension
du magasin. En accord avec Intermarché,
la ville profitera de l’extension
du magasin pour réaménager les espaces
publics cités précédemment. L’opération
portera sur la réalisation de 84 places de
Le centre
commercial
de Cliscouët,
à l’enseigne
Intermarché,
va s’étendre
à l’Ouest de
ses installations
actuelles
Sa surface
commerciale
va passer
de 720 m 2
à 1200 m 2 .
stationnement publics pouvant être utilisées
par la clientèle d’Intermarché, l’aménagement
de cheminements piétonniers et
le retraitement paysager d’environ 1300 m 2
d’espaces verts (surfaces engazonnées,
plantations d’arbres en alignement et d’arbustes
en massifs). Le coût de ces travaux,
évalué à 196 000 € TTC, sera supporté
sous la forme d’un fonds de concours du
même montant par la société Vanves distribution.
« Je crois que c’est vraiment le moment de
réaménager cette partie de Cliscouët »,a
déclaré le maire à l’issue de la présentation
du dossier par son adjoint à l’urbanisme,
Jean-Christophe Auger. « Nous avons là un
projet qui permet d’une part une augmentation
de l’offre commerciale et d’autre
part un réaménagement d’espace qui
conservera les places de stationnement
tout en redonnant de l’allure à cette partie
du quartier qui n’en a guère aujourd’hui
».
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 29

© M. Gallic
30
actualités
La ville met la gomme
pour effacer les tags
« La prolifération régulière des graffitis,
notamment sous forme de tags, sur les immeubles
vannetais constitue une atteinte
manifeste à l’environnement » et ce phénomène
est « particulièrement préjudiciable
à la qualité urbaine de notre cité ». C’est en
ces termes que le conseil municipal a adopté,
à l’unanimité, le 30 septembre dernier,
un règlement « définissant les conditions de
l’intervention municipale » dans la chasse
aux tags « sur les façades, murs ou clôtures
des immeubles »,qu’ils soient publics
ou privés. Tous les tags sont visés par la
ville au prétexte qu’ils dégradent l’environnement
urbain, allant, pour certains, jusqu’à
porter atteinte à la moralité publique en
affichant à la vue de tous des « inscriptions
à caractère injurieux, raciste ou contraire
à la décence », qui, selon les élus, « doivent
être supprimés le plus rapidement possible,
sans préjudice de l’exercice ultérieur des actions
et recours [en justice] appropriés ».
La ville part donc en guerre contre les inscriptions
en tous genres qui fleurissent sur
les murs et les façades publiques et privées,
et s’arme pour cela d’un outil d’une redoutable
efficacité. La machine coûte cher -
51000 € - mais son efficacité est telle qu’elle
ne laisse plus aucune trace de la souillure
après son passage et cela sans dégrader
le support nettoyé (pierre, béton, marbre,
métal, plastique, bois, verre…). Le procédé,
conçu et commercialisé par une entreprise
de Saint-Priest (département du Rhône)
consiste à projeter à basse pression sur
la surface taguées un mélange d’eau, d’air
et de poudre de craie d’une parfaite neutralité
chimique. Cette gomme liquide est
projetée à l’aide d’un pistolet relié par un
tuyau à un compresseur, une cuve à eau et
un réservoir de craie en poudre. Le tout est
installé dans une camionnette. Le système,
mobile et très souple, est utilisable partout
en ville et ne pollue pas puisqu’il n’utilise
ni solvant, ni autre produit décapant.
La ville qui a formé un de ses employés à
l’usage de ce nouveau matériel s’en sert
désormais pour effacer les graffitis sur les
bâtiments publics mais aussi sur les propriétés
privées. Pour bénéficier du service
lorsqu’on est un propriétaire privé, il faut en
faire la demande par écrit en remplissant et
en signant un imprimé prévu à cet effet que
l’on peut se procurer à l’accueil de l’Hôtel
de ville (pl. Maurice Marchais), de la mairie
(7, rue Le Brix) ou des mairies annexes
de Ménimur (1, rue Bonnard) et de Kercado
(pl. de Cuxhaven). Cet imprimé, que
l’on doit ensuite adresser au Centre technique
municipal, responsable du service
anti-tags, précise les conditions d’intervention
de la ville (dépôt de plainte préalable
auprès des services de police, information
sur le support à nettoyer, renoncement à
tout recours contre la ville en cas d’éventuelle
dégradation du support lors de l’intervention…).
Le nettoyage des tags sur les propriétés
privées est assuré gratuitement par la
ville. Pour tous renseignements : Centre
technique municipal (Kergolven - Z.I.
Le Prat). 0297018090.
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
INFOS VILLE EXPRESS
Informatique à l’école
Deux écoles élémentaires publiques
de Vannes (Rohan et La Rabine) vont
bénéficier d’équipements informatiques
pour sensibiliser les enfants à l’usage
éducatif des nouvelles technologies de
l’information et de la communication.
Ces deux écoles avaient fait acte de
candidature auprès de la préfecture
et de l’inspection académique pour
être dotée de matériels mis en réseau
et connectés à Internet. Leur projet a
été retenu au titre de ce programme
d’équipement national mené en lien
avec la DATAR (Direction à l’aménagement
du territoire et à l’action régionale).
Le coût global d’équipement
pour les deux écoles est établi à
12700 €.La ville de Vannes le financera
pour près de 8000 €.Le reste sera pris
en charge par l’État.
Un restaurant scolaire
à l’école de la Madeleine
Les enfants de l’école publique élémentaire
La Madeleine, ancienne annexe
de l’ex-école normale, déjeuneront
à la rentrée 2003 dans un nouveau
restaurant scolaire.A l’heure actuelle
(et depuis son intégration dans le patrimoine
communal en septembre
1995), les repas dans cette
école sont servis dans une salle de
restaurant mis à sa disposition dans
les locaux voisins de l’IUFM (Institut
universitaire de formation des maîtres).
Cet arrangement pose problème aujourd’hui
au centre de formation des
enseignants du secteur public qui souhaite
récupérer la salle en question
pour faire face à l’évolution de ses effectifs
d’étudiants et d’enseignants stagiaires.
La ville va donc faire construire
une salle de restauration à l’école de
la Madeleine. Une grande partie du
préau ainsi qu’une petite partie de la
cour seront mises à profit pour réaliser
cet équipement (salle de restaurant
de 48 places, cuisine, laverie, vestiaires…).Pour
compenser ce qui aura
été prélevé, la surface du préau sera
agrandie en gagnant de l’espace sur la
cour de récréation. Le coût de l’opération
(financée par la ville avec un
concours probable du conseil général)
est estimé à 200000 € TTC.

actualités
La ville va faire construire une
salle de sports près du Greta
«La vétusté
du bâtiment abritant
les salles de sports de
la Rabine, qui nécessite de
très importants travaux
d’aménagement et de mise en sécurité,
impose la fermeture de cet équipement
sportif ». C’est en ces termes que Rose-
Marie Allançon, l’adjointe au maire chargée
des sports a justifié auprès de ses collègues
le 30 septembre dernier en conseil
municipal la désaffectation (avant la fin de
l’année) d’un équipement qui, après avoir
rendu bien des services pendant de longues
années, sera bientôt démoli et remplacé par
une nouvelle salle de sports. « Sa reconstruction
sur place étant exclue en raison
d’une desserte non satisfaisante, notamment
sur le plan de la sécurité, divers
sites d’implantation ont été examinés,a expliqué
l’élue. Au terme de cette étude, il
apparaît que le site le plus adapté est la
propriété du département, sise à l’angle de
la rue Jean-Marie Allanic et de l’avenue
de Lattre de Tassigny, où sont implantés le
Greta et le Collège Diwan. Cette localisation
a reçu un accord de principe des
instances départementales et régionales »
(susceptibles d’apporter leurs concours
pour aider la ville à financer la construction
d’une nouvelle salle, ndr).
En clair, la ville, tenue de fermer la salle
de La Rabine, n’a pas l’intention de reconstruire
du neuf au même endroit; le débouché
sur l’avenu de Lattre de Tassigny
n’étant pas suffisamment sécurisant pour
un équipement appelé à accueillir de nombreux
scolaires tout au long de l’année.
L’intention initiale de la commune était
pourtant de rebâtir un équipement en lieu
et place de l’actuelle salle de la Rabine. Il
était prévu de l’intégrer dans un ensemble
immobilier que la société Eprim Ouest va
bâtir sur un terrain voisin. Compte tenu des
contraintes énoncées plus haut, la ville de
Vannes a préféré renoncer à cette hypothèse
et a décidé, le 30 septembre dernier
en conseil municipal, la cession à cette
société immobilière des “salles Ferembal”
(du nom des anciens entrepôts qui
furent jadis transformés en salle de sports
par la commune). Eprim Ouest, déjà propriétaire
d’un terrain de 2 200 m 2 juste à
© G. Le Falher
La salle de sport de Rabine, trop vétuste pour être rénovée, va
être complètement désaffectée avant la fin de l’année. Elle sera
remplacée par un nouvel équipement que la ville va faire
construire près du Greta, rue Jean-Marie Allanic, sur un terrain
mis à sa disposition par son propriétaire, le conseil général du
Morbihan.
La ville, tenue de fermer la salle de sports vétuste de La Rabine, va la remplacer par un équipement neuf qui sera
construit sur un terrain du département, situé près du Greta, rue Jean-Marie Allanic.
côté, disposera ainsi, après démolition du
bâtiment, d’une seconde parcelle d’une
surface totale de 2469 m 2 sur laquelle elle
compte réaliser un programme immobilier
de 66 logements. Le prix de cession du terrain
a été fixé à 259,09 € hors taxes le m 2 .
Au final, la ville réalise ainsi une bonne
opération puisque le produit de cession
du terrain d’assiette de la salle de
sports de La Rabine (765 000 € TTC) va
lui permettre de couvrir l’essentiel des
dépenses d’investissement à prévoir pour
la construction d’une nouvelle salle de
sports près du Greta (coût estimé du projet
: 780 000 € TTC), hors redevance annuelle
à verser au département du Morbihan
pour l’occupation du terrain.
La future salle de sports de la rue Jean-
Marie Allanic servira principalement aux
écoles du quartier ainsi qu’à certains clubs
pratiquant la gymnastique rythmique ou
les sports de combat. Elle disposera d’un
plateau sportif de 24 x 14 m, d’un mur
d’escalade, de tous les équipements d’accompagnement
(vestiaires, locaux de rangement
du matériel sportif, douches, sanitaires…)
et sera construite selon les
normes du label “haute qualité environnementale”.
Selon Rose-Marie Allançon,
ce nouvel équipement municipal, dont la
maîtrise d’œuvre sera confiée aux services
techniques de la ville, « devrait être
livré pour la rentrée 2003 ».
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 31

Samedi 16 et dimanche 17 novembre
Un troisième marathon
entre terre et mer
Cette année encore, le marathon
sera prétexte aux nombreuses
animations et dégustations qui
font son succès. Elles commenceront
sur le marché de Vannes, samedi
16 de 8 h à 12 h, avec la troupe de
théâtre de rue Artem. Qu’ils soient perchés
sur leurs échasses ou bien sur des vélos à
roue unique, ces artistes assureront le
spectacle pendant que des bénévoles informeront
les passants du déroulement du
marathon. La journée du samedi continuera
avec la remise des dossards au centre
sportif de Kercado et s’achèvera par la
traditionnelle pasta party. Cette soirée permettra
aux coureurs et aux personnes qui
les accompagnent de faire connaissance
autour d’un bon plat de pâtes, pendant
que le groupe “Sacrée bordée” s’occupera
de l’ambiance musicale.
Dimanche 17 novembre, les festivités
commenceront à 8 h 45 devant les remparts.
Au programme : musique, anima-
32
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
Événement sportif devenu incontournable, le marathon de
Vannes célèbre cette année sa 3 e édition. Déjà bien rodés, les adhérents
de l’association organisatrice composée de personnels
de la mairie et du centre hospitalier, ont tiré les enseignements
de la dernière édition pour apporter les quelques menues améliorations
qui faisaient défaut à cette course festive plébiscitée,
entre autres, par de nombreux coureurs internationaux.Ainsi, l’an
dernier, c’est le Belge Van Der Linden qui s’imposait sur l’épreuve
du marathon, bouclant les 42,195 km en 2h28.
tions ainsi que quelques surprises. A 9h45,
et c’est une première dans l’histoire du
marathon de Vannes, sera donné le départ
du Challenge Élites entreprises. Une course
d’un kilomètre sur les jardins des remparts
réunissant les dirigeants des principaux
partenaires.
Le départ du marathon sera donné à
10 h et celui des foulées du Golfe, une
course de 13 km destinée aux amateurs qui
© M. Gallic
ne se sentent pas prêts à boucler 42 km,
suivra 10 minutes plus tard. Les 2000 marathoniens
emprunteront un circuit qui les
conduira vers Calmont, Arcal, Kermain
et Rosvellec. Puis ils reviendront vers le
port en passant par Larmor Gwened et
Kérino. Leur périple les entraînera ensuite
le long de la pointe des émigrés et,
après un crochet par Conleau, ils continueront
le long des rives de Bernus et tra-

