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Cours 12 - Site des O2 Rennes

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JULIENNE Brieux 20/02/2013<br />

JAMIER Pol UE-3 Sémiologie<br />

SÉMIOLOGIE CUTANÉE (SUITE)<br />

La peau normale : épiderme – derme/annexe - hypoderme et tissus de soutient, tous les étages peuvent être<br />

atteint par une pathologie.<br />

L'érythème peut s'accompagner de squame. Exemple le plus fréquent = psoriasis.<br />

Nouures = forme de nodule.<br />

Vésicules = lésion de petite taille contenant un liquide clair, fragile, donne <strong>des</strong> lésions crouteuses, parfois précédée<br />

d'un érythème.<br />

Pustules = lésions de petite taille qui peuvent aller jusqu'à 5mm voir 1 cm. Il faut faire la différence entre pustule<br />

folliculaires et non folliculaires, contient un liquide opaque laiteux contenant <strong>des</strong> polynucléaires :<br />

– folliculaires : centrée par un poil, souvent infectieuses ex : folliculite de la barbe (et non, ça n'est pas une<br />

pathologie exclusivement masculine!!)<br />

– non folliculaires : aseptiques, sous cornée.<br />

Bulles = grosses vésicules, lésions de grande tailles, à contenu liquidien clair, parfois hémorragique.<br />

Type de bulles :<br />

– intra-épidermique : impétigo, bulle flasques en peau « saine » du pemphigus (maladie qui touche plutôt les<br />

sujets jeunes et peut débuter au niveau de la bouche, c'est une maladie auto-immunes car il y a <strong>des</strong> anticorps<br />

sécrétés contre <strong>des</strong> substances intercellulaires de la peau)<br />

– sous épidermique : bulle post-traumatique (cloques, brulures), bulle tendue sur placards urticariens :<br />

pemphigoïde bulleuse (maladie auto-immune, touche les sujets âgés, peut débuter au niveau de la bouche et<br />

s'étent après sur la peau)<br />

– mixte : érythème polymorphe<br />

Diagnostic : clinique, histlogique (biopsie cutanée)<br />

Tout ça a été vu dans la frappe d'avant.<br />

Kératoses et ichtyoses (forme de kératose en écaille de poisson) : Troubles de kératinisation, dans l'épiderme, si<br />

épaississement de la couche cornée, la peau épaissie. Si on a de l'érythème et de la kératose ça peut être du<br />

psoriasis.<br />

Sclérose : peau plutôt infiltrée.<br />

Atrophies : amincissement de la peau, atrophie physiologique chez les sujets âgées et augmentée chez les sujets<br />

qui prennent <strong>des</strong> corticoï<strong>des</strong>, donne un aspect en papier de cigarette.<br />

Ulcération : lésion élémentaire par perte de substance :<br />

– soit c'est superficiel = érosion (peut être secondaire à une bulle),<br />

– profonde = ulcération, profonde étroite, fissure-raghade.<br />

Peut être d'origine infectieuses, tumorale ou vasculaire (ulcère de jambes veineux). Peut être artériels, veineux ou<br />

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JULIENNE Brieux 20/02/2013<br />

JAMIER Pol UE-3 Sémiologie<br />

mixte.<br />

Aspect : il faut décrire le bord (régulier ou décollés), le fond (fibrineux, érythémateux). Quand les ulcères sont<br />

chroniques, la peau ne peut pas cicatriser et secrète de la fibrine dans le derme pour se protéger de l'extérieur,<br />

aspect jaune.<br />

Gangrène : nécrose de la peau traduite par une couche sèche noire,<br />

Végétations : aspect en choux-fleur, dégueulasse.<br />

Diagnostic dermatologique : il y a une part d'interrogatoire très importante et un part d'examen physique. La<br />

lésion élémentaire ne permet pas entièrement de faire le diagnostique d'une maladie cutanée, c'est un élément<br />

nécessaire mais pas suffisant.<br />

On a besoin d'examen complémentaires : cytologie, histochimie, immunologique. Choix nécessaire d'une lésion<br />

typique, précoce, non traitée.<br />

Nécessité d'un geste biopsique de qualité, de techniques adaptées (fixation, congélation, colorations spéciales), de<br />

