Société française d'histoire de l'art dentaire - Bibliothèque ...

More documents

Recommendations

Info

90 gibecière façon portefeuille de ministre, sur laquelle se trouve gravé le nom de M. William Rogers. Il appartenait à notre époque, qui a si bien perfectionné l'annonce, d'inventer le laquais-affiche". On reconnaîtra là le précurseur de l'homme-sandwich, bien dépassé techniquement par les sites Internet de nos jeunes confrères français et étrangers. Descendance Son fils Raoul, né en 1841, orphelin assez jeune mais sans besoins matériels, voyagea beaucoup autour du bassin méditerranéen sous passeport anglais avant de combattre en 1870- 71 dans la Garde Nationale ; on le retrouve comptable-adjoint de la Société de secours aux blessés militaires en juin 1871. Il fut bijoutier et fonda "R. Rogers et Cie Ingénieurs, agent exclusif des moteurs Westinghouse". Passionné de canotage, il possédait une belle bibliothèque littéraire et scientifique ; il mourut en 1890 à Alger. Son petit-fils Marx-William Rogers poursuivit cette entreprise ; passionné d'automobile, il participa avec enthousiasme à l'entretien et l'acheminement des taxis de la Marne en 1914. Retraité à Sainte-Marguerite-de- Carrouges (Orne), il échappa de très peu à la déportation. La sœur de ce dernier, Catherine Rogers, épousa Albert Jouard, chef de clinique à l'École dentaire de Paris qui prit le nom de Jouard-Rogers, ce qui tendrait à prouver que le nom de Rogers était encore renommé dans les années folles. Actes. Société française d'histoire de l'art dentaire, 2011, 16 Références bibliographiques DAGEN Georges, "Études historiques, personnages et mœurs du passé (III). La guerre Fattet-Rogers", L'Information Dentaire, n°14, 1957, p. 731- 734. LAMENDIN Henri, Praticiens de l'art dentaire du XIVe au XXe siècle, Recueil d'anecdodontes, Paris, L'Harmattan, 2007. MORGENSTERN Henri, Les conditions d'exercice de l'art dentaire en France au XIXe siècle. Thèse Doctorat ès Lettres, Paris, Sorbonne, 1993. MORGENSTERN Henri, Les dentistes français au XIXe siècle, Paris, L'Harmattan, 2009. QUÉRARD Joseph-Marie, "Rogers (William)", in La France littéraire ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France, Paris, Firmin Didot, 1859, t. XII, p. 731-733. Nous remercions le Dr David Hillam pour toute l'énergie qu'il a déployée à retrouver des traces de la famille Béville en Angleterre.
Actes. Société française d'histoire de l'art dentaire, 2011, 16 91 Législation de l’enseignement dentaire en Italie. Évolution historique Legislation of dental teaching in Italy. An historical evolution Paolo Zampetti Diplômé en odontologie et en prothèse dentaire de l’université de Pavie Professeur d’histoire de l’art dentaire au CLOPD Président de la SISOS (Società Italiana di Storia dell’Odonto-Stomatologia) En collaboration avec Pierre Baron et Valerio Burello Mots-clés anatomistes diplôme enseignement soins dentaires Key-words anatomists diploma teaching dental care Correspondance : paolo.zampetti@tiscalinet.it Résumé Malgré un riche passé avec l’école de Salerne et les grands anatomistes du XVIe siècle, l’évolution de l’odontologie a été lente en Italie par manque de législation et d’écoles. Ce n’est qu’à partir de 1772 que les premières réglementations apparaissent. Au début du XIXe siècle, les papes Pie VII et Léon XIII promulguent des lois pour l’État pontifical, mais ce n’est qu’en 1890, une trentaine d’années après l’unification de l’Italie, que Paolo Boselli, ministre de l’Instruction publique, établit un diplôme obligatoire de médecine et chirurgie pour la pratique dentaire. C’est le point de départ d’un véritable enseignement de l’odontologie avec Carlo Platschick en 1891 et Ludovico Coulliaux en 1893. Platschick, professeur à Pavie, fonda en 1908 à Milan l’Institut stomatologique italien, premier hôpital dédié exclusivement aux soins dentaires et à la formation des chirurgiens-dentistes. Abstract In spite of a rich past in science of medicine with the school of Salerno and the famous anatomists of 16th century, the evolution of odontology was slow in Italy for the lack of legislation and schools. It is only since 1772 that the first regulations appear for the dentists. At the beginning of the 19th century Popes Pio VII and Leone XIII promulgate laws for the Pontifical State. It is only in 1890, about thirty years after the unification of Italy, that Paolo Boselli, Minister for the State education, establishes an obligatory diploma of medicine and surgery for dental practice. It was the