verseront l’intra muros en direction de
remparts. Ils entameront alors le dernier
tour de circuit et atteindront l’arrivée au
stade de Kercado. Outre les points de ravitaillements
situés tous les 5 km, les coureurs
pourront déguster des produits du terroir
lors de leur passage sur la presqu’île
de Conleau. Au menu: dégustation de gâteaux
bretons, d’andouilles et de crêpes, le
tout arrosé d’une bolée de cidre, sans oublier
bien sûr les huîtres du Golfe offertes
par la Confrérie à Conleau ainsi qu’au
centre sportif de Kercado.
Comme lors des précédentes éditions
du marathon, des groupes de musique
joueront tout au long du parcours et un
Fest-deiz aura lieu au centre sportif de
Kercado. Toujours au centre sportif, dans
la salle omnisports plus exactement, se
dressera le village partenaires où seront accueillies
les associations des différents
marathons français. Une façon pour les
Vannetais de renvoyer l’ascenseur aux différentes
épreuves qui les ont invités pour
faire la promotion de l’événement un peu
partout en France. Sachez enfin, pour être
complet, que les étudiants en BTS action
commerciale du Lycée St-Paul ont une
fois de plus prêté main forte aux bénévoles
du marathon de Vannes en se mobilisant
pour rechercher des fonds.
Pour que la fête soit totale, il ne reste
plus maintenant qu’à souhaiter que la météo
sera de la partie et qu’il fera moins frisquet
que l’an dernier le long du parcours
où finalement les seuls à ne pas souffrir du
froid étaient les coureurs eux-mêmes.
Samedi 16 novembre
. De 9 h à 12 h: animations sur le marché
de Vannes
. De 15 h à 20 h: Remise des dossards au
centre sportif de Kercado
. De 20 h à 22 h: Pasta party et chants de
marins du groupe “Sacrée bordée”. Gratuit
pour les coureurs, 6,5 € pour les accompagnateurs.
Dimanche 17 novembre
. De 7 h à 9 h : remise des dossards au
centre sportif de Kercado
. De 8h15 à 9h30: navettes de bus entre
Kercado et les remparts
. 9 h45 : course Élite devant les remparts
. 10 h: DÉPART DU MARATHON
. 10h10: départ des foulées du Golfe
. De 13 h 30 à 17 h : Fest-deiz, centre
sportif de Kercado.
. 16 h : remise des prix au stade de Kercado.
Réalisation : Nelly Chevalier
Boulevard du Colonel Rémy
Boulevard de la Résistance
Avenue du Maréchal Juin
Rue Winston Churchill
Boulevard de la Paix
actualités
Le circuit du Marathon de Vannes
Boulevard des Iles
Avenue de la Marne
AURAY
R
CONLEAU
R : Ravitaillement
Poste de secours
LE PARGO
ARRADON
Terroir
R
KERCADO
Centre sportif
de Kercado
Stade
Bécel
Arrivée
Village
partenaires
CLISCOUET
PARC
DU GOLFE
Semi
GOLFE DU MORBIHAN
Parc
des Sports
HOTEL
DE VILLE
PALAIS
DES ARTS
P.T.T.
OFFICE DE
TOURISME
R
KÉRINO
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 33
MAIRIE
R
Avenue Victor Hugo
R
Rue Jean Jaurès
P.I.B.S.
PREFECTURE
CONSEIL
GENERAL
Départ
R
SÉNÉ
ÉTANG
AU DUC
Avenue de Verdun
Avenue Édouard Herriot
RENNES
NANTES
Le Conservatoire du littoral sollicité
par la ville pour la protection définitive
de la Pointe de Rosvellec
La ville de Vannes poursuit sa politique de mise en valeur des espaces naturels littoraux
sur le territoire de la commune. A ce jour, 72 hectares sont ainsi strictement
protégés, et donc à l’abri de toute spéculation foncière. Ces espaces littoraux
(30 hectares à la Pointe des Émigrés et 42 hectares dans la vallée du Vincin)
ont été acquis ces dernières années par le Conservatoire de l’espace littoral et
des rivages lacustres dans le cadre d’une convention avec la ville. « Afin d’assurer
la protection définitive de l’ensemble des espaces naturels littoraux de la commune »,
le conseil municipal a jugé bon le 30 septembre dernier « d’envisager une nouvelle
intervention du Conservatoire sur le site de la Pointe de Rosvellec ».L’espace concerné,déjà
classé en site protégé au plan d’occupation des sols et « couvert par une
zone de préemption au titre des espaces naturels sensibles »,s’étend sur une superficie
d’environ 100 hectares le long des chemins pédestres qui bordent le littoral
vannetais entre Larmor-Gwened et l’entrée de Séné au Nord-Est de Kermain.
Des négociations sont en cours avec le Conservatoire pour assurer définitivement
la protection de ces espaces naturels.
Rue du Verger

actualités
Vannes primée au label ville Internet
I l
y avait déjà les petites fleurs pour distinguer
les villes de France les mieux
fleuries. Il y maintenant les arobases @
pour récompenser celles qui font le plus
d’efforts pour promouvoir la cybercommunication
et plus généralement l’appropriation
collective des nouvelles technologies
dans ce domaine (navigation Internet,
messagerie électronique, etc.). Ces @, qui
sont aux technologies de l’information et de
la communication (TIC) ce que les étoiles
sont à l’hôtellerie, sont décernés par le jury
du Label Villes Internet, un concours national
patronné depuis quatre ans par le
ministère délégué à la Ville. Ce jury, composé
d’universitaires, d’élus et de représentants
de grandes sociétés (Bull, France
Telecom, Caisse des dépôts et consignation…)
a passé en revue cette année 250
dossiers de candidatures. 134 villes ont été
primées, certaines par une simple nomination,
les autres en obtenant une note comprise
entre un et cinq @. Vannes, qui participait
à ce concours pour la première fois,
fait partie des villes distinguées. « Le jury
nous a décerné deux @ », commente Pierre
Maréchal, adjoint au maire chargé de
l’information et des NTIC. L’élu, qui représentait
la ville de Vannes lors de la présentation
du palmarès 2002 à Paris le 22 octobre
dernier, n’est pas peu fier de cette
distinction: « C’est un signe très fort d’encouragement
pour une première participation
et cela prouve que nous allons de
l’avant dans ce domaine. Ces deux @ ne
nous sont pas décernées au titre de telle ou
telle initiative. Ils récompensent l’ensemble
des efforts déployés par la ville et les associations
pour permettre au plus grand
34
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
© F. Le Divenah
La ville de Vannes s’est distinguée au Label Villes Internet en décrochant deux @ pour l’ensemble de ses efforts en
faveur de l’accès du plus grand nombre aux technologies de l’information et de la communication. Le centre de
ressources multimédias Médiacap (notre photo) a particulièrement retenu l’attention du jury.
nombre de Vannetais d’accéder à ces nouvelles
technologies. Cette distinction, qui me
fait très plaisir, couronne donc tout aussi
bien le site Internet de la ville (www.mairie-vannes.fr),
le travail des cybercentres
municipaux (Médiacap et le BIJ) et associatifs
comme celui du square du Morbihan,
l’équipement des écoles publiques en matériel
multimédia, le soutien apporté aux associations
pour leur faciliter l’accès et
l’apprentissage des TIC… ». Parmi toutes
ces actions concrètes, le jury s’est montré
fort intéressé, selon l’adjoint au maire, par
l’exemple de Médiacap. « Voilà,m’a-t-on
dit, le genre d’initiatives qu’il conviendrait
de développer partout en France: un équi-
De nouveaux ateliers à Médiacap
Médiacap,le centre de ressources multimédias de la ville de Vannes,
propose sept nouveaux ateliers (bureautique,Web, traitement de
l’image…) à tous ceux qui souhaitent s’initier aux pratiques des technologies
de l’information et de la communication. Avec ces sept nouveautés,
son offre de services dans ce domaine passe désormais à
douze ateliers d’initiations (dix payants et deux gratuits).Voici ce
qui est proposé.
. Initiation à Internet - atelier mis à jour - GRATUIT.
. Rechercher sur le Web - atelier mis à jour.
. Télécharger, décompresser et installer - atelier mis à jour.
. Le courrier électronique - atelier mis à jour.
. Chat et forums de discussion - nouveauté.
pement offrant à la fois des services grand
public et des services aux entreprises ».
Un bon point pour le centre de ressources
multimédias de la ville de Vannes où chacun,
rappelons-le, peut s’initier, avec l’aide
d’un animateur, aux secrets de l’Internet
et de l’informatique pour tous.
Contacts cyber-centres
. Mediacap
Parc d’innovation de Bretagne-sud.
Immeuble Piren, rue Henri Becquerel.
S: 0297015555. T: 0297015556.
. Cyber-centre du Bureau Information
Jeunesse (BIJ) 22, avenue Victor Hugo.
S:0297546420.
. Diffuser ses infos sur le web - nouveauté - GRATUIT.
. Personnaliser Windows XP - nouveauté.
. Les comptes utilisateurs sous Windows XP - nouveauté.
. Le traitement de texte - atelier mis à jour.
. Acquisition d’images - nouveauté.
. Retouche d’images - nouveauté.
. Le montage vidéo - nouveauté.
Les tarifs: 1 atelier: 6 €, 5 ateliers: 22,50 €, 10 ateliers: 45 €.
Ces ateliers fonctionnent uniquement sur réservations.
Pour tous renseignements sur les dates et les horaires,
il faut s’adresser à Médiacap, rue Henri Becquerel - Parc
d’innovation de Bretagne-Sud. 0297015555.

Jonction Le Poteau -
giratoire des Trois Rois :
l’avis du conseil municipal
Le conseil municipal avait à se prononcer
le 30 septembre sur un projet routier
départemental qui faisait l’objet
d’une enquête publique du 9 septembre
au 11 octobre. Ce projet, qui s’inscrit
dans le cadre de la mise à deux fois
deux voies de l’axe Vannes-Pontivy, prévoit
trois types d’aménagements.
1 Le prolongement de la quatre voies
jusqu’au giratoire des Trois Rois.
2 L’aménagement d’un échangeur au
lieu-dit “Le Poteau” avec deux giratoires,
à l’Ouest et à l’Est, reliés entre
eux par un pont enjambant la quatre
voies.
3 La réalisation de contre-allées de
part et d’autre de la quatre voies afin
d’assurer des dessertes locales.
Le projet dans son ensemble a reçu, à
la majorité des voix, l’avis favorable du
conseil municipal (6 abstentions,9 voix
contre) mais plusieurs élus, y compris
dans les rangs de la majorité, ont tenu
à faire part de leurs réserves ou de
leur insatisfaction. C’est le cas notamment
de la conseillère Brigitte Vatinet qui
trouve que ce projet routier présente
« trop de zones d’ombre ».L’estimant irrecevable
dans sa présentation actuelle,
la conseillère s’est abstenue en expliquant
qu’à ses yeux le projet,tel qu’il
était présenté à l’enquête publique ne
pouvait qu’engendrer à terme davantage
de trafic routier, plus de bouchons
et plus de risques d’accidents à cet endroit.Compte
tenu des réserves et des
critiques émises dans les deux camps,
François Goulard a tenu à souligner
que rien n’était encore figé et que les arguments
avancés par les uns et les
autres en séance publique seraient bien
évidemment transmis au département.
« Je tiens à rappeler qu’il s’agit dans le cas
présent d’un projet départemental,a déclaré
le maire.Je vois assez mal que nous
puissions émettre un avis négatif sur cette
amélioration incontestable de la voirie au
Nord de notre agglomération qui, je le
rappelle, est souhaitée par la commune
de Saint-Avé,la première concernée par ce
dossier ».Quoi qu’il en soit,« ce n’est sûrement
pas un projet parfait,mais nous pensons
qu’il faut y donner un avis favorable
tout en travaillant avec le conseil général
pour que les aménagements à prévoir
soient plus conformes à nos vœux ».
© Y. Le Gal
actualités
Zones d’activités: de nouveaux
projets d’implantation
«D
epuis un an et demi, chaque
conseil municipal apporte son
lot de cession de terrains à de
nouvelles entreprises ». Cela signifie, selon
François Goulard, que l’activité économique
de Vannes « est plus que satisfaisante
». Résultat, au rythme où vont les
choses, certaines zones d’activités n’auront
très prochainement plus rien à proposer. En
attendant l’ouverture de nouveaux parcs
d’activités tertiaires (PIBS 2 près de la
Chambre de commerce à l’initiative de la
communauté d’agglomération et Laroiseau
au Nord-Ouest de Vannes à l’initiative
de la ville), les zones d’activités offrant
encore des disponibilités foncières sont
fortement convoitées. L’ordre du jour du
conseil municipal du 30 septembre en a encore
fourni la preuve avec pas moins de
cinq dossiers de cessions de terrains au
Prat ainsi qu’au Ténénio. Voici ce qui a été
voté ce soir-là.
Espace d’activités Paul Duplaix sur la
zone industrielle du Prat.
. Promesse de vente d’un terrain de
9350 m 2 à la société France construction
ingénierie pour la réalisation d’un village
d’entreprises d’environ 2920 m 2 comprenant
huit entrepôts locatifs de 300 à 800 m 2
pour des activités de négoce, de stockage
ou de production en petite série. Cette pro-
messe de vente d’une durée d’un an est établie
sur la base de 13,72€ hors taxes le m 2 .
. Cession d’un terrain de 2530 m 2 à la société
La Signalisation Bretagne, entreprise
de travaux publics spécialisée dans les
systèmes de télécommunication. Cette société
basée actuellement à Séné souhaite
faire construire sur ce terrain un bâtiment
de 500 m 2 . Prix de cession: 13,72€ hors
taxes le m 2 .
Les demandes d’implantations d’entreprises continuent d’affluer sur Vannes, au Ténénio comme au Prat (notre photo)
sur l’espace d’activités Paul Duplaix, situé près du centre de tri postal.
. Cession d’un terrain de 920 m 2 à la société
Todd (négoce et distribution de pièces
détachées pour les poids lourds) déjà implantée
sur l’Espace Paul Duplaix. Cette
société sollicite cette acquisition foncière
pour étendre sa station de lavage des véhicules.
Prix de cession: 13,72€ hors taxes
le m 2 .
Parc d’activités de Kerniol-Le Ténénio.
. Cession d’un terrain de 2 360 m 2 au
centre d’ophtalmologie du Mené qui souhaite
y transférer son activité dans un nouveau
bâtiment d’environ 400 m 2 avec possibilité
d’extension. Prix de cession: 34€
hors taxes le m 2 .
. Cession d’un terrain de 1350 m 2 à un cabinet
de gastro-entérologie de la rue Vincent
rouillé qui souhaite également y transférer
ses activités dans un futur cabinet
d’une superficie avoisinant les 250 m 2 .
Prix de cession: 34€ hors taxes le m 2 .
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 35