renseignements cliniques orientés, d'un diagnostic et de la confrontation anatomo-cliniques. Examen<br />

bactériologiques, virologiques, mycologiques.<br />

PATHOLOGIE BUCCALE<br />

I. Erosions, ulcérations buccales<br />

Manifestation assez fréquente en pathologie buccale. Il faut faire un interrogatoire et un examen. Demander si il y<br />

a <strong>des</strong> lésions cutanées. Les dermato regardent les organes génitaux (le dentiste peut essayer d'aller regarder à ses<br />

risques et périls ou plus simplement poser la question). La topographie de la lésion est importante également (ex :<br />

aphtes oraux et génitaux = maladie de Behcet).<br />

Examen complémentaire en fonction de l'examen physique, on peut faire <strong>des</strong> biopsies.<br />

Aphtes : pathologie très fréquente, c'est une ulcération superficielle a fond jaunâtre, rouge vif en périphérie, à<br />

évolution aiguë, douloureuses, en général de petite taille, récidivante notamment lors de prise alimentaire de fraises,<br />

chocolat, gruyère, noix, etc...<br />

Variantes cliniques : aphte géant, apthose millaire très douloureuses. Diagnostique différentiel : cancer, herpès,<br />

bullose.<br />

Recherche <strong>des</strong> facteurs déclenchant : en fonction de l'interrogatoire (alimentaires, médicaments, carences en<br />

folates, maladies digestives, infections HIV...)<br />

Traitement : curatif :<br />

– local : acide trichloracétique, aspirine, gel xylocaïne.<br />

– per os : zinc, colchicine, thalidomide (très bien pour les aphtes, pas pour les femmes enceintes).<br />

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JULIENNE Brieux 20/02/2013<br />

JAMIER Pol UE-3 Sémiologie<br />

Apthose bipolaire (oral et génital) pour la maladie de Behcet.<br />

Autres causes : soit une inflammation, soit une infection (bactérienne, virale, mycosique...), soit un cancer.<br />

Quand on a un bouton de fièvre, on a d'abord une vésicule, puis <strong>des</strong> croûtes puis <strong>des</strong> ulcérations.<br />

Maladies bulleuses : les pathologies que l'on peut observer en buccal ne sont pas forcement exclusivement<br />

limitées à la cavité buccale. Par exemple : une érosion avec <strong>des</strong> bulles, ça n'est pas un problème dentaire. On<br />

privilégie les biopsies sur la peau par rapport à une biopsie dans la bouche. Quand ça touche la bouche, ça atteint les<br />

muqueuses et peut donc atteindre les autres muqueuses : yeux, péri-anal (une fois n'est pas coutume, il faut que les<br />

dermatos aillent regarder au nom de la science).<br />

Spectre <strong>des</strong> accidents médicamenteux :<br />

– Syndrome de Lyell : toxidermie grave qui se manifeste par un décollement <strong>des</strong> muqueuses, peut commencer<br />

par un décollement <strong>des</strong> muqueuses buccales.<br />

– Syndrome de Stevens Johnson : toxidermie grave, atteinte pluri-muqueuse, peut être lié aux médicaments<br />

mais aussi à l'herpès.<br />

Un <strong>des</strong> facteurs de gravité dans les allergies cutanées est l'atteinte <strong>des</strong> muqueuses. Sd de Lyell intervient dans les<br />

15j, 3 semaines après le début de la prise de médicament. Il faut demander au patient si il a pris <strong>des</strong> médicaments<br />

dans le mois précédent l'éruption cutanée.<br />

II. Pigmentations<br />

C'est une tache brunâtre, marron, peut être lié a plusieurs facteurs : médicaments, soins dentaires, origine<br />

ethnique, etc...<br />

Mélanome : tumeur de la peau, tache mal limitée, polychromique. En général il vient de novo, c'est rare qu'il<br />

vienne d'un grain de beauté préexistant. Il faut faire une biospie dans tous les cas.<br />

III. États blanchatre<br />

Toute lésion fixe, chronique, épaisse leucokératose, leucoplasie → biopsie à la recherche de cancer. Leucokératose<br />

= lésion blanchâtre.<br />

Le lichen plan muqueux : maladie plutôt blanchâtre.<br />

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