starting point of a true teaching of odontology with Carlo Platschick in 1891 and Ludovico Coulliaux in 1893. Platschick, professor in Pavia, founded in 1908 in Milan the Italian Stomatologic Institute, first hospital dedicated exclusively to dental care and the training of the dental surgeons. Contrairement à ce qui s'est passé aux États-Unis d'Amérique et dans presque tous les pays européens, l’évolution de l’odontologie a été lente en Italie par manque de législation et d’écoles. En effet, en Italie, chaque État présentait, dans la meilleure des hypothèses, des dispositions légales autonomes concernant la profession médicale. L’art dentaire n'a pas été considéré comme une activité médicale mais comme appartenant à celle des charlatans, barbiers ou arracheurs de dents qui ont recueilli un certain succès auprès du public. Quelles furent les causes de cette situation ? Il est très difficile de pouvoir les identifier parce qu’elles s’insèrent dans des contextes différents. Il y avait avant tout le manque d'écoles. L’odontologie a-t-elle été enseignée dans les universités italiennes ? Au XVIe siècle Disponible en ligne sur www.biusante.parisdescartes.fr/sfhad 1277-7447 – © 2011 Société française d'histoire de l'art dentaire. Tous droits réservés. Oui, mais seulement par les grands anatomistes de la Renaissance, en particulier à l'université de Padoue, où presque tous enseignaient. Vésale (1514-1564) a étudié en premier la morphologie des racines. Il a établi que les canines ont les racines les plus longues, que les incisives centrales sont plus grandes et plus larges que les incisives latérales et que leurs racines sont plus longues. Les racines de la troisième molaire sont plus petites que celles des deux autres, mais peuvent être plus nombreuses (quatre). À propos de la molaire "dite de sagesse", il a déclaré qu'elle n’apparaît pas toujours et que son évolution peut être douloureuse à un âge avancé. Après avoir décrit la cavité et la pulpe, il en a imaginé la fonction nutritive pour la dent. Il a affirmé que quand il existe une
Page 1:
Actes Société française d'histoi
Page 4 and 5:
4 Avant-Propos Danielle Gourevitch
Page 6 and 7:
6 le développement biologique, pro
Page 8 and 9:
8 Fig. 3. Le cadeau de la SFHAD. Fi
Page 10 and 11:
10 Résumé Actes. Société franç
Page 12 and 13:
12 "déjeuner à L’Alliance (cinq
Page 14 and 15:
14 certain Ambroise Paré. Nous con
Page 16 and 17:
16 Fig. 2. Carte postale XIXe sièc
Page 18 and 19:
18 Fig. 9-9bis. Extraits de signatu
Page 20 and 21:
Page 22 and 23:
22 Fig. 7. Portrait de Giuseppe Col
Page 24 and 25:
24 Recherches sur Lebel En partant
Page 26 and 27:
26 Fig. 3. Vignette du 39e Congrès
Page 28 and 29:
28 Fig. 9. notice explicative de la
Page 30 and 31:
30 Carte maximum Il s’agit d’un
Page 32 and 33:
Page 34 and 35:
34 négligence a été cause que de
Page 36 and 37:
36 pétence, de son audace chirurgi
Page 38 and 39:
38 Le premier volume de la premièr
Page 40 and 41: 40 rassemblés en un seul chapitre
Page 42 and 43: 42 Poussée des dents chez les enfa
Page 44 and 45: 44 Résumé Actes. Société franç
Page 46 and 47: 46 Fig. 4. Frédéric Charrière 18
Page 50 and 51: 50 Fig. 7. Occluseur de G.W. Simpso
Page 52 and 53: 52 Les appareillages "tout en un" F
Page 54 and 55: 54 position n° 48 : "chez les ivro
Page 56 and 57: 56 Fig 5. La revue illustrée, 15 j
Page 58 and 59: 58 j'ai commise, c'est de n'avoir p
Page 60 and 61: 60 diastèmes occlusion Fig. 4. Den
Page 62 and 63: 62 Bibliographie BENOÎT Roland, "B
Page 64 and 65: 64 Fig. 1. Carte du Sud-ouest du Ba
Page 66 and 67: 66 Enfin, la morphologie de Lagar V
Page 68 and 69: 68 pide (enfance courte), auparavan
Page 70 and 71: 70 Fig. 1. Coupe de l'aven. Fig. 3.
Page 72 and 73: 72 Fig. 6. Face mésiale de 38. cas
Page 74 and 75: 74 d’un chasseur, Y. Tourguenieff
Page 76 and 77: 76 du muscle masséter droit. Il s'
Page 78 and 79: 78 sans oublier l’équipe techniq
Page 80 and 81: 80 Argument d’identification Dét
Page 82 and 83: 82 Références Fig. 9. Dents dites
Page 84 and 85: 84 Juan David, son oncle, dentiste
Page 88 and 89: 88 Inventions Osanores sculptées
Page 92 and 93: 92 perforation au niveau de la cour
Page 94 and 95: 94 1912) devient à Pavie le premie
Page 96 and 97: 96 Fig. 1. Page de titre d’Anesth
Page 98 and 99: 98 L’objectif de notre étude tra
Page 100 and 101: 100 Fig. 6. Kungu - Piptadéniastru
Page 102: Société française d'histoire de
show all

Société française d'histoire de l'art dentaire - Bibliothèque ...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?