© L. Berthy
actualités
La maison, attention danger!
La Caisse primaire d’assurance maladie du Morbihan (CPAM)
mène depuis l’an dernier une campagne de prévention des accidents
domestiques auprès d’écoliers vannetais. Pendant trois
ans, ces élèves, aujourd’hui en moyenne section, auront reçu la
visite régulière d’éducateurs chargés de les sensibiliser aux
dangers qui les guettent dans leur maison. Une opération qui n’a
rien de superflue, quand on sait que les accidents de la vie courante
représentent 20 % des décès chez les 1-4 ans.
École Sainte-Thérèse, 9 heures du
matin. Les élèves de moyenne section
viennent à peine de rentrer
qu’on les détourne déjà de leurs
activités scolaires. Mais c’est pour la bonne
cause que Gaëlle Berthou, éducatrice au
sein du service prévention-éducation pour
la santé de la CPAM du Morbihan, fait intrusion
dans leur classe. Avec elle, ils vont
entamer leur deuxième année de sensibilisation
aux risques domestiques. En petite
section, ils avaient été confrontés aux différents
types de dangers : le piquant, le
coupant et le brûlant. Cette année, ils vont
apprendre à reconnaître les situations à
risque. A se méfier, par exemple, de la tondeuse
et de sa lame invisible, pourtant ô
combien tranchante. Tous les enfants se
sont vus attribuer un classeur pédagogique
où la chouette Houlala, mascotte du programme,
met en scène l’ensemble de ces situations
périlleuses. Le risque, ce peut être
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ce couteau qui traîne sur la table de la cuisine,
cette boîte d’allumettes laissée à portée
de main ou encore cette casserole brûlante
qui n’a pas été mise hors de portée des
enfants. « On peut aussi leur faire comprendre,
que sauter des quatre dernières
marches de l’escalier ou glisser sur la rampe
sont des comportements dangereux »,explique
l’éducatrice.
Première cause de mortalité
chez les 0-2 ans
Au cours de l’année, les élèves vont également
se familiariser avec les pictogrammes
qui signalent les produits dangereux.
La croix, la tête de mort ou la
flamme, affichées sur les produits ménagers
ou de bricolage sont autant d’avertisseurs
à prendre en compte. Ce n’est pas un hasard
si l’Assurance maladie investit dans des
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
Accidents domestiques:
61 % des accidents
de la vie courante
La CPAM distingue accidents de la
vie courante et accidents de la vie domestique.
Les premiers sont ceux qui
se produisent dans la vie privée, à l’exception
des accidents de la route, du
travail, des suicides et des agressions.
Ils surviennent au domicile ou à proximité,
à l’école, sur les aires de sport ou
de loisirs. Cette catégorie englobe donc
les accidents de la vie domestique, qui
ont un champ plus limité: le domicile
ou ses abords immédiats, la cour
ou le jardin. Près de deux tiers des accidents
de la vie courante sont des accidents
de la vie domestique.
telles actions. Car ce genre d’accidents est
beaucoup plus courant qu’on ne le croit. Et
leurs conséquences trop souvent dramatiques:
« Les accidents de la vie courante,
qui surviennent le plus souvent au domicile,
sont responsables d’un décès sur cinq
chez les 1-4 ans », fait remarquer Marcel
Jaffré, responsable du service à la CPAM.
« Ils sont même la première cause de mortalité
entre 0 et 2 ans. De gros progrès ont
été faits, puisqu’en 15 ans, entre 1982
et 1997, le nombre de décès a régressé de
70 % chez les jeunes de moins de 15 ans.
Mais ils restent beaucoup trop nombreux,
surtout dans la mesure où des gestes préventifs
simples permettraient de les réduire
considérablement ». Toutes classes d’âge
confondues, les accidents de la vie courante
provoquent largement plus de morts
que les accidents de la route (18188 décès
contre 7629, chiffres de 1997) et génèrent
un coût annuel de 1,9 milliard d’euros
(12,5 milliards de francs) pour l’Assurance
maladie. Des chiffres chocs qui sont directement
à l’origine des actions menées auprès
des personnes les plus vulnérables.
Toutes les écoles vannetaises sont concernées
par ce programme de prévention qui
s’adresse aussi aux personnes âgées. Et
pour cause, ce sont elles les premières victimes
des accidents de la vie courante.
Loïc Berthy

Vannes, le : ……………………………
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Nom : ……………………………………… Prénom : …………………………………………………
Adresse : ……………………………………………………………………………………………………
✂Courrier à adresser à : M. le Maire, Hôtel de ville - B.P. 509 - 56019 Vannes CEDEX ou par courrier électronique : contact@mairie-vannes.fr

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CIRCULATION-STATIONNEMENT
Sécurité à la sortie de l’école Saint-
Guen. Après étude sur place, les services
vont proposer les mesures qui seraient à
prendre pour améliorer la traversée de
l’avenue du 4 août.
Difficultés de stationnement sur la place
de la libération - rotation faible. Nous
constatons que la zone bleue a montré ses
limites. Mais nous sommes à la fois
confrontés à la nécessité de proposer du
stationnement payant, mais également du
stationnement gratuit, de longue durée,
aux entrées de l’agglomération où nous développons
l’offre, avec le doublement du
nombre de places sur le parking des Capucins,
la création d’un parking relais à
Ménimur et des places supplémentaires
sur le parking du Palais des arts, la création
d’un parking, place Nazareth, etc.
Stationnement sur les trottoirs. Le comportement
de quelques automobilistes qui
stationnent sur les trottoirs rend difficile,
voire impossible, la circulation des piétons.
Des instructions ont été données aux services
de police afin qu’ils exercent une
plus grande surveillance et davantage de
sévérité concernant les stationnements
abusifs.
Stationnement abusif et excès de vitesse
route de Sainte-Anne. Les services
vont procéder à des mesures de vitesse
pour apprécier la situation et les mesures
qu’il conviendrait de prendre pour y remédier.
Par ailleurs, la police vérifiera davantage
le respect des règles de stationnement
et sévira le cas échéant.
Présignalisation du pont de Kérino.
Nous procédons actuellement à une
consultation des fournisseurs pour le remplacement
des panneaux à messages variables.
Danger représenté par les bordures de
trottoirs de la place de la libération, nécessité
du renforcement de la présignalisation.
Les services étudient actuellement
ce problème. Des mesures devraient
pouvoir être prises rapidement ensuite.
Sécurité dans la traversée de la rue Madame
Molé, de la rue Anatole France à
la rue J.-M. Allanic. Les services effectueront
un marquage au sol d’un passage
piéton avec une présignalisation verticale
avertissant l’automobiliste des traversées
fréquentes à cet endroit.
Sécurité à la sortie de la résidence Hoche
sur le boulevard de la Paix. Les services
mettront en place deux plots qui faciliteront
la visibilité et interdiront le stationnement
à cet endroit.
Pistes cyclables. La municipalité a pris la
décision d’étudier la création ou le prolongement
d’une piste cyclable lors de
réalisation ou de rénovation de voirie.
Nécessité de créer un nouveau parking
à proximité de la Halle des Lices. Nous
avons bien l’intention de conduire un projet
- nous travaillons actuellement sur différentes
hypothèses et espérons aboutir
rapidement car des besoins existent et il
nous faudra trouver des réponses au plus
tôt.
Stationnement anarchique rue de la petite
Garenne. Les services vont renforcer
la signalisation verticale dans cette rue
afin de bien souligner l’interdiction de
stationnement.
Stationnement des automobiles sur les
trottoirs rue Vincent Rouillé. La police
interviendra et fera preuve de rigueur.
TRAVAUX
Remise en état des voiries aux abords de
la place Fareham dans le quartier de
Cliscouët. Nous avons prévu de réaliser
des enrobés sur ces voiries en 2003.
Réfection de la rue Joliot Curie. Sa réfection
sera proposée sur un prochain programme
de voirie après le remplacement
des réseaux. Dans cette attente, un entretien
de la chaussée et des trottoirs sera assuré
pour en assurer un usage normal et garantir
la sécurité.
Entretien de la chaussée et des trottoirs
impasse de la Brise. La réalisation d’enrobés
sur chaussée et trottoirs dans ce secteur
est prévue en 2003.
Programme de rénovation des rues du
quartier “Lotissement de Cliscouët”.
Nous avons commencé nos travaux par
la rue Pierre de Coubertin, la plus fréquentée.
Nous avons bien l’intention de
poursuivre sur les rues Jean Bouin, Charles
Nungesser, Léo Lagrange et Rolland Garros,
par la réalisation d’enrobés sur les
chaussées et les trottoirs dès 2003.
Aménagement de la voirie dans le quartier
de Ménimur. Des travaux vont être
entrepris pour améliorer la traversée des
personnes handicapées au carrefour des
rues Émile Jourdan et Paul Cézanne. Par
ailleurs, un tapis d’enrobé sera réalisé en
2003 sur la rue Eugène Delacroix.
Éclairage public de l’allée Hécheno. Les
services municipaux sont intervenus pour
renforcer l’éclairage public de cette allée.
Rénovation de l’église Saint-Patern. Un
programme d’ensemble pour la rénovation
de cette église est en cours d’élaboration.
ENVIRONNEMENT
Espace “enfants” du jardin de la Garenne
- Tranquillité. Les services de police
veilleront à ce que les pré-adolescents
ne viennent pas troubler la tranquillité des
parents et des jeunes enfants qui fréquentent
ce lieu. Par ailleurs, le service des
jardins sera attentif à l’état d’entretien du
site et des jeux.
Enlèvement des graffitis sur la ville de
Vannes. Ce service est assuré gratuite-
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
ment par la ville. Une demande d’enlèvement
des graffitis est à remplir à la mairie,
après avoir pris connaissance du règlement
définissant les modalités d’intervention
des services municipaux.
Déjections canines et souillures des trottoirs
et des pelouses. Ce problème nous
préoccupe. Plusieurs campagnes de sensibilisation
et d’information ont déjà été
conduites et nous allons poursuivre dans
cette voie. Il s’agit avant tout d’un problème
de civisme.
Propreté du parking situé près de l’entrée
sud du lycée Saint-Joseph. Les services
vont nettoyer ce parking et ajouter
une corbeille à papier sur ce site.
Propreté des conteneurs à ordures ménagères.
Les conteneurs à ordures ménagères
sont nettoyés par les utilisateurs individuels
ou les syndicats d’immeubles.
Collecte sélective en centre ville. Une
collecte sélective au porte à porte dans le
centre ville sera assurée dès fin 2003, sous
la responsabilité de la communauté d’agglomération.
Bruit intempestif des engins à deux
roues. Les services de police ont été avertis
de ce problème.
Dégradation de la cabine téléphonique
de Cliscouët offerte par notre ville jumelle
de Fareham (GB). En raison des
agressions répétées qu’elle a subies, nous
avons pris la décision de l’installer dans la
maison de quartier de Cliscouët et de la
remplacer par un mobilier normalisé de
France Télécom.
Présence de nombreux sans domicile
fixe sur le territoire communal. Comme
la presse l’a rapporté, ce problème nous
préoccupe: nous travaillons avec les services
de la police nationale et les associations
caritatives afin de réduire le
nombre de SDF sur le territoire communal.
DIVERS
Réservations dans le cadre de la campagne
d’abonnements pour la future
saison du Palais des arts. Nous atteignons
cette année un très haut niveau de
réservations qui témoigne du succès de
notre saison culturelle.
Qualité des eaux (couleur jaune rouille)
distribuées rue Lancelot du lac. Une attention
particulière sera portée à ce secteur
par des mesures préventives. Par ailleurs,
nous procédons à un remplacement systématique
des conduites d’eau les plus
anciennes, selon une programmation établie
en fonction des coefficients de vétusté.
Pierre Maréchal
Maire adjoint chargé de la communication
et des NTIC (nouvelles technologies
de l’information-communication)

La page des groupes d’opposition
Les élus de gauche au service des vannetais, 29 rue des Halles, 56 000 Vannes
Contact sur rendez-vous au 02 97 47 80 65
e-mail : vannes-nouveau-cap@libertysurf.fr
TRAITEMENT DES DECHETS,
PLUS D’INFORMATIONS, PLUS DE DEBAT
Le SYSEM, syndicat de traitement et d’élimination des déchets
ménagers, a décidé la construction d’un incinérateur dans le Pays
de VANNES.
Nous sommes tous concernés par ce projet : nous produisons
tous des déchets, nous respirons tous l’air marin du Golfe dont
l’environnement fait la fierté des habitants et est source de revenus
pour des milliers de personnes.
Une usine d’incinération n’est pas un projet anodin tant sur le
plan financier, que sur celui des incidences environnementales..
Avant toute décision, les 100 000 habitants de la région de Vannes
doivent être complètement informés de ce qu’est l’incinération
et de l’existence d’alternatives opérationnelles.
François Goulard, Président de la Communauté d’Agglomération,
Maire de Vannes, annonçait pendant sa campagne des législatives,
qu’il n’y aurait pas d’incinérateur à proximité de
Vannes et assurait : “ Je ne laisserai pas choisir sans examen de
toutes les solutions possibles, avec leurs avantages et inconvénients.
Aujourd’hui, c’est un dossier qui n’a pas fait l’objet de la
concertation nécessaire à une prise de décision » (Ouest France
13 Juin 2002).
Ces affirmations d’un candidat en campagne sans doute destinées
à rassurer une population inquiète, sont en contradiction
avec le projet définitif présenté par le SYSEM. (Kerpayen à
Vannes reste toujours un des sites potentiels pour l’implantation
de l’unité d’incinération).
Vannes Sans Parti Pris
P.L.U. : LES ENJEUX
Le Plan Local d’Urbanisme est un document de planification urbaine.
Il organise l’avenir de la ville, il dessine les contours de la
ville de demain et réserve les emplacements destinés aux équipements
publics.
C’est également un document réglementaire d’urbanisme communal.
Il définit et réglemente l’usage des sols sur l’ensemble du
territoire communal et détermine, notamment, les droits à construire
et les conditions d’évolution attachés à chaque parcelle du territoire
communal.
Le plan Local d’Urbanisme se doit de diagnostiquer les besoins
de développement économique, d’aménagement, d’habitat, de transports,
d’analyser l’état initial et définir les orientations générales
en justifiant les choix retenus.
Étrangement, la procédure est entamée et la phase de débat
politique sur les grandes orientations semble occultée ou oubliée.
Depuis, le Maire évite de se prononcer sur cet épineux problème
: son absence, malgré l’enjeu du dossier, à la derrière réunion
de suivi du projet à l’intention des élus de l’agglomération,
fut particulièrement remarquée.
Afin d’organiser la consultation de la population et d’étudier
TOUTES les modalités de traitement des déchets, nous demandons
la création d’une véritable « commission de consultation ».
Les pollutions par la dioxine provenant d’incinérateurs hors
normes (Nivillac, Albertville) et aux normes (Angers, Besançon…)
doivent conduire les élus à appliquer le principe de précaution.
Recherchons toutes solutions visant à réduire la production
de déchets en amont, et organisons un tri sélectif efficace
assorti d’une valorisation systématique, pour composter et méthaniser.
(Varennes Jarcy en Essonne pour le même poids de déchets
que celui de notre communauté vient de mettre en place une
unité de compostage-méthanisation, Lorient s’oriente aujourd’hui
vers le tri sélectif, la valorisation et le compostage des déchets
organiques et des déchets verts)
Le ministre de l’Environnement avait écrit au Préfet le 4 novembre
1998, en soulignant les carences du Plan départemental
de 1997 et en l‘invitant à engager une procédure de révision du
plan avant le 24 Novembre 1999. Aussi nous demandons la révision
du Plan Départemental des Déchets Ménagers qui
oriente uniquement vers l’incinération afin que toutes les modalités
de traitement soient réellement proposées.
VANNES NOUVEAU CAP
Des informations ? des suggestions ? Nous attendons votre avis.
De même, aucune approche prospective n’est proposée ni
débattue. Tout semble dans les mains des services techniques
et du cabinet spécialisé choisi pour le sujet.
• Quelles sont les projections démographiques et économiques
pour VANNES ?
• Quelle densité d’habitat doit-on prévoir ?
• Quels équipements collectifs sont nécessaires ?
• Quelles zones s’ouvriront à l’urbanisation ?
Par exemple, une restriction des droits à construire entraînerait
un renchérissement du prix des terrains et des logements
et modifierait à terme la structure de la population
(moyenne d’age et niveau de revenu)
Voilà à notre sens ce dont il doit être débattu publiquement.
Si ces enjeux vous intéressent, Contactez-nous !
VANNES SANS PARTI PRIS
13 bis, rue Olivier de Clisson 56000 VANNES 02 97 68 35 95.
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 39

© Christelle Blouët
40
sortir
La saison du Palais des Arts
Percussions
Bougarabou-l’arbre tambour
Par les percussionnistes du groupe Pulse. Textes et
chansons : Henri Philibert.
Cinq des huit percussionnistes du groupe Pulse sont aux commandes
d’un spectacle qui invite les enfants et les adultes à découvrir
« les métissages musicaux issus de la traite négrière ». Balafon,
djembé, korokoto, sanza et autres steel drums mènent la
danse et nous entraînent dans « un voyage aux couleurs bigarrées
et aux rythmes envoûtants », à la rencontre d’un monde fascinant
« où la percussion est indissociable de la culture et de la vie ».
Jeudi 28 novembre, 20 h 30. Tarif B ou C (moins de 12 ans).
Matinées jeune public le jeudi 28 novembre à 14h30 et le vendredi
29 novembre à 10 h, 13h45 et 15 h. En billetterie en ce moment.
Classique
Le Stabat Mater de Dvorak
Chœur philharmonique tchèque de Brno. Orchestre de
Bretagne. Direction : Leos Svarovsky.
Si le Tchèque Anton Dvorak, grande figure de la musique slave,
influencé tant par son illustre prédécesseur Smetana que
par Brahms qui appréciait son style et l’aida à se faire connaître,
est resté célèbre dans l’histoire de la musique pour des œuvres
telles que la Symphonie du Nouveau Monde ou le Concerto pour
violoncelle, on oublie parfois qu’il fut aussi un grand compositeur
de musique chorale d’inspiration religieuse. On lui doit notamment
un grand oratorio, des messes, un te deum, un requiem
et un stabat mater. Ce dernier, écrit en 1877, reste une œuvre
phare du répertoire tchèque.
Jeudi 19 décembre, 20 h 30. Tarif A. En billetterie à partir
du 28 novembre.
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
Théâtre
La pluie
De Daniel Keene. Par la Compagnie
Les lendemains de la veille. Mise en
scène, fabrication des marionnettes et
jeu : Alexandre Haslé. Attention : jauge
limitée à 250 spectateurs.
Une femme, Hanna, raconte comment, il y
a longtemps, alors qu’elle était encore jeune,
des gens pressés de monter dans un
train lui ont donné des objets de toutes
sortes. Obsédée par le souvenir de ces silhouettes
imprécises, elle finira par remettre un visage sur l’ombre de cet enfant
qui lui avait donné une bouteille contenant de l’eau de pluie…
Mardi 7 janvier, 20 h 30, mercredi 8 janvier, 18 h 30. Tarif B ou C (- de 12
ans). Matinée jeune public le 7 janvier à 14h30. En billetterie à partir du 17 décembre.
Les mariés de la Tour Eiffel
De Jean Cocteau. Mise en scène et scénographie : Vincent Collin. Musique
: Groupe des Six. Orchestre : Ars Nova. Direction musicale : Philippe
Nahon. Distribution : dix-sept comédiens.
Si la pièce de Cocteau, réputée injouable, fut en son temps une folle entreprise,
sa transposition en plein désert namibien par le metteur en scène Vincent
Collin en est une autre. Il fallait sans doute cette audace stupéfiante pour raviver,
à l’aube du nouveau millénaire, la flamme de cette folle noce en haut de la
Tour Eiffel imprégnée des géniales extravagances du surréalisme et servie en
musique par l’unique œuvre collective du fameux Groupe des six (Auric, Durey,
Honegger, Milhaud, Poulenc et Tailleferre) dont Cocteau fut le mentor. L’un des
grands événements théâtraux de la saison 2002-2003 du Palais des arts. A ne
pas manquer.
Mardi 10 décembre, 20 h 30. Tarif A. En billetterie à partir du 19 novembre.
© Pierre Marchal / Mosaik © Marinette Delanné

© Brigitte Enguerand / SIC
La ménagerie de verre
De Tennessee
Williams. Mise
en scène : Irina
Brook. Avec
Roamne Bohringer,
Josiane Stoleru,
Serge Avedikian
et Samuel
Jouy.
La ménagerie de
verre, écrite en
1944, fut la première
et la plus autobiographique
des pièces de théâtre de Tennessee Williams. Mise en scène par la fille de Peter
Brook, la pièce baigne dans l’atmosphère moite et oppressante si caractéristique
des œuvres du grand dramaturge américain. « La direction d’acteurs est belle, laissant
chacun donner son propre relief aux personnages » (D. Méreuze - La Croix).
« Une soirée très émouvante » (A. Coppermann - Les Échos).
Mardi 3 et mercredi 4 décembre, 20 h 30. Tarif A. En billetterie en ce moment.
Stage de danse
hip hop
le 19 janvier
à Ménimur
La compagnie de danse contemporaine
L’Empreinte, le Palais
des arts et l’Addav 56 s’associent
pour proposer au public un
stage de danse hip hop le dimanche
19 janvier dans le hall
des Ateliers artistiques, rue Émile
Jourdan à Ménimur (à côté
du nouveau centre socioculturel
Henri Matisse). Ce stage,
proposé par Christine Rougier-
Schamber, chorégraphe-danseuse de L’Empreinte, sera encadré par Farid Boukhouch,
danseur de la compagnie d’Abou Lagraa, La Baraka.
. Dimanche 19 janvier, de 14 h à 19 h 30. Tarifs : 10 € par personne
pour les 13-16 ans, 15 € par personne pour les plus de 16 ans.
. Capacités d’accueil : 30 personnes maximum.
. Renseignements et inscriptions : Alexandra Heude (L’Empreinte) au
0297407222 ou Christophe Fresnel (Palais des arts) au 0297018117.
. Les stagiaires bénéficieront d’une réduction de 50 % sur le prix
d’entrée de deux spectacles de danse de la saison 2002-2003 du Palais
des arts (6 € au lieu de 12 € pour Traviata Rosa, le lundi 10 mars
à 20 h 30 et Allegoria Stanza, le vendredi 28 mars à 20 h 30).
. Des rencontres avec les danseurs des deux compagnies seront proposées
aux stagiaires à l’issue des représentations de ces spectacles.
© Jean-Christophe Moine / Ethnomedia
sortir
Palais des arts : six spectacles
à guichets fermés
Comme chaque année, la campagne d’abonnement du
Palais des arts a démarré sur les chapeaux de roues en septembre
dernier. Résultat : avant même le lever de rideau
du 1 er octobre, certains spectacles affichaient déjà complet
en réservation. Si vous n’êtes pas encore abonné ou
si vous pensiez attendre l’ouverture de la billetterie pour
réserver vos places hors abonnement, sachez qu’il n’y a
déjà plus un seul fauteuil de disponible pour les spectacles
suivants :
. Théâtre sans animaux de Jean-Michel Ribes, le 23 novembre.
. To dance on the moon de James Mc Cutcheon, le 6 décembre.
. L’automne de mon printemps de Rezo Gabriadzé, le
17 décembre.
. L’éternel mari de Dostoïevski, les 14 et 15 janvier.
. Piccola orchestra avion travel, le 18 février.
. Elle semelle de quoi/Délicieuses. Complet le 27 mars
uniquement. Ouverture de la billetterie pour la soirée du
vendredi 28 mars : le mardi 4 mars.
. Pour de vrai, pour de rire (Chanson Plus Bifluorée),
le 1 er avril.
Pour plus d’informations et pour toute demande
d’abonnement, car il reste encore de la place pour
de très beaux spectacles, n’hésitez pas à vous adresser
au Palais des arts, place de Bretagne.
02 97 01 81 00. Fax : 02 97 01 81 01.
Connaissance du monde
Antilles - Archipels créoles
Fabrice Lundy est né en Martinique. Son père Yves y a
passé une partie de sa jeunesse. C’est donc en connaisseurs
que l’un et l’autre nous invitent à découvrir, d’île en
île, la beauté, l’histoire et toutes les particularités de
l’Archipel des Antilles.
Jeudi 12 décembre, 14 h 15, 17 h 15, 21 h.
Palais des arts.
Québec - Je t’aime
Un voyage haut en couleurs, filmé par un cinéaste qui
n’hésite pas à survoler le Québec en ULM par -30°. Au
menu : Montréal et le Québec, le fleuve Saint-Laurent, la
vie quotidienne des Québecois, la magie de l’été indien,
la faune sauvage d’Anticosi, l’île mystérieuse… Un feu
d’artifice d’images rares et captivantes.
Jeudi 23 janvier, 14 h 15, 17 h 15, 21 h.
Palais des arts.
. Tarifs à la séance : 7 € (plein tarif), 4,50 €
(moins de 26 ans).
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 41

DERNIERS JOURS
42
sortir
A l’affiche des musées
La Cohue musée des Beaux-Arts
.
Décors peints de Bretagne
1900-1950
Tout au long des années 1900-1950, il était habituel de
commander des peintures pour des lieux précis. La mode
des décors peints gagne tous les milieux:hôtels,auberges,
mairies… Cette exposition nous invite à parcourir la région
au gré de nombreux décors commandés aux plus
illustres artistes ou à d’étonnants inconnus. La taille et la
qualité de ces œuvres monumentales concourent à redonner
toute sa noblesse à l’expression « peinture décorative
». Une coproduction Ville de Vannes/Conseil général
du Morbihan.
. Jusqu’au dimanche 5 janvier.
MUSÉES PRATIQUE
Musée des Beaux-Arts de Vannes
Horaires d’ouverture. Jusqu’en juin 2003 : ouvert
tous les jours (sauf fériés) de 13 h 30 à 18 h.
Tarifs: Plein tarif : 4 €. ;Tarif réduit : 2,5 €. Gratuit
pour les moins de 12 ans et les titulaires de la carte
de la Bibliothèque municipale (carte en cours
de validité).
Musée d’Histoire et d’Archéologie de Vannes
Horaires d’ouverture. Pendant les vacances de
Noël (du 21 décembre au 5 janvier) : ouvert tous
les jours (sauf fériés), de 13 h 30 à 18 h.
Tarifs: Plein tarif : 3 €. ; Demi-tarif : 1,5 €. Gratuit
pour les moins de 12 ans et les titulaires de la carte
de la Bibliothèque municipale (carte en cours
de validité).
Pass’musées
(Visite des deux musées pendant les vacances de
Noël) : 5 €.;3 €.
Pour tous renseignements : 02 97 47 35 86
E-mail : musee.de.vannes@mairie-vannes.fr
CONFÉRENCES
Conférence animée
par Denise Delouche,
Professeur
émérite d’histoire de
l’art à l’Université de
Rennes 2.
Mathurin Méheut
répond à de très
nombreuses commandes
pour le décor
des paquebots
des Messageries maritimes,
de la Compagnie
générale
transatlantique. Ces
décors ont presque
tous disparu.Subsistent
aujourd’hui, le
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
© François Talairach
.
Autour de l’exposition Décors peints de Bretagne
. MERCREDI 20 NOVEMBRE À 15 H
« L’Hôtel Lecadre et les peintres de Rochefort-en-Terre »
Les six portes de la salle à manger de l’Hôtel Lecadre à Rocheforten-Terre
- 1881/1882 - Coll. Conseil général du Morbihan.
Conférence animée par
Jean-Marc Michaud,
Conservateur (conservation
départementale,
Conseil général du Morbihan)
Pendant un demi-siècle,
des années 1880 à 1930,
l’Hôtel Lecadre a été le
lieu de séjour favori des
peintres qui ont fréquenté
Rochefort-en-
Terre.
De Léon Pelouse et ses élèves en 1881 à Marius Borgeaud en 1919, nombreux
sont les artistes à avoir pris pension dans cet établissement que Curnonsky,
le prince des gastronomes, signale en 1923 comme l’une des
meilleures tables de Bretagne. En 1907, l’un d’eux, le peintre américain Alfred
Klots, se porte acquéreur du château de Rochefort-en-Terre…
.MERCREDI 4 DÉCEMBRE À 15 H
« Mathurin Méheut décorateur »
Passage central de la Cohue. Deux des vingt panneaux de grande dimension,
destinés à la décoration des salles de cours et des salles de
collections de l’Institut de géologie de Rennes. Ces œuvres évoquent
les paysages les plus caractéristiques de la région, du point de vue géologique,
des faunes et des flores passées, des mers actuelles chaudes
et tempérées.
décor de l’Institut de géologie de Rennes,commandé par le professeur Yves
Milon en 1942 et la grande peinture Le Port de Sainte-Marine, commandée
en 1951 par la Caisse d’épargne de Pont-L’Abbé.
© François Talairach

A la découverte des richesses d’une société savante
Trio Escale
sortir
Chateau-Gaillard musée d’histoire et d’archéologie
Ouverture du musée d’Histoire et d’Archéologie pour les vacances de Noël
Présentée selon un parcours à la fois chronologique
et thématique, cette exposition témoigne de la diversité
et de la richesse des collections réunies par les
membres de la Société Polymathique du Morbihan.
Tout au long du XIX e siècle,de nombreux érudits vannetais
- chercheurs, voyageurs infatigables et collectionneurs
passionnés - apportent leur contribution au
rayonnement de cette société par des dons et des legs
d’objets de provenances variées : collections d’histoire
naturelle (animaux naturalisés,fossiles,coquillages
et herbiers) ; traces matérielles des civilisations anciennes
(Égypte, Grèce,Afrique du Nord et Italie) et
lointaines (Afrique,Amérique et Océanie).
.Du samedi 21 décembre au dimanche 5 janvier.
SAISON DE L’ÉCOLE DE MUSIQUE
Une soirée de musique
française en
compagnie d’un trio
composé de professeurs
de conservatoire
qui jouent ensemble
dans cette formation
depuis deux ans. Sophie
Lambert, professeur
de violon à l’École de musique de Vannes, enseigne également à l’École de
musique de Guérande. Cécile Grizard (violoncelle) et Laurence Chiffoleau (piano)
sont toutes les deux professeurs à l’École de musique de Saint-Nazaire.
Programme : “Trios en miroir” de Chausson, Fauré et Marchand.
Mardi 26 novembre, 20 h 30, Palais des arts. Plein tarif : 9 €, tarif réduit :
4,50 €.
Le Gros Cube d’Alban Darche (Jazz)
Agé de 28 ans, le Quimpérois de naissance Alban Darche est à l’heure actuelle
le seul saxophoniste à jouer du ténor en ut. Alban Darche, qui a fait ses
études musicales à Nantes avant d’intégrer la classe de jazz de François Jeanneau
au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, di-
© François Talairach
rige depuis 2001 une formation tout à fait originale : Le Cube.
A la base, c’est un trio (sax, contrebasse, batterie) dont le jeu
est régulièrement « dynamité » par les « interventions décalées »
d’un quatrième larron, expert en synthétiseur de sons. La musique
du Cube est faite de compositions « construites sur des
bases rythmiques et harmoniques complexes, mais dont les
mélodies, toujours repérables, emmènent sans effort l’auditeur
dans un univers totalement original ». Pour donner plus de
souffle et d’ampleur à cette musique faussement légère, Alban
Darche fait appel à neuf autres musiciens, des cuivres essentiellement.
Le Cube devient alors Le Gos Cube, un petit big band
explorant de nouveaux horizons musicaux et à l’intérieur duquel
se côtoient des instrumentistes de tout premier plan, habitués
les uns les autres à fréquenter la fine fleur du jazz hexagonal.
L’ensemble de jazz de l’ENM sera associé à cette soirée
musicale qui s’annonce particulièrement savoureuse.
Vendredi 13 décembre, 20 h 30, Palais des arts.
Plein tarif : 9 €, tarif réduit : 4,50 €.
Récital
Paul-André Bempechat (piano)
Programme : Beethoven, Chopin, Cras.
Vendredi 17 janvier, 20 h 30, Palais des arts.
Plein tarif : 9 €, tarif réduit : 4,50 €.
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 43

© D. Lédan
© D. Lédan
44
La Bretagne des oiseaux
Une magistrale leçon de photographie
12 mois d’observation
attentive et passionnée,
20 sites passés
au peigne fin,
135 espèces d’oiseaux
référencées et
212 photos d’une exceptionnelle
qualité
qui ont nécessité en
moyenne 15 heures
d’affût par cliché. A
l’approche des fêtes
de Noël, le nouvel ouvrage de David Lédan
n’aura sans doute aucun mal à se hisser au premier
rang des beaux livres à offrir à ceux qui
nous sont chers. Le photographe, qui avait
déjà frappé fort il y a tout juste deux ans avec
un premier livre (Golfe du Morbihan, grandeur
nature) publié avec la complicité pour les
textes et la mise en pages du publiciste vannetais
Jean-Yves Thiébault, entre cette fois
dans la cour des grands en signant de sa plume
et surtout de son déclic affûté une galerie
de portraits d’oiseaux et de paysages qui vous
laisse béat d’admiration. Comme d’autres se
prennent de passion pour l’alchimie du vin ou
du whisky, les mystères de l’Égypte ancienne
ou la fabuleuse histoire du jazz, lui n’a
d’yeux et d’oreilles que pour les oiseaux, ses
compagnons d’études et d’escapades au grand
air, qu’il admire et nous fait admirer en amoureux
qu’il est de la nature et de ses secrets les
plus intimes. Sa Bretagne des oiseaux, qui
sort en ce moment aux éditions Keltia Graphic,
nous entraîne en 200 pages et sur grand format
24 x 31 cm, « à la découverte des oiseaux
qui peuplent l’infinie variété des paysages
» de la Bretagne historique. Ce livre, mis
en page par Jean-Yves Thiébault, est en
quelque sorte un guide de randonnées sur le
thème des oiseaux. Il ne s’adresse pas aux
promeneurs soucieux d’enchaîner les kilomètres
qui usent les souliers, mais à ceux qui
aiment prendre le temps d’observer la nature
et plus encore les us et coutumes des oiseaux
des champs, des forêts et des bords de mer. Qui
sont-ils? Où sont-ils? Que font-ils? En 200
pages, l’auteur dresse le portait détaillé de
quelque 135 espèces volatiles, passant des
plus connues aux plus rares, celles qui ne se
laissent pas approcher par le premier venu et
se comptent parfois par quelques dizaines
d’unités seulement sur notre territoire. D’une
région à l’autre, David Lédan nous dévoile, à
tire-d’aile et au rythme des saisons, l’intimi-
La chouette Effraie
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
© D. Lédan
té du bruant lapon, du râle des genets ou du busard
cendré. Son périple, orchestré à la manière
d’un Vivaldi, débute en août en baie d’Audierne
pour s’achever en juillet sur les Septîles,
au large de Ploumanach, avec une histoire
de fous… de Bassan. Les néophytes comme
les ornithologues confirmés devraient à coup
sûr être comblés par cette quête de l’oiseau rare
ou familier, magistralement saisi au vol, au nid,
au repas ou surpris en pleine parade amoureuse,
après des heures d’attente silencieuse.
De la baie de Goulven en Finistère à celle de
Langueux dans les Côtes d’Armor et du golfe
du Morbihan au marais de Guérande (somptueuse
prise de vue aérienne) en passant par
la forêt de Brocéliande, le Mont Saint-Michel
et le Cap Fréhel, chaque chapitre offre son
lot de clichés d’exception. Et il n’est pas besoin
d’être un professionnel de la photographie
pour mesurer la somme de connaissance mais
aussi de patience et bien souvent d’humilité
qu’il y a derrière chaque prise de vue. Les
spécialistes vous le diront: dans ce domaine
très particulier, il faut savoir se faire tout petit,
invisible et muet comme une carpe pour
guetter l’insolite et la réunion de tous les paramètres
déjà composés dans la tête. Certaines
photos, comme celle (magnifique) de
cette chouette effraie saisie en pleine nuit
dans une maison en ruine avec un mulot dans
le bec (ci-contre), ont demandé plusieurs dizaines
d’heures de planque dans des conditions
d’inconfort devant lesquelles David Lédan
ne recule jamais. C’est ainsi qu’il obtient de
ses “modèles” la juste récompense de ce qui
pourrait bien être une estime réciproque…
. La Bretagne des oiseaux.
Textes et photographies: David Lédan.
Éditions Keltia Graphic. 200 pages
couleurs. Prix éditeur: 44€.

loc-notes
Vos rendez-vous de fin d’année
avec l’Animation du patrimoine
Voici le programme des visites guidées,
visites à thème et autres temps forts proposés
pour la fin de l’année par le service
municipal d’Animation du patrimoine.
Les samedis d’art et d’histoire
Ces visites-conférences, d’une durée d’environ
deux heures chacune, sont l’occasion
de découvrir de manière approfondie, un
quartier de la ville, un patrimoine particulier…
. Tarifs: 4,5 €, 3 € (12-25 ans), gratuit
pour les moins de 12 ans.
j Visite “Autour de Boismoreau”
Le guide-conférencier vous présente l’histoire
du cimetière de Boismoreau et, à travers la
représentation de plusieurs tombeaux remarquables,
évoque l’évolution des rites
mortuaires et de l’art funéraire.
Samedi 16 novembre à 15 h. Rendez-vous
au musée des Beaux-Arts de Vannes, La Cohue
(pl. Saint-Pierre).
j Visite “La demeure urbaine”
Maisons à pans de bois, hôtels classiques, immeubles
de rapport… La maison reflète une
époque, un mode de vie, le rôle social de
ses habitants… Le guide-conférencier retrace
pour vous l’évolution de la demeure urbaine
à Vannes.
Samedi 14 décembre à 15 h. Rendez-vous
au musée des Beaux-Arts de Vannes, La Cohue
(pl. Saint-Pierre).
© F. Le Divenah
j Découverte de la ville ancienne pendant
les vacances de Noël
Le guide-conférencier vous invite à découvrir
l’ancienne capitale des ducs de Bretagne,
son enceinte fortifiée, ses maisons à
pans de bois, ses hôtels classiques…
Samedi 21 décembre, samedi 28 décembre
et vendredi 3 janvier à 15 h. Rendez-vous
au musée des Beaux-Arts de Vannes, La Cohue
(pl. Saint-Pierre).
Ateliers d’information BAFA
et recherche d’emplois saisonniers avec le BIJ
. Le Bureau Information Jeunesse (BIJ) et l’Association
Infos Jeunes 56 viennent d’organiser le
24 octobre dernier un atelier d’information sur le
Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur de
centre de vacances et de loisirs (BAFA). Un autre
atelier sera proposé le mercredi 20 novembre à
17 h dans les locaux du BIJ au 22 avenue Victor
Hugo. Les thèmes abordés seront les suivants:
la formation, les stages, les débouchés, les aides
financières…
. Le BIJ organise également dans ses locaux
deux ateliers sur le thème de la recherche d’emplois
saisonniers le mercredi 15 janvier à 14 h et
le mercredi 29 janvier à 17 h. Au programme: toute
une série de conseils pour mener au mieux sa
recherche (comment s’y prendre, ce qu’il faut savoir
de la réglementation en la matière, comment
rédiger son CV et sa lettre de motivation, les différentes
pistes possibles pour décrocher un job saisonnier…)
Les places pour ces ateliers étant en nombre limité,
le BIJ demande aux personnes intéressées de
s’inscrire à l’avance.
Renseignements et inscriptions : Bureau Information
Jeunesse, 22 av. Victor Hugo.
0297546420. E-mail : bij@mairie-vannes.fr.
Les visiteurs de Noël
Comme chaque année, des activités ludiques
sur le thème du patrimoine seront proposées
aux jeunes Vannetais de 6 à 12 ans pendant
les vacances de Noël.
. Tarifs: 3 €. Inscription obligatoire. Durée:
1h30 environ.
j Sur la piste des animaux
Au cours de cette visite, les enfants partent
à la recherche des animaux qui ornent maisons
et édifices et découvrent ainsi les richesses
patrimoniales de la ville. Jeudi 26 et
lundi 30 décembre à 15 h. Rendez-vous au
musée des Beaux-Arts de Vannes, La Cohue
(pl. Saint-Pierre).
j Un vitrail de poche
Après une première approche des vitraux de
la cathédrale, les enfants réalisent eux-mêmes
un vitrail de poche. Mardi 24 décembre et
vendredi 3 janvier à 15 h. Rendez-vous au
musée des Beaux-Arts de Vannes, La Cohue
(pl. Saint-Pierre).
Renseignements complémentaires
sur toutes ces animations auprès
de l’Animation du Patrimoine
(02 97 47 04 19) ou du musée des
Beaux-Arts, La Cohue
(02 97 47 35 86).
Conférence
sur la littérature
enfantine
L’écrivain belge,
Jeanne Ashbé, auteur
et illustratrice,
dont les ouvrages
s’adressent
essentiellement aux
tout-petits, donnera
une conférence sur le
livre et la littérature
pour enfants mardi
19 novembre à
20 h 30 au Palais des
Arts. Entrée gratuite.
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 45

La formule a fait ses preuves
par le passé, alors pourquoi
faudrait-il donc en changer ?
En deux ans, Vannes compétition
équestre, l’association
organisatrice, a démontré
qu’un concours équestre
indoor avait sa place dans le
concert des manifestations
vannetaises. La centaine de
bénévoles qui permet au
Jump d’exister, entend bien
continuer à le prouver cette
année. D’une édition à
l’autre, l’épreuve gagne en
prestige. Le niveau des dotations
en est un indice. Il était
de 90000 F la première année,
il est passé à 240000 F
l’an dernier, cette fois il
gagne un peu plus en hauteur
pour atteindre la somme
rondelette de 300 000 F
(environ 46 000 euros).
« Avec notamment 100000 F
au vainqueur du Grand
Prix » souligne Pierre Rivalant,
commissaire général du
concours, qui précise que « le
Jump se positionne ainsi comme
le premier concours de l’Ouest en
terme de dotation, si l’on excepte
bien sûr celui de La Baule, qui
reste un cas à part ».
Présence
du champion du monde
de voltige
Quoiqu’il en soit, les meilleurs
spécialistes du saut d’obstacles
ont rapidement pris l’habitude de
venir concourir au parc Chorus.
« Dès la première édition, notre
concours s’est fait une réputation
dans le milieu équestre. Notamment
grâce à la qualité de
l’accueil que nous réservons aussi
bien aux cavaliers qu’à leurs
chevaux » Rien n’était encore
complètement bouclé au moment
où étaient écrites ces lignes, mais
bloc-notes
Jump du golfe, les 15, 16 et 17 novembre
Le meilleur de l’équitation
à l’ombre du Chorus
46
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
© Equinox communication
De vendredi à samedi, le Chorus va dérouler le tapis rouge pour
les meilleurs cavaliers français et leurs montures. Un tapis plutôt
de couleur sable en l’occurrence, celle des 900 tonnes de fine de
Quimper utilisée pour la piste et le terrain d’échauffement. Pendant
trois jours, le Jump du golfe revient donc à la charge, avec la
promesse d’un spectacle de très haut niveau dans ses bagages.
Pierre Rivalant savait déjà pouvoir
compter sur des grands noms
de l’équitation française, voire
internationale.
300 cavaliers de première et seconde
catégorie se disputeront
les 11 épreuves inscrites au programme.
Dimanche est traditionnellement
la journée qui attire
le plus de monde. Ce devrait
encore être le cas, même si un
effort a été accompli pour médiatiser
les deux premiers jours,
seules occasions de suivre des
épreuves en nocturne. Des écoliers
ont ainsi été invités à venir le
vendredi, « pour leur permettre
de voir de plus près ce qu’est
l’équitation ». Un geste aux visées
pédagogiques, bien servi par
la présence d’André-Jacques
Goupil, animateur hors-pair des
concours équestres. « C’est une
référence. Il est présent sur tous
les grands rendez-vous et c’est
lui qui était le chroniqueur technique
de France 2 aux J.O de
Sydney. Il n’a pas son pareil pour
faire remuer une salle tout en expliquant
simplement et clairement
ce qu’est le sport équestre ».
Sera également fidèle au poste
Serge Houtmann, le patron des
chefs de pistes français, avec à
ses côtés Albert Touche. C’est
sur ce duo que repose la responsabilité
d’imaginer des
parcours qui devront montrer
combien le saut d’obstacles
est un sport de haut niveau
et de très grande
technicité. Un sport où la
France retrouve des couleurs,
après avoir un peu baissé de
ton ces dernières années. La
France, rappelons-le, a été
sacrée championne du monde
par équipe en Espagne il
y a tout juste deux mois. La
voltige est également une
spécialité où les Français se
distinguent. La preuve en
sera donnée au Chorus par
Matthias Lang. Un nom pas
toujours bien connu du grand
public. Ce dernier est pourtant
le meilleur au monde
dans sa discipline. A voir absolument,
le vendredi ou le
samedi soir.
Loïc Berthy
Jump du golfe au Chorus. De 9 h
à 23 h le vendredi 15 et le samedi
16 novembre. De 9 h à 19 h le
dimanche 17 novembre. L’entrée
est gratuite le premier jour,
payante les deux suivants (pour
les plus de 12 ans seulement):
5 € le samedi, 6 € le dimanche.
Demi-tarif pour les licenciés. Restauration
sur place.
Les autres rendez-vous du Chorus
Du 23 au 25 novembre : Salon SAGA - Organisé par l’association Saga.
Du 30 novembre au 1 er décembre : les puces d’hiver - Organisé par
Ouest’Arts.
Du 5 au 7 décembre : Forum des formations professionnelles -
Organisé par le CIO (Centre d’information et d’orientation).
Du 13 au 17 décembre : Cirque de Moscou - Organisé par Jouanno
Évasion. Représentations tous publics le samedi 14 décembre à 20h30
et le dimanche 15 décembre à 15h30.
Samedi 21 décembre : Jean-Marie Bigard - “Des animaux
et des hommes”.

Samedi 21 décembre au Chorus :
Jean-Marie Bigard
Le phénomène Bigard posera
ses valoches au Chorus samedi
21 décembre à 20h30 pour
une représentation de son nouveau
spectacle intitulé : Des
animaux et des hommes. Après
le succès de “Bigard met le
paquet”, son précédent spectacle
lancé en septembre 1999
et clôturé en apothéose en décembre
2001 devant les 12000
spectateurs du Palais omnisports
de Paris-Bercy, JMB
pour les intimes, revient combler
ses admirateurs. Cette
fois, il s’inspire d’une trame
plus philosophique, “L’homme
est l’animal le plus évolué de la création…”, pour poser les bases
de son nouveau one man show. Un prétexte à l’évocation des
grands sentiments et des relations sociales chez… les animaux.
Ce spectacle haut en couleurs où le chantre de l’humour grivois
donnera, une fois encore, libre court à son humour de potache,
n’épargnera rien ni personne.
Réservation: 37 € (+ frais de location), dans les points de
vente habituels.
Le cirque de Moscou sur glace:
deux représentations tous publics
les 14 et 15 décembre au Chorus
Il y aura deux représentations publiques de ce spectacle le
samedi 14 décembre à 20h30 et le dimanche 15 décembre
à 15h30 au Chorus. Tarifs. Adultes : 28 €, enfants de 3 à
12 ans : 20 €, groupes de plus de 10 personnes, C.E. et individuel
handicapé :23€ et 15 € (moins de 12 ans).
Billetterie : Office de tourisme et Carrefour.
bloc-notes
3 e Grand Squat des 29 et 30
mars : appel à candidature
Depuis 1996, une association vannetaise, l’Association pour la Fondation de
La Jeunesse, plus connue sous le nom de Fondajeune, s’est fixée comme objectif
d’aider les jeunes créateurs ou innovateurs à sortir de l’anonymat. Parce
qu’elle croit à l’esprit d’entreprise et au talent de la jeunesse, Fondajeune
a créé sur Vannes un salon grand public, Le Grand Squat, où les jeunes de 16
à 30 ans (voir plus) ont la possibilité d’exposer leur créativité au grand jour.
L’originalité du concept repose sur la mise en relation des jeunes créateurs ou
innovateurs avec des parrains ou mécènes
(personnes seules ou groupes) qui les aident
à finaliser leurs projets. Ce sont ces
derniers qui financent le stand d’exposition
de leur(s) poulain(s) et leur offrent ainsi la
chance d’accéder à la révélation ou la reconnaissance
d’une idée modestement géniale
qui peut être le point de départ d’une
future activité professionnelle. C’est en tout
cas la vocation du Grand Squat: stimuler
les jeunes créateurs, dans quel que domaine
que ce soit, en leur montrant que les
portes de l’entraide leur sont grandes ouvertes.
La troisième édition du Grand Squat
des jeunes créateurs et innovateurs se tiendra
les 29 et 30 mars prochains au Chorus.
Plus de 200 jeunes exposants sont attendus
sur ce salon que le public pourra visiter gratuitement et qui bénéficie du soutien
de nombreux partenaires publics (ville de Vannes, département, région,
communauté d’agglomération…) et privés.
. Les jeunes créateurs souhaitant participer au 3 e Grand Squat peuvent
d’ores et déjà retirer leur dossier de candidature auprès du Bureau Information
Jeunesse (22, av. Victor Hugo à Vannes - 0297546420) ou s’inscrire
en ligne sur le site de Fondajeune (www.fondajeune.com). Les secteurs d’innovation
peuvent être très variés (culture scientifique et technique, expression
artistique et littéraire, artisanat, activités du secteur agricole…).
. Les personnes ou groupes souhaitant parrainer un jeune créateur en
finançant la location de son stand d’exposition au Grand Squat peuvent
elles aussi se faire connaître auprès de Fondajeune (138, rue Alain Gerbault
à Vannes. Contact: François Ley au 0684115674 ou par e-mail à franley@wanadoo.fr).
Plus d’infos sur www.fondajeune.com
23, 24 et 25 novembre au Chorus : SAGA, la fête gourmande avant les fêtes
Le Salon de la gastronomie et des arts culinaires, SAGA, ouvre ses
portes au Chorus à la fin du mois (23, 24 et 25 novembre). Comme
chaque année, ce sera l’occasion de passer ses commandes dans la
perspective des fêtes de fin d’année. Pour sa 8 e édition, SAGA, qui
avait attiré l’an dernier quelque 8000 visiteurs payants, va mettre une
fois de plus les petits plats dans les grands pour offrir au public une
vitrine des plus séduisantes et bien sûr fort appétissante sur les métiers
et les arts du bien manger. 70 producteurs sont attendus sur place.
Ils vous proposeront une large gamme de produits de qualité (viande
label rouge, andouille de pays, foie gras, produits de la mer,
fromages, vins fins et champagnes, chocolats et autres gourmandises).
Comme de coutume, plusieurs restaurants, dont un gastronomique,
seront ouverts sur place pendant le salon, histoire de prolonger autour
d’une bonne table les petites entrées en matière que vous ne man-
querez pas de déguster d’un stand à l’autre. Ces trois jours de fête
gourmande seront aussi marqués par de nombreuses animations à
la gloire du savoir-faire des métiers de bouche et de tous les professionnels
de la table. Il y aura, entre autres surprises, un concours
de la meilleure côte de bœuf saignante et fondante à souhait, des démonstrations
de recettes culinaires à base de coquilles Saint-Jacques
(on en craque déjà!), des démonstrations de cocktails avec l’association
des barmen de France, le débarquement en force d’une délégation
de Mons qui viendra nous faire saliver avec ses spécialités
culinaires et ses bières trappistes, un concours de corbeilles à fruits,
un concours du meilleur apprenti boucher, une exposition de sculptures
sur le thème des métiers des halles, une crèche de Noël et plein
d’autres réjouissances. Entrée:4 €, gratis pour les - de 12 ans. Ouverture
du salon de 10 h à 19 h. Contact : 02 97 54 37 60.
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 47
© Equinox communication

loc-notes
Poubelles en centre ville:
à la bonne heure et au bon endroit
« Avant l’heure, c’est pas l’heure.
Après l’heure, c’est plus l’heure
». La formule est célèbre mais
pas toujours bien comprise ou
mémorisée en centre ville où certains
résidents étourdis, pour ne
pas dire récalcitrants, ont,
semble-t-il, quelques difficultés
à se mettre au diapason des horaires
de collecte des ordures ménagères.
Le constat n’est pas nouveau
et le rappel au sens civique
non plus. Malgré de nombreuses
explications et autres recommandations
publiées dans les colonnes
de la revue municipale et
malgré plusieurs campagnes de
communication sur ce thème en
centre ville avec distributions de
tracts en boîtes aux lettres, rien
n’y fait. Certains Vannetais n’ont
toujours pas compris ou ne veulent
pas comprendre qu’il est indispensable,
pour maintenir la
propreté urbaine et la qualité de
vie dans le cœur de Vannes, que
chacun s’efforce de respecter au
quotidien les règles les plus élémentaires
de la vie en société.
Car, malheureusement, l’insouciance
ou le je-m’en-foutisme
dans ce domaine nuisent à tout le
monde puisqu'ils se traduisent
dans les faits par des sacs poubelles
déposés n’importe où,
n’importe comment et à n’importe
quelle heure. Résultat: la
grogne s’installe, à juste titre, devant
le spectacle désolant de sacs
éventrés et de détritus étalés sur
les trottoirs ou sur la chaussée
par la faute de quelques personnes
peu soucieuses du respect
d’autrui et de la propreté urbaine
qui, faut-il le rappeler est
l’affaire de tous et pas seulement
celle de la mairie. Puisque le
message a manifestement du mal
à passer, nous allons reprendre
une fois de plus notre bâton de
pèlerin, pour rappeler à tout un
chacun et en particulier à ceux
qui ont du mal à s’en souvenir, ce
qu’il faut savoir sur la collecte
des ordures en centre ville.
. Primo. En centre ville, il y a
48
Collecte des ordures ménagères :
ce qu’il faut retenir
POUR LE CENTRE VILLE
1. La collecte des ordures ménagères en centre ville est
effectuée du lundi au samedi inclus, entre 19 h et 1 h 15.
2. Il ne faut jamais déposer sa poubelle sur le trottoir
avant 19 h.
3. Il ne faut jamais déposer sa poubelle sur le trottoir
le dimanche et les jours fériés car il n’y a pas de
collecte ces jours-là.
4. Il faut toujours rentrer sa poubelle chez soi après
le passage des éboueurs et ce, le plus tôt possible.
POUR LES AUTRES QUARTIERS
1. Hormis le centre ville, tous les autres quartiers
sont équipés de conteneurs individuels ou collectifs
pour la collecte des ordures ménagères.
2. La collecte dans ces quartiers est effectuée deux fois
par semaine. Le lundi et le jeudi ou le mardi et le vendredi,
selon les secteurs.
3. Il faut absolument, pour des raisons d’hygiène
et de sécurité, que les conteneurs à ordures soient
rangés au plus vite hors des espaces publics (trottoirs
et voies de circulation), après le passage des éboueurs.
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
peu de conteneurs à ordures.
C’est peut-être dommage mais
les conteneurs ne se marient pas
toujours très bien ou facilement
avec les trottoirs de faible largeur,
les rues pavées et étroites,
les vieilles bâtisses du Moyen
âge, les remparts et tout ce qui
fait le charme du cœur historique
de Vannes. C’est pour cette raison,
mais aussi parce que bon
nombre d’habitations n’ont aucune
possibilité de rangement
pour des conteneurs individuels
ou collectifs, que l’on trouve peu
d’équipements de ce genre en
centre ville où l’usage d’une petite
poubelle individuelle est nettement
plus approprié.
. Secundo. En centre ville, la
collecte des ordures est effectuée
chaque soir, du lundi au samedi
inclus, entre 19 heures et 1h15
du matin. Partant de là, il est très
important pour tout le monde
que chacun prenne l’habitude de
déposer sa poubelle ou son sac
d’ordures ménagères (soigneusement
fermé) sur le trottoir à
l’heure de la collecte, c’est-àdire
à partir de 19 heures et pas
avant. C’est une question de bon
sens et de civisme. Le même bon
sens et le même civisme doivent
vous conduire à rentrer votre
poubelle le plus tôt possible après
le passage des éboueurs. Enfin,
retenez bien qu’il n’y a pas de
collecte des ordures ménagères le
dimanche et les jours fériés. Ne
laissez donc jamais votre poubelle
sur le trottoir ces jours-là.
Pas de collecte
en centre ville les 24
et 31 décembre au soir
Il n’y aura pas de collecte des ordures
ménagères en centre ville le
mardi 24 décembre et le mardi
31 décembre. Ces deux services
de collecte seront exceptionnellement
reportés au lendemain matin,
le mercredi 25 décembre et le mercredi
1 er janvier, entre 5 heures et
midi, selon les secteurs.

La collecte
des ordures
ménagères
sera transférée
à l’agglomération
le 1 er janvier 2003
Au 1 er janvier 2003, la collecte
des ordures ménagères
à Vannes ne sera plus
effectuée par la ville de
Vannes mais par la communauté
d’agglomération du
Pays de Vannes. Le conseil
municipal, saisi le 30 septembre
par cette demande
de transfert de compétence
votée en conseil d’agglomération
le 27 juin dernier,
l’a approuvée à l’unanimité.
Depuis la transformation du
district du Pays de Vannes
en communauté d’agglomération
le 1 er janvier 2001, le
traitement des déchets ménagers
et assimilés faisait
déjà partie des nouvelles
compétences attribuées à
l’établissement de coopération
intercommunale qui regroupe
actuellement vingt
communes.La prise en charge
de la collecte des ordures
ménagères par l’agglomération
à compter du 1 er janvier
prochain contribue ainsi à
finaliser et à organiser ce
transfert de compétence
d’une manière cohérente
sur l’ensemble du territoire
intercommunal. A Vannes,
où cette opération relève
encore de la compétence
de la commune,la passation
de pouvoir à compter du
1 er janvier prochain n’aura
aucune incidence sur le déroulement
habituel de la collecte
des ordures ménagères.
Le seul changement
provoqué par la réorganisation
du service sera
d’ordre administratif et
concernera les employés
chargés de la collecte dont
les effectifs seront maintenus
à l’identique mais qui
vont devenir des salariés de
la communauté d’agglomération
à partir de cette date.
bloc-notes
Accompagnement scolaire: neuf lieux d’accueil
Les enfants des écoles élémentaires et des collèges
de Vannes confrontés à des difficultés d’apprentissage
scolaire ou qui, pour diverses raisons,
n’ont pas toujours la possibilité de faire leurs devoirs
à la maison dans de bonnes conditions,
peuvent bénéficier d’un soutien scolaire animé
par des tuteurs bénévoles dans le cadre du contrat
éducatif local (CEL). Ce service, géré par la ville
de Vannes, est assuré par des bénévoles. Il
s’adresse aux élèves du CP au CM2 et aux collégiens
de la 6 e à la 3 e . Chaque tuteur bénévole
prend en charge trois enfants au maximum et les
suit pendant toute la durée de l’accompagnement
scolaire. La gratuité du service pour tous
les enfants est assurée grâce aux concours financiers
de la Caisse d’allocations familiales et
du Fonds d’action et de soutien pour l’intégration
et la lutte contre les discriminations (FA-
SILD). L’accompagnement scolaire est proposé
aux jours et heures suivants dans les points
d’accueil ci-dessous.
. Les lundis, mardis et jeudis, de 16 h45 à
18h45:Espace Henri Matisse (nouveau centre
socioculturel de Ménimur), locaux associatifs du
square de la Bourdonnaye, Maison de quartier
de Rohan, Foyer du technique (av. de la Marne),
Maison de quartier du 11 rte de Sainte-Anne,
Multisocial de Kercado, point d’accueil du 3
rue Guillo Dubodan et Maison de quartier du
square du Morbihan.
. Les mardis et jeudis, de 16 h45 à 18h45:
point d’accueil du 2 rue du Plessis de Grenedan
à Kercado.
Renseignements complémentaires : Hervé
Le Guen, Service enseignement de la ville
de Vannes. 0297018041.
Appel aux bénévoles. Bien qu’ils soient
une centaine, les tuteurs bénévoles du service
d’accompagnement scolaire ne sont pas
toujours en nombre suffisant pour assurer le
service dans des conditions optimales. Les
bonnes volontés sont donc les bien venues. Si
vous avez un peu de temps libre à consacrer
à une mission éducative aussi intéressante
qu’utile, n’hésitez pas à contacter le service
enseignement de la ville de Vannes au
0297018041.
Piscines municipales :
principaux tarifs pour 2002-2003
P ISCINES MUNICIPALES
Prestations
1 entrée adulte (+ de 18 ans)
10 entrées adultes (+ de 18 ans) à Kercado
1 entrée tarif réduit*
10 entrées tarif réduit*
1 entrée enfant - de 4 ans**
ABONNEMENT
VANOCÉA
10 entrées (adultes ou enfants)
25 entrées (adultes ou enfants)
50 entrées (adultes ou enfants)
* Le tarif réduit est accordé aux enfants et aux jeunes de 4 à 18 ans, aux étudiants de moins de 25 ans, aux apprentis
sous contrats et aux demandeurs d’emploi. ** Deux enfants maximum par adulte.
Pour toutes les autres prestations, se renseigner:
. à la piscine de Kercado au 0297634249 (brevets
et cours de natations, tarifs de groupe, natation
scolaire, gymnastique aquatique…).
. à VanOcéa au 0297620810 (brevets et cours de
Tarifs pour les
Vannetais
4,48 €
--------
3,82 €
--------
Gratuit
35,24 €
60,00 €
80,00 €
VanOcéa
Tarifs pour les
non Vannetais
5,30 €
--------
4,64 €
--------
Gratuit
41,67 €
72,10 €
96,10 €
Kercado
Tarifs
pour tous
2,70 €
22,60 €
1,58 €
11,37 €
Gratuit
--------
--------
--------
natations, tarifs de groupe, natation scolaire, gymnastique
aquatique, cours de natation prénatale et
postnatale, séances bébés nageurs, séances de fitness,
sauna, cours et stages de remise en forme, jardin
aquatique, formules “Passeport”…).
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 49

loc-notes
Jardins familiaux de Ménimur: 16 nouvelles
parcelles seront livrées au printemps
L’opération, inscrite au contrat
de ville 2002, vient d’être officialisée
le 30 septembre en
conseil municipal. La ville va
faire aménager 16 nouvelles parcelles
aux jardins familiaux de
Kermesquel à Ménimur pour répondre
à la demande croissante
des familles et des particuliers
intéressés par la location d’un
petit lopin de terre cultivable. A
l’heure actuelle, les jardins familiaux
de Kermesquel, créés
après ceux de Kercado, proposent
41 parcelles, de 130 m2 chacune,
équipées d’abris de jardin
et de points d’alimentation en eau pour l’arrosage des cultures. Les travaux d’extension de ces jardins
familiaux à 16 nouvelles parcelles devraient commencer début janvier pour s’achever au printemps.
Coût de l’opération 85 000 € TTC (réalisation des parcelles, installation d’abris de jardin,
aménagement d’espaces verts). Pour tous renseignements sur les conditions d’attribution d’un
jardin familial, notamment à Kermesquel, il faut s’adresser au Contrat de ville (ville de
Vannes), 39 quater rue Albert 1er Notre photo : les jardins familiaux de Kercado
. 0297461850.
50
M. Gallic
Seriez-vous intéressé(e) par un jardin
familial à Bohalgo?
Les jardins familiaux ayant la cote auprès des Vannetais, la ville a en projet d’en ouvrir d’autres dans
le secteur de Bohalgo à l’Est de Vannes. Avant d’officialiser ce projet et de lancer des travaux
d’aménagement, la mairie souhaite d’abord mesurer l’attente réelle des Vannetais en la matière, c’està-dire
connaître approximativement le nombre de personnes intéressées par la location d’un petit jardin
cultivable. Le projet à l’étude sur le secteur de Bohalgo porte sur l’éventuelle création d’un troisième
site de jardins familiaux qui serait aménagé selon le même principe que ceux de Kercado et
de Kermesquel, avec des parcelles de 130 m 2 équipées d’un abri de jardin et d’un point d’alimentation
en eau. Ces jardins locatifs seraient attribués exclusivement aux Vannetais, quel que soit leur lieu
de résidence, et uniquement à des personnes n’ayant pas de jardin.
Si l’idée de faire pousser des fleurs, de cultiver un potager ou de profiter d’un lopin de terre pour faire
la sieste sous le soleil de Bohalgo vous tente, nous vous invitons à remplir le coupon-réponse
ci-dessous et à le faire parvenir à l’adresse suivante: Contrat de ville, 39 quater rue Albert 1 er
- 56000 Vannes. Vous pouvez aussi transmettre votre demande par fax (0297460396) ou par e-mail
à l’adresse suivante : etienne.picheral@libertysurf.fr en indiquant votre nom, votre prénom et votre
adresse postale. Renseignements complémentaires: contrat de ville, 0297461850.
✂
Je suis intéressé(e) par la location d’un jardin familial à Bohalgo ou à l’Est de Vannes
Nom : ..............................................................
Prénom : ..............................................................
Adresse : ..............................................................
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Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
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Mercredi 11 décembre:
élections prud’homales
Les prochaines élections prud’homales
auront lieu le mercredi 11 décembre
prochain, de 8 h à 18 h. 17 bureaux
de vote fonctionneront pour
recevoir les suffrages des électeurs,
répartis sur trois sites:
. Le Chorus - Parc des Expositions
(pour les salariés des sections commerce,
activités diverses, encadrement
et pour le collège des employeurs).
. Le Crifac - ZI du Prat (pour les salariés
de la section industrie)
. La Chambre d’Agriculture (pour
les salariés de la section agriculture).
Les électeurs devront se présenter
avec une pièce d’identité ainsi que
leur carte électorale. Les personnes
qui n’auraient pas reçu cette dernière
peuvent la réclamer en mairie, service
des élections, 7, rue Joseph Le Brix.
0297018012.
Pratique pour voter:
une navette de bus gratuite
entre le centre ville et le Chorus
Une navette de bus sera mise gratuitement,
par la ville de Vannes, à la
disposition des électeurs pour se
rendre aux bureaux de vote situés au
Chorus (sur présentation de la carte
d’électeur). Cette navette partira du
Palais des Arts, s’arrêtera devant l’Hôtel
de ville et devant la Poste (arrêts de
bus de la place de la République) aux
horaires suivants:
Heures de départ PAC : 8 h 30,
11h45, 13h45, 17 h.
Heures de départ Chorus: 9h15,
12h30, 14h30, 17h45.
Vote par correspondance
Cinq catégories d’électeurs peuvent
voter par correspondance (déclaration
à compléter au dos de la carte
électorale):
1 lorsque la distance entre le lieu de
travail et le lieu de vote est supérieure
à 5 kilomètres
2 indisponibilité pour raisons professionnelles
3 horaires de travail en dehors des
heures d’ouverture des bureaux de
vote
4 absence pour congés
5 déplacement impossible pour raison
médicale.
Pour pouvoir voter par correspondance,
la carte électorale devra être
renvoyée au bureau de vote (avec l’enveloppe
contenant le bulletin de vote)
suffisamment tôt avant la date du scrutin
(N.B.: bien préciser le numéro du
bureau sur l’enveloppe d’expédition).

Inscriptions sur la liste électorale
Les nouveaux vannetais sont invités à s’inscrire sur la liste électorale.
Les inscriptions sont prises en mairie (service des élections)
sur présentation d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile.
Les électeurs ayant changé d’adresse sur Vannes doivent
aussi le signaler à ce service (sur présentation d’une quittance ou
de leur avis d’imposition) pour la simple raison que l’avis de réexpédition
postale ne s’applique pas au courrier électoral qui est
retourné par la Poste sans communication de la nouvelle adresse.
Les inscriptions sur la liste électorale seront prises jusqu’au
31 décembre inclus dans l’un ou l’autre des trois lieux suivants:
. en mairie (service des élections, 7, rue Joseph Le Brix). Du
lundi au vendredi: de 8h15 à 12h15 et de 13h15 à 17 h ainsi que
le samedi matin durant tout le mois de décembre de 9 h à 12 h.
. au bureau d’accueil de Ménimur (1, rue P. Bonnard). Du lundi
au vendredi: de 8h30 à 12 h.
. au bureau d’accueil de Kercado (place de Cuxhaven). Les lundis
et jeudis: de 13h30 à 16h30.
Il est possible aussi de se faire inscrire par courrier (adressé
à Monsieur le Maire - BP 509 - 56019 Vannes Cedex) en joignant
à sa demande la photocopie des pièces justifiant de l’identité et
du domicile.
Renseignements complémentaires au 0297018012.
Cimetières de Vannes: pensez à vérifier
votre contrat de concession
1. Reprise des concessions échues non renouvelées. Légalement,
les concessionnaires ou ayants droit d’une concession échue peuvent
user de leur droit au renouvellement durant les deux années qui suivent
l’échéance du contrat. Le nouveau contrat repart de la date
d’échéance et le tarif appliqué est celui de l’année en cours. A défaut
de paiement dans les deux ans, le terrain concédé redevient la propriété
de la commune qui peut dès lors le reprendre sans aucune formalité.
2. Reprise des concessions centenaires et perpétuelles réputées
en état d’abandon. Les contrats de concessions centenaires et perpétuelles
peuvent être rompus avant l’échéance lorsque les tombes ont
cessé d’être entretenues et qu’elles sont manifestement en l’état
d’abandon. Depuis 2000, une centaine de procès verbaux ont été rédigés
pour constater l’état d’abandon manifeste de certaines concessions.
La liste de ces concessions est affichée au cimetière de Boismoreau.
Un délai de trois ans est accordé aux familles pour faire
exécuter les travaux nécessaires. Passé ce délai, le maire prend un arrêté
autorisant la commune à reprendre les concessions concernées.
3. Relève des sépultures en terrain non concédé. Une sépulture
située sur un terrain non concédé mis gratuitement à disposition durant
cinq ans peut être relevée par la commune sur arrêté municipal à
l’expiration de ce délai. Au Cimetière de Boismoreau, toutes les sépultures
situées en terrain non concédé sont susceptibles d’être relevées
à tout moment. Au cimetière de Calmont, la liste des sépultures
en terrain non concédé qui feront l’objet d’une relève sera fixée par
arrêté municipal.
Les familles souhaitant obtenir de plus amples renseignements sur
toutes ces dispositions sont invitées à prendre contact avec le Bureau
de la conservation, Cimetière de Boismoreau, 10 rue des 4
Frères Créac’h à Vannes. 0297472422. Fax 0297470409.
Ce service est ouvert au public du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h et
de 14 h à 17 h, ainsi que le samedi, de 9 h à 12 h.
bloc-notes
CALENDRIER SPORTIF
23 NOVEMBRE 2002
Tennis de Table : A.J.K. - St HILAI-
RE PARIGNY (Nationale 1 féminine)
Salle n°3 Kercado
Hand-Ball : V.A.C. - LESNEVEN HB -
Le FOGOET 2 (Prénationale féminine)
Salle Omnisports du Foso
24 NOVEMBRE
Basket-Ball : UCK/NEF - Co BRIO-
CHIN (Prénationale masculine)
Salle n°1 de Kercado
30 NOVEMBRE
Football : V.O.C. - FONTENAY
(C.F.A.) Stade de la Rabine
7 DÉCEMBRE
Rugby : R.C.V. - SNUC NANTES
Stade Jo Courtel
14 DÉCEMBRE
Hand-Ball : V.A.C. HB - HERNEMI-
NE CLERDEROISE (Prénationale
féminine) Salle Omnisports du Foso
15 DÉCEMBRE
Football : V.O.C. (2) - FC QUIMPER-
LE (1) (D.H. Ligue) Stade de la Rabine
Basket-Ball : UCK/NEF - Avenir
RENNES (2) (Prénationale masculine)
Salle n°2 de Kercado
21 DÉCEMBRE
Football : V.O.C. - TOULOUSE FC (2)
(CFA) Stade de la Rabine
Football : Tournoi en salle féminin
(Au profit du Téléthon) Salle Omnisports
de Bécel
Haltérophilie : V.A.C. Haltérophilie
(3ème journée du Championnat de
France de Nationale 1) Salle n°3 de
Kercado
22 DÉCEMBRE
Volley-Ball : Véloce Vannetais -
VENDEE VBC-HERBRETAIS (Nationale
2) Salle Omnisports de Kercado
28 DÉCEMBRE
Hand-Ball : Tournoi International
(Challenge Marrane) Salle Omnisports
de Kercado
4 ET 5 JANVIER
Football : Tournoi de l’A.S. Ménimur
Salle Omnisports de Kercado
11 JANVIER
Hand-Ball : V.A.C. HB - LANESTER
HB (Prénationale féminine) Salle n°2
de Kercado
Basket-Ball : UCK/NEF - LANNION
Stade (Prénationale masculine)
Salle n°1 de Kercado
12 JANVIER
Volley-Ball : Véloce Vannetais -
CCC CAMBRAI (Nationale 2)
Salle Omnisports de Kercado
Rugby : R.C.V. - Stade POITEVIN
(Fédérale 2) Stade de la Rabine
Recensement militaire. Nous rappelons que le recensement
est obligatoire pour tous les jeunes de 16 ans, filles et garçons.
Ils doivent se présenter à la mairie de leur domicile (soit euxmêmes
ou leur représentant légal) dans les trois mois qui suivent
leur anniversaire, munis du livret de famille des parents et de leur
carte nationale d’identité.
Eau potable : contrôles sanitaires des 16 et 26 septembre 2002 (DDASS)
Conclusion : échantillon présentant les caractères d’une eau potable pour les paramètres analysés.
Vannes Magazine – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2002 51